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SITUATION D’APPRENTISSAGE
Tes amis de classe de 1ère et toi suivez, l’édition de 13h du journal télévisé sur la RTI1 du dimanche 16 février
2020. Interrogé par la présentatrice, le ministre ivoirien de la ville tient les propos suivants : « La crise que
connaît notre cité aujourd’hui, résulte d’une urbanisation accélérée et incontrôlée. Nous devons unir nos efforts
pour une urbanisation durable dans notre pays ».
De retour à l’école, vous menez des recherches au CDI pour décrire le processus de l’urbanisation en Côte
d’Ivoire, montrer la place d’Abidjan dans le paysage urbain ivoirien et proposer des solutions aux problèmes
urbains en Côte d’Ivoire.
INTRODUCTION
Comment cette urbanisation a-t-elle évolué en Côte d’Ivoire ? Quelle place occupe la ville
d’Abidjan dans ce processus ? Et quels sont les problèmes rencontrés par les villes ivoiriennes
?
1
Ces villes sont devenues des cités marchandes parce qu’elles étaient situées le long des routes
commerciales reliant le Soudan au sud forestier.
Certaines de ces villes étaient aussi de grands centres islamiques.
Ces villes étaient considérées comme de grands centres commerciaux c'est-à-dire qu’elles sont
créées à la suite du commerce qui s’est développé entre les cités du soudan occidental
aujourd’hui Mali et les cités forestières de la côte d’ivoire. Les populations du Nord
descendaient dans les cités du sud avec de l’or, du sel et des étoffes à la recherche de cola, un
produit très important (mariage, teinture, baptême…)
b) La phase coloniale
2
NB : La ville est d’abord une agglomération identifiable par sa taille démographique, les
activités économiques et son statut administratif. En Côte d’Ivoire, est considérée comme ville
toute localité dont la taille administrative est supérieure ou égale à 4000 habitants. A côté du
critère démographique, la localité doit être marquée par une prédominance des activités du
secteur secondaire. Enfin cette localité doit être érigée en Sous-Préfecture ou commune.
En Côte d’ivoire, le fait urbain est récent. Ce phénomène a véritablement démarré avec l’arrivée
des Européens mais s’est développé après l’indépendance, c'est-à-dire en 1960.
Effectivement c’est à partir de 1960 que les véritables villes en côte d’ivoire vont se créer. Avant
cette date on n’avait pas vraiment de vraies villes ; on avait de gros bourgs, souvent capitales
d’anciens royaumes.
En Côte d’Ivoire, les villes sont réparties inégalement sur l’ensemble du territoire national. La
zone forestière est plus urbanisée (83,7%) que la zone de savane (31,5%). Dans les zones sud
concentrent plus de grandes villes : Abidjan- San Pedro- Daloa- Yamoussoukro. Par contre au
nord, nous avons quelques grandes villes distantes les unes des autres comme Korhogo-
Odienné- Bondoukou. On constate un déséquilibre urbain en Côte d’Ivoire.
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ACTIVITE D’APPLICATION N°1
Mets une croix dans la case qui convient si l’affirmation est vraie ou fausse.
N° Affirmations Vrai Faux
LA CôTE D’IVOIRE
1- Abidjan, une ville géante
La ville d’Abidjan se caractérise par sa taille, son étendue et sa population. C’est une très
grande métropole comportant plusieurs millions d’habitants (6millions d’habitants
aujourd’hui). Elle est donc la ville la plus peuplée de la sous- région après Lagos au Nigéria.
C’est une véritable mégalopole cinq fois plus grande que Paris. On parle aujourd’hui de district
avec une superficie de 2119 km² composé de 10 communes urbaines et trois nouvelles Sous-
préfectures (Bingerville- Anyama- Songon).
2- Les fonctions de la ville d’Abidjan
Abidjan abrite également les appareils de commandement comme la présidence, les blocs
ministériels, la primature, les ambassades, les sièges des institutions…. Elle est une ville relais
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pour les pays de la sous-région grâce à l’importance de ses infrastructures (aéroport
international- chemin de fer- réseau routier dense).
Mets à la place appropriée dans le texte à trous ci-dessous les mots ou expressions suivants:
commandement- Côte d’Ivoire- agglomération- d’Abidjan- multifonctionnelle- Communes-
Sous-région - ville
La ville ………………… est une grande………………….. composée de
plusieurs………………….. C’est une ………………… multidimensionnelle et
…………………..qui se situe au sud de la ………………………. Cette ville de
…………………… pèse de tout son poids dans la ………………………. Ouest africaine.
5
- Propagation du VIH/SIDA
2- Une gestion urbaine durale
• La promotion de la gouvernance urbaine
Elle implique trois (3) types d’acteurs : les autorités publiques, le secteur privé et la société
civile. C’est une approche participative qui met l’accent sur :
Classe dans le tableau ci- dessous les problèmes de l’urbanisation suivants: 1- le chômage ; 2-
l’insalubrité ; 3-l’exode rural ; 4- les quartiers précaires ; 5- mauvaise gestion des ordures
ménagères ; 6- manque de structures sanitaires ; 7- difficulté d’accès à l’eau potable ; 8-
insécurité grandissante ; 9- difficile évacuation des eaux usées ; 10- insuffisance
d’établissements scolaires.
Problèmes d’équipements Problèmes sociaux Problèmes environnementaux
Conclusion
Les pays en voie de développement notamment la Côte d’Ivoire connait une urbanisation
récente, accélérée et mal maitrisée. Celle - ci engendre de nombreux problèmes dans le pays
qui nécessitent des mesures vigoureuses. Inciter les ivoiriens à payer leurs impôts pourrait aider
l’Etat dans la prise en charge de tous ses problèmes urbains.
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Situation d’évaluation
Tu suis à la maison l’édition de 13h du journal télévisé sur la RTI1 du dimanche 16 février
2020. Interrogé par la présentatrice, le ministre ivoirien de la ville tient les propos suivants :
« La crise que connaissent les villes ivoiriennes aujourd’hui, résulte d’une urbanisation
accélérée et incontrôlée. Nous devons unir nos efforts pour une urbanisation durable dans notre
pays ».
Consignes
Consignes/Questions
1- Identifie le problème posé par cette situation. 2-
Explique les propos de Roland.
3- Partages-tu l’avis du Sylvain au sujet du développement des villes ivoiriennes ?
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Consignes/ Questions
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DOCUMENTATION
Document 1
Sous les fils électriques à haute tension, plusieurs habitations de fortune construites sur le flanc
d’une colline, surplombe Banco 1, un des nombreux quartiers précaires de la commune
d’Attécoubé. (…) Des bâtisses de fortune habitées et prêtes à tout moment à s’effondrer ou à
être emportées par les eaux de pluies, ne passent pas inaperçues. Pour avoir accès à ces
habitations qui ne tiennent qu’à un fil, il faut une débauche d’énergie. (…).Nous nous sommes
rendus en ces lieux où la mort rôde à tout moment. C’est par un chemin tortueux et boueux sur
une colline que nous accédons à Banco 1 (…). De part et d’autre, des baraques dont les
fondations ont été emportées par l’érosion du sol à la suite des pluies diluviennes (…).
(…) Des milliers de familles vivent au pied de la colline. Elles se soucient très peu des risques
d’avalanches et d’inondations à l’issue desquelles elles peuvent perdre leur vie. Pas même le
déploiement du plan ORSEC (Organisation des Secours). A l’instar d’autres bidonvilles comme
Gobelet à Cocody, « Tombé mort » à Attécoubé, Gbinta, Yaossehi, « Mon mari m’a laissée » à
Yopougon, « Marcory sans fil » à Marcory.
BEDE (C.), Quartiers précaires d’Abidjan : Ici, on côtoie la mort, in notre voie du 8 et 9 juin
2014, N°4734, p.7.
