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Calcul des réseaux de tuyauteries 285 sutent, La charge motrice se déduit de la somme des « charges a peut tres bien imaginer un radiateur au point ¢ qui provoque une charge supplementaire A.(7 ~ 7,), 7. tant le poids volumique de l'eau a la sortie Su tadiateur, Dans le trongon ed qui représente maintenant la colonne de Fetour du radiateur, le relroidissement de Veau sera plus faible (température sau moins élevée) ; la charge motrice correspondante se réduit a IsGar — Ye) Ga peut caleuler ainsi la charge motrice dans chaque circuit lorsqu‘on sonnait les températures de eau aux différents points du réseau. Pour un secon gucleonque mn dont les températures aux extrémités sont f, et ty < tutleau numérique A 35 donnera les densités de l'eau. On pourra se’ passer «recherche de ces valeurs en introduisant les variations de poids volumique “1 fonction de la température (2) et en écrivant Oe; (11.20) Scant la chute de température dans le trongon fii, la chute de poids volumique dy/dr, Suivant la figure 11.20 et le tableau numérique A 37, ¢ augmente avec la température, Pour des chauffages 4 eau chaude a deux tubes et 90°/70 °C la chaudigre, les valeurs moyennes suivantes de ¢ sont utilisables pour : tuyauteries de départ ¢, = 0,67 kgp/m3.°C tuyauteries de retour ¢, = 0,56 kep/m3.°C , & tenant compte des déperditions des tuyauteries, la difference de tempé- lire ectre le départ et ie retour sera toujours plus importante 4 la chauditre qwau radiateur, ~ _ &x partant d’un certain reftoidissement dans le radiateur, 20 °C par exemple, peut considérer le véritable chauffage 4 eau chaude par rapport au systéme sans déperditions par les tuyauteries, comme une installation différence de perature plus élevée entre le départ et le retour a la chaudiére. Cette él wo dle lu température conduit a des charges motrices supplémentaires. Wierz, M.. Theorie des wirksamen Druckes. Gesundh.-Ing., vol. 47 (1924), ©) Wier, M., Uber die rife der Rohrabkithlung in Warmwasserheizungen, Geowiale-Ing.. vol, $8 (1925). pp. 145-149. — Weber. A. P., Der Umtriebsdruck in Swe Sractwarmvcsserheizungen, Gesundh.-dng., vol. 70 (1949), pp. 177-179, 396 —_Procédés de calcul et exemples « i ar = 4) T fu 86 ew ot oO of a2 03, OF 605 «606 «6a? 68 8 tt wlw—— Fig. 13.23. Facteur de transformation de pression k, en fonction dur rapport des vitesses w,/ 4, Sections de gaine de méme pression statique On peut utiliser le phénoméne de la transformation de pression dynamique en statique aux dérivations d’une gaine, pour assurer une meilleure repartition de la pression statique, par exemple une pression statique a peu prés uniforme. Il faut alors adopter une section et par suite une vitesse en aval de la dérivation telles que l'accroissement de pression statique a la dérivation couvre la perte par frottement dans le trongon qui suit. La condition suivante doit done étre remplie : (13.17) On peut représenter ’équation (13.17) sous la forme d’un diagramme simple (voir Fig. 13.24). Sil’on prend pour R approximativement la valeur du trongon précédent, on peut prendre la vitesse recherchée dans le troncon suivant. directement sur le diagramme. Aprés avoir recherché Ia section correspondante et le diametre équivalent, il faut vérifier si la chute de pression réelle différe de la valeur estimée. Le cas échéant il faut corriger la vitesse iy Le maintien d’une pression statique uniforme aux dérivations d’un long trongon de gaine, permet parfois de réaliser d’une facon uniforme les troncons de raccordements et d’arriver sans organes de réglage aux derivations amont avec la haute pression totale qui y régne. lest supposé pour cela que ’on a utilisé des dérivations & angle droit (tés). La pression statique n'est seule déterminante qu’avec elles pour les dériva- tions, L'influence de la pression dynamique par contre est reléguée au second plan du fait de sa direction axiale. Avec des raccordements & angle aigu il faut tenir compte d'une composante dynamique correspondant chaque fois a la vitesse. Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 397 i etna one ee ot ee 79 meee 22 Bri Fig. 13.24, Diagramme pour déterminer la vitesse dans Ia gaine principale aprés une dérivation, C. EXEMPLES DE CALCUL Premier exemple On doit établir le réseau d'une installation de ventilation B.P, pour un cinéma. Données : Débit d'air apport: V, = 18 000 m°/h, Vitesse : Wax S 8 m/s dans les gaines principales, w <4 mjs dans les diffuseurs. On a udopié comme bouches d'air des plafonniers coniques dont la disposition est Visible sur la figure 13.25 La limitation des vitesses d’air est nécessaire pour ne pas dépasser le niveau de bruit de 35 phones DIN, demandé par la DIN 1946 PI. 1 dans le cas de grandes exigences acoustiques. > 398 —_Procédés de calcul et exemples Gaine wansversale Chambre de pression pee 1 ES Dervetion a Gaine transversale Dérivstion Lm —— ‘ Chambre ie pression = spa [ee gage (Dimensions en byt Fig. 13.25. Disposition Fig. 13.26. Bouche d’air amené avec raccorde- des diffuscurs d’air, ‘ment a la gaine. a) Vue latérale. 6) Plan Au-dessus de chaque plafonnier est prévue une chambre de pression, dans laquelle doit étre annihilée la composante horizontale de Ja vitesse, en partie responsable de Vémission de bruit par un diffuseur (voir Fig. 13.26) La figure 13.27 donne le tracé en plan des réseaux d’amenée et d'extraction d’air Les gaines principales courent en dessous du plafond dans le sens de la longueur de ton stm oes we Hy em ea ul ! ‘ S ® | @ @ @s @) ¢ “a soba son nl {J eh | 35m_|_ 35m i @ @ | @ ! =! F et 4 a Pg ial uegree O_o Evaccation ef atath crear OVS 4 £ a4 f ie ae 1 ier sen OQ Ql @ | - Air repris 1 35m} 35m ‘ ' ° & ona ® om - @® Qu © Rue Ne Gre de réprise — 56) 6 i t T tom a seta FS aaa waaay Fig, 13.27. Schéma des réseaux de gaines air amené et d’air extrait. Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 399 wile. pour eviter les eroisements avec les entraits. Les gaines transversales et les derivations vers les diffuseurs et les chambres de pression se trouvent dans un faux- fond, dont la hauteur libre est de 600 mm. Les gaines transversales sont réunies ine principale par des coudes avec rik = 1 les gaines sont rectangulaires et réalisées en t6le galvanisée (¢ = 0,15 mm). \ rechiercher : Dimensions des gaines, perte de pression totale dans le réseau, ssicn statique des ventiliours, répartition de la pression dans le réseau, organes Réseau @amenée Pair On utilise habituellement pour le calcul un imprimé semblable & celui utilisé pour * installations eau chaude (voir tableau 1). On porte d'abord pour chaque trongon ~ tebit-volume et la longucur correspondants. A l'aide des vitesses estimées w" on les sections approximatives, qui conduisent —en tenant compte des dispositions iehitecturales — aux longueurs arrondies des cétés h et b Pour ces dimensions on trouve dans le planche 12 le diamétre d, équivalent au point © vuc hydraulique, A partir de d, et de la vitesse effective w résultant du débit et de ‘section hb, on obtient ka perte de pression au métre. R peut étre prélevée immé. Je la planche 10. On rassemble alors les coelticients de résistances des trongons, prélevés dans les x de la phinche 11. A partir de ¥ ¢, on obtient par multiplication avec la pression ique la perte totale dans les résistances localisées Z. Pour les dérivations, la salisation et le rapport des vitesses interviennent dans les valeurs de ¢. C'est pourquoi ules indique dans le tableau Ta. disiersent wy nan Tabk I. Calcul des dimensions des gaines principales et secondaires pour l’exemple'l. | SE] g8 ee aig |o2|$ee8| 2) eee gs 255/28 |222| of] 382 23 ebE | ce eae| ba] 223 fs bes |S /eeg2|23) 528 az fee) 5. |ssts Sy] ae é £2) 55/29 fefwlalolalwl oe fal ee lz | mez on} am f mys] mm om | mm | ms fmm CE/mjom ce} fm CH mm Ck so fofefale;r lela]: fa | ® 1a lm is 000) | 7 | soo 150 0.067 | 134} 035 | 109 | 2,43 2 osea) 14 | os | soo 630 0.070 | 098 | 010 | 027| 125 1 i} | 300 400 otos | ie | 076 | am | 287 7 | 300 | 450) 375 0,097 | 0,68 0,05 0,09 0,77 7 ;5 300} 350) 3: 0,085 0,60 0,07 0,10 0,70 | | + | 300 | 200) 240 0.096 | 067 | 020 | o21| oss | 4 | 63 | 400 | 800} 550 vos | 030} uss | 370 | 00 : 6 | 500 | oo} 378 0090 | 063 | 010 | o24 | agr “ 7) 5 | 400 | 4s0] 05 | 335] 008 | oss | oto | ois | on 7| 5 | 300 | 350/325 | 4.76 | 0,085 0,60 0,20 0,28 0,88 4 | 6 | 400 | 800} 380 | 625 | 007s | 030 | tes | 304 | ae 5 Rass. Tre hate ode cima, Tome 2 4 400 Procédés de calcul et exemples Tableau Ia. Coefficients de résistance des gaines principales et transversales. Trongon Nombre et désignation Données gsométriques et rapport des vitesses Aubes en téle 0,35 1 1 coude 4 90° avec aubes nodes résistances localisées directrices 2 146 passage direct 3 2coudes arrondis (*) 116, passage direct 4 18, passage direct 5 1 té, passage direct 6 148, passage direct 7 1 coude arrondi 1 té, dérivation Bet 12 1 té, passage direct Jet 13 1 te, pascage direct 10 et 141 t6, passage direct 11 Lcoude azrondi 118, dérivation Les pertes de charge des gaines allant aux chambres (dérivations ou piqui wyw = 0,92 Sy = 0,82 5 0.05 = 0.86 0,78 8 0.07 wal = 0,87 5S; = 0,578 0,20 bh = 2,0; rfh=1,0 0.25 wale = 0,94 S,+5,= 8 ve,lw = 1,0 S$, = 0,74 S 0.10 wal = 0,89 0,75 S 0.10 0,86 59S bjh = 2,0. rh = 10 wal 0,87 St 5% S données dans le tableau II suivant. Les coefficients de résistance corresponda: trouvent dans le tableau Ia, Les débits étant identiques on se base pour les dérivations sur la section du trongon 6 (tableau I). 3) son! (®) La résistance de la zone de transition avec le deuxigme coude arrondli pov: és négligee par suite de sa bonne réalisation au point de vue aérauligue, Caicul des réseau de gaines et des bouches de diffusion 401 Tableau II, Pertes de charge des dérivations (d, = 240 mm; w = 4,17 m/s; R = 0,096 mm CE/m) . Trongen took b RI mh om mm smm—smmCE a coe f i k 1 om 3a 900 200 0,28 303,20 3,48 4a 0,28 28 2.98 3,26 Sa a 0.2900 13138 1,67 6a — 0,30 «40107 1,37 — 026 24 2,55 281 — 027 24 255 2,82 — 028 19 2,02 2,30 - 029° 16 Tl 2,00 Tableau Ha. Trongon Ne Nombre et désignation des résistances localisées Coefficients de résistance des dérivations. Données g¢ométriques et rapport des vitesses ¢ Sa 1 té, dérivation walw = 0,69 SxS 3,0 4a 1 16, dérivation Welw = 0,75 SxS 2.8 Sa 1 té, derivation walw = 0,88 S,+ 5,28 13 oa 1 coude a 90° 1,0 aetlla 118, dérivation wal = 0,67 S,+ 5,28 24 Saet12a 1 té derivation w,pe = S45, 24 Saeti3a 118, derivation wa) = 0,75 S,+ 5,25 leet 14a 148 A contre courant u Porte de charge de la chanibre avant le diffuseur ° la déterminer d'une maniére approchée, 4 partir de la perte par ralentisse- nt de écoulement et de la perte par étranglement a I'entrée méme du troncon de sitine entre la chambre de pression et le diffuseur. 