CAT DEVANT UNE
FIEVRE AIGUE
RECENTE
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
+ Diagnostiquer une févie aigue chee enfant et chez Fadulte
*+ Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en
charge
+ Reconnaitre les différentes &ologies.
PLAN DU COURS
DEFINITION
+ PHYSIOPATHOLOGIE
+ RECHERCHER LES SIGNES DE GFAVITE
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
INTERROGATOIRE
EXAMEN CUNIQUE
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
INTRODUCTION
+ La fievre est une élévation pathulogique Ue le
‘température corporelle médiée par une libertation
de pyrogénes (cytokines)
+ Symptéme le plus frequent des maladies
infectieuses, la fievre n'est
cependant pas toujours synonyme d’infection.
Inversement, au cours de certaines infections
+ Emiovocies (notamment toxi-infections :choléra, tétanos,
= TRATEMENT
+ conctusion botulisme), la température peut étre normale.
+ REFERENCES + Un choc septique & baeilles Gram négatif (OGN)
peut aussi étre associé 8
DEFINITION DEFINITION
se fempérature normale du corps humain est maintenue constante
ine vaeuraur
‘aro colon go, 0 cove, la cyeloryethéméra at Facts physique,
+ Ladefntion dela températurervest pas consensuelle, en
pratique
1. Température centrale (rectal est supérieure 838 “Cle matin et
HEME sole burs "
2. Température prise par vole aulare et buccae est ajoutée un
dembdegre
+ Les conattions ae prise deta temperature devront ete strict:
rise régulire aux mmes heures, lematin etl soir afin
immer une verison
ryethémérale
brie aprés un regs dune vinalne de minutes afin d’écarter
Une hyperihermie Belfort
Y ches la ferme on tienda compte dela période du cycle
menstrue.
+ On parle de fievre sigue recente toute fevre
E,voluant depuis moins de Sjours fiévre prolongée
ou persistante évoluant cepuis plus de 20 jours.
* Toute fiévre aigué est une urgence, jusqu’a preuve
du contraire, car elle peut révéler une infection,
avant tout bactérienne, wale, parasitaire ou parfois
fongique pouvant s‘aggraver et parfois conduire au
éces enquelques heures.
PHYSIOPATHOLOGIE
hypetilamique atu Aun nivel eu qe normale
+ Modaton de réuiation thermique inde par des substances
oats cclrtesertoies errant une production accede
Prostagadines
+ cee mosticaton dy nea etalon ce horse
hypotlamique se adult par une medica de equiv des
‘us pepnemies ranspton,vazedstaton et ls pockon de
choler dos oats asus comme fit es muss ses).
PHYSIOPATHOLOGIE
Les pyrogenes exogénes sont p'incipalement représentés par
ies rodults bacteriens, notamment les toxines, endotoxines
fipgpetysacenaridesgé ls pater ces Bon ou exotonnes ces
acters Gram post.
Ces pyrogenes exogénesinteragssent avec es cellules du
‘ysteme
immunitaire, notamment las monocytes, macrophages, mals,
uss!
polymuclésires, lymphocytes ctd’autres calles endothsiales,
alates,
Méseangiales.
Elles provoquent la libération par ces celules de pyrogénes
endogenes
acts au niveau hypothalamique: interleukine , avant tout,
mais aussi TNE ii
interférons, ligands du recepteur gp130 (IL-6, IL-1).RECHERCHER LES SIGNES DE
GRAVITE
Le degré de urgence lié
Les signes de gravité :
Altération de état de conscience, convulsion:
Etat de déshydratation ;
Fréquence respiratoire > 30 cycles/min ;
Fréquence cardiaque > 120 battements/min ;
Pression artérielle systolique < 100mmHg ;
ligo-anurie ;
Signes de choc : poulsfilant, TA basse ou imprenable,
froideur des extrémités,marbrures surtout au niveau des
genoux.
la fidvre repose sur
RECHERCHER LES SIGNES DE
GRAVITE
terrain
Nourrisson et enfant moins de 06 ans : risque de convulsions:
fébriles et de déshydratation.
Sujet Age = risque de déshydratet
-omportement et de la conscience
n, trouble du
lalade porteur d'une pathologie sous-jacente : la gravité de
la décompensation peut prendre le pas sur celle de
infection (immunodéprimé, opéré récent, neutropénique).