Document 2
La brutalité de la croissance de la population urbaine va de pair avec
l’accroissement du nombre de pauvres dans les zones urbaines. Ce niveau élevé de la pauvreté
a une incidence sur la prolifération des quartiers précaires et des quartiers lotis sous équipés.
Plus de 10 % de la population abidjanaise vit dans ces quartiers pauvres. (…) La paupérisation
croissante des populations urbaines, les difficultés d’insertion économique des migrants et des
jeunes, la montée du chômage, ont entraîné le développement de maux, surtout dans les grandes
villes du pays. Il s’agit notamment de la délinquance juvénile, de la prostitution, du banditisme
et de l’insécurité(…)
(…) On assiste depuis deux décennies, à une crise généralisée de l’accès aux services
urbains de base. En milieu urbain, par exemple un ménage sur quatre n’a pas accès à l’eau
potable (INS, ENV 2002), près d’un ménage sur cinq n’a pas accès à l’électricité. La situation
est sensiblement identique aussi bien à Abidjan (16 %) qu’à Bouaké (17%). De même, 58% des
ménages urbains ne bénéficient pas des services de ramassage des ordures ménagères.
Cette proportion est de 30% à Abidjan (…)
Source : Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement, Rapport national sur l’état
et le devenir de la population de la Côte d’Ivoire, Abidjan, mars 2007, 193p.cf. Pp 74-79
Document 3
La Côte d’Ivoire, pays par excellence de destination migratoire n’échappe pas à la
dynamique de l’urbanisation. (…) en effet, débutée de manière timide, on a assisté à une
véritable poussée de l’urbanisation entre 1950 et 1975. Cette urbanisation rapide, s’est traduite
par une multiplication du nombre de villes et une restructuration de l’espace national par la mise
en place d’un réseau urbain dense et hiérarchisé surtout dans la partie sud du pays. Le moteur
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de cette urbanisation rapide est sans conteste les migrations qui participent à une vaste
restructuration de l’espace ouest africain.
Cette urbanisation est aussi caractérisée par un rythme accéléré qui n’a pas pu permettre
la mise en place des conditions idoines pour son encadrement et donc sa maîtrise. Ainsi, la
brutalité de ce phénomène a entraîné une crise aiguë des services urbains dont la principale
manifestation est la prolifération des quartiers précaires et la formation des quartiers lotis, sous
équipés (…).
La crise économique (…) conjuguée avec la crise sociopolitique des années 2000 a exacerbé la
pauvreté urbaine et détérioré les conditions et le cadre de vie des ménages. Elle a par ailleurs
accentué la stratification sociale, la ségrégation spatiale, ainsi que les inégalités sociales.
Document 4 :
https://www.google.com/search?q=l%27urbanisation+en+cote+d%27ivoire%3A+taille+
10
Document
t :
https://www.google.com/search?q=l%27urbanisation+en+cote+d%27ivoire%3A+taille+
Document
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https://www.google.com/search?q=l%27urbanisation+en+cote+d%27ivoire%3A+taille+
Document 7
Le secteur urbain ivoirien est à la recherche d’un second souffle. En effet, lors des récentes
journées de restitution et de validation du document de synthèse sur la revue du secteur urbain
qui a eu pour cadre l’hôtel du Golf, les experts ont planché sur les problèmes inhérents à ce
secteur et évoqué l’absence d’une véritable politique sectorielle. Cette rencontre initiée par le
ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat en collaboration avec la Mission
d'appui à la conduite des opérations municipales (Macom), a mis en exergue les problèmes
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inhérents au secteur. A savoir, les désordres qui caractérisent la gestion urbaine du fait de la
multiplicité des acteurs, l'insuffisance des infrastructures et équipements de base dans les
quartiers, le manque d'entretien des équipements et infrastructures existants, la faiblesse dans
la production de logement, la prolifération des quartiers précaires et sous-équipés, le
déséquilibre de l'armature urbaine et la forte spéculation foncière dans les grandes villes comme
Abidjan. Pour Joachim Beugré, directeur de cabinet du ministre de la Construction, de
l'Urbanisme et de l'Habitat, ‘‘toutes nos villes connaissent un développement sauvage et
incontrôlé, avec son lot de désordre urbanistique et architecturale, mais aussi son tribut de
dysfonctionnements socioéconomiques et culturels’’. Selon lui, la ville qui est au cœur du
développement durable doit être synonyme de progrès, de modernité et de confort. Il a donc
déploré que de nos jours, la Côte d’Ivoire se retrouve dans une urbanisation peu enviable. Ces
journées ont donc permis aux experts de plancher sur le diagnostic de l’urbanisation afin d’y
apporter les solutions idoines.
DOCUMENT 8
Seul le président de la République peut donner les raisons exactes qui ont motivé
la création d’un ministère dédié spécifiquement à la ville. Mais, le constat, c’est que 51% de la
population ivoirienne vit en milieu urbain. On a donc une population qui devient de plus en plus
citadine. Deuxième constat, nos villes ont connu une croissance exponentielle, mais n’ont pas
eu une urbanisation maîtrisée et la planification n’a pas suivi non plus. Du coup, des villes
s’étendent à perte de vue, avec comme conséquence, la prolifération de nombreux quartiers
précaires et bidonvilles, pour la simple raison que les services sociaux de base n’ont pas suivi.
On se rend compte qu’une ville comme Abidjan, forte de trois millions d’habitants
au début des années 2000, culmine aujourd’hui à plus de six millions d’âmes.
(…) Depuis quelques années, aussi bien au niveau su Système des Nations Unies, des
regroupements régionaux que des Etats, la question de la ville est devenue aujourd’hui
primordiale. Je disais tantôt qu’en Côte d’Ivoire, ce sont plus de 51% de la population qui vivent
en ville. Mais dans bien d’autres pays, cette proportion peut atteindre 60%. Ce problème est
donc crucial. La ville est une entité traversée par les problèmes d’éducation, de santé, de trafic
routier, de résilience, de changement climatique, énergétique. Par conséquent, il faut
anticiper(…).
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Il faut entendre par ville durable, la ville intelligente, productrice, inclusive ; c’est
la ville verte, résiliente. C’est l’ensemble de toutes ces réalités qui permettent de dire qu’on vit
dans une ville durable. La ville inclusive, c’est de faire en sorte que chaque citoyen se sente à
l’aise dans la ville. C’est-à-dire qu’il a, à sa disposition, tous les services sociaux de base : école,
santé, espaces culturels et sportifs. Dans la ville verte, il faut pouvoir respirer, bénéficier
d’oxygène, il faut que les gestionnaires des cités sachent qu’ils doivent des espaces pour des
parcs, des jardins. Ville intelligente suppose qu’il y ait de la connectivité dans tous nos espaces
urbains.
Interview du Ministre François Amichia, Ministre de la ville, réalisée par Germaine Boni et
Marcel Appena. In Fraternité Matin N° 16 555 du lundi 24 février 2020. P. 5.
