SOMMAIRE

INTRODUCTION

La prostitution est l’un phénomène très connu dans le milieu scolaire. Elle est présente
partout dans le monde aussi bien dans les pays développés que dans les pays sous-
développés. Ce fléau est devenu un objet précieux pour l’export. C’est le commerce de «
la chair blanche » qui augmente le taux d’échecs dans nos lycées et collèges.
Cependant, quelles sont donc les causes qui poussent les élèves à ‘pratiquer ce métier ?
Quels sont les conséquences et comment peut-on baisser le taux de ce fléau ?
 I. DEFINITION

La prostitution (du latin prostitué mettre devant, exposer au public) est

une activité consistant à accepter ou obtenir, en échange d'une rémunération,
des relations sexuelles. Bien que cette activité soit pratiquée par les membres
des deux sexes, elle est le plus souvent le fait des femmes, mais cela concerne
aussi les hommes dans le cadre de prostitution hétérosexuelle, homosexuelle,
travesti ou transsexuelle. Le terme générique employé est prostituée.

II. LES CAUSES DE LA PROSTITUTION EN MILIEU

SCOLAIRE

1. La pauvreté et le chômage

La pauvreté est souvent à l’origine de l’utilisation de son corps. Dans ce cas-ci

nous pouvons parler de prostitution choisie pour un but lucratif. Elle peut être
due au manque de qualifications, à un éclatement de la famille, un manque de
revenus, des dettes, etc… La pauvreté et le chômage combinent (réunis
plusieurs choses à une forte tradition) constituent les causes principales de la
prostitution. En effet, la plupart des jeunes filles entrent dans le milieu de la
prostitution afin de survivre et non pas par projet de vie.

Elles en font leur principale source de revenu et par ricochet (l’effet indirect),
leur métier qu’elles exercent avec autant d’éthique (qui a rapport à la morale) de
rigueur et de dévouement que peut exiger n’importe qu’elle autre métier. A la
différence que ce métier-là vous colle la honte et le vice à la peau. A cela
s’ajoute la mauvaise éducation, l’insuffisance de mari, les grossesses non
désirées qui peuvent entrainer les jeunes filles à se prostituer, le rejet d’une fille
par sa famille.
 2. Facteurs sociaux et psychologiques :

La violence familiale, les sentiments de rejet, d’abandon, d’injustice, vécus dans

l’enfance. Les abus sexuels : ces viols ou incestes donnent naissance à une
dévalorisation de soi, une culpabilité, ce qui peut engendrer la marchandise de
son corps dans lycées et collège.

3. Toxicomanie

Le fait de consommer de la drogue implique une dépense d’argent parfois très

conséquente. Certains élèves consomment de la drogue pour surmonter les
conditions de travail. Par contre, d’autres femmes se prostituent pour se procurer
de la drogue. Le fait se de se prostituer est un moyen « facile » de se procurer de
l’argent. La société d’ailleurs nous incite à consommer. La publicité suscite
toujours le désir de plus de biens. Les réseaux internationaux.

III. LES CONSEQUENCES DE LA PROSTITUTION EN

MILIEU SCOLLAIRE

Les conséquences peuvent être multiples et variées. Elles n'apparaissent pas

nécessairement au même moment.

1. Conséquences psychologique

• Perte de l’estime de soi

• Sentiment de culpabilité
• Perte de confiance envers les adultes
• Démotivation
• Difficulté à entretenir des relations affectives
• Impression de mépris de son corps
• Développement sexuel problématique
• Apprentissage sexuel précoce
• Dépression

2. Conséquences physiques

• Exposition aux MTS-sida

• Fatigue intense due au rythme de vie irrégulier
• Grossesse non désirée
• Trouble du sommeil
• Dépendance aux drogues et à l’alcool

3. Conséquences sociales

• Isolement
• Incompréhension de la part de l’entourage
• Rejet (anticipé ou réel) de la part du milieu
d’origine
• Abandon scolaire
• Instabilité avec les amis
• Exclusion sociale
CONCLUSION

En définitive nous pouvons dire que la prostitution en milieu scolaire

est une mauvaise chose pour la jeune fille en ce sens qu’elle dégrade la qualité
de vie de la jeune fille et écourte son cursus scolaire avec les risques liés aux
maladies sexuellement transmissibles qui conduisent à la mort.