Vous êtes sur la page 1sur 200
jossog sanboes ‘aiGiojouysa} ‘uoM wt AWOL Ve 63g 2ahn- cea menu AINDOS PApuseg ~~ ony 30 N' op anaq2eG yoypsiory uuowayy eonOlNuSA 9p 19 28ouNDKD 9p, alts ‘uyjiog ap anbluypa; aussaatun,) @ “6ui~4q SSIVN OM dvd 3NGNOIY NOWLIG3 TAHDSL3I “H vsiLywnDd 3d _Z. viet y wed JOV44NVHD 3G ALYY “TaiBoyouyoa} ‘uoneouae: “yagnuiog puowAels ‘sleduesj-puewayle a[twiys “jagnuiog PUOWARY ‘sleSues}-sieiBue a1usiyo aiGanjeVaW “SIND : S “suog. sino. ‘sanbuygu puewisg "V uneg ‘p ‘saqunoo sap aoe} 3-470d sajew ‘sogsoduion sayoe) Sap apoylaN ‘ueWEd a] sur “gajUap jUAAK|OS 18 }UUOSUCY [Mt suonesersuy Sep anbysnooe jnojeo 32 sanaie GiCRH enaid ‘anbiuyo seuin Ang) 18 323809 UBaf ‘s}OS Sap andiued9w ep Jiao say ‘soygnd xneaeay “ewe” : < joluey sa61009 ‘sa62uas5ua sap anbyeud ya © sey] UBAP ‘SUa}!UUEIUL syuauaAnoW eS anbiuesaw | S2 “SaUiNjOn y Ud “JOISSI|Sq Guay ‘aMbujDaI9 a1Bs0% 4 39 sunopnog saBice5 “seapin6 sap uinboep uear ‘sed B § “syne S2i¢ +: sajgdip ya s@ ‘yysmoqei5 uepGog ‘anbiuosj9219,1 anbluyoa}o.j9a/9 ‘anbiu0299/3 preiae 19 uURWINeY oo ‘aMbAH uWEYys SUIaLIeg So 2p 12 x1oyo ap sjauuones suakow ‘senbyst: saanbidde sanbyewayjew : 3SIC « 3NDINHOAL GONNA » YO! TABLE DES MATIERES “2 om = oo Introduction Principauy symbotes et unites utiisés TROISIEME PARTIE, PROCEDES DE CALCUL ET EXEMPLES Chapitre 8. Transfert de la chaleur: ¢ HL. Conduction calorifique : A. Conduction en régime permanent 1. La paroi plane La paroi tubulaire B. Ecoulement de chaleur non stationnaire... C. Conductivité ealorifique 1. Généraliré LIL. Trunsinission de fa chaleur icient de transmission de kt chaleur 1. Lat uation de coefficient de transmission de la chaleur 2. Vatours caraetéristiques de la transmission de la chaleur 1B. Equations pour la détermination du coefficient de transmission de la chaleur pour convection 1. Ecoulement aecéléré 2. eoulement naturel C. Condensation et vapbrisation 1, Condensation 2. Vaporisation .. D. Exemples de détermination du coefficient de transmission superficelle IV. Transmission de la chaleur @ travers un corps - ‘A. Détermination du coefficient de transmission global. . 1, Paroi plane 2. Paroi tubulaire ..... B. Détermination de Méeart moyen. d des échangeurs de chaleur 5 1. Courants de méme sens et couranis de sens contraire. 2. Courants croisés.....P 2. co Combinaisons de courants croisés et de courant paraligles C. Caleul des temperatures de sortie et de lt puissance d°échangeurs de chaleur dans diverses conditions d'exploitation. L. Courants de méme sens, Cee ‘des dimensions 10 10 WW B 4 " 18 1s Is 0 Table des matiéres = oom 2. Courants de Sens contrite 6... eceeeeeee se 46 3, Courants croisés 5 47 4 Comparaison des modes de circulation... ....... a) 4. Temas de alo par rayne a l ‘A. Lois fondamentales, 3st 1, Emission 31 i 2. Absorption et réflexion « 54 3. Distribution dans espace du rayonnement...... : 55 B. Echange calorifique par fayonnement..........++ . 56 7 1. Surfaces planes paralléles . 37 a 60 2. Corps dans une enveloppe 3, Disposition queteonque des surfaces. Facteur d'angle (coefficient a de rayonnement),.......+ coaeo cess OL i CC. La détermination du facteur angulaire, 63 “ Chapitre 9. Le ealeul des installations de chaulfage et tes bases de ta technique calorifique : eo i) L. Les besoins calorifiques : : ve 10 A. Généralités Hee E 70 1. Les besoins caloritiques, caractéristique de In construction 70 2, Mathode de ealeul unifige oe 1 3. Caleui normal et eas particuliers : a 3. Les besoins ealorifiques pour pers par transmission n 1. Les principes de calcul n 3) Les déperditions ealorifiques par transmission Q, B 3. Les coetficients & des parois, Fenétres, planchers et toitures B 4. Les hypotheses de température B : C. Les majorations “ 1. Le coefficient D te “ 2, La majoration zy pour interruption dexploitation... 15 3, La majoration 2, pour compensation des paroisextérieures froides 75 4, Groupement des majorations zy et 24...++ . 6 _ 5: La majoration =), pour orientation 6 D. Les besoins calorifiques pour pertes par ventilation. 16 i 1. Les principes de calcul 16 2, Pesméabilite des fenétres et portes ¥ (al). 1 fi 3. La caractéristique de local R........... 8 u 4, La caractéristique d’immeuble 78 5, La majoration pour fenétre dangle 2p ....+0....02+ 8 a Conduite de caleuls . 9 j 1. Besoins ealorifiques pour pertes par transmission . 9 2. Besoins clorifaus pour pertes pa ventilation... 80 ; 3. Bases de calcul : 80 j 81 votes - 85 , 1. Bitiments chaulés rarement ....cs jesse vsccsesnesiee 85 } on Mi 2. Batiments de construction extraordinairement massive ou trés legére 3 Déperdons calor 4. Halls. ‘Table des matiéres ies des grandes. surfaces G. Type de construction et besoins calorifiques Utilisation du local Isolation thermique d Valeur limite des be Chauiéve de chausfage A. Dimensions des chaudires B. Mesures de puissance Corps de chaupte des tocar \. La cession de chaleur des corps de chaufle des locaux. D. 1. Principes 2. Mesures de puissance acu! des surfaces de cha 3. Puissance des corps Relation entre la puissane: 1 Influence de la diférence de température ‘fluide chaufant/ ambiant ». Puissance des radiateurs coves Puissance des corps de chiffe plats : Influence des dimensions et de la forme du batiment. les murs extérieurs. Besoins caloritiques spécifiques ins calorfiques spécifiques. uff je chauffe de diverses exécutions. . cc of la température. 2. Influence de la difference de température «entrée-sortie » ages par plafond et sol ieneralites L Le probleme 2. Cession de chaleur vers le haut ou vers le bas 3. Limites des températu 4. La cession de chaleur 5, La cession de chaleur 6. Observations sur fa c Piafonds chaut le beton 1. La méthode de ealeul 2. Application de fa mei is avec 3 La cession de la chaleur de la zone périphérique. 4, Exemples de calcul Plafonds chaulfants & panneaus. 1, Généralités Le cateul d eltes mil 4. Platonds chautfants i emple numérique : Panneaux rayonnants. Détermination du coe! res de plafond et de sol... : F les surfaces de plafond chauffées: par les surfaces de sol chauffées. conduite des caleuls serpentins de chauflage incorporés. dat caprés Rydberg et Hubert. thode de calcul, inces jcient de transmission ealorifique &. panneaux sins zone périphérique. . plafonds parneaux avec enduit. XI 87 87 89) 90. 90 92 2 93 96 96 7 98 100. 100 100 10 102 102 103 106 107 107 108. 2 2 n2 2 M4 us 47 ug. 120 120 124 128, 132 140 140 lat 143 149 150 153 fun sles nti X. Cateul des ue 1. Princ Caleul simpli, Gonctalites 2. Determination ok Vepaissear veonomiqae de Fisolant Cbspitre 1 Pro tags beoutenent sopcabtes recutignes lec velticient te frown 3. Lestat def des tubes: 1 Résistunees ouement Kisis usivaligres Gans un Gube reet ligne S paar ies changes rents de direction de Reprtsay navy dimension Tfluence de in vitesse de rotation B. Tonne en esptoitasion i. Courbe caracteriique des venlilatenrs (ea pompes) 2. Conroe caractéristique du réseau ity fs Seay 86 cuyaateries X grouper de . XIV Table des matiéres E, Systéme a un tube, compte non tenu des pertes de chaleur 1. Charge motrice 2. Caleul du réseau de distribution F. Systéme a un tube, compte tenu des pertes de chaleur. . IV. Le chauffage par pompe A. Principes B. Méthode de calcul C. Exéoutions spéciales de chauffage par pompe 1. Chauffage a un seul tuyau 2. Chauffage par parois 3. Installations de chauflage pour immeubles élevés V. Chaupiage @ vapeur basse pression A. Principes B. Exécution du calcul du réseau de tuyauteries. 1, Détermination provisoire des diamétres du réseau A vapeur 2. Calcul définitif des conduites de vapeur. 3. Caleul des conduites d'eau condensée C. Exemple de caleul VI. Caleu! des chauffages 4 vapeur haute pression et d vapeur sous vide Chapitre 12. Exploitation des installations de chauffage \. Bilan thermique, définitions M. Les besoins calorifiques et leur variabilité A. Liallure journalire des besoins calorifiques. B. Les besoins calorifiques en régime discontinu. C. La courbe de durée de charge... LIL. Besoins calorifiques et cousommation de chaleur A. Besoins calorifiques réels et besoins calorifiques calculés B. Les besoins calorifiques annuels CC. Les besoins annuels de combustible D. Consommation de calories et facturation IV. Exploitation d'une installation de chauffage. A. Courbe caracteristique 'exploitation d'un chauffage a 'eau chaude B. La consommation de combustible et sa surveillance C. Détermination du rendement et de la puissance des chaudiéres en servic D. Caractéristiques de exploitation de chauffage. Chapitre 13, Calcul des réseaux de gaines et des bouches de “diffusion 1. Généralivés - UL Bases du caleul A. Chute de pression dans les trongons droits. 1. Coeftivient de trottement et perte de charge 305 305 307 309 317 37 318 323 323 329 329 330 330 331 331 332, 333 333 335 337 337 339 339 342 346 349 349 350 397 360 362 362 365 367 370 373 373 374 375 375 XIV Table des matiéres E. Systéme 4 un tube, compte non tenu des pertes de chaleur. . = 305 1. Charge motrice . 305 2, Calcul du réseau de distribution. . seen +» 307 F. Systeme a un tube, compte tenu des pertes de chaleur 309 IV, Le chauffage par pompe... 317 A. Principes . 317 B. Méthode de calcul... 318 C. Exécutions spéciales de chauflage par pompe. cee 3B 1. Chauffage 4 un seul tuyau Been 2) 2. Chaulfage par parois 65 + 329 3. Installations de chaulfage pour immeubles élevés 329 V. Chauffage & vapeur basse pression 330 A. Principes....... : ceseeee 330 B. Exécution du calcul du réseau de tuyauteries 331 1. Détermination provisoire des diamétres du réseau & vapeur 331 2. Calcul définitif des conduites de vapeur. wee 332 3. Calcul des conduites d’eau condensée........... 333 C. Exemple de caleul....... cee cesses 333 VI. Calcul des chauffages & vapeur haute pression et @ vapeur sous vide. 335 Chapitre 12, Exploitation des installations de chauffage 337 1. Bilan thermique, définitions........ 337 IL. Les besoins calovifiques et leur variabilité 339 A, Lallute journaligre des besoins calorifiques veeeeecceee 339 B. Les besoins calorifiques en régime discontinu...... ceeeeee 342 C. La courbe de durée de charge. . i 346 LL. Besoins calorifigues et consommation de chaleur. . 349 |A. Besoins calorifiques réels et besoins calorifiques caleules. 