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Ethnobotaniste
THYM :
SE SOIGNER
1
Catalogue gratuit sur simple demande
ÉDITIONS JOUVENCE
France : BP 90107 – 74160 Saint-Julien-en-Genevois Cedex
Suisse: Route de Florissant, 97 – 1206 Genève
Site Internet: www.editions-jouvence.com
Mail: info@editions-jouvence.com
2
Sommaire
Introduction
Avertissement
1. Botanique, habitat et distribution
2. La plante dans l’Histoire
3. Phytothérapie
4. Réglementation
5. Recettes et préparations
6. Cultiver ou collecter la plante
7. Critères pour reconnaître la qualité : les caractères
organoleptiques
8. Bien préparer sa tisane
En conclusion
Glossaire
Bibliographie
Où se procurer des plantes/des plantons
Remerciements
Notes
3
À Sophia, Lise et Hugo,
apprentis naturalistes et alchimistes en herbe
4
Introduction
5
Plante ascète et méditerranéenne, le thym affectionne les
milieux pauvres en nutriments, secs et pierreux, pourvu que le
soleil soit présent.
* Les mots suivis d’un astérisque sont définis dans le glossaire en page 97.
6
Avertissement
7
Chapitre 1
Botanique, habitat et
distribution
Description botanique
8
Le saviez-vous ?
Le thym porte de multiples noms vernaculaires* : farigoule,
frigoule, barigoule, badassa…, noms dérivés du provençal ou
de l’occitan et, plus localement, mignotise des Genevois…
parfois thym vulgaire. Pierre Lieutaghi l’appelle « thym vrai »,
terme plus poétique que « thym vulgaire ».
9
caractéristique, leur composition chimique, elles jouissent
d’usages souvent similaires en cuisine aussi bien qu’en tant que
médicinales Elles s’appellent « thym serpolet », « marjolaine », «
origan », « sarriette » et parfois, selon les régions, portent les
mêmes noms vernaculaires.
Le genre « Thymus »
Il regroupe plusieurs espèces dont Thymus nittens, le thym
luisant, endémique des Cévennes, Thymus serpyllum ou Origanum
serpyllum, le thym serpolet, cousin très proche de Thymus vulgaris
en termes de composition chimique et d’usages médicinaux.
10
Étymologie : elle renvoie à « satyre ». Les anciens lui
prêtaient des vertus aphrodisiaques car « elle attise violemment les
feux de l’amour, et mérite le nom de Satureia qui lui vient des satyres,
parce que ces animaux ont une propension aux exploits amoureux 2 ».
Le calament clinopode
Appelée aussi grand origan ou grand basilic sauvage, cette
autre Lamiacée médicinale, Calamintha clinopodium ou encore
Satureia clinopodium, pourrait être confondue avec l’origan.
11
court pétiole*; les fleurs sont de couleur rouge carmin, disposées
en glomérules axillaires et terminaux, compacts, ciliées.
À retenir
12
Le thym vulgaire est un sous-arbrisseau ligneux endémique*
des régions méditerranéennes, le serpolet est une petite plante
couvrante* présente de l’étage collinéen à l’étage montagnard
jusque dans le nord des Alpes, comme l’origan qui est dressé
et plus grand. Il se différencie du calament par ses fleurs
disposées en glomérules autour de la tige et terminaux, alors
que celles de l’origan se présentent en ombelles. La marjolaine
ne pousse que dans le potager.
13
Habitat et distribution
14
mais pourra s’observer jusque dans les Alpes et le Jura pourvu
qu’elle ait suffisamment de soleil.
15
Chapitre 2
Étymologie
16
selon le dictionnaire Bailly, que thumos dériverait de thuo qui
signifie « sentir bon » ou de thu, « exhaler une odeur », d’après
François Couplan Le thym était employé en fumigations par les
anciens, notamment en Grèce et dans la Rome antique. Thymus
est donc dérivé du grec et a été francisé en « tym » au XIIIe siècle,
rapporte le dictionnaire Bailly.
Bon à savoir
Les noms scientifiques des plantes, comme des animaux, sont
en latin; même s’ils paraissent parfois un peu barbares ou
curieux, c’est une nomenclature internationale utile car elle a
pour fonction d’identifier une plante sans risque de confusion.