402 Procédés de calcul et exemples La perte de charge est ainsi au total : Mpa = et ato. (8.18) Index E ; entrée ; index A = sortie En posant w en m/s et p en kg/m? on obtient la perte de charge en N/m? dans I'Sque- tion (13.18). Pour parvenir aux unités de pression kgp/m? et mm CE habituelles en chauffage et ventilation, on utilise, en tenant compte de équivalence déji citée dans Vintroduction de ce tome et dans le onziéme chapitre 1 N/m? = 0,102 kgp/m?, Ia relation Apa = o.io2( Pour les diffuseurs, on choisit un modéle de diamétre d = 300 (voir Fig. 13.26 ‘Avec un débit d'air de = 900 mh par diffuseur, cela correspond & une vitesse Ww, = 3,6 m/s. Pour déterminer la valeur de { d’un rétrécissement, on établit le rapport des surfaces du trongon de gaine entre chambre et diffuseur ot de la section horizontile de la chambre 53/8, 300? x/(4 x 500 x 800) = 0,177. On obtient a partir de la planche 11 £, = 0,35. La vitesse d’entrée dans la chambre (vitesse dans les dérivations) est prélevée du tableau II avec w, = 4,17 m/s, la masse volumique de Pair est prise égale & p = 1,2 kg/m? & la température du loca En introduisant ces valeurs dans l'équation (13.18 a) on obtient 2 2 Ap = o.10a( 5 x12 +0352 x 12) 1,35 mm CE A la traversée du diffuseur se produit selon les données du fabricant une perte de charge de 1,5 mm CE. La pression minimale dans chaque chambre est donc de 2,85 mm CE ‘On adopte pour le calcul des pertes de charge cette valeur arrondie 3 mm CE. Répartition de la pression. On part pour la détermination des pressions. de l’extré- mité des gaines. A la premigre bifurcation on obtient deux pressions pour la perte de charge, une pour chaque courant (voir Fig. 13.28). C'est la plus forte de ces deus valeurs qui est prédominante pour la répartition de la pression dans le réseaw. méthode est utilisée & toutes les dérivations jusqu’au ventilateur. Pour le résean il est question ici, le parcours de plus forte résistance est celui constitué par les trongons 1-2-7-8-9-10-10 a/b On obtient pour la pression totale nécessaire dans ce réseau 15,20 mm CE Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 403 oF — Pression dans le courant principal Pression dans les courants secondaires sharge en mmCE)> (ae aS Fig. 13.28 Diagramme de pression du réseau d'amenée air. Eu tenunt compte de la pression dynamique a entrée du réseau, le ventilateur doit ne fournir pour satisfaire a la perte de charge une pression statique de Ap = Ap, ~ py = 15,20 ~ 0,102 x 245? x 1,2 = 12,07 mm CE Duiermination des organes de réglages permettant d’assurer la répartition du débit. repartition du débit telle que demandée dans ce probléme, n'est garantie dans les woléeances prévues que s'il existe des organes de réglage a haute pression aux dérivations, Oa peut a Paide de la formule suivante déterminer V'écart de pression admissible & ion, si Ton connait la variation relative du débit AV/V APain/Pe < 2AVIV (13.19) £1, ¢st la pression totale & la dérivation. Il est admis que celle-ci ne change pas pour de fsibles variations du débit, S'il y a dans un parcours plusieurs ramifications a trop Torte pression, alors J APsincPe © 1 APasenl Dy & 2AVIVE (13.19 a) 4: est ici le nombre de dérivutions du tracé, pour lesquelles il y a excés de pression. On ne tient compte que des dérivations sans organe de réglage. AV/V designe ici la variation du débit des derniers trongons du tracé (généralement les trongons avant la sortie * 404 Procédés de calcul et exemples On peut relever sur la répartition des pressions de la figure 1! 28 tes exes de pour les trongons ne faisant pas partie du tracé principal. Le tableau IIT indique les organes de réglage nécessaires dans ie sone. 1 AV) égale & 0,1 et 0,05, Pour juger de la nécessité d'un organe de réglage claus trongon avant a sortie, il faut savoir si de tels organes sont prévus ow nv trongons précédents. On a donc distingué deux cas dans le tableau ITI. pas d’organes de réglage dans les troncons précédents, cas 2 : des organ sont prévus dans les trongons précédents. cas | Tableau III. Indications des organes de réglage a placer dans le réseau pour obtenir un écart maximal de débit de 5 4 10% (la croix indique qu’un organe de réglage est prévu dans le troncon correspondant) AVIV = 01 lercas 26 cas ee Premiere dérivation 3 1,62 0,14 014 x Ba 0,55 0,08 0,22 x 5 0,31 0,05 0,19 fa 0,58 O11 0,30 x ¥ Deuxiéme dérivation i 1,01 \ 0,08 0,08 lla U71 + 0,23 0,31 x x a 0,83 0,12 0,20 x Ba 0,58 0,10 0.18 x Départs spéciaux de la conduite principale 171 0,23 0,23 x x 0,83 0,12 0,12 x 0,58 0,10 0,10 Pour le cas 1 on obtient : E (APrim/Po » pour le cas 2: APatm Pr Les départs de la conduite principale sont traités selon le cas 2 Caleut des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 405 Koseau extraction 1 j4at adopter pour linstallation d'extraction un débit un peu plus faible que pour velle d’amenée d’air. I se monte a 16 800 m3/h « Sisposition des ouvertures de reprise et de la conduite est visible sur la figure 13.27. extrait est envoys & Tair libre, au-dessus du toit (il est prévu un coude, de telle \~ que T'ait puisse pénétrer horizontalement dans latmosphére). La longueur des derivations de reprise est de 5m. Les autres longueurs sont portées sur la figure 13.27. 1.5 mm CE comme perte de charge aux grilles de reprise dans la salle, et mm CE 8 la sortie a Pair libre, Les pertes de charge et les dimensions sont rassem- ius les tableaux TV et V, Les tableaux IVa, Va et Vb donnent les résistances isces correspondantes. Pour une vitesse 11, = 3,5 m/s on obtient pour le trongon La’ la perte de charge Ap, = 0,102 x 37,3 x 3,5? x 1,2/2 = 28,0 mm CE Cuite realisation du té en opposition nest pas favorable par suite du coefficient de siscance élevé du trongon 1 a’, C’est pourquoi on prévoit un coude pour le trongon 2’ est amené dans le courant principal par un té normal Les saleurs de J pour Jes trongons modifiés sont portées dans le tableau Vb. D'ot pertes de charge des trongons 2" et 1 a’ indiquées dans les derniéres lignes des dleaux IV et V, . Tableau IV. Dimensions de la conduite principale d'extraction. — atolal] w R ew |e Zz RAZ mm | mm |mm | m/s | mm CEjm|mm CE] —|mm CE] mm CE. e|t|e| a i jo fefa m 700 |1 000] 800 | 6,68] 0,054 | 049 Jos} 218 | 267 700 | 950 6.01] 0,045 | 036 p2| 486 | 5.22 700 | 800 3,97] 0,047 | 1,03 fo.4s} 0,98 | 2,01 700 | 750 5.10 | 0,038 3} 0.48 | 0.86 600 | 750 445) 0.033 | 0,33 02] 024° | 0,57 600 | 350] 550} 4.05 | 0.033 | 0,66 |i,ss| 1:35 450 | 425 330} 0,035 | 0,35. 1.85} 1,38 E Rls 251827 ain CE Caloul défnitit : j=) lol01 | = esl 1.50 [1.86 ERMZ = 11,97 mm CE 406 Procédés de calcul et exemples Tableau IVa. Coefficients de la conduite principale d'extraction Trongon Nombre et désignation Données géométriques Ne des résistances localisées et rapport des vitesses Vv 1 coude avec aubes directrices ' Aubes en téle non profilées 0. 1 coude & 90° rh = 0,75; blh= 143 0.45 2 1 té, en opposition 0,90 0,95 5 3" Leoude a 90° 1 té, passage direct 0,75; hb = 0,88 0,99 0 om / 1 te, passage direct 0.30 5’ 1 16, passage direct walw = 0,87 SS 6 1 coude & 90° 0,75; hb = 1,09 1 t6, passage direct ww = 0,91 S,+ Se Ss 0,425 TL eoude a 90° 0,75; hib = 0.95 1 48, passage direct walw = 0,86 S,+5,%S; S,=0575 Tableau V. Pertes de charge des conduites débouchant sur la conduite principale (d, = 425 mm; w = 3,5 m/s; R = 0,035 mm CE'm), Trongon) V [1 [a] oe] @ Z__|RI+ Z| Pression disponitle No [| mh | m | mm|mm}|mmCeE| — |mmCE}mmCe) lade a ben mene ens en teeta k 1 m n ra’ | 2400 | 6 | 450] 425] 0.21 | 37,3) 28,0 | 28,21 2a | — | 2 | —]| —|] 007 | -01]-007] 0 3a | — |-J-|-]| - 0 0,07 aa | — }-J—-]—-] — 0,52 | 0,59 sai} — |—}—J]—] — 037 | 0,44 6a" a = | 082 | 0.89 Caleul définiit ta | — J—-P—1—1 — 1 0s) 037d 04s | 934 Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 407 Tableau Va. Coefficients de résistance des conduites secondaires extraction d'air Trongon Nombre et désignation Données géométriques Ne des résistances localisées _et rapport des vitesses 0 la’ 1 coude 1,0 1 té, en opposition VV = 014; S/S = 0,27 selon éq. (11,10), p. 236 2a’ 1 t8, derivation 0,29 5 - 01 Bal 1 té, dérivation 034s 0 4a’ 1 té, derivation wal = 0,69 S,xS; S,=037S 07 Sa’ 1 té, dérivation walt = 0,79 S,+5,=S; S,=042S5 0,5 6a’ 1 té, derivation w,lw = 0,87 S. +S, $,= 0,585 11 Tableau Vb. Coefficients de résistance modifiés pour les conduites secondaires d’extraction d'air. Trongon Nombre et désignat Données géométriques Ne des résistances localisées et rapport des vitesses 1 coude 490° arrondi —r/b = 0,75; h/b = 0.84 1 té, passage direct 0,90; S,xS la’ 1 coude 4 90° 1 té, derivation La perte de charge totale des conduites d’extraction diair est Ap, = E (RI + Z) = 11,91 mmCE. La perte de charge y compris les pertes aux entrées et & la sortie est pw = Ap, + = 15,41 mm CE 8 Proeédés de calcul et exemples Ce qui correspond a une différence de pression statique au ventilateur de py = 1541 = 0,102 x .2 = 12,68 mm CE. Les ditt ws de pression disponibles & kt jonetion des dérivations avec la conduite principale sont suffisantes (voir tableau V). Il faut prévoir des organes de réglage dans outes les conduites secondaires jusqu’au trongon 7. La proportion des pertes par frottement est de 30% par rapport aux pertes totales. Deuxiéme exemple Li Suyit de calculer le réseau d’amenée d’air d'une installation de climatisation & haute pression pour un immeuble de bureaux comportant en tout 10 étages. Seules sont climatisées les pidces situées sur les c6tés Est et Quest du batiment (voir 13.29). L'air extrait est conduit vers extérieur par-dessus les locaux voisin da pression aux buses 15 appareils @ H.P., 100 m'|h d°air primaire, 20 mmCE eee tn f= —— tin 7} Bureaux tnt | PT Salles imeérioures Bureaux eee st Fig, 13.29, Coupe horizontale d’un immeuble de bureaux. La partie centrale du batiment a une ventilation basse pression. On a prévu pour la fagade Est et pour la fagade Ouest des installations séparées, placées dans les combles. Ces installations ont la méme puissance et sont réalisées d'une maniére absolument symétriques, Les étages sont alimentés par deux colonnes descendantes, placées dans un puits (oir Fig. 13.30). Les conduites de distribution horizontales courent dans un faux- plafond. Chacune alimente 'éage qui se trouve au-dessus d’elle (*). ©) Lrettet de tirage di aux différene Fair extérieur et Pair a Pintérieur du bat tallation. des effets plus ou moi s de températures entre les puits verticaux, ment, a selon la fagon dont est réalisée 'ins- 's importants sur les pressions, et par conséquent sur a repartition de Mair entre les étages. Il n'y a pas liew d'en tenir compte ici, car leur inluence est négligeable en face de Ia pression d’alimentation. Voir Essioru, 1. Luftdurchliissigheit der Fenster und Druckverteilung im Gebiiude, Monographie : Day Hochhaus der BASF Stuttgart; Julius Hoffmann, 1958. Caleul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 409 Guile de Prise dai clmatsavon Amorisseur ©) %) ple Se étage Sy étage K 6° erage ail @ weed If pe sae I @lil @ 3° étage a, @ raw la PS ee ie Rez-de-chaussée | @| @ swibition verticale (colonne des Inducteur ‘ayau flexible tm mh Fig. 13.31, Schéma de la répartition horizontale crépartition détage). Fig. 13.32. Arrivée d’air a inducteur. 410 Procédés de calcul et exemples Données : Schémas avec toutes les dimensions (Fig. 13.30 4 13.3 ne doivent pas dépasser 20 m/s dans les conduites principales, 4 m/s dans les raccor- dements aux inducteurs. ). Les vitesses Débit d’air par installation 15 000 m°/h par étage 1500 m?