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Ancrage au thème :
Quand la période hivernale amène son lot d’épidémies et que l’organisme est touché, cela se
traduit souvent par de la fièvre accompagnée de symptômes. Toute température anormale
mérite une surveillance rigoureuse permettant ainsi au médecin de pallier d’éventuelles
complications. Pour cela, le choix du thermomètre est primordial.
Motivation du choix :
Avec la situation sanitaire actuelle, nécessitant de plus en plus l’utilisation de thermomètres
sans contact, je me suis demandée si la mesure de températures par interférométrie pouvait
rivaliser avec les thermomètres usuels. Effectivement, les phénomènes interférentiels, étant
non intrusifs, ne perturberaient alors pas les propriétés du milieu à ausculter.
Positionnement thématique :
PHYSIQUE physique ondulatoire
INFORMATIQUE technologies informatiques
Mots-clés :
- Thermistance
-précision
-figure de diffraction
-chemin optique
-incertitude relative
Bibliographie commentée :
Mesurer la température du corps sert à vérifier que la chaleur corporelle interne n’est
pas anormale. En effet, une température trop basse (hypothermie) ou trop haute (hyperthermie
ou fièvre) est un signe clinique qui peut révéler un problème de santé. Pour être fiable, la
mesure doit être correctement effectuée. C’est pourquoi de plus en plus de thermomètres sans
contact sont développés, réduisant considérablement les imprécisions de mesure. Les
thermomètres utilisant des méthodes optiques (infrarouge, fibre optique), sont notamment très
efficaces dans leur domaine [7]. L’interféromètre de Michelson [2] pourrait-il être aussi
précis ?
Pour vérifier cela, il convient d’abord d’étudier les phénomènes physiques mis en jeu,
c’est-à-dire les différentes perturbations de la marche des rayons lumineux dans l'air [1] et les
phénomènes interférentiels. La lumière est faite d'ondes électromagnétiques et l'air de
molécules qui sont polarisables sous application d'un champ électrique, donc au passage d'une
onde lumineuse [5]. Quant à l'indice optique d'un milieu, il dépend en première approximation
du nombre de molécules N qui le compose par unité de volume [4]. Si le milieu est dispersif,
il dépend aussi de la longueur d'onde. Dans cette étude, on négligera le fait que l'indice
optique dépend a priori de la molécule atmosphérique considérée : diazote, dioxygène, argon,
etc., et l'air sera considéré comme milieu non dispersif. L'indice optique local n de l'air
devient une simple fonction croissante de la densité N, de molécules. On arrive finalement au
constat suivant : l'indice optique n de l'air décroît avec la température T [6].
Limiter les incertitudes de mesure sur la température lors des expériences est
nécessaire, d’où l’intérêt d’utiliser une thermistance NTC [8]. Ces composants sont en général
de très petite taille, et présentent donc une capacité thermique faible, ce qui leur assure une
inertie thermique également très faible ; cette caractéristique en fait des composants de choix
pour toutes les applications de type thermomètre.
Il ne reste plus qu’à comparer les modèles expérimentaux avec les modèles théoriques
et particulièrement d’évaluer la précision de ce thermomètre « interférométrique » par rapport
aux thermomètres classiques [9].