DOCUMENT 9
Les efforts accomplis dès l’époque coloniale et poursuivis depuis l’indépendance ont fait
d’Abidjan plus qu’une métropole, une ville capitale. Capitale économique, capitale culturelle,
capitale régionale, elle règne sans partage sur les villes de l’intérieur, attire les citoyens de tous
les Etats de la sous-région et, grâce à son aéroport international, au chemin de fer, et à son
exceptionnel réseau routier, elle sert de débouché aux pays enclavés du Sahel. Elle est devenue,
à la faveur des années de forte croissance, le principal pôle de développement de l’Afrique de
l’ouest, abritant outre les nombreuses ambassades implantées, un nombre de plus en plus grand
de délégations régionales représentant d’importantes sociétés multinationales et la plupart des
organismes d’aide multilatérale du système des NationsUnies…
La ville est devenue une véritable mégalopole comme le prouvent sa taille, son étendue et sa
population. Elle est cinq fois plus vaste que Paris et compte aujourd’hui (1998) environ trois
millions d’habitants, ce qui représente environ un cinquième de la population nationale. Et cette
population ne cesse de s’accroître, sous le double effet des migrations internes et de
l’immigration. Ainsi, les experts annoncent qu’à l’horizon 2010, Abidjan avoisinera les cinq
millions d’habitants…
Source : « Abidjan, ville capitale » in Côte-d’Ivoire Magazine, n°1, 1er trimestre 1998, pp7-16
13
THEME 2
L’URBANISATION DANS LE MONDE
Situation d’apprentissage
Contenu de la leçon
INTRODUCTION
A l’instar des autres pays européens, le phénomène urbain en France est très ancien et
s’est accentué avec la révolution industrielle au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, la société
française est presque entièrement urbanisée avec un taux d’urbanisation qui se situe
autour de 80%. Comment s’explique une telle urbanisation ? Quelles sont ses
caractéristiques ? Et quelles stratégies l’Etat a-t-il adopté pour résoudre les problèmes
urbains en France ?
14
I- LE PROCESSUS D’URBANISATION EN FRANCE
Le processus d’urbanisation de la France connait trois grandes phases.
15
2- De l’après-guerre à l’étape des trente glorieuses (1975)
Pendant cette phase, la croissance urbaine est très accélérée. Le nombre de citadins
augmente fortement sous l’effet de la croissance démographique et économique, de
l’exode rural et des migrations internationales.
Après la première guerre mondiale, l’urbanisation se poursuit et mieux la France connait
une explosion urbaine. Le nombre de citadins augmente sous l’effet conjugué de la
croissance démographique (le baby-boom des années 1960), économique (les Trente
Glorieuses) des migrations internationales.
A partir de 1970, la France rentre dans une phase de transition urbaine. L’exode rural a
nettement ralenti et il s’en est suivi une baisse de la fécondité et l’arrêt de l’immigration
étrangère. Depuis 1982, la lecture des recensements montre que les communes urbaines
perdent des habitants au profit des communes rurales. On assiste au développement du
périurbain dans tout le pays.
Complète le texte suivant avec les groupes de mots qui conviennent : Révolution
industrielle, grand commerce, gallo-romaine, trente glorieuses, villes portuaires, 2ème
guerre mondiale.
16
II- LES CARACTERISTIQUES DE L’URBANISATION EN
FRANCE 1. La macrocéphalie parisienne et ses
conséquences
a) La suprématie parisienne
Contrairement aux pays en développement, l’urbanisation dans les pays développés est
un phénomène ancien qui s’est amplifié avec la révolution industrielle.
Une mégalopole est une vaste région constituée d’un centre- ville entouré de banlieues de
tailles différentes avec lesquelles il entretient d’étroites relations économiques, et socio-
culturelles.
Elle domine largement toutes les autres villes. Paris et sa banlieue regroupent à elles
seules près du sixième (1/6) de la population de la France.
17
2. La dissymétrie Est / Ouest : France urbaine contre France rurale
La plupart des grandes métropoles se trouvent à l'Est. Sur les 116 villes de plus de 50 000
habitants, 76 se trouvent dans la partie orientale du territoire. Quant aux 15 plus grandes
agglomérations, 12 d'entre elles sont situées dans la portion Est.
Seuls, Bordeaux et Toulouse parviennent à se développer dans la partie Ouest. 95 % des
communes de l'Est français sont urbaines contre moins de 60 % pour le restant du
territoire.
Au XVIIIe siècle, cette dissymétrie Est/Ouest n'existait pas, tout comme la macrocéphalie
parisienne. Ces deux « aberrations » se sont développées et renforcées au cours du XIXe siècle.
En 1806, Paris n'était que 5,5 fois plus importante que Lyon, la deuxième ville française.
Nantes, Rennes, Rouen ou Limoges étaient alors aussi peuplées que Nancy ou Strasbourg.
Mais l'industrialisation de la partie est du territoire est à l'origine de la croissance urbaine
de cette portion du territoire. La partie ouest n'ayant pas été touchée par la révolution
industrielle, elle s'est beaucoup moins urbanisée.
Parmi les 354 aires urbaines, on distingue les 12 aires métropolitaines (ayant au moins
500 000 habitants et concentrant au moins 20 000 cadres des fonctions métropolitaines) et
29 autres aires urbaines de plus de 200 000 habitants concentrant, à un moindre degré,
les cadres des fonctions métropolitaines.
Les communes multi polarisées sont celles qui envoient au moins 40% de la population
active vers plusieurs aires urbaines sans que le total de l’une d’elle dépasse de 40%.
18
III- LES PROBLEMES ET SOLUTIONS A L’URBANISATION FRANÇAISE
19
- Une concentration des particules fines émises par le trafic routier,
certaines installations industrielles mais aussi le chauffage, en
particulier au bois.
Exemple : A Paris, entre 2007 et 2010, les pics ont été responsables de 7 % de la mortalité
et des hospitalisations cardiaques liées à la pollution de l’air, les 93 % restantes étant
provoquées par la pollution quotidienne.
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1. De nombreux risques d’attentats a-) Politique de construction de type verticale
CONCLUSION
L’urbanisation française est un phénomène ancien. L’espace urbain français se caractérise
par un déséquilibre lié à la suprématie de la région Parisienne sur l’ensemble du territoire
national.
Le phénomène de métropolisation a redessiné une armature urbaine qui attire la majorité
des populations et des activités. Les problèmes urbains sont récurrents et nécessitent des
solutions vigoureuses qui pourraient contribuer à un développement durable.
Situation d’évaluation
Parlant des villes en France, un urbaniste français affirme : « l’exode rural a provoqué une
concentration de plus en plus grande de la population dans des grands centres urbains,
entrainant la transformation progressive des cités en mégalopoles. Les grandes villes sont
devenues de vastes agglomérations dont les limites avec le monde rural sont mal définies.
Certes la ville concentre encore en elle culture, divertissement, pouvoir, et représente un
pôle d’attraction, mais c’est aussi un environnement où les conditions de vie deviennent
de plus en plus difficiles. Et les Stress encourus par les citadins font partie de cet
environnement ».
Consignes :
1- Quel problème pose cet urbaniste français ?
2- Explique le passage suivant : « Certes la ville concentre encore en elle culture,
divertissement, pouvoir, et représente un pôle d’attraction, mais c’est aussi un
environnement où les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles ».
3- Que penses-tu de l’affirmation suivante de l’auteur : « l’exode rural a provoqué une
concentration de plus en plus grande de la population dans des grands centres
urbains » ?
21
EXERCICES
Activités d’application Activité
N°1
Coche la bonne réponse :
N° Affirmations Vrai Faux
1 La France a connu trois phases dans son processus urbain.
2 L’urbanisation française est un phénomène récent en Europe.
Le nombre de citadins en France augmente fortement sous l’effet de
3 l’exode rural.
La première phase de l’urbanisation est le résultat des révolutions
4 industrielles.
Le phénomène de l’exode rural s’intensifie pendant la seconde phase.
5
Activité N°2
Complète le texte avec les expressions suivantes : aires métropolitaines, dissymétrie,
Paris, macrocéphalie urbaine
Activité N°3
Classe dans la colonne appropriée les problèmes urbains suivants : la congestion de
la circulation urbaine, les problèmes liés au vieillissement de la population, la montée de
la criminalité, la pollution au sein de la ville, le trafic de drogue, la prostitution.