/ par appareil 100 m°h. Perte de charge dans la centrale de climatisation Ap, = 100 mm CE dans Pinducteur Ape = 20 mm CE Matériaux de construction. Pour les conduites on utilise des gaines en tle agra’ (e = 0,15 mm). Les raccordements entre gaine de répartition horizontale et inductors seront, comme indiqués sur la figure 13.32, réalisés avec cle la gaine flexible Les changements de direction sont des coudes arrondis avee rid = tains cas des coudes & angle droit. Pour les dérivations, on peut utiliser selon le rapport des pressions au point de raccordement : et dans ¢ des tés & 90° ou des tés a 60° suivis d'un coude a 30° (_ = 0,1). A déterminer : Diamétres des gaines, pertes de charge des trongons. répartition des pressions dans le réseau, perte de charge totale, pression statique au ventilateur. dispositifs pour maintenir la répartition des pressions et des débits dans le réseau (réalisation adéquate des tés, indications sur les trongons a étrangler). Les débits obtenus ne doivent pas différer des besoins de plus de 5 & 10°,. Pour Ie calcul on se baseta sur AV/V < 0,05. Diamétres des gaines et pertes de charge dans les trongons Il faut adopter une vitesse w = 12 m/s a Mextrémité de la colonne descendants et dans ses dérivations, pour pouvoir placer les gaines de distribution de 'ét ° le faux-plafond, Dans ces gaines de distribution, les vitesses sont diminuées de ‘elle sorte qu’elles soient inférieures A 4 m/s dans les raccordements aux inducteurs, On tire de la planche 10 les valeurs approximatives des diamétres des trongons en se basant sur les débits et les vitesses estimées w’, et on reléve les valeurs les plus proches sur I série des diametres de la DIN 24145 pour les gaines spirales agrafées. Ce diamétre déterminé, on obtient la vitesse effective w que l'on trouve sur la planche 10 ainsi que les pertes par frottement R. Les valeurs sont rassemblées pour la colonne descendante dans le tableau VI. pour les gaines de distribution dans les étages, toutes identiques, dans le tableau VIL Les valeurs de R pour les raccordements aux inducteurs doivent étre corr car il faut compter avec un tuyau flexible sur une rugosité un peu plus élevée qu’avec la téle galvanisée, Le coefficient de rugosité est estimé ¢ = 0.5 mm (*). Avec (*) Selon Rétscher, H., Strémungstechnische Untersuchungen an Metallschlaiic!.2n) Weairme-, Liifigs.- u. Gesundh.-Teck., vol. 18 (1966), pp. 2-11 Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 411 Culcul des dimensions de la colonne descendante. gelgilye/ ee) a8 aed] ag | se fz|2a|22| G22 | 28 [2228] 28 | SE Sg\as/28| 222 | gs [E328] 5 ge “Syag|F/ fee | Fe lees) *2 | 2s fg 3°3 3 w d w R RI ze Z IR+Z m/s | mm | m/s |mm CE/m|mm CE — mm CE] mm CE d g h i j k lo) om 17.0 | s60 0,50 | 400 | 030 | 5,29 | 16.5 | 560] 154} 042 | 143 | 001 | 0,15 t6.0| 500] 17.0] 057 | 194 | 005 | oss 16.0 | $00] 15.0] 0.45 | 1,53 | 002 | 0.27 | 15.0 | 450] 15,9] 0,57 {1,94 | 0,05 | 0,77 | 14.0 | 400} 16.6 | 0,72 | 245 | 005 | 084 0 000] 3.4 | 13.5] 400 | 13,4] 0,47 1,60 | 0,05 | 0,55 | 400} 3.4 | 13,0] 355] 12.7] 0,48 163 | 0,05 | 0,50 3000} 3.4 | 12,5 | 280] 13.5] 0,75 | 255 | ots | 1,67 lo 1 s00} 34] 12.0] 200] 134] 110 “} 3,74 | 050 | 5.48 ‘ L X= 0.21 mm CE/m (voir trongons 20 et 25 du tableau VIII, de méme débit et méme jametre) on obtient grace au diagramme correctif en bas de la planche 10 R’ = 0,26 mm CE/m J..9 tesistances localisées des trongons sont rassemblées dans les tableaux Vla a IXa ur les conduites principales et secondaires. On trouvera leurs { dans la planche 11 selon leur geometric, Pour les dérivations — réalisées avec des tés & aréte vive — les saleurs de {sont fonction du rapport des vitesses de la dérivation et du courant prin- cipal, I] est tts important de distinguer si les pices spéciales sont réalisées selon la ondition Sy = Sou S, + Sy S. Les pertes de charge des troncons pour les résis- unces localisées sont alors la 1 t8, dérivation walw = 0,79 S,=8 25 18, dérivation w,lw = 087 St 8,28 14 3a 1 té, dérivation 0,79 25 da 1 t6, dérivation 1,3 3a 1 t6, dérivation + SyxS 15 6a 116, derivation walw = 0,81 S,= 5 25 Ta 118, dérivation wlw = 1,0 S,+S,%S 1,0 Sa 1g, dérivation w,fw = 1,05 S.+ SxS 10 da 1 té, derivation 10 Remarque. I faut ajouter tous les © { de {x = 0,3 correspondant aux coudes arron- vi des racoordements de la distribution horizontale qui apparaissent dans les différents 414 Procédés de calcul et exemples Tableau VIII. Calcul des dimensions de ta distribution horizontale, Trongon] ¥ | i[w | d | ow R REEL N° m*/h |m|m/s} mm | m/s | mm CE/m |mmCE — |mm CE a b Jefa] ge | an i iipseaid pea a 1.000 |1,5/12,0] 180 ]11,0 0,86 1,29 0,35] 12 900 |2,5|10,0] 180 | 9,9 0,71 | 1,78 0,01} 0.06 13 800 2,5} 9,0} 180 | 8,8 0,56 1,40 0,01} 0.05 14 | 700 [2,5] 8.0] 180] 7.7 | 0.44 1510 0,02] 0.07 1s 600 |2,5] 7,0) 180 | 6,6 0.33 0,83 0,03) 0.08 16 | 00 |2:5] 6,5] 180] 5.5] 0.23 | 0.58 0,04) 0.07 7 400 |2,5} 6,0) 160 | 5,6 0,28 0,70 0,05) 0,10 18 300 |2,5) 5,0] 160 | 4,2 0,17 0,43 0,07) 0,08 19 2 2,5] 4,5] 125 | 4,5 0,25 0,63 0,15} 0,19 20 100 |3,0] 4,0} 100 | 3,55] 0,21 0,63 0,50} 0,38 21 500 |1,0/12,0) 125 11,4 1,50 1,50 0,32) 2.54 22 | 400 [2.5] 9.0] 125} 9.1] 0,96 | 2,40 0,05) 23 300 |2,5] 7,0) 125 | 6,7 0,55 1,38 0,07} 0,19 24 200 |2,5] 5,0) 125 | 4,5 0,25 0,63 0,10) 0,12 25 100 |2,5] 4,0] 100 | 3,55) 0.21 0,15] 0.12 RI+Z mm C! 0.65 trongon Ne Fableau VILL Calcul des réseaux de gaines et des bouches de dif Nombre et désignation das résistances localisées 1 bifurcation @extrémité arrondie 1 t€, passage direct 1 té, passage direct 1 té, passage direct 118, passage direct 1 té, passage direct 1 té, passage direct 1 té, passage direct 1 18 passage direct 1 coude arrondi 118, passage direct 1 bifurcation d'excrémité arrondie 1 té, passage direct 1 t8, passage direct 1 té, passage direct 1 18, passage direct Données geométriques et rapports rid = 155 90, wylw S.= 5 wylw = 0,89 w,fiw = 1,02 S, = 0,798 ww = 0,75 Si=S wylw = 1,07 5, = 0,615 rd = 15 wylw = 0,79 5, = 0,64 8 rid = 1,5; wylw = 0,80 des vitesses wale wal = 0,85 Coefficients de résistance pour le réseau horizontal. 0,35 0,01 0,01 0,02 0,03 416 Procédés de calcul et exemples Tableau IX. Pertes de charge des raccordements aux inducteurs (w = 3,55 m/s; R = 0,26 mm CE/m). Trongon PL dd RI ze Zz Rez Neo mh om omm = ommCE — mmCE mmCE a boc g j k 1 lla 100-0100 0,52 79,00 9.52 Rao = = 7,46 798 Ba -— — = 5.92 644 Mao — — = = 5.00 582 iSa - = = - 4.00 4.52 a —- — = 2,38 2.90 Wao -— = = - 3,08 3.60 Ba — — = = 161 213 9a = - _ 2,46 2.98 2 — = _ 131 1.83 Qa -— = = 179,77 10,29 Qa - -— = 17 Ba -— -— = - 5.2 wa -— — = ~ 3.2 3a -— — — 47131 1,83 Calcul des réseaux de gai es et des bouches de diffusion 417 fubleau INa, Coefficients de résistance pour les raccordements aux inducteurs. Nombve et désignation Données geométriques N° des résistances localisées et rapport des vitesses * Ma :, dérivation wel = 0,32 5 = 8 11,0 1a 1 te, dérivation yl = 0,36 S=S 9,0 Ba 18, dérivation wal Si 10 iba 118, derivation wylw 58 7 Sa 1 te, derivation 4,5 ioa 1 48, dérivation 24 1 1, dérivation wg) = 0,64 S,=S 33 8a 116. dérivation walw = 0,85 S,+5,%S 14 ~ Wa 18, dérivation w,lw = 0,79 SxS 23 awa 1 coude 4 90" 10 ~ tha 116, dérivation w,Jw = 0,31 S,=5 12.0 _ 2a 1 18, dérivation 10 Ba 1 té, dérivation = 45 Ma 16, dérivation 25 = Ba 1 coude a 90° 10 Renorye, HM faut ajouter aux 2 ¢ des raccordements aux indueteurs les coeffi- de deux coudes arrondis & 90° et un coude arrondi a 30°, avec f= 1.2. ce qui correspond & fy = 0,7 418 Procédés de calcul et exemptes Répartition des pressions dans le réseau, perte de charge totale, pression statique au ventilateur On peut établir la répartition des pressions dans le réseau a aide des 1 charges déterminées ci-dessus pour tous les trongons. La conduite principale es branche de plus grande longueur (trongons I & 20 a). Si le calcul devait montrer qu’ autre branche posséde une plus grande résistance que la conduite principale (ce qui ne peut étre dai qu’a des pertes plus élevées aux derivations, car les réseaux s'étendent de la méme fagon dans les étages), il faudrait modifier en conséquence les résistances localisées rencontrées. La répartition des pressions dans la conduite principale s‘obtient en add les pertes de charge des différents troncons, ce calcul étant commencé par ext du réseau (trongon 20 a). Pour le point de bifurcation de rang i (# compté en sens contraire du courant d’air), la pression est = enité pu = (RI + Z) + Ape La répartition des pressions dans la colonne descendante et dans la distribution étage est donnée dans la premigre colonne des tableaux X et XI. A la dérivation 10a/21 on a p,, = p, = 34,87 mm CE (le niveau de pression dans le plus court rameau de la distribution horizontale correspond & celui du trongon principal). Les pressions aux dérivations suivantes 21 /21a jusqu’a 25/25a s‘obtiennent en soustrayant les de charges des trongons intermédiaires. Pour l'ensemble du réseau, on obtient la perte de charge en additionnar des 22 trongons de la conduite principale et la pression a entrée de Tinducteur AP: 9,48 mm CE. Tableau X. Pression totale et variations de pression dans les dérivations de la colonne descendante. Derivation Pr Pea Pom Pee mmCE mmCE = mmCE 59,49 6127 = 1,78 6371 61,27 2.44 6584 61,27 4,57 67,99 77,67 = 9,68 1128 66,77 4.31 73,99 64,57 942 7579 17,67 = 1,88 78,61 65,67 12,94 80,19 77,67 2,52 Ventilateur 89,48 Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 419 Tableau XI. Pression totale et variations de pression dans les derivations de la distribution horizontale. Pia Pr Derivation, Pu Pr = Pra = 100 mmCE mmCE mmCE 19/198 22,98 0,14 0.6 18/180 22,13 1,53 65 17.178 60 0,37 24 16 16a 22,90 2,07 83 15/150 24,52 1,10 43 1a/lda 25,52 1,01 38 13/13a 26,44 1,26 45 12/12a 27,98 117 4,0 ila 29,52 1,47 47 oad lea 21 ~ 22a 30,29 0,54 18 26,44 1,72 61 24,52 2,09 19 22,98 2,88 1 21,83 3,38 134 Finalement la pression a Ia centrale de climatisation correspond a la pression totale gcesstire pour installation Spjy = 189,48 mm CE Four une vitesse de sortie du ventilateur de 17 m/s, cela correspond & une pression caique de Ap = 171,79 mm CE Ls puissance nécessaire au ventilateur est done, siiny = 0,7 = Apy 189,48 x 15.000 ‘Y= DEX OG, ~ TOD 3600 x07 kW Dispositifs pour maintenir la répartition des pressions et des débits dans le réseau Dutis les tableaux X et XI sont portés, outre les pressions p, dans la conduite prin- .s pressions p,, représentant la somme des pertes dans les ramifications. On repartition convenable des débits si 420 Procédés de calcul et exemples Dans le cas oi p,, est beaucoup plus faible que la pression régnant dans ls principale, il faut prévoir un moyen de réglage dans Ix dérivation. Si par contre pertes dans la derivation sont plus élevées que celles du courant principal. il fa reduir les pertes dans la dérivation par une forme des tés plus favorable au point de v lique, pour empécher une diminution sensible du débit dans étage correspond de telle sorte que la condition p,, < p, soit remplie, Ainsi le plus grand écart de pre: dans le cas présent avec AV/V < 0,05 selon Iéquation (13.19 a) avec n = 2 sera - | [eats < 0,05 Les pertes de charges sont trop élevées dans la 6° dérivation de la colonne de: dante (voir tableau X). Pour cette dérivation il est prévu un té & 60°, La nouvelle valeur de { de cette dérivation s‘obtient alors dans la planche 11 avec Sy = Set wy = OSI, soit £ = 1,3. Comme pour le coude 4 30° suivant le té [x = 0.1 et pour le coude 4°, fe = 0,3, il s'ensuit que E {= 1,7. On obtient alors pour la derivation 6 ta Pro = 65,67 mm CE Liécart relatif de pression de 3,4 % se situe dans la zone admissible. En se référant & 'écart de pression admissible, on constate qu'il faut réJnire te pressions des dérivations 2a, 4a, Sa et 7a de la colonne descendante, ainsi