349 B. Les besoins calorifiques annuels........- : - 350 C. Les besoins annuels de combustible Bo : -. 357 D. Consommation de calories et facturation .... 360 IV. Exploitation d'une installation de chauffage. 362 ‘A, Courbe caractéristique d'exploitation d'un chauifage a Teau chaude 362 B, La consommation de combustible et sa surveillance. . 365 C. Determination du rendement et de la puissance des chaudiéres en service 367 D. Caractéristiques de exploitation de chauffage. 370 Chapitre 13. Caleul des réseaux de gaines et des bouches de “diffusion 373 1. Généralités . 373 M. Bases du calcul 374 ‘A. Chute de pression dans les trongons droits. 375 1. Coefficient de frottement et perte de charge: : se 375 ‘Table des matiéres = XV 2. Influence des joints des gaines. cesses 376 3. Gaines de section rectangulaire 378 B. Résistances localisées 378 1. Résistance des bouches de soufflage. : 379) 2. Changements de direction 380 3. Dérivations 383 4. Organes de réglage 388 IIL. Caleul de ta puissance 392 ‘A. Introduction 392 B. Modes de calcul 392 1. Calcul des dimensions 393 2. Calcul de ta perte de charge vivteeeteteeseeees 393 3. Transformation de la pression lors de fa réduction de vitesse... 394 4, Sections de gaine de méme pression statique. 396 C. Exemples de calcul 397 IV. Bouches dair ... 420 A. Ventilation par jet avec bouches murales: 421 1. Vitesse au centre du jet 42 2. Portée du jet 423 3. Dilution du jet 424 B. Plafonds perforés 425 1, Conditions d'écoulement sous un plafond perforé 25 2. Régularité de ta répartition d'air . 430 C. Bouches d’évacuation d'air o fetes 430 D. Exemples de calcul 431 Chapitre 14. Caleuls des installations de climatisation cee 435 1. Puissance ealorifique cece 435 \. Charge calorifique d'un local Oy ee ee 35 B, Chaleur de ventilation Q, ..... ‘i 436 C. Chaleur d’humidification 6, 437 D..Pertes et gains de chaleur Oy. 438 E. Répartition de lx puissance calorifique entre le préchaulfeur et le réchauffeur...... en 439 Ui. Puissance frigorifique 440 A. Charge frigorifique du local Ox 440 |. Chaleur dégagée par les occupants Oy 441 ée par les appareils d'éclairage Oy cece 44 2. Chaleur dég: 3. Chaleur dégagée par les machines Oy 442 4. Apport de chaleur par les produits traversant la salle Og... 443, B. Réfrigération et dessication de Tair Q,, 443 C. Apport de chaleur au cours du transport de Pair (Qy + Oya)... 444 D. Puissance frigorifique twtale Oz, vee 444 IIL, Charge frigorifique extérieure ean6c60 re A. Données climatiques. ce re 445 XVI Table des matigres 1, Température et humidité de Pair. veces 445 2. Rayonnement wees 448 B, Flux calorifique a travers les fenétres. 449, 1, Détermination des surfaces ensoleillées 449 2. Gain de chaleur instantané. 456 3. Chaleur de rayonnement avec inertie thermique: 457 C. Flux de chaleur au travers des parois non vitrées ceceeeeees 467 1, Bases théoriques : Ggdodabbsesoeoooos 468 2. Mode de calcul...... veceeee seseeeeeee ATS D. Exemple de calcul .. . vetetececsee AIT IV, Débit d'air et état de Mair 484 A. Généralités . 484 B. Bilan thermique et bilan d"humidité 484 C. Détermination des éléments des centrales de climatisation.......... 486 1, Réchautfeur d’air 486 2. Refrigerants de surface 489 3. Chambre d’humidification avec buses. 492 4. Séparateur de gouttes . 495 D. Exemples de calcul 495 Chapitre 15, Régulation des installations de climatisation. . 503 1. Conyiciérarions générales sur les phénoménes de transfert 503 \. Eléments de transfert toujours linéaires eee S03) 1, Caracteristiques des éléments de transfert........ wee 503 2. Comportement de transition f 504 3. Régime harmonique. . 505 4. Formes-types de comportement au transfert 506 B. Eléments de transfert non linéaires Su 1. Comportement non linéaire ... sees si 2. Fonction de description . 512 3. Indication de la tolérance teeeeeee wee wee .. S513 C. Couplages des éléments de transfert, sia IL. Installations de régulation ........ Bpaseches 515 A. Généralités . . eee . SIS I. Notions et désignations 51s 2. Comportement au transfert 516 3. Réalisation du systéme de transfert avec retour.. +. 520 B. Régulateur avec amplificateur électrique. wee . 522 1. Couplage de l'amplificateur & action continue . 522 2. Principes de fonctionnement des régulateurs & actions quasi permanente et discontinue 523 3. Types de réalisation . : feeee 525 4, Intérét de Pampliication électrique... .. 533 C. Régulateur avec amplificateur pneumatique. .. 534 1. Mode d'action et comportement au transfert des ¢léments pnew- matiques fa . : 534 ML. iV 1 ul HL D. Régulateur avec amplificateur électropneumatique E, Dé L Eléments du systéme d régler A. Organes de réglage B, Dynamique des températures ©. Dynamique de Mhumidite 1 Auluptarion de Pinstaltation de regulation d ta grandeur réglée A. Au sujet de Teificacité ‘Table des matiéres Réalisations . Intéret de ir comprimé étection de la température et de Phumidité. Sonde de température 2. Sonde pour humidité relative. F, Servo-moteur de régulation 1. Servo-moteur pnewmuitique 2. Servo-moteur électrique 1. Vanne de réglage 2. Registres de régiage 3. Positionnement des vannes de réglage 4. Montage avec by-pass sur Pair: 1. Réchauffeur d'air alimenté en eau chaude. “2, Gaine Local Humidificateur avec eau en circulation. . Gaine Local 1. Comportement de transfert dune boucle de regulation linéaire Criteres de stabilité Mise au point des régulateurs. Amelioration de 'évolution de la grandeur de réglage. Processus de régulation non linéaire. B. Réalisation technologique des boucles de régulation (couplages de base) . 1. Mélange d'air extérieur et dair recycle Régulation de la température de 'air d’apport. Régulation de la température d’ambiance. Choix du point de mesure. Boucle de régulation en climatisation Renseignements pour les projets de boucle de régulation QUATRIEME PARTIE ABAQUES ET TABLEAUX NUMERIQUES Tables de coefficients de matiére et de caractéristiques calorifiques: Cateul des besoins calorifiques Culent des surfaces de chuuffe et des isolations XVII 536 Sal 342 543 543 347 550 550 552 353 553 553 387 559) 562 562 562 565 367 569 569 570 sm 371 smi s7l 374 578 579 580 585 585 586 588, 589 589 593 599 612 629 XVII Table des matiéres IV. Calcul des réseaux de tuyauteries.. V. Normes VI. Caleul de la charge frigorifique.... Abagues Index des auteurs .. Index des sujets Chapitre 1: Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 : Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 pour les éléments de construction SOMMAIRE DU PREMIER VOLUME Principes fondamentaux de physiologic thermique et d’hygiéne. Bases météorologiques et climatiques. Chauffage individuel. Chauffage central Poste central de production d'eau chaude sanitaire, Chauffage a distance. Technique de la ventilation et de la climatisation. 634 650 668 6 675 TROISIEME PARTIE PROCEDES DE CALCUL ET EXEMPLES PRINCIPAUX SYMBOLES ET UNITES UTILISES ho hauteur... m H hauteur manométrique m (ou mm) CE 3 Spaisseur. beeceereeeeeeeeeeeeeeee Mj mM oD diamétre 0... esses ceeeee MyM 1.5 surface eee eeiy Wo volume eee ee eee cee ome Po. gébit-volume .. . 5 teereeeeees mph; m/s Mo masse ee ereake) M — debit-masse . kg/h; kg/s masse volumique. kg/m? poids volumique kgp/m? Pp pression... kg/m? ; kgjem? debit Pair. . kg/h; m°/h uitférence de température logique moyenne .. °C puissance ceteteeeeeee hj kW quantité de chaleur keal puissance calorifique aon kcal/h rendement & coefficient de transmission caloritique....... keal/m?.h.°C © coetlicient partiel de transmission calorifique _keal/m?.h.°C Sq coefficient de transmission calovifique d'une conduite .... -. keal/m.h.eC x coefficient d’échange thermique kcal/m?.h.°C y viscosité cinématique . . wees m?/s 4 conductivité calorifique ..... ee gical me neee Ap diffrence de pression : .. kg/m? ; kgjem? R —perte de charge Ap/l w vitesse de écoulement... . kgp/m?.m ; mm CE/m m/s 1.7 température .. °C; °K {, température extérieure °c température dans un loc °c . température de paroi °C i température de lenceinte. . °C 1, température de 'air ......... ceeeeeeee °C 1 valeur moyenne d'une température... oC © Principaux symboles et unités utilisés ty température d'un fluide chauffant. se OC i, température de départ ... biveersneee C i, température de retour beveessssee OC Z temps eee... d (jour) AZ temps écoulé ... dh, s ¢ chaleur massique. keal/kg.°C 7 capacité calorifique spécifique (enthalpie)... keal/kg r chaleur de vaporisation ............ + keal/kg @ — humidité relative % xk — teneur en eau; g de vapeur d’eau/kg d’ Fr nombre de Froude Re nombre de Reynolds Pe nombre de Péclet Pr nombre de Prandtl Gr nombre de Grashof. Nu nombre de Nusselt coefficient de résistance i coefficient de frottement dans un tube Gt nombre de degrés.jour..... : H, pouvoir calorifique d'un combustible ir sec °C.j keal/kg ; keal/N.m3 . indices 1 et 2 se rapportent (en particulier pour les températures et les masses) & des sections de gaines et de tuyauteries traversées successivement. Pour les grandes valeurs, les quantités de chaleur sont données en méga- calories (1 Mcal = 10° kcal) ou en gigacalories (1 Gcal = 10° kcal). PREFACE Le contenu de ce deuxiéme tome, qui a trait essentiellement au calcul des installations de chauffage et climatisation, a été largement remanié et comprend des chapitres nouveaux et des bases de calcul complémentaires. Examinons brigvement les principales modifications. \ la discussion sur le mode de calcul pour la détermination des besoins caloritiques s'ajoutent maintenant des considérations générales sur la dépen- dance entre le mode de construction d'un batiment et les besoins en chaleur. Elles conduisent a un procédé simple pour déterminer d’une maniére approchée Jes besoins calorifiques des grands batiments 4 Paide de quelques données caractéristiques. On parlera des dispositifs d'essai des chaudiéres de chauffage en donnant n exemple détaillé. Les données concernant la puissance des radiateurs classiques ont &é complétées par celles des radiateurs plats, dont les para- métres essentiels sont la section et la hauteur. Le calcul des installations de chauffage par gravité a été amélioré par des valeurs plus précises concernant la pression supplémentaire due au refroi- dissement