Écrits anciens
17
arbres, arbustes, arbrisseaux et plantes herbacées en fonction de
leur morphologie. Il décrit l’âcreté du thym et de la sarriette, et
remarque que les graines de la plante ne sont pas visibles, ce qui
occasionnera une interprétation symbolique au Moyen Âge, en
rapport avec la signature des plantes*. « Dans la partie où il ne
pleut pas, le thym pousse, paraît-il, en abondance et quantité d’autres
espèces locales vivent là, avec le lièvre, la gazelle, l’autruche et
d’autres bêtes sauvages4. » Au cours des siècles, les ouvrages de
botanique médicale se succéderont, rapportant que les lièvres
voire les lapins affectionnent le thym ! La plante est mentionnée
par les auteurs de l’Antiquité – Hippocrate, Dioscoride*, Galien et
Pline – dans diverses indications et préparations, vin, poudre…
Tous s’accordent, selon la théorie hippocratique des humeurs*, à
classer la plante dans les catégories « chaude et sèche » et
décrivent son biotope de prédilection Dioscoride aborde de façon
détaillée dans son livre V la préparation du thym en vin
médicinal : « Ce vin est utile contre les mauvaises digestions, le
manque d’appétit, les douleurs intestinales, celles des nerfs et des
hypocondres [parties hautes de l’abdomen sous le diaphragme], les
horripilations [érection des poils] qui surviennent en hiver, et contre
les venins animaux qui refroidissent le sang et le glacent5. » Ibn al-
Baytar indique en commentaire que le thym est plus puissant que
la sarriette. Plus tardivement, au VIe siècle, Aetius d’Amide,
médecin personnel de l’empereur Justinien, préconise l’emploi du
thym en cas de douleurs urinaires, de maux de ventre et de
goutte.
18
traiter « les putréfactions de la lèpre » en application externe,
associée « à d’autres bonnes herbes », en cas de paralysie, en
onguent en mélange avec de la sauge et de l’euphorbe, ou encore
pour éliminer les poux Et pour récupérer une vue trouble,
Hildegarde préconisait de « prendre une graine verte de thym et la
regarder jusqu’à ce que les yeux soient humidifiés par les larmes : en
effet la viridité de cette graine enlève ce qui est trouble dans les yeux
et les rend purs et lucides ». Pour l’abbesse, la viridité était le
principe de vie qui animait le vivant, les plantes, les animaux et
les humains…
À retenir
19
saveur et la couleur des plantes correspondent à leurs
propriétés thérapeutiques. Ainsi le suc jaune de la chélidoine
soigne le foie – ce qui est en partie exact ! C’est une
construction de la connaissance alliée à une approche sensible
des plantes par l’observation de leur aspect visuel et des
milieux où elles poussent, par le toucher, l’odeur et la saveur
qui ont ainsi permis de les classer en fonction de critères
déterminés par ces observations. Ainsi, les plantes amères
sont considérées comme apéritives avec, par exemple, la
gentiane, l’angélique, le pissenlit, l’artichaut. La pharmacologie
a révélé des constituants à l’origine de cette amertume qui ont
des propriétés apéritives et toniques digestives. « Aussi vaut-il
mieux connaître la médecine d’une contrée précise que celle
des contrées étrangères7. En cas de maladie, de même, il faut
soigner chaque chose par son semblable8. »
20
temps, des médecins, apothicaires, chimistes au savoir
encyclopédique rédigent des traités d’herboristerie, comme
Nicolas Lémery10 ou François-Joseph Cazin11, fondés sur
l’observation empirique* de leurs traitements à base de plantes
Nicolas Lémery résume ainsi les qualités et usages de la plante : «
Le thym est incisif, pénétrant, apéritif, raréfiant; il fortifie le cerveau,
atténue la pituite (bile), il est propre pour l’asthme, pour la colique
venteuse, pour exciter l’appétit, pour aider à la digestion, pour résister
au venin, pour provoquer les mois et l’accouchement, étant pris
intérieurement; on s’en sert aussi extérieurement pour résoudre, pour
fortifier, pour exciter la sueur. Thymos, parce que cette plante est fort
odorante : ou bien thumos, spiritus animalis, parce que le thym est
capable de rétablir l’esprit animal qui nous fait vivre. »
21
Herba thymi et était recommandé « comme remède efficace contre la
coqueluche; cette plante abrège la durée de la maladie et la violence
des accès. Elle prévient aussi la naissance de complications de nature
inflammatoire14».
Littérature et herboristerie
Bon à savoir
Dans le langage des fleurs – qui varie selon les interprétations
et centres d’intérêt d’une époque –, offrir un bouquet de thym
signifie « amour durable » ou encore « exprime l’ardeur et la
jalousie16».
22
armoise, etc – suscitaient la crainte de par leur réputation
sulfureuse Elles n’étaient employées que par des thérapeutes
habiles et rompus à leur maniement et à leur influence sur les
humains. En revanche, le thym, toujours discret, toujours
commun, a bénéficié d’un statut de plante puissante, efficace pour
soigner, redonner de la force et de l’entrain, ou accompagner
d’autres aromatiques puissantes, sans jamais être entouré de
mystères.
23
sarriette, le serpolet, la marjolaine ou le genépi… Le thé suisse,
quant à lui, était également utilisé comme vulnéraire et contenait
une vingtaine de plantes dont le thym, l’origan, le calament18…
Ethnobotanique
24
courte de la plante fraîche en cure d’automne « pour le
renouvellement du sang », « dans les problèmes liés au foie et en cas
d’embarras gastrique, en cure dépurative de printemps » ou encore en
macération dans l’eau-de-vie pour soigner les plaies. Il décrit
aussi de multiples usages condimentaires ou en infusion après le
repas du soir21.
