La description et le portrait PCESEROES Ala base, dabord c était un carré de carton blew figurane un temple avec GD x 2% a. extrait chcomtre faitit des portiques,colonnades et stauettes de stuc, tout autour, dans des niches avancer Uhistoire ? constellées d’éroiles en papier doré ; puis, se tenait au second étage un ', Comment est-il organisé ? donjon en giteau de Savoie, entouré de menues fortifications en angélique, ¢ Seraitel possible de dessinertegateau sands, raisins secs, quartiers d'orange ; et enfin, sur la plate-forme supé- Se mage concn 2 Fone f rieure qui était une prairie verte oi il y avait des rochers avec des lacs de ‘d.Daprés vous, que nous révéle Flaubert 4 cB as raane tur lesarice part deco ghtems? confituces et des bateaux en écales de noisettes, on voyait un petit Amous, se balancant & ne escarpolete de chocolat, dont les deux poteaux étaient terminés par des boutons de ose naturelle, en guise de houles, au sommet. Gustave Hauber, Madasne Bova, 1857 > RETENIR Pre > Une description est un passage marquant une pause (> voir Fiche p.516) dans la narration en wue de présenter un lieu, un objet, une situation, une époque ou un personnage (on parle alors de portrait). > Elle est parfois motivée par action d'un personnage (un besoin de se reposer, une arrivée en avance, une rencontre, etc). Mais il dutattendre, un des gargons qui découpaient venait de s‘entailler le doigt,et cela jetait un trouble. 1 restit la face a ouverture, regardant la cuisine [..) (Emile Zola, Au Bonheur des dames, 1883) Ee Pee > cu centre, ddroite SCM > dabord, ensuite + Pour organiser la description. Suet c et, aussi BEM 2 opercevoir, sentir entendre Pour convoquer les sens du lecteur, Soot + une commode de neyer dant un Seen — tiroicmangualt + Pour apporter des précisions, complement du nom) Emile Zola, Assommoi, 176. > ta plaine poraissaitd son milieu, + Pour alder a mieux imaginer oudiée de farine d'amidon, + Pour lier Vinconnu a ce que le lecteur connait; JorisKarl Muysmans,A rebours, 884. + Pour rendre le texte plus poétique. Reena Da teers Dans « La Petite Roque » (1885), Maupassant procéde d une longue description de Rody- POMC TIN — (€-Tors 6 travers la promenade du personnage Médéric ; cela retarde la découverte du OCT §— cadavre dela petite fille. mer TTT > Lc hale formait comme une suite de chapelles qui disparaissaient sous la jonchéede Reema ect leurs fleurs amoncelées en reposoir(..J rtuosité stylistique. M. Proust, bu cdté de cher Swann, 193. te campagne encore verte et rant, mais défeuilée en parte et dé presque déserte, TCU frit partout image de (a solitude et des approches de Phiver il ésutat de son aspect PSUR REER un mélange dimpression douce et triste trop analogue a mon age et mon sort pour erate aque je ne men fisse pas Fapplication 1 Rousseau Les Réveres dy promeneur solitaire, 2. Se ee > i fout ue les notions de Chonnéte et du déshonnéte soient bien étrangement brouilées eae dans sa tte; car il montre ce que (a nature lu a donné de bonnes qualiés, sons PERTAIN ostentation, et cequil ena ecu de mauvaise, sans pudeur spinion, un jugement, une idée Denis bidet, Le Neveu de Romeou, écrit vrs 17 Remarque: Les diferentes fonctions dela description ne Sexcluent pa les unes des autres maisau contrate se combinent tres souvent. 20D> VERIFIER. réponses sur etivrescolaiefr ‘weve Complétez chacune des propositions suivantes par le(s) terme(s) manquant(s).. 1.0n appelle la description d'un personage. 