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SOURCES CHRÉTIENN

Directeurs-fondateurs: H. de Lubac, 8. j., et J. •. j.


Directeur: C. Mondé8erl, 8. j.
No 188

JEAN CHRYSOSTOME

SUR LA VAINE GLOIRE


ET
L'ÉDUCATION DES ENFANTS
INTRODUCTION, TEXTE CRITIQUE,
TRADUCTION ET NOTES

PAR

Anne-Marie MALINGREY
Professeur à l'Université de Lille III
INTRODUCTION

Le texte que nous offrons aujourd'hui, accompagné


pour la première fois d'une traduction française, doit
au dominicain François Combefis d'avoir été édité en 1656.
Le manuscrit où il était resté jusqu'alors enseveli faisait
partie d'un lot acheté par le cardinal Mazarin et arraché
« au naufrage de la Grèce ». L'auteur de l'édition princeps,
heureux de sa découverte, la commente ainsi: «Je creuse
pour trouver les trésors qui y sont cachés et je les tire
au jour : se présente alors un riche terrain, de l'or pur,
un livre d'or 1 , sorti d'une bouche et d'un stylet d'or...
Le titre lui-même 2 m'a d'abord charmé; ce qui a augmenté
mon plaisir, c'est qu'après l'avoir lu, j'ai compris que
l'auteur avait vraiment fait une belle œuvre 3.• Combefis