25
Chapitre 3
Phytothérapie
Q u’entend-on aujourd’hui par phytothérapie ? Jusqu’au milieu
du siècle passé, les plantes constituaient la principale
ressource thérapeutique des médecins, herboristes, pharmaciens,
sages-femmes, mères de famille… jusqu’à l’avènement des
médicaments de synthèse à partir des années 1950 environ,
impliquant la disparition progressive des médicaments à base de
plantes et des préparations extemporanées* du pharmacien dans
son officine. Ceci a entraîné, comme par effet ricochet, une perte
importante des connaissances et savoir-faire traditionnels autour
des plantes Ainsi, de nombreuses « petites préparations »
soulageaient efficacement les maux du quotidien sans
nécessairement recourir à des médicaments chimiques plus forts
et plus chers qui devraient être réservés à des pathologies plus
lourdes. Puis, dans les années 1980, la tendance s’est inversée
avec un regain d’intérêt pour les plantes médicinales et plus
globalement pour les savoirs traditionnels. Les anciennes
préparations à base de plantes continuent de disparaître des
pharmacies, ne répondant plus aux critères actuels de mise sur le
marché des médicaments*23. En revanche, nouveau phénomène
de société, désir de retour à la nature, mythe du bon sauvage
revisité, que sais-je ? Nous sommes de plus en plus nombreux à
nous intéresser aux plantes médicinales (condimentaires,
tinctoriales…) et, par voie de conséquence dans notre économie
de marché, nombreuses sont les offres; les critères de qualité
varient (même en bio !) d’un producteur à l’autre, y compris d’un
laboratoire à l’autre, surtout quand il s’agit de compléments
alimentaires24. Une chose est sûre, moins la plante est
transformée, plus nous restons proches de ce que nous pourrions
appeler sa « nature » comme dans les écrits du Moyen Âge, et
meilleure sera sa biodisponibilité*. À l’inverse, plus il y a d’étapes
26
dans le processus de préparation, plus il y aura de nécessité d’y
ajouter des excipients et plus on aura de risque d’y retrouver des
résidus indésirables. Les excipients ont des « effets notoires »
comme nous pouvons le lire dans les notices des médicaments : ils
sont là pour améliorer la texture, préserver la conservation du
produit, le colorer… ce sont autant de substances chimiques que
notre foie va avoir à détoxifier en plus.
À retenir
27
c’est-à-dire sa sensibilité personnelle avec ses manifestations
propres Par exemple, une personne sensible au froid humide
attrapera plus facilement une rhino-pharyngite aux changements
de saisons ou aura des douleurs articulaires quand « il fait la
neige » ou « l’orage arrive », comme disaient les anciens dans leur
sagesse Ainsi, cette personne soutiendra son système immunitaire
aux changements de saisons par des cures de tisanes ou par des
plantes préparées dans d’autres formes galéniques* adaptées25.
Au cas où elle manifeste les premiers symptômes d’un
refroidissement, une tisane de thym, cassis ou sureau fera
merveille S’observer, réagir dès la manifestation des premiers
symptômes – cela est valable aussi pour son entourage – permet
non seulement une récupération plus rapide mais aussi évite de
laisser la maladie s’installer et de devoir prendre des traitements
plus lourds et non dénués d’effets secondaires.
Pour obtenir une réelle efficacité dans votre traitement par les
plantes, plusieurs éléments sont à prendre en considération :
veiller à la qualité des plantes, en choisissant de préférence des
plantes locales, biologiques, en vrac26, le moins fractionné
possible pour confectionner les tisanes Si, pour des raisons
pratiques, il est compliqué de préparer une tisane, alors opter
pour une forme galénique* simple, respectueuse de la plante et
apte à retransmettre non seulement les principes actifs mais aussi
toute l’information du végétal vivant, comme la teinture mère*, la
teinture*, l’alcoolature* ou la gemmothérapie*. Les plantes
préparées selon des modes opératoires simples apportent les effets
synergiques et complémentaires d’une grande partie de leurs
principes actifs, c’est-à-dire plus d’une centaine de molécules
Lorsque la plante médicinale est transformée de façon à extraire
certains actifs en les standardisant* ou en les titrant*, alors on se
rapproche d’un médicament allopathique* Les plantes, à la
différence d’une molécule chimique, qui agit sur un seul
récepteur, apportent à l’organisme un ensemble d’éléments qui
vont avoir pour effet de réguler et rééquilibrer les fonctions
physiologiques.
Parties utilisées
28
Les sommités fleuries et les feuilles sont employées fraîches ou
sèches, sans les branchettes, en tisane pour un usage médicinal ou
en condiment pour relever les plats L’huile essentielle détient des
usages médicinaux, elle doit être chémotypée* car, en fonction de
la présence des composants et de son milieu de culture ou de
récolte, elle n’aura pas la même activité.
