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Gestion Des Relations Sociales
Gestion Des Relations Sociales
Engagement et ponctualité.
Respect mutuel.
Téléphone en mode
silence.
Cours et polycopie /
coordinateur(trice).
Méthode d'évaluation.
Dr. FATIHI Fatima Ez-zahrae
Dr. FATIHI Fatima Ez-zahrae
Introduction de la matière.
La gestion des relations de travail consiste à définir Exploiter sainement ces relations de travail et
des stratégies, des normes et des pratiques qui contribuer à un dialogue efficace permet à
favorisent l’établissement et le maintien de rapports l’entreprise de pouvoir faire face aux nouveaux
sains, fructueux et harmonieux entre l’employeur et défis qu’apportent la transformation de la société,
les employés, leurs représentants et les instances des ressources humaines et le contexte actuel
gouvernementales. C'est l'aspect le plus délicat à (pénurie de mains d’œuvre, digitalisation de la
gérer dans la fonction ressources humaines. fonction RH, crise sanitaire et économique)
La gestion des relations du travail s'effectue à Une bonne gestion des relations sociales
plusieurs niveaux améliore très souvent les conditions de travail
- il est nécessaire de gérer d'une part les relations des salariés. Les relations professionnelles au
formelles et les relations informelles et d'autre part travail peuvent parfois être tendues. Un conflit au
les relations institutionnelles travail peut à tout moment se manifester. Les
- il est également indispensable d'apaiser les responsables RH redoutent habituellement de
tensions conflictuelles pouvant exister dans devoir intervenir pour éviter la zizanie.
l'entreprise.
PLAN DU COURS
La La motivation au travail,
Conditions de communication et l’implication des salariés
travail et le marketing et les responsabilités
Hygiène de Vie. ressources sociétales et
humaines. environnementales.
I/ CONDITIONS DE I/ LA MOTIVATION AU TRAVAIL.
TRAVAIL. I/ COMMUNICATION. II/ L’IMPLICATION DU
II/ DIALOGUE SOCIAL. II/ LA COMMUNICATION PERSONNEL.
III/ CLIMAT SOCIAL. DANS L’ENTREPRISE. III/ LES RESPONSABILITES
IV/ OUTILS DE III/ MARKETING RH. SOCIETALES ET
PILOTAGE. ENVIRONNEMENTALES.
CHAPITRE I: Conditions de travail et Hygiène de Vie: les
conditions de travail, le dialogue et le climat social.
Introduction.
Les évolutions sociales: réaménagement des horaires et des temps de travail lié à la
réduction de la durée du travail.
• Les conditions de travail sociales: Les facteurs sociaux dépendent des relations de travail,
souvent conditionnées par le style de management et la qualité de communication interne.
Exemples: dialogue social, rémunération, précarité de l’emploi, reconnaissance du travail, conflits.
N.B: Certaines de ces conditions sont organisées par la loi et l'entreprise doit veiller au respect de
la législation en matière de conditions de travail.
·Les enjeux économiques: Réduire les coûts de production, dont le coût du travail occupe une
part importante, constitue un des objectifs de l’entreprise, tout en accroissant la productivité du
travail.
·Les enjeux organisationnels: Réduire les stocks ou les délais de traitement des commandes,
afin de rester compétitive, tout en réduisant la durée du travail, nécessite de la part de
l’entreprise de réorganiser le travail.
·Les enjeux humains: Les conditions de travail liées au secteur d’activité de l’entreprise influent
sur l’attractivité de l’entreprise en matière de recrutement. Exemples: les secteurs de
l’Hôtellerie ou du BTP (Bâtiment et Travaux publics) connaissent des difficultés de recrutement.
En revanche, la qualité des conditions de travail dans une entreprise constitue un atout pour
fidéliser et stabiliser les salariés.
·Les enjeux juridiques: Les conditions de travail s’inscrivent dans un cadre réglementaire que
l’entreprise est tenue de respecter.
Dr. FATIHI Fatima Ez-zahrae
3 Les enjeux des conditions de travail (suite).
Pour les salariés, les enjeux des conditions de travail concernent la santé et la sécurité et la
motivation.
La santé et la sécurité: Certains métiers et/ou conditions de travail peuvent être très
dangereux pour la santé du salarié et parfois même pour sa vie.
Exemples: risques liés aux métiers du Bâtiment ou du Transport, conséquences engendrées
par le stress.
La motivation au travail: Les conditions de travail influent sur la motivation des salariés et
leur comportement au travail et, par conséquent, sur leur cohésion au profit de
l’entreprise: envie d’aller travailler, de faire le maximum, désir de rester dans l’entreprise.
Exemples: être associé au projet d’entreprise, pouvoir négocier ses objectifs, percevoir une
rémunération liée aux résultats, être autonome.
Exemple: l’installation d’un poste de gardien doit tenir compte des informations
dont il aura besoin dans son activité: caméra de surveillance, signal sonore à
l’entrée d’un visiteur, écran de contrôle dans son champ visuel. 4
classiques.
B.3. ERGONOMIE ORGANISATIONNELLE
L’ergonomie organisationnelle se rapporte à l’optimisation des systèmes
sociotechniques : culture d’entreprise, organisation du travail, travail coopératif,
communication, etc.
Les méthodes et les outils de l’ergonomie sont utilisés pour évaluer les risques
professionnels, à savoir : analyse documentaire, observation, entretien, questionnaire
et métrologie (mesure du bruit, des vibrations, de l’éclairage, etc.).
5 ERGONOMIE
(suite)
c. La plus value de
l’ergonomie.
La conception de postes de travail ergonomiques permet de
gagner à la fois en productivité pour l'entreprise et en confort et
sécurité pour les employés.
L'ergonomie permet des gains de productivité, parce que:
(suite)
5 ERGONOMIE.
Article 281: L'employeur doit veiller à ce que les locaux de travail soient tenus
dans un bon état de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité
nécessaires à la santé des salariés, notamment en ce qui concerne le dispositif de
prévention de l'incendie, l'éclairage, le chauffage, l'aération, l'insonorisation, la
ventilation, l'eau potable, les fosses d'aisances, l'évacuation des eaux résiduaires
et de lavage, les poussières et vapeurs, les vestiaires, la toilette et le couchage des
salariés. L'employeur doit garantir l'approvisionnement normal en eau potable des
chantiers et y assurer des logements salubres et des conditions d'hygiène
satisfaisantes pour les salariés.
Article 282: Les locaux de travail doivent être aménagés de manière à garantir la
sécurité des salariés et faciliter la tâche des salariés handicapés y travaillant. Les
machines, appareils de transmission, appareils de chauffage et d'éclairage, outils
et engins doivent être munis de dispositifs de protection d'une efficacité reconnue
et tenus dans les meilleures conditions possibles de sécurité afin que leur
utilisation ne présente pas de danger pour les salariés.
6 Des extraits du code de travail (suite)
Article 289: L'employeur doit informer les salariés des dispositions légales
concernant la protection des dangers que peuvent constituer les machines. Il doit
afficher sur les lieux de travail, à une place convenable habituellement fréquentée
par les salariés, un avis facilement lisible indiquant les dangers résultant de
l'utilisation des machines ainsi que les précautions à prendre….
CONDITION DE TRAVAIL
I.
(Conclusion)
Quelles sont les contraintes
ergonomiques respectées et
les actions que Google a mis
en place pour garantir les
bonnes conditions de travail?
VIDEO ET DISCUSSION...
ETUDE DE CAS
Comment améliorer le bien-être au travail?
II/ DIALOGUE
SOCIAL.
1. Définition.
2. Les objectifs du dialogue social en
entreprise.
3. Les acteurs du dialogue social.
4. Négociation.
5. Règlement d'un conflit.
1.Définition.
Le dialogue social recouvre tout ce qui favorise la compréhension entre les différentes composantes de la société.
L’Organisation internationale du travail (OIT) définit le dialogue social ainsi : “Le dialogue social inclut tous types
de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des
gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la
politique économique et sociale présentant un intérêt commun.”
