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Dans les villes du Sud, on distingue une grande de diversité des banlieues comme en
Europe, notamment avec les batîs collectifs, des maisons individuelles, du mitages, et
du lotissement. On a une sorte de confrontation entre les périphéries légales, et bien
équipées et les périphéries illegales ou informelles, et donc qui sous-équipéen, c’est à
dire qu’elles sont mals desservies par les reseaux d’électricité, d’eau, de ramassages
des déchets… Quand on parle de périphéries illegales on fait reference aux habitats
illegales, il s’agit alors d’une construction effectué en dehors du cadre legal existant, soit
par une infraction, c’est à dire par une abcence de permis de construire, ou bien par un
abus de zone ou de norms, soit en profitant d’un flou juridique, c’est à dire par une
absence de réglementation. Il y a ainsi une difference avec les bidonvilles même s’il
s’agit également de construction illégale, les périphéries illegales ne sont pas forcément
des habitations précaires, souvent il s’agit de logement construit pour duré dans le
temps, comme on peut le voir avec le document 2, ces habitats ne sont pas pas
assimilable aux classiques bidonvilles, car ils sont structurés de bâtiments «en dur» qui
n’ont rien de précaire. Les quartiers illegals ne sont pas synonyme de quartier pauvre, la
plus part du temps ces quartiers illégaux on retrouve des personnes issus de la classe
Moyennes en phase d’ascension sociale, les personnes de la classe Populaire sont
générals dans des “taudis” du centre ou bien dans des logements sociaux planifiés.
Istanbul, est la ville qui a connu la plus forte croissance ces dernières années, et celle où
l’urbanisation illégale est problament la plus élévée. Nous allons comparer la population
de plusieurs grandes agglomérations avec la ville d’Istanbul. Le phénomène a pris une
abondance particulière au Caire où, dès la fin des années 1970, deux millions d’habitants
logeaient dans des zones illégales. Le Caire compte en 1990, 10 228 milliers d’habitant
dans les quartiers informels, tandis qu’en 2000 on n’en compte 11 6331. Au Maroc, un
tiers de la population de Casablanca envahit des zones non constructibles, Casablanca
compte en 1990, 2940 milliers habitants vivant dans des quartiers illégaux, en 2000 on
compte 3190 milliers habitant dans les Douars. En Algérie les douars ont évolué en des
villages-quartiers regroupant 400 000 bâtiments construits sans permis. En 2000, à
Alger, on remarque 2561 milliers d’habitants vivant dans les quartiers illégaux. La
propagation non réglementée est aussi visible dans la partie orientale de la
Méditerranée. En Turquie, dès 1995, l’habitat illégal regroupait 65 % des Stambouliotes.
L’agglomération d’Istanbul comptait en 1990, 7074 milliers de personnes vivant dans les
quartiers informels contre 9981 en 2000, dans la commune centre on compte 8793
milliers de personne vivant dans un quartier illégal. On remarque une concrète
augmentation de l’urbanisation à Istanbul, où on continue à construire 200 logements
illégaux par jour, en 1962 il y en avait 78 000, aujourd’hui on en recense plus de
500 000. Ainsi comme on peut le voir, après Le Caire, Istanbul est la deuxième plus
grande agglomération où il y a le plus de quartiers informels. L’agglomération de Damas,
qui est la capitale de la Syrie, compte en 1990, 1900 milliers de personnes qui vivent
dans des quartiers illégaux, en 2000 on compte 2605 milliers d’habitants. Tandis que
d’autres agglomérations comme Madrid compte 4566 milliers d’habitants en 2000. On
remarque ainsi au Sud comme au Nord, les villes méditerranéennes sont assiégées par
des périphéries bâtît de manière illégale.