Composition chimique
Pharmacologie
29
Le thym est une plante très étudiée tant sur le plan de la
pharmacologie* que de la clinique*. De très nombreuses
publications sont dédiées au thym, elles illustrent des propriétés
décrites depuis des centaines d’années Les études expérimentales
en pharmacologie* peuvent aussi ouvrir de nouveaux horizons en
thérapeutique, révélant des propriétés de la plante jusque-là
inconnues Cela implique de longues recherches car ces propriétés
doivent être confirmées par des études complémentaires.
Bon à savoir
Plusieurs études expérimentales ont démontré une activité
antimicrobienne sur de nombreuses lignées de bactéries comme
Helicobacter pylori, la bactérie responsable des ulcères à
l’estomac lorsqu’elle le colonise en trop grande quantité et
qu’une alimentation non adaptée en favorise le développement.
30
Plusieurs études récentes ont mis en évidence des propriétés
anti-inflammatoires, antioxydantes* et des effets inhibiteurs de la
prolifération des lymphocytes T*.
Propriétés
31
influences, et de nombreuses interactions existent entre
médecines populaire et savante.
32
Usages thérapeutiques
Posologie
La tisane de feuilles et sommités fleuries de thym convient et
sera efficace dans toutes les indications décrites ci-dessus.
33
En revanche, dans le traitement des oxyures et autres
parasitoses comme la maladie de Chagas, la maladie du sommeil
et les amibiases*, les huiles essentielles à thymol seront
employées L’huile essentielle de thym agit également sur les
champignons responsables du « pied d’athlète » (se contagionnant
essentiellement dans les salles de sport, d’où son nom),
Tricophyton rubrum ou Tricophyton mentagrophytes, qui s’installent
entre les doigts de pieds, provoquant des desquamations* Ces
maladies nécessitent un suivi médical et l’emploi des huiles
essentielles doit être accompagné par un thérapeute.
Posologie
L’huile essentielle de thym est aussi efficace sur les parasites de
la peau, comme la gale ou les poux. À appliquer diluée dans un
solvant, huile végétale ou alcool à 70° et eau à 10 %, plusieurs
fois par jour.
Formes galéniques
34
Par exemple, les feuilles et les sommités fleuries seront donc la
« drogue » de la plante appelée thym Selon les formes galéniques,
les actifs seront plus ou moins disponibles et la plante sera
efficace de manière plus ou moins optimale Ainsi, seront en vente
différentes préparations du thym La plante séchée en vrac dans
des sachets le plus souvent en kraft protège la drogue de la
lumière afin qu’elle ne s’oxyde pas et ne perde pas ses principes
actifs : elle servira à préparer sa tisane.
35
ressource et sa raréfaction, voire sa disparition Il est plus prudent
de cultiver les plantes aromatiques pour produire des huiles
essentielles À noter que la qualité d’une huile essentielle varie
d’un fabricant à l’autre : veiller à choisir des huiles pures, non
rectifiées* et non modifiées. Ce qui signifie que la distillation ait
été menée en continu et non fractionnée – ce qui entraîne des
modifications dans la présence des composants –, ou encore
modifiée par suppression de composants ou ajouts de composants
d’origine naturelle ou de synthèse, souvent avec l’objectif
d’atténuer le coût de revient de la matière première De nouveau,
et toujours pour des raisons de biodisponibilité, privilégions les
formes galéniques les plus respectueuses du totum* des
composants de la plante, qu’il s’agisse des molécules aromatiques
ou de l’ensemble des composants.
Bon à savoir
L’action des huiles essentielles sera extrêmement puissante et
requiert l’avis d’un professionnel de santé alors que celle de la
tisane se fera en douceur en accompagnant les processus
physiologiques naturels de guérison.
36
recommandés pour leurs effets sur la santé ! La fièvre et les
maladies infectieuses génèrent beaucoup de toxines et de déchets
métaboliques que l’organisme doit éliminer afin de ne pas
entraîner d’état inflammatoire chronique La tisane, en plus de
l’apport des actifs de la plante, va favoriser l’excrétion de ces
toxines par les voies naturelles d’élimination, urines et sueur
notamment, en apportant de surcroît une bonne hydratation
indispensable dans le maintien des équilibres physiologiques ou
homéostasie*.
Bon à savoir
Les recommandations d’emploi, dosages, posologie, contre-
indication, précautions d’emploi et effets indésirables sont
décrits dans les monographies européennes publiées par
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par l’Agence
européenne du médicament (EMA) ou encore par l‘European
Scientific Cooperative on Phytotherapy (ESCOP). Ces publications
officielles s’avèrent les références en matière d’usages
sécuritaires des plantes médicinales.
37
d’entraîner des effets secondaires. Ainsi, en situation aiguë, nous
obtiendrons de meilleurs effets en rapprochant les prises plutôt
qu’en les augmentant.