Problèmes socio-économiques Problèmes environnementaux
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Situations d’évaluation
Situation 1
Dans le but de renforcer tes connaissances sur le phénomène urbain en France, tu te rends
au CDI de ton établissement. En consultant sur internet le site lemondepolitique.fr, tu
découvres le passage suivant : « Les zones défavorisées accumulent un ensemble de
problèmes qui contribuent à enfoncer un peu plus les personnes qui y vivent dans leur
misère (…). Mais les zones défavorisées ne sont pas les seules à souffrir d’un malaise
urbain. A l’intérieur des villes vivent aussi des personnes seules, rongées par
l’individualisme ambiant et la méfiance des uns à l’égard des autres (…)
Consignes /Questions
Situation 2
Depuis deux jours, le président français Emmanuel MACRON, est en visite à Marseille pour
toucher du doigt les réalités de cette ville. Dans une tribune, un journaliste de la chaîne
LCI, affirme que cette visite du président lui permettra de se rendre compte des problèmes
de cette ville qui sont : trafic de drogue, violences dans les quartiers difficiles, insalubrité…
Un autre journaliste invité, estime que les mesures annoncées doivent toucher toutes les
autres villes. En effet le développement urbain en France est source de beaucoup de
difficultés qui nécessitent un traitement en urgence.
Consignes/Questions
23
3. Es-tu d’accord quand on dit que les problèmes urbains en France doivent être traités en
urgence ? Justifie ta réponse.
DOCUMENTATION
Document 1
Les Français ne sont devenus majoritairement des urbains que depuis le début des années
1930. C’est en effet à l’occasion du recensement de 1931 que l’on a enregistré pour la
première fois un effectif de population urbaine supérieure à celui de la population rurale.
En 1954, 57,3 % de la population métropolitaine résidait dans une unité urbaine (pour
une définition de ce terme, on se reportera à l’encadré), ce taux a atteint 75,5 % en 1999.
Deux périodes peuvent être distinguées dans cette tendance continue à l’urbanisation de
la population française qui s’est traduite par une très vive expansion démographique et
spatiale des villes.
La première période s’étend de l’après-guerre au début des années soixante-dix. Le
nombre de citadins augmente alors fortement sous les effets conjugués de la croissance
démographique et économique, de l’exode rural et des migrations internationales. Les
deux millions de français d’Algérie rapatriés vers la métropole en 1962 se sont en effet
principalement installés dans les villes de leur région d’origine et les60 000 immigrés
actifs qui ont, annuellement, été accueillis en France à partir des années cinquante
jusqu’au début des années soixante-dix résident dans les grandes villes et les
agglomérations industrielles du Nord, de l’Est et du Sud Est de la France. Au cours de cette
première période, les taux de variation annuelle moyens de la population des villes
(aires urbaines) étaient très élevés : de l’ordre de 2 % par an.
A partir du début des années soixante-dix, l’exode rural s’est nettement ralenti. A cette fin
de la transition urbaine s’est ajoutée une baisse de la fécondité et l’arrêt de l’immigration
étrangère. Au cours de cette seconde période les taux de variation moyens de la
population des villes (aires urbaines) ont constamment oscillé autour de 0,5 %. Deux
nomenclatures spatiales distinctes, mais ayant des liens, sont utilisées pour quantifier le
phénomène d’urbanisation. Que l’on emploie l’une ou l’autre, l’on est conduit à affirmer
que les trois quarts de la population française est urbaine.
Source : isidoredd.documentation.developpement-
durable.gouv.fr/documents/CETTEXST005344/22Lurbanisation.pdf
24
Document 2
La rapidité de mouvement des populations qui s’éloignent des campagnes a été telle
qu'elle n’a pas permis à la ville de s’y adapter et donc de pouvoir prendre en charge
convenablement ces nouvelles populations. Les immeubles ont été construits trop
rapidement, comme les industries accueillant ces nouveaux travailleurs, etc. C’est dans ce
contexte que le problème urbain s’est posé.
La naissance des zones défavorisées a entrainé une exclusion des personnes se trouvant
dans une situation de pauvreté. Il convient d’ajouter que la pauvreté est une notion très
relative puisqu’elle est considérée en fonction du rapport aux autres personnes ; elle varie
donc selon les pays. En France, c’est ainsi la précarité qui pose un véritable problème dans
les villes ; majoritairement concentrés dans les zones urbaines, les mallogés sont très
nombreux. En 2001 déjà, 3,5 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de
pauvreté en France. Mais les personnes concernées ont changé ; alors que les personnes
âgées étaient essentiellement concernées, ce sont les jeunes qui désormais souffrent de la
précarité, avec des taux de chômage importants pour les 15-24 ans. De nombreuses
mesures sont régulièrement prises par les associations et le gouvernement, mais
l’exclusion sociale reste bien présente
Source : https://www.lemondepolitique.fr/culture/probleme-urbain.html 7
25
Document 3
Les villes françaises sont des créations très anciennes. Une très grande majorité
des villes de la France d’aujourd’hui existaient déjà à l’époque gallo-romaine, tout comme
la plupart des capitales régionales actuelles qu’il s’agisse de Nantes, Rouen, Limoges.
D’autres générations de villes, stimulées par la croissance économique se développent par
la suite, notamment au Moyen-Age dans le nord (Lille) et le Nord-Est (Nancy).
L’époque moderne créera peu de ville, sinon essentiellement portuaires comme le Havre
ou Toulon. Le XIXème siècle industriel ajoutera quelques cités minières, et le XXème siècle
n’implantera que neuf « villes nouvelles » dans une trame au total dessinée il y a plus de 2
mille ans. Mais si cette trame à peu évolué, l’inégalité et l’irrégularité de la croissance des
villes ont façonné la physionomie actuelle de la France urbaine. L’histoire va créer des
différences, renforcer certains axes, privilégier certains pôles. (…)
L’ère industrielle(…) et la vigoureuse croissance économique des Trente Glorieuses,
accélèrent la concentration des hommes. Désormais, l’urbanisation ne se fait plus au
même rythme…Le taux d’urbanisation indiquant la part de la population urbaine dans la
population totale, qui était de 25% au milieu du XIXème siècle, subit des accélérations qui
vont l’élever à plus de 50% en 1931(...)à 73% en 1975 et 74% en 1990. Le taux
d’urbanisation n’a gagné qu’un point entre 1975 et 1990.(…).
SOURCE : MARYSE (F.V), PIERRE (S), ANNIE (J), La France des villes : le temps des
métropoles ? Paris, édition Breal, 2000, 336 p.
Document 4
26
Face à cette crise de l’urbain, des tentatives de gouvernance se mettent en place et
s’efforce d’agir(…) réduire l’empreinte écologique, faciliter les transports, étendre les
services à tous. (…) Des dispositions tendent à limiter l’étalement urbain et à imposer une
densité minimale de construction.
27
Source : https://www.maxicours.com/se/cours/les-aires-urbaines/
28
L’ADMINISTRATION ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
THEME 3 : IVOIRIEN
Situation d’apprentissage
Lors d’une discussion sur l’organisation de l’administration en Côte d’Ivoire, deux opinions
s’opposent.
Le groupe d’AYA soutient : « la politique de déconcentration administrative en Côte d’Ivoire
a montré son efficacité et a été d’un apport important dans le développement économique et
social du pays ».
Le groupe de SILUE affirme : « la déconcentration a montré ses limites et il faut évoluer vers une
véritable décentralisation pour plus d’efficacité ».
Pour vous départager, vous décidez de faire des recherches pour définir l’organisation
administrative, comprendre son fonctionnement et apprécier la politique administrative en Côte
d’Ivoire.
INTRODUCTION
I- LA DECONCENTRATION ADMINISTRATIVE
I-1. Définition
29
circonscriptions administratives hiérarchisées que sont : les districts, les régions, les
départements, les sous-préfectures et les villages.
Le département
Le département est également une circonscription administrative qui constitue l’échelon
relais entre la région et la sous-préfecture.
30
Il est administré par un préfet.
