Présentation CND 2007

ENIM
Dépt GDM
CONTRÔLES NON DESTRUCTIFS

DES MATERIAUX
(CND)
Préparé par:
Pr. B. Ouaki
SOMMAIRE
 Généralités sur les contrôles non destructifs
 Contrôle par ressuage
 Contrôle par magnétoscopie
 Contrôle par Ultra-sons
 Contrôle par Courants de Foucault
 Contrôle par radiographie- X et 
 Techniques diverses:  Émissions acoustiques
 Thermographie
 Tomographie
 Techniques utilisant le laser
 Holographie
 Études de cas, normalisation et critères de choix
d’une méthode de C.N.D.
 Géneralités:
CND: Ensemble des méthodes permettant le contrôle des

pièces et équipements sans les détruire ni les altérer.
 Résultat:
Meilleure connaissance de l’état et de la santé du matérieu.
 Remarque:
Un essai mal appliqué et pire que l’abscence de l’essai !!

 Différents types d’essais:
 Examens visuels
 Essais de pression et d’infiltration
 Essais de pénétration des liquides
 Essais thermiques
 Radiographie X et 
 Essais acoustiques
 Essais électriques et électrostatiques
 Essais avec utilisation de l’induction électromagnétique
 Essais divers: Réactions chimiques, Jauges de
contraintes et de déformations,...etc
 Types de défauts: ( Imperfections)
 Défauts introduits pendant l’élaboration de la matiére

première.
 Défauts d’usinage, d’assemblage et de transformation.
 Défauts en service.
 En général, on distingue:
 Défauts de surface
 Défauts en volume
Exemples de défauts dans les joints soudés
 Inclusions gazeuses
ou soufflures
Inclusions solides
 Inclusions de laitier
Manque de fusion
 Collage
Exemples de défauts dans les joints soudés (suite)
 Manque de pénétration
 Fissure longitudinale
 Fissure transversale
Exemples de défauts dans les joints soudés (suite)
 Sillon, caniveaux ou morsures
 Excès de pénétration
Exemples de défauts dans les pièces moulées
 Inclusions gazeuses, porosités
 Inclusions solides ( sable, laitier)
 Macro-retassure
Exemples de défauts dans les pièces moulées (suite)
 Micro-retassures
 Criques de retrait
 Apports de l’informatisation et de l’automatisation:

 Appareils portatifs ( Contrôle sur site)
 Installation en service
 Equipements integrés aux lignes de
fabrication
 Progrés dans 3 domaines:

 Imagerie en temps réel.
 Numérisation des images.
 Traitement automatique des données.
 Avantages: ► Gains de temps

► Meilleure fiabilité de contrôle
 Productivité augmente
 Enjeux: ► Sécurité
► Economie
RESSUAGE
 Methode de contrôle des défauts débouchant à la surface.
 Principe: 6 étapes
 Netoyage:
 Application du pénetrant:
 Elimination du pénetrant
en excedent:
 Séchage:
 Application du revelateur:
 Inspection et examen:
RESSUAGE
1- Nétoyage:
 Utilisation des solvants liquides
 Projection ou dégraissage à la vapeur
 Attaque par un acide
 Attention: Risque de réduction des propriétés de

fluorescence des pénétrants fluorescents.
2- Application du liquide pénétrant:

 Immersion
 Pulvérisation
 Utilisation d’un pinceau
 Autres: ► Chauffage de la piéce + Immersion
► Chauffage du pénétrant
Utilisations limitées ( Risque d’inflamabilité)

RESSUAGE
2- Application du liquide pénétrant: :(suite)
Temps de maintien: Fourni généralement par le fabricant

ou déterminé par expérience
3- Retrait du liquide pénétrant:
 Utilisation d’un solvant approprié

 Lavage à l’eau courante
 Utilisation d’un agent d’émulsion + Lavage à
l’eau
 Attention: Fausses indications si le lavage est trop

important ou insuffisant
RESSUAGE
4- Séchage:
 Générateur d’air chaud.
 Courant d’air sec ou à l’air
5- Application du révélateur:
Révélateurs: Poudres séches ou en suspension dans un

liquide volatil ou séchant rapidement.
Applications:
► Révélateur sec :
 A l’aide d’un pistolet vaporisateur
► Révélateur humide :
 Par trempage ou pulvérisation
RESSUAGE
6- Examen:
 L’étape la plus importante
 Si le pénétrant est coloré
 Examen sous éclairage suffisant.
 Si le pénétrant est fluorescent
 Examen sous UV
 Indications:
 Piqûres ou porosités: Points plus ou moins distincts

