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« L’école des femmes » de Molière, mise en scène par Jean-Marc Chotteau,

produit par la compagnie La virgule à Petite-Forêt à l’espace Culturel Barbara, le


vendredi 15 octobre à 20h30. La durée du spectacle est de 2h10. La date de création
est le 15 novembre 2018, au Théâtre-Municipal Raymond Devos, à Tourcoing.

Les acteurs sont dans le rôle de Arnolphe, Monsieur de la Souche Jean Marc
Chotteau, dans le rôle d’Agnès Julie Duquenoy, dans le rôle d’Horace Aurélien
Ambach-Albertini, dans le rôle d’Alain Stéphane Titelein, dans le rôle de Georgette
Barbara Monin, dans le rôle de Chrysalde Éric Leblanc, dans le rôle d’Enrique Lionek
Quesnée, dans le rôle Oronte Philippe Sinneseael, et dans le rôle du notaire Arnaud
Devincre.

Arnolphe, Monsieur de la souche, est un homme assez âgé qui« séquestre » une
jeune fille d’au moins vingt ans sa cadette, qui est Agnès. Celle-ci est amoureuse
d’Horace, qui est un jeune homme séduisant Horace, ce qui entraine la jalousie
d’Arnolphe. Il craint d’être cocu, par ce fait il tient à l’écart Agnès de tout, qui est une
femme ignorante et sotte, pour s’en faire la plus sûre des épouses. D’où le nom de
l’« école des femmes ». A travers cette pièce on retrouve une dénonciation de la
misogynie et de la soumission féminine d’avant.

Le directeur de la Virgule, Jean-Marc Chotteau, qui est également le metteur en


scène, voulait adapter la pièce « l’école des femmes » dans une version qui est à la
fois une version respectueuse et moderne à la fois.

Cette pièce entraine un certain questionnement de la part des spectateurs


notamment sur notre temps, sur nos mœurs, sur nos passions ou sur nos colères.

Selon Arnolphe, une femme ne peut être sage ainsi que vertueuse, elle doit être
ignorante, bête, pour faire une bonne épouse. Il fait ainsi élever Agnès au fond de sa
maison, qui est gardée par un valet et une servante qui sont également bêtes. Le décor
est spécifique à Jean-Marc Chotteau, on retrouve au centre de la scène une sorte
d’énorme coffre-fort, qui sert de maison pour Agnès, en haut du coffre-fort il y a une
trappe pour aller sur le toit, à de nombreuses reprises les acteurs vont s’en servir.

Au début de la pièce, le fond sonore est avec de la musique classique. Dans l’acte
1 scène 1, on voit Arnolphe ouvrir une boite où il y a un voile de mariée, puis son ami
Chrysalde, vient à sa venue, Arnolphe parle avec son ami. Arnolphe explique son point
de vu à son ami, sur les femmes. Pour la scène 2, on voit les serviteurs de Monsieur
Arnolphe, Georgette et Alain venir, ils essayent de communiquer entre eux, sans
forcément se comprendre. Puis Arnolphe demande à ses serviteurs de faire venir
Agnès. Dans la scène 3, on voit le coffre-fort s’ouvrir, et on retrouve Agnès qui est
enfermé dans une grande cage d’oiseau qui vêtu d’une robe bleue. Dans la scène 4,
Horace vient à la venu de Arnolphe, celui-ci se moque des maris cocus, il incite Horace
de jouer de ses charmes avec les femmes. Mais celui-ci lui dit qu’il a rencontré une
femme, qui s’appelle Agnès. Il lui dit qu’elle est « prisonnière » de Monsieur de la
Souche. On remarque le quiproquo avec Arnolphe et sa double identité, Horace ne
sait pas qu’Arnolphe est monsieur de la Souche. Dans l’acte II, dans la scène 1 et 2,
c’est un court monologue d’Arnolphe, il va mener son enquête sur l’histoire entre
Agnès et Horace. Il va aller dans l’endroit où se trouve Agnès, et il va accusé ses deux
domestiques de l’avoir trahis. Dans la scène 3, les deux domestiques d’Arnolphe
parlent de la jalousie de celui-ci. Dans la scène 4 et 5, on retrouve Arnolphe qui
questionne Agnès pour savoir ce qu’il s’était passé. Il est rassuré parce que lui raconte
Agnès, mais il va faire avancer la date du mariage. Agnès pense que son futur mari
est Horace, elle est très contente.

A l’acte III, Arnolphe enseigne à sa future épouse Agnès, les devoirs conjugaux,
mais plus particulièrement les effets néfastes de l’infidélité. On retrouve Agnès
résigner et triste. A la scène 4, Arnolphe rencontre Horace, qui lui dit que le tuteur
d’Agnès était de retour en ville, que les domestiques de celui-ci, lui avait empêché
d’aller la voir. Agnès lui avait lancé des pierres, où il a retrouvé un mot d’amour. A la
scène 5, on retrouve un monologue d’Arnolphe qui reconnaît sa jalousie, le fait qu’il
est amoureux d’Agnès, et son envie d’être aimé en retour.

A l’acte IV , on retrouve Arnolphe à la scène 1 dans un monologue, où il est


déterminé dans ses projets, et décide de tout faire pour éloigner Horace d’Agnès.
Dans la scène 2 et 3, le notaire va voir Arnolphe pour faire le contrat de mariage,
celui-ci continue son monologue, ne se rendant pas compte de la présence du
notaire. Il y a un comique de situation, car le notaire répond à Arnolphe en pensant
qu’il s’était adressé à lui. A la scène 4 et 5, Arnolphe donne des instructions à ses
domestiques, ceux-ci doivent refouler le Horace à coups de bâton. S’en suit une
nouvelle rencontre entre Horace et Arnolphe, il apprend qu’Horace à réussi à
s’introduire dans la maison, mais quand Monsieur de la Souche est venu dans la
chambre d’Agnès, Horace s’était caché dans l’armoire d’Agnès. Horace raconte qu’il
a rendez-vous avec Agnès ce soir, et qu’il veut l’enlever.

A l’acte V, le piège a marché, Horace a été assené de coups par les domestiques
d’Arnolphe, il leur a fait croire qu’il était assommé. Agnès s’est enfuie, elle a rejoint
Horace, celui-ci demande à Arnolphe s’il peut héberger Agnès, ne sachant pas que
c’était chez lui qu’elle était prisonnière. Un nouveau personnage vient sur scène, il
s’agit d’Oronte, qui est le père d’Horace. Celui-ci veut que son fils se mari avec la fille
de son ami Enrique. Horace demande de l’aide à Arnolphe, qui lui relève son
identité. On apprend que la fille d’Enrique est en fait Agnès. Horace et Agnès
peuvent donc s’unir, au grand désespoir d’Arnolphe.

La mise en scène de Jean-Marc Chotteau de « L’école des femmes » de Molière,


est un mélange entre la modernité, de par le côté musicale où on retrouve des
musiques assez récentes pendant la représentation, mais également par certaines
tenues, comme celle d’Horace qui est vêtu d’un costume pour homme bleu
électrique, et qui porte des baskets, et la version originale de la mise en scène. On
peut penser que ce genre de situation peut encore se passer de nos jours
notamment avec le mouvement me too par exemple.

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