Plus simplement, on pourrait définir le dialogue social comme étant l’ensemble des dispositifs au sein desquels se
confrontent les intérêts des salariés, des employeurs et du gouvernement.
Pour que le dialogue social fonctionne, l’Etat ne peut rester passif même s’il n’intervient pas directement dans le
processus. Il lui incombe de créer un climat politique et social stable qui permette aux organisations de travailleurs
et d’employeurs autonomes d’agir librement, sans crainte de représailles.
1.Définition (suite).
Le dialogue social part de la conviction ambitieuse qu’un débat fécond est susceptible de résoudre des questions
économiques et sociales importantes, de promouvoir la bonne gouvernance, de favoriser la paix et la stabilité
sociale et de stimuler l’économie. Il se place donc comme un mode de régulation sociale, qui vise à limiter la
possibilité d’un pouvoir unique et absolu de décision (comme l’État ou l’employeur). Le dialogue social est le fruit
de notre histoire sociale, politique et philosophique.
L’établissement d’un dialogue social dans l’entreprise se réalise entre l’employeur et les instances de
représentation du personnel (les délégués du personnel, le comité d’entreprise, le comité d’hygiène, de sécurité et
de conditions de travail, et les secteurs syndicales) vise à prévenir les conflits dans l’entreprise.
2. Les objectifs du dialogue social en entreprise.
La principale mission du dialogue social en entreprise est de favoriser la mise en place de consensus
entre les différentes parties qui participent au débat. Il a pour ambition de permettre une meilleure
cohésion au sein des entreprises et de développer les sentiments d’appartenance et de loyauté en
remettant le salarié au cœur du débat. Concrètement, le dialogue social permet une résolution efficace
sinon efficiente des problématiques économiques et sociales majeures en entreprise, la promotion
d’une bonne gouvernance, la stabilisation sociale et le développement économique de l’entreprise.
3. Les acteurs du dialogue social.
-La Direction est évidemment un autre acteur du dialogue social en entreprise. En effet, le dirigeant détermine la stratégie de
l’entreprise et la communication en interne, les processus et le niveau de circulation de l'information en interne. Bien souvent,
c’est le RRH (Responsable des Ressources Humaines) qui est chargé de faire le lien entre la Direction et les employés. Il favorise
le dialogue social par la communication et l’écoute qu’il apporte aux salariés. Il est donc un maillon primordial du dialogue
social dans l’entreprise.
-Les représentants du personnel et les délégués syndicaux sont la voix des salariés, négocient et agissent dans leurs intérêts.
3. Les acteurs du dialogue social (suite).
a. Syndicats professionnels.
Un syndicat professionnel est une organisation professionnelle ou
catégorielle à caractère privé qui a pour but d'« assurer la défense des
intérêts matériels et moraux de ses membres ». Dans les pays
démocratiques, ces organisations sont indépendantes de l'État (mais
reconnues par celui-ci) et régies par un ensemble de lois qui
précisent leur statut, les modalités, les garanties et les limites de leur
exercice.
EXEMPLE:
Union marocaine du travail (Casablanca).
Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (Rabat).
Union générale des travailleurs du Maroc (Casablanca).
3. Les acteurs du dialogue social (suite).
b. Délégués des salariés.
Les délégués du personnel sont les représentants du personnel qui animent le dialogue social interne à l’entreprise,
et qui utilisent les différents leviers existants (réunions...), afin de prévenir un conflit collectif, et faire des
propositions visant à satisfaire les revendications naissantes des salariés. Ainsi, de manière générale, la mission des
délégués du personnel consiste à: représenter les salariés auprès de l’employeur, et lui transmettre toutes les
réclamations individuelles et collectives, relatives aux salaires, aux conditions et à la durée du travail, à la formation
professionnelle, à l’hygiène et à la sécurité.
3. Les acteurs du dialogue social (suite).
b. Délégués des salariés (suite).
Article 430: Doivent être élus dans tous les établissements employant habituellement au moins
dix salariés permanents, des délégués des salariés, dans les conditions prévues par la présente loi.
b.1. Nombre de délégués.
Le nombre des délégués du personnel est fixé, par les dispositions de l’article 433 du code du
travail, comme suit :
Les délégués des salariés sont élus, d'une part, par les ouvriers et
employés, d'autre part, par les cadres et assimilés.
Article 304: Un service médical du travail indépendant doit être créé auprès :
1 - des entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat ainsi que des
exploitations agricoles et forestières ... lorsqu'elles occupent cinquante salariés au
moins ;
2 - des entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat ainsi que des
exploitations agricoles et forestières et employeurs effectuant des travaux
exposant les salariés au risque de maladies professionnelles, telles que définies
par la législation relative à la réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles.
Article 305: Les entreprises industrielles, commerciales, et d'artisanat ainsi que les
exploitations agricoles et forestières ... qui emploient moins de cinquante salariés
doivent constituer soit des services médicaux du travail indépendants ou
communs dans les conditions fixées par l'autorité gouvernementale chargée du
travail.
c. Les services de santé au travail (Suite)
Le médecin du travail
Article 309: Le fonctionnement des services médicaux du travail est assuré par un ou plusieurs médecins dénommés
«médecins du travail» qui doivent exercer personnellement leurs fonctions.
C’est un médecin spécialisé dont le rôle consiste à éviter l’altération de la santé des travailleurs du fait de leur activité. A
cette fin, il exerce une surveillance clinique du personnel en relation avec les postes de travail.
Parallèlement, il étudie les actions à mener sur le milieu de travail et propose des actions correctrices. Il doit y consacrer
un tiers de son temps. Il visite régulièrement les divers lieux de travail et analyse sur place les risques et conditions de
travail propres à certains postes et fait effectuer, à la charge de l’entreprise, les prélèvements et les mesures qu’il estime
nécessaires.
Il reçoit du chef d’entreprise toutes les informations utiles sur la composition des produits employés, leur mode
d’utilisation et les résultats des analyses effectuées. Dans les entreprises ou établissements de plus de 10 salariés, il
établit et met à jour une fiche où il consigne les risques professionnels et les effectifs des salariés concernés. Cette fiche
est transmise à l’employeur et présentée au CSH.
Il participe avec voix consultative aux réunions du CSH. Il conseille l’employeur, les salariés et leurs représentants sur les
actions à mener sur le milieu et les postes de travail.
3. LES ACTEURS DU DIALOGUE SOCIAL (SUITE).
d. Le conseil de médecine du travail et de
prévention des risques professionnels.
Le Conseil de médecine du travail et de prévention des
risques professionnels est présidé par le ministre chargé
du travail ou son représentant. Il comprend des
représentants de l'administration, des organisations
professionnelles des employeurs et des organisations
syndicales des salariés les plus représentatives. Ce
conseil est chargé de présenter des propositions et avis
afin de promouvoir l'inspection de la médecine du
travail et les services médicaux du travail. Il s'intéresse
également à tout ce qui concerne l'hygiène et la sécurité
professionnelles et la prévention des accidents du
travail et des maladies professionnelles.
3. LES ACTEURS DU DIALOGUE SOCIAL (SUITE).
e. le Comité de sécurité et d’hygiène,
(CSH)
C’est une instance représentative du personnel qui réunit l’employeur et les délégués représentant les salariés et discute
sur des thèmes relatifs à la santé des salariés, à la sécurité et aux conditions de travail. La création du CSH est obligatoire
dans les établissements de plus de 50 salariés ainsi que – sous ce seuil – sur décision de l’inspection du travail, en cas de
risques particuliers.
Le comité contribue à la protection de la santé, à l’amélioration de la sécurité et des conditions de travail des salariés
travaillant dans l’établissement (y compris les travailleurs temporaires et les salariés d’entreprises extérieures).
