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LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE Or ea ee PARTIE IIT LE PARLEMENT EN FRANCE ET SA PARTICIPATION ACCRUE @ FICHE 13] LE PARLEMENT EN FRANCE ET SA PARTICIPATION ACCRUE DANS LE CHAMP SOCIAL La siparation des pouvolrs est un principe selon lequel es trois grandes fonctions de Etat (le pouvoir cexécuti le pouvoir législatit et le pouvoir judiciire) sont chacune exercées par un organe ou un instance diftérente: + fe pouvoir exécutif, détenu par le gouvernement, exécute les r@gles ; ‘+ le pouvoir juciciaire, assuré par les juriditions,régle les ltiges ; + le pouvoir léislatif appartient au Parlement. Ce principe de séparation des pouvoirs a été énoncé par le philosophe anglais John Locke (1632- 1704) dans son Second traité du gouvernement civil de 1690 et plus tard par Montesquieu (1689-1755) dans L'Esprit des lois (1748). Selon article 24 de la Constitution frangaise du 4 octobre 1958, alinéas 1 et 2, « le Parlement vote la lo. I!contrOle laction du gouvernement. 1! évalue les politiques publiques. 1! comprend ‘Assemblée nationale et le Sénat. » Les deux assemblées siégent dans des locaux distincts = le Palais Bourbon est affecté & Assemblée nationale et le Palais du Luxembourg au Sénat. La réforme des institutions annoncée par Emmanuel Macron lors de son discours devant le Congrés |e 3juilet 2017 prévoit notamment la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires et introduc- tion d'une dose de proportionnelle pour les élections Iéislatives. Cette réforme doit aussi permettre au président de la République de tenr son engagement de campagne relatif interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques et consécutis pour un él (sauf pour les maires des communes de moins de 9 000 habitants). VASSEMBLEE NATIONALE Ele est composée de 577 députés élus en 2017 au suffrage univers! direct, selon un mode de serutn uninominal majorite & deux tours Les députés sont éus pour cing ans. Chaque année, ce ‘sont ainsi en moyenne une centaine de lois qui sont adoptées, plus de 1 400 heures de débats qui ‘ont lieu dans Ihémicycle, plus de 33 000 questions qui sont posées au gouvernement par écrit ou pat oral, plus de 450 rapports qui sont adoptés par les commissions sur les sujts les plus divers, pourriQues SOCIALES EN FRANCE dys qe ox Sat SU sous pigs, ois pus mement en lu reUsant acai, : nati re décor de donner & 1A a rement peut sent req ttt le ie agitate (aut pour 1S constants spn lace prépondrante dans ATEN dpe rea Sécutt sociale So racuisan, Sue pe, li | ration va constn ao? a emer etd poet o° maevantassambie et ate art a Tot 23 jullat 2008, qui s'sttraduite pa ry asttutionnalle dU jin deal weirs de Assemblée ont senstne fa dernier ; pea proton du oeet de Assemblée, es POU refrcs, parser 6” mati mi LeseNAT a i +162 000 grands électeurs. Da ats sont us au suage unieo® indirect par environ : aa éyrteat, sont us par un cole eotoral de grands électeurs forme deus de ete Sremennn: gus et seats, cOnselets régionaux, conselers département, costes trurcpux, dus aur post au sofage universe Le sna et char pa la Gnstttion tic 24, alga 4) de représenter les collectvits te ‘ovals do a Rube, Chaquernouvatement permet site [a moitié des sénateurs répais an deux ses, La bi qui comporte 170 sénateurs sur les 348 que compte le Sénat at recat ls des ets senatoviaes de septembre 2017. Les 178 sidges dea série 2 ont lus en 2011 renawvelés en septembre 2014, Ces us serantrenouvelés en 2020, tandis que Ceux sont enouvelés en 2023. La durée du mandat d'un sénateur est donc de six ans. sie srt com institutions. Aa ciféence de rAssembiée nation 7. e pls, président cu Sénat assure int empite ra Ghd eae intrim en cas de vacance ou dno nae LEPARLEMENT EN FRANCE ET SA PARTICIPATION ACCRUE @ ig. uN ROLE ACCRU DU PARLEMENT DANS LA MAITRISE FINANCIERE pu DOMAINE SOCIAL rossance des ressources financiéres, et notamment fiscales, affectées a la Sécurité sociale vsndi'@ un enforcement dele du Parlement dan la mats des dépenses dela Sécurté sak La ision consituionnele du 22 tél 1096 instant ks lis de nancement dela Sst sociale a prévu que le Parlement puisse controler les dépenses d assurance maladie. Ainsi, chaque anée e Parlement fixe object national des dépenses assurance maladie (ONDAM) dans le cate de alo de financement de la Sécurité sociale (LFSS) vote pour déterminer le volume des cyans postes de dépenses. Laloi organique du 2 aott 2005 relative aux lois de financement de la Sécurité sociale réforme la FSS. Elle en modifie la présentation en la rapprochant de celle des lois de finances qui sont dans 'e domaine du budget de I Etat Elle élargit les pouvoirs du Parlement, notamment en élargissant le champ des LFSS, inscrit les prévisions dans un cadre pluriannuel et introduit une démarche « objectisrésultats », sur le model des lois de finances, Le Parlement est assisté par la Cour des comptes. Selon article 47-2 de la Constitution (en lien avec 'aloconstitutionnelle du 23 jullet 2008 de modernisation des institutions de la V° République), « /a our des comptes assiste le Parlement dans le contréle de I'action du gouvernement. Elle assiste le erlement et le gouvernement dans le contre de Vexécution des lois de finances et de appli cation des lois de financement de la Sécurité sociale ans! que dans évalvation des politiques publiques. ar ses rapports publics, elle contribue & l'information des citoyens » MLAPLACE DE LA LOI DANS LA « PYRAMIDE DES NORMES » OU « PYRAMIDE DE KELSEN » Evoqur le Parlement invite a ‘mient jurist autichien (1881 homme supérieure. Il a contribu: Teuel las normes juridiques s ‘appeler la place de la loi dans un Etat de droit. Pour Hans. Kelsen, |-1973), toute norme juridique tire sa validité de sa conformité& une #6 &théorisar Etat de droit en le définissant comme un Etat dans ont higrarchisées de tlle sorte que sa puissance s'en trouve limitée, At Gus les Nations unies, "OCDE, le Consl de Europe, mais auss la Banque mondiale tle respect de Etat de dot comme faisant pate de la bonne gouvernance, On peut aj consi 4, Poltiques sociales, op. cit, p. 74 eens ee TALES EN FRANCE URS DES POLITIQUES SOC! acti ZINCIPAUX © Les PRI lide. En haut, le », ily a lidée d'une pyramide, , ;chie des normes », il y a V'idée a «higrar gre le terme Derrigre iangles, circulaire "8 Pointe. ution Tout en bas, & i directives produites pay be la base des triangles, circulaires et ¢ . Constitution. "acing is, la jurisprudence et tous les autres ang les traités internationaux, les lois, les deux, tocar ie i Par soixante députés ou eat fe une clause contraire & i "rational en cause ne peut interven en, atria de rt "inteatonal comport ie Ou d'approuver engagement int Wapres fa révision de fg : Cette suprématig 'a Constitution St aujourd’hul Temise er lus ma i Nn cause par la place de ae Important avon prise le crolt de PUnion uropéenne et le droit issu de la Convention de sauvegarde 8 dhoits de homme et des fibertés fond: laisse incertaine sq lace réelle dans ta hiérarchie des nor ion du dt ‘amentales, Linternationalisation du mes, LES PROCESSUS DE CENTRALISATION, DECONCENTRATION, DECENTRALISATIO! FICHE 14] LES PROCESSUS DE CENTRALISATION, DECONCENTRATION, DECENTRALISATION De nombreux acteurs interviennent & des niveaux différents pour élaborer des politiques sociales en réponse & des besolns sociaux. Is interviennent en complémentarté par leur travail de collaboration et de partenariat. Leur coordination évite la concurrence des actions et garantit une équité de prise ‘en charge. Elle permet aussi une cohérence entre actions locales et objectifs des politiques natio- rales. Mais parfols, leurs compétences s'entrecroisent, rendant plus complexe la compréhension du champ des poltques sociales. Parmi les acteurs des politiques sociales, certains interviennent au niveau central, déconcentré ou décentralisé. Avant d'aborder plus précisément leurs réles, les concepts de centralisation, décon- centration et décentralisation vont étre précisés ici. If LACENTRALISATION La centralisation est une forme d'organisation administrative érigeant un pouvoir ol! état est la seule et unique source de direction. Elle est inspirée de la Révolution, du gouvernement de F'an Il (1793-1794) ol les Jacobins (montagnards) centralisateurs se sont opposés aux Girondins, fédéra- lites. La République dite « jacobine » de la Terteur est souvent interprétée comme le grand moment du retour aa « centralisation » Aujourd’hui, la France ne pourrait pas reposer sur un systéme de pure centralisation pour éviter ‘a paralysie et l'absence de prise en compte des particularismes régionaux. Elle a fait un choix de centralisation allée & une déconcentration et a une décentralisation des pouvoirs, @ LES PROCESSUS DE DECONCENTRATION ET DE DECENTRALISATION Dans la conception frangaise, ces processus vont de pair. Ainsi, l'article 1% de la loi du 6 février 1892 relative & administration territorial de la République dispose: « administration teritoriale de la République est assurée par les collectivités terrtoriales et par les services déconcentrés de Etat Elle est organisée, dans le respect du principe de libre administration des collectivités {erritoriales, de maniére & mettre en ceuvre 'aménagement du territoire, a garantr la démocratie ‘ocala eta favoriser la modernisation du service public. » ls «© LES PRINCTPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE La déconcentration é i ifie la gestion non plus aux administrations central i rde ses compétences, mais il en cont n p an représentants qui sont sur le territoire et qui travaillent dans les SErViCES déconges, a : les préfets (départements, régions), les recteurs (académies), les maires en Faison de ley, abe statut d’autorité déconcentrée et décentralisée (communes)... Ceux-ci sont Soumis autor centrale et nommés par elle. La décentralisation Le terme « décentralisation » est apparu dans les années 1830 aprés le mouvement Centralisatey de la Révolution frangaise. Etat transfére des Compétences pour les confier aux Collectivités territoriales (communes, départe ments, régions, collectivités & statut particulier et Collectivités d’outre-mer) avec des représentarts lus. Les collectivités territoriales acquiérent davantage d’autonomie et Peuvent adapter leu's Politiques aux spécificités locales, w Aécentralisation est consacrée par V'article 1* de la Constitution de 1958, selon lequel «é “ance est une République indivisible, leique, démocratique et sociale. Elle assure égalité deat [210i de tus les citoyens sans distinction forigine, de race ou de religion. Elle respecte toutes ks Croyances. Son Organisation est. décentralisée », Laloidue Mars 198: 2 relative aux droi Pose les fondations, a A Stlibertés des communes, des départements et ds e908 &n France, de l'acte | de la décentralisation, LES PRINCIPAUX ACTEURS DE L’ETAT AUX NIVEAUX CENTRAL ET DECONCENTRI FICHE 15] ber PRINCIPAUX ACTEURS DE VETAT