Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Intro :
L’instrument de mesure est un outil indispensable à toute activité́ scientifique, technique ou
industrielle, particulièrement dans la multitude et la diversité des activités liées aux sciences
et techniques nucléaires. Plus généralement les techniques de mesure et dʼinstrumentation
nucléaire, restent au cœur des progrès de la connaissance dans les sciences nucléaires. En
effet, étant soumises à de rudes conditions, les mesures, notamment de température, se
doivent d’être très fines, ainsi que non intrusives d’où l’intérêt d’utiliser une méthode de
mesure par interférométrie.
ANNONCE PLAN
I)Théorie de l’optique et des phénomènes interférentiels
Pour cela, il faut se rappeler que la lumière est faite d'ondes électromagnétiques et l'air
de molécules qui sont polarisables sous application d'un champ électrique, donc au passage
d'une onde lumineuse.
Cette polarisation vient du fait que noyaux et électrons subissent des forces contraires sous
un même champ, leurs charges étant de signe opposé. Les électrons étant bien plus légers,
ce sont principalement eux qui sont accélérés par cette force, et sont donc écartés du noyau
dans le sens opposé au champ électrique appliqué. Néanmoins, ils restent attirés par le
noyau. L'indice optique d'un milieu dépend en première approximation du nombre de
molécules N qui le compose par unité de volume. Si le milieu est dispersif, il dépend aussi de
la longueur d'onde.
Dans cette étude, on négligera le fait que l'indice optique dépend a priori de la molécule
atmosphérique considérée : diazote, dioxygène, argon, etc., et l'air sera considéré comme
milieu non dispersif. L'indice optique local n de l'air devient une simple fonction croissante
de la densité N, de molécules, toujours locale, de l'air. Or, cette-dernière étant une fonction
décroissante de la température T (N étant inversement proportionnel à la température sous
l'hypothèse de gaz parfait), on a finalement le constat suivant : L'indice optique n de l'air
décroît avec la température T. (PV= NRT/Na)
METTRE
Pour mesurer ainsi la température d’un corps, on peut utiliser notamment utiliser
l’interféromètre de Michelson fonctionne habituellement en diviseur d’amplitude. Il y a deux
modes de fonctionnement importants :
Pour remonter jusqu’à la température, on sait que l’indice de réfraction est relié à la masse
volumique ρ par la relation de Lorentz- Lorenz : METTRE EQUATION
Pour un gaz à faible densité tel que l’air n≈1, l’équation précédente se simplifie de la façon
suivante : METTRE EQUATION
Dans notre cas, on s’intéresse au champ de température d’un gaz parfait (l’air pouvant être
considéré comme un gaz parfait), on a donc l’équation d’état : METTRE EQUATION
Pour comprendre l’application de ces modèles théoriques, j’ai réalisé deux expériences,
mettant en lien différentes variations de la figure d’interférence avec la température.
II)Dispositif expérimental : mesure du nombre de franges
On a fait la température d’une résistance (à l’aide de générateur) que l’on place devant l’un
des miroirs. Pour cela, on a utilisé : METTRE PHOTOS MONTAGE
- ce qui est en cohérence avec la théorie concernant le fait que si n diminue alors T
augmente
Cependant, ce modèle étant imprécis, on peut alors essayer de mettre en lien l’interfrange
et la température.
III) Dispositif expérimental : Mesure de l’interfrange
On se place en coin d’air afin d’avoir des franges rectilignes (MONTRER SCHEMA)
-ce qui est en cohérence avec la théorie concernant le fait que si n diminue alors T augmente
Grace à ces différentes mesures, on peut alors avoir accès au profil de température sur la
figure d’interférence (température qui diminue si on s’éloigne de la résistance) (METTRE
FIGURE
Ainsi, on comprend qu'il serait utile d’insérer ces mécanismes optiques dans des domaines
liés à la sécurité nucléaire, car ils ne perturbent pas les propriétés du milieu, permettant
alors, de mieux connaître le champ des températures internes et d'apprécier la répartition
réelle et l'importance des pertes. De telles informations permettent de mieux modéliser les
phénomènes afin d'optimiser les matériels.