Le comité est associé à la recherche de solutions concernant :
L’aménagement des postes de travail,
L’environnement physique du travail (température, éclairage, aération, poussières, substances, vibrations),
L’aménagement des lieux de travail et de leurs annexes,
L’organisation du travail (charge, rythme et pénibilité du travail, élargissement et enrichissement des tâches),
La durée et l’aménagement du temps de travail (et leurs conséquences sur l’intensité du travail),
Les conséquences des investissements sur les conditions de travail notamment en matière de nouvelles technologies
3. LES ACTEURS DU DIALOGUE SOCIAL (SUITE).
e. CSH (suite).
Article 338: Le comité de sécurité et d'hygiène est chargé
notamment :
- de détecter les risques professionnels auxquels sont exposés les
salariés de l'entreprise ;
- d'assurer l'application des textes législatifs et réglementaires
concernant la sécurité et l'hygiène ;
- de veiller au bon entretien et au bon usage des dispositifs de
protection des salariés contre les risques professionnels ;
- de veiller à la protection de l'environnement à l'intérieur et aux
alentours de l'entreprise ;
- de susciter toutes initiatives portant notamment sur les
méthodes et procédés de travail, le choix du matériel, de
l'appareillage et de l'outillage nécessaires et adaptés au travail ;
- de présenter des propositions concernant la réadaptation des
salariés handicapés dans l'entreprise ;
- de donner son avis sur le fonctionnement du service médical du
travail ;
- de développer le sens de prévention des risques professionnels et
de sécurité au sein de l'entreprise.
3. LES ACTEURS DU DIALOGUE SOCIAL (SUITE).
e.1. Les membres de CSH.
Article 337: Le comité de sécurité et d'hygiène se compose:
4. Négociation.
des normes au plus près des travailleurs, afin de
prendre en compte les particularités de leur
profession.
4. Négociation (suite).
MISSION:
Présenter des propositions pour promouvoir la négociation collective.
Présenter des propositions pour encourager la conclusion et la généralisation des conventions collectives de
travail notamment au sein des entreprises occupant plus de deux cents salariés, que ce soit à l’échelle nationale
ou sectorielle.
Donner son avis sur l’interprétation des clauses de la convention collective de travail, lorsqu’il en est sollicité.
Étudier l’inventaire annuel du bilan des négociations collectives.
4. Négociation (suite).
Le conseil de la négociation collective est composé des membres suivants:
Les membres représentant les membres des organisations des employeurs et des salariés sont nommés par arrêté du
ministre chargé du travail pour une durée de trois ans.
Afin de régler un conflit collectif, les parties doivent en rechercher la
5. Règlement
cause et l’objet, avant de fixer le thème des négociations et de
conclure un accord.
1- La conciliation: Il s’agit d’une procédure conventionnelle dans la
mesure où elle est établie par une convention ou un accord collectif
d’un conflit.
de travail, ou un accord particulier. Dans tous les cas, les parties
fixent les termes de ladite procédure. A l’issue de la conciliation, les
parties dressent un procès- verbal qui constate l’accord. Le procès-
verbal contient aussi les points de désaccord. Le texte de ce procès
verbal est notifié aux parties.
2- La médiation: C’est une procédure de résolution des conflits
relatifs aux salariés. La procédure de médiation invite les parties à
désigner dans un délai fixé, un médiateur, aux fins de favoriser le
règlement amiable du conflit. Après s’être informé de la situation et
des revendications des parties, il appartient au médiateur de
formuler des propositions aux parties convoquées à cet effet.
3- L’arbitrage: C’est la procédure engagée par les deux parties,
lorsque les deux procédures susvisées ont échoué. Tous les points
de désaccord, les textes de la conciliation et de la médiation sont
transmis à un arbitre qui statue en droit et rend une sentence
motivée.
III/ CLIMAT
SOCIAL.
1. Définition.
2. Les raisons d’avoir un bon climat social.
3. Des indicateurs et mesures du climat social.
1. Définition.
En effet, entretenir un bon climat social favorise l’engagement de vos collaborateurs ; ils donnent le meilleur d’eux même, font
mieux que la tâche attendue et contribuent fortement au bon climat social. Ce climat favorise de fait la solidarité au travail, une
valeur sociale et efficace au travail.
Ainsi, la productivité au travail progresse de manière significative lorsque le climat social est bon.
Le bonheur au travail est également un des facteurs clés (le taux d’absentéisme et le turnover des employés).
En effet, si le taylorisme considère les hommes comme des machines, la conception du travail au XXI siècle n’est plus la même. Se
soucier d’un bon climat social fait partie des prérogatives du RH et de l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
Au-delà des bienfaits en interne qu’il apporte dans son sillage, il permet également de véhiculer une image positive en externe, «
l’image de marque de l’entreprise », afin d’attirer de nouveaux talents mais également des clients. On parle alors de marque
employeur.
2. Les raisons d’avoir un bon climat social (suite).
Raison 3: Une entreprise plus attractive.
Si le rire se transmet affirme Bergson, la joie, la bonne humeur et un bon climat de travail se ressentent et se transmettent
également. Ainsi, un individu choisira, à offres égales, l’entreprise dont l’équipe semble la plus soudée, la plus unie.
Il sait qu’en cas « d’aléas », une équipe cohérente et solidaire sera plus mobilisable qu’une autre.
Bien plus qu’une image, un bon climat social offre également l’assurance d’une entreprise qui fonctionne bien et qui est
suffisamment forte afin de surmonter les difficultés auxquelles elles pourraient avoir affaire.
Être bienveillant c’est donc commencer par s’éloigner du jugement, se mettre à la place de l’autre et considérer son travail comme
une manifestation de ce qu’il fait de mieux. La bienveillance est clairement une philosophie de travail, une volonté d’optimisme
ainsi qu’une attitude positive pour soi ainsi que pour les autres.
Si nous pouvons être bienveillants au travail de manière globale (en interne, externe, avec ses collègues ou clients), établir une
relation de confiance demande plus d’efforts et de temps.
Cultiver la confiance est la mère de tout bon climat social. Enfin, cultiver la confiance nécessite de passer du temps ensemble pour se
connaitre.
3. DES INDICATEURS DU
CLIMAT SOCIAL.
- Fréquence des cas d’absences par collaborateur et par période.
I/ COMMUNICATION.
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
III/ MARKETING RH.
I/ La communication.
Introduction.
« Acte au cours duquel un individu ‘’Emetteur’’ traduit un fait, un concept, un sentiment en un message qu’il
adresse par le canal qui lui paraît le plus approprié, à un autre individu ‘’récepteur’’, avec l’intention que ce
dernier puisse prendre connaissance du fait, du concept envoyé ». Le cycle de la communication est complet
lorsque l’émetteur reçoit un feed-back de la part du récepteur qui lui confirme que ce dernier a bien saisi
l’information (le message).
I/ La communication.
1. Définition (suite).
Mais elle est plus qu’un simple échange d’informations entre
un émetteur et un récepteur, c’est un processus de partage de
sens par l’interprétation réciproque de signes. Lorsqu’on
communique, la Forme (comment on le dit) est aussi
importante que le Contenu (ce que l’on dit).
(Le code Morse international, ou l’alphabet Morse international, est un code permettant de
transmettre un texte à l’aide de séries d’impulsions courtes et longues, qu’elles soient
produites par des signes, une lumière, un son ou un geste.)
Bruit ?
Tout ce qui peut perturber la transmission du message et influencer négativement sur la
communication.
I/ La communication.
3. Les modèles théoriques de communication (suite).
a. Modèle de Shannon et Weaver (suite).
Ce modèle introduit les concepts théoriques suivants:
·Fonction métalinguistique (le code lui-même devient objet du message, avant d'échanger
des informations il peut être important que l'échange porte d'abord sur le codage utilisé pour
le message. Ainsi les partenaires vérifient qu'ils utilisent un même code.)
·Fonction poétique (la forme du texte devient l'essentiel du message. Cette fonction permet
de faire du message un objet esthétique, c'est-à-dire les efforts liés à l'euphonie et à l'ordre
des mots concernent la fonction poétique. Le niveau de langue, le ton, la hauteur de la voix
construisent aussi la fonction poétique d'un message oral.)