2.ILest possible de .. a description, Cest-a-dire dintroduire dans la narration une situation qui la justifie, 3.Llutilsation de .. permet d'ordonner une description 4.n retardant la narration, une description a fonction... per met de créer du suspense. > S'EXERCER ©) ea. Par quita description dela mine est-elle intro- duite dans Vextrait suivant ?b. Trouvez-vous cette descrip- tion objective ou subjective ? Pourquoi ? «Selon vous, quelle est la principale fonction de cette des- cription 2 justifiez votre réponse. [Etienne Lantier] ne comprenait bien qu'une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de tuente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblaic ne pas les sentir passer. Dés quatre heures, la descente des ouvriers commengait, Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe a la main, attendane par petits groupes etre en nombre sulfisant, Sans un bruit, d'un jaillis- sement doux de bite nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre érages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les ber- lines, les remplagaient par d'autres, vides ou chargées aTfavance des bois de ualle. Ex c’éait dans les berlines vides que sempilaient les ouvriess, cing par cing, jusqu’a quarante d'un coup, lorsquils tenaient utes les eases. Un ordee partait du porte-voix, un beuglementsourd et indistinct, pendant qu’on trait quatre fois la corde du signal den bas, « sonnant la viande », pour prévenir dece chargement de chair humaine. Puis, aprés un Kiger sursaut, la cage plongeait silencicuse, tombait comme une pierre, ne laissat derriére elle que la fuice vibrante du cable. Emile Zola, Germinal, 1885, @ +X: 2. commentla description suivante est-elle orga- nisée ? Aidez-vous des connecteurs pour répondre. ». Daprés vous, quelle esta principale fonction de cette des- cription ?Citez le texte pour justifier votre réponse. . A quoi voit-on que le paysage est décrit par un amateur dlart ? Aidez-vous de vos réponses précédentes. Par sa fenétre, une nuit, il avait contempk le silen- cieux paysage qui se développe, en descendant, jusqu/au pied d'un coteau, sur le sommet duquel se dressent les batceries du bois de Verrigres. Cee Tiles) Dans lobscurité, & gauche, & droite, des masses confuses s'érageaient, dominées, au loin, par d'autres batteries etd autres forts dont les hauts talus semblaient, au clair de la lune, gouachés avec de argent, sur un ciel sombre, Réuécie par l'ombre tombée des collines, la plaine paraissait, A son milieu, poudée de farine d’amidon et enduite de blane cold-cream ; dans V'air tidde, éven- tant les herbes décolorées et distillane de bas parfums épices, les arbres froreés de eraie par la lune, ébourif: faient de pales feuillages et dédoublaient leurs troncs dont les ombres barraient de raies noires le sol en plate sur lequel des caillasses scintillaient ainsi que des éclats dassiewes. Joris Kal Huysmans,d Reon, 1884, @ * ** 2. comment filmeriez-vous ta scéne suivante (plans, mouvements de caméra, cadrage, décors) ? »b. Quelle est la principale fonction de cette description ? Justifiez votre réponse. Quand Gervaise séveilla, vers cing heures, raidie, les reins brisés, elle éclara en sanglots. Lantier n’tait pas renuré, Pour la premigte fois, il découchait. Elle resta asise au bord du lit, sous le lambeau de perse déteinte qui tombait de la féche attachée au plafond par une ficelle Ft, lentement, de ses yeux voilés de larmes, elle faissie le tour de la misérable chambre garnie, meublée dune commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paill et d'une petite table graisseuse, sur laquelle trainait un por cau ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lic de fer qui barrait la commode et emplissac les deux tiers de la pidce. La malle de Gervaise et de Lantier, grande ouverte dans un coi ses flancs vides, un vieux chapeau d’homme tout au fond, enfoui sous des chemises et des chaussettes sales randis que, le long des murs, sur le dossier des meubles, pendaient un chile troué, un pantalon mange par la boue, les demnigres nippes dont les marchands d'habits ne voulaient pas. [..Plieds nus, sans songer & remettre ses savates tom bées, elle retourna Saccouder & la fenétre, elle repric son amtente de la nuit, interrogeant les trottoirs au loin, nue Zola, FAsoneoir, 1876. erste Bae ) G *% Répondez par deux a la question suivante, en vous aidant de la legon et des exercices. En quoi la description, loin d'étre un passage a survoter, est-elle essentielle au récit ? Outs analyse nécit (CLSAe/FRAPSZT) 521 i _Argumentati