‘emme enceinte : le pronostic materno-festal peut étre mis,
en jeu.
FIEVRES FACTICES OU SIMULEES
Pas exceptionnelies.
f
lévation de la température contraste avec
Vabsenve
de tachycardie et daltération de état général et avec un bilan
biologique
normal, le contrble de la température par une infrmibre ou un
‘médecin ou 8
Falde oun thermometre électronique permet de conclure au dlagnostlc
de
thermo-pathomimie.
(RRRESSRCTAATRER! par injecton de diverses substances qui
‘provoquent en Outre des suppurations cutanées trompeuses, le
iagnostic on ost tas lffcte malta flare bactérianne izlée 3 partic
des prélévements est souvent polymorphe, ce qui peut attrer
"attention du eliniien
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
FVRES minsiotooraUEs
igtoertae een ae ete Tenor pba he
Oa Seaie meade on dcattaruenpostonie nn
ston de min 95" acomsaeasneraton a rion anes
to ppg sear int oe gen pngt la
Latempttre corporates ons xt ara on bt ee meno
Inger et selon teal separnt absorption
Enfir, a emplratre corporal et plas haute hive end
INTERROGATOIRE
+ Age du patient: est parfois un élément torientation : notamment chez le
nourrisson, Tenfant ete sujet Ses
+ Profession: vétérinaire, bouche, égautier, agriculteu
+ Notion de contage, présence de cas similares dans entourage,
+ Notion d'un voyage récent en zone ¢endémie palustre
+ Vaccinations antérieures: BCG en particulier
+ ATCD: ¢iabéte,alcoolisme, cardoparhe,immunodéprimé, neutropénique,
sujet a risque dinfection Vil (homosexuel,
+ toxcomanie, polytransfusé), porteur de matériel ranger (pacemaker,
‘Gtheter prothese), opére tant.
+ Femme enceinte :accouchement récent (complication locorégionale ou
‘thromboemboicue)
+ Lanotion d’examens paraciniquesirstrumentaux récerts, une
Intervention ehruricale,Texstence dune protnese
+ valvular.
+ Notion de prise médicamenteuse
INTERROGATOIRE
+ Syimplomes d'aceumpag
+ Frissons
+ Sueurs
+ Céphalées
+ myaigies
+ Arthralgies
+ Signes vieéraux
INTERROGATOIRE
Caractsristiques de le
Mode d’installatio
Date d’apparition, son importance, sa périodicité &
court ou a moyen’
terme, I'horaire de survenue et les variations sous
Veffet d’eventuels
traitements.
Allure de la courbe thermique.
ruta, progressifinsidieux
INTERROGATOIRE
||FABrictile : fievre qui ne dépasse pas 37,5 -37,9°C.
elle est 8 40°C avec une
faible rémission de 0,5°C le matin, se voit dans la fievre
typhoide, les bactérimies, le naludisme de primo-invasion.
ane le matin est subnormale, elle s’éléve a
‘0u 40°C le soir, se voit dans les suppurations
profondes.
ewe intermitente. acces de fievre séparés par des
intervalles d'apyrexie totale réguligremeent espacés.
Acces palustre : frisson, chaleur, sueurs
Fievre de type tierce (1 acces fébrile le 1er, 3e, Se jour...)
Fievre de type quarte (1 acces fébrile le ter, le 4e, le 7e
jour...)
ERB «02s se ieee sparesINTERROGATOIRE
FERGIE. pevssces rer iniques & debut et fin
Progressive satan ene Sooercsionsthermigues
completes, évoluant sur des semaines ou des mois
(maladie de Hodgkin, brucellose ).
REET (continu, pssst) présence de
Iporen ealtoretaattover (oc ecrarione
Sects
péviodesde fee séparées par des
periodesdspyrete, elle bute rusquement pus elle
resto dlevée on plateau jours ele revert un seu
fealsa nate, ABIES Une vera Taprete aeie
la périoe fébrile, une 2e poussée de fievresurvient (Infections
EXAMEN CLINIQUE
examen clinique méthodique appar
‘et minutieux
Apprécier la tolérance de hyperthermie et
rechercher les signes
physiques datteinte des divers organes.
Apprécier Vétat général dt. malade.
‘Apprécier état du faciés : paleur, cyanose, ictére.
Examen des téguments y compris le cuir chevelu,
Examen des muqueuses buccales et génitales.