AUX NIVEAUX CENTRAL ET DECONCENTRE état est facteur qu plot les poltiques sociales en France. Il est garant de la cohdéslon sociale Il a pout mission d élaborer les politiques sociales, de les coordonner et de les mettre en cuvre, en partenariat avec les collectivités locales et les acteurs soctaux. Il lui appartient également d'assurer Tacobseffectf de tous aux droits fondamentaux de la santé, du logement, de la formation et de Tremplal Il est également le contrOleur de ta légalité, UEtat est présent aux niveaux central et concent. § LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE AU NIVEAU CENTRAL Le ministére des Solidarités et de la Santé En France, a la suite de Vélection présidentiele de mai 2017, Agnas Buzyn a été nommée ministre des Solidarités et de la Santé dans le gouvernement d'Edouard Philippe. Depuis le 16 févrer 2020, Olivier Véran lui succBde. Selon le décret du 24 mai 2017 relat aux attr- butions du ministre des Solidaités et de la Santé, « le ministre des Solidarités et de la Santé prépare et met en ceuvre la politique du gouvernement dans les domaines de la solida- Ite, de la cohésion sociale, de la santé publique et de l'organisation du systéme de santé. Sous réserve des compétences du ministre de l'Action et des Comptes publics, il prépare et met én ewe la politique ou gouvernement dans le domaine de a protection sociale, Ace tte : * I prépare et met en ceuvre la politique du gouvernement relative a la famille, & Venfance, aux personnes gées et & la dépendance. I! est compétent en matiére de professions sociales : * lest responsable de organisation de la prévention et des soins ; * I labore et met en czuvre, en liaison avec les autres ministres compétents, les régles relatives 4a politique de protection de la santé contre les divers risques susceptibles de I'aecter : * lest également compétent en matidre de professions médicales et paramédicales et de fonction publique hosptaliére. lest compétent en matiére de lutte contre la toxicomanie. Il partcipe, ‘vec les autres ministres compétents, & action du gouvernement en matiére de recherche et de Promotion de innovation dans le domaine de la santé. Il prépare et suit les travaux du comité ‘nterministériel pour la santé ; * lrépare et met en ceuvre les régles relatives aux régimes et & la gestion des organismes de ‘Steurité sociale ainsi qu'aux organismes complémentaires, en matiére o'assurance Vieillesse, de ‘estations familial et d‘assurance maladie et maternits, et Conjointement avec le ministre du " Les PRINCTPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE i 1s au travail et de maladies protessionneles. I! et chargé, concn ae na ‘etdas Comptes publi dea préparation cd fall de fi ae de la Sécurité sociale et du suivi de son exécution ; iy ‘Je ministre de a transition écotogique et solidair,& la préparation erg in poltiue de developement de économie sociale et soir; des programmes de ltte contre la pauvreté. 1! partcipe, en lien ave, 2 Faction du gouvernement en matiae de minima sociaux, dinserten 4 ute conte es excsins et cu Conse national des poltques de lutte contre la pauvreté exclusion sociale ». la mise en couvre de + |élabore et met en ceuvre Les autres ministéres Cn put ans cite los autres minitres qu joven unre important dans le domaine des politiques sociales : «le ministae du Travail, de Emploi et du Dialogue social ; «Je ministre de la Trensition écologique et solidare ; * ferinistre des Finances du fait notamment de son role arbitrage afin de matriser I dete publique, Les directions d’administration centrale En 2017, le ministére des Solidartés et de la Santé dispose notamment de plusieurs directions Gaciinstation centrale en charge des potiques. Ans, d'aprés ce méme d&cret du 24 mai 201, le ministre des Solidarités et de la Santé a autorté sur : * la Direction générale de la santé ; + la Direction générale de offre de soins, Mais aussi sur: + la Direction générale del cohésion sociale, conjointement avec le Premier ministre et eminst® de la Transition écologique et solidaire ; * la Direction dela Sécurité sociale, conointement avec le ministre de Action et des COMPS nes our Texercice parce demir de ses fonctions dans le domaine des finances sociales: 5 abietn terete, es ues, de auton et es tatiqus, conjointement 3 fe Action et des Comptes publics et le ministre du Travail ; 22, Décet n° 2017-1076 au 24 i cols O07 seit itll ca ch ote nas oR sith wow egirance gout mal 207 rel au ations du mine das Soars &t 6# ° S* LES PRINCIPAUX ACTEURS DE L'ETAT AUX NIVEAUX CENTRAL ET DECONCENTRE @ eo SS + la Direction générale de la prévention des risques lorsque celle-ci exerce ses compétences en rratize de radioprotection, conjointement avec le ministre de la Transition écologique et soldaie ; « rinspection générale des affaires sociales (IGAS), conjointement avec le ministre du Travail; « le seorétariat général des ministéres chargés des Affaires sociales, conointement avec le ministre a Tava Le ministre des Solidarités et de la Santé dispose de la mission interminstrielle de lutte contre les dogues et les conduites addictves. Il cispose, en tant que de besoin, de la Direction générale des colectvtés locales, dela Direction générale des finances publques, dela Direction générale du ‘taal, de la Direction de animation de la recherche, des études et des statistiques, dela Direction aénérale de institut national de la statistique et des études économiques, dela Direction générale iu Tésor, de