La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 108 départements.
La sous-préfecture
C’est une circonscription intermédiaire entre le département et le village.
Elle est administrée par un sous-préfet qui agit sous l’autorité du préfet. Il
contrôle et supervise l’action des chefs de villages des territoires de la
souspréfecture.
La Côte d’Ivoire compte 509 sous-préfectures.
Le village
Il est la circonscription administrative de base du territoire national.
Il est administré par un chef assisté d’un conseil de village.
Le chef choisi par ses pairs, reçoit un arrêté préfectoral du préfet de sa circonscription,
le nommant et faisant de lui un auxiliaire de l’administration.
II-1 Définition
31
II.2 Objectifs
Les objectifs des collectivités décentralisées sont :
- L’organisation de la vie collective dans les collectivités territoriales ;
- La participation des populations à la gestion des affaires locales ;
- La modernisation du monde rural ;
- L’amélioration du cadre de vie ;
- La gestion du territoire et de l’environnement ;
Les autorités investies du pouvoir exécutif des collectivités territoriales (maire ou président du
conseil) recrutent ou licencient le personnel sur autorisation des Conseils. Elles disposent
cependant de fonctionnaires mis à leur disposition par l’Etat (Directeurs techniques, Secrétaire
Général de Mairie ou Directeur Général du Conseil Régional…).
32
la commune
33
Les sources de financement de la commune sont de deux ordres, les ressources financières
propres et les ressources financières additionnelles.
• Les ressources financières propres sont constitués par les impôts (foncier, sur les
exploitations), les patentes et diverses taxes (spéciales sur les véhicules, les charrettes,
de stationnement…), les timbres fiscaux, les autorisations d’inhumation, d’exhumation,
les locations de biens mobiliers et immobiliers, les contraventions…
• Les ressources financières additionnelles sont les subventions de l’Etat, les aides, les
dons et prêts bancaires ….
3- La région
Elle est composée d’un ou de plusieurs départements.
La région dispose des organes suivants :
34
Le Bureau du Conseil -Il prépare et exécute les délibérations du -Approuve le compte rendu des
Régional Conseil ; réunions du conseil ;
-il élabore le programme de - délègue par arrêté, l'exercice
(Il est formé du
président et des vices développement et prépare le budget de la d'une partie de ses attributions
présidents dont le collectivité territoriale ainsi que les
nombre varie de 3 à 6 dossiers de toutes les affaires à soumettre à un ou plusieurs membres du
en fonction de la au Conseil. Bureau ;
population de la Il travaille avec le président du
région.) conseil.
35
ACTIVITÉ D’APPLICATION N°2 :
Marque une croix dans la case qui convient si l’affirmation est vraie ou si elle est fausse.
2- L’Etat maintien un contrôle sur les collectivités territoriales par le biais des
préfets.
la non limitation des mandats des conseillers régionaux et communaux. Ils s’installent dans
l’immobilisme et ne font plus preuve de créativité. Cela ne favorise pas le renouvellement
de la classe politique et ne stimule pas la bonne gouvernance.
36
le cumul des postes. Des élus peuvent être à la fois députés, maire, président du conseil
régional, ministre. Ils ne peuvent être efficaces par manque de disponibilité réelle pour
accomplir chaque mission.
la lenteur dans le transfert des compétences. Des textes d’application à la loi sur la
décentralisation n’ont pas encore été adoptés afin de clarifier d’une part, les compétences
des collectivités décentralisées et d’autre part, leurs rapports avec les circonscriptions
territoriales de sorte qu’il existe entre les différentes entités des conflits de compétence.
l’absence de contrôle citoyen de l’action publique par les populations par désintérêt ou
par manque de formation et d’information
les difficultés de l’Etat à satisfaire ses engagements financiers, matériels et humains vis à-
vis des collectivités territoriales
Activité d’application 3
37
CONCLUSION
Situation d’évaluation
EXERCICES
38
Activité d’application n°2
39
Activité d’application n°3
COLONNE A COLONNE B
Lors de son dernier conseil des ministres, tenu le 9 juin 2021, le président ivoirien a annoncé la
création de 12 nouveaux districts autonomes qui permettront d’assurer le développement local
et de réduire les déséquilibres régionaux.
Au cours de ce conseil des ministres, le président de la république a tenu les propos suivants
« L’objectif est de renforcer le maillage territorial. Nous voulons aller plus loin pour que l’ensemble
du territoire national puisse avoir des districts, des ressources affectées, transférées et que tous les
projets soient suivis, exécutés afin de pouvoir dire en 2025, que la Côte d’Ivoire a atteint ses
objectifs».
Consignes / Questions
1) Dis de quoi il s’agit dans ce texte
2) Explique le passage suivant : « L’objectif est de renforcer le maillage territorial »
3) Es-tu d’accord avec l’affirmation selon laquelle les districts permettront d’assurer le
développement local et de réduire les déséquilibres régionaux?
40
Situation d’évaluation N°2
Tu suis sur la RTI1, un reportage à l’occasion de la célébration de la fête nationale ivoirienne du
07 août dans la ville de Man. Le journaliste, commentant les dispositions protocolaires des élus
et représentants de l’État au cours de cette cérémonie, explique que le mode de désignation des
autorités déconcentrées diffère de celui des autorités décentralisées. A la fin de son reportage, il
invite les populations à cultiver le civisme fiscal car l’impôt est la source essentielle de
financement des collectivités territoriales.
Consignes / Questions
Consignes / Questions
41
DOCUMENTATION
Document 1
Chaque département est administré par un préfet qui est nommé par décret présidentiel sur
proposition du ministre de l’intérieur.
Au plan protocolaire, le préfet est le représentant du pouvoir central dans les différentes cérémonies
du département, il est donc placé au premier rang.
Au plan politique, le préfet joue un rôle d’intermédiaire entre le gouvernement et les administrés
car il leur explique la politique gouvernementale. Le préfet est le représentant direct du chef de
l’Etat et de chacun des ministres dans son département. Le préfet a aussi un rôle administratif ;
il dirige et contrôle l’ensemble des services administratifs et civils de l’Etat qui interviennent
dans le département. Il assure la gestion des personnels de l’Etat placés sous son autorité.
Source : René Dégni-Ségui, L’Organisation Administrative, Tome 1 Editions CEDA page 253
Document 2
Article 6 : Le District est une entité déconcentrée dont les limites territoriales peuvent
transcender celles des Départements ou des Régions. Le District a pour missions : - de conduire
les grands projets d’aménagement ; - d’assurer l’équilibre des investissements majeurs et des
programmes de l’Etat sur toute l’étendue du territoire en vue de corriger les disparités
régionales (…)
42
La Région est administrée par un Préfet de Région nommé par décret pris en Conseil des
Ministres.
Document 3
Article 36 : L’administration décentralisée est assurée dans le cadre de collectivités territoriales que
sont : - les Régions ; - les Communes.
Les collectivités territoriales ont pour missions, dans la limite de leurs compétences : -
l’organisation de la vie collective dans la collectivité territoriale ; - la participation des
populations à la gestion des affaires locales ; - la promotion et la réalisation du développement
local ; - la modernisation du monde rural ; - l’amélioration du cadre de vie ; - la gestion des
terroirs et de l’environnement.
Article 37 : Les Régions et les Communes sont des collectivités territoriales dotées de la personnalité
morale et de l’autonomie financière.
Article 41 : L’Etat apporte son concours aux collectivités territoriales afin de leur permettre
d’assumer leurs compétences. (…)
Article 43 : La Région dispose des organes suivants : - le Conseil Régional ; - le Président du Conseil
Régional ; - le Bureau du Conseil Régional ; - le Comité Economique et Social Régional.