Les dents et la sphére ORL, les aires ganglionnaires.
Les touchers pelviens.
per apparel
EXAMENS COMP_EMENTAIRES.
IMfaut voir que certains dsghostes nzncessiten pas
‘dexamens complémentares(vrase,e!autres doivent étre précédés
«examens complémentalres et enfin certains nécessitentla mise en route
du traitement avant méme Is réalisaton dexamens
compiementalres (purpura fulminant).
avant toute antibiot apie, au moment des
Pics fébriles ou des frissons, ipétées, stparéesq'une heure d’interalle
avec une asepsierigoureuse, ensemenaées en aéro-anaérobie sur milieu
ordinaire et special
| BSRRRIGRRESIES : i drome méningS eu purpura ou ibe
nexpliquée chez le nouveau:né ou le nourrsson.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
en cas de séjour en
zone d’endémie palustre.
IERIE ce grancie valeur diagnostique, sa normalité
‘exclue pas un probléme infectieux :
@ Lignée blanche : polynucléose neutrophile,
Leucopénie, Syndrome mononucléosique ,
lymphopénie, myélémie.
@ Lignée rouge (anémie) : paludisme, leishmaniose
viscérale, lupus.
@ Lignée piaquettaire ( Thrombopénie) : VIH, CMV,
EBV, paludisme, lelshmariose viscerale,
Pancytopénie : Paludisme, leishmaniose viseérale,
tuberculose médullaire.
EXAMENS COMP-EMENTAIRES.
VS, CRP, élactrophorése des prateinas.
Bilan hépatique : cholestase ou cytcyse.
Bilan rénal
lonogramme : hyponatrémie ou hygerkaliémie
IDR Ia tuberculine, recherche de BK.
‘Sérologles : Widal, Wright, hépatite(B et C), HIV.
Coproculture : en cas de diarrhées.
Ec.
Radiographies:thoracique F/P, radingraphie des sinus dela face,
panorammique dentatre.
| Echographieabdomino:pelvienne: holéysite,angiochlte, ithiase
Examen cytobactériologique des urhes,
EXAMENS COMP_EMENTAIRES.
TDM, IRM, eriduscopies Uigestives (haute el basse),
scintigraphie.
Biopsies décidées en fonction des résultats des
examens précédents
ou du terrain.
Echocardiographie : valvulopathie. végétations.
ETIOLOGIES
CAUSES INFECTIEUSES:
1D Causes urgentes
Méningites : pneumocoque, méningocoque, herpétique,
listéria monocytogenes,
haemophilus influenzae, tuberculeuse.
Sepsis avec bactériémie.
Purpura fulminans.
‘Acces pernicieux.
Endocardite aigué.
Fasciite nécrosante.
Gangrene gazeuse, diphtérie, tuberculose aigué généralisée,
ameobose hépatique,
pyélonéphrite aigué
ETIOLOGIES
‘CAUSES INFECTIEUSES :
Causes moins urgentes
Sepsis & point de départ Iymphatique
Endocardite subaigué d'osler
Infections pleuro-pulmoneires, ORL, intra-
abdominales, génitales,
cutanées et sous cutanées, ostéo-articulaires, TBC
pulmonaire, virose.ETIOLOGIES
‘CAUSES NON INFECTIEUSES :
Maladies inflammatoires : RAA, LED, maladie de
Horton, polymyosites
Néoplasies et hémopathies : cancers viscéraux
Fiavre de nature thromboembolique.
ETIOLOGIES
FIEVRE SOUS ANTIBIOTIQUES :
Il faut rechercher une lymphangite (IV) ou un abcés
de la fesse (IM).
Refaire les prélévements four isoler le germe et
tester sa sensibilité
Chercher un foyer profond inaccessible nécessitant
un traitement local.
Enfin suspecter une allerge & Vantibiotique,
notamment devant une
éruption urticarienne, ceci n‘impose pas Varrét du
médicament.
Poursuivre le traitement avec un antihistaminique.
ETIOLOGIE!
"FIEVRE SELON LE TERRAIN :
(OFIevRE ET GROSSESSE
Toute eve survenant chez une ferme enente cote considérée comme grave
‘car ela pout mete le pronosti fra ju.
