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THERMOGRAPHIE INFRAROUGE ET MÈTHODE DES ÉLÉMENTS FINIS

APPLIQUÉES À LA DÉTECTION DES DÉFAUTS INTERNES DANS UNE DALLE EN
BÉTON ARMÉ

Research · November 2017

DOI: 10.13140/RG.2.2.17088.23043

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Sougrati Belattar
Cadi Ayyad University
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 UNIVERSITÉ CADI AYYAD FACULTÉ DES
SCIENCES DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE
MARRAKECH
MÈMOIRE
Présentée à

La faculté des sciences

Pour obtenir

LE DIPLÔME DE MASTER

Option : Contrôle Informatique Industrielle Signaux et Système

THERMOGRAPHIE INFRAROUGE ET MÈTHODE DES

ÉLÉMENTS FINIS APPLIQUÉES À LA DÉTECTION DES
DÉFAUTS INTERNES DANS UNE DALLEEN BÉTON
ARMÉ
Par :

ROUANE Mouaad
Sous la direction de :
Mr.Sougrati BELATTAR
Soutenue le : Mardi 26 Septembre 2017
 REMERCIEMENTS

Grand merci à Dieu.

C'est avec une immense joie que je formule ces remerciements qui témoignent par
écrit ma reconnaissance à toutes les personnes qui ont de près ou de loin manifesté leur
gratification de soutien et de confiance en ma personne tout au long de cette période de stage.

Je souhaite témoigner toute ma reconnaissance à mon encadrant Mr. Sougrati

BELATTAR pour le soutien et les conseils qu'il a su m'apporter durant mon stage. Je
voudrais lui adresser de chaleureux remerciements pour la confiance qu'il m'a accordée, la
rigueur et la qualité avec laquelle il a su encadrer mon travail. Les nombreuses discussions
que nous avons pu avoir tout au long de mon stage m'ont toujours permis d'éclaircir ma vision
des choses. Je lui remercie enfin pour l'effort de correction qu'il a apporté à ce manuscrit.

Mes vifs remerciements pour les membres du jury qui m'ont fait l'honneur d'évaluer
ma contribution à ce travail.

Je tiens à remercier aussi tous mes enseignants à la faculté des sciences Semlalia.

Un grand merci aux thésards du Laboratoire d’Instrumentation, Signaux et Systèmes

Physiques (I2SP) qui m'ont aidé d'une manière ou d'une autre à l'aboutissement de ce projet de
fin d'étude, je cite spécialement ici NOUFID Abdelhamid.

En fin, je remercie tous mes proches pour leur soutien au cours de toutes mes années
d'études.
 NOMENCLATURE

Symbole Désignation Unité

T Température K

𝜎 Constante de Stefan 𝑊.𝑚−2 . 𝐾 −4

h Constante de Planck 𝑊/𝑠 2

k Constante de Boltzman 𝑊.𝑠 2 . 𝐾 −1

𝜆 Conductivité thermique 𝑊.𝑚−1 . 𝐾 −1

c Vitesse de la lumière 𝑚/𝑠

t Temps 𝑠

Q Densité de flux de chaleur 𝑊/𝑚2

𝜙 Flux de chaleur 𝑊

ɸ Résistance thermique 𝐾.𝑚2.𝑊 -1

e Epaisseur de la fissure 𝑚

R Rayon de la fissure 𝑚

d Diamètre des barres d’acier 𝑚

𝛼 Angle d’inclinaison Degré (°)

 INTRODUCTION GÉNÉRALE

Le contrôle non destructif (CND) consiste à évaluer l'état d'un système, d'une structure, ou
d'un matériau sans l'endommager en vue d'établir un diagnostic. Les tests de CND sont pour
la plupart fondés sur l'observation et l'exploitation d'un phénomène physique perturbé par la
présence d'une anomalie ou d'une hétérogénéité. Les techniques utilisées sont diverses et
dépendent de la nature même de la détection envisagée. En effet à partir de variations locales
des propriétés physiques que peuvent être détectés, localisés, voire identifiés, d'éventuels
défauts au sein des matériaux.
Les techniques de CND sont très diverses dans leurs principes. Parmi les plus utilisées, on
peut citer les ultrasons, les méthodes utilisant des rayons ionisants (rayon X ou gamma), le
ressuage, la thermographie infrarouge et les méthodes électromagnétiques (magnétoscopie,
injection de courants, courant de Foucault).
Les phénomènes physiques sur lesquels repose chacune de ces techniques sont très différents
et le choix de l'une d'entre elles dans une application dépend d'un certain nombre de
paramètres, principalement : la nature des matériaux à contrôler, la nature de l'information
recherchée (détection ou mesure, position et forme du défaut), l'environnement du contrôle, le
type de contrôle à effectuer (contrôle en ligne, sur pièce mobile, possibilité de contact ou non)
et le contexte économique (coût, …). Pour que l'une de ces techniques soit appliquée, il est
bien sûr nécessaire que les propriétés des matériaux à contrôler soient compatible avec le
phénomène physique mis en jeu par la méthode de CND choisie et que les grandeurs
mesurées soient significatives afin d'être correctement interprétées.
Parmi les applications les plus répandues des CND, on peut citer la recherche de fissures dans
les matériaux et les structures, instrumenter et surveiller des ouvrages en continu et en temps
réel. Ceci donne au gestionnaire un temps de réaction rapide pour intervenir en termes de
réajustement ou rectification sur les paramètres de fonctionnement de l’ouvrage ou sur son
utilisation, de réparer afin de minimiser ou stopper les dégradations de l’ouvrage et de
prévenir contre tout accident.
En considérant les divers avantages de chaque méthode de CND, le choix du moyen de
détection s'est finalement porté sur la thermographie infrarouge.Découverte en 1800 par
l’astronome anglais Sir William Herschel, la radiation infrarouge est à la base de cette
technique. Du point de vue étymologique, le terme est à l’origine composé des deux mots
grecs : therme – chaleur et graphein – écrire. La radiation infrarouge n’est pas visible à l’œil
libre mais elle est perçue de l’humain comme chaleur. Tout objet, ayant une température plus
grande que zéro absolu, émet de la radiation thermique, donc y compris un glacier.
La thermographie infrarouge permet de mesurer des températures à distance, sans contact, ce
qui est indispensable dans le cas des équipements qui ne peuvent pas être arrêtés ou qui ne
permet pas le contact direct. Par ça on peut la nommer méthode d’investigation non
destructive et non invasive parce qu’elle n’intervient pas et n’influence d’aucune manière le
système testé. Elle est aussi une méthode ultrasensible, en indiquant des différences de
température de dixième de dégrée spatial et temporel.
Dans le cadre de la politique de diagnostic des ouvrages, il s’avère nécessaire de savoir et
d’étudier les aptitudes de la thermographie infrarouge à détecter les défauts dans le béton.
Surtout les fissures internes dans les dalles pleines en béton armé.

Figure IV. 1: Thermogramme enregistré Figure IV. 2: Thermogramme enregistré

après une période de chauffage t1=7min après une période de chauffage t2=20min
Ss

Figure IV. 3: Thermogramme enregistré Figure IV. 4: Thermogramme enregistré

après une période de chauffage t3=1,5h après une période de chauffage t4=4h
 BIBLIOGRAPHIE

[1] L. BOUTONNET, P. CHASSAGNETTE, C. NEANT, J. SEANTIERetH. THONIER,

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