Introduction

Les valeurs qui déterminent un peuple sont généralement issues de sa

tradition, ses mœurs et surtout de sa culture. La culture est par ailleurs l’identité
intrinsèque de l’homme, d’un royaume ou d’une nation, c’est ce qui le
différencie des autres peules. Ainsi, perdre sa culture, c’est aussi perdre son
identité. Dès lors quelle est la place de la culture dans la vie des bréképwenin et
des niképwênin dans la geste de béké de Macaire ETTY ? Notre travail
consistera de ce fait à élucider cette préoccupation.
DEFINITION DES NOTIONS

1- LE PEUPLE
Un « ensemble des individus constituant une nation, vivant sur un même
territoire et soumis aux même lois, aux mêmes institutions
politique ». Ici, le peuple est déterminé par la nation qu’il constitue. Le
territoire qu’ils occupe et la soumission aux même règle de droit. C’est la vision
la plus restreinte du peuple.

2- La CULTURE
La culture, dans son sens le plus large, est considère comme l’ensemble
des traite distinctif, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui
caractérisent une société ou un groupe social. Valeur les traditions et les
croyances. En u mots elle est l’identité d’un peuple c’est-à-dire ce qui le
différentie des autres. Par conséquent le peuple de béké est différents du peuple
de Nike à cause de sa culture.

LA PLACE DE LA CULTURE DANS LA VIE D’UN PEUPLE

1. Cas des BREKEPWENIN

Les brekepwenin sont un peuple qui accorde une place de choix à la culture. L’importance de
la culture chez les brekepwenin se révélée en trois grands point

-l’attachement culturel
Dans cette œuvre on remarque que ce peuple est énormément attaché à sa
culture. Culture est représentée par le <tam-tam sacre > qui est le socle et la base
de l’identité des brekepwenin. Ainsi, ils sont prêts à défendre corps et âme leur
culture afin d’éviter sa perte

-La DEFENSE DE LA CULTURE

On remarque de même que le peuple de Béké défend son culte à travers son
refus de céder son tam-tam au nikepwenin. Malgré, toutes les promesses, présent
et menaces venant de nanah Ritche refusent de se soumettre à sa volonté tout en
restent dignes et fiers. Alors pour sauvegarder leur culture ils choisissent la
résistance et la voie du sacrifice.

-LE SACRIFICE ULTIME POUR LA CULTURE

On constate dans cette époque que nanah Ritche résiste à la menace d’un conflit
arme et veille sur le tam-tam sacre. Il est ainsi prêt à mettre son pouvoir, son
peuple et même sa vie en danger pour sauver la culture. La dignité et l’honneur
des bréképwenin. Ayant les mêmes convictions que nanah Ritchie et tous les
bréképwenin, le poète Akonda décide de combattre tout seul les mercenaires de
Nike au péril de sa vie afin de protéger le tam-tam sacre.
Enfin un mot la culture occupe une place très importance dans la vie des
bréképwenin, ils se battent alors pour la préserver

2. Cas des Niképwenin

Dans cette œuvre le peuple de Nike et son chef sont décrits comme des individus
qui n’ont aucune culture ni civilisation ainsi, ils se comportent tels que des
oppresseurs, des impérialistes, et matérialistes qui vivent dans une société
dépourvue de sagesse, de conviction et de bon sens ils sont aussi prêts à dérober
les biens et surtout la culture des autres. On observe à cet effet que le peuple de
Nike veut prendre de gré ou de force le tam-tam sacre ainsi que la culture des
brekepwenin

LES INCONVENIENTS LIES A LA CULTURE

Lorsqu’un peuple perd sa culture , il devient vulnérable et faible . cette faiblesse
a plusieurs conséquences néfaste :

-le déracinement
On remarque que la culture d’un peuple est un héritage qui se transmet de
génération en génération . par conséquent un peuple qui perd sa culture ne sait
plus d’où il vient et ou il va . ce déracinement provoque aussi le manque de
patriotisme et instaure la domination des uns sur les autres . c’est sans doute
dans ce contexte que les brekepwenin refusent de céder leur culture aux
nikepwenin
 -l’oppression et la domination
Les peuples qui perdent leur culture sont généralement oppresses et domines
par les autres on peut. On peut alors déduit que le peuple de béké a pu résister
aux attaques des nikepwenin grâce à sa culture

-l’impérialisme
On constate a travers cette œuvre qu’il est plus facile d’imposer ses lois règle et
visions a un peuple déracine et acculture qu’a un peuple ayant une culture de
l’oppresseur on se soumet entièrement a lui et a ses pensées.
Tous ces inconvénients amènent ainsi le peuple de Béké a résister au
Nikepwenin afin de demeurer libre et autonome .
 CONCLUSION
Au terme de cet expose il est judicieux de retenir que la culture est un élément
très important dans la vie de tous les hommes. Le peuple de béké et celui de
Nike ont une vision très différente de la culture si l’un la considère comme
quelque chose de sacrée dont on ne peut se séparer. L’autre la considère comme
un bien matériel qu’on peut céder facilement. Pour notre part la culture est
l’identité du peuple, il faut donc la converser à tout prix…