43
Article 45 : La Commune est une collectivité territoriale. Elle est un groupement de quartiers ou
de Villages. Article 46 : Les organes de la Commune sont : - le Conseil Municipal ; - le Maire ; - la
Municipalité.
01 AUTONOME
D’ABIDJAN ABIDJAN ABIDJAN
02 AUTONOME DE ATTIEGOUAKRO
YAMOUSSOUKRO YAMOUSSOUKRO
YAMOUSSOUKRO
SOUBRE
NAWA SOUBRE
GUEYO
SAN PEDRO
01 BAS SASSANDRA SAN PEDRO SAN PEDRO SAN PEDRO
TABOU
SASSANDRA
GBÔKLE SASSANDRA
FRESCO
ABENGOUROU
INDENIE-
ABENGOUROU AGNIBILEKRO
JUABLIN
BETTIE
02 COMOE ABENGOUROU
ABOISSO
GRAND BASSAM
44
TIAPOUM
MINIGNAN
FOLON MINIGNAN
03 DENGUELE ODIENNE KANIASSO
DOUGOU MADINANI
SAMATIGUILA
GAGNOA
GÔH GAGNOA
OUME
GUITRY
DIDIEVI
TOUMODI
DAOUKRO
PRIKRO
05 LACS DIMBOKRO
DIMBOKRO
N’ZI DIMBOKRO
BOCANDA
BONGOUANOU
M’BATTO
45
TOULEPLEU
DUEKOUE
GUEMON DUEKOUE BANGOLO
KOUIBLY
DALOA
HAUT- ISSIA
DALOA
SASSANDRA VAVOUA
SASSANDRA-
08 DALOA ZOUKOUGBEU
MARAHOUE
BOUAFLE
MARAHOUE BOUAFLE SINFRA
ZUENOULA
KORHOGO
PORO KORHOGO SINEMATIALI
09 SAVANES KORHOGO
DIKODOUGOU
TCHOLOGO FERKESSE FERKESSEDOUGOU
DOUGOU OUANGOLODOUGOU
BOUNDIALI
BAGOUE BOUNDIALI TENGRELA
KOUTO
KATIOLA
HAMBOL KATIOLA DABAKALA
NIAKARAMADOUGOU
46
Titre de la leçon : L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE IVOIRIEN
Situation d’apprentissage
47
• Les objectifs politiques Ils
sont motivés par :
- Améliorer les conditions de vie du monde rural et réaliser l’unité nationale autour
des intérêts nationaux.
Activité d’application 1
Relie chaque action menée de la liste A à son type d’objectif dans la liste B
LISTE A LISTE B
Objectif social
La création des richesses •
48
permettent la création de plantations géantes (hévéa, coco, Ananas, Banane douce,
Palmier à huile…). A ces grandes plantations, on associe des usines de traitement de ces
produits. Dans le même temps, sont associées, les plantations paysannes de café et de
cacao avec une aide technique et sociale du gouvernement. La réalisation de ces
industries et plantations se concentrent essentiellement à Abidjan et dans les régions
forestières.
- Dès 1971, est lancé le plan sucrier pour le développement des plantations de canne
à sucre et la construction de complexes sucriers : PSN (Plan Sucrier du Nord à
partir de 1974).
Malheureusement, avec la crise économique qu’a connue la Côte d’Ivoire en 1980, cette
politique sera interrompue à partir de 1981.
• L’aménagement du Sud-ouest
Le 22 décembre 1969, l’Etat de Côte d’Ivoire crée Aménagement de la Région du Sudouest
(ARSO). Cette société d’Etat couvre les départements de San-Pedro, de Sassandra et les
localités limitrophes deTaï, de Guiglo, Grand-Béréby, de Tabou et Fresco ; Elle avait un
double objectif :
49
- Un objectif de conception : c’est-à-dire étudier un plan d’aménagement de cette
région ainsi qu’un programme de développement
• L’aménagement du Centre
Il est assuré par l’AVB (Aménagement de la Vallée du Bandama), société d’Etat créée
le 08 juillet 1969 et dissoute au début des années 80. Elle avait un double objectif :
Activité d’application 2
Classe dans le tableau ci-dessous les périodes et groupes de mots suivants : Vallée
Bandama – Barrages hydroélectriques – 1970-1975 – Complexes sucriers – 19701980
– Région des Savanes – Plantations agro-industrielles / développement des
infrastructures – Région du Sud-Ouest - 1970-1980
ARSO
AVB
PSN
50
III. LE FINANCEMENT ET L’IMPACT DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE SUR LA
POPULATION
1. Le rôle de l’impôt
La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) qui représente 12% des impôts, impôts sur
revenus et salaires (15,2%), impôts sur les entreprises (10,2%) et autres impôts qui tels
que les taxes intérieures, droits et taxes à l’importation, droits uniques de sortie, droits
d’enregistrement et de timbres… participent énormément au financement des projets de
l’aménagement du territoire ivoirien.
En dehors de ces impôts, les capitaux privés étrangers accompagnent l’Etat dans le
financement de l’aménagement du territoire ivoirien.
- Dans les régions du Nord, tout autour des complexes sucriers et dans les centres
de la CIDT, ont été bâtis des infrastructures d’intérêt général accompagnant la
transformation de nombreux villages et villes du Nord de la Côte d’Ivoire.
51
Activité application 3
Indique par une croix si l’affirmation est vraie ou fausse.
vrai faux
CONCLUSION
Situation d’évaluation
Toi élève de 1ere tu es attiré par un documentaire à la télé qui t’apprend que
l’aménagement du territoire est un souci permanent pour le gouvernement ivoirien. Que
la politique pour y arriver s’est adaptée à la conjoncture, a pris en compte les grandes
régions du pays et que son coût est très élevé. Cette politique d’aménagement s’est faite
progressivement et selon les priorités du moment.
En suivant la RTI1, tu apprendsà travers un reportage sur les informations régionales que
l’aménagement du territoire constitue une préoccupation permanent pour le
gouvernement ivoirien. Le journaliste explique que la politique mise en place pour
réaliser cet aménagement territorial s’est adaptée à la conjoncture, en prenant en compte
52
les grandes régions du pays et que son coût est très élevé. Cette politique d’aménagement
s’est faite progressivement et selon les priorités du moment.
Consignes :
EXERCICES
Mets à la place qui convient dans le texte à trous ci-dessous les mots et groupes de mots
suivants : L’impôt ; l’organisation de l’espace ; une politique des fêtes tournantes ; les
régions savanicoles ; les disparités régionales ; la zone forestière.
Attendant le début des cours, les élèves de la 1ère A de votre établissement scolaire s’occupent
à parcourir des pages Web dans votre CDI. Sur l’une de ces pages, ta camarade Massangué et toi
découvrez l’existence d’un barrage de pêche à Sakassou réalisé par l’Etat pour aider les
populations. Poursuivant vos recherches, vous lisez ceci dans un document du Ministère du plan
: « la prise de conscience des contrastes flagrants entre les différentes régions du pays a conduit
les autorités à initier un ensemble de programmes de développement pour lutter contre les
disparités régionales (…). Ainsi l’opération de l’aménagement de la Vallée du Bandama (AVB) a
permis d’amorcer le développement du centre (…). Le projet ARSO fondé sur l’aménagement
urbain et portuaire de San Pedro a créé une dynamique démographique et urbaine sans
précédent dans le sud-ouest ».
Plus loin, vous lisez : « l’approche publique des pratiques d’aménagement a exclu les forces
sociales locales au profit de la seule intervention du pouvoir central aussi bien dans la
conception que dans la mise en œuvre des projets ».
Consignes/Questions
3- Partages-tu l’idée évoquée dans cette phrase : « « l’approche publique des pratiques
d’aménagement a exclu les forces sociales locales au profit de la seule intervention du
pouvoir central aussi bien dans la conception que dans la mise en œuvre des projets »?