qe 163 18a, 22a, 23a, 24a et 25a avant les apparcils (tableaux X et XI). IV. BOUCHES D’AIR Si air d'apport est introduit dans le local par des grilles de grande surfce avec une vitesse relativement faible, en général seule la résistance de In houche air intervient dans le calcul de installation, Ceci est vrai pour Ia plupart des modes de ventilation forcée. Par contre, dans la ventilation par jet. la vitesse d’injection de lair tout comme le type, la distribution et 'implantation des bouches d’air d’apport doit étre adaptée & chaque cas particulier. pour avoir la certitude de ventiler uniformément le local sans erger de vents cow's Il est certes présentement encore impossible de prévoir de fagon irrépro- chable par le calcul, les déplacements de l’air dans un local sous ventilation forcée. Les connaissances actuelles sur la diffusion des jets d’air sont cepen- dant suffisantes avec certaines formes de bouches d’air pour réaliser. d'aprés des calculs approchés et & aide de résultats d’expériences pratiqu: installations travaillant de fagon trés satisfaisante. Ci-aprés sont données les bases de calcul pour deux modes importants de distribution de lair d'apport Pour d’autres modes de distribution nous renvoyons aux ouvrages spéciallists. en faisant toutefois remarquer que la validité et les limites d’emploi de beau- coup des méthodes de calcul qui y sont indiquées, n’ont pas encore & débattues. des Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 421 \. VENTILATION PAR JET AVEC BOUCHES MURALES. Les procédés de calcul utilisés dans la pratique sont la plupart du temps sss sur les lois de I’écoulement isotherme du jet libre en n’introduisant dans jes formules que les facteurs les plus importants. L’expérience prouve que le rombre de Reynolds n'a que peu d'influence sur le mode d’écoulement d'un ei isotherme dans le domaine des vitesses utilisées en ventilation. Si Pécoule- acai n'est pas isotherme, il faut faire intervenir le nombre de Froude (voir p. 207), i. Vitesse au centre du jet La vitesse dans le grand axe d'un jet introduit de facon isotherme dans un local pur wie buse circulaire est donnée, A une distance x > 25 dp par la formule We, = Aivgdoix, (13.20) West la Vitesse au centre du jet & la distance x de la buse, li Vitesse moyenne de sortie rapportée & do, le diamétre de Pouverture de sortie, la distance & Vouverture de sortie mesurée dans la direction du jet, le coefficient de bouche. Pour une seetion de sortie non circulaire, on remplace dy par le diamétre du zerele de méme surface. La formule (13.20) prend alors la forme suivante, 2 inivoduisant la surface effective de sortie So, We = KW Sol (13.21) Le nouveau coefficient de bouche y a pour valeur Kes Vaek = 1K On ne peut négliger la contraction du jet derriére la section de sortie que vour les bouches en forme de tuyére (voir p. 189). Dans les autres cas il faut ienir compte de laugnientation de vitesse due a la contraction du jet, éven- aellement aussi de linitluence des cloisons, des té°es de guidage, ete., placées sians la bouche d'air, Cest pourquoi on utilise souvent la formule suivante ui dépend du debit air : it = KV x /Sp = K’Volx \/Sin (ms), (13.22) vit est le débit volume dai par seconde, 2 surface totale de la bouche dair, 422 Procédés de calcul et exemples a le coefficient de contraction (*), i la proportion de surface libre dans la surface totale. Le coefficient de contraction dépend de la forme et du mode de construction de la bouche. On peut adopter les valeurs de base du tableau 13.09. Tableau 13.09, Coefficient de contraction « des bouches: Type de la bouche x Tuyéres de construction courante 0,99 Ouvertures rectangulaires a bords arrondis 0,82 Bouches perforées 0,744 Bouches cloisonnées 0,66-0.74 Trous ronds avec arétes vives 0,63 Les coefficients K et K’ relevés expérimentalement varient avec la forme et Texécution des bouches (7). Ils dépendent également de la vitesse. Les résultats des différentes recherches ne se recoupent pas complétement, C'est pourquoi le tableau 13.10 ne donne que des valeurs moyennes pour K Tableau 13.10. Résistance particuliére des bouches de soufflage K’ en fonction de la vitesse de sortie Vitesse de lair wo 2aSm/s 8A40ms Type de la bouche Ouvertures simples : circulaires ou carrées 3.7 7.0 rectangulaires : rapport des c6tés s = 25 53 65 s = 40 49 6 Ouvertures annulaires axiales ou radiales 39 Grilles et grillages, surface libre / = 0,4 47 87 Téles perforées i = 0,03 & 0,05 3,0 37 1 = 0,102 4,0 49 Grilles cloisonnées divergentes : angle 40° 29 3 angle 60° 20 2 angle 90° 17 2 () On admet que les pertes par frottement sont suffisamment faibles pour Sir négligées. (2) Becher, P., Lufistrahlen aus Ventilationséffinungen. Geswrdh.-Ing.. vo" (1950), pp. 139-145. — Koestel, A., Comparative Study of Ventilating Jets or Various Types of Outlets. ASHVE-Transactions, vol. 56, pp. 459-478. Caicul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 423 La diminution de fa valeur de K’ quand la vitesse devient faible signifie Que. tout au moins a Pextrémité du jet d’air, la loi fondamentale n'est plus (gone 4. voir p. 205), La zone 2 ne prend Wimportance pratique que ws les bouches rectangulaires dont un c6té est nettement plus grand que ure, en particulier les bouches en forme de fente, puisqu’elle peut alors séendre jusqu’a x = 40 dp. Dans ce cas on applique la formule " (13.23) ot hy = hx est la hauteur effective du jet prés de la bouche, h la hauteur de la bouche, J) = lila largeur libre de la bouche, / la largeur de la bouche, 1 la vitesse de I'air dans la section hg ly. Si la sortie de la bouche, Lair s’écoule fe long et tout prés d’une paroi evolution de la vitesse au centre du jet est modifiée, le mélange dair n’ayant sicu_que d'un seul c6té. Dans ce cas la formule (13.22) donne approximative- ment la vitesse au centre du jet sion y replace K’ par K, = 1,40 K’. Les formules préeédentes pour Ja détermination de w, sont valables avec oe approximation suffisante pour un jet non isotherme, tant que la différence ve température entre Pair dapport et lair du local n'est pas trop élevée. 2. Portée du jet La portée du jet est la distance horizontale a la section de sortie (pour les bouches en plafond, c'est la distance verticale) of la vitesse maximale de ir est tombée une certaine limite. La vitesse maximale se situe le plus souvent dans l'axe du jet. On peut done caleuler la portée du jet pour une Vitesse Wy donnée au moyen des équations (13.20) et (13.21). Aux USA on fixe & 1, = 0,25 m/s la vitesse définissant la portée du jet. Pour un jet horizontal, done pour les bouches murales courantes, il faut emurquer que la vitesse de Pair a lextrémité du jet (zone 4) diminue plus rapidement que pour des distances x < 100 dy (zone 3). On doit donc, pour Sserminer It portée du jet, diminuer le coefficient de bouche du tableau -dessus vt cela environ de 20%. Afin de pouvoir utiliser directement les ‘ormules (13.20) et (13.22) avec les coefficients K et K’ habituels pour le calcul de la portée du jet, nous fixerons la vitesse limite dans l’axe du jet A une valeur itisamment élevée, & savoir w= 03 mis =n résolvant Péquation (13.22) par rapport 4 x, on obtient alors la portée ¥ du jet pour les bouches murales courantes, 424 Procédés de calcul et exemples V, VK w33 Ke x w, /Sia J Six Im] (3.2) avec V, en m/s et Sen m?. La vitesse moyenne du jet étant d’environ 1/3 de la vitesse dans Mave. celle a Pextrémité du jet est done d’environ Wy, = 0,1 m/s. Si Pair est soufile pa une fente couvrant toute la largeur du. mur, on tire de 'équation (13.23) en y posant K’ = 4,9 : X=54wihy (mj, (13.25) avec wo en m/s, hp en m. En ce qui concerne les jets non isothermes, on ne dispose que de résultats de mesures (*) sur des jets libres circulaires. Les équations qui en sont déduites pour la portée du jet semblent ne donner de valeurs utilisables que pour !es jets de faible étendue. Elles ne sont pas transposables sans modifications aux bouches rectangulaires longues ou en forme de fente étroite, si bien qu'on ne peut encore donner un critére valable pour contréler par le calcul l'absence de vents coulis avec les jets non isothermes (voir p. 208). 3. Dilution du jet Nous avons vu précédemment que langle de diffusion des jets dair lit isothermes est presque indépendant de la vitesse et que le profil des vitesses T- aa AVS, 01 hy —e Fig. 13,33. Dilution pour différents jets isolés. () Koestel, A., Paths of Horizontally Projected Heated an Chillerd Air Jets. Hear Pip. Air Condit., 1955, n° 1, pp. 221-226. — Baturin, W., voir note au bas de la page 203, sucal des réseaun de gaines et des bouches de diffusion 425 isis ne section droite varie de la méme fagon que la distance a la bouche '"..c, HI est done également possible de déterminer la dilution du jet libre en ion de la distance & la bouche d’air, Nous appellerons dilution du jet & tance x. le rapport du volume total de lair en mouvement , au volume “sir insufilé Mo. De fortes dilutions autorisent une différence de tempé- ravure relativement grande entre air d’apport et lair du local, done de faibles quantités d'air d’apport Drapras des recherches américaines ('), on a, pour des jets circulaires ow resque cireulaires Phy = NIK Sy (13.26) ds en ddduit & Paide de Mquation (13.21) Pyly = wow, (13.26 a) Sion pose iaives + .0 dans equation (13.26), on obtient pour les buses circu- = 0,322x/do . (13.26 6) la relation 2xTKT (13.27) ou encore, en introduisant les vitesses. w, ifhe= V2 (13.27 a) > equations (13.26) et (13.27) sont représentées graphiquement sur la gure 13,33, On y remarque que la dilution est nettement meilleure pour les circulaires que pour les jets plats. B, PLAFONDS PERFORES Le plafond perforé est utilisé en particulier pour la ventilation et Ia clima- isution des pitees de séjour de faible hauteur de plafond, avec taux élevé de ehouveliement d'air et grosse exigence au point de vue mouvement d’air. Conditions d’écoulement sous un plafond perforé vrs du soufflage de air & travers un plafond perforé, les différents jets ir s‘élargissent d’abord comme des jets libres ; la vitesse restant constante ©) ASHRAE, Guide and Data Book-Fundamentals and Equipment. New York (1965-1966), pp. 543-546 426 Procédés de calcul et exemples au centre du jet, la quantité de mouvement ne diminue d'abord qu’ la peri- phérie. L’augmentation du diamétre des différents jets aboutit A ce que. & une certaine distance du plafond perforé, fonction de Pécart des trous, ceus-ci se touchent et forment un jet résultant, dont Pépanouissement suit les mémes lois que celles d'un jet libre. Les conditions d’écoulement sous un plafond perforé de surface S sont représentées sur la figure 13.34. Fig. 13.34. Conditions d’éeoulement sous une section de plafond perforé. Le mélange avec I’air de la salle ne peut se produire qu’a Ja périphérie du jet résultant. La vitesse dans le jet décroit avec la distance x du plafond perforé par suite de augmentation de la masse due au mélange. Selon le principe des impulsions, Koestel et Tuve (') donnent la relation suivante pour In vitesse w, au centre du jet & la distance x = (13.28) wo vaw.) [1 + G/x tg 5).x/\/S] dans laquelle : Wo est la vitesse & la traversée du trou, w, la vitesse moyenne du jet & la distance x, 5 le demi-angle d’ouverture du jet (voir Fig. 13.34), a la contraction, i la proportion de surface libre par rapport A la section totale S. En supposant que le rapport de la vitesse moyenne du jet & la vitesse maxi- male w,/w, dépende peu de x, il ressort de 'équation (13.28) que, comme dans la zone 3 du jet libre (voir p. 204), la vitesse au centre diminuc dure () Koestel, A. et Tuve, G. L., Air Streams from Perforated Panels, 4S1!1 Transactions, vol. 55 (1949), pp. 283-298. Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 427 avon inversement proportionnelie a la distance x de la bouche. En se référant, u.. parametres caractéristiques des faux-plafonds ,/S (pour x) et \/ai pour «port des vitesses w,/i"9, on obtient une relation générale pour les plafonds cviorés. La figure 13.35 la représente pour des plafonds minces et pour des ulonds épais (') : les valeurs de la courbe supérieure concernent des plaques netalliques perforées d’épaisseur s © I mm, celles de la. courbe inférieure cis plaques en matigre fibreuse avec s = 6 mm, Les diamétres des trous dy se situent entre 1 et 5 mm. xh So Fig. 13.35, Représentation sans dimensions de la vitesse 2 Ia distance x \/S pour des plafonds perforés. Commie on le voit sur la figure 13.35, la vitesse au centre reste constante jusqu’a x/,/S = 1,5. Cela correspond, par exemple pour une zone de plafond J = 0,25 m?, A une distance de .25 = 0,75 m. welsy Pour le plafond perforé mince on obtient, avec x/./S < 1,5, la valeur pour la vitesse centrale sans dimensions, sous la forme = 0,75 et i = 0,05, on obtient pour la vitesse centrale 2 0.75 x 0,05 x 4,0 = 0,93 m/s. + Platonds Sid <1; plafonds épais : s/dg > 1 428 Procédés de calcul et exemples A la distance de x = 2 m, donc avec x/,/S = 4, ona selon la figure 13.35 we 1 Wo Jai ce qui correspond & une vitesse maximale dans le jet de w, est encore relativement élevé. Si l'on utilise un plafond perfor épais avec des conditions d’écoulement identiques par ailleurs, on obtient en raison de la plus faible valeur we weve une vitesse centrale de 0,31 m/s seulement. Pour choisir la vitesse de sortie d’air, il faut donc tenir compte de la hauteur utilisable dans la piéce, car le processus de mélange doit toujours se prodnire au-dessus de la zone d’occupation et la vitesse w', de Mair A larrivée dans 11 zone d’occupation ne doit pas, pour des raisons physiologiques etre supé- rieure A 08 0,62 ms, ce qui 0,4 0,2.40,5 m/s. (13.29) La limite inférieure est valable pour de basses températures d'entrée ‘air (rafraichissement), la limite supérieure pour des températures d’air d’apport plus élevées que celles de Pair de la piéce. Si x est la distance entre le plafond perforé et la zone d’occupation, soit pour une hauteur H de la piéce x= x,=H—-1,8 en metres, (13.30) on obtient avec la figure 13.35 pour une vitesse w, donnée, la vitesse de !'air A entrée dans la zone d’occupation. La valeur limite inférieure donnée pour w, selon l'équation (13.29) pour le soufflage d'air froid, ne doit pas inciter & diminuer encore la vitesse ¥, de souffiage a la bouche en dessous de la valeur juste suffisante. Pour permettre un bon mélange avec lair du local, nécessaire en particulier pour un phéno- mene non isotherme, il faut au contraire adopter la vitesse de passage 4 travers les trous la plus élevée possible, de fagon 4 toujours obtenir un jet turbulent C'est seulement ainsi qu’un bon mélange peut étre garanti. Huesmann (*) donne comme critére d’un jet turbulent pour les plafonds perforés le nombre de Reynolds Re = 1 500. D’oi la vitesse limite inférieure pour le passage de I'air dans les trous Wo = 1500 v/dy . (*) Huesmann, K., Strémungsvorginge bei Verteilkandlen mit einer perforiecten Wand. Gesundh.-Ing., vol. 86 (1965), pp. 350-359. Caica des réseaux de yaines et des bouches de diffusion a9 ees ss eut provo- ‘ic: des courants d'aiv par place lorsque l'on souffle de Pair froid. 1 faut j futucllement réduire la surface de plafond intéressée Pour pouvoir obtenir ‘es vitesses limites de Péquation (13.29) Lorsque lair est introduit a la tem- Séraiure du local ou encore & ume température plus élevée, on peut adopter iA plus grand pourcentage de surface de plafond comportant des trous. bbe Tulbles vitesses de soutflage sont ici possibles, ear un écoulement laminaire cst exclus, Avec un processus isotherme la réalisation due plafond totalement perfor’ est possibie, permettant des taux de ren uvellement d'air trés élevés, * pulte un balayage particuliérement régulier du local, La vitesse est ici selon le principe de continuité wy = ivy. (13.31) La formule approchée Ws H-1 enmys Coan’ Kt Witesse de Pair dans la zone d'occupation, satisfaisante au point de Physiologique dans des conditions isothermes Oh DMM on utilise souvent que des rangées de trous isolées pour le i od tae ag sean rm ie Fig. 7.42 dans oe de ate) Les zones de plafond sans air d'apport favorisent leg mouve- ‘eats Je oir induit et par suite le mélange de Pair apport avee lair de la 13.50. Diagramme pour ke détermination du s de trous admissible m par rangée de trous en ction du pas tidg (selon Rydberg), 430 Procédés de calcul et exemples Pour déterminer le nombre de trous par rangée, on peut utiliser la figure | établie par Rydberg (*) pour des perforations de forme carrée. 2, Régularité de Ia répartition d’air On écrit le débit d’air, en utilisant les désignations de la page 426 aussi Fig. 13.37) V = w,S, = wai. a Dans le cas d’alimentation en air perpendiculairement A la pla forée, on peut se baser sur les coefficients de rétrécissement donnés d tableau 13.09. Pour des raisons de construction, c'est seulement dar cas trés rares que cette alimentation perpendiculaire au plafond est po Généralement larrivée de l’air dans la chambre de distribution d’air (ch: de pression) se fait latéralement (voir Fig. 13.37). Cette réalisation a l'inc nient de rendre trés difficile une égale répartition du débit avec de vitesses dans la chambre de distribution — ceci se proc'uit en particulier lc Ja hauteur A doit étre faible pour des raisons de construction. Sty ange sen : s wel Local as sortie a'air Fig. 13.37. Plafond avec arrivéed’air lnterale, Huesmann (2) recommande aprés essais sur des plafonds perforés » » et sur des plafonds épais, d’observer un rapport de la section d'er! a la section libre du plafond de SJiS > 2 C. BOUCHES D’EVACUATION: D’AIR La disposition et les dimensions des ouvertures d’évacuation ¢° toutes proportions gardées, une faible influence sur le déplacement (*) Rydberg, J., Lufteinblasung durch perforierte Decken. Gesunndh-Ing (1963), pp. 33-38. : 2) Voir note bas de la page 432. Calcul cs réseaux de gaines et des bouches de diffusion 431 ‘e local ('). Comme . . vitesse d’écoulement y diminue trés rapidement wd on s'éloigne de ouverture d'évacuation dair, il ne peut y avoir de s coulis qu’au voisinage immédiat de la bouche et pour des vitesses d’extrac. trop élevées. II suffit done d’en déterminer la section a partir des données crimentales suivante: Tableau 13.11. Valeurs de base pour la vitesse de lair dans cs bouches d’évacuation d°air, ena smo Ante Vitesse de l'air en m/s mplantation d. la bouche dans la section libre OE tO re dass kt vome de sé Prés des sigges 2,0-2,5 Boos zone de sfjou Te Ge ices 353 a En dehors de la zone « - séjour a4 a us les locaux od on exi ¢ un niveau de bruit trés faible, il peut étre néces- €. selon la conformatior. de la bouche, de choisir des vitesses plus faibles, EXEMPLES DE CAL *UL Premier exemple O18 soutiien wn volume a sir V = 3000 m*/h dans un local ayant une longueur Om, une hauteur H = 41. et une largeur B = 10m, au moyen de bouches murales ‘es sur le petit cété. «section des be ches, la vitesse de Uair d'apport et la dilution & Vextré= ore du jet Y= L = 16m ~aleur limite choisie pour la tesse axiale w, = 0,3 m/s. “-erlon de bouche. D'aprés | -quation (13.06), la surface S de la bouche est telle que \ St = V5 = K olw,X ‘ n utilisera 4 bouches de sv-tion rectangulaire dont le rapport des cétés s < 25 va la proportion de surface libre est i = 0,75. Le debit d’air par bouche est Jone 7, = 3.000/(4 x 3.000) = 0,208 m/s wihvosn, S.E.¢t Straub, HE., Heat, Pip. Air Condit. vol. 25 (1953), n°4, pp. 121- Tet ne 1 pp. 145-154, SOMEL ot Ras. That deci eimaisatiog, Tome 2 Is 432 Procédés de calcul et exemples Des tableaux 13.09 et 13.10 on tire, pour wy < 5m K' = 5,3. (bouche avec cloisons rectilignes) , “207, dod (5,3 x 0,208)/(0,3 x 16) = 0,23 m et So = 0,053m?; - S = 0,053/(0,75 x 0,7) = 0,101 m?. Pour une hauteur de bouche h = 0,14 m, la longucur Ide Ia grille est l /h = 0,101/0,14 = 0,72 m (La longueur totale des grilles dépend de la largeur du mur disponible. Ce n'est que sil reste un espace suffisant entre les grilles — il faut partir plus exactement du mitre équivalent de la surface Sp de la section —- que les différentes bouches sir d'apport peuvent étre calculées d’aprés les lois du jet libre comme nous le ici (*)) Vitesse de lair Wo = PolSo = 0,208/0,053 = 3,9 m/s Dilution V,[¥o = 2wolw, = 2 x (3,9/0,3) = 26. Cette forte dilution vaut pour le jet libre circulaire. Comme les jets des diltérentes bouches d’air d’apport se fondent entre eux a leur extrémité, la dilution escomy n’est pas atteinte en réalité, Mais, méme pour des dilutions nettement plus fait s. Ie risque de vents coulis reste faible quand on insuffle Nair d’apport & une tempersrure plus faible que celle du local. Deuxiéme exemple Le méme probleme que dans I"exemple précédent doit étre résolu en utilise continue pour introduction de l’air d'apport. Soit / = 7 m la longueur de la fente. De So Wo = V = Iho wo, on tire . hy = Vilwy = 3.000/(3 600 x 7 x Wo) = 0,119)ir9. On détermine la portée du jet 4 l'aide de léquation (13,25) qui donne Wo = XM(54 x 0,119) = X/6,43 () Voir aussi : Hausler, W., Wie werden die modernen Induktionstu richtig bemessen ? Installation, vol. 30 (1958), pp. 143-149. Calcul des réseaux de gaines et des bouches de diffusion 433 Pour A = 16 il vient Wo = 16/643 = 2,5 m/s h 0 = 0119.23 = 0,048 m Ditution x (2) 7 10,3) = 11,8 compar tii Kes résultats on constate que seules de faibles vitesses de sortie sont TLL OS Pout les fentes et que, par conséquent, il faut des surfaces de bouche plus Vives Par suite dela grande dilution du jet libre, des bouches individuelles en petit. sombre sont préférables a une longue fente dans les locaux de faible longueur. {cuisidme exemple Oo sar scuifter 2 000 mh d'air dapport au travers d'un plafond perforé en carreaux fesires Dimensions du local : Hauteur sous plafond H = 4 m, longueur L.