 Fissures: Lignes continues ou non
 L’importance du défaut est proportionnelle à

la grosseur de l’indication
 Estimation par expérience
RESSUAGE
Exemple
RESSUAGE
Exemple de chaînes de ressuage

RESSUAGE
Exemple de chaînes de ressuage
Exemple pratique de
contrôle par
ressuage
RESSUAGE
 Exemple:
MAGNETOSCOPIE
 Technique limitée aux matériaux ferro-magnétiques

pour la detection des défauts supérficiels ou juste
ou-dessous de la surface.
 En présence d’un défaut  Fuites magnétiques

 Création des mini-pôles et distorsion du champ
magnétique
 La distorsion est fonction de la pérméabilité

magnétique du défaut et de son orientation.
 Les défauts sont mis en évidence à l’aide des produits

indicateurs.
MAGNETOSCOPIE
 Exemple:
Défauts détectables Lignes de champ
S N
N S
Défaut difficilement détectable

MAGNETOSCOPIE
 Le matériau est soumis à l’action d’un champ
magnétique
 Magnétisation de la piéce jusqu’à saturation
B
m=
H
MAGNETOSCOPIE
Magnétisation: B
Saturation
Magnétisation
résiduelle
+B
H
-H
+H
-B
 Démagnétisation après test.
 Il existe 3 façons de produire un champ magnétique:

 Passage direct du courant éléctrique dans la piéce
 Passage du courant électrique à travers un
conducteur entourant la piéce
 Utilisation d’aimant
MAGNETOSCOPIE
 Exemples des
techniques de
magnétisation:
MAGNETOSCOPIE
 Exemples des
techniques de
magnétisation:
MAGNETOSCOPIE
 Démagnétisation:
MAGNETOSCOPIE
 Courants électriques:
 Comme H=f(I)  La source de courant doit être de

basse tension.
 Les courants utilisés peuvent être:

CA, CA-R1A, CA-R2A ou CC.
Remarques:
 CA: Meilleure localisation des défauts superficiels.
 CC: Pénétration meilleure du champ dans la pièce

 Convient mieux pour le contrôle des défauts
juste au-dessous de la surface.
MAGNETOSCOPIE
 Produits indicateurs:
 On distingue 2 types:
 Ferro-magnétiques
( Spinelle de fer ( Fe2O3, FeO) ou Fer oxydé)
 Poudres à grains composites
Pigmentation colorée
ou fluorescente
Grain ferro-
magnétique
 La pigmentation est observable soit sous éclairage

suffisant ou sous UV.
 Utilisation:
 A l’état sec
 En suspension dans un liquide porteur de faible
viscosité dynamique.
MAGNETOSCOPIE
 Exemple: Encres noires

MAGNETOSCOPIE
 Exemple: Produits fluorescents
Témoin
MAGNETOSCOPIE
 Exemple de temoin: ASTM E 709 95
Témoin d’aimantation à sensibilité réglable, pour un contrôle local

des conditions d’aimantation.
MAGNETOSCOPIE
 Exemple: Contrôle d’une chaîne d’entrainement

MAGNETOSCOPIE
 Exemple: Contrôle d’un Essieux

MAGNETOSCOPIE
Limitations:
 Matériaux magnétiques seuls
 Fausses indications peuvent apparaître aux:
 Contours brusques
 Jonctions des matériaux de

perméabilités magnétiques différentes
m2
Exemple: Soudure
m1
 Bonne expérience de l’opérateur
 Inclusions ponctelles difficiles à localiser.
MAGNETOSCOPIE
Exemple de banc magnétoscopie
MAGNETOSCOPIE
Électro-aimant mobile
Exemple pratique de
contrôle par
magnétoscopie
CONTRÔLE PAR ULTRA-SONS
Principe de contrôle:
 Méthode basée sur:

 Emission des ondes US
 Reflexion par un obstacle
 Réception et analyse
 Les ondes US = Vibrations mécaniques de nature

élastique qui provoquent un mouvement des particules
du milieu ou elles se propagent
 Ondes US = Ondes longitudinales caractérisées par

des fluctuations de densité et de pression.
 Dans le domaine fréquentiel, on distingue:
Infrasons f < 20 Hz
Sons audibles 20 Hz < f < 20 kHz
Ultrasons 20 kHz < f < 20 MHz