Il y a une certaine entraide de la population entre eux, entrainant ainsi une économie
considérable. L’économie est d’abord admise sur le prix d’achat d’un terrain
théoriquement agricole. Par la suite, les coûts de main-d’œuvre sont réduits fortement,
en cas d’auto-construction et, souvent, dans ces zones où il y a des économies
souterraines, les constructeurs embauchent des travailleurs non déclarés pour éviter de
payer des charges sociales. L’autofinancement est aussi la formalité, dans ces quartiers
où les propriétaires sont majoritaires. Mais les économies d’une vie ne suffiraient pas
assez pour acheter un terrain et des matériaux. Dans un certain nombre de zone sans
existence légale, le raccordement au tout-à-l’égout manque, sauf quelques rares cas, les
eaux usées sont répandues dans une rue. L’éclairage public n’est pas établi, le réseau
des transports publics, quand il y en a un, est radial, c’est-à-dire qu’il est conçu dans le
simple but de drainer la population vers les centres fonctionnels. Il n’y a pas assez
d’écoles, le commerce est pratiquement déplorable. Il y a une certaine absence
d’hôpitaux, de lieux de cultes, d’équipements culturels. Des zones et des communes,
pourtant agglomérées à de grandes et glorieuses cités, ne sont pas comparables à de
réels quartiers de ville, car elles sont dénuées de toute concentré urbaine et aucune
focalisation rationnelle ou sociale ne s’y avérait. Pour que ces espaces atteignent une
qualité urbaine contemporaine, ils devraient être doter d’infrastructures minimales qui
réclamerai des travaux de très grande étendue. Dans certaines zones déjà bâtît, évitant
ou en allongeant des réseaux. Quelquefois les quartiers sont dangereux car ils sont sur
des terrains qui sont en zones à risque, comme des pentes fortes, ou biens dans des
zones inondables comme on le voit avec le document 7. Comme on peut le voir avec le
document 3, qui est une photographie des Gecekondus dans le quartier périphérique de
Gülsuyu, sur la rive asiatique, le district de Maltepe, on remarque un mitage de la
campagne par les pavillons auto construits. On l’abus de zone de construction en
général qui s’effectue sur des terrains agricoles sans permis. L’abus de zone est le
premier type de paysage typique des quartiers illégaux récents situés en grande
périphérie. Ainsi, on voit un paysage désordonné entre la ville et la campagne, on peut
se demander où est la place de l’espace vert. A Istanbul, l’allongement illégale a détruit
le fragile maquis des « tepes », c’est-à-dire des collines. Les surfaces qui sont
illégalement construites interviennent entre les noyaux régularisés antérieurement.
Comme on le voit avec les deux photographies, on a plus qu’une densification du tissu
urbain, ce qui touche et modifie les espaces verts. La ville d’Istanbul diffuse d’habitat
individuel auto construits, de gros pavillons familiaux qui sont tous différents les uns des
autres. La ville est en continuellement chantier, comme on peut le voir dans le document
6, les maisons ne sont jamais terminées et elles sont perpétuellement complétés au fil de
l’accroissement de la famille. C’est-à-dire qu’on rajoute un étage quand un des enfants
se marient. Certaines des habitations ont des toits à pente de tuiles, tandis que d’autres
des toits en dalle de béton pour pouvoir pour la suite monter en hauteur, et d’autres sont
en train d’être bâti, il n’y a pas de crépis et les parpaings sont visibles. Le paysage
dépend énormément de la localisation et de l’âge du quartier, le paysage évolue au fil
des années vers plus de compacité. Comme on peut le voir dans le document 6, il y a
quatre phases : en premier lieu le lotissement, puis la construction, la légalisation, puis la
densification et l’équipement. Avec le document 4 qui est une photographie, où l’on
retrouve les "Gecekondus" dans le quartier plus central de Besiktas, on voit une
densification et une verticalisation des quartiers illégaux du centre. Ainsi on remarque
l’abus de norme à Besiktas, le paysage urbain est beaucoup plus dense. On à l’absence
d’espaces vert et des constructions sur des espaces difficiles comme les pentes. Il y a
une juxtaposition de petits immeubles collectifs de 4 à 6 étages. Il s’agit s’en doute de
maisons individuelles à l’origine, qui sont montées en hauteur, c’est une procédure
illégale de rajouter un étage sur une maison légale ou illégale… Souvent pour ce genre
de travaux, il faut faire appelle à une entreprise de bâtiment et non plus à l’entraide
familiale pour la construction car il s’agit de travaux difficiles. Comme on le voit avec le
document 6, les habitants de ces quartiers illégaux font appelles aux services d’un
entrepreneur pour la densification. Avec le document 5 qui une photographie aérienne et
un plan typologie des Gecekondus qui se situe dans le quartier de KaranfilKoy, qui est
dans le district d’Akatlar, dans la périphérie Nord d'Istanbul. On voit que les quartiers font
« tâches » dans le tissu urbain, les rues sont moins larges, et sur le plan typologie, on
voit qu’elles sont moins rectilignes que dans les quartiers voisins. La répartition est
largement moins régulière, les bâtiments sont le long des routes, on peut penser que les
routes ont été faites après la construction des bâtiments. La construction illégale apporte
des solutions qui sont immédiates aux habitants, mais elle entraine de très graves
problèmes aux municipalités qui cherchent à éradiquer ce phénomène. Nous allons donc
passer à notre deuxième partie, qui va porter sur les « solutions » trouvés et envisagé,
par l’Etat et par la ville d’Istanbul.