= 10m, vise B ~ Sm. On dispose de 65 % de la surface du plafond pour les ouvertures din, eduction air Determiner: vitesse de air apport, nombre et entre-axe des trous pour un diamétre sie perforation dy = 6 mm. coe le Fate apport wy \ sside cu critére de turbulence donné par Huesmann on obtient une vitesse mini- © 1 ahee une température de Pair & entrée d'environ 16 & 22°C, de + Ny = 1 S00r/el = (1500 x 15.105)/6, 10° 5/6 = 3,75 m/s. Nous adoptons ry = 4 mys. On Soit mrtintenant véritler que Ia vitesse de Pair w, a son entrée dans la zone de og Syhas trop levee, Nous utiliserons & cet effet la figure 13.35. Daprés I'équa- 1613.30) ona VeH-18 ~ 18 = 2.2m, « valeur & porter en abseisse est 2,2/5,7 = 0,386 point correspondant sur Ia courbe B de la figure 13.35 a une ordonnée de Py = Siw, 434 Procédés de calcul et exemples dou 19 = 0,7 fix wy = 0,7 JOOITT Viv = 0.092 x 2 = 0.8m < Cette valeur est inférieure a la valeur limite de w, donnée page 428. Nombre de trous n ix = 0,017 1 x 0,25 = 0,0043, a = 0,78 (voir tableau 13.09) , # = 0,004 3/0,78 = 0,005 5. pour : Si = 32,5 x 0,005 5 = 0,18 m n= (Si x 4)/d?x = (0,18 x 4/0,36n).10* = 6 400. Entre-axe des trous Pour une répartition uniforme des trous, une valeur approchée de f est donnée pur soit 1 071 m 16 400 CHAPITRE 14 CALCULS DES INSTALLATIONS DE CLIMATISATION Le calcul de la quantité de calories nécessaire aux installations mettant en @uvre les techniques de la ventilation, que ce soit pour fournir de la chaleur (chauffage et humidification) ou pour en éliminer (réfrigération et dessicca- Vion), sera traité dans le cas d'une installation de climatisation. Différents stades de préparation de Vair nexistent pas dans les installations les plus simples : le calcul correspondant n'a done pas lieu d’étre. Notions. En technique de climatisation, la dénomination des différentes Pulssances n’est pas encore unifiée. Ainsi par exemple les notions de « charge orifique» et de « puissance frigorifique» sont souvent utilisées pour signer Ia méme chose, Nous désignerons ici par « charge frigorifique », la isuntité de chaleur a climiner par heure d’un local (ou d'un batiment) clima- ‘fans les conditions les_plus défavorables. La « puissance frigorifique » {mettre en ceuvre dans l'appareil de climatisation est plus élevée, ceci parce qu’clie désigne le total des puissances nécessaires pour réfrigérer et dessécher “air comme pour compenser les apports de chaleur dans la centrale et dans ensemble des canalisations. On distinguera de méme charge et puissance saloritiques. Done : la charge frigorifique ou calorifique est une donnée se rapportant au local (ou au batiment), ~ la puissance frigorifique ou calorifique est une donnée se rapportant aux €quipements de ventilation. la charge frigorifique ou calorifique est en consequence une propriété winséque des batiments 4 peu prés comme ses besoins en chaleur ; elle dépend e Téquipement et de lutilisation du local (dégagement de chaleur et.d’humi- tite) I. PUISSANCE CALORIFIQUE \. CHARGE CALORIFIQUE D'UN LOCAL @y Nous désignerons par : (la perte de chaleur par transmission, ©, Ia quantité de chaleur regue par Ie local. 436 Procédés de calcul et exemples La charge calorifique est alors la différence On = Or - 0, adn Q, se décompose en 0, = Ou + Or, (14.02) ou, Oy désigne la chaleur apportée par les occupants Gz désigne la chaleur apportée par équipement a Loc Le tableau A 52 donne l'apport de chaleur par le occupants. Comme équipements dégageant de la chaleur entreat en ligne de compte les appareils d’éclairage ; les outils et les moteurs, éventuellement aussi les matériaux introduits dans le local, Fréquemment, ; >ur caleuler ta chars calorifique, on ne tient pas compte des dégagements dle chaleur dans Ie Io: puisquils cessent parfois. La charge calorifique est alors égale aux pertes de chaleur par transmission. Les pertes de chaleur par transmission se calculent selon la norme DIN 4701 (voir p. 71). La température intérieure doit étre prise égale a la température imposée pour V’air du local, ainsi par exemple + 22°C pour les locaux de séjour (et non pas + 20°C comme en chauffage ordinaire). Si on a previ des surfaces de chaufle localisées, la charge calorifique de I'installation devient égale 4 la différence entre les pertes de chaleur par transmission et la puis sance des corps de chauffe. B. CHALEUR DE VENTILATION 0, Si L, est la quantité horaire d'air extérieur introduit, la chaleur de ver tion nécessaire Q,, pour une température 1, de 'air du local est 0, = Li e,(t; - 12). (14.03) Il est recommandé de donner Z, en kg/h pour éviter la transformation des débits volume pour les différentes températures. Dans les locaux de séjour. la quantité d’air L, est définie par le taux minimal de ventilation selon la norme DIN 1946, feuillet 1, dans les locaux professionnels par la pollution maximum admissible au moyen d’un calcul de bilan (voir p. $43 dans le tome 1) En régle générale, la quantité d’air d’apport est pour les conditions mstéo. rologiques extrémes limitée pour des raisons d’économie. Il faut done vérificr que le maximum de la chaleur de ventilation ne se produit pas pour une tem- pérature extérieure supérieure Af, mia donnée par la norme DIN 4701 Caleul des installations de climatisation 437 i qu'en se bast sur la valeur minimale du taux de renouvellement d°air (*) 4a normie DEN 1946 pour des locaux de séjour sans interdiction de fumer, ¢ les valeurs comparatives ciaprés, par personne : Taux de ventilation Chateur de ventilation minimal 15 mh 160 keal/! 30 m°/h 190 keal/h tslui des deux besoins en calories qui est le plus élevé est prendre en considération pour determiner le préchauffeur C. CHALEUR D’HUMIDIFICATION 0, tintenir humidité de l’air du local a une valeur déterminée, il est Sous certaines conditions atmosphériques, surtout en hiver, d’hu- siduier Pair dapport. Si humidification est réalisée dans un voile d’eau, 4 chaleur de vaporisation doit étre empruntée a lair et a Peau. Nous désignerons par : la quantité d'eau vaporisée dans lair, lu quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser 1 kg d'eau. La chaleur d*humidification est alors donnée par: (14.04) © générale Aj ne s’écarte que peu de la chaleur de vaporisation a la ‘mpsrature de Pair apres Phumidificateur. Pour une température d'eau f. ® 10°C et une température a la sortie de "humidificateur de 1, = 12.4 15°C, Ai peut étre pris uniformément égal a 590 kcal/kg. W doit étre déterminé par un calcul du bilan d’humidité, Sion désigne par : £, la quantité air extérieur = quantité dair évacué par heure, x, lu teneur en eau de Pair soufflé, %, la teneur en eau de 'air du local, ja teneur en eau de Pair extérieur, Gro la quantité d'eau dégagée par les occupants par heure, Ge, la quantité d’eau dégagée par les appareillages (éventuellement aussi eau absorbée) pur heure, ins, ++ Geo + Gea = Lem, / «ss données se rapportent & la température moyenne du local. On pose la plu emps pour simplitier p = 1,2 kg/m? (1, ¥ 21 °C), 438 Procédés de calcul et exemples donc aussi W = Li ~ Gro + Gea) (14.03) et par conséquent Oy = [hx -— x.) - Gro + Gea] Ai- (14.06) Ici encore il faut vérifier si les sources d’humidité internes ne sont pas sus- ceptibles de tarir. C’est en hiver, quand la teneur en eau de Mair extérieur est minimale et pour les plus fortes valeurs de L,, que Q- atteint son maxi- mum. (Dans la pratique on détermine le plus souvent la chaleur d’humi¢i‘i- cation sur le diagramme (i, x) au moyen des données relatives 4 enthalpic de Yair humide.) La teneur en eau de Pair d’apport x, se déduit, Z, étant la quantité air soufflé, de LG — 2) Gro + Gras soit je Ceidaced (14.07) La quantité de vapeur d’eau dégagée par les occupants est donnée par le tableau A 52. Le dégagement ou l’absorption de vapeur d'eau par les appa- reils, les matériaux, etc., ne joue un réle que dans les entreprises industrielles elle doit étre évaluée séparément pour chaque appareil ou matériaw. D. PERTES ET GAINS DE CHALEUR 0, Sur les installations de ventilation étendues, il peut étre éventuellement nécessaire de tenir compte, dans la determination de la puissance calorifique, de la perte de chaleur dans la centrale et le réseau de distribution, Ceci se produit surtout quand les besoins spécifiques en chaleur du local @ ventiler sont relativement élevés et que des canalisations en téle fort longues doivent atre placées en cave ou dans les combles. On trouvera les bases de tels caleuls au chapitre 8. Inversement des gains de chaleur sont également possibles. En particulier Ja totalité du travail du ventilateur est transformée en chaleur qui se retrow en grande partie dans lair d'apport. Ces quantités de chaleur jouent un rdle dans le calcul de la puissance frigorifique, elles peuvent la plupart du temps @tre négligées pour la puissance calorifique. Calcul des installations de climatisation 439 £, REPARTITION DE LA PUISSANCE CALORIFIQUE ENTRE LE PRECHAUFFEUR ET LE RECHAUFFEUR La puissance calori que totale Gy, est la somme de divers facteurs, =O, +O, + Op + dy. (14.08) Dans les installation ne comportant ni humidification ni dessiccation de Mair, le chauffage de I sir se fait généralement en un seul stade. Un préchauf- © ei un réchauflag sont par contre nécessaires si la teneur en humidité ‘tir doit étre mod ige. Une partie de la puissance calorifique peut égale- ment tte fournie da: 'humidificateur par réchauffage de l'eau recyclée. Les conditions les lus simples sont celles du réglage du point de rosée. En supposant que 'a sorte complétement saturé d'eau de ’humidificateur (en réalité la saturatic s n’est pas tout a fait atteinte, voir p. 494), enthalpie du mélange air-vapet. reste constante comme la température du point de si on designe par #i,, Fenthalpie dans la chambre de mélange (avant le préchauffeur), H, l'enthalpie aprés Phumidificateur, //, Venthalpie aprés le réchauffeur, Ja puissance du préchauffeur, G; la puissance du réchauffeur, on doit avoir 01/03 = (H, - Hy)i(H, — H,) (14.09) tion est valuole si la chaleur humidification est apportée dans le r, sitton il {.ut diminuer de Q, la puissance apportée dans Phumi- Jifleateur Hp, se détermine d'uprés les proportions du mélange de la quantité d’air soufilé (L,) avec la quantité d’air reeyclé (L,), (14.10) Exemple, Soit d calewier le raport des puissances du préchauffeur et du réchauffeur war un local sans source d’humidité ot la température de Mair souffé doit étre + 25°C et sat tencur en eau de x, = 8 g/kg. onnées = 15°C: gy, = 70% 4h=+22°C; ZL, = 21 440 Procédés de calcul et exemples On tire du diagramme (H, x) : H,=-33; H=H,= Wl; Hy, 3.2 +2 x 10D +2 1,4 — 5,7)/(10,9 - 7.4) Le réchauffeur doit au moins fournir, outre les pertes, ka charge calorifiune du local, le préchauffeur : la chaleur de ventilation jusqu’a la température du point de rosée, y compris la chaleur d’humidification. Dans les locaux de réunion & forte densité d’occupation, le dégagement de chaleur séche des individus peut étre supérieur & la perte de chaleur par transmission. Cependant, méme dans de tels cas, on doit conserver une puis sance thermique suffisante pour la mise en température, ’est-d-dire capatle de couvrir les pertes de chaleur par transmission pour la température i rieure imposée avant ouverture du local au public, majorées de zp pour arrét de installation de chauffage pendant 12 4 16 heures conformement & Ia norme DIN 4701 (voir table numérique A 14). Il, PUISSANCE FRIGORIFIQUE Les mémes processus que pour la puissance calorifique doivent étre pris en considération pour calculer la puissance frigorifique, si ce n'est que le dégagement de chaleur dans le local et Péquivalent calorifique du travail fourni par le ventilateur interviennent comme une charge supplémentaire et doivent donc toujours étre pris en consideration. A. CHARGE FRIGORIFIQUE DU LOCAL Qx Si on désigne par : Q, la quantité de chaleur pénétrant de Mextérieur par les murs, les fené! etc. (charge calorifique extérieure), Q, le dégagement de chaleur dans le local (charge calorifique interne’. la charge frigorifique totale est égale a la somme Qn = O,4+ Or Q,, est simplement, s'il y a rafraichissement du local, défini par la différence de température entre l'air extérieur et l'air du local, comme pour le chauf- fage ; il faut de plus tenir compte de l’influence du rayonnement solaire sur Véchauffement du local. La détermination de la charge frigorifique extérieure est traitée dans | section ITI. Calcul des installations de climatisation 441 ~ compose de fi quantité de chaleur, dégagée par les occupants (On) « vvlle désagse par les installations (Q,) (voir €q. (14.02). Pour Op, ‘act uistinguer entre la chaleur apportée par les installations d’éclairage Oy, elle apportée par les machines Gy et celle apportée par les matériaux entrant dans le local ou le traversant O,, d’ot On + Oy + Oe (14.12) 1, Chaleur dégagée par les occupants Qyy Gy sv walcule a partir du nombre le plus élevé d’occupants et de la chaleur © par personne. On peut ici se contenter de la chaleur séche dégagée, olny a aucune garantie sur lhumidité, c’est-a-dire dans tous les cas of ‘wsportance des sources dhumidité est négligeable. Sinon il faut tenir compte sicur totale dégagée, Ia chaleur nécessaire au séchage de Pair étant charge de installation de climatisation. Les valeurs correspondantes iu a prélever sur le tableau A 52. 