Production des US:
 Production par effet piézoélectrique à partir des
cristaux naturels ou artificiels.
 Principe:
 Par application d’un courant alternatif  le cristal se
comprime et se décomprime alternativement
 Emission d’un son dont la fréquence dépend des
caractéristiques du cristal.
-- +
+
- +
-- +
+
 Principe de production des US:
 Exemple: Cristal de Quartz

 L’effet piézoélectrique:
 Cristal = élément principal des sondes US
 En CND, le même élément est utilisé pour transformer

en courant électrique les ultrasons qui reviennent vers
la sonde après avoir été réfléchis.
-- +
+
- +
-- +
+
 Les principaux cristaux piézo-électriques utilisés

peuvent être:
 Quartz (SiO2)
 Titanate de baryum (TiBaO3)
 Zirconate de Plomb (PbZrO3+PbTiO3)
 Métanobiate de Plomb (PbNb2O6)
 Sulfate de Lithium.
 …etc
 Mis en contact avec un milieu donné

 Création d’ondes de pression ( Ondes L)
 Mouvement périodique des particules du milieu
 Description schématique de l’onde:

 Paramètres de propagation de l’onde sonore:
Fréquence = f = 1/T
Longueur d’onde
Vitesse = l f
l
haute pression faible pression

 Nature de l’onde sonore:
Molécules compression dépression
L’ onde sonore ( progressive)

de propagation peut être
Onde sonore
définie par:
dépression compression
p = p0 sink x - t

Variation de pression
où k = 2 et  = 2
l T
temps
 TYPES D’ONDES:
 Ondes L
 Ondes T
 Ondes de surface
 Ondes de Lamb
 Propriétés:
 A travers l’interface de deux milieux différents, on a:
R1 = 1v1 R2 = 2v2 R=  v= impédance acoustique du

milieu en kg/(m2s)
1
v: vitesse de l’onde dans le milieu en
T =1-R
(m/s)
R
: masse volumique du milieu en
(kg/m3)
 On montre que les coefficients de reflexion et de

transmission sont tels que:
E R R1  R 2 2 Et 4R1R 2
r = = et t = =
Ei R1  R 2 2 Ei R1  R 2 2
 Exemples des vitesses des US de type L:
Substance Température °C Vitesse m/s
Gaz
Gaz carbonique 0 259
Oxygène 0 316
Air 0 331
Air 20 343
Hélium 0 965
Liquide
Chloroforme 20 1004
Éthanol 20 1162
Mercure 20 1450
eau 20 1482
Solide
Plomb - 1960
Cuivre - 5010
Verre - 5640
acier - 5980
 Vitesses des US de type L, T et de surface:
 En général, le mode de propagation des ondes US

obéit à la loi de SNELL :
CL CT1
Milieu 1 CL1=CL
1


CL2
2
3 CT2
Milieu 2
sin  sin  1 sin  2 sin  3

= = =
 Loi : C L1 C T1 CT2 C L2
 Les transducteurs (Sondes)
 Exemples:
Câble coaxial
Alimentation
électrique
Boîtier Amortisseur
Cristal
Protection
plastique
Amortisseur Câble coaxial
L
r
T
 Sondes:
récepteur
émetteur
 Émission discontinue des US ( en salves)
 Pendant le reste de temps, la sonde est "à l'écoute" pour

capter les US.
 La durée des salves est très courte, de l'ordre de

quelques microsecondes.
 Atténuation
 L’amplitude d’oscillation des ondes sonores décroît avec
la distance.
 Atténuation évidente des ondes à mesure qu’elles
traversent les substances.
 L’intensité I d’une onde varie selon une loi exponentielle:
m x
I = I0 e
x = Distance traversée (en m)
Où: I0 =Intensité initiale ( en watt par m2)
µ = coefficient d’atténuation ( en m–1)
Atténuation
 La fréquence des ultrasons a une influence

déterminante sur les possibilités d'exploration :
Fréquence des Profondeur

ultrasons d'exploration
maximale
2,5 - 3,5 MHz > 15 cm
5 MHz 10 cm
7,5 MHz 5-6 cm
10 - 12 MHz 2-3 cm
Technique de contrôle:
Générateur Base de temps
Émetteur
Palpeur
Amplificateur
x
Filtre
Oscilloscope y
Sélecteur
Pièce avec défaut
 Bloc d’étalonnage:
 Techniques de sondage:
 Contrôle par reflexion:
Piéce sans défaut: Oscillogramme
Echoc initial Échos de fond
 Contrôle par reflexion:
Piéce avec défaut : Oscillogramme