Dosages et posologie
38
d’usage de l’huile essentielle en bain en dessous de l’âge de
huit ans Pour l’enfant, une décoction d’un litre pourra être
ajoutée à l’eau de bain et sera tout aussi efficace et sans
danger.
En inhalation, il est recommandé d’employer les thyms
chémotypés à linalol ou à thuyanol pour éviter une irritation
des muqueuses.
L’hydrolat ou l’eau florale de thym, obtenus également par
distillation à la vapeur, sont moins concentrés en composés
aromatiques et bénéficient de composés hydrosolubles qu’on ne
retrouvera pas dans les huiles essentielles Ils pourront être
employés aussi bien en usage interne dans les mêmes
indications que la tisane ou, en usage externe, recommandés
pour les peaux grasses.
Contre-indications
Précautions d’emploi
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renouvelées après une pause d’une semaine si besoin, par
exemple en cas de mycose installée depuis longtemps ou
d’infections respiratoires, urinaires ou digestives à répétition
L’accompagnement d’un spécialiste est recommandé,
l’automédication ayant ses limites et l’objectivité n’étant pas
toujours aisée pour soi-même En revanche, la prévention ainsi
que la prise de thym en tisane ou en teinture dès les premières
manifestations d’une infection respiratoire, digestive ou urinaire
contribue à éviter le développement de complications.
Recommandations d’emploi
40
Avec quelles autres plantes l’associer en tisane
41
Dans les états infectieux et grippaux, rhino-pharyngites, etc.,
ajouter 5 gouttes de teinture de propolis dans la tasse de tisane et
boire jusqu’à environ 5 mugs par jour pour maintenir une bonne
hydratation et favoriser l’élimination des toxines produites par la
fièvre.
42
Chapitre 4
Réglementation
L e statut réglementaire diffère selon qu’il s’agit d’une plante
médicinale, cosmétique ou condimentaire et, pour compliquer
la situation, selon la forme galénique En fonction de son usage, le
thym entrera donc dans des catégories différentes. Ainsi, le thym
en vrac peut dépendre de la réglementation des médicaments ou
des aliments; sous forme d’huile essentielle, le thym est proposé
en cosmétique, en cuisine ou encore entrant dans la composition
d’un complément alimentaire. Ainsi, selon sa forme et son
utilisation, en ce qui concerne la France, le thym sera sous l’égide
de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé (ANSM), de l’Agence nationale de sécurité alimentaire,
de l’environnement et du travail (ANSES) et de la Direction
générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes (DGCCRF).
43
aussi présentes dans la liste des plantes autorisées en complément
alimentaire (arrêté du 24 juin 2014). Le thym en teinture ainsi
que toutes les spécialités pharmaceutiques contenant du thym
sont sous la législation de l’ANSM (Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé). Thymus vulgaris figure
aussi à la Pharmacopée française tisanes de 2007, proposée en
infusion de 5 minutes pour 5 g de plante par litre à raison de 250
à 500 ml par jour !
44
Chapitre 5
Recettes et préparations
L e thym, pour son arôme et également pour ses propriétés
antioxydantes, connaît des usages culinaires et
condimentaires aussi anciens que son emploi médicinal. Il occupe
une place de prédilection dans les cuisines provençale,
méditerranéennes et levantines. Autrefois, le thym était utilisé
pour conserver durablement les fruits secs au cours de l’hiver
selon Henry Correvon29.
Zaatar libanais
Cette préparation d’origine très ancienne contient trois plantes
de base – du thym, du sumac, des graines de sésame – et une
pincée de sel fin auxquelles on peut ajouter de l’origan, de la
sarriette, de l’anis, de la marjolaine ou de la coriandre selon les
goûts Ces épices de base peuvent être mélangées à parts égales
ou, selon la saveur recherchée, en ajoutant une quantité plus
importante de l’une d’entre elles Le sumac des corroyeurs est un
arbuste, Rhus coriara, de la famille des Anarcadiacées, originaire
du Bassin méditerranéen et du Moyen-Orient; il donne des baies
rouges qui sont réduites en poudre Sa saveur est acidulée et
astringente. Son nom « sumac » vient du syrien et signifie « rouge
»; il servait autrefois à teindre les cuirs, c’est pourquoi il a été
nommé « sumac des corroyeurs ».
45
Ingrédients
2 cuillères à soupe de thym
2 cuillères à soupe de sumac
3 cuillères à soupe de graines de sésame torréfiées
1 cuillère à café d’une ou plusieurs autres plantes aromatiques
de votre choix
Matériel
1 mixeur ou mortier ou moulin à café
Préparation
Mélanger dans un mixeur, un mortier ou un moulin à café le
thym et le sumac Réduire en poudre.
Sirops
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1 l d’eau de source
Matériel
2 grandes casseroles
1 passoire fine en inox
1 entonnoir en inox
Préparation
Mettre le sucre dans une casserole. Ajouter le litre d’eau,
chauffer pour délayer le sucre. Stopper la chauffe dès que le sucre
a fondu et que le liquide est homogène.