I/ La communication.
3. Les modèles théoriques de communication (suite).
d. Modèle de WIENER.
Norbert Wiener est un mathématicien américain,
théoricien et chercheur en mathématiques appliquées,
surtout connu comme le père fondateur de la
cybernétique.
L’approche cybernétique d’un « système » consiste en
une analyse globale des éléments en présence et surtout
de leurs interactions.
Les éléments d’un système sont en interaction
réciproque. L’action d’un élément sur un autre entraîne
en retour une réponse (rétroaction ou « feedback ») du
second élément vers le premier.
On dit alors que ces deux éléments sont reliés par une
boucle de feedback (ou boucle de rétroaction).
4. La communication verbale, non
verbale et le paraverbal.
·L’articulation et la prononciation: La manière dont nous énonçons les mots est également à
prendre en considération. Pour se faire comprendre, il s’agit d’articuler distinctement, sans
exagérer, les sons qui composent les mots. Quant à la prononciation, elle varie dans l’espace et
dans le temps. Nous devons toutefois être attentifs à l’impact de notre prononciation (accent)
sur la compréhension des mots, surtout si notre auditoire est composé de personnes issues
d’autres régions.
I/ La communication.
6. Les facteurs non verbaux qui
influencent l’efficacité du message.
Le regard: Bien plus que regarder notre public, il s’agit
d’établir avec lui un contact visuel. Il indique l’intérêt que
nous portons à nos auditeurs, capte et maintien leur
attention. Ce contact permet également de contrôler les
réactions du public face à nos propos. Quand la taille de
l’auditoire le permet, il est important de balayer le public
en regardant chacun de nos auditeurs. Si le public est
trop nombreux pour établir un contact visuel personnalisé
avec chacun de ses membres, il s’agit de bien faire
voyager son regard dans l’ensemble du public, de
s’attarder régulièrement sur quelques personnes en
veillant à toucher toutes les parties de la salle.
I/ La communication.
6. Les facteurs non verbaux qui influencent
l’efficacité du message (suite).
·Les silences: Quand nous prenons la parole en public, nous avons
souvent tendance à ne pas laisser s’exprimer les silences. Soit parce
que nous voulons dire trop de choses en trop peu de temps, soit parce
que nous voulons combler ce vide qui nous fait peur. Or, s’ils sont
respectés, ces silences ont souvent une fonction positive. Avant de
prendre la parole, le silence permet de solliciter l’attention du public. En
cours de présentation, il peut donner le temps nécessaire aux auditeurs
pour assimiler ou pour réfléchir à une information importante que vous
venez de leur donner, pour vivre un moment fort. Il vous permet
d’indiquer les transitions entre deux idées, de ponctuer et d’aérer votre
présentation, de mettre en valeur une idée, de retrouver votre
concentration par exemple. Enfin, le silence installé avant de se retirer,
évite de donner l’impression aux auditeurs que nous avons hâte de les
quitter. Les silences ne sont donc ni vides, ni inutiles; il s’agit de les
apprivoiser et de savoir les intégrer dans notre intervention en public de
façon adéquate.
I/ La communication.
6. Les facteurs non verbaux qui influencent
l’efficacité du message (suite).
·Les gestes: Nos gestes expriment toujours quelque chose. Ils peuvent traduire ce que nous
essayons de cacher notre nervosité, notre gêne par exemple en manipulant un stylo ou des lunettes,
en se pinçant le menton. Il s’agit là de gestes parasites qui viennent perturber notre présentation; ils
attirent l’attention de notre auditoire au détriment de son écoute et peuvent vite devenir agaçants.
Eviter de se figer en s’appuyant sur la table, en mettant les mains en poche ou en croisant les bras;
cela renforcerait une attitude non naturelle, rigide portant préjudice à la transmission, et de ce fait à la
compréhension de notre message. A l’inverse, les gestes peuvent renforcer, appuyer, notre message
verbal; ils rythment, illustrent, s’accordent avec notre discours et animent la présentation.
I/ La communication.
6. Les facteurs non verbaux qui
influencent l’efficacité du message
(suite).
Les mouvements: Le fait de bouger, de se déplacer
donne un certain dynamisme à la présentation.
Toutefois, mieux vaut ne pas être constamment en
mouvement ou faire des mouvements trop prévisibles.
Les premiers risquent de monopoliser l’attention des
auditeurs, alors que les seconds deviennent vite une
source de monotonie et d’ennui pour l’auditoire. A
l’inverse, il s’agit d’éviter de rester statique, de qui peut
donner l’impression d’un orateur craintif ou distant. Le
mouvement doit être utilisé pour dynamiser l’exposé,
pour le ponctuer et lui donner vie.
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
Introduction.
Traditionnellement dans les organisations, on distingue la
communication interne et la communication externe. Cette
distinction porte essentiellement sur les objectifs et sur le
public ciblé par la communication.
01 02 03
Une Une fonction Une fonction de
fonction de motivation
normative coordination liée aux processus de
liée au respect de mobilisation et
liée à l’implémentation d’intégration au travers
la réglementation,
de procédures, de d’informations sur le
de la législation,
modes de contexte interne (la vie
de normes de
fonctionnement, de dans l’entreprise, les
qualité ou
méthodes de travail, de enjeux) et externe (les
d’exigences d’un
programmes projets, les clients,
référentiel. d’exécution ou de
l’environnement,…).
schémas d’action et à
la distribution des
responsabilités entre
les niveaux
hiérarchiques.
-Apporter un message cohérent: Avant d’être diffusée, l’information doit être maitrisée par l’équipe
chargée de la communication interne pour qu’elle puisse par la suite être comprise par tous.
- Donner du sens: Développer une réelle logique de communication qui se rapproche au plus près de la
stratégie globale de l’entreprise et trouver des moyens et supports qui vont être perçus de la meilleure
manière possible par les salariés.
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
1. La communication interne (suite).
b. Les formes de la communication interne.
·La communication de masse: Il s’agit d’un échange d’une personne avec un grand public.
Exemple: le Directeur général présente la stratégie de l’entreprise à l’ensemble du
personnel.
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
1. La communication interne (suite).
c. Les caractéristiques de la
communication interne.
La communication est formelle lorsqu’elle est officielle, codifiée, réglementée, prévue sinon planifiée et
passe par les voies hiérarchiques.
Elle est informelle quand elle s’établit hors des cadres normatifs imposés par l’organisation, se nouant
au gré des affinités et des rencontres.
Un directeur peut annoncer une promotion à un employé dans le cadre d’une rencontre informelle,
alors que cette promotion fera l’objet d’une présentation publique ou sera inscrite dans un document
officiel.
La communication informelle découle de la tendance naturelle à créer de la relation interpersonnelle
y compris au sein des structures de travail. Elle se traduit par des réseaux qui apparaissent, souvent
sans lien avec l’organisation formalisée, et des rumeurs, qu’elles soient spontanées ou orchestrées.
La communication unidirectionnelle est celle qui se réalise à sens unique, elle va dans une seule
direction. L’information est simplement transmise au destinataire (réunion d’information par
exemple).
La communication bidirectionnelle est une communication qui se caractérise par son principe de
réciprocité, elle laisse une place à la rétroaction (feed-back). L’information est transmise et une
information est transmise en retour (réunion discussion par exemple).
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
1. La communication interne (suite).
d. Le plan de communication.
La stratégie de communication interne doit être définie pour appuyer
la stratégie globale de l’organisation. Le plan de communication est
alors un outil de management de la communication.
Il permet de formaliser ce que l’on veut communiquer, à qui, quand,
comment, pour quel résultat. L’élaboration du plan de
communication doit s’appuyer sur la clarification de ce que l’on
cherche à atteindre comme objectif au travers de la communication.