2. Chaleur dégagée par les appareils d’éclairage O, | wy a pas de dispositilS particuliers pour extraire lair & travers les \ppareils d’éclairage, la chaleur dégagée par les lampes rentre entigrement “ans la charge calorifique de la salle. I! faut connaitre la puissance installée pour T’éclairage et en tenir compte avec un facteur de simultanéité selon le foment pour lequel on fait le calcul, Si cette donnée n'existe pas encore, » pou. a Paide des puissances d’éclairage recommandées dans la DIN 5035 (¢‘) frenunt les proportions moyennes, calculer approximativement la. puis- sue probable des lampes. Le tableau A 53 indique les puissances moyennes ‘uxquelles il faut s'attendre dans quelques cas importants, Elles sont calculées avee un rendement moyen d'éclairage de ny = 40% et une produ humigre (2) de 13.8 im/W__ pour les lampes a incandescence 48im/W pour les lampes fluorescentes . ‘Tenir compte qu’avec les lampes fluorescentes, la puissance de raccorde- ‘nent doit étre affectée d’un facteur 1,25 environ par suite des pertes du ballast sluctif, Cette valeur est déj incorporée dans les rendements d°éclairage ‘ues (pour type de ampe blanc universel). Ceci n'est valable que pour (1) DIN 5035, Eclairage des locaux a la lumiere artificielle ; directives. Aodt 1963, *) Unité de flux lumineux ; I lumen = Im, Equivalent mécanique de la lumigre W. Force d Tux = Ix = Im/m?, 442 Procédés de calcul et exemples Véclairage général. L’éclairage des places de travail s'y ajoute pour sa pleine puissance. Comme selon des recherches récentes, rendement et joie au travail des hommes augmentent continuellement lorsque l’éclairage croit jusqu’a. plus de 1000 lux, Ia tendance va manifestement vers de plus fortes intensites Ceci vaut particuligrement pour les grandes salles de bureaux, dans lesqun on utilise des énergies d’éclairage considérables. Pour de telles valeurs, il est indispensable de chercher des solutions spé- ciales telles que la chaleur des lampes soit éloignée de Ia salle pour une large part. Pour des types d’installation d’éclairage, raccordés directement & un systéme d’extraction (") (voir Fig. 7.71 dans le premier tome). la part de Vénergie (J,) restant dans Ia salle peut étre prélevée dans le tableau A 331 On a done les On = hh Ny (14.13) avec : Ng puissance totale de l’éclairage (y compris puissance dallumage). 1, facteur de simultanéité, 1, pourcentage de chaleur résiduelle correspondant a la part d'énergic restant dans la salle avec extraction par léclairage (valeurs approxi- matives selon le type d’éclairage et avec gaines d’extraction dans faux-plafond dans tableau A 53b) La puissance frigorifique est done toujours plus forte que la charge gorifique, si lair extrait par les lampes n'est pas entidrement éliminé du s téme, mais est ramené en partie dans la centrale de climatisation pour étre recyclé. 3. Chaleur dégagée par les machines Oy Lorsqu’une machine travaille, l’énergie utilisée est totalement transformée en chaleur. En général, on connait uniquement la puissance N du moteur portée sur la plaque et on doit estimer la chaleur dégagée au moyen du facte de charge ay. a, ne prend pas forcément la valeur | la pleine charge de lt machine, car les moteurs sont fréquemment surdimensionnés, La chaleur dégagée par une machine est donc : Oy = Nin. ot 7 est le rendement du moteur. (‘) Séllner, G., Kombinierte Beleuchtung und Klimatisierung zur Konditionierung von Arbeitsriiumen. Heizg.-Liifig.-Haustechn., vol. 19 (1968), pp. 339-344, 429-4 Calcul des installations de climatisation 443 Le tableau A $4 donne un apergu du rendement moyen des moteurs asyn- chrones triphasés en fonction de la puissance nominale. Pour plusieurs machines il faut encore introduire un facteur de simulta- weite ay. Ainsi Oy = 4,42 N you Ms (14.14) ott Nyom est 1a puissance nominale totale du moteur. 4. Apport de chaleur par les produits traversant la salle Og Si des matériaux d'un type quelconque sont amenés a une certaine tem- pérature dans la salle et sont ensuite évacués, on a : Og = Gelty - t5), oi © esi Id quantité de produit amenée dans la piéce puis évacuée par heure, la chaleur spécifique, + la température d’entrée, és ka température de sortie F\cmples, Matériaux portés & temperature, eau glacée, gaz de combustion d'ap- 5 de chauflage. Toutes les autres sources de chaleur ou de perte de chaleur doivent étre estimées selon leur influence sur le climat du local et il doit en étre tenu compte en conséquence, sous forme de chaleur sensible ou de chaleur latente. FRIGERATION ET DESSICCATION DE L’AIR Oye La puissance frigorifique nécessaire pour refroidir lair sans le dessécher sz calcule facilement laide de I’équation (14.03), On peut y négliger la Siflérence de poids et de chaleur spécifiques de I'air pour les différentes teneurs en cand cause de leur faible influence. Concernant la quantité d’air extérieur L,, ous renvoyons aux développements du paragraphe IB. On admet en général une limitation du taux de ventilation extérieure pour les températures exté- ricures élevées, par exemple 4 15 ou 25 m*/h par personne d’aprés la norme DIN 1946 pour les locaux de séjour (voir p. 555 dans le premier tome). Si air est simultanément refroidi et desséché, il faut également évacuer la chaleur de vaporisation de la quantité d’eau éliminée, Dans ce cas, il est plus simple de calculer la puissance frigorifique 4 Paide de V’enthalpie de air humide et de suivre les changements d’état de lair sur le diagramme (H, x). La quantité d'eau a éliminer G, se détermine par le calcul du bilan d’humi- dite selon léquation (14.05), la teneur en eau x, de air d’apport par l’équa- 444 Procédés de calcul et exemples tion (14.07). La puissance Oy, nécessaire pour refroidir Mair extérieur ot éliminer 1a quantité d’eau G, est donnée par Qu AH étant la quantité de chaleur & éliminer pour condenser 1 kg de yapene d'eau dans le réfrigérant. Parfois humidification de lair exige de porter sa température & une valeur inférieure 4 celle nécessaire pour rafraichir le local. L’air souffle doit alo atre ensuite réchauffé. Cette quantité de chaleur doit done étre ajoutée a la puissance frigorifique en rectifiant naturellement AH en conséquence. On pent lire directement sur le diagramme (H, x) la différence d’enthalpie AH corres- pondant & chaque cas particulier. = L{H, — H) + Gro + Gp.) AH. (14.16) C. APPORT DE CHALEUR AU COURS DU TRANSPORT DE 1/AiR (Qy + Qin) Sur les installations ot Pair soufilé est véhiculé & basse température da! de longues canalisations, il faut tenjr compte, pour déterminer !a puissary calorifique, de apport de chaleur Qy par les parois des gaines et des appa- reils, Un calcul approché est généralement suffisant puisqu'on ne peut dé miner par avance avec précision ni la température des locaux voisins. ni les conditions d’échange thermique entre les parois des canalisations et te local, Il faut également tenir compte de la puissance de certains ventilateurs (0, .). par exemple les apports d’énergie par les ventilateurs d’amenée d’air et d’ex- traction d’air. Cette chaleur rentre toujours entigrement dans la charge tri- gorifique, car les pertes au ventilateur provoquent une élévation immediate de la température de V’air et le travail représentant le déplacement de lair se transforme également en chaleur dans le systéme de ventilation, La quan- tite de chaleur Q,y amenée par le ventilateur correspond done a la puissance absorbée N ('). D. PUISSANCE FRIGORIFIQUE TOTALE Qx:, Diaprés ce qui précéde, la puissance frigorifique totale est la somme de la charge frigorifique du local et de la quote-part de la réfrigération de l'air () Lorsque le ventilateur d’'amenée d'air est disposé en val du systéme de pee paration d'air et par conséquent derriére la batterie froide (disposition normale) Is chaleur amenée par Ie ventilateur éléve encore Venthalpie de Mair et agit done comme un réchauffeur. S‘il y a un réchauffeur, la puissance de celui-ci est diminuée d’ Lorsque l'on dispose au contraire le ventilateur d’amenée dair avant le syst préparation d’air, il se produit un décalage de la température preserite en aval batterie froide. Calcul des installations de climatisation 445 riewr, de la dessive: ion, des pertes dans les canalisations et de la puis- sitive des ventilateurs, soit Onn = Ox + Ore + Oy + Ou (14.17) II. CHARGE FRIGORIFIQUE EXTERIEURE ia chaleur Q, rentrant dans une salle réfrigérée, de Pextérieur, par les snus, renétres, plafond, etc., est plus difficile 4 caleuler que la chaleur s’écou- ‘ant & Pextérieur d'une piéce chauffée : d'une part parce que l'on doit tenit compte du rayonnement solaire en plus de la température de Pair extérieur, outte part parce que l'on ne peut comme en hiver compter sur des condi- sions stables. D’od la nécessité de données détaillées aussi bien sur les condi- tions climatiques que sur les grandeurs du calcul requises pour déterminer ‘a proportion de la charge due aux apports par les parois et les fenétres, en weiint compre également de Vinertic thermique du batiment. S$ CLIMATIQ) Fete il faut connaitre non seulement la température mais aussi Phumi- siitg de Fair extérieur (par exemple la teneur x en vapeur d'eau) ainsi que “intensité des rayonnements du soleil et du ciel en fonction de divers para- néires (one climatique, orientation du ciel, mois et moment de la journée). Comme la charge de Finstallation peut varier beaucoup durant la journée, of part maintenant pour la température de lair d’une valeur constante et on donne Ja variation durant la journée, pour obtenir d'une maniére plus precise les caractéristiques de air au moment de la charge frigorifique maxi- 1, Température et humidité de lair En Allemagne, on peut considérer qu'il ya en été deux zones climatiques, “une pour la partie continentale, avec une température maximale de 32°C. st autre pour la zone cétidre avec 29 °C. La limite est portée sur la figure 14.01. On évalue Phumidité maximale pour l'Europe Centrale d'une maniére uni- orme & 12g de vapeur d’eau par kg d’air sec. La figure 14.02 donne evolution journaliére de la température de Pair en plein été (juillet) pour deux zones caractéristiques. Elles sont obtenues isant kt moyenne des stations Berlin-Dahlem, Stuttgart-Echterdingen et snich-Riem pour le climat continental, et des stations Hambourg-Fuhls- biiitei ct Bremenhaven pour le climat cétier. 