54
DOCUMENTATION
Document 1
Jusqu’au milieu des années 90, la politique en matière du développement rural a
reposé sur une intervention directe de l’Etat au travers de sociétés de développent
régional, ARSO, AVB(…). Les effets de ces interventions sont restés ponctuels ou
insuffisamment repartis(…).
D’autres types d’actions ont reposé sur la prise en compte de l’échelon local. Il s’agit du
programme FRAR (…).
En milieu urbain, la politique d’intervention de l’Etat a pris la forme de projet financé
par les bailleurs de fonds internationaux. Parallèlement, un nouveau dispositif de
financement a été mis en place, composé de fonds de prêts aux collectivités locales(FPCL)
et d’un compte destiné à accorder des subventions pour la réalisation des projets
prioritaires, les fonds d’investissement et d’aménagement urbain(FIAU)… Le
gouvernement de Côte d’Ivoire, conscient que la participation des citoyens et la
responsabilisation des élus dans la gestion des affaires locales préservent la qualité du
climat social et l’unité nationale, poursuit depuis le début des années 80 une politique
soutenue de décentralisation(…).
Source : Stratégie de décentralisation et d’aménagement du territoire, Mai 1997 pp.17,
20.
55
Document 2
Source : https://www.revuegeo-univdaloa.net/fr
56
Source : http://sanpedro-portci.com
57
Titre de la leçon : LES FACTEURS DE LA MONDIALISATION
I. Situation d’apprentissage
En attendant l’heure de la diffusion de votre feuilleton préféré, toi et tes camarades de classe suivez
le journal télévisé de 20H. Vous entendez le directeur général de l’OMC affirmer « qu’avec la
mondialisation de l’économie, la terre est devenue un village planétaire où les échanges sont de plus
en plus aisés…». Pour satisfaire votre curiosité intellectuelle vous décidez de mener des recherches
avec l’aide de votre professeur d’Histoire- Géographie pour connaître le contenu de ce concept en
vogue depuis quelques années et de comprendre ses principaux outils et mécanismes de
fonctionnement.
1. HISTORIQUE DE LA MONDIALISATION
58
Activité d’application 1
Mots Définitions
1.1. LA COLONISATION
Si la colonisation a eu des conséquences négatives sur les Etats colonisés, il n’en
demeure pas moins qu’elle a eu des aspects positifs qui ont permis à la mondialisation de se
réaliser. En effet la colonisation a permis la mise en place dans les différents territoires colonisés
d’Afrique, d’Asie et d’Amérique des structures administratives, des moyens de communication
(route, port, aéroport, chemin de fer) et la délocalisation ou la création de filiales ou comptoirs
des entreprises d’origine européennes (ex : UNILEVER, SCOA : Société Commerciale Ouest
Africaine). Depuis la découverte du reste du monde par l’Europe, la colonisation a mis en
contact toutes les parties du monde, créant ainsi les premiers éléments des échanges
commerciaux entre les continents de la planète.
• La révolution informatique
On assiste à une floraison d’innovations dans d’autres domaines notamment dans l’information.
Cette révolution informatique s’observe à travers le système de télécommunication toujours
plus performant tels les ordinateurs, les fax, les satellites etc.… Ces nouveaux moyens de
communication relient entre eux partout dans le monde les décideurs, les ingénieurs, les
entrepreneurs, les concessionnaires et les revendeurs.
59
Tous ces progrès techniques et technologiques ont pour conséquence une remarquable réduction
de l’espace terrestre.
Activité d’application 2
Parmi les affirmations suivantes coche la bonne réponse :
a- La vente à perte sur les marchés b- Une entreprise qui a des filiales dans plus
d’un pays c- Une entreprise nationale qui a des succursales sur toute l’étendue du
territoire. 1- L’OMC
a- Organisation mondiale de la communication
b- Organisation mondiale du commerce c-
Organisation mondiale commerciale
CONCLUSION
Les échanges internationaux de marchandises et de services ont aujourd’hui une dimension
jamais atteinte et s’universalisent; Un nombre toujours plus grand de pays vend une part
croissante de surproduction agricole ou industrielle. Le commerce international rend ainsi
toutes les économies nationales interdépendantes : il fonde l’économie mondiale.
60
Consignes
I. EXERCICES
1. Exercice d’application Activité
d’application 1
Mots Définitions
Activité d’application 2
Parmi les affirmations suivantes coche la bonne réponse :
d- la liberté de s’exprimer
e- la liberté d’acheter tous les biens et services f- l’absence de barrières à l’entrée
des produits sur les marchés étrangers.
d- La vente à perte sur les marchés e- Une entreprise qui a des filiales dans plus
d’un pays f- Une entreprise nationale qui a des succursales sur toute l’étendue du
territoire.
61
2- L’OMC
d- Organisation mondiale de la communication
e- Organisation mondiale du commerce f-
Organisation mondiale commerciale
2. Exercice de consolidation
Un leader de la société civile parlant de la mondialisation dit : « La mondialisation, que certains
définissent comme un phénomène d’intensification des échanges internationaux ne date pas
d’aujourd’hui, mais elle est entrée dans une nouvelle étape. Depuis plusieurs décennies, la
mondialisation est en partie façonnée par les décisions prises de manière collective par les Etats.
Ces décisions sont souvent prises au sein d’organisations internationales »
Consignes
1. Dégage le problème posé.
2. Explique la phrase suivante ; « La mondialisation ne date pas d’aujourd’hui mais elle est
entrée dans une nouvelle étape. »
3. Commente le passage suivant : « Ces décisions sont souvent prises au sein d’organisations
internationales »
II. Document
Les divers accords qui ont vu le jour après la seconde guerre mondiale et, la
création du fonds monétaire international, de la banque mondiale et du G.A.T.T.
(remplacé par l’OMC), ont joué un rôle clef dans l’internationalisation progressive
de l’économie mondiale. En accélérant la déréglementation des échanges, le niveau
national se trouve subordonné à ce qui résulte du jeu des forces économiques à
l’échelle mondiale. Parallèlement à l’action des organisations internationales, les
organisations régionales jouent un rôle croissant dans le développement des
échanges. Le principal résultat (…) c’est l’abolition des barrières douanières entre
les Etats membres(…). Ainsi 70% des échanges extérieurs des pays de l’U.E. se font
entre eux.
Ce processus a été renforcé et à son tour, a favorisé d’autres phénomènes dont
la plus grande mobilité des facteurs (mouvement de mains d’œuvre, des
marchandises, de l’information (…), le développement notable des communications
et des transports internationaux(…). Le progrès révolutionnaire de l’électronique et
l’importance croissante des sociétés transnationales.
(…) Au nombre de 50 000, les firmes multinationales(FMN) considèrent désormais
le monde comme un marché unique dans lequel elles organisent leurs stratégies de
production et de commercialisation. Leurs ventes qui alimentent puissamment le
commerce international représentent la moitié de l’ensemble des échanges
extérieurs de la planète.
62
Leçon 2 : Les conséquences de la mondialisation
Situation d’apprentissage
Lors de la cérémonie d’inauguration du nouveau stade olympique d’Ebimpé d’Anyama
(Abidjan), le Président de la république de Côte d’Ivoire son Excellence Monsieur Allassane
OUATTARA en présence de l’ambassadeur de Chine affirme : « c’est grâce à la coopération
Chino-ivoirienne que nous avons bâti ce beau stade ultra-moderne ». Koffi élève en classe de
première présent au stade est étonné d’entendre de tel propos. De retour en classe, il partage sa
préoccupation avec ses camarades de classe. Ensemble ils décident de mener des recherches en
vue d’identifier les grands domaines d’échanges, de déterminer l’interdépendance des
économies nationales et d’apprécier les avantages et les inconvénients de cette mondialisation.