des tuyauteries et aussi par la correction des surfaces de chauffe. On évitera ainsi les calculs de controle dans de nombreux cas. Le procédé de calcul pour le chauffage a un tuyau a également été changé dans le but d’éviter au raccordement des radiateurs une diminution du diamétre de la tuyauterie principale, peu souhaitable pour le montage. Pour le calcul des réseaun de tuyauterie et de gaines on ne pouvait déterminer avec exactitude les pertes de charge des différents éléments et points particuliers tant on ne disposait que de données sommaires sur les résistances unitaires; d’oi un manque de sécurité dans la répartition des débits, surtout dans les réseaux de distribution d'air. Les recherches récentes, théoriques et expérimentales, permettent aujourd'hui d’obtenir des valeurs { bien plus précises. Les bases en seront données dans le dixiéme chapitre, les particularites sur les dériva- tions dans les réseaux de tuyauteries et de gaines de ventilation dans les onziéme et treiziéme chapitres lorsque l'on traitera du calcul des conduites. Les plan- es 5, 10 et 11 ont été modifiges en conséquence. La valeur des pertes par frottement dans les gaines de ventilation a été recalculée. Le diagramme correspondant de la planche 10 remplace les tableaux ies planches 10 et 11 des précédentes éditions. Le diagramme peut étre utilisé vel quel pour le calcul des gaines en tle. Pour les gaines ayant une rugosité différente, un diagramme auxiliaire permet de rectifier aisément les valeurs VIL Préface trouvées ; il est traité dans la présente édition d'une fagon plus détaillee que précédemment, du calcul des réseaux de ventilation, et deux exemples de calcul sont donnés. Il y est aussi question de la transformation de la pression dynamique en pression statique, connue sous le nom de gain de pression, et de ses conséquences sur les sections de conduite. Le sous-chapitre sur la charge frigorifique des salles climatisées a été entiére- ment refait. Il est basé sur des études réalisées a l'Institut Hermann-Rietschel, en contact permanent avec quelques spécialistes de renom, pour la préparation des régles allemandes relatives au calcul des charges frigorifiques. Comme il se passera probablement encore quelque temps avant la divulgation de prescriptions concernant les charges frigorifiques, l'auteur a estimé nécessaire, compte tenu de Pimportance du probléme, d’indiquer dans cette édition un mode de calcul conforme a Métat actuel des connaissances. ‘A lafin du livre se trouve un chapitre écrit par le Diplomé-Ingénieur H. Protz, consciller académique & Institut Hermann-Rietschel, sur la « Régulation des installations de ventilation ». Il est congu comme une introduction a Texamen dynamique des processus de régulation, qui jouent dans les clima- tisations un réle beaucoup plus important que dans les installations de chauf- fage. On ne peut done éviter un certain aspect mathématique. On a besoin dans la pratique de données sur le comportement dans le temps des éléments réels de boucles de circulation. Herr Protz est connu pour ses travaux complétés par des mesures. On peut ainsi, pour des problémes précis de régulation, choisir les éléments convenables et estimer la stabilité de la boucle de régu- lation. Bon nombre de ces données peuvent étre aussi utilisées immédiatement pour des problémes relatifs au chauffage Signalons aussi tout particuligrement la fagon nouvelle selon laquelle de nombreuses équations sont présentées. En employant de préférence les équa- tions de dimensions, on facilite en particulier le passage au systéme interna- tional d’unités. Cependant les équations recommandées en pratique pour te calcul sont basées sur les unités du syst me métrique utilisées actuellement dans la technique. Ainsi les forces sont données en kilogrammes-poids et Jes quantités de chaleur en kilocalories. Et de méme pour les grandeurs qui en découlent. Pour la réalisation du deuxiéme tome, jai été A nouveau beaucoup aidé par les assistants scientifiques de Institut Hermann-Rietschel. Je voudrais en particulier remercier messieurs les Ingénieurs Diplémés Brinkmann (calcul des installations de chauffage et manuscrit de l'ensemble), Heynert (calcul des écoulements et nouvelle édition de quelques planches) et Masuch (réali- sation des centrales de climatisation et détermination des charges frigori- fiques), W. RAISS. INTRODUCTION Le calcul des installations de chauffage, ventilation et climatisation repose, pour autant qu'il peut étre réalisé scientifiquement, sur les transferts de chaleur et les écoulements. Les principales lois utilisées ici, relatives & ces deux domaines particuliers, sont traitées méthodiquement dans deux chapitres de ce tome. Les équations sont en général présentées sous une forme mathématique, utilisable directement dans la pratique. Cela signifie que dans de nombreux cas. des phénoménes physiques compliqués doivent étre étudiés sous une forme trés simplifiée et que seules \es principales grandeurs agissantes peuvent atre prises en compte. La recherche expérimentale fournit les coefficients pratiques nécessaires pour de teiles formules approchées, ce qui permet dinclure avec une précision suffisante influence des paramétres négligés, dans le domaine limité d'utilisation des formules. Si 'on arrive ainsi a limiter 22 ou 3 le nemb:e des variables, [1s solutions peuvent étre obtenues grace A des tableauy ou a des diagrammes. Les principaux tableaux pour le calcul des installations de chauffage et de climatisation sont joints & ce livre sous forme de planches. Pour le calcul des installations de chauffage du point de vue calorifique, il suffit en général de s’en tenir aux phénoménes permanents de transfert de chaleur. Ceci est également valable sour déterminer les besoins calorifiques des batiments 4 chauffage normal, avec arrét ou ralentissement durant la nuit, pour autant que les températures intéreures et extérieures, bien que variant périodiquement, -puissent étre représertées par des valeurs moyennes sur une durée de 24 heures (état quasi-staticnnaire). L’énergie calorifique supplé- mentaire nécessaire pour la mise en route peut le plus souvent étre déterminge dune maniére suffisamment précise a ‘aide de calculs approchés On rencontre de plus grandes difficultis pour le traitement mathématique des phénoménes non permanents dans les parois composées de plusieurs couches différentes, surtout s'il faut égdement tenir compte des échanges de chaleur entre les différentes parois d: local. Citons comme exemple la détermination de la charge frigorifique d'un batiment climatisé. On ne peut alors résoudre les équations différentielle: décrivant ensemble du processus quavee des raisonnements mathématiqu, simplifiés; c'est pourquoi les résultats du calcul nécessitent encore un zontréle préalable par comparaison avec les résultats expérimentaux On rencontre les mémes difficultés pour représenter mathématiquement les écoulements dans les locaux ventilés. essai sur maquette, a vrai dire sou- 2 Introduction vent utilisé dans cetie technique, ne peut, par suite du nombre des grandeurs agissantes et de leur multiple interaction, étre transposé que sous réserve dans les salles réelles. Comme il faut tenir compte de Pestimation physiologique du climat du local et de ses différences locales inévitables, de nombreux travaux de recherche sont encore nécessaires avant que lingénicur en clima- tisation puisse concevoir et calculer ses installations avec la méme sareté que peut le faire ingénieur en chauffage pour des installations classiques. Les relations mathématiques seront dans cette édition reproduites autant que possible sous forme d’équations de dimensions. Cette écriture a l'avantage d'etre indépendante du systéme d’unités choisi. Ces équations sont done utilisables aussi bien avec les unités du systéme de mesures utilisé dans la technique qu’avec celles du systéme international (S.1.) de plus en plus empioyées actuellement, Ce dernier est basé comme on Ie sait sur les unités de base : métre, kilogramme-masse, seconde, ampére (M.K.S.A.). Toutes les grandeurs qui en découlent, telles que force, pression et énergie, sont formées & partir de ces unités de base. Comme le praticien, actuellement et certainement pour longtemps encore, lie 4 ces grandeurs des notions précises dans le domaine des valeurs numériques basées sur le systéme d’unités utilisé dans la pratique et qui font partie de son expérience, les formules & utiliser par le praticien sont données dans les unités de ce systéme. Il s‘agit souvent de formules pratiques, dans lesquelles il n’y a pas de facteurs sans dimensions. Les dimensions des différentes grandeurs sont done toxjours données et & examiner avec soin i a 6 nécessaire pour s’adapter 4 l’évolution générak de distinguer entre masse et poids d'un matériau. Comme le poids se trowe étre le produit de ia masse par accélération, il a fallu, avec l'emploi du kilogramme (kg) comme inité de masse, introduire une unite spéciale pour le poids et la force. On utilise pour cela en général dans la technique le kilogramme-poids (kgp), c'est-a-dire le poids d'un objet de 1 kg soumis 4 Paccélération normale de la pesanteur g,, done 1 kgp = g, kg = 9,806 65 2 kg 3 Dans le systéme M.K.S.A. Punité de force est b newton (N) : - ig? N = Lkg.m/s? = saaegs ke donne pour Punité de pression : 1 kgp/m? = 9,806 65 N/m’ L D’ou | keal = 4 186,8 J ‘ité d’énergie est, dans le systéme M.K.S.A., | jeule (J) = 1 Nm = 1 Ws. 1,163 Wh. Introduction Les grandeurs spécifiques sont généralement déduites de l'unité de masse. Les quantités de chaleur s'expriment en kilocalories, les pressions en atmosphéres (kgp/em?) ou en mm CE (kgp/m?), selon le domaine d’emploi Liunite de puissance pour |’énergie mécanique et électrique est le kilowatt (kW). Dans le tableau A I de la 4° partie, sont reproduits les rapports permettant de convertir les forces, pressions, énergies et puissances en d'autres unités. Les symboles utilisés dans les équations sont en majeure partie les mémes que ceux des éditions précédentes et correspondent en général ceux utilisés dans les techniques de chauffage et d’écoulement. Les quantités liées au temps. par exemple écoulement dans une conduite, sont désignées en tant que