Le plan de communication permet d’avoir un aperçu structuré des
actions de communication, de faciliter leur préparation et leur
déploiement au sein de l’organisation en tenant compte des moyens
financiers, humains et matériels. Il permet de veiller à une bonne
synchronisation des actions de communication entre elles mais
aussi avec d’autres actions prévues au sein de l’entreprise (actions
de formations, mouvements saisonniers de personnel, par exemple).
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
1. La communication interne (suite).
e. Les outils de la communication interne.
- La communication verbale: l’entretien, la réunion, la visite
sur site, le téléphone, …
2. La communication externe.
Elle repose en grande partie sur les relations publiques (relation presse,
gestion de crise…), la communication visuelle de l’entreprise
(communication par l’image : logo, plaquette de présentation, site
internet…) et l’organisation d’évènements.
-La communication hors médias: qui regroupe l'identité visuelle (le logo et le
graphisme utilisés pour le nom de l'entreprise…), la publicité par l'événement (le
sponsoring, le mécénat, le parrainage), la publicité directe, les relations publiques et
le bouche à oreille. A l'inverse de la publicité médias, ces techniques ne conduisent
pas à acheter de l'espace publicitaire.
II/ LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE.
2. La communication externe.
b. Types de communication externe.
b.1. La Communication Commerciale (ou communication marketing).
C’est l’ensemble des messages émis par une organisation vers une cible (consommateurs,
prescripteurs d’achat, revendeurs, …) et dont la finalité est de créer ou maintenir une relation avec elle
et influencer son comportement d’achat.
« La communication marketing correspond aux moyens employés par une entreprise pour informer et
persuader les consommateurs sur les marques, les produits et les services qu’elle commercialise ».
- La communication
commerciale produit.
- La communication
commerciale de marque.
- La communication collective.
compétences.
III/ MARKETING RH.
1. Définition.
À ce propos, Philipe Liger qui est un ancien cadre
dirigeant RH du groupe ACCOR et aussi l’un des
grands spécialistes de la question, a émis
l'hypothèse selon laquelle la nouvelle génération
de collaborateurs aurait une vision purement
consommatrice de l'emploi. Comme le client
d'une marque de produit, celui-ci n'est acquis à
l'entreprise qu'en fonction de la pertinence de la
promesse qu'elle lui est faite en tant
qu'employeur. Liger le définit comme « une
nouvelle approche de la relation
salarié/entreprise qui consiste à considérer les
collaborateurs […] comme des clients au sens le Chapitre II: La communication et le
plus noble ». marketing RH.
-Attirer des candidats compétents: afin de les recruter, en les intégrant dans ses
équipes et en faire du capital humain un avantage concurrentiel.
-Communiquer sur les actions de la direction RH: Le but est de montrer que
l’entreprise a mis en place des avantages pour ses salariés.
-Valoriser des métiers à mauvaise image: donner une bonne image sur des métiers
tels que les métiers du bâtiment et de l’hôtellerie pour la cible jeune.
3. Conception de la démarche marketing RH.
La démarche marketing RH passe par les étapes suivantes:
a. La segmentation.
La segmentation est un découpage du marché en groupes de clients distincts,
en fonction d'un ou plusieurs critères. Les groupes relativement homogènes
issus de cette division du marché ont des façons de penser et/ou d'agir
spécifiques.
D’un autre terme la segmentation en marketing consiste à décomposer le
marché en un certain sous ensemble, aussi homogène que possible, dans le
but d’adopter une politique marketing à chacun d’entre eux ou à certains. Ce
qui permet au DRH de dégager des groupes homogènes afin d’appliquer un
plan marketing adopté aux attentes.
D’une autre manière cette étape constitue à mettre en application une offre
RH sur un segment favorisé. Cette cible doit être en adéquation avec la
situation de l’entreprise et à tout les objectifs de cette dernière.
La fonction RH utilise le ciblage dont le but est d‘attirer, fidéliser et retenir un
ensemble de salariés ou d‘acteurs potentiels.
3. Conception de la démarche marketing RH.
c. Le positionnement RH.
à rien par exemple d’avoir une grande capacité d’attraction si on ne peut pas
fidéliser.
5) Un certain niveau de maturité de l’organisation : il est essentiel de
La motivation au travail est un processus qui implique la volonté de faire des efforts, d'orienter et
de soutenir durablement l'énergie vers la réalisation des objectifs et de la charge de travail et de
concrétiser cette intention en comportement effectif au mieux des capacités personnelles.
L'expression visible et la plus concrète de la motivation d'une personne est l'effort qu'elle produit
régulièrement dans son travail. L'effort est défini comme la somme d'énergie physique et
intellectuelle déployée dans le travail par l'individu.
L’école classique (ou école formelle) regroupe des courants de pensée aux
préoccupations très différentes, mais marquées par une même approche de
l’organisation, à savoir la recherche de la rationalité (la rationalisation vise à réorganiser
un processus, un groupe ou une entreprise afin d'accroître son efficacité économique ou
d'améliorer son fonctionnement).
a. L’organisation scientifique du travail OST: Taylor.
2. Les théories de la motivation.
Taylor est né en 1856 aux Etats-Unis, un ingénieur et
théoricien américain, et un ouvrier dans une usine d’acier,
il gravira les échelons au fur et à mesure. En 1884, il
2.1. L’école classique.
Salaire au rendement et contrôle des tâches: Taylor est tout à fait conscient du
caractère abrutissant et aliénant du travail ainsi proposé à l’ouvrier. Selon lui, la
seule motivation d’un tel travail ne peut être que l’argent. Pour cette raison, il
pense que le salaire au rendement s’impose. Ainsi à chaque tâche correspond un
temps d’exécution; le chronomètre détermine alors la rémunération de l’ouvrier.
Le salaire au rendement permet donc la lutte contre les temps morts découlant
d’une mauvaise organisation ou de la tendance spontanée des travailleurs à
choisir leur propre rythme, ce que Taylor appelle la flânerie ouvrière.
b. Le travail à la chaîne:
Ford.
Par la suite H. Ford a prolongé le Taylorisme en inventant le
convoyeur mécanique c'est-à-dire le travail à la chaîne
permettant de transporter le produit en cours de fabrication
vers l’ouvrier. L’ouvrier se trouve alors assujetti à son poste
de travail et à la cadence imposée par la vitesse de la
machine. H. Ford pense également que la production doit
être standardisée pour faire naître la consommation de
masse, ainsi la standardisation est poussée à l'extrême
permettant la production en grande série. En contrepartie,
les ouvriers reçoivent un salaire supérieur aux moyennes
observées dans l'industrie à l'époque, appelé le "Five
Dollars Day". Cette augmentation de salaire a ainsi permis
d’accroître le pouvoir d’achat des ouvriers de l’entreprise
2. Les théories de la motivation. Ford.
2.1. L’école classique.
2. Les théories de la motivation.
2.1. L’école classique.
Nous pouvons constater que cette organisation scientifique du travail a permis de dégager
d’importants gains de productivité pendant la période des Trente Glorieuses (Les Trente Glorieuses
sont la période de forte croissance économique et d'augmentation du niveau de vie qu’a connue la
grande majorité des pays développés entre 1945 et 1975). Cependant ces différentes approches de
l’organisation du travail ont été accusées de déshumanisation de ce dernier.
Théorie du contenu ou besoin de théorie peuvent être identifiées comme les plus
anciennes théories liées au concept de motivation. Il décrit les raisons pour motiver un
individu; cela signifie que cela explique les nécessités et les exigences essentielles pour
motiver une personne.
a. Le modèle hiérarchique: Maslow.
Maslow, dans son ouvrage intitulé A Theory of Human
Motivation paru en 1943, expose sa théorie de la motivation.
Dans cet ouvrage, il schématise la pyramide des besoins à
partir d’observations réalisées dans les années 1940.
a. Le modèle hiérarchique: Maslow.
Les besoins physiologiques: Ces besoins sont directement liés à la survie des individus ou de
l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets comme manger, se vêtir, se nourrir,
dormir...
Les besoins de sécurité: Ce type de besoin consiste à se protéger contre les différents dangers
qui nous menacent. Il s’agit donc de la protection de soi au niveau physique mais également
moral.