la Direction générale de aménagement, du logement et dela nature, de la Délégation Générale & Femploi et & la formation professionnelle et du Commissariat général & 'égalité des tertoires. Pour ses attributions en mati de retraite, il dispose de la Direction du budget. li LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE AU NIVEAU DECONCENTRE Les services déconcentrés de Itat assurent le relais des décisions par Etat dans chaque région, partment at commune. La réforme de administration tertriale de Etat (Réate) est entrée en Vigueur au 1* janvier 2010. organisation teritoriale des services de Etat a été protondément revue avec pour objectif la modernisation des services de Etat afin de mieux répondre aux besoins es ctoyens. La région devient le niveau déconcentré de droit commun avec un rble central de ‘coordination des politiques publiques. Uéchelon régional Lepétet de région exerce un rOle de plotage. I désormais autorité su le préfet du département. © Auniveau sanitaire :les ARS” Les ARS ont été créées parla oi du 21 juillet 2009 « Hopital, patients, santé et teitoire». Ce sont des établissements publics autonomes moralement et financiérement, placés sous la tutelle du ministre des Solidartés et de la Santé. Les ARS remplissent deux grandes missions : le pilotage de ‘2 poltique régionale de santé publique et la régulation de I'offre de santé en région. Dans ce cadre, 3. Oesteequneagnoe ronal de sa =, wnwarssantet 1S DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE Les PRINCIPAUX ACTEUR rettent en cou a pique de santé en région, au plus prés des besoin dey celles définissent et parece da sant publique (CSP). popuaton. Els sot res Les ARS remplacent totalement les ‘anciennes agences régionales cde Phospitalisation (ARH), créée, en 1996 et qui avaiont le statut de groupements afintéret public. Elles remplacent aussi les servigas téconoentés gu ministre charge de a santé ot des affaires sociales : les directions régionales deg affaires sanitaires et sociales (DRASS) et les directions départementales des affaires sanitaires ¢ sociales (DDASS) pour leur volet sanitaire. Elles reprennent les missions des groupements régi. certains organismes de Sécurité sociale que son aux de santé publique. Elles remplacent enfin of tes unions régionales des calsses o'assurance maladie et la branche santé des caisses résionaes assurance maladie (CRAM). Les CRAM deviennent les caisses d'assurance retraite et de la santé ‘au travail (CARSAT) et conservent leurs attributions en matigre d'assurance vieillesse et de risques professionnels. 1 Au niveau social :les directions: régionales de la jeunesse, des sports et dela cohésion sociale 1 janvier 2010. Les DRJSCS regroupent les pOles sociaux des ‘anciennes DRASS, mais aussi les DRUS et les directions régionales de VACSE. Ce regroupement rest pas seulement lié & la volonté de rationalisation des moyens de I'Etat, mais a aussi pour objectif d’apporter plus de cohérence dans l'action de rEtat en matiére sociale, vie associative, jeunesse et sport. Ses champs d'intervention sont donc principalement : la jeunesse, réducation populaire et la vie associative, |e sport, la cohésion sociale et la politique de la ville, Elles sont créées en métropole Ie Depuis le 1* janvier 2016, dans 8 des 48 nouvelles régions en métropole, la DRUSCS et la DDCS dy département du siége de la direction ont fusionné pour donner naissance ‘une direction régionele cet départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS). L’échelon départemental artement avec deus des territoires oon lations (ones! En 200, serves de Etat se sont rargansés autour du refed dé diction dgartamentlsiteiitris: les directions dépatementales eta direction départementale de a cohésion sociale et de la protection des popul icant i noe tat de grat ta stcurté santaire et éconorigue ce ponuon even te in socal dea soit Ele et issue du rgroupemert 2 Ua ‘enteles préexistantes (a direction départementale des services wettina°> unt LES PRINCIPAUX ACTEURS DE ETAT AUX NIVEAUX CENTRAL ET DECONCENTRE @ ementale de la concurrence, de la consommati : i ation et de la répression des fraud f z jes, la direction sépartementale de la jeunesse et des sports, la direction départementale des affaires Se et sociales en SA composante sociale) et de la délégation aux droits des femmes et & regalité. La DDCSPP poursuit les missions qui étaient auparavant assurées par ces services déconcentrés de Etat. La DDOSPP 3 a ainsi pour mission de mettre en ceuvre les politiques publiques définies a Véchelon rational et pilotées au niveau régional en matiére + « de conésion sociale ; « de jeunesse, de sports, + de sécurité sanitaire des aliments, « de protection et santé animale ; « de protection des consommateurs ; « dégalité entre Jes hommes et les femmes. de vie associative et d’éducation populaire ; des produits et des services 5 n @ LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE 16| LES PRINCIPAUX ACTEURS ae DES POLITIQUES SOCIALES AU NIVEAU DECENTRALISE Aujourd'hu, les principales compétences dans le domaine de I départements et aux communes. Cela correspond & la nécessité plus prs des besoins dela population. ‘action sociale sont contig Capporter une réponse leas a @ LACOMMUNE Selon étude dela Direction générale des collects locales (OGCL), au 1# ‘tal de communes en métopl ot dans es départements ouremer (DOM) a cmin oes a eux ans, passant de 36 685 en 2016 & 35 416 en 2017, La France compte 1 265 étabissemens