Préparer le thym dans le second récipient Ajouter les citrons
préalablement lavés et découpés (non épluchés) en rondelles.
Verser l’eau chaude sucrée. Laisser macérer 4 heures avec un
couvercle.
Chauffer de nouveau jusqu’à frémissement, toujours avec un
couvercle pour éviter l’évaporation des huiles essentielles.
Filtrer la préparation dans une bouteille préalablement
ébouillantée.
Conservation
Le sirop se conserve plusieurs mois à l’abri de la lumière avant
ouverture.
Après ouverture, une quinzaine de jours au réfrigérateur.
Si des moisissures apparaissent ou que la saveur change, votre
sirop est périmé !
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Farigoule
La farigoule est une liqueur traditionnelle provençale dont
l’ingrédient principal est le thym. Il existe plusieurs variantes de
la recette.
Ingrédients
100 g de thym frais ou 50 g de thym sec
75 cl d’alcool blanc de fruit à 60°
100 g de sucre
¼ de litre d’eau
Matériel
1 récipient ou 1 bouteille en verre avec bouchon,
préalablement ébouillanté
1 entonnoir en inox
1 passoire fine en inox
Préparation : en 2 temps
1 Placer le thym dans le récipient en verre Ajouter l’alcool
Fermer hermétiquement le récipient Laisser macérer 1 mois
environ.
2 Filtrer soigneusement le thym.
Délayer le sucre dans l’eau en chauffant Ajouter à la
macération le sucre délayé. Laisser de nouveau reposer 1 mois
environ. C’est prêt !
Usage cosmétique
48
vase et contient des molécules aromatiques moins denses que
celles de l’huile essentielle ainsi que d’autres composés
hydrosolubles de la plante qu’on ne retrouve pas dans les huiles
essentielles.
Vinaigre de nettoyage
Remplir un bocal de thym séché ou de serpolet. Couvrir de
vinaigre d’alcool blanc. Laisser macérer 3 semaines. Filtrer.
49
Chapitre 6
50
Les rameaux fleuris se récoltent en début de floraison, d’avril
à mai. Le séchage s’opère soit sur claies en veillant à disposer les
rameaux de façon qu’ils ne soient pas tassés, soit suspendus en
bouquet dans un lieu sec, bien aéré, à température constante et
sans soleil direct. Le thym est sec lorsque les rameaux restent bien
verticaux quand ils sont mis à l’horizontale; s’il n’est pas tout à
fait sec, le poids de l’eau les fait pencher.
51
Chapitre 7
52
Chapitre 8
Infusion
Décoction légère
53
En conclusion
Le thym mérite une place de choix dans nos tiroirs aux épices
et, plus encore, dans nos armoires à pharmacie.
54
Glossaire
Général
55
Tradipraticien : terme parfois utilisé en anthropologie pour
désigner un thérapeute traditionnel, sachant que le terme «
médecine traditionnelle » n’a pas la même signification
selon l’aire culturelle; en Inde, il s’agira de la médecine
ayurvédique, en Amérique latine, de la médecine
précolombienne… alors qu’en Europe, la médecine
traditionnelle
correspond à la biomédecine ou médecine allopathique (terme
inventé par Hahnemann pour désigner les substances qui
ont un effet contraire !) et qui a à peine deux siècles
d’existence.
Botanique
56
Étamines : organes mâles de la fleur produisant le pollen.
Genre : voir « Linné ».
Glomérule : inflorescence regroupée en globules.
Héliophile : qui aime le soleil.
Lancéolée : feuille allongée et étroite en forme de lance.
Ligneuse : plante dont les tiges fabriquent des cellules qui font
du bois.
Limbe : corps de la feuille.
Linné (Carl von) : botaniste suédois du XVIIIe siècle qui a
systématisé la classification des plantes initiée par le
botaniste Pitton de Tournefort en genres et en espèces en
fonction des caractères sexuels des fleurs.
Mellifère : se dit d’une plante qui attire les abeilles.
Nervure saillante : ligne plus ou moins saillante sur la feuille,
prolongeant le pétiole.
Nom vernaculaire : nom populaire, nom d’usage d’une plante,
employé dans une aire géographique et culturelle
déterminée.
Oblongue : se dit d’une feuille qui a une forme ovale allongée.
Obovale : feuille ovale allongée et non obtuse.
Ombelle : inflorescence dont les pédoncules partent du même
point.
Opposées : feuilles disposées de part et d’autre de la tige, en vis-
à-vis.
Pédoncule : tige de la fleur.
Pétiole : tige de la feuille.
Polymorphe : se dit d’une plante qui peut présenter des aspects
morphologiques différents.
Pubérulent : couvert de poils fins.
Sempervirente : se dit d’une plante toujours verte.
Tétrakène : fruit à quatre graines.