Les besoins de développement personnel: Selon Maslow, ce besoin est le sommet des
aspirations humaines, l’homme a besoin de s’épanouir, de s’accomplir personnellement et
de rechercher le meilleur de soi. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour
atteindre l’épanouissement.
a. Le modèle hiérarchique: Maslow (suite)
Le modèle de Maslow repose donc sur trois hypothèses:
1) Tout comportement est déterminé par la recherche de satisfactions concernant un des
besoins fondamentaux.
2) Tous les individus commencent par chercher à satisfaire les besoins les plus élémentaires
et ne passent au besoin suivant, dans l’ordre hiérarchique, qu’une fois satisfait le besoin
situé plus bas. De ce fait, il existe une relation négative entre la force motivante d’un besoin
et son degré de satisfaction et entre la satisfaction d’un besoin et la force motivante de celui
qui se trouve plus haut dans la hiérarchie.
3) Les besoins fondamentaux, ceux de premier niveau, ont une priorité absolue sur tous les
autres. Ce qui explique qu’un nombre plus restreint de personnes se trouve mobilisé par la
satisfaction des besoins de niveau élevé, en particulier par la réalisation de soi. De toutes
manières, ce besoin, le plus haut de la hiérarchie, n’est jamais complètement satisfait.
b. La théorie de l’Homme
social: Elton Mayo.
E. Mayo est un sociologue et psychologue
australien à l’origine du mouvement des relations
humaines. Il est d’ailleurs considéré comme l’un
des pères fondateurs de la sociologie du travail. E.
Mayo a voulu compléter l'hypothèse taylorienne
qui ne prenait en compte que les techniques et les
conditions matérielles du travail pour améliorer la
productivité. Il a étudié l'impact de l'ajout de
certains avantages pour les employés dans le cadre
taylorien (salaires corrects, environnement de
travail, horaires, sentiment de sécurité sur son lieu
de travail, sécurité de l'emploi, etc.). De ses
expérimentations, il a déduit l'importance du
climat psychologique sur le comportement et la
performance des travailleurs.
b. La théorie de l’Homme social: Elton Mayo.
L’une de ses expériences la plus connue est sans doute l’expérience de Hawthorne menée en 1930, dans
l’usine Western Electric près de Chicago. L’usine Hawthorne, constituée de plusieurs ateliers occupant
une main d’œuvre ouvrière principalement féminine, assemblaient des circuits électriques destinés à des
appareils de radio.
E. Mayo décida de constituer un groupe test dans un atelier à part afin de vérifier en quoi les
modifications des conditions de travail pouvaient influer sur la productivité du travail des exécutants.
Un autre atelier dans lequel les conditions de travail n’étaient pas modifiées servait de groupe témoin.
Mayo vérifia que l’amélioration des conditions matérielles de travail, l’éclairage en particulier, faisait
croître la productivité. Mais il s’aperçut aussi, paradoxalement, que la suppression de ces améliorations
(allongement des horaires, interdiction de parler pendant le travail, etc.) ne faisait pas baisser la
productivité. D’autre part, E. Mayo et son équipe constatèrent que la productivité des ouvrières dans
l’atelier témoin avait, contre toute attente, tendance à s’accroître sans qu’aucune amélioration des
conditions n’ait pu l’expliquer.
Par conséquent, cette étude a permis de montrer que les ouvriers travaillent mieux quand on s’occupe
d’eux. En effet, durant l’expérience, les employées de la Western Electric, flattées d’être l’objet d’études,
avaient sympathisé avec les chercheurs de l’équipe d’E. Mayo. Ils en conclurent que l’estime de soi, la
cohésion étaient plus importantes pour la productivité que l’état matériel de l’environnement de travail.
C. LA THÉORIE DES FACTEURS
DES DEUX FACTEURS:
HERZBERG.
Seuls ces derniers sont source de motivation, les besoins d’hygiène, eux dès qu’ils sont
pourvus réduisent l’insatisfaction et ne sont donc plus motivants (ils ne peuvent pas à
eux seuls engendrer la motivation). Selon lui, le besoin de se réaliser est le seul facteur de
motivation; pour satisfaire ce besoin, l’homme ne se lasse pas d’en faire le plus possible,
non seulement pour l’atteindre mais aussi pour dépasser l’objectif qu’il s’est fixé.
L'équation de Herzberg: Motivation = Absence d'insatisfaction + Satisfaction
D. LA THÉORIE X-Y DE MAC GREGOR.
Les théories X et Y sont des théories développées par MacGregor, un professeur
de management, utilisées en ressources humaines et en comportement de
l’organisation.
o L’individu éprouve une aversion innée pour le travail, qu’il fera tout pour éviter.
o A cause de cette aversion caractéristique à l’égard du travail, les individus
doivent être contraints, contrôlés, dirigés, menacés de sanctions, si l’on veut qu’ils
fournissent les efforts nécessaires à la réalisation des objectifs organisationnels.
o L’individu préfère être dirigé, désire éviter les responsabilités, a relativement
peu d’ambition, recherche la sécurité avant tout.
D. LA THÉORIE X-Y DE MAC GREGOR (SUITE).
La théorie Y est le contraire de la première. Elle suppose que le personnel est capable
d’initiatives, d’auto-contrôle, de créativité. L’organisation, dans ce cas, doit procéder à un
regroupement des tâches, la décentralisation des responsabilités, la délégation. La théorie y
annonce le courant de l’excellence par la motivation : « amener des gens ordinaires à faire
des choses extraordinaires ».
Les apports de cette théorie ?
Il résulte des théories de McGregor que les directions d’entreprises sont les principales
responsables de la motivation du personnel. Alors que la théorie des X pouvait donner à
l’encadrement l’excuse facile d’expliquer ses déboires par la nature humaine, limitée et
hostile au travail, la théorie des Y renvoie la responsabilité à l’encadrement.
La théorie Y suppose que les gens feront preuve d’auto-direction et d’auto-contrôle dans la
mesure où ils se sentent engagés envers les objectifs. Si cet engagement est limité, seul un
moindre degré d’auto-direction et d’auto-contrôle est probable et une quantité substantielle
d’influence extérieure sera nécessaire. Si l’engagement est solide, beaucoup de moyens
traditionnels de contrôle seront relativement superflus, et jusqu’à un certain point se
détruiront eux-mêmes. La politique et la pratique de la direction affectent concrètement ce
degré d’engagement.
e. La théorie des caractéristiques
du travail: Hackman et Oldham.
Établie au milieu des années 1970 par le psychologue J. Richard Hackman et l’économiste Greg R.
Oldham, la théorie des caractéristiques des emplois décrit les conditions qu’un travail doit offrir
pour éveiller de l’intérêt et de la motivation. Selon les deux chercheurs, la motivation naît de
l’équilibre entre trois dimensions psychologiques:
Feedback : c’est le degré d’information individuelle reçue par l’employé sur ses
performances dans son travail. Cette information peut provenir de la
réalisation du travail en lui-même (résultats tangibles et visibles) ou être
communiquée par le manager.
- Les besoins de relations sociales (« relatedness ») s’inscrivent dans le cadre des relations
interpersonnelles. Alderfer parle à ce niveau de relation avec des individus significatifs pouvant
appartenir à différents types de groupes comme la famille, les supérieurs, les collègues de travail, les
subordonnés, les amis et les ennemis, etc. Les besoins de relations sociales ont comme point commun
de ne pouvoir être satisfaits que dans le cadre d’une action concertée avec autrui. L’acceptation, la
confirmation, la compréhension, l’influence sont des éléments qui font partie du processus relationnel.
- Les besoins de croissance (« growth ») orientent l’individu vers la création d’effets sur lui-même ou sur
son environnement. La satisfaction de ces besoins provient de la mise en œuvre de capacités
individuelles lorsqu’un problème se présente et peut donc requérir à ce titre le développement de
compétences additionnelles. La satisfaction de ce besoin dépend des possibilités que peuvent avoir les
individus de pouvoir mettre en œuvre toute l’étendue de leur compétence et aussi de pouvoir augmenter
ces dernières.