1. Combe fis emploie de même l'expression • liber aureus • dans le


titre de son édition. La suite de la phrase indique bien que cette
dénomination lui a été suggérée par l'épithète de Xpua6<mllLoç qu'on
trouve accolée au nom de Jean dans des documents dalant du
Vie siècle et qui, désormais, devient inséparable de son nom. Voir
Chr. BAUR, Saint Jean Chrysostome dans l'histoire littéraire, Louvain
1907, 2 e Appendice, «La date et l'origine du nom de Chrysostome •.
2. Combe fis désigne ici probablement la notice d'en-tête qu'il a
trouvée dans le manuscrit P et qui l'a sans doute • cbarmé • par
l'annonce du sujet suivant: Sur la vaine gloire et comment les parents
doivent élever les enfants.
3. Adresse au Cardinal Mazarin : • Dumque... in ms latente8
tbesauros defodio, ac aperio : occurit gleba diues : aurum defaeoalUJD,
AUREUS LIBER, aureo fusus ore ac calamo••• Delectaui' iJll'
statim titulus; auxitque voluptatem, quo probe CUDcta aecut1lm
a uctorem, lectione defunclus, cognoui .•
ANALYSE DU TEXTE
9
T1'tODl1CTION .
[N 'ser des conseIls 43-46. Histoire de Jacob et Ésaü.
d'nal Mazarin d'y pUte des Français ~.
l
S 47-50. Digression sur les noms à donner aux enfants.
.le u cac 1 . . aU aUS •
8 Uggt'fC I>nsut. a 'eune LOUIS (1 rOI 1:> celui-ci n'était pas 51-53. Fin de l'histoire d'Ésaü.
'I\du cnLton du J du texte, que 54. Odorat.
pou r l , l'analyse
On VI' rra, pac. ble usage. 55-62. Vue.
.
i/lrhgnr. 1 l'un st na 63. Toucher.
L es ciloyens.
ANALYSE DU TEXTE
1. 64-65. Leurs demeures. Localisation du thymos, du désir
physique, de la faculté raisonnable.
La vaine gloire. . l ' pour la vie de l'Église. 66-75. Discipline imposée au lhymos.
1. Danger,; de l.a vatne :c~;eà un feu dévorant, 76-80. Discipline imposée au désir physique.
2-3. La vainc glOire camp au fruit de Sodome. 81-84. Prépara tion au mariage. Choix d'une fiancée.
85-87. Formation de la raison.
. e gloire. 88-89. Célébration des noces.
l'irlimes de 1a vaw . 90. Éducation des filles .
.1-10. L 'organi~ateur dte.sbJeuXt·pour une moindre part.
con fi uen . . t A première vue, cette analyse schématique ne laisse
11-12. Ceux qu~ Y. la vaine gloire: ceux qUI Vlsen
13-14. Autres VlctI.mesdde 1 mobilier les vêtements. guère deviner l'intérêt exceptionnel que le livre présente
à l'ostentatlOn ans e , pour l'histoire d'une institution dont le développement
fut si important dans la société antique : l'évergétisme,
La gloire véritable. 15. et aussi pour l'histoire de l'éducation. La notice d'en-tête
Origine de la vaine gloire. suggère, en partie, les deux thèmes développés. Qu'il
16-18. La première éducation. nous soit permis d'en souligner l'importance.
un soldat pour le Le désir d'obtenir la considération, la 36~<x, cette
19. But de l'éducation : Former
Christ. gloire que les moralistes jugent vaine et qu'ils désignent
20-25. L'âme de l'enfant comparée à une cire molle, par le terme de xev03o~LOC, est à l'origine des folles dépenses
à une perle, consenties par les riches citoyens pour fournir au peuple
à un tableau, des spectacles de toutes sortes. Celui-ci semble en avoir
à une statue, éprouvé un tel besoin que les lui accorder était considéré
à une cité. comme un véritable bienfait, d'où le nom d'évergéfisme,
et l'homme qui les accordait comme un véritable bien-
La cilé.
faiteur, d'où le nom d'évergèle. Ce phénomène s'est
26. Nécessité de lois pour la gouverner. développé à l'époque hellénistique, c'est-a-dire au me siècle
27. Cinq sens = Cinq portes donnant accès à la ville.
avant J.-C. Notre texte prouve qu'au IVe siècle après J.-C.
28-35. Langue. il gardait encore toute sa vitalité et, au point de vue
36-38. Ouïe. moral aussi bien que social, toute sa nocivité.
39-42. Histoire de Caïn et Abel.
ANALYSE DU TEXTE 11
TROOl CTIO~ ,
IN 'lloresque d un la concevoir au IVe siècle. Ce qui fait le prix de ce texte
10 . dès l'abord , I~ pl 'auX galeries c'est d'abord qu'il traite de l'éducation de l'enfant dès
"Idllurer, lein l usqu son jeune â~e ; de plus, qu'il laisse de côté une question
DO III' peut qu ' le théâtre P visages et corps
. monlre ,v plus que d nt souvent enVisagée par d'autres écrivains : l'attitude du
t~lb\l:aU qlll . tou t n'es ctateurs se ress,a
uJl"'rj"ure~ fO U pont aoé des spe. les a rassembles ), chrétien devant la culture profane, pour tracer un pro-
l'élan S é UX qUI ft gramme détaillé d'éducation morale et d'instruction
hUIIHlln ~., f l'homme gé n ·re.. retentissent les 1 res
pOlir ~nlut'r . délirantlls ou C' sllà un document religieuse l •
1 In al iOnS d' Océan ). e
11''1 nef f~ • 1,. ~ Nil 1) e~ (1 d'autant plus grande A vrai dire, l'aspect moral semble tout d'abord le moins
h y pcrholj(IUI ~. ( dont la valeur esl original. L'antiquité païenne avait, en effet, établi dans
sur le vif d lus rare. .' 1 ce domaine une série de préceptes en accord avec la raison
pfl~' é . '·on le ren p . la presslOn SOCia e,
" 1 pr r lSI l a ln~ par et l'expérience et dont les Reliquiae de Musonius, le
!lue .~'. " . Hc esl con r . , . 1 charge qui lui
\lmH 1eVl rg ur faire fa cc à a Traité sur l'éducation des enfants du pseudo-Plutarque
l' ,:raIT"r ~a fortun e po é sans compter or, argent,
~ ('Il t"'. (: Ou and il a dépens d il a épuisé plusieurs et la correspondance de Libanios donnent une haute
lnr"orn JI . . . • laves, qu an ,.' idée. Mais ces préceptes, énoncés sous une [orme générale
' I X vêtements, csC ents dits s aJoutaient
(' ll('v.\I . , .euX proprem ' dans les textes mentionnés plus haut, le sont ici avec un
forlu nch ... ,), car, auX J t ' et réjouissances pendant
as somp ueux At t ' accent personnel, une certaine tendre5se qui en atténuent la
.\ 111 l11 ubon « reP" • . l'auteur peut e re axe
. . . lr~ 1) Meme SI . t t 1 rigueur. Ils sont, en outre, mis en pratique dans un climat
d('I1"< 011 t.rolS J OI . ' . ge laisse devmer ou e
. . on témOigna chrétien, où les mots du vocabulaire moral païen ont acquis
ici d'exagéral lOn , s l'évergétisme : dépenses
mi que posé par 't des résonances nouvelles. Enfin l'éducation, telle qu'elle est
problème écono . td le circuit beaucOUP d argen
. . emetlalen ans d' conçue par l'auteur, a un but spécifique, exprimé dans
maSSIVes qUi r . ' el aux commerces les plus Ivers,
parce qu'elles faisaient app fi' 1 riche complètement cette formule frappante: (1 Élève un athlète pour le Christ. •
. . l' . nt pour Illlr, e . Et de même que l'athlète s'impose une ascèse qui le protège
mais qUi alssale . , , ' t' phe il mendie
démuni : (1 Après avoir éte porte en nom , en l'entraînant, de même l'enfant est soumis à une disci-
pline des sens dont on ne trouve guère d'équivalent
en /~~neté:!~~:~:O"e s'ajoute une analy~e psycholo.giqu~ dans l'éducation païenne 2 •
impitoyable à ïaq~elle est soumis l'orgamsateur ?e\le~~~ Mais ce qui fait de ce texte un document unique, ce
ivresse du triomphe et popularité, stupeur apres . a e. s sont les précisions qu'il donne sur la catéchèse des petits
devant tout ce qu'il a dépensé, volte-face de ceux qUi, apr~ enfants. Nous savions sans doute par Origène, par les
l'avoir flatté, l'accablent maintenant de reproches et e
mépris. . d 1 Uer 1. Dans son Hisloire de l'éducation, Paris 1965', 3e partie, chap. IX,
Le but de l'auteur est tout moral : il s'agit e u, Il H. 1. MARROU n'a eu garde de le négliger. C'est le seul texte sur
. . l' d ontrer qu e e lequel il s'appuie pour parler de l'éducation religieuse chez les
contre la passIOn de la vame g Olre, e m tt
n'est que (1 cendre et poussière ). Mais à travers, ce di: chrétiens, sans doute parce que c'est le seul texte qui donne des
renseignements précis sur le sujet.
violente diatribe, c'est un fait social qui se trouve etu 2. Voir cependant ARISTOTE, Pol. VII, 1336 b, où il elIt r~com­
et une époque dans laquelle il est enraciné. 's mandé de garder les enfants à la maison jusqu'à sept ans, lom dea
Plus précieux encore sont les renseignements fourn~t repas publics et du théâtre.
't' pou val
sur l'éducation des enfants, telle qu'un chre len
aren ts ch rétiens
12 rysOSLome, q _
ue les P f t
à leurs en an s
. p'lr Ch memes II. LA QU ESTION D'AUTHENTICIT~
Cappudfl/'WII:I, 'd donner eu~- . cependant, no us
• 1 ~ c!:eur C l'gieUSe , . .
uva II' Il , l' .. (rmalion re 1 . . t Nous avons ICI
'nll'rp 0 '1 Ulvalen . En Hi:'Jt) , lo rsq ue F, Combefis p ublia , pour la première
U/l" pr lf '. 11 méthode 1 s S l" d'cation des t extes
• • 9 que e ec ID 1 • fois, nolrl' lexle en lui do nnanL pour t itre Sanc!i loannis
Ig/lorlf)/~ 1 rogra rn lIH', aV 1 l'a-ae 1 la mam ère
se on
"'1 VérI 1,ah ee fi "1 (auL chO ISir "
1
0'
pour se faire Chrysoslomi de educandis lib eris liber aW'eus , il était
dr' rt:c riLur qu l ' rmes à em p oyer convainru de son auL hen Licité. L 'adresse au lecteur le
, les"e
li' I r~ rnro/l"er, L"L prouve hien : « J e ne saurais re fuser à Chrysostome le
( 'nll re d'un touL-pe.1 • , posés d ans le concret ,
cuJT1prt d'éd catIOn Son" l' f t premier rL principa l LraiLé de ce groupe de di x œ uv res 1 , . . .
" proh l i-JJlC~ u ' 1' t à mesure que en an
CJI., mulLIP len el il en donne brièvemenL les r aisons:
dl''; la naissance, et s.e '/Ture rapports avec ses p~r~nts,
nndil : costume, ( ,0 1 '. , rs' formation r eh gleuse 1) L'intitu lé attri buanL le tex te à J ean et la place du
g , ses serVI Leu , 1 texLe dans le manuscri t. en t re les tr ai tés Sur les cohabi-
SI" (fI"fl" cL sœurs, . de la rue des spectac es ;
, . 'è ' dangers ' talions slIspecies et S UI' la ui/'ginilé 2 •
eL 1('mps.' de la pfl .f C, S. l'auteur d an s les conseils
' man aue Ulvre l" t' 2) Les nombreuses compar aisons h a bituelles chez
orll',llallOn c" 0 ' . t" c'est pénétrer dans 10 1-
qu'i l dOline sur. tous ce~ pOID :~ IVe siècle. Des documents ChrYf>osLome.
mi !.r d'une famille chrébenne, r qu'on les estime à leur 3) Les attaqu e::; fréqu enLes cont re les spectacles et
de ('c genre sont assez rares pou
leur impudeur.
juste valeur. 4) Le ~ouc i d 'expliqu er avec précision l'Écriture et
XXVII 1 ( GCS 30, p. 255-256) avait l' absence rie to u t. r ecours à l'explication allégorique.
1 ORI G~ N EIn N um. hom. ' . 't à
dé à' esquissé 'un programme d'instruction religieus~, mais c es K 5) L'absence d 'expressions qui ne ser aient pas fami-
S9 e des ca téchumènes et non des petits enfants. VOIT A. HAR~AC ,
l' UJ lières à Chrysost om e 3 .
Btilr~ge fUr E inleitung in das Neu e Teslame~!, 5, a~er . den prwate;
Gebrauch der heiligen Schriflen in der allen Ktrche, LeipZig 1906-191 , Dans les années suivan tes, les historiens de la littérature
p,50,
1. • Ne Chrysostomo abdicem Decadis huius Tractatum primum
atque P rincipem.... Combcfls parle d'une • décade., puisqu'aux
six pièces chrysostomiennes qu'il édite s'en ajoutent quatre autres.
Voir «Histoire des éditions ., infra, p. 55.
2. On verra plus loin, p. 50, que cette localisation n'est pas tout
à fait exacte.
3, « .. , nempe inscriptionem, ac eius in Codice tanto, tantique
sedem, in ter maiores Chrysostomi Tractatus de habentibui aubin·
troductitias ac de Virginilate ; ut videatur pariter eum illis Antiocbiae
in otio ei elaboratus; etiam mouent alia, crebrae similitudinea
Chrysostomo familiarissimae, spectacu10rum exagitatio, notata ln
eis impudicitia, Scripturarum inculcata diligentia, etc. quod nuJla&
allegoriae, vocea nullae illi insuetae. •
LA QUESTION D'AUTHENTICITt 15
ODOCTION
IN TFI Ure en ques t'Ion le n om de Ch~ysostom~, à ~aris, en l'année 1656, à moins
14 sans me
. nt ceL ouvrage. ont analyse dans ses q.u e, s ~r c~s SIX, le. De mam gloria et de educandis a paren-
chrétienne ~It'~él En 1706, Tlllem Com befis . Après avoir /tbus llb erls ne SOIt plus ou moins identique au troisième
son a~thentl~~nt~nu du volum~ de e doivent sans doute extrai t De arrogantia el vana gloria, édition Savile t. VII
MémoIres Ide x homélies sur SIX n 2 il continue : « Le p. 682 et au vingt-sixième extrait De liberorum ed~cafione',
lé que eu Ch sosLom e , f p. 823 1 . »
no. tt 'buées à ry l' ducation des en ans,
pas eLre a f i . i regarde e L 'insinuation devait faire tacitement son chemin. Dans
. de ces traitez, qu S Chrysostome et nouS ne
remier
P . t tout à fait Ign d' e de . . "1 est de luys.) T'll
1 emon
t l'édition d es œuvres complètes de Jean Chrysostome par
parOiS t à crOire qu 1 fi Montfau con (1718-1738) , le tome XIII, paru en 1738,
voyons rien qui ne por e uments donnés par Combe ~s et
contient l'index général des œuvres. A côté de l'incipit
énumère ensuite les ar~ t' au classement parmI les
d' utre obJec IOn T ApeX 't'Le; btob}O'EV 07tEp ~~l<.ùcr~; p. 298, on trouve la
ne formule a ur du texte'. . . ' .. mention Spuria Praelermissa 2 • Ce rejet hors du Corpus
homélies que la longue. près la prem1er e edltlon,
. ante-sIx ans a , . chrysostomien eut une influence fâcheuse, puisque les
C'est en 1722, SOIX . 6 é ttre un doute sur 1 attn-
. . Ou dm me ,
U'on
q . voit CaSimir d (liber aureus ). Il analyse
J Ch ysosto me u ( .
buLlOn à ean r du volume de Combefis et aJoute: 1. Ibid. : • Quas sex homilias graece et latine sub S. Chrysostomi
à son tour le, c~ntenu . h mélies en grec et en la tin sous nomine edidit Parisiis anno 1666 Fr. Combefis. Si tamen ex hisce sex
«Combefis a edlté ces SIX 0 De inani gloria et de educandis a parentibus Liberis non est aliquid
idem cum &7totv6lcr(.L(X't€ (sic) tertio De arrogantia et de vana gloria
De scriptoribus ecclesiasticis, Paris 1660, vol. l, ediLionis Savilii, t. VII, p. 682 vel cum vigesimo sexto De liberorum
1. Pb. LABBE, S. t rum Ecc/esiasticorum Historia litteraria, educalione, ibidem, p. 823 .• Le premier texte est reproduit dans
550 et G. CAVE, cnp 0
P. , 11 267 le nomment parmi. les œuvres d e J ean PG 63, 671-678; le second, 763-772. Le terme &7tŒv6Lcr(J.Ot désigne
Londres 1688, VO. ,p. , .' d d' le recu eil d' extraits d'un auteur présentés comme un nouveau texte
Chrysostome ct le citent SOUS le titre: De inam g/orta et e ucan IS a
parentibus liberis. La préposition de manque .c~ez le~ deux auteurs authentique. Dans les Opera omnia S. loannis Chrysostomi, Paris 1741,
tome XII , p. 428-431, Montraucon étudie la façon dont se sont.
devant educandis. Cave a dû copier .Labbe qUi ~ a omls~.. . t
2. Homélie sur la sainte Nativité du Christ, Incl.plt . TIoÀÀot form és ces florilèges de J ean Chrysostome et les vicissitudes auxquelles
!Ù'I xott «votpUlfL7)'to~. Homélie sur les nouveaux baptisés et sur la sont exposés les textes ainsi recueillis. Cette étude est reproduite
Pâque, Incipit: 'ArrfJv't'l)crev dç ~pyov. . ' dans PG 63, 667 s.
3. Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des SIX premIers 2. On peut s'étonner de cette décision, prise, comme le souligne
Chr. BAUR , • sans plus ample examen. (Johannes Chryso8tomUlr und
siècles, tome Xl, art. CLlI, p. 398. .
4. Ibid. : • Le P. Combefls l'a trouvé dans un ancien manuscrit seine Z eit, Munich 1929, t. 1, p. 142, note 63). S. Haidacher, dans son
entre des traitez que tout le monde reconnoist estre de S. Chrysostome. introduction à la traduction allemande qu'il a donnée du texte
Il croit que ce peut estre aussi un traité composé dans le cabinet (voir. Tableau des éditions 0, infra, p. 61, n. 1) suggère comme
durant le loisir dont il jouissoit à Antioche: Et veritablement il est explication, p. 18, le fait que Montfaucon était alors âgé de quatre-
bien long pour croire qu'il ait esté presché. Cependant le saint ~e vingt-trois ans et que le travail d'édition était assumé par ses jeunes
lt collaborateurs. Ceux-ci ont accepté trop facilement le doute émia
commence comme un sermon, en demandant si qu elqu'un s'esto
souvenu de prier pour luy, et pour tout le corps de l'Eglise, comme par Oudin. Fr. Schulte, dans son introduction il l'édition du text.
(voir. Histoire des éditions., infra, p. 56) propose une expHcaUoa
ill'avoit recommandé, afin que Dieu éteignist en luy le feu de la vaine
complémentaire: le rejet des deux homélies apocryphes (voir ,,,pre,
gloire, dont il represente ensuite les effets fun estes .•
2 p. 14, n. 2) a entrafné celui du De inani gloria sur lequel peuit d.1t-
6. Commentariu8 de 8criptoribus Ecclesiae antiquis, Leipzig 172 ,
tome l, chap. VII, col. 740. SOupçon de C. Oudin.
LA QUESTION D'AUTHENTICIT~
ODUCTION 17
INTR J n Chrysostome
16 't de ea t' 1 Haidacher donna la traduction allemande du texte grec
, nt ensUI e e authen lque , 1
, 'occupere t conllU l ' édité par Combefis et la fit précéder d'une importante
uteurs qUi S notre tex e, de la Palro ogle
a , nt plus Migne préface où il se déclarait partisan de l'authenticité. Pour
ne regardere t exclu par 'd't' n de Montfaucon,
t reIlem en d 't l'e 1 10 1 . justifier son opinion, il reprenait à son compte certains
Il est na ~ Ile-ci repro UI. . t de la chrono ogle arguments de Combefis en les développant quelque peuz.
Ulsque ce éClahs es .t
grecque, p n des meilleurs sp S Haidacher, entre~n ,
En 1902, u Chrysostome,. . de la questIOn. 1) Tout d'abord, le De inani gloria se présente comme
es de Jean ét de sérieuse un témoignage de la vie au IVe siècle où l'on constate
des œuvr 'è e fois une u t évidente, que les
la preml r , t 1 chose es • une interpénétration du paganisme et du christianisme.
pour eine tan a . ouvaient etre
Il prouva sans P '0 d'n fait alluSlOn ne p . D'où une série de conseils qui doivent préserver la pureté
textes auxquels u l, 1 . et de educandls a paren- d'un enfant chrétien au milieu des mœurs plus ou moins
deux d avec le De inan! g ortU pilateur du xe siècle,
conron us l' e d'un com 907 corrompues de la société païenne; d'où l'exhortation
/!'busliberis2,llssont
h
œuvr
tès surnom
mé Magistros 3 . En 1 , de l'auteur à l'adresse des parents, pour qu'ils abandonnent
Théodore Dap nopa , la coutume de donner aux enfants le nom de leurs ancêtres
et qu'ils choisissent des noms portés par les saints (§ 49) ;
, ' générale des auteurs sacrés,
ER H/s/o/re p . d'où l'interdiction de pratiques païennes qui se perpétuaient
1. Par exemple, R. CE/LLI , uant à J,-B. MALOU, S. a/ns
Paris 1741-1742, n'en parl~ r~:~i~moni/a, Louvain 1847, p, VIII-IX~ chez les chrétiens à la naissance d'un enfant (§ 48). Mille
nos/ri Jo. Chrys. de educand/s / thentiques de Chrysostome qUi traits de la vie quotidienne inviteraient donc à placer
après avoir parlé des textes a~« Il ne faut pas les confondre ou l'œuvre au temps où vécut Chrysostome.
traitent de l'éducation, Il ajoute .~ n/s que Combefis a édité à Paris
avec le livre Sur .t'éducat,wn d:S le~: ou avec des ' Choix de textes' 2) De plus, les principes pédagogiques contenus dans
en grec et e~ latin, en 1 anné, t ' u le jour à Paris, en grec et en l'ouvrage concordent avec ceux de Jean dans leur expres-
sur l'éducatIOn des enfants qUi on v sion même.
latin, en l'année 1645. • / Eklogen (Si/zungsberichle der 3) Enfin, l'auteur du De inani gloria renvoie deux fois,
2. Siudien über Chrysos omus- 'hische-historische
kaiserlichen Akademie der Wissenschaf/en. Philosop 'd h relevé et de façon claire, à des endroits de son œuvre où il a
Kl asse CXLIV, . ,Bd 4 1902), Dans cet article, S. Hal ac er a ,
Œ compleles déjà parlé de l'éducation: « Je vous l'ai déjà dit, si le mal
avec la plus grande précision les références des uvres 'l'
, E
de Jean Chrysostome où ont été pUisées ces« c oga ., 1 e en partlcu 1er1 est difficile à extirper, cela vient de ce que personne ne
pour le nO 16 II.pL &Àa;~ovda;ç )(a;L )(.vollo~(a;ç, p. 46-47, et pour e se préoccupe de l'avenir de ses enfants» (§ 17) et plus
no 27 II.pL lta;(1lwv &va;"TpO(p~ç, p. 61. H m loin: « Je ne cesse de vous exhorter, de vous prier, de vous
3. MONTFAUCON, Opera omnia, tome XII, p. 429 : « aru t
eclogarum consarcinator fuisse dicunt Theodorum Magistrum, u
in codice vaticano fertur, qui etiam Daphnopates vocabatur.'
En réalité, le nom de ce personnage est Théodore Daphnopatè~, 1. Des hl. Johannes Chrysostomus Büchlein über Hoffart und
surnommé Magistros d'après la charge administrative qu'il avait Kindererziehung sam! einer Blumenlese über Jugenderziehung ~U,
occupée au début de sa carrière. Il devint ensuite un personnage seinen Schriflen übersetzt und herausgegeben von Dr. Sebastian
important à la cour (voir H. G. BECK, Kirche und theologische Haidacher, Fribourg-en-Brisgau 1907. ,
Litera/ur in Byzantinischen Reich, Munich 1959, p. 92) et sa correspon- 2. Voir Préface de cette traduction, p. 19-20. La comparaison du
dance atteste qu'il s'était spécialisé dans des consulta lions sur ~es style avec celui des œuvres reconnues comme authentiques, souhaitée
questions religieuses (voir J. DARROUZÈS, «Un recueil épistolaire par Haidacher, !Jst suggérée en passant; mais il était impossible au
byzantin. in REB XIV, 1956, p. 114-117). critique de la réaliser à travers la seule traduction allemande,
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ
19
oODUC'fiO N
(N'f n b
fassiez de onne qui avait envoyé son fils jusqu'en Arménie, pour recevoir
IH h es vous
la formation de l'évêque exilé.
'avant toutes c os § 19). Ces paroles
supplier, pour ~u de vos enfantS» ( précises de Jean, 2) L'auteur du De znallL gloria se sert, comme
heure l'éducaLiOn . lIusion à des œuvres l ' e monashque, . aux Chrysostome, d'exemples empruntés aux livres saints
ne fonL-elles p/as [aes adversaires de a V.L es sur l'évangile (§ 39-40, 43-52) ; comme lui, il a un souci constant d'en
. Lé Con re men t air
ail Irai A we aUX com. homélies 49 et 59 tirer la leçon morale.
él
hom les ' Sur h'" t'
en par ICU 11er aUX t' des enfants?
selon sainL Matt leu, blêmes de l'éduca lOn . .' • 3) L'étude du style amène à relever de nombreuses
. nL Lraités les pro . 'est pas sans mteret; analogies avec celui de Chrysostome. On retrouve en
ou RO uveau qUl n f
Voilà un argume~t no Haidacher tire su~tout sa orce effet, dans le De inani gloria, les images et les comparaisons
. 1 démonstration de '1 a faits entre les qui lui sont familières, sa ri chesse d'élocution, son rythme
maiS a 1 ements qu 1 1 • t
Ibreux rappro c 1 thentiques et e ...ex e oratoire avec anaphores et reprises de mots, de la fin
des non comme au
es de Jean reconnues de documents pour d'une phrase au début de la suivante l .
œuvr 't ble somme
éLudié. C'est ~ne vén al'authenticité. Malheureu~~~e~t, 4) A propos des sources du De inani gloria et de ses
LouS les parLIsans de. l' t ur de donner 1 edltJon rapports avec d'autres traités pédagogiques de la litté-
, penTIlS à au e . b'
la mort n a pas . . ait pourtant SI len. rature grecque païenne, en particulier le nEpl. 7tcxl8wv
, t te qu'JI connalss . ' 'd
~recque d un ex r ' rojeV Il a fait pre ce er &ywylie; du Pseudo-Plutarque, Schulte relève plusieurs
En 1914, F. Schulte a réadlset~e P en latin dans laquelle loca parallela 2 , mais il pense que, sous l'influence de la
d'une mtro uc lOn . 't'
le Lexte grec t' SU]' et de l'authentlcl e. morale stoïcienne, les auteurs anciens qui ont traité des
. . prendre par 1 au
il a dû, 1Ul aUSSI, . . résentée par Haidacher et questions d'éducation offrent entre eux de telles analogies.
Il résume d'abord la ~lscuSSlOnt P . ant . « Bien que les
. t 1 uO"emen SUlV . 5) Enfin, se trouve soulevée ici pour la première fois
formule ensUl e ~ ] ~r Haidacher ne soient pas tous la question de l'unité de l' œ uvre. Schulte distingue deux
arguments a~portes 1P I ) d'autres aussi ont reconnu parties: de 1 à 15, où il s'agit de la vaine gloire; de 16 à 90
bons (il ne dit pas esque s , " bl t'e
que l'ensemble de sa démonstration etait vala e e ] où il s'agit de l'éducation des enfants, les deux parties
ne saurais dire le contraire 2. » . res étant reliées par une phrase très simple : « Mais la cause
A ceux de ses prédécesseurs, F. Schulte ajoute ses prop de tous les maux, elle se situe à l'origine, et comment?
arguments: je vais vous le dire.» Le critique allemand reconnaît
1) Jean s'est toujours intéressé à l'éducation des enfa~ts, donc l'existence d'un double centre d'intérêt. « Que
témoin la lettre 61, à Théodote, personnage consulaue, la première partie, qui traite de la vaine gloire,
se rattache à peine à la seconde, qui \,raite de l'éducation
des enfants, la diversité elle-même des arguments en est
. . . Zaria et de
1. F. SCHULTE, S. Ioannis Chrysosloml De manl g
educandis liberis (voir. Hisloire des éditions t, infra, p. 56). 6
2. Loc. ci!., p. elsi non omnia recte se habent qu~
XIV: .... 1. Loc. cil., p. Schulte, ayant édité le texte grec, elt.
XVI-XVIII.
attulit Haidacher, tamen quod sibi proposuerat demonstras se eu 1 évidemment beaucoup plus à l'aise que Haidacher pour donner des
et alii iam professi sunt ac ne ego quidem negaverim .• Dans ~ exemples.
note 70 de cette même page, Schulte énumère plusieurs au leu 2. Loc. cil., p. XX-XXI.
allemands qui ont admis la démonstration de Haidacher.
LA QUESTION D'AUTHENTICITIl: 21
ses homélies J ean Schul te .et de H aidacher, être considéré comme une œuvre
20 ue dans , authen tIqu e de J ean Chrysostome1.
. il pense q 'ets et qu e ce n est
1 ,) Mals . urS sUJ . . L' d En 1939, une cont re-offensive fut déclench'
la preuve . . LraiLer plu sle uer l'authentlcl e u ··t· 2 A ' . ee par
a l'hablLud e de 1 ble pour attaq D. N . Moral 1S . pres aVOIr résumé les développements
raiso n va a de Combefis, de H aidacher et de Schulte , il réfute une
pas une , e deuX hypothèses, l' une
er à une leurs affirmations. Il n 'a pas de peine à montrer
lex [.e. . SclwlLe sugg F Dübner , l'autre
~n con~luS~~I~ un éditeur de ,~ ead~~nt 'l e P aris. gr. 764 que la place de l'œuvre dans le manuscrit, invoquée par
Combefi s, est un argument sans valeur 3 . Quant aux
qu 'II. emp! unlui-même. D u" bner J' e~U Chrysostome, cons Late
nu '11 form e . ï le de ean se qu e celUI-C . l.a,elé allusions qui reflètent les mœurs contemporaines - l'une
'\ d De Uil'gL/lI a
~e P~~::~ai: :~ ~~~Fs~ur ?r ,c~
2 des preuves données par Haidacher - , elles ne sont pas
état du text; ignorant ». forcément propres à J ean Chrysostome, remarque Moraïtis.
ment inLerpolé pa. . 1 ria qui peut aVOIr ete Beaucoup d 'auteurs ont donné, à cette époque, des ren-
(' grave t 1 De !nat1 ! g 0 D' t
anuscriL contien e . mauvais traitement. au re seignements sur la vie quotidienne de leur temps. Enfin,
nl . d'un aUSSI .ses d
'_même victime L été Lransml en eux s'il y a dans l'ouvrage des idées communes à l'auteur
1Ul d J ean nous on , d't'
art les œuvres e . ' soit prises à 1 au 1 lOn et à J ean , ce n'est p as une preuve que celui-ci l'a écrit'.
p , 'd" par IUl-meme, . ,
états, soit re Igees h IL se demande SI ce n est Cette partie négative n'aurait pas constitué un grand
0' aphes 3 . Sc u e .' , .,
ar des tac 1lYor D . ani glona qUI n aurai' danger pour les t enants de l'authenticité, si elle n 'avait
P .,
pas préClsemen
t le cas du e !t1
4 D
h'
l'une et l'autre hypot cse,
l'auteur ans d été suivie par une attaque vigoureuse sur les quatre points
pas été revU par : , u larités et les déficiences u qu e voici 5 :
alg les lrreg . d
il reste que, m ré , lui-ci doit, selon l' avIs e
texte que noUS possedons, ce