446 Procédés de calcul et exemples Température de air 1“ 0 ¢ 2 6 ‘Moment de Ia journée ao at Fig. 14.01. Carte des zones cotiéres en Allemagne (pour I'été) Fig. 14.02. Evolutions jovrna ligres de la température de [air Valeurs de principe. 1) Climat continental. 2) Cima tier. Calcul des installations de climatis: 447 Elles sont basées sur les statistiques des années 1953 & 1960, recueillies par Nehring (*) pour rechercher les températures des journées ensoleillées On n'a cependant pas tenu compte ici seulement des journées ensoleillées igues mais de toutes les journées avec température anormalement haute Les courbes obtenues ont donné comme moyennes les deux valeurs maxi- males 32 et 29 °C, ce qui représente, pour le climat continental, par rapport AUN températures obtenues en faisant les moyennes, une élévation de 0,5 i 1C. La courbe pour le climat c6tier correspond bien aux températures obienues par les moyennes. Pour les autres mois on peut prendre dans le calcul comme température, d'une maniére approchée, le maximum moyen du mois donné par le tableau 14.01. Tableau 14.01. Maximums mensuels moyens de la température de l'air (°C) (Valeurs moyennes pour I’Allemagne) (2). Mois Zone continentale Zone cétiére Mars 17,8 14,0 Avril 221 19,2 Mai 27,9 25,4 Juin 29,5 26,6 Juillet °) 32 29 Ait 29.9 26,7 Septembre 26,4 23,6 Octobre 211 18,1 Pour déterminer la charge frigorifique maximale il faut en dehors des chiffres Ju plein 退 considérer également comme périodes critiques pour certaines orientations (SE, S, SO) les mois de mars et septembre. Pour les lieux d'altitude supérieure & 500 m au-dessus de la mer (done pas pout [es vallées ni les hautes plaines), il faut apporter pour le climat continental les corrections suivantes — pour la température de Vair : t= 1, ~ 4/200 ene (14.18 4) ©) Traité dans Nehring, G,, UTber den Wirmefuss durch Aussenwéinde und Dicher witisierte Réiume infolge der periodischen Tagesgiinge der bestimmenden meteo- gischen Elemente. Gesundit-Ing., vol. 83 (1962), pp. 185-189, 230-242 et 253-269. 1°) Obtenu par un assortment de 36 + 8 stations parmi les stations climatiques sie Allemagne, volume II, tableaux, publié par le service météorologique du Reich. ertin : Dietrich Reimer, 1939. 1°) Chiffres de juillet ajustés aux maximums. 448 Procédés de calcul et exemples — pour Phumidité maximale X = 12 ~ h/S00_ en gH, O/kg d’air sec . (14.184) ou: 1, est la température de lair selon la courbe 1 de la figure 14.02 en °C. ht Valtitude au-dessus du niveau de la mer cn métre. Le facteur numérique au dénominateur sex} " m/(gH,O/kg air sec). ime en mC ou ¢ 2, Rayonnement intensité du rayonnement solaire et céleste dépend de Mobscurcissement de Patmosphére par la pollution et par la teneur en vapeur d'eau (voir p. ° dans Ie premier tome). On trouvera dans le tableau 14.02, pour Pobscurciss:- ment moyen de l'atmosphére d'une grande ville, les coefficients de rayonne ment globaux en fonction du moment de la journée et de l'année. Ils fx caleulés par Nehring pour des valeurs déterminges du facteur d'obscurciss ment de Linke (7 = 4 en juillet), dans lequel on tient compte de Pévolr annuelle due a la variation de la teneur en vapeur deat. Les valeurs portent 4 une journée, le 20 de chaque mois. Le tableau A 55 repose sur les mémes bases de calcul : on y donne le rayon- nement total derriére des fenétres A simple vitrage pour différentes orientations et Pobscurcissement moyen pour les grandes villes (*). Le fait de donner le rayonnement derrire une surface vitrée a avantage de tenir compte de | variation de la perméabilité en fonction de Vangle d'impact et d'ajouter facilement Vinfluence d’installations pare-soleil_complémentaires. eric un facteur supplémentaire. Dans des atmospheres pures, c’est-d-dire pour des lieux qui ne sont pas sous influence d’une couche de brume (T = 3) il faut corriger Jes valeurs du tableau avec un facteur a = 1,15. Pour des atmospheres trés obscurcies, par exemple dans des régions industrielles (T= § il faut utiliser a = 0,87. Le cété Nord ainsi que les surfaces momentanémen! non ensoleillées sont exclus de ces corrections, car ici le rayonnement ext surtout diffus et I'intensité de ce rayonnement diffus croit méme légérement en méme temps que l'obscurcissement. Les facteurs de correction a sont des valeurs moyennes correspondant au moment du rayonnement maximal sur les diverses surfaces. Ces époques sont justement les plus importantes potir déterminer la charge frigorifique, de telle sorte que l'on peut négliger les données détaillées du tableau. (*) Les calculs furent réalisés, dans le cadre de Ja préparation dun projet de ri mentation allemande concernant les charges frigorifiques, parle Dipl.-Ing. B. Todorevi Belgrade, lors d'une année d'études Institut Hermann-Rietschel. pour le chau ae. et la ventilation de Université Technique de Berlin Calcul des installations de climatisation 449 Tableau 14.02, Rayonnement solaire (direct et diffus) sur des surfaces horizontales (rayonnement global), pour des atmospheres de grandes villes. Rayonnement global (kcal/m?.h) Heure réelle du liew Mois Cee ee 1 ee teee Ope lS eu 1413) Mars — 365 474 S48 561 Avril 87 211 363 497 594 658 681 Mai 160 317 444 585 686 750 770 Juin 195 330 473 592 696 754 771 Juillet 160 317 444 585 686 750 770 Aotit 83 202 350 481 575 638 662 Septembre — 99 220 347 452 525 537 5, FLUX CALORIFIQUE A TRAVERS LES FENETRES Nous distinguons entre chaleur par transmission (7) et chaleur par rayon- nement (Qs). Oy s‘obtient 4 Paide du calcul habituel de transmission de chaleur, & partir de la surface, du coefficient & et de la différence de tempé- térieur et air du local, Compte tenu des incertitudes, ‘tement les coefficients de transmission de chaleur donnés DIN 4701 pour les conditions hivernales (voir tableau A 18). Pour tres, on utilise le coefficient Fy douvertures dans le mur. terminer Qs, il faut d’abord rechercher & quels moments les surfaces ni soumises au rayonnement solaire. On peut alors calculer soit l'apport leur momentané comme limite approximative maximale, soit la part reelle de charge frigorifique en tenant compte de Pinertie thermique des Séments du batiment, Pour 1. Détermination des surfaces ensoleillées a) Situation due soleil La figure 14.03 donne en diagramme polaire les positions du soleil pour le 20° jour de chaque mois. La hauteur du soleil y est représentée par le rayon sow agimut (a direetior 1), par Pangle. 450 Procédés de calcul et excmples Ouest 0" oot mw teary secular o aoe . sud : t+ Azimut a> n Fig. 14.03. Situation du soleil en fonction du moment de la journée et de l'année (les courbes correspondent chacune au 20° jour de chaque mois), Pour porter l’accent sur la symétrie autour de l'axe de midi, les azimuts du Sud au Nord par l'Ouest sont portés en positif et ceux du Sud au Nord par l'Est en négatif. Le paramétre moment de la journée est ici I'« heure solaire », c'est-a-dire Theure locale vraie (HLV). Elle peut en Allemagne, pour le calcul de la ch: frigorifique, étre égalée dans la plupart des cas 4 l'heure officielle (HO), Comme la différence peut toutefois dans I’Allemagne de l'Ouest dépasser une demi-heure, nous donnons ici la formule de conversion HLV = HO — 4(15° — 4) + équation du temps (4.19) ou 1 est Ia longitude du lieu et 15° la longitude Est du méridien de référence pour Vheure officielle, 4 minutes par degré de longitude représente la correction pour la rotation terrestre (Ih = 15°). Calcul des instal de climatisation 451 uation du temps tient compte du fait que le Soleil, vu de la Terre, ne se meut s shuns le ciel & une vitesse constante. Cette irrégularité a deux causes |. La urajectoire elliptique de la Terre autour du Soleil, d’oi, selon Ia deuxiéme Joi cle Kepler, une vitesse plus grande en hiver prés du Soleil et plus faible en été a distance phis grande du Soleil, (inelinaison de axe de rotation de la Terre par rapport & la droite reliant la Terre au Soleil : are décrit par le Soleil en une heure dans le systéme équatorial est de ce fait tantét supérieur tantét inférieur & 15°, Pour obtenir une mesure réguliére du temps, on introduit un « soleil moyen » se miouvant 4 vitesse angulaire constante le long de Péquateur et donnant une année de méme longueur que le Soleil réel Les variations extrémes du temps moyen (équation du temps) par rapport au temps Je 12 fevrier | 14 mai | 26 juillet | 4 novembre de = 14mn} +4mn | —6mn | + 16mm Dacant les mois Wété, Fintérét de equation du temps est done faible. Exemple, Determination du temps local ré i Bertin (= 13.59). Di Cologne (= 7) Je 1° juiller @ 15 heures (heure officielle) : L’equation du temps est estimée 4 — 4 minutes. D'ot 15,00 - 4 x 154 = 14h 50, 5.00 — 4x 8-4 = 14h24. Dans ce qui suit toutes les indications de temps concernent le temps solaire (vemps local vrai HLV). Sil'on porte une direction (par exemple : ENE) sur le diagramme (Fig. 14.03) ¢ point Wintersection de cette direction du mur avec la courbe du mois indique uniédiatement le commencement et la fin du rayonnement solaire sur la surface. Pour exemple : fin du rayonnement le 20 décembre 10h 25, : le 20 avril Wh, le 20 juin 11h 25 fait de subir un rayonnement sensible das le lever du soleil dépend de ndroit of se trouve le batiment. En général le soleil sortira dans la plaine les plus fortes couches de brume a partir de 5° environ (le 20 décembre a 0 Tombre tombe, vu de l'extérieur, sur le bord gauche de la fenetre (voir Fig. 14.04). ‘On obtient avee f et i les longueurs spécifiques d’ombre s, (latéralement) cts; (verticalement) par unité de longueur de saillie ss =p. $2 = tg hicos p (14.20) Les deux equations sont exprimées graphiquement sur la figure 14.05. On part des ordonnées 8 ow A et on lit sur les abscisses les valeurs 5, et 53. EE ul =F! {i Li 4 J 3 MoV || | ag Z| y < real 5g fy = Ae la Lact | | | neh | Pa Ch nT i LU Heel tol TTT ° a2 GF G4 OS Qe a8 40 é 3 4 56 6 ao em de (ongueur d'omte Su 4: 8" Sm de profondeur de sailié Fig. 14.08, Diagramme des ombres. Exemple : f = 65°, h = 55°, On trouve s, = 2,15 emjem, s, = 34em/em, hy = 73,5°. 484 Procédés de calcul et exemples Dans le premier cas (ordonnée de gauche), la courbe marginale de gauche est toujours valable. Dans le deuxiéme cas, B apparait encore comme para- metre, 52 Teprésente également, conformément a Péquation (14.22). la tangents d'un angle /y obtenue par une projection approprice (Fig. 14.06). En pro- longeant labscisse jusqu'a la courbe marginale, on trouve immédiatement aussi A, sur l'une des ordonnées. Elevation | vue de ote do Fig. 14.06, Ombre portée sur ‘4 fagade par les bitiments vo'sin Exemple : On cherche ombr> « batiment I sur te nt 1 avrila 13 h. Selon le tableau 14.02 dq = 23°, h = 50°. Direction os fagade SO 2a, = 45°. Dist B = — 22. Selon Ia figure 14.05 hy = 52°. Solution apres tracé : Sur face hachurée sur la vue de ete On obtient alors les longueurs d’ombre recherchées : 4) latéralement : e, = s;d (d= dimension latérale de fa saillie) : 5) verticalement : e, = s;¢ (¢ = dimension verticale de Ia saillie) La surface vitrée commence a une distance latérale b et & une distance verticale f de la saillie. La surface éclairée par le soleil devient alors, avec les désignations de la figure 14.04 : Sy = [B- (, — ILM - (e, -/)] (4.2) od il faut que (,- 6) 20 et (@,-f)>0 Pour (e, ~ b) <0 et (ec, — f) < 0, S; = BH, c’es est entigrement au soleil dire que la fenéire

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