2. Les théories de la motivation.
2.2. l’Ecole des Relations Humaines.
2.2.2. THEORIES DE PROCESSUS.
Chacun a une idée bien précise de ce qui constitue une juste récompense pour
son travail. Il détermine ce qui est juste en comparant ce qu’il apporte
(qualification, effort, expérience) et ce qu’il reçoit (statut, salaire) à ce que
d’autres apportent et reçoivent. Quand il ressent une inéquation (en plus ou en
moins) entre ses contributions par rapport à ses récompenses et celles de ceux à
qui il se compare, il essaie de la réduire car elle produit un sentiment, soit de
frustration soit de culpabilité.
a. La théorie de l’équité: Adams. (suite)
Le rapport personnel calculé par l’individu entre ses avantages (Ap) et ses
contributions (Cp) lui permet d’établir le ratio Ap/Cp qu’il va ensuite comparer
au ratio d’autres personnes Aa/Ca.
Ces deux ratios permettent à l’individu d’évaluer son sentiment de justice (ou
d’injustice) à l’égard de sa situation dans l’entreprise. Trois scenario sont
envisageables:
Ap/Cp = Aa/Ca : situation d’équité. L’individu estime que le traitement qui lui
est réservé est comparativement équitable par rapport à celui qui est réservé
aux autres. Les rétributions qu’il obtient sont jugées justes par rapport aux
contributions qu’il apporte.
a. La théorie de l’équité: Adams. (suite)
Ap/Cp > Aa/Ca : situation d’iniquité (sur-équité). Si l’individu juge que son ratio
est plus avantageux que celui des autres, on dit qu’il est ‘sur payé’. Cela peut
faire naître des sentiments d’inquiétude et d’insécurité chez l’individu, et ce
ressenti serait généralement temporaire. Pour son équilibre psychologique et
éviter un sentiment de culpabilité, un individu ressentant un sentiment de sur-
paiement changerait de référents afin de se comparer avec d’autres personnes
aux caractéristiques se rapprochant davantage des siennes.
Ap/Cp < Aa/Ca : situation d’iniquité (sous équité). L’individu trouve que son ratio
est inférieur à celui des autres, il s’estime ‘sous payé’.
Adams précise en outre que l’individu compare sa situation par rapport à des
individus de l’entreprise (équité interne) mais aussi à des personnes extérieures
à l’entreprise (équité externe). Selon l’auteur, un traitement injuste aurait pour
effet de démotiver les individus alors qu’un traitement juste a pour effet de
motiver les individus en répondant à leur besoin de justice.
b. La théorie des attentes (ou
VIE): Vroom.
La théorie du système V.I.E. ou encore appelée la théorie
des attentes a été particulièrement étudiée par Vroom,
Porter et Lawler en 1964. Le système V.I.E. prend en
compte trois paramètres importants jouant un rôle essentiel
dans le processus de motivation. Il s’agit de la valence,
l’instrumentalité et l’expectation.
Il faut que l’individu voit un lien entre le travail accompli et les récompenses qu’il pourra en obtenir
(argent, sécurité, reconnaissance...)
Il faut que l’individu puisse évaluer que la performance à accomplir lui permettra d’obtenir les
récompenses qu’il souhaite. A partir de ce moment, la motivation sera fonction de l’efficacité
perçue entre telle action à entreprendre et telle récompense.
- L’attente (expectancy): c’est la croyance qu’a l’individu que des efforts accrus lui permettront
d’augmenter sa performance au travail. Le terme « expectation » signifie que l’individu formule
des attentes sur la probabilité d’atteindre un objectif de performance en fonction d’un certain
niveau d’effort consenti dans son travail. L'effort investi dépend des attentes de l'individu quant à
sa capacité d'atteindre le niveau de performance visé avec l'énergie à sa disposition.
b. La théorie des attentes (ou VIE): Vroom.
La motivation (M) est alors un simple produit cartésien de ces trois termes : M=E*I*V. On
déduit de cette équation plusieurs pistes de réflexion pour le manager:
- Il est indispensable de maximiser les trois termes pour que la motivation soit la plus
élevée possible.
- Les récompenses doivent avoir un lien significatif avec le niveau de performance atteint.
- Plus l’individu affectionne la récompense qu’il reçoit, plus elle aura de valeur à ses yeux.
c. La théorie du renforcement: Skinner.
En psychologie, le renforcement est un procédé qui augmente la probabilité de
répétition d'un comportement. Les théories sur l'apprentissage par renforcement sont
étudiées par la psychologie béhavioriste et font l'objet de nombreuses applications
visant à modifier les comportements animaux et humains. B.F. Skinner fut le premier à
en étudier systématiquement les effets sur des rats et des pigeons.
Cette théorie s'intéresse à ce qui est observable: le comportement comme une réaction
à tel ou tel événement. Elle insiste sur le fait que les comportements souhaités ou
désirés chez les employés doivent être encouragés par des récompenses. Les
récompenses peuvent encourager un comportement. Celui ci, renforcé positivement, a
des effets bien supérieurs sur la performance des subordonnés que la punition. Le
renforcement négatif ne peut que garantir une performance minimale. Il ne crée pas
l’enthousiasme car « l’on fait ce que l’on fait parce qu’on doit ».
D. LA THÉORIE DE LA FIXATION
DES OBJECTIFS: LOCKE.
La théorie de la fixation des objectifs a été énoncée par Locke en
1968 puis reprise plusieurs fois par la suite. Elle stipule que la
motivation au travail d’un individu sera plus importante si des
objectifs lui sont fixés.
Bref, Locke a montré que ces objectifs devaient être S.M.A.R.T. pour que les salariés soient
motivés.
3. Les leviers de la
motivation des salariés.
Utiliser les leviers de la motivation consiste pour les
entreprises à trouver les moyens pour motiver les
salariés dans le travail. Deux types de leviers peuvent
être utilisés : les leviers monétaires et les leviers non
monétaires.
3. Les leviers de la motivation des salariés.
3.1. Les leviers monétaires.
a. Rémunération (Salaire de base).
La rémunération est librement fixée entre l’employeur et le salarié, dans le respect de certaines
règles: elle ne peut être inférieure au Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance)
ou au salaire minimum conventionnel.
Le salaire permet de subvenir aux « besoins physiologiques ».
La rémunération peut constituer une réelle source de motivation si elle est « juste » et corrélée
aux missions du poste.
À l’inverse, elle peut avoir un effet démotivant si elle se situe en deçà des attentes des
collaborateurs… et pensée comme un outil de motivation sur le long terme ! C’est ce
qu’explique le docteur en psychologie du travail Zwi Segal : « Croire qu’une augmentation
salariale ou une prime va motiver un salarié à long terme est une erreur. L’effet d’une
augmentation salariale sur la motivation ne dure que deux à trois semaines ».
3. Les leviers de la motivation des salariés.
3.1. Les leviers monétaires.
b. Primes et avantages en nature.
Une prime est une somme versée à un salarié, mais distincte de son salaire habituel.
Les avantages en nature c’est un bien, un service ou une prestation que l’employeur a le loisir
d’ajouter à la rémunération de ses salariés pour la compléter (logement de fonction, voiture de
fonction utilisable également hors du temps de travail, fourniture gratuite ou à tarif préférentiel
de produits ou services…).
N.B. Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Il comprend le salaire de base, les avantages
en nature, les primes..
3. Les leviers de la motivation des salariés.
3.1. Les leviers monétaires.
c. Stocks Options.
Une stock option (ou stock-option) est une forme de rémunération variable allouée par les
actionnaires d'une entreprise à ses dirigeants ou ses salariés. Il s'agit d'une option d'achat (call)
dont l'actif sous-jacent est l'action de l'entreprise employeur.
Elle cherche davantage à fidéliser et motiver des salariés clés pour la stratégie de l’entreprise en
les associant à ses résultats.
d. Plan d’Epargne d’Entreprise.