débit-masse par M et comme débit-volume par V. La signification des symiboles utilises frequemment dans ce livre est a relever avec leurs dimensions sur le tableau suivant CHAPITRE 8 TRANSFERT DE LA CHALEU. Le phénoméne du transfert de la chaleur se rencontre dans les problémes de chauffage et de climatisation sous de nombreuses formes. Ainsi des bati- ments chauffés cédent de fagon continue de la chaleur 4 latmosphére exté- viewre : si les conditions sont défavorables, la valeur de cette perte est déter- ainante pour Pimportance de linstallation de chauffage. Mais les dimensions les éléments chauffants nécessaires ainsi que les surfaces de chauffe des shaudiéres et des échangeurs de chaleur ne peuvent étre calculées que si les lois du wansfert de la chaleur sont connues. L’application de ces lois permet souvent a Tingénieur de favoriser change de chaleur par des formes de ovsteuction convenables ct aussi G’augmenter le rendement des surfaces he alantes sans. ch nsommations de matigres ou autres frais 1 piaitstion: {se pose aussi le probléme inverse : limiter le transfert de la chaleur pe wctlon contre Ia chaleur, calorifugeage), lorsque la chaleur qui passe a eicricer est perdue. Les phénoménes, ainsi que les méthodes de calcul, 1 s memes principes dans les X Cas. pellerons plus loin que les ios et les formules qui nous paraissent S plus importantes. Pour les autres, se reporter & Pabondante littérature It ces questions ('). i, GENERALITES tu chaleur s'écoule toujours d'un point plus chaud vers un point vai, le phénomeéne nous parait simple au premier abord. Mais en suite il est complexe et ne peut Gtre décrit- mathématiquement qu’avec or Wavmeiibertraguig, 3 ed, Berlin- loielberg + Springer 193. — Schack, A., Der industr. Weirmeiibergang, 1. 1957, — Eckert, E., Einfithrung in den Warme-und Stoffaustausch, st eGbuingen-Heidelberg : Springer, 2° éd., 1959. — VDI-Warmeatlas, Deutscher "1953. — Hite 1. 28° Sd. Beranger, pp. $37 a 542 No ereiis physiquen iu conduction, transteri de chaleur a intérieur d'un corps, de particule 4 particule, sans qu'il y ait aucun déplacement de celle-ci ; iu convection (entrainement). transfert de chaleur par le mouvement des particules du corps liquide ow gazeux ; rayunnement, wansiert de chaleur entre des corps sans contact direct, sous ki forme d’énergie de rayonnement. cov plusivurs aspects du transfert de la chaleur crue surtout les corps sotides. Pour les vile oa igeable a c6té de I'échange de chaleur i pnivanit cure eausee uniquement par des differences perature et de densi’ (convection naturelle), ou bien par des différences sion applisguces shy esiéricur (convection foreée). Par la convection, PS couticr we Féchange de chaleur entre la surface d'un solide 1. Gu Pappelie transmission ca‘erifique, Dans beaucoup rayonnement accompagne l'échange par sarduction de ki chaleur cow convection, celle de chisicur p we passe Pus wailiea ow dun liquide dans un second milieu ou 1 second liquide &i avers une paroi, nous parlons de passage de chaleur. wois sont les siiics, de chwufic ou de refroidissement dans le calcul colsiweur, et des niuis et les fenétres d'un batiment dans le calcul des fe chaleur, Le cheminement de la chaleur comprend ici trois phéno- ementaires | ki Wonsinission calorifique du milieu te plus chaud a swe de la paroi, la conduction & travers la paroi entre cette premié transmission calorifique de cette dernie fe seconde, ne ailieu ie ples A CGsuUC SION CALORIFIQUE. Gnauciion valuritig.. dans an corps solide de forme géométrique simple coo ssete muocuniey. alent, en général sans difficulté, lorsque ka répa ap : incaanyce dans le temps (état permanent ow iouiett ue chaleur satiounaire). Cette hypothese est fondée dans beau- Lyi de problénies consiicrés dxns cet ouvrage, ou du moins admissible, icul demandée. poe leau de ke précisive, de 3imE PERMANENT 2sBUCTION EN & | est particuligrement intéressant pour les caleuls pratiques de connaitre ouduction dans des parois pkines et cylindriques Transfert de ta chaleur 11 1, La paroi plane Un mur a faces planes paraliéles, de structure homogéne, infiniment grand, ‘st raverse par la chaleur (voir Fig. 8.01). S. les faces sont maintenues aux températures f,, et ty, la quantité de alour Q qui passe par heure a travers I’élément de surface S pour une épais- seur J se caleule par Q = 5 Stor — ta) (8.01) Le debit de chaleur Q (ainsi nomme-t-on la quantité de chaleur transférée oar heure) est done proportionnel a la surface S et a la diffrence de tempé- rature (Z41 = fy2) et inversement proportionnel 4 Pépaisseur 6. Avee 7 s‘introduit dans l'équation un coefficient qui caractérise aptitude cig ke matigre & conduire la chaleur. On le nomme « conductivité calorifique ie L: matiére ». De I'équation (8.01) on tire sa nature dans le systéme technique resures conductivité calorifique 4 (keal/m.h.°C) Fiz. 8.01. Variation de la température Fig. 8.02, Variation de la température Jans un mur homogéne plan (état de regime) dans un mur composé de plusieurs couches hétérogénes (état de régime), Ls conductivité calorifique peut aussi étre considérée comme la quantité je -haleur qui s’écoule en une heure A travers | m? d’une couche de matiére Je | mi d’spaisseur si les surfaces offrent une différence de température de 1 °C. Si Tou suppose la conductivité calorifique constante dans un intervalle ie iemperature limité, la température dans le mur varie lingairement dans le sens de l'écoulement de la chaleur (voir Fig. 8.01). Dans le cas de juxtaposition de plusieurs couches de matigres de conductivites caloritiques 7). Z).23 et d’épaisseurs 5,.5,,55 (voir Fig. 8.02), Péqua- tion (8.01) donne pour chaque couche, 12 Procédés de calcul et exemples dou il résulte, on Les différences de température entre les faces d'une couche sont done proportionnelles aux rapports épaisseur-conductivite calorifique. 3/2 est la resistance calorifique d'une couche. Dans la construction s’est introduit le concept «coefficient d'isolement », avee le symbole 1/4 Le calcul avec les résistances calorifiques a l'avantage de permettre d’obtenir la résistance globale d'un mur fait de plusieurs couches par addition des résistances calorifiques de chaque couche : 6 ++ aa Me ty (8.02) Si Ton résout, par rapport aux différences de température, les équations données ci-dessus pour le mur a trois couches, et si l'on additionne membre i membre les égalités obtenues, on obtient 1 9 = Gye Gey + Gale ne cou, en utilisant la notation (8.02), Q AS(bye. — tye2) © (8.04) Exemples. 1° Calculer la perte de chaleur d'un mur extérieur de S = 15 m? ayant une température de paroi interne f,, = 15°C et une température de paroi externe = 50C. L'épaisseur du mur est 6 = 0,3 m, la conductivité ealorifique 4=0,7 x 15(15 + 5) = 700 keal/h 20 On améliore la protection calorifique du mur extéricur de exemple | en y appli- quant une plaque ealorifuge de 3 em d°épaisseur et de conductivité calorifique 2=0,08 Culeuler la perte de chaleur pour les mémes conditions de températures de paroi Le coefficient disolement 1/A est maintenant = 0,429 + 0,375 = 0,804 m?.h.9C/keal “07 Wod i vient apres (8.04) 1 sx20= call O = gygy * 15 ¥ 20 = 373 kealfh. Transfert de la chaleur 13 On constate par la comparaison des coefficients d’isolement le réle important d'une plaque isolante pour le calorifugeage d'un mur extérieur. 2. La paroi tubulaire Nous considérons un tube circulaire épais de longueur infinie, parcouru par un fluide chauffant, Dans le trongon de longueur L, influence des extré- mites n’est plus sensible, Soit 1, et f,2 les températures de paroi interne et externe. La chaleur cheminant vers Pextérieur doit ici traverser des aires croissautes & mesure qu'elle s‘tioigne de lintérieur ; la courbe de variation de ia température dans 'épaisseur du tube ne peut plus étre une droite (voir Fig. 8.03 en haut), Pour une coquille tubulaire trés mince de diamétre moyen D, d’épais- eur dD/2, la différence de température entre les deux faces étant di, le débit dig chaleur sera régi, selon Péquation (8.01) pour le mur plan, par . A 4Q = — ayy Dab ar. Le signe moins résulte du fait que ¢ diminue quand D augmente. Par transformation et intégration dans 'intervalle de D, a D;, on obtient : 2 in (D,/D) Ge= Uber > hea) (8.05) Au lieu de Ja surface S et de Iépaisseur apparait dans cette équation un facteur de forme contenant, outre la longueur L du tube, le rapport des dia métres D,/D,. et qui n'est done pas la valeur absolue d'une surface de passage. On irouve que kt courbe de température est logarithmique li Provédés de caleul et evemples L'equation (8.05), pour des différences petites entre les diamétres externe el inteme des tubes, donne pratiquement la méme valeur que l’équation (8.01) o8 l'on introduit un diamétre moyen D,, = (D, + D,)/2. L'erreur est d’en- viron 1,5% pour D,/D, = 1,5 et d’environ 4% pour D,/D, = 2. Pour les conduites calorifugées de faible diamétre ou a forte épaisseur de calorifuge, le calcul avec la valeur moyenne logarithmique devient donc nécessaire. . Si l'on mesure les déperditions calorifiques @ d’une tuyauterie calorifugée, on peut, lorsque la température superficielle intérieure 1,, et la conductivité calorifique / sont connues, déterminer a Paide de la relation (8.05) la tempé- rature superficielle extérieure ‘2. D’autre part, si l'on mesure les deux tem- pératures f,,, et f.2 ainsi que le flux calorifique Q, on peut au moyen de la lation (8-05) vérifier le coefficient de conduetivité calorifique moyen de Visolement calorifique d'une tuyauterie (voir dans le premier tome) La perte horaire de chaleur d’un tuyau comportant plusieurs couches de matériaux différents se calcule d'une maniére analogue a la plaque plane par 2mLAty: — by) (8.06) A in Do=o oli D’, D”, etc. sont les diamétres extérieurs des couches de coefficient de conductivité calorifique Ay, 22, ete 8. ECOULEMENT DE CHALEUR NON STATIONNAIRE Si Fon part de état permanent de I’écoulement de la chaleur, le flux calo- rifique qui traverse un élément de surface quelconque, entraine une variation de la température en ce point, Mathématiquement, le phénoméne ne peut plus étre représenté que par des équations différenticlles ot, & c6té des coor- données du lieu, le temps apparait