1. La chose ne faisait pas de doute pour le fameux spécialiste


. t ae es t d e inani
. . ' • priorem enim eLUS par em qu des questions chrysostomiennes, Chr. BAUR. Dans son ouvrage
1. Loc. cLl., p. xv . d d andis lib eris vix cohaerere Johannes Chrysostomus ... , vol. l, p. 142, il reconnaît à Haidacher
gloria curo posteriore quae est e e uc
c Ie grand m érite d'avoir r emis en honneur, par la démonstration de
ipsa argumentorum diversitas documento est. & d '1 Fr Dübner,
2. S. Joannis Chrysostomi opera selecta ... emen aU!rum . imperito son authenticité longtemps méconnue, ce t petit livre d'or' •.
. 1861 P V I I I ' . a grammatlco re 2. Mla: cXPXa:[a: Xp~cr't~a:V~K1j ltd lta:~8a:ywy~lt-l) ltpa:y(.Lot'telœ i)
vol. 1,artSP " . . .. cX7to8t8o(.Lév7j dt; 'tov Xpucr6cr'to(.LoV • IIept lt<;\lo8o~(a:ç lta:L 3ltwç 8ei
ueheroenter interpolatum. • G 67 67'2 : ..oùç yovéa:ç cXva:'tpécpe~v 'toc 'teltva:', Athènes 1939. L'année suivante,
3. C'est ce qu'affirme SOCRATE, His!. eee!. VI, 4 , P ''t~ü ù,w
OL 't&bt806ev..&ç ltctP' ctù..oü Myo~ lt<X.L ot ),eyov'toç a:u de Moraitis a donné une édition du texte : '!wtXWOU XpuClocr't6(.LoU
... , h t les traces (lta:~8a:ywy~xtX) 7tept ltevo8o~[ctç lta:t OltWç 8ei 'tOOt; yovéott; cXVot .. ptcpe:LV
..&v ô~uyptXq)(ùV !;XÀ7jq>6Ev-.&Ç. Sur les tachygrap ~s e l' t' le de
leur travail dans les homélies, on lira avec mtér êt . al' ~asel81
'rOC 'ttltva:, Athènes 1940, précéd ée d'une préface qui reprend la
S. HAIDACHER, • Drei unedierte Chrysostomus t ext e em er 4'2-145, plupart d es arguments donnés dans son étude de 1939.
3. On verra, dans l'inventaire partiel du manuscrit, infra, p. 50,
Handschrifl . in Zeitschrif! für kalh. Theo!. XXI , 1907 , p. 1 qua!
l'erreur faite par Combetls sur la place exacte du De inani gloria.
4. F. SCHULTE, De inani gloria ... , p. XXIl1 : • Utrum uerO mU s ea
oftendunt in eo per librarium uitiata sint an ipse ChTy sosto esl 4. M(a: cXPXa:(a: ... , p. 17 et 18.
5. Nous donnons ici un résumé des arguments de Moraltis qui
dixerit non facile discerni potest. Neque enim n eglegendUm sed
non omnia quae dixit ipsum Chrysostomum litteris mandasse~o
se répètent, sous une forme voisine et parfois identique, dans lei
al
. rbro nes c1 trois textes cités supra, n. 2 et infra, p. '26, n. 3.
perroulta a notariis sunt excepta, id quod d e hoc lpSO 1
ualeat. •
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ 23
TRODUCTION
IN d >.K oraïtis établit 4) A propos de la division tripartite des facultés de
22 d' bor ' ln l'âme et de leur localisation!, Moraïtis, faisant état
t le style a erS à Chrysostome,
1) Sur la l,angt~~:es qu'il juge ét~~~e, des tautologies d'une remarque de Baur, constate qu'on ne trouve rien
une liste de seize anornalies de sYd des idées dans les d'analogue dans les œuvres authentiques de Jean' mais
, des d'or re
puis il re lev~, s,enfin, le es t' n du développement Baur est loin de s'exprimer de façon aussi affirm~tive2.
cl des répéLI~~nà 51 et l'interrup 10 'ne ainsi la première D'ailleurs Jean a pu emprunter cette division à Platon 3 .
paragrapheS phes 39 et 51, Il termlelques observations, De même , dans le Lrès banal conseil du paragraphe 69 :
entre les paragrqauête: « D'après ces qU re aUX œuvres de « Qu'il ne soit ni faible, ni brutal, pour èLre un homme
, de son en 1 compa digne de ce nom 4 », Moraïtis décèle l'influence d'Aristote
partie , 'dent que, si on a articularités de voca-
il est etVI celle-ci contient desdP la syntaxe elle est et sa théorie du juste milieu. L'adversaire de l'authenticité
ChrysoS orne, , t de vue e " est ainsi amené à reprendre, au profit de sa démonstration,
, t qu'au pOlO , 's surtout qu au pomt
bulalre e d' pomt, mal l'enquête de Schulte dans les œuvres de la littérature
, cte sur plus un _ mparée avec les œuvres
IOCorre eut etre co 1 païenne qui peuvent avoir exercé une influence sur notre
de vue du plan ell~ ne P faites à tous égards ' » texte 5. Il le rapproche, entre autres, du TIepl 7tOtLOWV
du saint Pere
' qUI sont par l "yle s'ajoute une eLU '" d
e
'dé t'ons sur e SL &ywy;jc; du Pseudo-Plutarque, ce que Schulte avait déjà
l
2) A ces cons ra l "Dans le développement fait, mais il aboutit à une conclusion diamétralement
Arne du texLe, , ' d
sur le contenu rne .. ' 't d'abord une theone es opposée. Il voit, en effet, des relations étroites entre les
à 63) MoralL1S vOl "à
central (§ 27 _" Ile part ailleurs, dlt-ll, et deux œuvres et conclut à une influence de l'une sur l'autre,
, 'pparal L nu
sensations qUI n a _ f
'j. allusion dans les œuvres ce qui lui permet de faire passer au second plan la personne
'1 ' t pas meme aiL ,
laquelle 1 n es "t théorie est ill ustree par de Jean Chrysostome.
2 De plus ceL e '
t
de Chrysos,ome, ,_ e d~ l'enfant avec une ville peuplee Toutefois, comme il ne peut nier qu'il existe des liens
la comparalSO? de l,a,rn t ' O r cette comparaison est évidents et déjà établis entre la pensée de Jean et le
de citoyens mexpeflmen es. ,
3 De inani gloria, il formule à son tour deux hypothèses :
« étrangère à Chrysostome ». • b de
. d 1 un certam nom re ou bien l'auteur a pris comme point de départ, en la
3) Moraïtis releve, e pus, 't du toul développant, l'idée essentielle qu'on trouve dans un texte
. . s'harmo msen pas
conseils qUI, à son aVIS, ne l'enfant de Jean lui-même, TIpcc; mcn'cv 7tcx-rÉpcx 6 , à savoir que
avec la pensée authentique de Jean. Amenerl sée
à contempler la nature pour le détourner de a pen63\.
1. De inani gloria § 65, li. 788 s.
du théâtre (§ 78), l'élever de façon trop rude (§ 58) 2 .• In sein en spateren Schriflen lwmmt Chrysostomus nie
lui parler de l'enfer, du cataclysme de Sodome (§f .
.' ' t sur une elll
t; wieder so formell und schulmassig auf diese Dreiteilung zurück.,
lui donner des exphcatJons qUl reposen, . 77), • Dans ses écrits ultérieurs, Chrysostome ne revient plus d'une façon
n si form elle el si scolaire à celle division tripartite .• Johannes
(§ 57), piquer son amour propre et son emulatlO (§ rn el
Chrysoslomus ... vol. l, p. 144.
autant de procédés pédagogiques indignes de Chrysosto
3. Resp. 440e - 442d; Tim. 69c - 72d.
4. De inani gloria § 69, li. 834.
5. M(cx &pxcx(cx, p. 33-34.
1. Mltt &.pxttlttoo., p, 24-25. 6. PG 47, 351. C'est le troisième des traités groupés sous le titre
2. Ibid., p, 25-26. Aduersus oppugnatores uilae monaslicae.
3. Ibid" p, 26.
4. Ibid., p. 30. Voir la portée de ces objections, p. 26-30.
LA QU ESTION D'AUTHENTICITÉ
Il'/TRODUCTION ..
24 . ne peut que VICIer
. e gloire . comme étrangères à Chrysostome sont ramenées à deux
e t et de la valfl leurs parents, et Il a par Exarchos. Encore fait-il remarquer avec juste raison
l'amour de l'arg : aUX enfants p~r l'une sur la vaine
n qu'il est difficile d'affirmer que telle ou telle expression
l'éducation don : en deuX partlebs~ n « les deux parties
. . é on expos . 1 ou le 0 d t· ne se trouve pas chez Chrysostome, puisque nous ne possé-
dlVI s l'éducatIOn, . t elle sur l'e uca IOn
. l'autre sur . 10lre e c dons pas d'index complet de ses œuvres . Quant à la syntaxe
gloIre, Il ur la valfl e g t l'œuvre de deux
du .traité , c~'o~i;ine, jndépe~dan~es t efaite ultérieurement
et au style qualifiés de « négligés » par Moraïtis, Exarchos
éLalen t, à 1 UnIon s es l' t reconnaît volontiers que l'ouvrage n'est pas toujo urs
d'"fTérents' eur t 'tre même par au eur conforme aux règles de la rhétorique, mais il invoque
auteurs l ' O U peu -e . Il
tre personne thèse a ceCl pour e e les libertés de l'improvisation dont Jean donne des exemples
par une au . C tte hypo 'IT 0