La contamination du fost se fl par volahématogine ou transplacentate ou lors
‘du passage dans flere canvco-vaginale au moment de Taccoucherent
Uinfection urinaire dominelasimptomatocgje ei intr de are TECBU de
‘maniere sstémataue
Sila patente west pas immunisée, on dot toque ls toxepasmese, la ubéal, a
NIN ou infection 3 CR nacesste des vraag
Devantasurvenue d'un syndrome psoude gripgal voquer une litriose
(Ondo miner une phibite et toute autre infecton intercurrent,
ETIOLOGIES
‘eve Se.0N Leen:
@ FIEVRE DE VIMMUNODEPRIME
LUimmunodépression favorise les infections opportunistes 8
germes inhabituels,
Un individu aux eéactions immanitaires diminuées présente
des symptomes atténués méconnaissables sinon absents.
Parfois la gravité du terrain prend le pas sur celle de
infection il peut 3
Infections bactériennes & Listéria monocytogenes, BK,
‘Staphylocoque, Pseudomonas,
Infections vrales : CMY, V2V, HIV.
Infections parasitaires : toxoplasmose, pneumocystose
Infections fongiques :cryptococcose, asperaillose,candidose.
ETTOLOGTE! ETIOLOGIES
Lr snepmer sea ‘FIEVRE SELON LE TERRAIN:
itv se. vice
Nourison: evoquer patculéremett ls infections ORL purmonaites,
igestives, meningées
{a poncton lombaire est eflectuer zu maine dou. aut se meter
des consequences
ea ewe: déshyrataton, consis
Enfant: rechercher un contage en faveur une infection transmissible
elle une fee
Sujet 3: infections urnaes, respatores, es ugenceschiruecales
(choleeyste, infection dun evertcul cou. went pou
symptemsiques, dowent
ere évoqudes de pines.
FIEVRE POST CHIRURGICACE :
Thrombose veineuse profende.
‘Abeés de la paroi ou abeds profond (abcés sous
phrénique, péritonéal,
pelvien...).
Médiastinite aprés chirurgie thoracique.
Infection sur matériel étranger : cathéter de
perfusion (en particulier
central), sonde urinaire, drains, systéme de
ventilation assistée.
TRAITEMENT
|TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
IMéthodes physiques
Humidiication de 'atmosphére ;
Balsse du chaurtage, reet des couver-ures ;
Utilisation de servettes mouiliées;
‘Augmenter las apports hydriques pour éviter la déshydratation
lAntipyrétiques
lparacétamol est préféré& acide accylsalicylique : 1Smg/kg toutes les 6
heures.
acide acétysalieyique (ASPIRINE) : €Omg/kg/Jour en 426 prises.
Prévention des crises convulsives chez le nourrsson & risque
Ju Diazépam (Valium*):0,5-1mg/kg per os ou en administration intra:
rectale
TRAITEMENT
TRAITEMENT ETIOLOGIQU: +
Lorsque la cause de la fiawre est documentée, il est
simple d’instituer le
traitement correspondant adapté
En cas d'infaction : antibictiques et mesures
associées (chirurgie,
drainage, ablation d'un matériel étranger).
En cas de maladie de systéme : corticoides, anti-
inflammatoires.
En cas de néoplasie : chimiothérapie, radiothérapie,
chirurgie.TRAITEMENT
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE :
Lorsqu’aprés un certain nombre d’examens
‘complémentaires la cause
de Ja fidvre rest pas identifi¢e, le recours aux traitements
dépreuve est a
envisager.
Ces traitements peuvent faire appel a des médicaments
de classes assez
différentes
Antibiotiques ;
Antituberculeux ;
Anticoagulants-Héparine ,
Corticoides.
CONCLUSION
\ésauaton systématique de sa gravté ot de sa tolérance a pour but
identifier toute urgence infecieuse et/ou décder dune évenuele
I aut #etorer de fie sot abe de onion sigue pour
accede au aagnoste etolonaue.
‘Une bonne analyze clinique mende gar un paticlenexpérimenté
Severe pls pertinente quune débau:he non orentéedexamers
complémentares
CONCLUSION
LVexistence d’un contexte de survenue ou d’un deficit
immunitaire est un fil conducteur utile.
La démarche diagnostique est guidée dans un
objectif defficacité
optimisée, d’agressivité limitée et d’économie de
ssante.
Le panorama étiologique des fievres est vaste, mais il
faut garder
8 Vesprit que la fidvre résulte plus souvent d'une
forme atypique