Le plan d'épargne entreprise (PEE) est l’un des dispositifs d’épargne salariale que vous pouvez mettre en
place dans votre entreprise. Ce produit permet à vos salariés de se constituer une épargne à moyen terme,
tout en bénéficiant, vous et eux, d’avantages fiscaux et sociaux.
C’est un système collectif d'épargne qui permet aux salariés (et aux dirigeants des petites entreprises)
d'acheter des valeurs mobilières: avec l'aide de l'entreprise. Les salariés et les entreprises peuvent effectuer
des versements sur le PEE. Les sommes sont indisponibles pendant au moins 5 ans, sauf cas de déblocages
exceptionnels.
Mettre en place ce dispositif d’épargne dans votre entreprise représente une opportunité d’un point de vue
social et fiscal. Le PEE vous permet notamment de bénéficier d’une exonération de cotisations sociales et de
la déduction du bénéfice imposable des sommes versées au titre de l’épargne salariale (intéressement,
participation, abondement). Le PEE est aussi un outil de motivation et de fidélisation de vos salariés.
(Selon le régime fiscal: Si vous décidez de placer votre intéressement sur votre plan d'épargne salariale, ces
sommes sont exonérées d'impôt sur le revenu. C'est également le cas de l'éventuel abondement versé par
votre employeur.
L’intéressement est une forme particulière de rémunération du travail, facultative, utilisée pour motiver le
personnel et l'intéresser à l’accroissement de la performance de l'entreprise. Il est conditionné à un objectif
global à atteindre pour l'entreprise.)
3. Les leviers de la motivation des salariés.
3.1. Les leviers monétaires.
e. Avantages sociaux.
Les avantages sociaux représentent toutes formes de paiement dont peut bénéficier un
salarié, en complément de son salaire. Ils sont versés par son employeur selon le régime
des avantages sociaux mis en place au sein de l'entreprise.
- L’intérêt des missions: C’est-à-dire le contenu et les enjeux des missions. Cela
correspond aussi au fait d’effectuer un travail qui a du sens, et en accord avec ses
valeurs.
- La recherche des responsabilités: lorsque le chef d'entreprise délègue des tâches, les
collaborateurs se sentent plus responsabilisés et s'épanouissent.
3. Les leviers de la motivation des salariés.
3.2. Les leviers non monétaires.
a. Conditions de travail et climat social.
b. La nature du travail.
- L’intérêt des missions: C’est-à-dire le contenu et les enjeux des missions. Cela
correspond aussi au fait d’effectuer un travail qui a du sens, et en accord avec ses
valeurs.
- La recherche des responsabilités: lorsque le chef d'entreprise délègue des tâches, les
collaborateurs se sentent plus responsabilisés et s'épanouissent.
c. Culture de l’entreprise.
La culture d'entreprise, facteur d'implication des salariés est un ensemble de valeurs, de principes partagés par
tous les membres d'une entreprise et qui se traduit par une homogénéisation des comportements, des façons
d'agir et de penser.
On distingue six composantes de la culture: les valeurs, les symboles, le langage, les mythes, les rites et les tabous.
Les valeurs sont les idées et croyances partagées par les acteurs de l'entreprise. Elles peuvent être
concrètement exprimées dans une charte, dans les discours des dirigeants, les supports de communication
écrits ou visuels
Les symboles sont les signes chargés de sens liés aux valeurs fondamentales (signalétique, tenue
vestimentaire …)
Le langage : la mise en place d'un langage commun facilite la circulation de l'information
Les mythes et les légendes sont les histoires que l'on raconte à propos de l'entreprise et de ses dirigeants
Les rites sont des actes répétitifs qui renforcent le sentiment d'appartenance à l'entreprise
Les tabous sont les sujets, les situations, et les événements qu’il ne faut jamais évoquer dans l’entreprise.
D’un point de vue stratégique, la culture d’entreprise est un élément d’une importance capitale dans
l’organisation et constitue également un levier pour motiver les salariés. C’est un concept très tendance
actuellement qui caractérise l’entreprise dans sa globalité, son histoire, son quotidien, de même que ses projets
futurs.
d. Communication.
La communication est la base de toute stratégie de
motivation et de fidélisation des salariés. Elle permet
de:
-Développer le sentiment d’appartenance en mettant
en commun un langage, une culture, des valeurs.
-Favoriser l’adhésion et la coopération du personnel à
la politique de l’entreprise en l’informant de ses
perspectives (enjeux, objectifs, moyens, résultats).
-Rassembler et établir une relation durable entre la
direction et les salariés et entre les salariés eux-
mêmes, quel que soient leur métier et leur niveau de
responsabilité.
Cette communication doit se faire à trois niveaux : au
quotidien (au travers des échanges opérationnels), à
moyen terme (par exemple sur l’organisation et les
priorités à venir de l’entreprise), et à long terme (sur la
stratégie globale de l’entreprise).
e. Reconnaissance.
Le besoin de reconnaissance est inhérent à la condition humaine. Chaque marque de
reconnaissance a une conséquence physiologique sur l’individu, la création de dopamine –
l’une des hormones du bonheur; et psychologique, car elle renforce le sentiment de
construction sociale. Pour simplifier, la reconnaissance rend heureux dans un groupe.
La reconnaissance en entreprise booste tout d’abord la confiance des salariés dans leur
capacité à agir. Elle renforce ensuite leur sentiment d’utilité au travail, elle donne un sens à
leur travail. Enfin, elle renforce leur sentiment d’appartenance au groupe, soit à l’entreprise.
Ces trois éléments sont des facteurs de bien-être au travail. À l’inverse, le manque de
reconnaissance crée un sentiment de frustration, un manque de confiance en soi, un
sentiment d’inutilité qui peuvent déboucher sur du stress au travail ou des risques
psychosociaux.
e. Reconnaissance.
La reconnaissance joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la performance en
entreprise. Plus de confiance en soi, sentiment d’utilité renforcé, appréciation au sein du
groupe, vos salariés bénéficient de tous les facteurs qui vont booster leur engagement dans
l’entreprise! Leur motivation à atteindre les objectifs fixés par l’entreprise est renforcée
puisqu’ils savent que leurs efforts sont reconnus par l’entreprise.
Pour manifester de la reconnaissance dans l’entreprise, tout commence par le simple « merci
» dont l’impact est souvent minimisé à tort, surtout lorsqu’il est associé à une réussite
spécifique. Vous pouvez également mettre en place des programmes du type « meilleur
salarié du mois », organiser des cérémonies de remise des médailles du travail ou mettre en
place des actions spéciales comme des primes exceptionnelles.
F. FORMATION.
La formation par des organismes professionnels est un outil de motivation important.
La formation professionnelle des salariés c'est les faire évoluer, c'est prendre en
considération leurs situations personnelles et leurs souhaits. C'est aussi leur
permettre d'être meilleur et plus efficace dans le cadre de l'entreprise et donc de
tirer parti au sein des entreprise de leurs nouvelles compétences ou connaissances.
La formation professionnelle avec des organismes de formation améliorera donc la
motivation des salariés et par la même leur fidélité à l’entreprise.
G. ENTRETIENT D’ÉVALUATION.
Le bilan est un outil de contrôle de l’activité des
salariés de l’entreprise. Il est très important, car il
permet de mieux connaître les salariés et de
recueillir leur interprétation des faits, la façon dont
ils perçoivent leur poste, leur rôle dans
l’entreprise. Cet entretien permet également de
connaître leur projet d’évolution de carrière. Enfin,
ce bilan permet de mesurer son efficacité et son
efficience au travail.
Grâce à ces évaluations, l’employeur peut ainsi
décider avec le salarié des formations
nécessaires. Celles qui lui permettront
d’envisager une promotion au sein de l’entreprise
lorsque l’opportunité se présentera.
H. IMPLICATION.
L’implication est un engagement
(involvement), un attachement (attachment)
ou une identification (identification).