1 Cconde
de a S . , e par le espartIe. e t' t quelque peu dl erent
" dans ses homélies 1 .
1 tyle de la premIer édacteur de la premlere
que e s n de... Quant au r , . , 2) Il en est de même pour la comparaison entre une
de celui de la seCO él' SUT' la vaine glOlre, Il n est ville et l'âme de l'enfant. Exarchos pense qu'elle est tout
. d l'hom le 't
Partie , c'est-à-dIre e
'·I ·t Jean
Chrysostome 2.» Il n en res e
b' à fait dans la manière de l'illustre prédicateur d'Antioche,
Pas exclu qu 1. SOI MoralooL'IS a fait de nombreuses 0 Jec- f . mais qu'il ne faut pas lui accorder une portée philoso-
pas moins vraI que . 'Lé et avec une assurance par OIS phique 2 , car l'auteur de notre texte s'exprime naturellement
Lions conLre l'auLhentJcl
comme Jean, par des images et des comparaisons.
convaincante. B K Exarchos reprit tout le
EnLre 1941 et 1948, . 0 d'articles très documentés!
••
3) Sur l'appréciation des idées pédagogiques de
. l' fT . e dans une sene . l'ouvrage, Exarchos s'oppose nettement à Moraïtis . Alors
dossJef de a air of d on édition 4 , Il dIscute
1950 dans la pre ace e s . que l'un en dénonce le caractère parfois mesquin et inso-
et, en , . de Moraïtis, il en apprécie le blen-
une à une les assertIOns t' Nous lite 3 , l'autre utilise les textes réunis par Haidacher pour
f on dé , les ramène à de plus justes
. propor lOns. montrer qu'elles sont tout à fait dans la ligne de l'ensei-
résumons ici brièvement sa réfutatlOn. . 0 gnement chrysostomien 4 •
1) Sur les seize mots que son a d vers aIr . e a rnentlOnnes
4) A propos de la trichotomie platonicienne aU!loOç,
comme ne se rencontrant pas dans l'œuvre de Chry~ostom~, ÈmaU!loL()(, ÀOyLO''t"LXOV, Exarchos fait remarquer que l'auteur
Exarchos en cite quatorze qui s'y trouvent effectIveme~ .. la cite comme un lieu commun de son t emps 5, et que
De même, les neuf expresslOns . re l evees pa r Moraltls
0