Écho du défaut
Echoc initial
Echoc de fond
 La sélection sur la base de temps du premier écho de

fond suffira pour l’examen.
 Contrôle par transmission:

Oscillogramme
E
Défaut
R E. sans défaut E. avec défaut

 Cas particuliers :
 Exemple avec utilisation d’eau comme moyen de
couplage:
Echo
pièce-eau Echo défaut
Palpeur
Echo initial
Eau
Pièce
 Cas particuliers :
E
Couplant Pièce
(eau)
Palpeur
 Autres:
 Utilisation d’un palpeur d’angle:
Echoc de défaut
 Méthodes d’evaluation en contrôles US:
 Méthode directe:
Il faut disposer d’un réflecteur de référence
 L’évaluation se fait en % du RF”.
 Methode indirecte:
A l’aide d’un réflecteur de référence donné, on évalue
la courbe de réponse: Distance-Amplitude.
A (dB)
A A+50%A
A-50%A
 Méthode DAG:
 Diagrammes établis et fournis avec les palpeurs
V Diamètre normé
Amplification G3
(dB) G2
G1
Distance A (ou X)
Où: G=d/D = diamètre défaut / diamètre du palpeur

A=X/N = distance palpeur – défaut / champ proche
 Exemples d’appareils US:
 Effet Doppler:
 Définition:
 Variation de la fréquence perçue par un

observateur lorsqu’il y a un mouvement de la source
(vs) et/ou un mouvement de l’observateur (vo)
 v  vo 
f'= f  
 v  vs 
 Effet Doppler:
Source stationnaire
Source en mouvement
Diminution de la longueur d’onde

Augmentation de la fréquence
 Exemple: Échographie par effet Doppler:
2 f vs cos 
f =
v

f
vs =
V
v
2 f cos 
Avec f = fréquence de l’onde émise
vs = vitesse de la source
v = vitesse de l’onde sonore dans le milieu
 = angle entre la ligne de “visée” et la
direction du mouvement.
Exemple pratique
de contrôle par
Ultra-sons
COURANTS DE FAUCOULT
 Principe:
 En rapprochant une bobine traversée par
un CA à une pièce métallique
 Création de courant induit (CDF) dans la pièce
 Création d’un champ magnétique secondaire

qui s’oppose au champ initial
 L’impédance de la bobine exploratrice se
trouvera affectée.
 En présence d’un défaut proche de la surface

 Variation de l’impédance de la bobine (indication)
 Exemple de contrôle:
 Applications:
 Les CDF sont souvent utilisés pour:
 Mesurer ou identifier différentes propriétés des
matériaux
 Détecter les défauts proches de la surface des

matériaux
 Mesurer l’épaisseur d’une couche non conductrice

sur un conducteur ou l’épaisseur d’une couche non
magnétique sur un métal magnétique.
 Classer ou trier des métaux dissemblables

 Appareillage:
Générateur
Amplificateur
Synchroniseur
de phase
Visualisation Détecteur
et traitement
 Diagramme d’impédance:
 Exemple:
 Bobine à vide: Z0 = R 2  L0
 Bobine proche de la
pièce: Z = R 2  L
Bobine à
vide
L Bobine proche
Z0 d’un conducteur
Z
0

R
 Normalisation des diagrammes d’impédance:
L0 L/L0
Air 1 Air
Test
Test

R R/L0
Facteurs affectant le test par C.D.F.
 Conductivité électrique:
 Les conductivités en IACS%
 Sous cette désignation, Cu

étant pris comme ayant une
conductivité de 100%IACS.
 Perméabilité magnétique:
 Remarque:
Faible diminution de la
perméabilité magnétique
 Importante variation
d’impédance.
 Liff-off :
 Lift-off = Espacement Bobine-pièce
 Dans le cas d’une sonde circulaire, on parle de

Fill-Factor ( ou Coefficient de remplissage) définit
par:
2
d Où D : Diamètre de la bobine
=  d : Diamètre du conducteur (pièce)
D
 Liff-off: (suite)
 Effets bénéfiques du Liff-off :
Mesure de l’épaisseur des revêtements.
 Exemple:
 Profondeur de pénétration:
 On définit une profondeur de pénétration standard

donné par :