également comme variable supplémentaire. Dans un systéme de coordonnées rectangulaires avec les coordonnées x, y, 2, Téquation générale de la conduction calorifique s’écrit ) (8.07) ag nud est un coefficient caractéristique de la matiére, nommé diffusivité ther- migue. I découle de la conductivité thermique 4 de la chaleur massique ¢ et de la masse volumique p par la elation diffusivité thermique a = A/ep . La grandeur @ est une mesure de la rapidité de la compensation des tempé- natures au sein d'un corps. Transfert de la chaleur 1S Pour une plaque plane de surface infinie, parcourue dans le sens perpen siiculaire, i ne reste de l'équation différentielle (8.07) que la coordonnée x. Quand le flux de chaleur ne varie pas avec le temps, le membre de gauche de “Squation différentielle (8.07) s’annule également ; Péquation (8.01) appa- ‘ait ainsi comme un cas particulier de Péquation générale (8.07). [exemple le plus important d'un écoulement calorifique non stationnaire en matigre de chauffage est Je réchauffage et le refroidissement des murs. Si Ton veut calculer ce phénomene au moyen de l’équation (8.07), il faut connaitre la répartition initiale de la température dans Je mur ainsi que la loi de pénétration ou de sortie du flux calorifique par les faces, par exemple equation (8.08). La relation de ce probléme est difficile pour des corps quel- conques : des tableaux auxiliaires en facilitent la solution pour des corps sSométriques simples, tels que plaques, cylindres, sphéres (!) Les figures 8.04, b montrent par des exemples l'évolution de la tempé Mure dans une paroi plane a divers stades d’un réchauffement ou d’un refroi issement. La figure 8.04a illustre le réchauffage par une face. Admettons -ju'su début ( = 0) la température dans le mur soit égale a zéro. La répartition dle la température tend ici vers le ligne de ’état stationnaire, représentée dans gure 8.01, Supposons qw’au refroidissement (Fig. 8.04b), nous partions ‘al, On constate que chaytie fois, seules les couches internes de la paroi anicipent d’abord au phénoméne Souvent dans des problémes de réchauffage et de refroidissement, on peut snoncer 4 une étude mathématique précise et se contenter de méthodes spp-ochées, Dans la méthode indiquée par E. Schmidt 2) par exemple, le vorys est découpé en tranches d’égale épaisseur, dont les variations de tempé- tue sont déterminges successivement par voie graphique. La méthode verttet de tenir compte également des variations de la température environ- nante et de la nature des matériaux Fiz. 8.04. Rechauflage et retro i une paroi phine rettwidisement & (: Bachma Springer, 1938, (** Schmidt, E., Das Differenzenverfahren zur Lésung von Differentialgleichungen er wichtstationiiren Warmeleitung, Diffusion und Impulsausbreitung. Forsch. Ing. Wes. TS 9D, pp. 177-183. H.. Tujcin iiber Abkithlungsvorgdnge einfacher Kérper. Berlin, 16 Procedes de cul et esemples La recherche de lévolution de Ja température au cours du réchauffage et us refroidissement de mufs est d’une importance capitale pour la determination Ges besoins calorifiques de mise en régime (?) ainsi que de la consommation totale de chaleur des batiments chauffés en régime discontinu. Le chauffage des églises (*) représente le cas limite ot des murs, de grande inertie thermique, doivent étre réchauffés une fois par semaine pendant un temps court. Pour la solution de ces problémes et d’autres se posant de la méme fagon, il convient de consulter les ouvrages spécialisés ; une méthode approchée est donnée a ka page 85 Le calcul mathématique se complique beaucoup si l'on veut traiter avec exactitude le processus de transfert de chaleur non permanent avec un mur en plusieurs couches d’épaisseur et de nature différentes, comme par exemple un mur calorifugé. Dans ce cas la masse de Pisolant est souvent si faible par par rapport au mur porteur, que son influence peut étre négligé et que ’on Goit tenir compte seulement de son effet isolant. On raméne ainsi le probleme au. cas plus simple du mur avec une seule couche. Dans les problémes de chaullage, cette simplification est souvent permise, pour autant que l'on ne renonce pas, en raison des diverses incertitudes dans le calcul et dans les coefficients, a tenir compte du processus non permanent. Ainsi — pour ne retenir que exemple qui vient d’étre cité — la paroi extérieure d’un batiment différe du cas idéal étudié plus haut de la plaque plane indéfinie. Aux coins, ouvertures de fenétres, poteau, ete. apparaissent des écoulements calorifiques latéraux. I] faut y ajouter des inégalités dans la structure de la matiére, et le pourcentage d’humidité, avec leur forte incidence sur les coefficients divers, principalement sur le coefficient de conductivité calorifique. Si l'on considére ux phenoménes de réchauffage et de refroidissement participent plus qj hon seulement les murs extérieurs mais également les murs intérieurs, les planchers, les aménagements intérieurs d’un local ou d'un batiment (qui interviennent pas en régime permanent), c’est-d-dire des éléments de cons- iruction avec des capacités thermiques et des températures fort différentes, il devient clair que étude mathématique de ce probléme fournit avec des bases simplifiges des résultats exacts au point de vue qualitatif, mais auxquels on ne peut pas toujours se fier en pratique Pour la méme raison il est judicieux, pour le calcul des besoins calorifiques ces batiments, de partir du chauffage continu, bien que ce mode de chauffage soit rarement employe et utiliser pour chaque élément de paroi cédant de la chaleur, les équations de écoulement perpendiculaire, en dépit des nom- breuses influences des bords. Cette méthode donne des résultats suffisamment ©) Krischer, ©,, Neue Wege bei der Warmebedarfsberechnung fiir Gebiude. VDEForsch, cahier 410, Berlin, 1941 () Gréber, H.. et Sieler. W., Wiirmebedarfsbestimmung von Kirchen. Suppléments u Gesundh-Ing., série 1, eahier 35 (1935). Transfert de la chaleur 17 brécis pour les caleuls de la pratique et a le gros avantage de la clarté et de la implicite. voir p, 342-346. Ls enicul mathématique de! coulement calorifique permanent, pour la Stscmination de la charge frigorifique d'un local climatisé n'est pas plus str, ~ar [out tenir compte iei d'un facteur trés variable dans le temps, da au ‘serinement Solaire; de plus. pour Ie dimensionnement des appareils, il suc cechercher les valeurs instantanées de la charge (voir Chap. 14, p, 468-475) CONDUCTIVITE CALORIFIQUE Ly tableau 8.01 monure les dilférences auxquelles on peut s’attendre dans tude & conduire la chaleur de matigres utilisées techniquement. Ainsi > v-miatine respectif. Une solution mathématique est possible dan; des cas sciermings. grace a la théorie de la couche limite de Prandtl, dans let formules liguetle rentrent cependant encore des coefficients auxiliaires a eétarminer sr Vexpérience. Comme la constitution complexe de ces formules 2onplique ut application pratique, on donne généralement la préférence a 2s reations déduites d'essais, Des considérations de similitude pernettent sordonner Jes résultats d’essais et de les traduire sous forme d’équitions wnifiges valables dans des domaines précis. plas simpi 20 Procédés de ealeul et exemples 2. Valeurs caractéristiques de la transmission de la chaleur Nusseit (?) a prouvé que les nombreux facteurs énumérés ci-dessuis n’entrent pas en grande partie conme valeurs indépendantes dans les calculs de trans- mission de la chaleur nais dans certaines combinaisons qui constituent les valeurs caractéristiques du phénoméne. Ces grandeurs caradéristiques sont toujours sans dimension; elles ont recu le nom de cherchetrs méritants et sont désignées par les premiéres lettres de leur nom. Pour la ransmission de la chaleur ont de importance : nombre deReynolds Re = wily, nombre de Péclet Pe = wlja, nombre de Prandtl Pr = Pej/Re = v/a, nombre d:Grashof Gr = (gf Aniv?. Le nombre de Reyiolds est connu grace 4 'hydrodynamique ; il caractérise écoulement d'un fluite (Voir p. 179). Le nombre de Péclet construit de maniére analogue est déterninant pour les échanges calorifiques. La diffusibilité thermique y est a suistituer a la viscosité cinématique. Le quotient des deux grandeurs est le nonbre de Prandtl; il a l'avantage d’étre un pur coefficient de matiére qui de pus ne présente que peu de différence pour les gaz et les vapeurs. Pour cette raison, depuis quelque temps, on trouve plus souvent le nombre de Prandtl 'a place du nombre de Péclet dans les formules de calcul de la uansmission Ae ia chaleur. L’accélération de’a pesanteur g, le coefficient de dilatation f et la différence dc température A’ etre paroi et fluide, interviennent comme grandeurs supplémentaires dons nombre de Grashof; celui-ci est important dans les Ccoulements natwels see influence de forces de poussée. Ke. Po et Gr coatien ent en [une dimension déterminante qui se rapporte a la forme du corps, ¢st-d-dire diamétre pour les tubes, hauteur pour la paroi verticale, Le coe‘‘cient de transmission de chaleur x peut lui aussi Gtre sans dimersion, 4 «dition de le multiplier par une dimension carac- eristique et de le divis.. par le coefficient de conductivité calorifique du Quide 2, On obtient ains: + nombre de Nusselt nombre de Nvselt Nu = al/2 Quand on considére Fsiange de chaleur dans des enceintes geométriques semblables, par exemple dens un tube cylindrique rectiligne, la totalité du noméne se passe de Xnigre semblable, si les grandeurs caractéristiques » Nusselt USES). pp. # iz des Warmeiiberganges. Gesundh, Ing., vol. 38 Transfert de la chaleur 21 vont les meémes, Dans une enceinte d’écoulement, qui peut étre caractérisée par les valeurs du rapport des dimensions, L/d pour un tube dont L est la ‘ongueur totale et d le diaméire. le nombre Nu déterminé par des essais, peut care représenté par une relation de la forme Nu = (Re, Pr, Gr) (8.09) Les résultats sont également applicables en raison de la théorie de la simi- tude & Cautres conditions quelconques avec les mémes valeurs de Re. Pr, fe Lexpioitation de nombreuses mesures montre que les résultats d'essais deuvent étre représentés a l'intérieur de certaines limites par des fonctions entielles. De ce fait on trouve la plupart du temps la