Jean, ayant suivi l'enseignement des rhéteurs, la connaissait


donc lui-même aussi 6. Quant à la localisation des facultés,
1. Mtc( &:PXotLot, p. 39.
1. Ober Hoffarl..., Introd., p. 18.
2. Ibid., p. 39-40. 6 u
3. 'H yV"I)cn6TI)e; TIje; cruyypotcp1jc; 'Iw<xvvou 't'ot) Xpucrocr't' tJ.~. 2. 'H YV"l)cJL6TY)e; 't"1jc; cruyypotcp1jC;... in e~oÀoy(ot, p. 340.
3. A propos des recommandations faites au § 70, par exemple.
ltept xevo8o~lote; ... in 0eoÀoyLot 19, 1941-1948, p. 153-170; 340-35 ,
Mtoc &p ;(ot,ot
1 ... , p. 24 .
559-571. Le volume porte simplement la date 1941-1948 .et ne
distingue pas la livraison de chaque année. Mais les pages indIquées 4. 'H yY"I)crL6TY)C; 't"1jç cruyypoccp1jC; ... in e~oÀoykt, p. 342-3~2.
5. On voit hien qu'il répète une opinion courante: T<tl Ilèv o~v
permettent de dire que les recherches de l'auteur se sont étendues
de 1941 à 1948. 6Ufiiii cpotow... (§ 65).
6. Ce sont là des termes si couramment employés qu'il n'est pas
4. Über Horrar! und Kindererziehung ... Voir le titre complet dan!
nécessaire de supposer, chez celui qui les utilise, une culture philo-
l'. Histoire des éditions., infra, p. 58.
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ 27
INTRODUCT)ÜN
26 '_même, pour montrer chose que des « eclogae» de son œuvre, des morceaux
Jean lUI 't d choisis. Oudin fait ~ette. remarque en passant et n'ajoute
. d passages de . le texte presen e es
'J VOle à es 1 Enfin, SI
1 ren . ' ne l'ignorait pas. 'Vs pédagogiques, et en aucune preuve qUi pUisse donner quelque consistance
que celuI-Cl avec d'autres tral e Exarcho s considère à son insinuation. L'édition de Montfaucon n'en fournit
emblances d Plutarque, .
res s . l' celui du pseu 0- bantes en comparaiSon pas davantage. Il a donc fallu près de trois siècles pour
P,arLICU
, JI
1er .
ont loinLam es e
t peu pro
ts qu'on
'
peut
.
faire avec que la discussion prît une allure scientifique.
qu e es s rochem en d d . Mais on doit reconnaître que cette discussion a été
d . Lrès nombreuX rapp 2 L s conclusions u ermer
cs Lex Les de Chrysostome. e place à l'hésitation et féconde. A mesure que les critiques se sont penchés sur
des t donc aucune d 't • le problème de l' authenticité, les arguments qui étaient
' Leur ne laissen " lui ce texte 01 etre
éd J • doute. D apres ' . 3 sans portée véritable se sont trouvés éliminés!, tandis
encore rno ms au . à Jean Chrysostome,
rendu dans sa Lotahté , . t' se de l'enchaînement des que d'autres étaient renforcés par l'accord de ceux qui
, 't de mIDU leu . les prenaient à leur compte. Nous voudrions le montrer
5) Après une e u l' œuvre présente une umté
. E hos pense que . et essayer d'en apprécier la valeur à notre tour.
chapitres, xarc " tre les deux parties est tout
évidente : « La cohesIOn en .. 4 La place du texte entre les traités authentiques, les
à fait naturelle et facile à SaiSir . ) nombreuses comparaisons, les attaques contre le théâtre,
• ces arguments ont été, la plupart du temps, dénoncés
• • comme peu convaincants. Il est bien vrai que la situation
'arguments divers, il faut tenter de d'un texte dans un manuscrit ne prouve pas grand chose,
Devant ce t assau t d f 1
faire le point. On remarquera to.ut d'abord qu~ la orm~ e
et qu'on peut trouver des comparaisons brillantes et des
de C. Oudin est très évasive: « SL tamen ... A r,n0ms que .. ; .1 diatribes contre le théâtre chez d'autres auteurs du IVe siècle.
Il ne dit pas, à proprement ~arl,er, que l.ouvrage n est Cependant, tout le monde admet que notre traité est une
pas de Chrysostome, mais qu'il n est peut-etre pas autre source précieuse pour connaître la vie familiale et la vie
sociale dans une grande ville de l'empire et que les œuvres
de Jean Chrysostome sont, elles aussi, pleines de détails
sophique très poussée. Sur les connaissances de Jean Chrysostome
concrets sur les mœurs de son temps. Mais ces arguments,
en philosophie, voir P. R. COLEMAN-NoRTON, • St. J ohn Chrysoslo~
and the greek Philosophers ., in Classical Phil%gy 25, 1930, p. 300' qui peuvent former, une fois réunis, un fais ceau de proba-
307; sur ses connaissances en sciences naturelles et en médecme, bilités, ne prennent une véritable force que s'ils s'ajoutent
voir Chr. BAUR, Johannes Chrysos!omus ... , vol. l , chap. III, p. 11 1: il. d'autres plus déterminants.
1. Par exemple ln episl. ad Hebr., homo V, 5, PG 63, 54, ou Parmi ces d erniers, on se souvient de la remarque de
Jean emploie cette division et localise le 6UfL6ç et le ÀOyLO"TLltM
Haidacher sur les deux endroits où l'auteur de notre
2. 'H YV1J(H6't1)ç T~Ç Q"uyypct<p'ïjç... in Eh:oÀoy [<X , p. 355. .
3. Cependant, MORAïTIS n'a pas été convaincu par les trois artIcles texte se réfère il. d'autres passages de son œuvre dans
d'Exarchos parus dans 0&oÀoy[0:. Dans la même livraison, p. 719-733,
il a répondu par un article intitulé: 'H Y'l1JO"L6TI)Ç -rijç 1tp<XYfL<XTtf.a4
• II&pl y.tvoBo~[o:ç xo:l 07t<ùç Bd TOOÇ yovéo:ç <X\I<XTpé<p&L\I Tèt Téxv<x.' 1. Par exemple l'erreur de C. Oudin à propos des. eclogae ., celle
Cet article n'apporte pas d'arguments nouveaux, mais les arguments de Combe fis sur la place du texte dans les manuscrits, l'argument
anCIens sont repris de manière à réfuter Exarchos. de Schulte invoquant la lettre 61 à Théodote qui ne prouve rien en
4. Ober Harrar! ... , Introd., p. 18. raveur de l'authenticité.
5. Voir supra, p. 15 et note 1.
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ 29
Il'1TRODUCT 101'1 .
28 . analogues. A mOIns la principale porte sur le développement qui en occupe
·té des questiOnS . e pour authentifier le centre, c'est-à-dire les. § 25 à 38 et 58 à 87. Il repose
1 ") a Lra l d faussalr
lesque s 1 .t un artifice e h bitude de Jean qui sur une double comparaIson : l'âme de l'enfant est une
q ue ce ne SOI naît là une a. ville où les sensations pénètrent par les portes que sont
t on reco n " d' .à dl t.
son t~)( ve~lonLiers à ce qu Il a. eJ is en relief l'importance les sens. Sur ce point, Moraïtis est catégorique : « La
renvoIe .t Combefis ava~t m méthode d'expli- comparaison de l'âme avec une ville récemment bâtie
D'autre pal , à l'ÉCflture et sa ." ' ,
e par l'auteur Certes celUi-CI n a pas ete ne peut être considérée comme chrysostomienne 1 . ~ En
atLac hé à 1UI.
. alog ue à ceIl e de J e a n . '1. 'a une mamere" réalité, on trouve un parallèle établi par Chrysostome
catIOn an 1 Bible maIs 1 . h
1 à commenter ~. ' d l'école d'AntlOC e qui entre l'âme et une ville dans l'homélie LIX sur Matthieu.
le seu prJOClpes e il . ,_ L'orateur constate qu'on ne laisse pas les bêtes sauvages
d e le faire. Aux . . l·ttéral e du texte , ajOUL\:
xphcatiO n 1
Commande une e, . bl l'habitude e ~Irer d' un
d • . entrer dans une ville, « mais dans notre âme où il y a des
re l' el agrea e, palais , où il y a des tribunaux, entrent les bêtes sauvages;
le souci d'être c 31r 1 toutes choses qu'on retrouve
passage l'applicaLiOn mor\e, ontée ici l'llistoire de Caïn elles hurlent autour de notre esprit et du trône royal
'JOs la manière dont es c É .. et causent du désordre ... Il n'y a pas de différence entre
d, d J ob et sau.
et Abel ou celle e ac l' Lta ue de Moraïtis qUi VIse nous et une ville troublée par le déferlement des barbares 2 ».
A première lecture, 1 a ia syntaxe et le style de Sans doute la comparaison est-elle appliquée à l'âme
, b d le vocabu aIre, 'd'
touL d a or .' E arch os en atténue consl e-
, semble déCISIve. x . l. 'H YV"l}O"L6'1"""1)ç -rijç 7tP<XYfL<X'te:L<XÇ ... , in 0EOÀoyl<x, p. 723. Moraïtis
1ouvrage, ritique minutieuse qUi nous
rablement la portée par une c des mots et expressions s'en tient sur ce point à ses affirmations premières. Voir plus haut,
araît irréfu table. Le nom b re p. 21 et note 2. - Il est intéressant de constater que cette comparai-
Pue Moraïtis prétendait inconnus de Jean est, en so~m~, son se trouve déjà chez GRÉGOIRE DE NYSSE, De hominis opificio,
~rès réduit. Quant aux dérogations à la s!~~axe clasSlq~e 1 cap. X, PG 44, 152-153. Après avoir décrit l'animation d'une cité,
Grégoire ajoute: TOL<XUTIjV 'tLVOC ~Àé:7tCù )(<XI TIJv 'toü voü 7t6ÀLV TIjv
aux ruptures de construction, aux répetI~lO.ns, Exar~ lOS
~v806EV EV "ÎJfLLV O"uv'llxLO"fL€v"I} 1)'1 8Laq>opoL fLè:v <xl 8LOC 'tWV <x[O"61]O"ECùV
les reconnaît, comme tous les critiques, m.als Il. les explique dO"o8oL x<X't<X7tÀ"I}pOÜO"LV. La comparaison de l'homme avec une ville où,
de façon très plausible - ainsi l'avait déjà fait Schulte - par l'intermédiaire des sens, pénètrent les impressions du dehors
par le caractère improvisé de l'œuvre ou par la faute des n'est pas ignorée des moralistes païens. Plus souvent encore, l'âme
tachygraphes. C'est là une hypothèse que nouS reprendrons est comparée à une ville assiégée par les ennemis que sont les sensa-
plus loin à notre compte. Elle permet de conSl erer
.d' Jean tions. Cette comparaison soustend un passage de PLUT ARQU E
emprunté aux Questions de table, 705 D et E. On la retrouve à peine
Chrysostome comme l'auteur d'un ouvrage où l'on entend modifiée (O"WfL<X au lieu de ~UX~) dans STOBÉE, Ecl., éd. Hense,
si souvent l'écho de ses œuvres authentiques et d'explique~ vol. III, p. 284, sous le nom de Serenos qui l'attribue à Diogène.
l'existence d'une forme parfois déconcertante à ceux qUI 2. In Malth., homo LIX al. LX, 6, PG 58, 582 : 'Eltl 8è -rijç
~ux'ijç, /!v6<x 'ta ~OUÀEUTIjpLOV, /!v6<x 'toc ~<XO"(ÀEL<X, lv6<x 'toc 8LX<x0""l"Î)PLa:,
n'y retrouvent plus la perfection de son éloquence. &ELO"L 'toc 6"1}pla:, m:pl 'tav voüv <Xû'tav x<xt 6p6vov 'tav ~<XO"LÀLxav xpaçoV'ta:
Parmi les objections faites sur le fond même de l'ouvrage, x<xt 6opuôoüv'toc... XOCI oû8è:v 8LEO"-rljxocfLEV ib~ocO"'toc; 1}fLWV 7t6ÀE:Cùç ÔltO
x()('t<x8pofL'ijc; ~ocpô&pCùv 6opuôoufLé:v7JC;. De même la comparaison de
~'âme avec une ville fortifiée, bien qu'elle ne soit pas explicitée, est
1. Sur le classicisme de Jean Chrysostome, voir C. F ABIUCIUi mdispensable pour comprendre Ad Theodorum lapsum epis/. 3, li. 76,
1
Zu den Judendschri{ten des Johannes Chrysostomus, Untersuchun9 ! SC 117, p. 67.
mm Kla8sicismll3 des viel'ten J ahrhunderts , Lund 1962.
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ 31
OOV C1'lOl'l
1N1'fl .
t mais on ne saurait contre l'authenticité que par l'inlelligence exacte du texte
30 à celle de l'enfan "re à Chrysostome~. et de l'esprit qui anime son auteur. On voit mal par
t non t étrange .
de l'homme e mplètern en t donc pas une raiSon exemple, ce qu'il y a de répréhensible à donner en m'odèle
'II est « cO t n'es
dire qu e e. dans notre tex et ·bu t·10 n à Jean. aux enfants leurs camarades qui ne vont pas au théâtre
Son emploI efuser l'at ri f. t de voir chez l'auteur pour les détourner d'y aller eux-mêmes l . Piquer l'enfant
ur en r là Il eJn , .
valable ~o , n tient pas.. ensations et de 1 aVOIr au vif, s'en moquer parfois, lui faire tour à tour compliments
i\foraïtls ~e SI e'.a une tMofie des s . « Paradoxalement et menaces, autant de procédés normaux dans l'éducation
. nL g Ol! sLom e . '
du De Lna J·n chez ChrysO tl·ons telle qu'elle se de tous les temps. Il n'y a pas non plus de raison pour
hée en va d s sens a
che rc . psycholOgique e la retrouvons pas dans trouver indigne de Chrysostome que l'auteur recommande
la \,Mon e nous ne d'habituer l'enfant à se servir lui-même et à se laver les
d ns l'ouvrage, 0 parIer dans ce cas de
trouve a de Chrysostom~l .. » r'pre L'auteur s'exprime pieds sans l'aide d'un serviteur 2 • Ce dernier conseil est
les œuvres . t à fait Impro .
. OUS parait tou 1 nlanière de Chrysostome tout à fait dans la manière de Jean qui ne recule pas devant
théorie n , . st dans a
'une façon imag ee qu: e exposé technique de psycho- les notations concrètes. En tout cas, on l'entend s'élever
d as eLre un
ui ne préten P d J an met en gar d e con tre souvent dans les homélies contre le trop grand nombre
et q t n œuvre, e .. . d d'esclaves 3 et il recommande la simplicité dans le train de
1 crje Dans tou e 50 l'âme les sollICitatIons u
0" . résente pour .
le danger que rep. . . d'utiliser des comparaIsons vie4 •
,. . JI lUI arflve . p Quant aux rapports de l'œuvre avec le lle:pl. 1t(l[8<.ùv
monde exten eur ' . être mieux compns. ar
familières à la rhétonque pour orte Ferme-la, verrouille- &y<.ùy-Yic;, Moraïtis parie à ce sujet de « grande ressem-
b che est une P . blance 6 ». Exarchos, lui, la déclare «insignifiante 6 ». Mais
exemple: « La ou 1 lumière et qu'elle repousse
'11 1 isse entrer a ce ne sont là que des impressions. Pour être vérifiées,
la, pour qu e e a h 2 Il est vrai que l'auteur se
. uedudeo rs .»
l'agressIOn ven ·son d'une façon me'tho· elles devraient s'appuyer sur une étude minutieuse des
. . . e sa comparaI deux textes que ni Moraïtis, ni Exarchos n'ont faite 7 •
plaît ICI à poursUlvr 1 ent dont on n'a d'exemple
dique et dans un long déve oppem. hez ses contemporains.
analogue ni chez Chrysosto~e ~I c pas à s'interroger sur
1. Voir De inani gloria, § 78 el la nole sur le sens de ÇljÀo"t"U7tloc.
Mais cette comparaison n IllVl e de l'ouvrage
l'authenticité du texte. C'est plutôt le genre 1 loin 2. Ibid., § 70.
. t· me on le verra P us . 3. ln episl. l ad Cor., homo XL, 5, PG 61,353 : ~((X "t"( yo:p 7toÀ-
qui se trouve mIs en ques IOn, co~ ··tis sur le; Àouç ~XEL otxhO(ç ; "flcr7tEp YO:P EV ltJ.O("t"loLÇ TIJV Xpdocv 8lWXELV ad
La plupart des remarques faItes par Moral ous tJ.6vov xocl È:v "t"p0(7tÉÇn, oihoo xO(t È:v OtXÉ-rOCLÇ. T(ç otiv ~ XpdlX ; Oux
, . t dans notre texte ne n ~Cf"t"LV ouaEli-loc. KlXl yà.p É:vt "t"èv ~vO( xp7jCf6ocL 8ECf7t6'O)v otxÉ-rn tJ.6vov
principes pedagogIques con enus ,. . n u'eUes
10 È:XP'ijv, li-iiÀÀov 81: xocl Mo xocl -rpdç 8ECf1t6"t"O(ç S'Il otY-É-rn.
semblent pas très pertinentes. On a IImpress q ent;
,· d' ter des argum 4. Jean aime à donner en exemple aux Antiochiens la simplicilé
sont inspirées plus par le d eSlr appor de vie des premiers chrétiens; par exemple ln Acla Apos!., homo VII,
6. Préla!1 2 el 3, PG 60, 64-68 ou celle de la vie des moines In Mallll., homo
IIo(L80(y~YL~. frérent6 Il
1. Voir Moraïtis, 'looawou XpUCfOCf"t"6li- ou LXIX, 3, P G 58, 651-653.
p. 13, qui ne lait que reprendre, sous une forme à peille 1 5 . M( 0( O(PXIX
, (OC ... , p. 33.
texle de Mloc &pxocloc ... , p. 25-27. , 0 Cf'l"6[ll 6. Ober Hoffarl, Inlrod., p. 16.
2. ln epis!. I ad Tltess., homo XI, l, PG 62,461 : e~~O( "t"xpOO1)~ 7. Ils ont cependant donné l'un el l'aulre, sur des lextes limités,
tCITL • XÀELCfOV, 7tp6CfÛELCfOV, '('10( XO(L "t"o <pOOç 1tO(p~x:n XO( 1tO un exemple de ce qu'il faudrait faire d'une manière beaucOUp plus
TI)V l~oo6EV 7tpocrÔQ),~'1.
LA QUESTION D'AUTHENTIC IT~
33
INTRODUCTION ., Il la trouve généralement dans un du
prouveraient nen
32 Lelle enquête neIle Il suflIt de relire sens moraF. Ma~s ~I est non moins fréquent de le voir
t d'une . n\,re e . expliquer ces defaillances
' . par une mauvaise éducat'Ion
Les résul\'a s 'auLhenticité ni co, de la difTérence du ton.
et songer à les prevemr en améliorant cette éducati
même. Quand il traite ce point dans ses homélies c':s~
en faveur de 1 r être frappe t donnés de façon
t tes pou que son ,
les deux ~x u pseudo-Plutar u'ici l'auteur s engage
généralement en fonction d'une situation à redress~r. Le
Les cons eds ~ 'rnpersonnelle, alOr\q parle avec autorité.
plus souvent, il établit une relation de cause à efTet entre
senLenLicus e e, Idans le débat! ~'" ,xyw"V'rjc; et en faire
. nérnen" TI ' rcct.w üJv 1 • les malheurs dont souffrent les hommes en un temps donné
pasSIOn aîLre le e:pL. nécessaire de SUlvre
pu conD . 't It pas et la mauvaise éducation 2 • Le processus se retrouve ici
Jean a fi' mais il ne lUI e a l" ducation des enfants,
on pro 1", er sur e , 1. , el ne constitue pas, comme on a voulu le dire, quelque
s d 'le pour éno nc , d bon sens ec alrees par
n ma e ,·tés e
u . nombre de ven . Il faut donc, il. notre
un cerLaID . chrétIenne. , h 497 : TI> ycl:p 7tcXv"wv CXhLOV "WV XCXXWV ..1> I.l~ dVCXL ocycX7tl)v. ln Epis/ .
l'ex érience de la vI,e t des discussions sur 1 aut .en.
ad Ephes., homo IX, 3, PG 62, 73 : "nO'''E oùllÈv ..où..ou CXhLOV 7t(XÀLV l)
. p écarLer délibérern en . plus ou moins étrOltes
aVIS, ' d e s relatIOns ..1> -'~v ocycX7tl)V IjiUy~VCXL. Con/ra ludos et theatra, 3, P G 56,267 : TI> lit
LiciLé le problerne le Pseudo-Plutarque. .. . Q(r.. LOV; oùx ocvÉpxn 1.l6voe; de; TIjv olxtcxv ocÀÀcl: TIjv 7t6pVl)v ~wv !L!:"cl:
de noLre texte avec l' t les conclusions de Moraltls O'EQ(U"OÜ. On remarquera que dans tous ces exemples c'est le mot
On a pu remarque r , en Isan. t r lequel leur OppOSI't'Ion CXhLOV qui est employé, comme dans le De inani gloria, et non ctl.. tcx.
'1 st un pom su . Voici un texte qui exprime la même idée, mais avec le mot pt~cx :
et d'Exarcho s , qu 1 e , t l' 'té de l'œuvre. Bien que
'ble' ces um f ' ln episl. lad Thess., homo V, 3, PG 62, 426 : 'H ptçcx ..Wv XctXWII xcxl
semble irré d uc t 1 '. dans ce cas, ren orcee E:v"Q(ü6cx -IJ <pLÀCXpyUptcx. Enfin, celui-ci utilise à la fois ocPx~ et pt~cx,
.. t s se trouve,
la théorie de Moral 1 . , Il'en très lâche entre les ln epist. Il ad Thess., homo l, 2, P G 62, 470 : 'ApX~ ŒI.lCXp .. tcte;
. e VOIt qu un .
par Schulte qUi n 'lecture sans préventlon ùntp1)'Pcxvtcx, 7tp6JTI) ÔPI.l~ xcxt xtV1)O'Le; E:nt ..1> xcxx6v' "cXxcx I.lÈv o~v
deux parties 2 , nouS pensonsAqu une ent où a été compose xcxt p[~cx xcxt ù7toôcX6pcx. Aucune de ces phrases n'a été dénoncée
. à Exarchos u mom t comme étant un lien trop • lâche •. C'est qu'elles sont intimement
donne raIson . l ' e ' te' particulièremen mêlées au contexte. Tandis que le découpage malheureux opéré par
. t' semb e aVOIr
ce texte, la situa Ion rédicateur s'interroge Haidacher, amenant celle phrase à la fin d'un paragraphe, lui donne
critique. Il est do~c n~turell que \~ n général et l'Église un caractére artificiel qu'elle n'avait pas en réalité.
sur les troubles qUi agitent a SOClede e 'très fréquenlt 1. Cilons par exemple la phrase suivante qui souligne bien ce
en particulier. C'est une démarche e p~ns~e. " ) ou thème fréquent dans sa prédication, In Mal/h., homo XLIX al. L,4,
hez Chrysostome que de chercher longme ((X.P'X.'1J 'il PG 58, 501 : TI> ycl:p Q:7tcXv"wv CXhLOV .. wv xcxxwv ..oiYro ..1> xctl I.lLXpQ:
c . ("Y)3 des mauX qu "Q(Ü"CX 1I0xELv dVCXL ..cl: Q:I.lCXpTIJl.lcx..cx xcxt IILcl: ..oü..o OCI.lEÀEL0'6ctL. • La
la cause (ct.hwv) ou la racme pLI,cx'
cause de tous les maux c'est que ces fautes semblent de peu d'impor-
veut soigner et guérir. lance et que, pour cette raison, on n'y prête pas attention. •
2. Par exemple ln illud: Vidua eligatur 10, P G 51, 330 : 'AXA' il
• 1 33 . EXARCIIOS,
syslématique et complète. MORAl TlS, Mf.ct &.Pxcx ,cx ... , p. , niiO'cx 7tov1)ptcx 7tCXpcl: TIjv ill.le:..é:pcxv ytVE"CXL p~6ul.ltcxv xcxt ..1> I.ll) è~ &:pxiic;
0toÀoY[Q(, p. 354. 'Jl dans I~ 1.l1)IIÈ E:X 7tp6JTI)e; -IjÀLXtcxe; de; EùMôELCXV E:VcXytLV cxù..oùe;. • Tout le mal
1. Il s'identifie volontiers aux pères et rnères de fa~1 e d leurt vienl de votre négligence et de ce que, dès le début et dès leur
exhorlations qu'il leur prodigue au sujet de l'éducatlO n 9 el' 401. première enfance, vous ne les orientez pas vers la piété .• De même
enfants. Voir, par exemple, § 22, li. 309; § 28, li. 374 ; § 2 , 1- après avoir constaté la dépravation de la jeunesse Jean conclut,
2. Voir supra, p. 19-20. . ' t es po~ ln Malth., homo LIX al. LX, 7, PG 58, 582 : Ar"LOL 01 nctnpcç.
3. Nous citons ici quelques tex les parmi beaucOUP d au ~ inO~ • Ce sont les pères qui en sont cause .•
montrer combien la formule employée par l'auteur du 4 epG ~
gloria est famîlière à Jean. In Epis!. II ad Thess., homo V, ,
LA QUESTION D'AUTHENTIClT~
35
TRODUCTION
b.tudes de l'orateur le sujet principal est le problème de la souff rance. L' ora t eur
34
IN
Il . il est da~S les g: ~eut tout au plus
. , .
est parti d un cas précIs: la faiblesse de TI'm o th'ee, pour
s'élever à une longue méditation sur les é
C hoselde parodoxa d' sa miSSIOn.
ique e l'a fal
·t Schulte que (\la . "t' 1 preuves qui
et dans la og . t comme . à la seconde .), mais paraissen t Immefl ees, 1 en est de même ici.
on polO à peine 1
constater, n.
.
première P
artle se
rattache
ment sur e
l" duca 10
t' n occupe une pace
V
que le dévelOtppe e dans les autres œu de crise, s'attaquer
res de Chrysostome,
Enfin, pour confirmer sa thèse, Moraïtis souligne ent e
les deux parties des différences de vocabulaire et de st
.. ' t
la premlere se presen ant sous une forme assez correcte
ye,
r
. portan e qu un temps 1 la seconde pleine d'irrégularités, de dérogations à l~
plus !ln ,. ·t voulu, en . At la racine du ma et
comme s !I a~al u 'il jugeait e r~ syntaxe classique, de répétitions, choses qui lui paraissent
e bonne fOIS à ce q , orter remede. .
un 1 moyen d y P 1 deux parbes du texte indignes de Chrysostome l . Sur ces négligences, tout le
'gner e que es .
ens el désir de prouver t Moraïtis souligne monde est d 'accord; mais il faut aller plus loin que
Dans son . dépendan es, Moraïtis et dire qu'elles ne sont pas localisées dans la
. t à l'origine, iO Iles . quinze paragraphes
étalen , 'ï Y a entre e . . .t seconde partie. Même dans les premiers paragraphes,
'sproportion
d l. qu 1 . d l'autre. MaiS on sai que,
1a '1'
t d'une home le es t res t .
qUiO Ze e qui se déroulent sous la forme d'une comparaison où se
, part sOlx an e- ·t·
d une, 1 compOSl IOn . 1 reconnaît la manière de Chrysostome, on trouve, à côté
Chrysostome, a '1 s'astreint pas à sUivre e
c h eZ d t mps 1 ne . de phrases parfaitement correctes et bien venues, des
'b La plupart u e , ' . 2 Il procède par asSocia-
lIre. d 1 rhetoflque. " , constructions libres qui déconcertent. Pour ne pas allonger
lan traditionnel e a . ression de spontaneite et
P . , . donne une Imp ' l" la discussion, nous les avons signalées en note à mesure
tions d'Idees, ce qU.I " ne u'ayant débute par evo·
de liberté. Moraïtls s et~n d' ql' ent l'Église d'Antioche, qu'elles se présentaient. On verra que, si elles se multi-
bl qUi ec ur , plient vers la fin , elles apparaissent dès le début.
cation des trou es allusion dans le reste du develop-
il n'y fasse plus aucune t ' tout à fait conforme aux Il reste maintenant à essayer d'imaginer la façon dont
3 C . t au con raire, '1' le texte a été composé, ensuite à expliquer l'état dans
Pement. eCI es , Q 'on prenne n "mporte 1
quelle home le,
lequel il nous est parvenu, Sur le premier point, il nous
habitudes de J ean. ~. Au eu le d'Anfioche 4 ; on verra
par exemple la premlere , P P ntaire de la 1re épître semble impossible d'accepter l'opinion de Moraïtis qui
que le début en est consacre au com~e de vin à cause exclut l'hypothèse d'une improvisation et voit dans l'œuvre
à Timothée chap. 5, vers. 3 : (\ BOIS un peu . u'il (\ un essai de présentation systématique de l'ensemble
de ton esto'mac et de tes malaises fréque~~~ )l, ~~~s ~onl de l'éducation sous ses différents aspects2 )l. Il suffit de
n'en est plus question dans le reste de ome l , la rapprocher des traités authentiques de Jean 3 pour voir
qu'elle n'a pas l'allure soignée et harmonieuse d'un texte