Thermophile : aime la chaleur.
Tige radicante : tige couchée sur le sol et portant à chaque nœud
feuilles et racines.
57
Tubulée : quand pétale et sépale sont soudés ensemble.
Vernaculaire : nom populaire d’usage local d’une plante.
Verticillé(es) : disposé autour d’un axe; lorsqu’il s’agit de feuilles
ou de fleurs, disposées autour de la tige.
Vivace : plante qui vit plusieurs années.
Xérophile : qui aime les lieux secs.
Médical
58
Décongestionnant : substance permettant de faire diminuer
l’inflammation.
Dermo-caustique : irritant pour la peau.
Desquamation : peau qui pèle.
Dysbiose : déséquilibre des flores intestinales (voir « Microbiotes
») et entraînant des troubles digestifs, ballonnements,
diarrhées… et une atteinte de la paroi intestinale ainsi
qu’un déficit immunitaire.
Emménagogue : qui fait venir les règles.
Étude clinique : appelée aussi essai clinique et destinée à évaluer
un traitement de façon aléatoire sur un groupe homogène
de patients présentant des symptômes similaires, une
partie des participants recevant la molécule et l’autre un
placebo (un comprimé ou une solution neutre, sans la
substance active).
Expectorante : se dit d’une plante qui facilite l’expulsion des
sécrétions bronchiques.
Flores pathogènes : micro-organismes indésirables ou présents
en quantité trop importante, et entraînant des effets
indésirables comme des brûlures d’estomac, des diarrhées,
des cystites.
Furoncle : infection bactérienne de la peau.
Glaucome : hypertension oculaire.
Homéostasie : équilibre des fonctions physiologiques.
Lymphocytes T : cellules chargées de coordonner la réponse du
système immunitaire et de détruire les intrus pathogènes.
Maladie de Chagas : maladie parasitaire ou trypanosomiase
présente essentiellement sur le continent américain et due
à l’infestation par le parasite Trypanosoma cruzi.
Maladies chroniques : on les appelle aussi parfois « maladies de
civilisation ».
Maladie du sommeil : maladie parasitaire ou trypanosomiase
présente essentiellement sur le continent africain et due à
l’infestation par le parasite Trypanosoma brucei, véhiculé
par la mouche tsé-tsé et qui provoque des troubles du
sommeil.
59
Microbiote : ensemble des micro-organismes qui constituent les
flores commensales et comprenant bactéries, virus et
champignons du tractus digestif indispensables à la
transformation et à l’absorption des nutriments.
Mucolytique : qui fluidifie les sécrétions bronchiques.
Oxyures : vers intestinaux.
Pyélonéphrite : infection rénale.
Spasmolytique : substance qui a pour fonction d’apaiser les
spasmes en relâchant les fibres de la musculature lisse.
Stomachique : qui facilite la digestion au niveau de l’estomac.
Urétrite : infection de l’urètre.
Vulnéraire : cicatrisant.
Pharmacologique
60
Aujourd’hui, ce sont les monographies publiées par les
agences du médicament qui servent de référence.
Cryogénisation : procédé par lequel les plantes fraîches sont
plongées dans de l’azote liquide à une température
d’environ -196° puis découpées ou micronisées.
Drogue : terme qui désigne en pharmacologie la partie de plante
qui va être utilisée en thérapeutique et décrite dans les
monographies officielles, par exemple, pour le thym, les
sommités fleuries.
En l’état : se dit d’une plante médicinale non transformée, non
réduite en poudre, ou solubilisée dans un solvant.
Extemporanée : préparation faite en temps réel, non
confectionnée à l’avance.
Gemmothérapie : forme galénique utilisant les bourgeons ou
jeunes pousses de plantes mis à macérer dans une solution
à parts égales de glycérine, d’eau et d’alcool puis filtrée
Ces bourgeons contiennent des hormones de croissance des
plantes qui sont absentes lorsque les organes arrivent à
maturité : feuille, fleur… Cette méthode a été mise au
point par un médecin belge, Pol Henry, dans les années
1950, à partir de l’observation des milieux dans lesquels
les végétaux poussent, milieux qu’il a mis en phase avec les
« terrains » et maladies de ses patients.
Iatrogène : traitement thérapeutique qui déclenche des effets
indésirables.
Modifiée ou rectifiée : huile essentielle à laquelle on a supprimé
une molécule ou ajouté une molécule.
Monographie : recueil de l’ensemble des données concernant une
drogue végétale : description botanique, composition
chimique, dosages, posologies, toxicité, études
expérimentales, etc.
Monoterpènes : molécules aromatiques naturelles appartenant à
la famille des terpènes présentes dans les plantes.
Panacée : qui guérit tous les maux.
Papavérine : alcaloïde présent dans le latex de certaines plantes
appartenant à la famille du pavot.
61
Phytostérols : hormones présentes dans les végétaux.