formule de la mission de la chaleur, écrite de la fagon suivante Nu = C(Rey" (Pry! (Gey (8.10) © est une constante qui, de méme que les exposants m, 1, r, résultent d'essais lables effectués dans des limites étroites du rapport Lid. FQUATIONS POUR LA DETERMINATION DU COEFFICIENT :RANSMISSION DE LA CHALEUR PAR CONVECTION lanche 14) (') 's un écoulement naturel qui nait des differences de densité dans le m, In transmission Je la chaleur par convection dépend avant tout de Gr. Ceependant faire une distinction selon qu'il s’agit d’écoulement laminaire ou d'scoulement turbulent, Si le mouvement du fluide le long de la face de sansmission de la chaleur est engendré par des forces extérieures, linfluence *s forces de poussée peut alors le plus souvent étre négligée. En conséquence Saas kx formule de Nw, n’apparaissent plus comme variables que Re et Pr, vais non plus Gr Neus doanons ci-aprés les formules de calcul actuellement les plus usitées, at quelgues cas techniques importants de la transmission de la chaleur vur caciliter la détermination du coefficient de transmission a les relations sont représentées graphiquement sur la planche 14. Quelquefois, dans certains rages, leur domaine de validité « S16 élargi au prix Wune certaine diminution cision pur rapport a d’auwes indications. ) Voir dans la pochette = Planches de travail 22 Procédés de calcul et exemples 1, Ecoulement accéléré a) Liguides dans un tube rectiligne en écoulement turbulent Une. équation, développée par Kraussold (), a été mise par Hausen (*) sous la forme : Nu = 0.0241 + (Lid)~ 79] Re? Pr°33 (niin). (8.11) Elle est utilisable dans le domaine Re = 7000 a 1000000, Pr = 1 4 500 et Lid > 1. Le facteur comprenant le rapport des viscosités de la couche proche des parois (7,,) et du fluide 4 l'intérieur du tube (n,,) tient compte de la direction du flux calorifique, done du cas of le médium en circulation est chauffé ou refroidi. A l'exception de la viscosité a ia température de la paroi, tous les coefficients sont 4 prendre pour la température moyenne du liquide. Pour les valeurs du rapport L/d = 100 a 400, les plus courantes dans la pratique, et dans le cas de tuyauteries parcourues par de l'eau chaude et placées dans l'ambiance de la piéce (c‘est-a-dire avec une différence négli geable de température entre le médium en circulation et la paroi de la tuyau- terie), Méquation (8.11) se simplifie selon la formule approchée Nu = 0,024 Re%® Pr33 (8.12) ou se résout par rapport a a en explicitant les principaux facteurs qui inter- viennent & = 0,024 v7 98 wO8 d- 02 pyOds (8.13) Cette relation est a la base de l’abaque de la planche 14. On peut l’employer aussi pour les tuyauteries d'eau et de vapeur (échangeur de chaleur) et pour de l'air ambiant & plus haute température que celle de eau (conduite d'eau glacée), si pour ie calcul de a, on utilise les coefficients correspondant A la moyenne arithmétique entre les températures de l'eau et de la paroi. La valeur a se trouve dans le diagramme en partant de la vitesse de l'eau w par un tracé de lignes paralléles aux paramétres d et 1. Pour l'exemple figuré avec w = 1,5 m/s, d = 0,025 m et une température moyenne de 44° pendant Techange, on a a = $600 keal/m?.h.°C. () Kraussold, H., Der konvektive Warmeiibergang. Die Technick, vol. 3 (1948), pp._205-213: 257-261 C) Hausen, H., Wirmeiibertragung im Gegenstrom, Gleichstrom und Kreuzstrom Berlin-Géttingen-Heidelberg : Springer, 1950. Transfert dela chaleur 23 Stir er gus dans un tube rectiligne en écoulement turbulent On peut ici utiliser la formule de Hausen () établie par Nusselt @)ala suite dessais Nu = AL] + (Lid)“?9] Re?-786 py0.as (8.14) gums es comparable & celle de Pquation (8.11), Elle est valable dans ss domaine Re = 7.0004 1 000 000, Pr = 0,74 10et Lid > 1 I faut prendre Dour coefficient de matigre la moyenne arithmétique des températurte entre _paroi et paz, La planche 14 représente Péquation (8.14) résolue graphiquement par apport aa: X= O02 y— O80 p0.786 Y= 0.244 ppd,45 [l+(Zjd)-?9] (8.15) L¢ coetlicient de transmission a se lit de la méme fagon que pour l'équa- ‘oa (8 -15)4 cependant un paramétte supplémentaire (L/d) est 4 considera: voir exemple figuré) Le disgramme peut également eure utilisé pour des gaz de combustion. ea ee qui ne se dease pas. ©) Liguides dans ui tube en écoulement laminaire he sutttions etablies a la suite d’essais ne sont ici valables que dans les serditions de ces essais. La transmission de la chaleur est fortement influencée “* sonditions thermiques et hydrodynamiques du parcours initial Hausen & mis au point l'équation théorique de Graeta et Nusselt (), en utilisant les résultats de Sieder et Tate (+) : 0,066 8 Re Pr.(djL) tg) o's _ Theres (4). 6.16 ae [ * TP 00. [Re Ta | (% ee ‘ss coelticients de matigre, a Mexception de 1, (viscosité & la température * Pstoi) sont a rapporter a la température moyenne du liquide. Mame note que page precedente Noselt. Wi. Der Wiirmeitbe ‘gang im Rohr. VDI-Z, vol. 61 (1917), pp. 685 OSs pat bet die Warmeleittihigkeit von Flissigkeiten. Ann, Phys. (N. F. ) 2 see pee 2994 et vol. 25 (1885), pp. 337-357, — Nusselt, W., Die Abhi: sshex der Warmeiibergangszahl von der Robrliinge. VDE-Z., vol. $4 (1910), pp. 1154. aE No ot Tate, G. E., Heat transfer and pressure drop of liquids in tubes Engng. Chem. vol. 28 (1936), pp. 1429-1435, 24 Proeedés de calcul et exemples Le nombre Nu d'un écoulement en regime établi s'approche de la valeur 3,65, mais get état est rarement atteint dans les cas rencontrés en pile Que Les équations enoncées ne s‘appliquent pas au domaine intermédiaire entre Fécoulement laminaire et turbulent 2, Ecoulement naturel La transmission de la chaleur dépend ici de Gr ot Pr Tes résultats d'essais conus sont représentés pour des domaines donnés de Gr par une équation du genre (Gr. Pry (8.17) C etn dépendent du mode d’écoulement, C dépend en plus de la forme du comps traverse. En écoulement turbulent = 1/3 € <0 écoulement laminaire Fir heen laminaire est possible dans le domaine Gr Pr = 108 410° (8.18) n a) Dans Mair et les gaz Pour Fair et les gaz biatomiques, les variations des coefficients dependant de ln temperature dans les grandeurs caractéristiques Ni. Gr, Pr restent dans See sa corse dined (entre 0 Joy sc). on peu done ies remplacer par des constantes. La formule (8.17) se simplifie alors a = CAH)” (8.19) ‘jr est ici la différence de température entre parol et gaz (Vair) et H la hauteur des surfaces soumises 4 écoulement. Pour les deux surfaces les plus importantes, la paroi plane & la paroi cylin- rique. on peut utiliser les formules suivantes pour le calcul du coefficient de transmission de chaleur. Surface verticale + 4 = 1,2(A1)#7)°28 pour Pecoulement laminaire (8.20) 4 = 125(AN%3 pour Pécoulement turbulent (8.21) Tube vertical, La formule (8.21) est valable, eat dans la pratique l'écou- ant est le plus souvent turbulent, Pour Pécoulement turbulent a est ainsi indépendant de H. Transfert de la chaleur 25 i horizontal + x = 0,9(Ar/d)°?5 pour écoulement laminaire (8.22) Ce résultat est donné pour un diamétre d < 0,3 m. Plague horizontal, Les résultats obtenus sur des plaques verticales ne pas applicables a ces surfaces. Cependant, souvent on utilise également pour les surfaces horizontales sics formules du méme genre. Les coefiicients résultent en partie de mesures Je puissance d'installations de chauffage par le plafond ou le sol, ot la part de chaleur transmise par rayonnement est calculée ; de ce fait ils ne sont pas urs précis. I] faut également tenir compte que dans les chauffages par le pla- ‘ond ou Ie sol, il s'agit de surfaces relativement grandes, de température acxale, ol en raison de ces cillérences de température il peut se produire nouvements Wait suppleimentaires qui accroissent la transmission de -aleur. De plus, le renouvellement de I'air dans le local influe sur l’écoule- 1 le long des surfaces de chaufle. Yaprés | Itats des études réalisées jusqu’a présent, on a a peu prés ct ty transmission de chaleur de plaques horizontales vers le haut eee (8.23) et pour les surfaces de chauffe par le sol re x = 2,3(AN??s (8.24) uu It transmission de la chaleur vers le bas (chauffage par le plafond) ut pas dans le domaine des températures usuelles dans les chauflages 2 plaiond, discerner une nette dépendance de la différence de température. dubiement Jes mouvements de I'air dus aux conditions locales ainsi que ensemble des échanges calorifiques dans le local résultant de la constitution de la pidce et des surfaces de chauffe conditionnent davantage la transmission fe la chaleur que la diffe de température paroi-air. A la suite d'Gtudes (') motivuines plus récemtes et de mesures faites a Mnstitut de Chautfage et de tion de [Université ‘Technique de Berlin (), on peut admettre pour ion de chaleur vers le bas (chauffage par le plafond) 0.8 keal/m?.h.°C . trum, L. F., Parmele, G. V.. et Vouris, J. D.. Natural Convee= on and Radiation in a-Panel Heated Room (Convection naturelle et rayonnement so des installations de chauffage par le plafond ou par le sol), Heat. Pip. Air Condit, 28 (1956), pp. 153-160, () Krause. B., Die konvektive Warmeabgabe von Heizdecken. Munich 1959, — ~ Dr-Ing.-Diss. Aussi dans : Gesudh.