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SOMMAIRE

QUESTIONNAIRES...........................................................................................2
1) Il existe combien de musées en Côte d’Ivoire ?.............................................2
2) La mise en place d’un musé à quel objectif ?................................................2
3) En quelle année fut mise en place le 1er musé en Côte d’Ivoire ?.................2
4) Le musée des civilisations a été ouvert en quelle année ?..............................2
5) Quels sont les aptitudes et spécificités du musée de civilisation ?.................2
6) Quel est l’importance et la place du musé dans l’évolution de la société
Ivoirienne ?..........................................................................................................3
INTRODUCTION...............................................................................................3
I. HISTOIRE DES MANDES...........................................................................3
II. RELIGION.................................................................................................4
III. REPPARTITION........................................................................................4
IV. LES LANGUES.........................................................................................4
V. ORGANISATION SOCIALE........................................................................4
CONCLUSION....................................................................................................5

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QUESTIONNAIRES

1) Il existe combien de musées en Côte d’Ivoire ?

En Côte d’Ivoire, il existe cinq grands musées qui sont :

– le musée de civilisation de Cote d’Ivoire, il a été créé en 1942 par Hubert Deschamps,
ancien gouverneur de Cote d’Ivoire.

– le musée national des costumes de Grand-Bassam, créé par l’illustre Bernard Dadié le 30
Avril 1981. On y trouve une importante collection de costumes traditionnels de toutes les
régions du pays. Ce musée est chargé de la conservation ds collections nationales des
costumes, de l’art vestimentaire en Côte d’Ivoire.

– le musée des armes Camp Gallieni, c’est un musée national d’histoire militaire, créé en
1993. On y découvre une collection d’armes de guerre, des documents d’archives, des cartes
et décoration militaire…

– le musée Binger de Zaranou, situé dans l’Indénié-Djuablin, le musée se situe à quarante-


cinq kilomètres au Sud-est d’Abengourou. Créé en 1968, le musée est logé dans l’ancienne
résidence du gouverneur Binger. Même si après la crise il a été rénové, les visiteurs y sont de
moins en moins nombreux.

– le musée du parc Mploussoué de Bonoua, ce parc est un cadre naturel de seize hectares,
créé en 1981 sur initiative du conseil municipal de l’époque. Il a été créé pour conserver et
promouvoir le patrimoine culturel Abouré. En outre, il sert de cadre à l’organisation des
manifestations de différentes natures, telles que le Popo Carnaval.

2) La mise en place d’un musé à quel objectif ?

Le musée est un lieu de rassemblement et de préservation du patrimoine ; il assure la


protection de ses collections contre le vol et contre les dégradations dues aux agents de toute
nature qui peuvent altérer l'intégrité ou le bon état des objets.

3) En quelle année fut mise en place le 1er musé en Côte d’Ivoire ?

Créé en 1942 par l’admission coloniale, le musée des civilisations de Côte d’Ivoire, est un
musée d’État, situé à Abidjan la capitale économique, plus précisément dans la commune du
Plateau. Il s’étend sur une superficie de 2 hectares.

4) Le musée des civilisations a été ouvert en quelle année ?

Le musée des civilisations de Côte d’Ivoire a été Créé en 1942.

5) Quels sont les aptitudes et spécificités du musée de civilisation ?

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Les missions muséologiques selon trois axes : la conservation (preservation), l’étude
(research) et la communication (communication).

6) Quel est l’importance et la place du musé dans l’évolution de la


société Ivoirienne ?

Le patrimoine culturel a un grand rôle à jouer. La culture se découvre la plupart du temps


dans les musées. Ils permettent aussi l’éducation du citoyen à l’évolution des différents
systèmes qui constituent la société. Le musée est un outil pour prendre conscience de ses
valeurs culturelles et de son identité, c’est un instrument de connaissance, un témoin de
l’histoire passée et présente, c’est en plus une introduction idéale pour les touristes, surtout à
l’histoire, la culture que les touristes n’ont pas souvent l’occasion d’apprécier.

INTRODUCTION

Le régime social des mandé est le régime patrilinéaire appelé aussi Le système patriarcal (ou
le patriarcat ou le patrilignage), Dans le régime patrilinéaire, la succession se fait de père en
fils ou de frère à frère. La société Mandé nord est une société hiérarchisée.

I. HISTOIRE DES MANDES

Les Soninkés établissent l’Empire du Ghana, ou du Wagadou, à partir du IIIe siècle. Entre le
XIe et le XIIe siècle, le clan des Keita unifie les peuplades mandingues. Puis au début du
XIIIe siècle, ils construisent l’Empire du Mali sous la direction de Sundjata Keïta qui les
libère de la domination du Royaume de Sosso de Soumaoro Kanté et proclame la Charte du
Manden. Les Mandingues ont constitué de nombreux royaumes qui ont perduré jusqu’à la fin
du xxe siècle avec la colonisation européenne, parmi les plus connus : Les royaumes
bambaras de Ségou et de Kaarta, au Mali. Le Kaabu, entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Le
Royaume de Diarra, entre la Mauritanie et le Mali. Le Galam, ou Gadiaga, au niveau du
fleuve Sénégal. Le Khasso, à l’ouest du Mali. Le Niani, Woulli, Bambouk, dans le Sénégal
oriental. Le royaume du Wassolo, de la Guinée au Burkina Faso. Le Mandé est considéré
comme le pays d’origine des Mandingues, au sud du Mali. Les Malinkés, ont donné naissance
à de nombreux groupes mandingues : Les Bambaras, les Soussous, les Khassonkés, les
Diakhankés, les Dioulas.