Publis de coopération itrcommunale (EPC) a fisalté propre, contre 2 062 au 1 anv 206, Ges EPC| sont des structures de plus pando tll, tant en nombre dhabitants que de communes membres. janvier 2017 enon Cette forte diminution est la conséquence d'un vaste ‘mouvement de fusion, résultant de la mis en ceuvre de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) du 7 aoat 2016 La commune est le plus petit échelon tertitorial et le seul conserver la clause de ‘Competence Générale. Cele-i signitie qu'est accordée Ala Collectivité qui en est bénéficiaire une capacité d'inter vention générale, sans qu'll soit nécessaire de rocéder a une énumération de ses attributions, organisation des CCAS et du CIAS {centre action sociale (CAS) peut are sot Communal, avec le centre communal d'action soci (CCAS), st intercommunal, ave le cone intercommunal action sociale (CIAS). Le CAS est un établissement tion, présidé par le maire ou le Le conseil 'administration e Par des personnalités quait dispose dune personnal j En fonction du budget de ka ‘a loi NOTRe, une commu Public administratif communal, diigé par un conseil admins Président de établissement public de coopération intercom. St composé pour motié par des élus de la commune et pout mol es nommées par le maire (représentants d'associtions hae rcque qui le istingue de a municipal I posséde son pope bat Commune, les actions du CAS sont plus ou moins développées a ne de moins de 1 500 habitants nest plus obligée de disposer dun 6 PAUX ACTEURS DES POLITIQ| 15 PRINCIPAL JES SOCIALES AU NIVE /EAU DECENTRALISE le des CCAS et des CIAS en matidre a » = aide sociale aire dation sociale, la commune a une action com i iplémentaire & celle du départ rcoAS met an place une action générale de prévention et de développement sore as mune en Hagan tote avec le institutions publques et prvées article L, 12845 du code du (cas). ll met en place des actions en fonction de 'analyse des besoins sociaux de la population ge sonteritire. sqtapprter une aide dans la constitution des dossiers de demande dale sociale légale (revenu sexi ative, allocations aUx personnes agées dépendantes ou personnes handicapées) et vt aux autores ompétentes, Dans e domaine de ae sociale facultative ou de action sea, assur arent missions orenes vers a population outen ax personnes ag6es, ‘ax taniles en dfficltés, lutte contre les exclusions. | meten pla des actions tres diversities : portage de repas & domicile, aide alimentaire, animation le. I peut gérer et développer des services sociaux et médico-sociaux, surtout scale et culturel densies domaines de enfance et dela vielesse = centres de loists, établissements d'accuell pour laspesonnes agées (EHPAD, foyersogements, structures d'aide & domicile). Les autres actions de ta commune dans le champ des politiques sociales ociale et de action sociale, les communes ménent des politiques Endehors des domaines de l'aide s ue de la vill. pou la santé, le logement, 'urbanisme ou polita Le DEPARTEMENT : LE CONSEIL DEPARTEMENTAL LaFrance compte 101 départements dont 96 en metropole et 5 en outremet Les pouvoirs du département Lae de la doentaisation (oi du 19 antt 2008 relative aux liberés et aap eae rere nor te du ptrent. | dv o61 fie en ae cic car ‘st menée par le conseil départemental qui définit et met nm partment définit Ment. Selon fartcleL, 1241-1 du code de Faction sociale se comnlres confides Pal & met en ceuvre la politique d'action sociale, é” tenant ct © LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE fa loia rte, eux autres colectiités terres ais! quaux organismes de Sécurité soy 1 coordonna le actions mendes sur son tartare qu concourent ‘Les prestations gales d'aide socal sont la charge du département dans lequel les bénéficares cont leur omic de secours,& exception des prestations énumérées &Vartcle L. 121-7», Lalo eave a'adapaton dla société au vlissement, entrée en vgueur le 1" janvier 2016, mg, our, accent sure tle du département en tant que coordinateur des politiques autor, organisation de action sociale au niveau du département Chaque département réalise un découpage de son teritore en fonction de ses particulars émographiques et sociooonomiques. Ce découpage permet implantation des services sociau: et médicosociaux Loutl utlisé pour mettre en ceuvre action sociale départementale este schina tTorganisaton sociale ot méieo-socale en concertation avec agent de Etat dans le département, Ce schéma est soumis au vote de l'assemblée départementale. Quant & V'aide sociale départe- mentale, elle a pour caractérstiques qu'elle est égale (prévue par la loi), basée sur la soldat (prestations non contributves), temporire et révisable (pas de caractére définitif),unforme (méme type deide pour tous les habitants d'un méme département) Les domaines de compétence et les bénéficiaires Le troisiéme volet de la réforme des terrtoires avec la loi du 7 aodt 2015 portant nouvelle organisa: tion territriale de la République (NOTRe) a modifié organisation de l'action sociale. Ila supprimé la clause de compétence générale du département et introduit d'une certaine fagon, une nouvelle clause de compétence sociale. Selon article L. 8211-1 du code général des collectivtés terrtortales (CGCT), « fe conseil départe ‘mental régle par ses délibérations les affaires du département dans les domaines de compétences que Ja loi lui attribue, !Test compétent pour mettre en ceuvre toute aide ou action relative a la prévention ou & fa pris® én