Les premiers Gecekondu de masse sont apparus à Istanbul dans la deuxième moitié
des années 1940. Comme on a pu le voir dans l’introduction, ce phénomène
d’urbanisation informelle date des années 1945-1985, il est dû à l’industrialisation. A
Istanbul, on retrouve les quartiers illégaux le long de la Corne d’Or et des rives de la mer
de Marmara au sud de l’autoroute E5, sur l’axe de Büyükdere et mais également sur les
rives du Bosphore. C’est en 1948, que les pouvoirs publics ont commencé à se poser la
question vis-à-vis de la légalisation de cette forme d’habitat. La loi de juin 1948, reconnait
que leur destruction ne peut avoir lieu sans grandes conséquences sociales et politique.
Le but premier de cette loi est donc de permettre aux personnes qui ont un revenu limité
de sortir de la précarité et de l’illégalité dans laquelle ils sont, en les faisant accéder à la
propriété, avec en contrepartie l’obligation d’améliorer leur habitation. Ainsi, si les
conditions ne sont pas respectées, les habitations devront être démolies. Le Gecekondu
a changé et a pris des formes multiples, pour une grande partie, ils n’ont rien à voir avec
les bidonvilles, comme on peut le voir avec le document 2, ainsi qu’avec les
photographies. Mais ils ressemblent plus à des villas ou des immeubles en béton
brusquement bâtis. Depuis les années 1950, le vieux centre et les quartiers résidentiels
qui date de la fin du 19ème et du début du 20ème perdent leur population graduellement, la
fonction résidentielle laisse place aux activités commerciales et aux bureaux, ainsi
qu’aux touristes. Les arrondissements centraux, comme par exemple Beyoğlu, incluent
de nombreux logements vacants. Ce changement est dû aux départs des populations les
plus aisées et par une fort dommage des anciennes constructions. Par ce fait les
quartiers anciens se sont-ils appauvris, accueillant de plus en plus de nouveaux
habitants dans des logements précaires. Depuis les années 1980, les pouvoirs publics,
que ce soit à l’échelle national ou au l’échelle local, ont tout fait que pour Istanbul se
retrouve au rang de métropole mondiale. Créée en 1984 par le gouvernement qui a
gratifié la ville d’une certaine marge d'autonomie et de ressources financières élevés.
Ainsi, dans les années 1980, la mise en place de politiques néo-libérales s'est jointe d’un
certains nombres d’investissements publics. La Mairie a développé une politique de
grands projets affecté par une certaine obsession de la mise aux normes et de la mise
en marque de la ville. En plus de cela, des infrastructures de transport ont donc été mise
en place, on a également la réhabilitation de la Corne d'Or, construction du second pont
sur le Bosphore… Ainsi, ces projets correspondent plutôt à une politique de marketing
urbain que à une vision globale de la ville. Les politiques mises en place dans les années
1990 ont essayé de rediriger une partie des investissements publics vers les quartiers
d'habitat précaire. Le plan d'aménagement général de 1995 avait pour but de faire
d'Istanbul un centre de congrès international, pour augmenter son potentiel touristique ou
de crée des infrastructures pour accueillir de grands événements sportifs ou culturels.