1. Mlœ âpxœlœ ... , p. 13. 14 Au contraire,


lntrod. 1. Mlex âp'xex,ex ... , p, 25 .
'2 CI.
" EXARCHOS Ober Hoffar!. .. , ., J. an SUI·t le plan
p .
dans un texte comme la Let/re d'exil, écrit à lOISir, e ./ SC 103, 2. Ibid., p. 25, Combefis et Tillemont en avaient déjà souligné la
. L Il d'exl longueur; ils utilisaient cet argument pour considérer l'ouvrage
qui se rapproche de l'ordonnance classique. VOIr e re ,
p, 16-19. Chrysosl~
comme un traité rédigé à loisir. Voir ci-dessus, p. 14, n. 4.
3, Morailis emprunte cette remarque à BAUR , Johannes t et non 3. Voir, en particulier, les traités de jeunesse: Ad eos qui subin/ra-
mus ... , vol. l, p, 143. Mais celui-ci l'ulilise pour dater le teX e d~clas habent uirgines, Aduersus oppugnalores uilae monasticae, Ad
pour en contester l'authenticité. U/duam iuniorem.
4. Ad pop. antioch., PO 49, 15-34.
LA QUESTION D'AUTHENTICITÉ
37
INTRODUCTION
36 de Jean et spécialement sur le commentaire d l'É-f
.' Nous partageons donc tout 'E l' t' d e PL re
. d'avance et à lOISir. . la considère comme un auX Galales, l xp Ica Ion .es psaumes dont nous p osse'd ons
rédl~é (' 'nion d'Exarcbos qUI. es d'une même idée à actuellement le commentaire suivi et qui a probabl
, '1' t' ' . emen
t
à falL Opl les repflS ,., été tirée d home I.es an eneures, Il en arrive à la conclusion
discours improvisél, avec , étiLions de mots qu ~mphque
roiLs diITérenLs2, les rep parfois consClence .
4 suivante: .« Le Llbel' aur~us dont le~ ~ttaches homilétiques
des en d d L l'auteur a sont mamfestes pourrait bIen denver, lui aussi d'un
Lexte pariés et on. L les lettres ont souvent
un JI esL vrai que 1e s .Lraltés e .. re abrupte d on t' l' œuvre sermon primitif, .remani~ .dans la suite ... Voula~t pro-
. 5 mais la mame 't longer sur un sUJet aussI Important l'effet de sa parole
une allure oratOIre, . à l'actualité, le SI uent
Il .ons préCises , Chrysostome a pu développer et compléter ensuite l~
débuLe , ses a USI d
é ' e des Lextes prononces
la caL gOfi seconde partie de son sermon et, sous forme de traité ,
nécessairemenL. ~ns à un moment précis du temps.
devanL un auditOIre, d Lqu'elle dépasse en longueur l'ofTrir à la lecture 1 . »
Il fauL reconnaître cepen atn tes et que la comparaison Cette hypothèse, séduisante à première vue, ne nous
' 1es plus 1fl1 por an
les hom él les '\le l'histoire de Caïn paraît pas valable. Sans doute la longueur du texte et la
l' fant avec une VI , comparaison longuement filée se trouvent-elles ainsi
de l'âme de en ,. 'on de développements faiLs
Ab 1 donnent Iimpress i , . justifiées, mais non pas les négligences de style que tous
e L e t ' tes qui pèsent sur une homehe
à loisir, sans les con ram les critiques reconnaissent. Sur ce dernier point, la seule
prononcée pendant la synaxe.. . tend à concilier explication plausible est que les traces d'improvisation
J. Billard 6 propose une solutIOn qUI n'ont pas été efTacées dans notre texte par la révision
' t sur d'autres textes
ces arguments divers. E n s appuyan à laquelle Jean devait soumettre ses discours, après les
avoir prononcés, ou que d'autres faisaient pour lui. On
aurait ainsi un texte privilégié, en quelque sorte, qui
1. Ober Horrar!..., p. 18. . '
2. Par exemple, l'auteur recommande de ne pas laisser une Jeune permettrait d'entendre, à travers les siècles, la parole
femme approcher de l'enfant, mais de le confier à une p ersonne du grand orateur d'Antioche dans sa spontanéité, sans
âgée. Cette recommandation se répète aux § 53, 62, 79. apprêts, comme sans retouches.
3. Par exemple § 26 : T16~L -ro[vuv v611- 0u ç ..-ii 1t6Àe:L -ro::u"r1) j
§ 27 : T16EL -ro[vuv v611-0uç xo::t 1tp6cr~XE &'XPLOÛ)Ç. Ces répétitIOns Cependant d'autres signes nous font douter de la qualité
d'idées et de mots ont été relevées par Moraitis, M[o:: &'PXO::[O::,,·, p. 2Z. de cet « enregistrement ». Nous penserions volontiers que
On en trouvera d'autres signalées dans nos notes. Nous attirons dès le texte a été pris par un tachygraphe peu habile. Au début,
maintenant l'attention sur une tournure qui semble être un véritable les irrégularités peuvent se justifier par l'improvisation
• tic • oratoire: ''Ecr'L"L xo::t €-r~pov ou h~poç, ou tXÀÀoç qu'on trouve auX ,
de l'orateur; il oublie à la fin de la période la construction
§ft,~,~,~,~,~,~. .
4. Ilia souligne par cette incise qui revient souvent : wcr1t~P XCXI du début 2 , il insiste sur ce qu'il lui paraît important de
~8"1) lcp"l)v.
5. On en a un exemple dans les traités de jeunesse, mais le cas le r
1. J. HILLARD, dans son manuscrit, p. IBO-IBl.
plus frappant est celui de la Lellre d'exil qui se présente dans la 2. Dans la longue comparaison du § Z, on trouve des flottements
tradition manuscrite comme un Myoç, avec toutes les caractéristiques dans . l'emploi des modes (indicatif, optatif, subjonctif), ces irré-
d'un discours, alors que le texte n'a pas été prononcé, puisque Jean gularités étant peut-être d'ailleurs à mettre au compte d'un scribe,
l'adresse, de Cucuse, aux chrétiens de Constantinople. Voir Lettre ~t dans l'emploi des gemes (masculin-féminin), l'auteur parlant
d'exil, SC 103, p. 9-11. antOt du démon, tantôt de la courtisane dont il a pri8 l'apparence
6. Voir' Histoire des éditions., infra, p. 5B, n. 1.
LA QUESTION D'AUTHENTIClTf: 39
INTRODUCTION
'oule le discours, le d'un grand prix. Mais la seconde partie nous paraît tout
38 e se d er .
. à mesure qu " d ents de fatigue. Il a aussi proche de,~ œuvre.s authentiques, sinon par le style,
retenir 1 . Ma ls , e des signes e~1 ·t une autre et répète
he donn '1 n saiSI .. du moins par 11~~re~slOn générale qui s'en dégage. Jean
tachygrap phrase; 1 e. 2 Ainsi s'exphqueralent a une manière Immltable de saisir son auditoire avec
saisi au vol un~t déJ'à comprise. la fin et la notation des l'autorité que lui donne son sacerdoce, avec le charme
"] aval 1 t vers
celle qu 1 qui s'accumU en dans les paragraphes 55 et la simplicité d'un ami. Sous sa conduite, le lecteur
les négligenCes [orme schématique me Dübner, que les
'dé sous une pas cam , . pénètre dans l'intimité d'une famille d'Antioche. Il constate
1 css Nous ne pensons. tau niveau d'un revlseur, que, de tous temps, l'éducation des enfants pose de grands
à f]65.. ces du texte se sltuen niveau d'un tachygraphe. problèmes, surtout dans un milieu où la vie est trop
dé Imen S 1 ulte au ,
ais lutât, comme Cl. ~ ar son auteur, d une part; facile, dans une ville où les sollicitations se font provo-
~mpr:visation non. cont~o~é s:crétaire, d'autre" part, ces cantes, où la corruption des mœurs est publiquement
. acité ou fatigue . uffisamment 1 etat actuel admise. On peut imaginer que l'orateur a voulu traiter
wcap . t éclaIrer s
données nouS paralssen .
. t t bien pes ,
é les déficiences n e sont ce sujet devant des parents chrétiens plus longuement
du texte'. MaiS, ou " ent en doute son authen- qu'il ne pouvait le faire au cours d'une homélie.
à mettre serleusem ,
pas de na t ure Parmi les Pères de l'Église du IVe siècle, Jean est celui
ticité. 1 . 1 faire au nom d' arguments qui a le mieux compris la grandeur du mariage chrétien,
. . ' té le seu a e ..
Moraïtls, qUi a e . , d econnaître que la premlere qui a le mieux parlé de l'union des époux, des dangers
"fi est obhge e r 1 d
sCientl Iques, . 't de Chrysostome) et ce a e qui la menacent, des joies d'un foyer solidement bâti
. 't bien e re 5 C
Partie « pourrai tout au 1on g de la controverse. e sur une foi commune. Pourquoi lui retirer ce texte qui
façon constan t e, . de l' e'vidence est nous paraît tout à fait dans la logique de ses préoccupations
Ia presslO n '
témoignage, ren d u sous et complète ses homélies sur la famille?
Au nom des incorrections de style qu'il y relève, Moraïtis
J. Par exemple aux § 48, 50, 54, 74. refuse d 'attribuer la seconde partie à Jean; il a recours
2. § 62, li. 772-773. . entre 55 et 60 qui frac· à l'hypothèse d'un lecteur imprégné de sa pensée et qui
3. Les paragraphes de quelqtU~S ~Ignt:s soulignent cette notaLion
tionnent si malencontreusemen e ex s'en est inspiré pour composer un traité sur l'éducation.
hâtive. . A PECH Histoirt On voit mal pourquoi ce fervent admirateur n'a pas suivi
4 A propos de la 2" homélie De cap la Eulropw, .' Vtt 'emarque son modèle jusque dans la forme correcte et élégante sous
. . III P 507 fait ce e r
de la Littérature grecque chrétLenne, ,.' t 1 ment le laquelle nous onL été Lransmises la plupart de ses œuvres.
très J'uste : • Même quand une homélie n'éveille pas bru a e he
é d' ne œuvre apocryp , Dans l' ensemble, celle-ci est tellement en accord avec
soupçon que nous nous trouvons en pl' sence u . d ns la
il se peut du moins qu'elle ne nous ait été transmise que a nu 1 la personnalité de Jean, avec son désir de donner à l'enfant
. mal recon .
rédacLion d'un auditeur où l'auteur se serait assez une éducation équilibrée et harmonieuse, qu'on se demande
JI semble qu'on en pourrait dire autant de notre texte. LOU'
w't'OU f/-~P " s'il est vraiment nécessaire d'imaginer ce pseudo-
&. d~~(
1 -
5. MltX &:PXtXLtX ... , p. 40 : '0 <JU'i't'tXx't'I)<; 't'ou Ttp
37)ÀtX3~ 't'oü Myou m:pt XE'l030~ltX<;, où86À(,)<; O:TtoxÀd€'t'tX~ 'i YL)(~ )' Chrysostome qui lui ressemble comme un frère. Quant
'Iw&:W7)<; 6 Xpu<J6<J't'of/-o<;. 'I(,)ocwou Xpu<Jo<J't'6lLoU (TttXL,{YC; v7)<; 0 à nous , reprenant la concl usion de F. Schulte, où il souligne
p. 19 ... 0 cruv't'&y.'t'~<; ou86À(,)<; O:TtOXÀd€'t'tXL v~ d'itXL O:Tt~:;do~&; la parenté entre ce texte et ceux de Jean Chrysostome,
Xpu0'60''t'of/-o<;. 'H yv7)<JL6't'rj<; ... , p. 731... Tb Ttp(,)'t'ov 3~v nous dirons avec lui : « En lisant attentivement beaucoup
\ f , , _ ,

't'rjv UTt tXu't'ou cruYYPtXCP1JV.


