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Dans ce monde où tout n'est que vitesse, il existe pourtant un moyen de prendre le temps.

Les voiliers
du 17 ou 18 ème siecle, ces grands trois mats où l'on s'imagine bien volontiers pirate, permettent
encore, pour certains, de voyager comme à l'époque.
Les quarts sont rythmés par les cloches et les coups de sifflet du bosco.
On dort peu, on mange vite et on est toujours à l'affut du moindre nuage annonciateur de changement.
On observe la mer, la forme des vagues, on lève le visage pour mieux sentir le sens du vent, on se
passe la langue sur les lèvres pour sentir à nouveau le goût de la mer.
Les cheveux ébouriffés et rêches, blondis par le soleil encadrent des visages bronzés et
resplendissants. Les mains rendues calleuses par les bouts noués et dénoués, les bras affinés par les
manoeuvres, les marins en devenir laissent échapper souvent une mélodie pour rythmer leur besogne.
Les yeux plissés par le vent et le soleil recherchent un repère sur la terre toute proche : Un clocher, un
mont qui se détacherai du dessin de la côte. Les jumelles autour du cou, prêtes à confirmer ce que l'on
a tracé sur la carte.

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