INTRODUCTION
63
2- La mobilité croissante des hommes
Activité d’application 1
Réponds par Vrai aux affirmations suivantes si elles sont justes ou par faux si elles sont fausses.
1- La mondialisation rend possible les échanges mondiaux.
64
2- Les pays développés détiennent plus de 70% du commerce international.
3- La triade est composée des Etats-Unis, l’Union Européenne et du Japon. 4- La
mondialisation bloque les flux de capitaux et l’information.
5- La circulation en permanence de l’information est le fait de la mondialisation.
65
recule. Sous l’effet de politiques tournées vers l’extérieur, les pays d’Asie de l’Est qui figuraient
parmi les plus pauvres de la planète il y a plus de 40 ans sont pour la plupart devenus
dynamiques et prospères.
Ce partage des produits n’empêche pas la concurrence. La conquête des marchés mondiaux
entre les pays développés a été qualifiée de guerre économique en particulier, dans le domaine
de l’électronique de l’aéronautique et de la haute technologie. Entre Nord et Sud, la concurrence
existe aussi dans la production et la vente des matières premières, par exemple la production de
minerai de fer, est assurée par près de la moitié, par le CANADA, les USA et l’AUSTRALIE,
en concurrence avec le BRESIL et l’INDE pour l’essentiel.
Activité d’application 2
Coche dans la case qui convient selon que l’affirmation est vraie ou fausse.
No AFFIRMATIONS VRAI FAUX
1 La mondialisation rend les économies nationales indépendantes des réseaux
d’échanges mondiaux.
2 La mondialisation permet aux Etats les plus dynamiques de conquérir des
parts de marché et d’augmenter le volume de leurs exportations.
3 La mondialisation permet une expansion rapide des échanges.
4 La mondialisation permet l’internationalisation des entreprises.
5 La mondialisation permet la diffusion des technologies.
Trois pôles constituent en quelques sortes les centres du monde : les Etats-Unis, l’Union
européenne et le Japon. Dans le domaine des flux financiers New-York, Londres et Tokyo
constituent un réseau qui fonctionnent 24h/24. Ce sont aussi des grands centres de décisions
politiques. On remarque que la tendance structurelle à la concentration économique les plus
stratégiques dans les villes au sommet de la hiérarchie urbaine. Ainsi l’espace économique
mondialisé est donc dominé par des centres d’impulsions à différentes échelles. Ils concentrent
l’essentiel de la richesse et des capitaux dans le monde. Soit 85% de la capitalisation boursière,
83% des investissements dans le monde s’effectue depuis la triade et 70% des exportations
mondiales. Dans le commerce international, la part des pays industrialisés est prépondérante
(près de 70% des échanges). Les seuls échanges entre développés constituent la moitié des
échanges mondiaux. Si on ajoute les exportations mondiales à destination des pays en voie de
développement et les pays de l’Est, les pays développés assurent les ⅔ des exportations
mondiales. La valeur commerciale des pays développés domine très largement les échanges
Nord – Sud.
66
Dans l’ensemble, les pays industrialisés jouent un rôle d’entraînement par leur consommation
de produits de base et leur vente de produits fabriqués qui atteignent près 80% des exportations
d’articles manufacturés. Mais les pays de l’Union Européenne et les Etats- Unis vendent
aussi beaucoup de denrées agricoles (de la moitié aux ⅔ des exportations mondiales).
2- Les périphéries
Elles sont plus ou moins intégrées et sont plus ou moins liés aux pôles de la triade. On peut
donc distinguer deux catégories de périphéries.
Ce sont les régions du littoral ou les pays émergents d’Asie ou d’Amérique latine qui reçoivent
des investissements des pôles de la triade et exportent leurs produits manufacturés. La structure
des échanges entre le Nord et le Sud est très déséquilibrée. Les matières premières dominent
nettement dans le sens Sud –Nord : Près de 200 millions de dollars, 45%du total exporté.
Dans l’autre sens, la valeur des biens manufacturés exportés du Nord vers le Sud se monte à
près 200 millions également et représente 68% des exportations des pays développés. Les
pays en voie de développement ne réalisent que le ¼ des échanges mondiaux bien qu’ils
concentrent les ¾ de la population mondiale. Le plus souvent, les pays en voie de
développement dépendent d’un ou deux produits primaires ( agricoles ou miniers ) donc des
grands marchés et des cours de matières premières .Ainsi , les pays en voie de développement
demeurent largement dans la dépendance du Nord pour le débouché des productions de matières
premières agricoles, minières et énergétiques , de même que pour l’approvisionnement en biens
manufacturés .
Il s’agit le plus souvent des pays enclavés géographiquement en Afrique, en Asie central et en
Amérique latine. Mais leur relation avec les pôles de la triade ne sont pas nulles. Ils exportent
des produits primaires et importent des produits manufacturés des pays développés.
Activité d’application 3
67
CONCLUSION
Le commerce international rend toutes les économies nationales interdépendantes : il fonde
l’économie mondiale rendant ainsi le monde de plus en plus proche et petit. Mais audelà de ses
avantages la mondialisation pose de nombreux problèmes qu’il revient aux Etats de résoudre.
ACTIVITE D’INTEGRATION
SITUATION D’EVALUATION
Deux camarades de classe Eli et Yacou se rendent dans une agence de téléphonie pour l’achat
d’un téléphone portable androïde. Une fois en agence, ils remarquent que sur tous les portables
sont marqués « made in china ». Eli devant ce fait affirme : « si le marché ivoirien est inondé
de produits chinois c’est parce qu’ils sont moins couteux, aussi existe-t-il une coopération
entre la Côte d’Ivoire et la Chine. Ce sont les effets de la mondialisation et c’est un avantage
pour l’économie ivoirienne. » Yacou son camarade, ne partage pas cet avis. Pour lui, la
mondialisation tue l’esprit de créativité des ivoiriens car ils deviennent des éternels
consommateurs au lieu de fabriquer eux-mêmes.
CONSIGNES
EXERCICES
68
Activité d’application n°2
Complète le texte ci-dessous avec les groupes de mots suivants
69
Activité d’application n°1
Identifie les zones régionales qui composent la Triade sur la carte ci-dessous en
relevant les chiffres appropriés :
Consignes / Questions
70
Situation d’évaluation N°2
Au cours d’une émission que tu suis sur France 24 intitulée Intelligence
économique, un économiste invité affirme que le processus de la mondialisation
accentue les inégalités et les déséquilibres socio-économiques dans le monde. Il
explique que les pays du nord, principaux artisans et bénéficiaires des révolutions
industrielle et technologique réalisent aujourd’hui et concentrent à leur niveau
l’essentiel des échanges commerciaux de la planète.
Il ajoute également que le continent africain particulièrement, ne tire toujours pas
profit de ce processus de mondialisation, ce qui la marginalise sur la scène
internationale.
Consignes
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DOCUMENTATION
Document 1
Document 2
Le commerce international s’impose, parfois avec tyrannie, dans l’économie
mondiale. Aujourd’hui, aucun pays ne peut sans inconvénient reste à l’écart des
grands courants d’échange. Aucun ne peut se soustraire à la contrainte extérieure.
Mais la mondialisation des échanges ne crée pas que des richesses. Malgré les
efforts entrepris pour organiser le commerce mondial dans l’intérêt général, elle
engendre aussi des rapports de forces inégaux, facilite la propagation des crises,
expose les nations au risque de dépendante économique, voire de soumission
politique. C’est que l’espace commercial de la planète matérialisé par des flux,
des voies et des carrefours est aussi un ordre mondial des échanges ou s’expriment
les différences de puissance des économies nationales...
Les pays ouvrent davantage leurs frontières et font appel aux produits étrangers.
En même temps quelques états accaparent les activités les plus techniquement
avancées, accentuent la division internationale du travail…
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Document 2
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