-Ing.. vol. 80 (1959), pp.285- 26 Procédés de ealcul et excimples Dans le domaine des températures de la technique du chauffage et de la ventilation, la variation des coefficients de matiére lors de la transmission cuperficielle de la chaleur entre Pair et les surfaces de chauffe ou de rafrai- chissement est faible. Les equations (8.18) 4 (8.22) sont done valables pour Jes deux sens de transmission de la chaleur. Les équations les plus importantes pour la transmission de la chaleur en écoulement naturel done pour les plaques et les tubes, sont représentées eraphiquement, sur la feuille 14. Le coefficient de convection a y est porté an fonction des dimensions principales L ou d avec At comme paramétre. Dans les equations (8.21) et (8.23) a est indépendant de L ou d. Dans la transmission de la chaleur de plaques balayées en écoulement naturel par de Pair ou des gaz, il faut toujours, a c6té de la transmission de la chaleur par convection, tenir compte également des échanges calorifiques por rayonnement (voit p. 57). b) Dans Meaw ‘Tube horizontal. Par analogie a Péquation (8.22) on a ici a = C,(At}d)°7* (8.25) C, est a prendre dans le tableau ci-dessous (') 1, (°C) | 40 60s 280) a 100ur 150) | ¢, 129 156) 0179 0972239) 4 a Pout ty il faut retenir la moyenne arithmétique entre la température de la paroi et celle de Peau. C. CONDENSATION ET VAPORISATION Des quantités de chaleur relativement grandes sont transmises par la condensation et la vaporisation. L’écoulement calorifique et mécanique Succompagne ici d'un changement d'état, de sorte que d'autres variables en plus conditionnent la transmission de la chaleur. Une description mathé- matique générale des phénoménes et un groupement des variables dans des grandeurs caractéristiques n’ont pas encore été réussis a Theure actuelle. On est done obligé le plus souvent de s’en remettre a des formules empiriques ou des valeurs numériques établies 4 la suite d’essais et qui n’ont chacune que des domaines de validité trés etroits (*). Voir Grober-Erk-Grigull, Grundgesetze der Wairmeiibertragung, 3° édit.. p. 282. (Ci Fritz, W., Verdampfen und Kondensieren. Z.-VDI, Supplements Verfahrens- technik, 1943, n° 1, pp. 1-14 ‘Transfert de la chaleur 27 1. Condensation Lors de la condensation de la vapeur, il se produit souvent sur la paroi un film continu de liquide; quelquefois aussi le condensat se dépose sous forme de gouttelettes ou bien les deux genres de condensation se présentent simul- tanément. II dépend essentiellement de la mouillabilité de la surface, que la condensation se produise sous forme de film ou de gouttelettes. Par exemple sur une surface métallique propre et lisse, un condensat chimiquement pur sécoule en un film continu de liquide. D’aprés les considérations précédentes, les quantités de chaleur transmises dépendent fortement du genre de condensation. Ainsi le coefficient de trans- mission pour de la vapeur d’eau saturée est d’environ 6 000 kcal/m?.h.°C, pour une condensation en film alors que, pour une condensation en goutte- lettes il peut monter jusqu’au décuple, Comme une condensation en goutt Jeties ne peut éure obtenue ou maintenue avec certitude dans les appareils eciuniques, on calcule en pratique avec les coefficients de transmission pour condensation en film, Vrausmission de la chaleur de plaques et tubes pour condensation en film usselt (1), partant des conditions thermiques et hydrodynamiques d’un siha d'eau en écoulement laminaire, a caloulé le coefficient de transmission de ia vapeur d'eau saturée stagnante et sans air. Des expériences ultérieures ont montré que l'influence de chaque facteur de la relation de Nusselt a &é evaluge correctement mais qu’en réalité les valeurs « sont de 10 %, supérieures. Plaque et tube verticaux : (8.26) (8.27) Les coefficients de matiére sont relatifs au condensat ; comme température, {aut choisir la moyenne arithmétique des températures du condensat et @ i paroi, Les facteurs des deux équations ont des dimensions; ainsi en vongant 4 en keal/m.h.°C, g en m/s*, r en keal/kg, p en kg/m? (comme le oils volumique utilisé autrefois, y en kgp/m}), v en m?/s, ¢ en °C et H ainsi ze den métres, on obtient le coefficient de transfert de chaleur a en kcal/m?.h. (1 Nusselt, W., Die Oberfldichenkondensation des Wasserdamptes. Z-V/DI, vol, 60 (I9Le), pp. 541-546 et 569-575. 28 Procédés de calcul et exemples Les equations peuvent ement ére utilisées pour la condensation @ Vintérieur de récipients et de tubes, L°équation pour le tube horizontal est représentée sur la planche 14, Pour p = Latm, « est porté en fonction du diamétre du tube et de P’écart entre les températures de la vapeur et de la paroi, Des facteurs de correction pour des pressions différentes sont donnés dans le tableau joint. Lorsque la hauteur des plaques ou tubes verticaux augmente, le film d’eau ne s’écoule plus en régime laminaire mais en régime turbulent. Le coefficient de transmission superficielle, contrairement 4 ce qui se passe en régime lami- naire, croit donc & nouveau quan¢ la hauteur augmente et que la différence de température (f,, — f,) devient plus grande. Les Equations de Nusselt ont été stablies pour la vapeur non en mouvement nisis donnent encore des résultats suffisamment précis pour des vitesses de vapeur jusqu’a 5 m/s environ. Elle peuvent également étre utilisées pour la vapeur surchauffé a condition de substituer la différence d’enthalpie & la chaleur de vaporisation r. En préscace d’air ou de gaz le coefficient de trans- mission superficielle diminue fort-ment, comme le montrent les essais de Luder (') (voir Fig. 8.05) eel a 7 0 70 ard 000 Ecart des temperatures surface de chauffe-eau Fi Transmission supvstivielle 8.06, Transmission superficielie de la ~whaleur par condensation de vapeur chaleur par vaporisation d'eau (1 atm), wea en présence d'air uprés Luder). jon de la vapeur d'eau, p; pression (4) Atlas thermique VDJ, 1953, feuille A 15. Transfert de la chaleur 45 sicurs vonnues de Sk, W,, W ainsi que de 1, et fo,, la tempé- male t,, du fluide 1 découle de l'équation (8. 38). omme Q = W(t, ~ 41.) il en résulte 9 = (he = 2) Wi Dey (8.39) de G avec l'aide de W, il est facile de tirer (1, — t,,), done également Loe Pour S = x et W, < 2 on obtient ainsi 1 0, ( nai — 1+ wyW, Portis Iéeart des températures dun fluide de chauffage ou de refroidisse- oi entre entrée et la sortie de l'appareil est tellement faible qu'il peut étre czlige. soit que le flux du fluide soit trés grand ou qu’un changement de has; intervienne. Le rapport des capacités thermiques horaires W/W, ad alors vers 0 si l'on affecte l'indice 2 4 la paroi aux variations de tempé- use négligeables (souvent la transmission calorifique sur cette face est teilement Slevée qu’on peut égaler les températures de paroi et de fluide et 4 In place de & le coefficient de transmission superficielle 2,). Alors (ion (8.38) prend la forme simplifiée ~ 1) [1 = expl— k5)W)), ou aprés transformation (he =) = Uy = GQ) expl= kS/1) (8.40) uissance ealorifique sétablit & Fh =(.- 4) W [1 -exp(—kS/,)] (8.41) ‘on (8.40) peut également servir a calculer le refroidissement ou ge d'un accumulateur de fluide, quand la température dans I’accu- livour est largement homogéngiste par mélange. A la place de la eapacite sthague horaire HW; du flux de fluide (") il faut introduire dans la rela- on 40) Myc, = Vpyeyiz caleul de la eapacité thermique horaire, Mf est un débit i evaluer en kg/h vir Gy. 4) 4o— Procédés de caleul et exen les ott V est le volume de l'accumulateur (m*) et z la durée de refroidissement ou de réchauffage. On obtient ainsi la relation Wie — f) = (ia — #2) exp[— &S/Ve yey) 2) (8.42) Pour p, et ¢, prendre des valeurs moyennes ; /, est identique 4 la tempé- rature ambiante (opération de refroidissement) ou a la température du fluide de chauffage (opération de chauffage). k et F sont a choisir en conséquence. Pour plus de détails voir exemple 3, page 163. 2. Courants de sens contraire Pour le refroidissement du fiuide 1 en circulation méthodique, on écrit de fagon analogue 1expl- «5/7, 0 W/W) 1=09,/W3) exp - 5/7) (1-472) = (tart) Pose + (8.43) (aw he) = a= fa) Dans la figure 8.15, ®,,, est A considérer comme le rapport des deux écarts de température; ®¢,, indique done-dans quelle mesure un fluide peut dans un cas donné céder la chaleur qu'il transporte 4 un deuxiéme fluide de tempé- rature inférieure. Ici également @ dépend exclusivement de kS/W, et W/W; ci peut done étre représenté d’une maniére semblable & 1a circulation non méthodique, voir figure 8.16. Fig. 8.18. Ecart des temperatures fen courant de sens contraires. De méme la puissance s’écrit 4 nouveau 0 = a= 2) Ws Gee Les limites vers lesquelles tend @ pour des surfaces de chauffage croissantes (F = sc) sont respectivement Onn = (he = to) Wr — pour W/W, <1, Gnu = Cin We pour W/W, > 1, ‘Transfert de la chaleur 47 couans [| | 2 6 0 a aS 0 ksi, Détermination de @,,, (courants de sens contraires). é evtnu-dire O,., est constamment le produit de Pécart des températures le Jus elevé par la plus faible des deux capacités thermiques horaires, 3. Courants croises ‘our li shaulfe par courants croisés, Nusselt (!) a établi une fonction &c, gui peut Etre utiisée pour la détermination des températures de sortie (voir 8.17), Avee des valeurs données de W’,/W, comme de kS/W,, on peut wsterminer également pour des courants croisés le refroidissement du fluide 1 par Péquation simple Me > Nem) = (hy Pe, (8.45) Nesselt, W.. Eine neue Formel fiir den Wirmedurchgang im Kreuzstrom feelin. Mech, Thermiodin.. vol. 1, 1930. pp. 417-422 age ode station Tome 2 3 48 Procédés de calcul et exemples De méme, il vient 4 nouveau O = ty a) Wi Pe (8.46) Exemple, Dans une opération de refroidissement, on dispose de 8 m° d°eau d 70°C par heure. On veut utiliser la chaleur de refroidissement pour réchauffer de l'eau indus irielle dans un échangeur de chaleur de 20m? de surface de chaufje. Débit deau indus- trielle 16 m*/h. Température initiale de Peau industrielle 10 °C. Chercher les rempératures finales et la puissance calorifique en chauffe non méthodique, nicthodique et par courants croisés pour un coefficient de transmission global k constant et egal @ 850 keal/m?.h.oC. a = (a CC ks/W/,; = Fig. 8.17. Détermination de @,, (courants croisés) Pour la détermination des vempératures finales, nous utilisons les fonctions @ des figures 8.14, 8.16 et 8.17. Les variables deviennent : Wy, ksiw, Mycy{Myey (850 x 20)/7 820 (8 x 978 x 1)/(16x 1 000 x 1) = 0,489, 217. Transfert dela chaleur 49 Courants de Courants de Courants méme sens sens contraire croisés & 0,64 0,79 0,75 1 43,00) 60 60 60 te ~The) = 60-0 (°C) 38,4 44 45,0 eC) 316 2,6 25,0 2 = 60x OW, /W, (CC) 18,8 23,2 22,0 20°C) 28,8 33,2 320 =H) x 60x @ (keal/h) 300 000. 