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II. RELIGION

À l’origine les Mandingues pratiquaient tous la religion traditionnelle. Entre le viiie et xe


siècles, les Soninkés sont les premiers Mandingues à se tourner vers l’islam, en particulier
ceux de la noblesse de l’Empire du Ghana. Ce sont les commerçants Arabo-Berbères venus du
nord, qui apportèrent l’islam chez eux. Durant l’empire du Mali, Soundjata Keïta se convertit
à l’islam, entraînant ainsi la conversion de nombreux groupes malinkés. Mais l’islam restait
encore la religion des nobles. Avec l’islam naîtront des communautés mandingues
maraboutiques en particulier les Dyula et les Diakhankés. Cependant la religion traditionnelle
d’origine reste bien plus pratiquée, par la majorité des Mandingues, jusqu’au xixe siècle, où le
prosélytisme des musulmans envers ceux pratiquant la religion traditionnelle, se fait de plus
en plus ressentir. Aujourd’hui la quasi-totalité des Mandingues sont musulmans, mais selon
les divers groupes, les rites et les croyances traditionnelles ont plus ou moins été conservés.

III. REPPARTITION

Le groupe mandingue regroupe un ensemble culturel qui compte 27 variantes dialectales


classées en deux groupes : Mandingues occidentaux : Sarakhollés ou Soninké, Mandingues du
Sénégal oriental (Mandingo), Badibunke du Kombo (Gambie), Pakawunke du pays de
Sédhiou (Sénégal), Woyinké du Kaabu (Guinée-Bissau) …, Mandingues orientaux :
Bambaras et Khassonkés du Mali, Malinkés de Guinée et Malinkés (Odiéneka, koyaka,
mahoca, Mangoro, Dioula taboussi, Dioula Konga etc.) de Côte d’Ivoire. Les Malinkés de
Côte d’Ivoire, sont comme des Bambaras, ils sont aussi appelés Dioulas, ce qui veut dire
commerçant chez les Mandingues. Les Malinkés sont présents en Sierra Leone et au Libéria,
mais ils y sont peu nombreux. Les Malinkés de l’est du Sénégal sont les Diakhankés. Ils sont
installés dans le territoire actuel du Sénégal depuis plusieurs siècles. Au Sénégal, les
Mandingues, qu’ils soient Soninkés, Malinkés, Bambaras, etc., sont appelés Sossés par les
Wolofs et les Sérères. Les Jalonkés sont présents en Guinée. Les Malinkés et les Bambaras
parlent la même langue, mais certains mots diffèrent. Leurs chasseurs sont appelés les
Donsos.

IV. LES LANGUES

La langue mandingue fait partie des langues mandées parlées par plus de dix millions de
personnes réparties dans une quinzaine d’États d’Afrique de l’Ouest. Outre la langue, les
Mandingues partagent un corpus culturel commun comprenant : – Une religion où le sacré est
omniprésent – Une société de tradition orale.

V. ORGANISATION SOCIALE

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Il existe deux groupes de Mandé qui sont les Mandé les Mandé sud. • Les Mandé du sud
Hormis les Gagou et les Ngan, les Mandé du sud peuvent être considérés comme des sociétés
patrilinéaires. En effet, les Gagou présentent des traits de bilinéarité. Dans le cas des ngan, il
existe treize clans matrilinéaires regroupant tout individu d’origine ngan par sa mère. La
parenté patrilinéaire était le cadre privilégié des activités de productions surtout pour les biens
de consommations courante.la parenté matrilinéaire intervient davantage dans le processus de
circulation des biens de prestiges matrimoniaux. L’unité d’appartenance la plus vaste chez les
Mandé sud est ce que l’on peut appeler « tribu ». Pour les Dan, on peut parler de
microsociétés politiques groupés autour d’un clan aîné et de son patriarche au pouvoir
juridico-religieux plus symbolique et idéologique que matériellement contraignant.
• Organisation sociale des Mandé du nord Il regroupe les différents groupes Malinké et
Dioula, peuples commerçants qui marqueront l’histoire de cette région. Chez les Mandé du
nord, la descendance, le statut social, l’héritage et la succession sont régies suivant les règles
du régime patrilinéaire. La famille patriarcale bien attendue la « Lou » des Malinkés
rassemble autour d’un patriarche « FA », ses frères cadets et ses fils, leurs épouses et leurs
captifs, quelques clients et des étrangers en voie d’assimilation. Le lignage est généralement
regroupé dans l’un des nombreux quartiers, des gros villages. Ainsi cohabitent des lignages
appartenant à des clans différents. Dans le cas du mariage, il peut s’opérer entre lignages
différents. Mais à l’intérieur d’un même clan, mariages entre cousins croisés est de
préférence. Le frère d’un défunt épouse la veuve et seuls les hommes âgés pratiquent la
polygamie. Au sein de la famille patriarcale, la fonction du chef « FA » passe d’aîné au cadet.
Le « FA » gère les biens du « LOU » (la cour) et distribue les tâches. Il veille au maintien de
l’ordre. La société Mandingue est aussi composé d’hommes libres ou « horon », de captifs ou
« djon » ou de castrés ou artisans. Traditionnellement il s’agit d’une société : – De castes
comprenant : les nobles, les hommes de caste (les griots, les forgerons, les cordonniers) et les
captifs – De clans se définissant par un patronyme, un ancêtre, une devise et un interdit.

CONCLUSION
Les peuples de Cote d’Ivoire ont une organisation politique et sociale propre à leurs aires
culturelles.

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