 = 50 (En mm)
mr f
Où:  = résistivité électrique (m)

f = fréquence (Hz)
mr = perméabilité magnétique relative
 Profondeur de pénétration:
 Exemple:
 Fréquence:
 Effet similaire à celui de la conductivité électrique
 Exemple:
Fréquence relative d’examen
 Fréquence limite définie par:

506800
fg =
mr d 2
mr : perméabilité magnétique relative
 : Conductivité (m)-1
d : Diamètre de la pièce (mm)
 Rq: f=15fg
 f/fg<15  - Pénétration 
- Sensibilité 
 f/fg>15  - Sensibilité  en surface
- Pénétration médiocre
Bobines exploratrices
Bobine encerclante Bobine ponctuelle
Bobines internes (sondes)

Techniques de contrôle
a. Montage absolu:
 La même bobine engendre les CDF et les mesures
b. Montage différentiel:
Référence Pièce testée
Mesure
Exemple d’appareillage
Exemples de contrôle
 Avantages :
 C’est une technique très sensible, rapide et fiable.

 Précision de contrôle pour la mesure de la conductivité
électrique et de l’épaisseur des pièces.
 Automatisable
 Limitations :
 Pénétration des CDF limitée en profondeur

 Nombre de variables influant est important
 Caractère qualitatif de l’information
 Difficultés d’interprétation des signaux
Exemple pratique
de contrôle par
Courants de Faucoults
RADIOGRAPHIE - X
 Principe de contrôle
S
Pièce
Défaut
Film
 Moyens: Ombre volumétrique du

défaut
 Source de rayons-X
 Film
 Ecrans renforcateurs
 Moyens de protection
RADIOGRAPHIE - X
 Production des rayons X:

RADIOGRAPHIE - X
 Production des rayons X:
 Sous l’effet de la HT, les électrons émis par le filament

sont accélerés entre A et C.
 Sous le choc, l’energie cinétique se transforme en:

 99% sous forme de chaleur
 1% environ sous forme d’ondes
électromagnétiques ( RX)
 Necessité de refroidir l’AC.
 Filament: En W ( Z et Tf élevés)
RADIOGRAPHIE - X
 Spectre de la radiation:
 Lorsque la tension du tube augmente, on assiste à

2 types de spectres:
 Un spectre continu
 Un spectre caratéristique
12399
 Lorsque V augmente, lmin diminue: min =l ( en mA)
V
 Dans la pratique: Utilisation d’un filtre pour ne faire
passer qu’une seule radiation ( exp.: K).
RADIOGRAPHIE - X
 Interaction des RX avec la matière:
 On distingue:
 Diffusion coherente:
Rayons X diffusé (l’=l)
Rayons X incidents e-
 Diffusion incoherente( Effet Compton):

e- ½ m v2
l
e-
Photon X
(l’l)
RADIOGRAPHIE - X
 Interaction des RX avec la matière:
 On distingue:
 Effet photo-electrique:
RADIOGRAPHIE - X
 Absoption:
 Principe de base de la radiographie-X.
Source Io I
Détecteur I = I 0 e mx
dx
où Io = Intensité de la radiation incidente

I = Intensité de la radiation transmise
x = Épaisseur de la pièce.
m = Coefficient d’absorption du matériau
= Fraction d’énergie absorbée/cm d’épaisseur
RADIOGRAPHIE - X
 Effets géométriques :
 Divergence du faisceau : Source
 En général : 2  40 d
2
e
Sombre Clair
 Limitations :
- d / cos  d+10%d pour une radio ordinaire.

- d/ cos  d+6%d pour une radio de qualité.
où: d= distance source-film

RADIOGRAPHIE - X
 Effet du pénombre:
 On montre que la largeur du pénombre ”p” autour

d’un défaut peut être exprimée par:
f
p=d.f/(D-d)
Où : d = Distance défaut-film D
Pièce et défaut
D = Distance source-film.
d
f = Tache focale
Film radio
 Limitations: Pénombre (p) Ombre
- p 0.4mm pour une radio ordinaire

- p  0.2mm pour une radio de qualité.
RADIOGRAPHIE - X
 Effets photo-électriques:
 Le noircissement d’une pellicule radiographique peut être

accéléré à l’aide des écrans renforçateurs.
 Ils s’utilisent par paires

( écran antérieur et écran postérieur)
 On distingue deux types d’écrans:

 Ecrans salins ou fluorescents:
 Ecrans au Pb:
RADIOGRAPHIE - X
 Dans la pratique, les écrans au Pb sont les plus utilisés
 Support: Carton dont l’une des faces est métallisée par

une mince couche de Pb.
 Les épaisseurs les plus utilisées:

- 0.10mm pour l’écran antérieur
- 0.15mm pour l’écran postérieur.
 Sous l’effet des RX  effet photoélectrique

 Emission des RX secondaires
 Temps de pose diminue de 3 fois environ.
RADIOGRAPHIE - X
Pellicule radiographique:
 Pellicule: Support transparent ( celluloïde) avec émulsion

de sels d’argent sensible à la lumière ordinaire et aux RX.
 Une fois exposée  développement et examen
 Noircissement = Densité photographique  tel que:
 =Log10(Ii/It) Où Ii : Intensité incidente

It : Intensité transmise
RADIOGRAPHIE - X
 Exposition :
 On définit l’exposition comme étant: I.t

 Plus t ou I augmente  noircissement augmente.
 Rappel:
ds
S d: Unité d’angle solide
ds: Unité de surface
I d  éclairée
Normale à ds
d
 L’intensité I étant donnée par:
d ds cos()
I= avec : d =
d d2
 : Flux du rayonnement par unité d’angle solide ()

RADIOGRAPHIE - X
 Exposition :
 L’éclairement d’une surface ds étant définie par:
2 d Id I cos() (flux par unité de surface

E( w / cm ) = = =
ds ds d2 éclairée)
 La quantité d’éclairement reçue pendant un temps t

n’est autre que le produit E.t (luminance) définie par:
It cos( )
L=
d2
 Cas particulier:
It
=0  L= 2
d
RADIOGRAPHIE - X
 Films: En général, chaque film est caratérisé par

une courbe sensitométrique donnée par:
Densité ()
Film lent Film rapide
Log(It)
 La pente de la partie rectiligne définit le niveau de

contraste sur l’image radio
 Permet le choix du film.
 Si la pente est élevé  Meilleur contraste pour une
même exposition.
 Si la pente est faible  Film peu contrasté
RADIOGRAPHIE - X
 Diagramme de pose:
 En général, les diagrammes de pose sont fournis par

les vendeurs du matériel.
 Les diagrammes sont souvent sous forme d’abaques

établis en fonction de l’épaisseur de la pièce et de la
tension du tube.
 Chaque diagramme est établit pour un matérieu et des

conditions opératoires donnés.
RADIOGRAPHIE - X
 Exemple de Diagramme de pose:

RADIOGRAPHIE - X
Qualité de l’image:
 La qualité des images radios est obtenue à l’aide

des pénétramètres ou IQI (Indicateur de qualité d’images)
 Selon les normes, plusieurs IQI peuvent être utilisés.
 Exemples:
IQI à fils (DIN) IQI à gradins ( ASME)
BS 3971
9 CU 15
RADIOGRAPHIE - X
 Les IQI doivent être du même matériau que la pièce et

doivent être placés du côté des RX.
 La sensibilité « s » du film est définie comme étant le

rapport du diamètre du plus petit fil (ou trou) observé par
rapport à l’épaisseur « e » la pièce.
S=Ø/e
 En général, la sensibilité exigée est de 2%.
RADIOGRAPHIE - X
 Exemples: Fissures sur chaîne d’entrainement

RADIOGRAPHIE - 
 Principe:
 Le principe de contrôle est similaire à celui des RX.
 Les rayons  sont des radiations électromagnétiques

obtenues par désintégration du matériau radioactif.
lx min  l lx max

 Aucune source d’énergie n’est necessaire.
 Le principal inconvenient: I faible
 Exposition plus longue.

RADIOGRAPHIE - 
 Absorption :
 Les phénomènes d’absorption des R dans un

matériau donné sont similaires à ceux des RX.
 Dans les contrôles par R , on définit en particulier

une épaisseur de la demi atténuation telle que :
I/I0=0.5
 C’est l’épaisseur nécessaire de corps absorbant pour

diminuer de moitié l’intensité du faisceau incident.
RADIOGRAPHIE- 
 Exemples d’épaisseurs de la demi atténuation:
Pour le Co60 : Pour Cs137 :
- Acier : 22mm - Acier : 17.2mm

- Al : 56mm - Al : 41mm
- Béton : 69mm - Béton : 53.5mm
- Eau : 136mm - Eau : 92mm
RADIOGRAPHIE - 
 Films pour la radiographie  :
 Les mêmes pellicules utilisées dans les contrôles