1NT FI 00 U CT 101'1
40 ·t de jour en jour plus
semblai A

es elle me . é de reconnaltre que, dans


de. ses œ~7:n ~ue je sois obhg ï reste toujours quelque III. LA DATE DE L'ŒUVRE
éVidente, de ce genre, !
des arguments ,
. l't dei. ~ . d porte non pas sur 1 authen_ Parmi les arguments qu'il donne en faveur de l'authenti-
IDcer.! u . rtltu e 1 '1
. dl're cette IDce 't t dans leque 1 nous est cité, Combefis invoque la place du texte dans le manuscrit
A vrai , . sur l'e a
l ' 'Ié du texte, mais peut que former des hypo-
.ICI. . t on ne d" . dont il s'est servi pour donner l'édition princeps, le
arvenu. Sur ce pOID , sées en essayant apprecler Pal'isinus gl'. 764. Ce texte se trouve entre les Cohabi-
p 1 avons expo . t'
'hèses NouS es d'Iles' noUS y avons ajOU e lalions suspectes et le traité SUl' la virginité, « si bien
•. d 1 acune e , , . ,
le bien-fondé Le .' c1
non pas
une homehe prononcee au que celui-ci semble avoir été composé en même temps
la nôtre voyan ICI, . lutôt une causerie à des parents qu'eux, à Antioche, au temps où il avait du loisir1~.
cours de la synaxe, mais p Cette affirmation, fondée sur le voisinage des textes2 ,
chrétiens. , . 'men t i eur s problèmes et la manière n'a pas plus de valeur pour en fixer la date que pour en
Ce sont precise '1 l' donnent à l'œuvre sa valeur.
prouver l'authenticité 3.
. , vent reso us qu .
dont Ils se .roU . t pu changer et, sur certams Haidacher a fourni un argument beaucoup plus sérieux 4 •
·t" de Vie on
Le~ con d1 lon\hodes d'éducation. On trouve cependant En s'appuyant sur le première phrase du De inani gloria:
pOlOts, les me "t' ui demeure à travers les siècles: (1 A-t-on fait ce que j'ai demandé? A-t-on prié pour nous
ici un fond de ven e q . '
• 'b'l't' de l'enfant devant les ImpressIOns et pour le corps tout entier de l'Église?) il montre que
l'extreme senSI Ile . d
l'importance de la formatIon ans c'est dans la Xe homélie sur l'Épître aux Éphésiens,
venues du dehors, d '1'
., ' l e rôle irremplaçable u ml leu et là seulement, que Jean a exprimé cette demande en
ses premieres annees, . ,.
familial où il grandit, et l'amour attentIf qu II faut, pour des termes analogues 5. L'ouvrage est à replacer, selon
Caire un homme et un chrétien. le critique allemand, dans son contexte historique, celui
du schisme d'Antioche dont Jean décrit les terribles
. Hoc mi hi quidem efTets. Il en voit la cause principale dans l'amour de la
1. Voici le texte de SCHULTE, In/rod. p. XVIII. •
cum plurima eius scripta diligenter legerem, in dies magis probabatu~, vaine gloire qui a causé la défection des (1 colonnes de
.' d' argumentls
quanquam non concedere non possum ID elUs mo 1
aliquid incerti semper esse .•
1. Sancti Ioannis Chrysos/omi De educandis liberis... Lectori
(sans pagination) : 6 ••• ut videatur pari ter cum ilIis Antiochiae in
otio ei elabora tus .•
2. Voir «Tradition manuscrite., infra, p. 50.
3. Voir. La question d'authenticité., supra, p. 21.
4. S. HAIDAcHER, Des hl. Johannes Chrysostomus Büch/ein ... ,
p. 20-23.
5. In epist. ad Ephes., homo X, 3, PG 62, 80. Toü'to 1tpcl't"rCol I1EV
Xilt ~f.ldC; Xilt uf.ldC; cl1tocr'tWI1 EV 'toü 'twv XP1Jl1cl'tColV lpCol'tOC; 'tOü TÏj<;
116~l')C;, 1tllpIlXIlÀOÜV'te:C; ..cv 6e:cv Xe:LP<X ÔpÉ~Il~ Xilt 8~IlVtXcrriicrtXL 'tÙ.
1tE1t't<ùx6't<X f.l ÉÀ1J.
LA DATE DE L'ŒUVRE 43
Il'lTRODUGT[Ül'I
42 nL Haidacher affirme l'Écriture qui les illustrent et le vocabulaire lui-même
ochem e ,
. 1 ForL de ce rappr Lre la xe
et XIe homélie dont se sert l·auteur 1 .
l'ÉghseD~' 'nani gloria se ~Iace en ort d'Évagre qu'il date Quant au jumelage qui aurait dû se faire dans la tradition
que le e t res la m . manuscrite entre le De inani gloria et le commentaire
récisément, ap Itl'ples intngues pour rem-
eL p1us P t de mU . sur l'Épître aux Éphésiens. on sait que le groupement
'393 2 A ce mom en , . l'1laienL les passlOns et
de' . 'dent eve . 3 des homélies en un corpus qui suit les versets de l'épître
l'évêque dlSS I Il ent que jamals . Schulte
p1(lcer 'É' lus crue em . S· 1 D ' . est postérieur et qu'il ne tient pas forcément compte
hiraient 1 ghs e p . t' s prinCipales. 1 e e !nanl
dé c d obJec Ion . d'autres homélies contemporaines traitant un sujet
oit à cette daLe eux 1 érie des commentaires Sur
v . . r dans a s f . '1 différent. De plus, le choix des copistes a dû répondre à
gloria est à JDser~ . ourquoi Jean ne alt-l .aucune
l'ÉpUre aux Éphes tenS , Pd s l'homélie XXI qUi parle des besoins précis qui justifiaient les commandes. Si notre
t uvrag e an . texte n'a pas été aussi souvent recopié que les autres
allusion à ce o . ue les enfants dOIVent à leurs
l'obéissance q œuvres de Jean. comme le fait supposer le petit nombre
10nguemenL de . d ceux-ci envers leurs enfants?
t des devOl rs e . que le des manuscrits2 • la raison n'en est-elle pas que, s'adressant
parents e . tal·t aussi étroitement hé
. et ouvrage e É A de façon très précise à des pères et à des mères de famille 3 •
De plus, SI ~ commentaire sur l' pdre aux
pr ét en d Haldacher. 1autradition manuscnte
. ne les a-t-elle il n'intéressait pas directement les milieux monastiques.
Éphésiens, pourquoI a principaux clients des ateliers de copistes? En dehors
conservés ensemble? . de ces objections, Schulte n'apporte rien de positif pour
pas . . Jean ne fait aucune alluslOn dans
Il est bien vrai que , . ' .' ,. contribuer à la datation du texte.
. XXI à un ouvrage qu JI aurait ecnt sur 1 edu-
l'homé1le 1 '[ . Baur, de son côté. revient à la suggestion de Combefis.
. d f t Cependant cet aro-ument a SI enllO
cation es en an s. , 0 • . Il pense qu'il s'agit d'un opuscule composé par Jean
At pas avoir une grande portee. Les AnCiens
ne nouS parai . . à l'époque des traités ascétiques, avant ou peu après
n'ont pas l'habitude de citer leurs sourc~s.' nI les titres
son ordination sacerdotale 4 • Il n'adopte donc les conclusions
d'ouvrages. Mais on trouve dans les homeltes X et XXI
de Haidacher ni pour la date du De inani gloria. ni pour
l'esprit qui anime le De inani gloria, les exemples de
constater avec lui les liens étroits que notre texte présente
avec l'homélie X aux Éphésiens. On comprend mal qu'il
1. Ibid., X, 2, PG 62, 77 : O(hoo 8~ xcd à TIjc; 86~1jc; ~pooç &1t&LatÀ- se refuse à les reconnaître. En tout cas, nous ne saurions
6wv 7t&v..Ot &vhp&~& XOtt cruV€X&e:· souscrire à ses affirmations sur la date du traité. Les
Ibid., X, 3, PG 62, 78 : Tb 81: Ott'nov 'rOOV O'..uÀoov f1.ù"oov -rij, conseils qu'on y trouve sont trop marqués par la connais-
'ExXÀ"I]a[Otç ..oc tpdaiJ.f1."Ot 8LÉ'lluye:v ~tJ.iic;. sance de la vie chrétienne dans le monde pour appartenir
2. Des hl. Johannes Chrysostomus Büchlein ... , p. 21. La note 3 6
de cette page renvoie aux Acla Sanctorum, sept. IV, 460-463, p.494· aux premières années où Jean a exercé son ministère •
495, où Stilting place la mort d'Évagre • circa 393 *. Voir infra,
p. 47, n. 1. 1. On trouvera dans les notes de nombreux renvois à ces homélies.
3. Pour décrire cet état violent , Jean compare l'Église à un corps tre 2. Voir. Tradition manuscrite '. infra, p. 48.
dont les membres sont en lutte les uns avec les autres et la mon 3. De inani gloria § 22 : "Exf1.O''roç 'ro[vuv 0tJ.oov 'roov rtat-rtpoov xati
victime d'un effroyable incendie dont il décrit les effets à grand iJ.1j ..Époov ...
renrort d'images. Voir In epist. ad Ephes., homo X, 3, PG 62, ;8; 4. Johannes Chrysostomus ...• vol. J. p. 143.
IT&v ..Ot yàp "Otü"Ot XOt..é'llÀe:é,e: ..~ç xEV080~[OtC; ~ -ruPf1.vv[c;. -1j rtf1.tJ.q> "(0 5. L'auteur envisage l'éducation d'un jeune chrétien destiné à
Otü'r"I] q>Àoç XOt! où8dç &voo..époo ..oii rtp&ytJ.!X'roc; yéyove:v.
LA DATE DE L'ŒUVRE 45
INTRODUCTION
41 Jean soit l' aute ur du clier c~ rresp?nd à .ce fait et ne le contredit pas, mais il est la
~ pas que
'I'~is n'accepLan
lMora ,
"ntéresse guère à sa date. conditIOn necessal.re pour tracer une image cohérente de
ble ne SI .
l'activité de pré~lcat~ur. et de pasteur de Chrysostome,
LexLe dans s~n en~em es distinctions entre le sUjet ~rait~
Il s'efTorce d établIr d Éphésiens et dans le De manl pendant les annees ou Il reste à Antioche!. 1)
, XetXlauX 'd Il nous semble difficile d'accepter des affirmations aussi
dans les homé ll e s . nOUS pensIOns e son argu-
glorial. Nous avon s dit ce1queues~ion d'authen t'ICI't'e; elle absolues et tout d'abord de dire que la XIe homélie sur
men~aLJOn. .., Propos de1 a convaincante,
q lorsqu "1"
1 s agit l'Épître aux Éphésiens dénote un certain apaisement des
ne nous paraît pas p us esprits. Il suffit d'en lire les paragraphes 5 et 1) pour voir
de dater no~re texte. . 'le point de vue de Haidacher que l'état de l'Église est le même qu'au moment où fut
d te plem emen " prononcée la Xe : « Susciter des dissensions dans l'Église,
Exarchos a op L i lui sont contraires. Par une
e~ réfuLe ~es, argu:e~'~o!~lie X, il relève les nombreux ce n'est pas un mal moins grave que de tomber dans
analyse deLaIllée, u'on peut établir entre ce texte l'hérésie ... Celui qui met à mort le Christ et le déchire
. L de comparaison q . membre à membre, de quelle géhenne ne sera-t-il pas
pOlO 5 . ' l ' Il va même plus lom en affirmant
et le De IlJanl 9 orw.ose un apaisement certam 'd '
es esprits digne2 ? » Nous avons même une précision de plus: Jean
q ue cet, ouvrage L 'supp e de cet apaisement serai't l'h orne'1'le X 1 s'adresse spécialement aux femmes dont les intrigues
11 An LJOche. e slgn . ' accentuen t les divisions dans l'Église, en voulant trouver
. ' e plus selon lui d'allUSiOn au schisme.
ou ne se "rouv ', ',.,. un su ccesseur à Évagre 3 .
Il conclut donc que le De inani glorw dOIt necesSaIrement
D'a uLre p art , la date des homélies sur l'Épître aux
être placé entre la Xe et la XIe homélie où J ean~ profitant
Éphés iens est discutée. La seule chose qui soit certaine
du calme retrouvé après l'échec des tentatIv~s pour
c'est qu 'elles ont été prononcées à Antioche 4 . Tillemont
donner un successeur à Évagre, aurait pu s occuper
les place « avant 392 et peut-être après 388 6 ». Stilting
de la question précise de l'éducation des enfants :, ~ Si
propose de les placer entre 386 et 393, mais il ne se fixe pas
l'on ne range pas l'ouvrage présent entre les deux ho~ehes,
sur une année précise 6 . De toute façon, il est possible
il apparaît alors entre la fin de l'homélie X et l'homéhe ~l
un vide psychologique... Il n'y a aucune autre homehe
1. I bid. , p. 26.
qui soit désignée pour le remplir2 .» Exarchos va même 2. ln epist. ad Ephes., bom. XI, 5, PC 62,87 : ÔLà. .. oiho Àl;yw
jusqu'à ajouter: « Non seulement le classement de Haida- xcd ~La.f.l.a.p"UpOf.l.a.L (hL ..ou de; a.~P€<HV è:f.l.1tEcrEtV ..0 -r1}V 'ExxÀ'Ilcrla.v
crx[cra.L oùx ~Àa.....6v è:cr"L xa.x6v ... '0 ..ov XpLcr .. OV crcpo:l'.. wv xa.t ~La.~a.[vwv
xa... à. f.l.€Àoe;, 1to[a.e; ye:évv'lle; OÙX ~cr ..a.L &1;LOe;.
jouer un rôle dans la cité el élevé au sein d e sa famille, alors que 3. Ibid. : E 'l1ta...€, /Scra.L mipe:cr'l'e: - ù>e; yà.p È:1tt ..0 1toÀ,) yuVa.LXWV
Jean, dans les traités de jeunesse, ayant à luller contre les détracteurs 'l'OU'l'O ..0 è:M;.... wfJ.a. - ..a.te; &1tOucra.Le; ~nly1jcra.cree: 'l'ou"o ..0 tl1l'6~€Lyf.l.0I,
de la vie monastique, montre la supériorité d'une longue forma tion CPOO1]crOl.. e:.
4. D'après la 21 e homélie, on sait que le Commentaire sur l'ÉpUre
dans un monastère. Il y aurait une étude intéressante à faire sur
aux Éph és i ens a été prononcé à Antioche. Jean y parle de Julien
l'évolution de sa pensée entre la période du diaconat où la vie monas'
Sabas qu e certains Antiochiens ont pu voir de leurs yeux. ln epis/,
tique lui parait plus souhaitable et les années suivantes où il a compris,
mieux que les Cappadociens, la possibilité de mener une vie chrétienne ad Ephes., homo XXI, 3, PC 62, 153.
dans le monde. 5. M émoires ... , tome XI, art. 144, n. 113.
6. Ac/a Sa nctorum, sept. T. IV, De Joanne Chrys., § XXX, n. 462,
i. M[OI tipX<Xla. ... , p. 14 et 15,
p.495.
2. Ober Horrar!..., p. 25.
LA DATE DE L'ŒUVRE
47
INTRODUCTION
46 1 les besoins de la commu- 3) On .sait qU'une, recrudescence d'agitation s'est. pro-
non cées se on " , duite apres I~ mort d Évagre, au moment où ses part.isans
, Iles aienL éLé pro en commentaire SUIVI ne
qu e el, que leur or donnance l ' Dès lors, 1'1 es t d'm '
1 IClle voulaient lUI donner un successeur et où Flavien s'y
nau té, as avec la chrono agie" ' eL en particulier, opposait, La dat.e de cette mort n'est pas certaine, mais
coïnci de P 'Il avec précIsIOn , elle a eu lieu probablement en 393 1 ,
de dater J'une d e es
la xe homélie, , ' essaire pour fixer la date 4) A l'automne de 394, un synode s'est réuni à Césarée
D'ailleurs, es L-ce bien necble que non, à con d'1t'IOn de de Palestine, A l'issue de ce synode, les évêques présents
,
du De wall! 'toria?
g , , JI sem' les unit plus d e va eurlqu'li ' ont adressé une leUre à Théodose dans laquelle on trouve
ne pas aLtacher au hen qU~e à la fin de la xe homélie cette phrase : «( Nous avons décidé légitimement et juste-
man
ne méfi't e, Jean,"recom d l'Église et au début d u D e lnani ' ment que nous ne reconnaissons qu'un évêque à Antioche,
' pour 1 umte e d'teurs pour saVOir
de pfler , SIS"1 on t t enu le religieux Flavien 2 , » On peut supposer qu'à la reconnais-
, 'l' t age ses au l , . sance de Flavien comme évêque d'Antioche a correspondu
glorw 1 iD err "t C'est une coïncidence mteressante,
te de sa reque e, 1 d un certain apaisement des esprits dont notre texte ne donne
cam P l' t P ténu pour affirmer que es eux
mais c'est un len ra , ' aucune idée, Toutes ces coordonnées invitent donc à le
tainement succédé, On peut Imagmer que,
tex t es se son t cer lés il l'a deman d'e b'len d' au t res f' OIS, placer fin 393 ou début de 394,
dans ces temps rou t b , , .
Après avoir essayé de préciser la valeur de ces dlffere~ts
ous nouS efforcerons de dégager les donnees 1. Voir R. DEVREESSE, Le palriarcat d'Antioche, Paris 1945,
argumen ts , n
positives qui permettent de situer notre texte dans le p, 116: • Évagre que Paulin s'était donné comme successeur et qui se
maintint jusqu'en 392 • et F. CAVALLERA, Le schisme d'Antioche, Paris
temps, 1905, qui donne 393 suivi d'un point d'interrogation dans son tableau
1) La plupart des critiques reconn~is~ent ~ue, les de la succession épiscopale à Antioche au IV· s, (Appendice, p. 325)
multiples détails donnés sur la vie quotidienne mVltent et 394 dans son résumé chronologique (p, 333),
2, The sixlh Book of Ihe select Lelters of Seuerus Palriarch of Anlioch,
à penser qu'il a été composé à Antioche 1 . Il doit dès lors lome Il (éd, Brooks, 1903) et trad, tome l, p, 223-224, Ce lexte est
se placer avant l'intronisation de Jean sur le siège de donné par CAVALLERA, loc, ci!., p, 333,
Constantinople (26 février 398), Et si, comme nous
le pensons, le texte a été prononcé par Jean après son
accès au sacerdoce, il faut le situer entre 387 et 398.
2) Les premiers paragraphes indiquent, par des images
suggestives, que l'Église d'Antioche est plus cruellement
déchirée que jamais entre les partisans de Flavien et ceux
d'Évagre, Leurs noms ne sont pas prononcés, mais les
allusions au schisme sont tellement évidentes qu'il n'est
pas permis de les nier,