charge des situations de fagilté, au développement social, & accuell des eunes enfants & 4 Fautonomie des personnes. Il est également compétent pour faciliter acces aux aro et au ‘services des publics dont i ala charge. {1a compétence pour promouvi les soldat et la cohésion tertile sur le teritie cePe femental, dans le respect de Vintégrité, de I'autonom mns des régiol ' de I i ns at es “ fe 'autonomie et des attributior f -_ (WU PRINCIPAUN ACTEUIRS BES POLITIQUES SOCIALES AU MIVEAU EG ENVTHALISE ‘ven ownalie @NtOE ven tTON) dO CON Mapartoniontal gant piriveipalanianl | Haida anolale A ‘ve, (NAHE AU RNIN HANGAR, AKIN AK FADING Aging Flea aii faring la Mile ‘i (ONONUNION UE FA PANTONE, Le OQ Fenian jragnannine daw woliane dane chaque diriallie de conten OFAN ANAL Ko Mode toa vontion caw aor vious at réval laur finanownanl BLA REGQION | LE CONBEN, REGIONAL ara compte TA reo nt 18 eh mndtrojioks (la Gora inching), Ei 2016, ais talon ener cw tvinive te 2F dont 2B @n MeKopOle, Le ehanigenwn a AL staré jal ol di 16 Janvier BONE relative & ta ddlinitation cee régions, aux éeotions régloniles at dépiartenantaian ot rodifiant a ‘eenter le otoval, La raglan a pour ran de dontibw atl Mdvelonipamiant Aoananniqie, eoOlal ce cult de la ago, ‘Cove pout te dpartement, a ol NOTH a aupiorind fa clause de dompétanicn (éndrate ive rAglons Avani cette tol, Fes comnpatenioes da Féglons élalent centrées eur le développement dooriainique, ‘Yamdnagernvent du territol, 1a formation profexslonnell, la gation dies iyides ot los trariaporte, Lato NOTHe élargit euF champ «intervention aveo des reaponsabiitds revvforodes, Hotarmmnant ‘en matidre d8oonomle, de traiaport et daménagement du teritoire, Lartiote L, 44001 du OOOT delve que te consell réglonal « @ oompétenee pour promouvolr fe développement doonorniqud, S008, sanitare, cultured et solantifique de la région, le soutien A Tacods au logement at A Farnd ‘ration co nate fe soutien & a politique ce fa villa at & fa renovation Urbain ot fo Rowton aun pottques d'viuoation et l'aménagement et /égalité de wes territolros, ainel que pour anwuror ta ‘prdservation de son fant et ka promotion des langues rAgronalas, dans le respact do Hinidgrid, de Fautonovnie @t des attributions des départermants at des communes », ‘Dans le domaine sola, mplcaton de fa région est importante au niveau do a fo srelte et de Uapprentissage, La told 6 mars 2014 relative & ta formation prot ‘emplo etata démocratie socal préelse qué a téglon gto un worview publeréglonal do a forma tion professionnelle (SPRFP), Cette compétence ost dtendue aux publics handioapds, sous main de Happrontiosago ot do Ia formation rochore ‘ute ovientaton profession, La région a a chat place un or veo public réglonal e ovation (SPRO}, SPREP at SPRO sont mis en cDuvte A travers fo contrat do plan r6glonal do ‘éveloppement des formations ot de Vortantation professionnolios (CPRDFOP)*, ‘Pascal Peau a a, Pins Ss, 09 pA, LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE \dernisation de l’action publique territoriale et o'atfy. lest A noter que la loi du 27 janvier 2014 de mot loi Maptam », a confié aux régions I'aménagement mation des métropoles, dite « loi Mapam » ou « numérique. LAPROTECTION SOCIALE : PARTENAIRE PRINCIPAL DES COLLECTIVITES PUBLIQUES ® ec a FICHE 17| LA PROTECTION SOCIALE : PARTENAIRE PRINCIPAL DES COLLECTIVITES PUBLIQUES La France a construit progressivement un systéme de protection sociale qul prémunit sa popula- tion contre les différents aléas de la vie appelés risques soctaux, et qui peut avoir une incidence éircte sur la station économique de rindividu ou de sa famille, Selon la DREES, la protection sociale couvre, dans un cadre de soldarté nationale, les risques sociaux auxquels les ménages sant exposés vale versement de prstations et la mise & disposition de services sociaux. Commu- ment, la protection sociale recouvre Fensomble des systémes qui ont pour fnalté do rotéger les Indvidus contre les conséquences financiéres des risques sociaux BLES MODELES DE REFERENCE Les systdmes de protection sociale en Europe se sont construits& parti de deux madales: + lo mode « bismarckien », en référence & Otto Von Bismarck (1815-1898), chanceler allemand, est un systéme de protection sociale mis en auvre en Allemagne, a la fin du x site conto les risques malade (1883), accidents de traval (1884), vellesse et invalicté (1889). Il est caracerisé parle versement obligatoire de cotisations sociales par les salaié et les employeurs pour aoquérir es dioits & des prestations cites contbutives. La protection est gérée par les salariés et les ‘employeur + le mode «beverdlen », du nom de Lord Wiliam Beveridge (1879-1963), fondateur du systéme britannique en 1942 et du service national de santé ou National Heath Service (NHS) en 1948 Le NHS fut mis en place par le gouvernement travailliste de l'aprés-guerre. II s'agit d'un du Welfare State, ou Etat providence. Ce fut pendant la Seconde Guerre mondiale que le gouvernement de coalition nationale demanda & une commission, sous la responsabilité de l’économiste et univer- sitire Wiliam Beveridge, de préparer un rapport sur es systémes d assurance sociale, Le rapport Boverdge a recommandé la mise en place de systémes nationaux assurant une cowvertue sociale ‘et médicale pour tous les citoyens « from the cradle to the grave » - du berceau au tombeau. Le modelo beverigien est un systéme deprotection sociale organise selon plusieurs principes, dont trois sont