RX sont également utilisés pour les R.
 Comme I est faible

 Nécessité des temps d’exposition élevés ou
utilisation des films rapides pour des applications
particulières.
 L’utilisation des écrans renforçateurs est toujours

nécessaire.
RADIOGRAPHIE - 
 Exposition:
 comme pour les RX, l’exposition en gammagraphie

est telle que:
Exposition =It Où I est donnée dans ce cas par :
I = cP= Activité de la source

 On définit un facteur d’exposition F exprimé par :
cPt
F=
d2
 Le temps d’exposition sera: Fd 2
t=
cP
RADIOGRAPHIE - 
 Exemple de Diagramme
de pose pour les R:
RADIOGRAPHIE - 
Avantages et Inconvénients
 Avantages :
 Radiographie = document contenant toutes les
informations sur la pièce examinée
Technique applicable sur tous les matériaux
 Inconvénients :
 Technique chère (investissement + entretien)
 La géométrie des pièces doit être simple.
 sécurité
RADIOGRAPHIE - 
Dangers présentés par les radiations X ou 
 Principal inconvénient: Effet cumulatif

 Même si les effets ne sont pas immédiats, les
RX et  peuvent être à l’origine de:
 Maux de tête
 Manque d’appétit
 Diminution du nombre de globules rouges
 Brûlures sur la peau
 Destruction des tissus.
 Stérilité
 Cécité , …etc
Exemple pratique
de contrôle par
Radiographie X et 
Techniques diverses
EMISSIONS ACOUSTIQUES
 Origine: 2 types de phénomènes physiques:
 Phénomène de déformation plastique

 Phénomène de rupture
 Sous l’effet d’une sollicitation ou du milieu

 EA sous forme d’ondes élastiques
 Informations sur le comportement du matériau

et de la localisation du phénomène
 Principe:
 Avantages:
 Enregistrement en temps réel

 Surveillance des endommagements internes des
structures
 Détection à distance
 Contrôle d’endroits inaccessibles par d’autres
méthodes
 Localisation des sources émissives

 Applications :
 Étude des matériaux
 Surveillance de structures
 Contrôle industriel
- Au stade d’élaboration du matériau
- Au stade de la fabrication
- En service
THERMOGRAPHIE
 Principe:
 Examen de l’image thermique d’une pièce
(Thermogramme)
 But: Recherche des points chauds
Visualisation
Détecteur
Caméra IR
à balayage
Champ objet
THERMOGRAPHIE
 Exemples de cameras IR:

THERMOGRAPHIE
 Applications:
 Le contrôle thermographique concerne pratiquement

tous les domaines.
 On distingue en particulier:
 Le domaine électrique
 Le domaine mécanique
 Le domaine hydraulique
 Le contrôle industriel de réception
 …etc
THERMOGRAPHIE
 Domaine électrique:
Contacteur à lames Isolateurs
Connexions
THERMOGRAPHIE
 Domaine mécanique:
Compresseurs Pompes
Paliers
THERMOGRAPHIE
 Autres:
Circuits vapeurs Conduites calorifugées
Fours rotatifs Réacteurs

TOMOGRAPHIE
 Principe:
 Analyse spatiale (en 3D) d’une radiographie X ou 
 L’émulsion radiographique est remplacée par un

détecteur approprié
 La méthode trouve principalement son application

dans le domaine:
 Médical (scanner)
 Industriel
TOMOGRAPHIE
 Exemples:
Source
Source
Objet
Objet
Détecteur
Détecteur
TOMOGRAPHIE
 Exemples:
 Dans le domaine médical:
(scanner)
 Exemples d’images:
TOMOGRAPHIE
 Exemples:
 Dans le domaine industriel:
Cylindre d’un
motocycle
Aubes de
turbine
TECHNIQUES DE LASER
 Définition:
 LASER: Light Amplification by Stimulated Emission
of Radiation
« Amplification de lumière par émission stimulée
de radiations »
 Le laser possède les 3 caractéristiques essentielles:

 Le monochromatisme
 La cohérence spatiale
 La phase (cohérence temporelle)
TECHNIQUES DE LASER
 Utilisation:
 Le laser est utilisé principalement pour:
 L’alignement par laser
 La profilomètrie laser
 Les mesures de vibrations
 Les mesures de grandes distances par télémétrie Laser
 La détection de perturbations du faisceau
 …etc
TECHNIQUES DE LASER
 Risques:
 Trois types de risque :
 Un risque d’ordre général (Présence de la haute tension)
 l’effet thermique du rayonnement sur la peau
 Densité de puissance surfacique reçue par la rétine est

très supérieure à celle reçue par le soleil.
HOLOGRAPHIE
 Définition:
 Du grec: Holos: Entier

Gramma: message
 Reproduction exacte d’un objet sous forme lumineuse.

