21/12/2015

Mam...

Alors voilà, je viens de reçevoir ton message. Au moins tu sais que je l'ai lu. Qu'est ce que je peux dire...
Tu es très juste dans ce que tu dis. Je ne me cherche pas d'excuses. Mais qu'est ce que je peux faire?
Qu'est ce que je peux faire contre la décision qu'a pris mon coeur? Je suis obligé d'essayer de vivre la vie
que je ne pouvait pas de toutes façon vivre à cause de tout ce que je t'avais dit à l'époque où on s'était
séparés. Toutes ces promesses qui n'ont servit qu'à faire du mal et à faire attendre. A te tenir comme au
bout d'une corde et comme si j'étais le seul à enfin pouvoir la couper.

Aujourd'hui, je crois que je l'ai coupé. On s'en fout de savoir si ton message m'aide ou pas. De toute
façon je n'ai pas le choix et je crois que tu n'auras pas le choix que de me voir ailleurs. Alors oui mam, je
veux ton bonheur, je te jure que je suis sincère quand je le dis. Simplement, je ne crois pas être celui qui
te l'apportera. Je pense être celui qui finalement pourra t'y guider au moins par l'action d'avoir coupé la
corde, sérieusement c'est une très bonne chose. Je le crois. Si je l'avais fait avant, je n'aurais peut-être
pas été honnete avec moi même mais tu t'en serais tellement mieux sortie. Je crois que je me suis trop
attaché aux liens que l'on a tissés. Et c'est ces liens qui m'ont toujours, même après 4 ans de séparation,
ramenés à toi mais finalement si ça n'est pas de l'amour alors ça ne pourra pas nous rendre heureux. Pas
comme ça. Alors oui je souffre de ta savoir dans cet état, une de mes plus forte hantise.

Je veux que tu sois bien. Mais je veux aussi être bien. Je n'ai pas le droit de rester avec toi juste à cause
de ce sentiment de culpabilité je préfère te le redire encore une fois. Evidemment tu vas me dire.

Je vais prendre l'avion. Je crois que c'est juste le destin qui a fait que j'ai reçu ton message 45 minutes
avant de voler.

Si je suis heureux, et que nous sommes attachés comme je le crois que nous le sommes, alors tu auras
un jour du bonheur aussi grâce à moi. Et moi grâce au tien.

Je t'embrasse tendrement,

Mam.