Dans les années 2000, cette politique s'est d’avantage consolidé avec un nombre
important de projets d'aménagement et une multiplication des grands événements. Les
projets qui sont mise en place notamment dans le domaine des transports, ont plus pour
but d’avoir un marketing urbain. Dans ce contexte, le marché immobilier a connu une
sorte de crise avec des valeurs foncières qui ont triplé entre 2001 et 2008.
Comme on peut le voir, ces constructions illégales, ne sont pas si informelles que ça,
ce phénomène devient tolérable par les pouvoirs publics, mais il y est également
encouragé. Les initiateurs des quartiers illégaux sont en général des entrepreneurs ou
bien des hommes politiques, et non des migrants individuels. Ce sont les seuls qui ont à
la capacité de se faire attribuer des terrains, par le biais de la corruption. Ils profitent ainsi
du flou juridique du statut foncier, qu’il peut y avoir. Les quartiers illégaux sont bâtis sur
des terrains communaux, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’appropriation privée. L’opération
de lotissement est très planifiée et non spontanée, comme on peut le voir avec le
document avec le document 6. On a la vente des lots à construire, puis à la moitié des
lots vendus on commence le chantier de construction de manière collective, ce qui
entraine un moyen de pression sur l’administration. L’opération de construction est très
planifiée et organisé, comme on peut le remarquer on est loin de l’image classique qu’on
à l’habitude de voir, c’est-à-dire de l’auto-construction qui est désordonnée. Certains
hommes politiques sont motivés par l’enrichissement et par le fait d’attiré de nouveaux
électeurs. Ils reçoivent souvent des pots de vins, comme on peut le voir dans le
document 6, mais il y a également l’enrichissement qui passe par les plus-values
immobilières. Dans le document 6 ,à la dernière ligne « mais le but de la réglementation
n’est pas d’être appliquée, mais de permettre à celui qui est chargé de l’appliquer à tous
les niveaux de monnayer sa transgression. », on remarque bien la volonté de certaines
personnes détenant le pouvoir politique de s’enrichir. La légalisation et l’équipement du
quartiers sont données en échanges du vote des habitants vivant dans ces quartiers
illégaux. Ce système en définitive arrange tout le monde, que ce soit la population qui
acquière un logement qui leur reviennent à un moindre coût, pour l’Etat et pour la
municipalité. Il y a une condamnation du système qui est vu de manières ironiques selon
les journalistes, comme on peut le voir donc le document 7.
Pour conclure, dans les gecekondu si dans les années 1960-1985 les formes
supérieures de constructions provenaient de la migration, aujourd’hui, ce n'est plus le
cas. La construction illégale est dominante mais dans la plus part des cas, la forme de
l'apartkondu , c’est-à-dire des immeubles à étages auto-construits, ou bien du villakondu,
c’est-à-dire les habitations qui sont individuelles auto-construite. Ces bâtiments sont
notamment d’avantage construits par des groupes ou coopératives de construction.
Aujourd'hui, ce sont sutout les migrants les plus pauvres, qui viennent en général du
Sud-Est, qui construisent des gecekondus, comme à Sarıyer, Gaziosmanpaşa, Ikitelli ou
encore Pendik. Ces habitations sont alors un habitat social des populations qui n'ont pas
les moyens d'accéder au marché légal par le prix des loyers, ou bien par le prix des
terrains qui sont beaucoup trop élevé. Ainsi, même si Istanbul est une des plus grandes
mégalopoles du monde, elle a néanmoins des caractéristiques que l’ont peu retrouvé
dans des pays qui sont en développement ou peu développé, du fait des habitats
illégaux. Ce qui fait « tâche » pour une aussi grande ville qu’Istanbul. On peut se
demander si dans l’avenir celle-ci va tout faire pour éradiquer ce phénomène, en
essayant d’aider au maximum ces individus qui n’ont pas les moyens de vivre dans la
légalité.
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