 L’image perçue est appelée « image holographique ».
 Le laser est indispensable pour réaliser un hologramme.

HOLOGRAPHIE
 Principe:
 Enregistrement de la surface d’onde de la lumière

réfléchie par un objet illuminé en lumière cohérente
caractérisée par sa phase et son amplitude
 Par superposition d’une onde de référence
 Mise en évidence de la différence de phase

qui contient l’information du relief diffusé par
l’objet.
HOLOGRAPHIE
 Exemple de montage:
 Contrôle par émission

HOLOGRAPHIE
 Exemple de contrôle industriel:
 Fissure dans un mur de béton:

Interférogramme brut Image démodulée
de l’image ( après numérisation)
METHODOLOGIE ET CRITERES DE CHOIX
D’UNE METHODE CND
Contrôle par ressuage
Contrôle par magnétoscopie
Contrôle par Courant de Faucoult
Contrôle par Ultra-sons
Contrôle Radiographique
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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ENIM

CONTRÔLES NON DESTRUCTIFS

CND: Ensemble des méthodes permettant le contrôle des

Meilleure connaissance de l’état et de la santé du matérieu.

Un essai mal appliqué et pire que l’abscence de l’essai !!

 Différents types d’essais:

 Types de défauts: ( Imperfections)

 Défauts introduits pendant l’élaboration de la matiére

 Défauts d’usinage, d’assemblage et de transformation.

 Sillon, caniveaux ou morsures

 Inclusions gazeuses, porosités

 Inclusions solides ( sable, laitier)

 Apports de l’informatisation et de l’automatisation:

 Progrés dans 3 domaines:

 Avantages: ► Gains de temps

 Methode de contrôle des défauts débouchant à la surface.

 Attention: Risque de réduction des propriétés de

2- Application du liquide pénétrant:

Utilisations limitées ( Risque d’inflamabilité)

2- Application du liquide pénétrant: :(suite)

Temps de maintien: Fourni généralement par le fabricant

3- Retrait du liquide pénétrant:

 Utilisation d’un solvant approprié

 Attention: Fausses indications si le lavage est trop

Révélateurs: Poudres séches ou en suspension dans un

 Piqûres ou porosités: Points plus ou moins distincts

 L’importance du défaut est proportionnelle à

Exemple de chaînes de ressuage

 Technique limitée aux matériaux ferro-magnétiques

 En présence d’un défaut  Fuites magnétiques

 La distorsion est fonction de la pérméabilité

 Les défauts sont mis en évidence à l’aide des produits

Défauts détectables Lignes de champ

Défaut difficilement détectable

 Il existe 3 façons de produire un champ magnétique:

 Comme H=f(I)  La source de courant doit être de

 Les courants utilisés peuvent être:

 CC: Pénétration meilleure du champ dans la pièce

 La pigmentation est observable soit sous éclairage

 Exemple: Encres noires

 Exemple: Produits fluorescents

 Exemple de temoin: ASTM E 709 95

Témoin d’aimantation à sensibilité réglable, pour un contrôle local

 Exemple: Contrôle d’une chaîne d’entrainement

 Exemple: Contrôle d’un Essieux

 Jonctions des matériaux de

 Méthode basée sur:

 Les ondes US = Vibrations mécaniques de nature

 Ondes US = Ondes longitudinales caractérisées par

 Dans le domaine fréquentiel, on distingue:

Sons audibles 20 Hz < f < 20 kHz

Ultrasons 20 kHz < f < 20 MHz

 Principe de production des US:

 Exemple: Cristal de Quartz

 En CND, le même élément est utilisé pour transformer

 Les principaux cristaux piézo-électriques utilisés

 Mis en contact avec un milieu donné

 Description schématique de l’onde:

 Paramètres de propagation de l’onde sonore:

haute pression faible pression

L’ onde sonore ( progressive)

p = p0 sink x - t

R1 = 1v1 R2 = 2v2 R=  v= impédance acoustique du