Saponines : molécules naturelles présentes dans certaines
plantes, souvent antibactériennes et agents moussants
naturels.
Solvant : substance servant de support ou de véhicule à
l’extraction des composants chimiques des plantes – eau,
alcool, glycérine – pour les formes galéniques les plus
classiques.
Standardisé : se dit d’un extrait de plantes qui aura toujours la
même teneur en certains actifs caractéristiques, comme
l’hypéricine du millepertuis.
Teinture : plus concentrée que la TM, et utilisée en phytothérapie
et préparée le plus souvent à partir de plantes sèches au
1/5.
Teinture mère (TM) : solution qui sert de matière première à
l’homéopathie préparée le plus souvent à partir de la
drogue fraîche (racine, feuille, fleur, plante entière, etc.)
au 1/10 et mise en macération pendant trois semaines
dans de l’alcool dont le degré est défini par la
pharmacopée et dépend du taux d’humidité de la plante,
puis filtrée et analysée.
Thériaque : formules anciennes contenant des centaines de
plantes.
Titrés : se dit d’extraits qui auront toujours la même teneur en
actifs.
Totum : ensemble des principes actifs de la drogue présents dans
une forme galénique déterminée.
Triterpènes : voir « Monoterpènes », la configuration moléculaire
diffère.
62
Bibliographie
Botanique
Histoire
Pharmacologie/Phytothérapie
63
Id., Se détoxiquer au naturel par les plantes, Jouvence, 2014.
Laurant-Berthoud C., Mollet C. et Quemoun A.-C., Du bon usage
des plantes médicinales, Jouvence, 2016.
Mercan A., Manuel de phytothérapie écoresponsable, Terre vivante,
2021.
Morel J.-M., Traité pratique de phytothérapie, Grancher, 2009.
Pelloux C., Nature guérisseuse pour mon ventre, Marabout, 2019.
Thévenin T., Les Plantes sauvages. Connaître, cueillir, utiliser, Lucien
Souny Éditions, 2012.
Id., Plaidoyer pour l’herboristerie. Comprendre et défendre les plantes
médicinales, Actes Sud, 2008.
Valnet J., Phytothérapie. Se soigner par les plantes, Maloine, 1992,
6e édition.
Monographies
EMA Monograph, Community Monograph on Thymus vulgaris L.,
2013.
ESCOP Monograph, Thymi herba, Second Edition, 2003.
WHO Monograph, Herba thymi, Vol. 1, 1999.
Sur Internet
www.wikiphyto.org/wiki/Thym_vulgaire
La Garance voyageuse : https://garance-voyageuse.org
La Société française d’ethnopharmacologie :
www.ethnopharmacologia.org
Plantes médicinales : www.ars-grin.gov/duke/et
www.hippocratus.com
Ethnobotanique
64
Où se procurer des plantes/des
plantons
Plantes sèches en vrac
Plantons
65
Le musée de Salagon vend des plantons : Le Prieuré, 04300
Mane.
66
Remerciements
Je remercie chaleureusement Denis Jordan, botaniste
passionné qui partage son enthousiasme et ses connaissances pour
sa relecture attentive, et Marie-France Larribeau, pour son soutien
inconditionnel dans mes initiatives et notre longue amitié, et,
bien sûr, l’équipe dynamique des Éditions Jouvence pour notre
longue collaboration et sa confiance.
67
Notes
1. Dictionnaire Littré.
5. Rapporté par le botaniste arabe Ibn al-Baytar, qui a compilé toutes les
connaissances des plantes, aussi bien médicales que botaniques, et
leurs modes de préparation en citant systématiquement ses sources
dans son Traité des simples traduit au XIXe siècle par Lucien Leclerc,
médecin passionné par la médecine arabe.
68
10. Traité universel des drogues simples mises en ordre alphabétique,
1760, p. 549.
12. Cité par Jean Palaiseul, Nos grands-mères savaient, Points, 2010, p.
302.
19. Les Simples du jardin de Dieu, Ennsthalec, 2007, p. 101, 110, 126 et
153.
24. Pour plus d’informations sur les modes de préparation des plantes et
orienter son choix, se reporter au livre Du bon usage des plantes
médicinales, Jouvence, 2016.
69
25. Se reporter à Tisanes, guide pratique pour toute la famille ou Du bon
usage des plantes médicinales.
www.editions-jouvence.com
70
Table des Matières
Page de titre 1
Copyright 2
Sommaire 3
Dévouement 4
Introduction 5
Avertissement 7
1. Botanique, habitat et distribution 8
2. La plante dans l’Histoire 16
3. Phytothérapie 26
4. Réglementation 43
5. Recettes et préparations 45
6. Cultiver ou collecter la plante 50
7. Critères pour reconnaître la qualité : les caractères
52
organoleptiques
8. Bien préparer sa tisane 53
En conclusion 54
Glossaire 55
Bibliographie 63
Où se procurer des plantes/des plantons 65
Remerciements 67
Notes 68
71