connus sous le nom des « trois U » = Furiversalité: tous les indivdus doivent éreprotégés pour tous les risques; = luniformité des prestations fondée sur les besoins des ‘individus et non sur leurs pertes de revenus ‘en cas de survenue d'un risque ; = Fuité de gestion étatique de fensemble de la protection sociale, OLITIQUES SOCIALES EN FRANCE Pt ES PRINCIPAUX. ACTEURS DES im systéme ar Fimpét. On parle de prestas, ipe est que ce type de syste est finance pé ; Le quatri8me princt ‘non contributives. inspi nt du mode allemang 41945, s'inspire largemer X ile, mse en place en en ro og En France, la Sécurité sociale, une influence britannique ou beveridgient ae ms bismarckien Toutefois aaa maladie universelle puis de la notre ee a ee or ee minna socaux comme le ever de sla a te a ae Pana eri 20eterta hci oe gare ina Ge eS0UCs and te nn en place le 1* juin s le risque cexclusion sociale. ‘LA PROTECTION SOCIALE EN FRANCE u u ¥ ‘Modele « BISMARCKIEN » Moddle « BEVERIDGIEN » ‘Technique d’ASSURANCE, Technique d’ ASSISTANCE Finaneé par paaren ‘> Les cotisations ‘> Les impots salariates ‘> Les contributions Prestations non Patronales contributives Pour tous, Particuligrement les Pour les assurés/otisants Plus démunis Prestations contributives Exemples de dispositi aide sociale (RSA, CMUC.. {APROTECTION SOCIALE : PARTENATRE PRINCIPAL DES COLLECTIVITES PUBLIQUES @ URE Fee eee if WENTIFICATION ET CARACTERISTIQUES DES RISQUES SOCIAUX Definition pa risese social est un événement auquel un individu pout étre exposé, provoquant une augmentation sas dépenses eL/00 une diminution de ses revenus, ot pour lequol une garantie collective doit étre ‘upinapée peat on diminuer les conséquences, Cette garantie collective est assurée par la protec- ‘ton sociale. Les risques sociaux ont évolué en fonction des différents contextes historiques et spon eoonomiques. Les différents risques sociaux Les risques traditionnels : + lesrisques physiques : ~ Garigne professionnelle : c'est accident du travail ou ta maladie professionnelle, ~ Garigine non professionnelle : c'est la maladie, la maternité, linvalidité, la vieillesse, le décés ; «= les risques économiques qui font obstacle & lexercice d'une activité professionnelle : c'est le chimage. Les risques émergents : ils constituent les nouveaux défis auxquels la protection sociale est controntée aujourd'hui pour faire face aux évolutions démographiques, aux avancées technolo- ‘igues, 2 la crise du marché du travail, et pour préserver la cohésion sociale. Ce sont : * les risques liés & la pauvreté : exclusion (travailleurs pauvres, précarité, monoparentalit..); * les risques liés & environnement ; * la dépendance. LES PRINCIPES ET LES TECHNIQUES DE LA PROTECTION SOCIALE ‘es principes ao en charge des risques sociaux est fondée sur le principe de la solldarité, Ce principe garantit ‘Personne en activité, cotisant ou non-cotisant, un minimum social. Il vise & responsabiliser Ween ‘acteurs de la protection sociale afin qu'il ny at « plus d'assistanat », peut citer un autre principe qui est celui dela responsabilité de Etat, des acteurs du systme % broecton sociale et des assurés. le 1s @ LES PRINCIPAUX ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE Les techniques de prise en charge de la protection sociale + Lassurance: le prestatons d assurance sont contributves. Le bénéfciaire parti ‘ment par des cotisations. Chacun cotise en fonction de ses moyen et pergoit des de ses besoins (ex. : assurance maladie) ou en fonction de ses revenus (ex. be & leur nares. restations en fontin assurance chémage), + Cascstanca ls presations reques par les bénéfiiires sont non contbutives, Le Dénéfccre ‘Ne participe pas directement & leur financement. Lobjectif de ces prestations est la lutte contre ig auvreté et la précarité, LES COMPOSANTES DE LA PROTECTION SOCIALE Le systéme de protection sociale regroupe plusieurs dispositifs. lise compose : * dune couverare de base obligatoire: Sécurité sociale, syst8me Gindemnisation du chomage * dune couverture complémentalre : mutuelle, assurance, retraite ‘complémentaire ; + dune cowvrture supnimentaie: retraite supplémentaie, prévoyance ; * Gune cowvertre subsiare. C'est une aide accordée quand ‘Toutes les autres formes d'aide ont 6 utilisées : aide sociale, MLE ROLE DE VETAT SURLA PROTECTION SOCIALE La protection sociale constitue un secteur encore largement dependant de I'Etat. Celui-ci produt les textes et exer ree une tutell sur les différents organismes de ce domaine, Il finance en partie la Protection sociale par des impdts et taxes ou subventions, bbudgétaires. Comme pour le budget de "Etat les ressources et dépenses 8 de la protection sociale sont fi ar les LFSS ‘otées parle Parlement, oem LES ORGANISMES py ET DE PROTECT; SECURITE sociaLe TON SOCIALE COMPLEMENTAIRE La protection socy Cohésion sociale, ale, er i * " récuisant ls inégaltés St en favorisantFace’s aux soins, contribu wv NATSSANCE DE LA SECURITE SOCIALE EN 1945 FICHE 18] LA NAISSANCE DI “ SOCIALE EN 1 Ane LA SECURITE : Seo it heer rete — existence de la Sécurité sociale éclaire le preambule ela ui reconnait le droit de tous & «Ja i «« la protection de la santé, la sécurité matériel, le repos et les loisirs ». Plus tard, la Déctaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 proclamera dans son article 22 : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit & la sécurité sociale ; elle est fondée & obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables a sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grace & effort national et& la coopération internationale, compte tenu de organisa- tion et des ressources de chaque pays. » i LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE (CNR) Pendant la Seconde Guerre mondiale, le droit de chacun @ la Sécurité sociale sera consacré dans diversas déclarations internationales dont la charte de Atlantique de 1941 signée par Roosevelt et Churchil, et la déctaration de Philadelphie de 1944, qui sera la nouvelle charte de "Organisation interationale du travail (OIT). Pendant cette pétiode, en GrandeBretagne, Lord Beveridge propose un plan de Sécurité sociale en vue d’éliminer Ja pauvreté. sn France, la Résistance intérieure prépare aprés-quere. Le programme du CNR sera le fruit des tetlecons menges, En lien avec a mission confiée parle général de Gaulle, le 27 mai 1943, Jean Moulin réunit pour fa premiere fois le CNR. Ce ‘comité est composé de 16 membres. ll a pour ‘object de rechercher union, en vue de la iibération et de la reconstruction de ta France. Dans la clandestinité, le CNR doit définir des orientations et prendre importantes décisions. La disparition de Jean Moulin, até ot torturé & mort, est un coe our Ie CONR. Les travaux se poursulvent apres une période de flottement. donné au programme adopté fe 15 mars 1944 par le CNR, un «Les jours heureux » est le nom 5 i tevte de éérence souvent évoqué dans le débat public frances Dans son préambule est affirmée Tidée que « fa France retrouvera son équilbre ‘moral et social et redonnera au monde image de sagrandeur eta prevve de son unit». Sure DT socal leprogramme ingre «un plan complet dos intéressés »*, de Sécurité sociale [...] avec gestion appartenant aux représentants sm La Sociale de Giles Pett (janvier 2016), Ww. 25, Dossier « Pédagogiaue > rédg8 = cla Lique de renseono met lsu ES PRINCIPAUX. ACTEURS DES POLITIQUES SOCIALES EN FRANCE ‘au Conseil d'état, nommé ministre du Travail et de la Sécurits +4944, confie dés le mois suivant & Piere Laroque, dans les Forces frangaises libres, la Direction aénrale des assurances sociales au sein dP Son ministre I regit pour mission de preparer ie pan de Sécurité sociale qu‘avalt voulu le Conseil national de la Résistance. Des institutions Gensistance ou de prévoyance, cu saentconstrues au fil du temps, existaient dé, mais eles étaient fragmentées et dispersées. ‘Alexandre Paroci, maitre des requétes elle) en septembre sociale (une appellation nou temb fgalement matte des requetes et ‘res impliqu est pendant pre gourerement provi présid par le général de Gaulle que sont adoptées es deux ordonnances des 4.et 19 octobre 1945 relatives a la Sécurité sociale, la premiére sur organisation, la seconde sur les prestations. Diaprés article 1% de Yordonnance du 4 octobre 1945, «ei est institué une organisation de la sécurité sociale destinée a garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute. nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité ae gir, & cour les charges de maton et es charges defame qu‘s sppartnt» iL fallat la mettre en application. Un immense chantier Mais lordonnance ne réglait pas tout, ymmuniste, est nommé av commence le 13 novembre 1945 quand Ambroise Croizat, du parti co ministre du Travail. 198 caisses de Séourité sociale sont écifies en six mois sous sa male ¢ceuve et gérées par un peuple anonyme apis le travail ou sur le temps des congés, « Powe” ferminr, selon ls mots cu mint, avec ndignté des vie et ls souttrances de Fentance” rqut app des syndigués OGT. Pee Laroque dart en 1947: « En quelques mas et malgré Jes oppostions a été baie cette énorme structure ..}. faut are appui rremplagable Ambra? Croiat. C'est son entre coniance manifestée aux hommes de terain qu est rigne du" suocés aussi rapide. » @ LES GRANDS PRINCIPES En 1945, es batissours dus : ri systéme frangais de Sécurit in . pjectits aul a soca te ct otingon (6 sociale poursuivent plusieurs oF ie * Trunelté : tous les risques s¢ . E “egroupés dans une ps a Se (natal, mate, vilesse, accidents du aval) 5 6 Dist & ps «5nd 05 Towa eB eee , « 5 al 2015 pee scutes St» pean ga a Seu saci fa ve en ps: 70a de pas 70 as 2006 7. Michel Ciel, « Vous « Vous aver dit ‘tsi flogs median, ‘cule 2, Ambroise Crozat par La Sociale», Médkaoart, 18 octobre LANATSSANCE DE LA SECURITE SOCIALE EN 1945 @ salidarité : un systéme de répartition entre actifs et non-actifs, financé par les richesses créées om Tentreprise, est la pierre angulaire de I'édifice ; rial sous-tendue par I'idée de soigner toute la Population et de suivre dans sa santé, individu de sa naissance a son décés ; + Ia démocratle, c'est-a-dire la volonté de confier la gestion de l'institution aux bénéficiaires euxmémes. Mais unicté n’a pu exister dés Vorigine, certains salariés général (agriculteurs, fonctionnaires, commercants...), Air Seconde Guerre mondiale en 1945 assure contre quatr mmatemité,invalidité, décis...), accidents du travail et m: famille (allocations familiales, handicap, (assurance chémage créée en décembre est mis en ceuvre selon une logique a’ ‘efusant de se voir intégrer dans le régime insi, le syste mis en place a l'issue de la © grands risques sociaux : santé (maladie, ialadies professionnelles, vieillesse (retraite), logement...). A ces quatre risques s'est ajouté l'emploi 1958), mais en dehors de la Sécurité sociale. Le systame ‘assurance sociale de type bismarckien.

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