375 000 352 000 4. Comparaison des modes de circulation Draprés les @quations précédentes, aussi bien la puissance d’un échangeur de chaleur que Tabaissement ou lélévation réalisables des températures dépendent, avec des capacités thermiques horaires et des températures initiales Sixes, uniquement de ®. Une comparaison des valeurs données par les es 8.14, 8.16 et 8.17 autorise ainsi une appreciation genérale des 3 modes ivewlation. Come les exemples de calcul ont déja montré, ’échange calorifique est plus souvent favorable en circulation de sens contraires. Cependant, selon tions d’exploitation, de fortes différences entre les valeurs ®,appa- capacités thermiques horaires des fluides sont fortement différentes anes des autres, circulations de méme sens, de sens croisé sont équivalentes. Car sous cette condition, la variation de température sur une face baignée par le fuide n'est que faible avec, en méme temps, un coefficient de transmis- sion superficiel relativement élevé. La température de paroi ne subit alors que de faibles écarts sur toute la surface de chauffe et Ie sens de l’écoulement cst également. sur la face en contact avec le fluide de plus faible capacité thermique horaire, presque sans influence. . Il en est de méme pour les faibles valeurs de kS/W,. Dans ce cas aussi, les carts des températures initiale et finale sont faibles, par exemple par suite ung trés faible surface de chauffe. Par conte, si le rapport des cupacités thermiques horaires des deux flux de ide 1’, se rapproche de ia valeur 1, de grosses différences apparaissent rns, ki valeur de ® et vont en augmentant avec des valeurs croissantes de 5 il',. Ces conditions conduisent sur les deux faces de la surface de chauffe Jes differences de température entre lentrée et la sortie. Ainsi, dans de gral Procédés de calcul et exemples le cas de fortes variations’ de température sur les deux faces, la circulation en sens contraire et la circulation croisée sont supérieures la circulation de mémes sens. L’allure des courbes # permet de plus dans chaque cas de voir si une augmen- tation de la surface de chauffe est indiquée. Ceci n'est le cas que lorsqu’au point caractérisé par la valeur kS/Wj, la courbe, continue encore nettement de monter avec des valeurs croissantes de kS/W,. On voit sur les diverses figures qu’en circulation de sens contraires et en circulation croisée, une augmentation de la surface d’échange donne souvent encore de bons résultats alors qu’en circulation de mémes sens, elle est devenue presque inutile Pour la circulation « croisée-sens contraires » Mécart des températures efficace et done aussi la puissance se situent entre les valeurs de la circulation croisée et de la circulation en sens contraires et pour les échanges 4 « multiples sens » entre les valeurs de la circulation de mémes sens et de la circulation en sens contraires (voir aussi Chap. 14, p. 486). Y. TRANSMISSION DE CHA!.EUR PAR RAYONNEMENT On désigne par rayonnement calccifique, lénergie rayonnée dans des domaines déterminés de longueurs d’ondes et de températures. On distingue d’aprés les longueurs d’onde Désignation Longueur d’ondes Radiations a haute fréquence, rayons gamma, rayonsX —< 0,02 Radiations UV 0,02-0,4 Radiations visibles 0,4-0,75 pb Radiations IR 0,75-800 Ondes radioélectriques > 0,2 mm Seuls les rayons émis sur des longueurs d’onde entre 0,4 et 0,75 4 sont perceptibles par l'eil. Le domaine du rayonnement énergétique (2 > 0,75 p) gui leur est juxtapose en longueur d’ondes, le rayonnement infra-rouge est particuligrement important en matiére de chauffage, car la plus grande part de I’énergie cédée en cours d’échanges calorifiques par rayonnement corres- pond aux longueurs d’ondes entre 0,8 et 400 p. La notion de rayonnement calorifique est done le plus souvent identique & rayonnement infrarouge. Dans ce domaine, nous pouvons également conserver la représentation issue de la physique classique du caractére ondulatoire pur du rayonnement. D’aprés cette conception, un corps réchauffé transforme 4 sa surface une partie de son contenu calorifique en énergie de rayonnement qui, en frappant un autre corps, se manifeste comme chaleur sensible. Transfert de la chaleur SI Les notions les plus importantes du rayonnement calorifique ou thermique ont été empruntées au rayonnement lumineux étudié beaucoup plus 16t, uinsi Mémission (libération de énergie), absorption et la réflexion (rétention ct renvoi de énergie incidente). Les guz élémentaires (c'est-i-dire composés d’atomes de méme type) ainsi que Tair see sont pratiquement entiérement perméables au rayonnement calorifique (diathermanes); il y a une exception pour quelques gaz poly- atomigues dont HO, CO,, CO, $O,, qui absorbent et réfiéchissent dans certains intervalles de longueur d’ondes. Les corps solides de faible épaisseur — 4 partir de 1 mm environ pour les corps non conducteurs électriques et dle 1p pour les conducteurs électriques — sont déja imperméables aux rayons caloritiques \. LOIS FONDAMENTALES {sans les applications techniques du rayonnement calorifique, il faut ondre & deux questions ‘Comment s‘effectue Ja cession d’énergie du corps rayonnant en direction, épartition des longueurs d’onde et intensité ? ue devient lenergie rencontrant le deuxiéme corps ? 1. Emission Pour un corps qui émet a toutes les longueurs d’ondes les maximums wénergie possible, «I'intensité » du rayonnement 1 (« ou radiance énergé- Ligue spectrale ») c’est-a-dire la cession d’énergie rapportée a 'unité de surface et de temps pour une longueur donde quelconque peut s’exprimer en fonction ve la température de la surface du corps. Comme en méme temps un tel corps uibsorbe toutes les radiations incidentes, on appelle « corps noir » par ana- w avec Yoptique. La loi du rayonnement de Planck lui est applicable, ha = Ce Se (8.47) cur donde et T la température absolue. Les indices 2 et s de intensité J indiquent qu'il s‘agit de la valeur pour une longueur d’onde don- ee VJ) et un corps noir (s), La figure 8.18 donne, conformément cette loi \ tepartition, pour différentes températures, de Pintensité dans un grand intervalle de longueur d’ondes. Les valeurs absolues eroissent avec la température. En méme temps Ie ‘s:mium glisse toujours plus dans le domaine des petites longueurs d’ondes 3 keal/m?.h.°C*, on peti généralement étabiir les calculs techniques d’aprés Ie rayonnement gris. 2. Absorption et réflexion Le rayonnement calorifique qui frappe un corps opaque au rayonnement est soit retenu (absorption) soit renvoyé (réflexion). La part retenue est carac- terisée par le coefficient «absorption A, la part renvoyée par le coefficient de réflexion R. Ces deux valeurs sont des fractions véritables et des grandeurs numériques sans dimension, leur somme est égale 4 4 + R= 1. Pour le corps noir on a, par définition 4, = 1 et R, = 0. ‘Transfert de la chaleur 55 Un parle de réflexion réguliére quand le rayon renvoyé se trouve dans le plan du rayon incident et de la normale & la surface et que l’angle de réflexion est égal a Vangle d'incidence. Si le rayon incident est réfléchi partiellement dans de nombreuses directions, on parle de réflexion diffuse. La loi de Kirchhoff nous renseigne sur la relation entre le pouvoir émissif et le coefficient d’absorption d'un corps. On a, a température constante ExjA, (8.51) Si un corps noir est choisi comme corps 2, on obtient E C(T/100)* (8.52) 'e rapport du pouvoir émissit au coefficient d’absorption en rayonnement ‘ow est ainsi Ie méme pour tous les corps et ne dépend que de la température ibsolue, Le ripport de rayonnement ¢ d'une radiation polychromatique change avec la lon- wr d’onde. Le coefficient d’absorption de tout l'intervalle du rayonnement se déter. Sine, pour une température donnée, par intégration (!) de toutes les valeurs A, 1, ct division par E,, A, est le coefficient d'absorption mesuré pour le rayonnement ‘onochromatique de longueur donde 1 De plus on tire de 'quation (8.52) A= WE, = & Le coetficient d'absorption A est donc égal au rapport de rayonnement Fn conséquence les surfaces avec de forts pouvoirs absorbants rayonnent ‘ortement. D’autre part, les surfaces a forte réflexion, donc a faible absorption, faces mé Jent en mém comme les alliques polies en cuivre, argent ou aluminium, possé- temps un faible pouvoir émissif. 3. Distribution dans l'espace du rayonnement Quand deux surfaces tres petites df, et df; rayonnent Pune vers autre oir Fig. 8.20), les quantités de chaleur échangées dépendent de la distance cute les deux surfaces mais également de leur position relative. En effet, apres la loi du cosinus de Lambert le rayonnement diminue avec Ie cosinus se Tangle de la normale @ la surface avec la direction du rayonnement, donc Gn = In C08 B, (8.53) Voir Siebert. W., Z. techn. Phys., vol. 22 (1941), pp. 130-135. 56 Proeédés de calcul et exemples 40f Rapport de rayonnement ty Fig, 8:20. Influence direction du rayonnement Fig. 8.21. Divergence vis-i-vis de la loi de Lambert. ot q, représente énergie rayonnée dans le sens de la normale et dy Pénergic rayonnge sous Tangle f. Cependant pour de nombreux corps, la répartition tiams T'espece ne suit pas exactement la loi de Lambert. Les écarts se constatent surtout pour de grands angles, c"est-i-dire pour un rayonnement horizontal, ct plus précisément, le rayonnement augmente pour les métaux polis et diminue pour les corps lisses non conducteurs électriques. Il en résulte une dependance tu rapport de rayonnement ¢, et de la direction de la radiation. La figure 8 2! reproduit en coordonnées polaires, d'aprés des mesures de E. Schmidt et E. Eckert, la variation du rayonnement calorifique de quelques corps non condueteurs électriques en fonction de la direction p. Pour les corps dont les Surfaces présentent de forts écarts avec Ia loi cosinusoidale, on doit done distinguer entre le rapport de rayonnement de la radiation dans la direction hormale A Ia surface ¢,, qui est & la base de la plupart des valeurs données hor ies tableaux et la valcur moyenne ¢ sur le demi-espace valable pour la ptaiation totale. Pour tous les corps 4 surface rugueuse on peut, avec une Suifisante précision, considérer la loi de Lambert comme valable et éerire be by. B. ECHANGE CALORIFIQUE PAR RAYONNEMENT Le caleul précis des échanges calorifiques par rayonnement de deux corps disposéstd’une fagon quelconque I'un par rapport a l'autre est tres compliqué car chaque corps simultanément céde, regoit et renvoie de la chaleur, de sorte Gu'il faut considérer non seulement la premiére émission et absorption mais également le parcours ultérieur de la chaleur réfléchie avec de nouvelles absorptions partielles et réflexions. Pour simplifier le probleme, on néglige

Vous aimerez peut-être aussi