1. Voir t La question d'authenticité t, 8upra, p, 14, n. 4,


TRADITION MANUSCRITE
49

A. Présentation du texte

TRADITION MANUSCRITE A première vue, les scribes des deux manuscrits semblent
IV.
ici n'est actuellement avoir suivi les mêmes normes de transcription: disposition
• t que noUS présent?n~ sur deux colonnes, lettres majuscules ressortant dans
Le "ex e man USCfl ts . la marge, pointillés qui signalent en marge les citations
par deux .
connu que L bos monastère de Lelmon, scripturair es, même nombre de lignes à la page, mêmes
L : LesbiacuS L el'mon 42 240emm.,
s , 338 fol., 2 co.,
1 26 l'1. , abréviations, absence complète de iota souscrit ou adscrit.
fin du xe S. , parch., .33~ X. Incipit: "l"ApcX. ne; È1tOLYjO"E'I Ces caractéristiques ne sont pas la preuve que les deux
fT. 92v-llB De inanL g Orla. manuscrits ont été copiés l'un sur l'autre, mais on peut
57t&p ~~(wocx ; contenus dans ce manuscrit, voir supposer qu'ils ont été écrits à des époques voisines où
pour les textes . Kcx1"cX.Àoyoe; 1"WV È:v 1"IlLe; les copistes observaient les mêmes principes d'exécution.
los-Kerameus, ,
A. Papa dopou_ , A~O"ôou ÈÀÀYjVLXWV Xe:LpOyplX<pUl'l, C'est ainsi que, dans les cent premières lignes de notre
12, {l' ,. -rne; v"Yjoou
~Lul\wv1j)(CXL., .. ,
..6' ,m
'EÀÀ"I)VLXOC; .",
'V LI\OI\OyLXOe; édition, les débuts de paragraphes, marqués par une petite
. '0' KW'Io'rIl V'l"L'IOU7t I\E:L .
ID e:'I " 1 BLÔÀWe~XYj, t. 1. AppendIce capitale dans les manuscrits, concordent six fois en P et
~ôÀÀoyoe;" McxupoyopuCX'rEwe;
en L, mais P a trois débuts de paragraphes absents de L,
au t. XVI, 1885, p. 52-53.
et L a six débuts de paragraphes absents de P. Ce texte
. . 764 (Maz. Reg. 1974) . Paris, Biblio-
P . Par!sznus gr. 275 n'est donc pas de ceux où le choix des divisions permet
. L' 1 de'buL du XIe S., parch. , 365x mm. , d'établir que l'un des manuscrits est une copie de l'autre.
thèque na JOna e, . . l .
26 li ff 314 v -343 v De tnam g ona.
441 fol., 2 co 1., .,' " En fait, ils sont de qualité différente. Si le Parisinus
Incipit: TAp&. 'rLe; È1tOL1jO"E'I 07te:p "Y)ÇLUlcrlX ; . . gr. 764 suit, le plus souvent, les règles classiques, il n'en
Pour les textes contenus dans ce man~scflt, vOIr est pas de même du Lesbiacus Leimon 42. Plusieurs
H. Omont, Inventaire sommaire des manuscrtls grecs de détails feraient supposer qu 'ici le texte a été pris à l'audi-
la Bibliothèque nationale, Paris 1898. tion : li. 46 É:fL7te:crW1"1X pour É:fL7te:cro'l't"Ct.; li. 323 &ypU7tT1)v
pour &ypU7t'lELV ; li. 718-719 fL~1"e: 1"OU1"O à côté de fL~1"e:
1. Étant donné la ri chesse de la tradition manuscrite qu~ nous &'(e:L'IUl ; li. 955 e:ùaofLcX.aoC; pour É:OÔOfLcX.ôoC;. Fréquente est
a transmis l'œuvre de J ean Chrysostome et qui atteint parfOis plus la confusion entre les voyelles 0 et <ù, mais l'accentuation
de cent manuscrits pour un groupe de textes (vo ir par exemple les n'en est pas affectée, malgré l'allongement éventuel de la
homélies Sur l'incompréhensibilité de Dieu, SC 28 bis, p. 65-69), on est
en droit de s'étonner de la rareté des manuscrits pour le texte dont voyelle finale, par exemple li. 129 èflpe:yUl'l ; li. 203 È:môd-
nous nous occupons ici. C'est un des nombreux points d'interrogation X'IUO"Ul ; li. 506 fLiiÀÀ<ù'l. On constate une grande fantaisie
qu'il pose et ce pourrait être un argument contre son authenticité. dans l'emploi du v euphonique. Enfin, de nombreuses
Cependant, il n'est pas certain qu'un inventaire exhaustif d~s formes se trouvent modifiées par le phénomène de l'iota-
manuscrits de J ea n Chrysostome ne permettra pas de déCOUVrir cisme qui joue de façon irrégulière à quelques lignes
d'autres représentants de ce texte. De plus, nous avons l' exempl~
de textes authentiques dont la tradition actuellement connue e~
d'intervalle : li. 61 XOVLV et 64 x6v"Y)v ; li. 139 fLÉXpt et
aussi pauvre, par exemple les Caléchèses baptismales, SC 50, PariS 140 fLÉXP"Y); ou dans la désinence d'un même cas : li.
1957. 475-476 yplXwa"Y)C; XlXt À"YJPWae:LC;.
TRADITION MANUSCRITE
51
INTRODUCTION
50 de telles négligences regulares, la seco~de pièce manque en L, alors que les
as que . deux textes se sUlvent dans la plupart des manuscrits l
'H nne ra donc P à l'égard du manuscnt L.
On• ne1 sne 0certaine
.
ru.
éfia nce .
d s variantes d ans queIl e D'après cette i~dication" il semb~e bien que les pièce~
susclten. u ar l'étude détaillée e communes provIennent d un modele antérieur auquel P
On verra P t JUs . t'fiée
11 • et L les auraient empruntées, mais que L a négligé certaines
mesure el 1e es œuvres pour des raisons que nous ignorons.
manuscrits entre eux bl Notices d'en-têle. Dans les deux manuscrits, la notice
B. Rapports des d'en-tête du De inani gloria commence par Toü ocù-roü.
. exlél'ieures La chose est naturelle dans un ensemble de textes du même
Caraclérisltques auteur. Il faut donc, pour une plus ample information,
nuscrits contiennent, parmi se reporter à la première pièce du recueil. En P on trouve:
Les deuX ma
al Séquences. . des pièces communes, comme Toi) t:v &Y[OLC; IIoc'"t'poc; ~!J.ùiv '1(;) '"t'OÜ Xp. Malheureuse-
·
n c OIX d'homélies diverses, t ..
u h
. ment, le ms. L est mutilé du début. Il n'est donc pas
1 tableau SUlvan
on le verra par e P L possible de comparer la notice de la première pièce dans
ff. 23-33 les deux mss ni d'en tirer la moindre indication sur les
PG 48 1081- 1088 Il. 198v-207~ rapports des deux mss entre eux.
De {Ide et fege, ' X PG 61 75-82
In epist. ad Cor., homo l , ' Il. 208-215 v rr. 33-40 cl Doxologies 2 • Elles sont identiques dans l'un et l'autre
De fui. uit. dei., PG 51, 347-354 fT. 215 v-221 v
In illud: Atlendile, PG 59, 571-574 514 fT. 222-251 rr. 40-66 texte. Exarchos signale à tort, dans son apparat critique,
Contra eoS qui subintr., PG 47, 495- fT. 251 v_278 v p. 87, une variante (xp(hoc; omo L) qui n'existe pas, en
Quod regutares, PG 47,514-532 Il. 279-284 fT. 66-71 réalité, dans le manuscrit.
In martyr. aegypt., PO 50, 693-698 _ n v
Il. 285 -294 v rr. 71-78
In ilIud: Diligenl. Deum, PG 51,1651 Il. 294 v_298v
Quod mari similis sit, PG 64, 19-22 Il. 298v-314 rr. 78 v -92 Élude du texte
E:I!pos. in ps. XLI, PG 55, 155-167 Il.314 v-343 v fT. 92 -1I8
v

De inani gloria Faules communes. L'hypothèse d'un modèle antérieur


De uirgin. (des. mu/. : &:V9PCJl1dv7)v), PO
ff. 344-439
commun se trouve fortifiée par le relevé de fautes communes
48,533-595 dues, le plus souvent, à des confusions de voyelles ou de
Le ms. P se termine avec cette pièce, tandis que le ms. L consonnes.
en contient encore dix-sept autres. On voit que le groupe formes aberrantes :
. 1 fi d en p et au li. 41 7tOÀ[TYjC; ; li. 577 EltXvoc'"t'OC; ; li. 830 !J.ocEl"l)[J.tX'"t'wv
des pièces communes se slLue à a III u ms.
début du ms. en L. De plus, en P, interfèrent dans ce
groupe des pièces qui ne figurent pas en L. \
1. Voir Des cohabitations suspectes Comment obseruer la uirginité,
On peut se demander si les pièces présentes dans P seu éd. J. Dumortier, • Les Belles LeLtr~s., Paris 1955. Introduction,
sont à considérer comme des allOns dd ' t' d ce témOin
e 0 • La tradition manuscrite., p. 24 S.
ou des omissions de L. Il est difficile de répondre. ,ns . 2. Par leur place en fin de texte les doxologies sont des éléments
d teX.e 81 exposés à être modifiés que nou~ les classons dans les éléments
remarquera cependant que dans le groupe es LOd
extérieurs.
ascétiques Conlra eos qui subiniroduclas habent et Q[
TRADITION MANUSCRITE
53
52 Varianles. On trouve quelques passages où l'on t
. d'ff' t 1 .
adopter lU 1 eremmen a varIante de P ou celle de L' peu
fau ~es de cas : Ex : 1tctaxov't"o(C:; LP
, V1"0( corr.
li. 1341t0(1°
,
corr. Co : xO('t"e:xov't"e:ç -
l P par exemple li. 79. 7tpOcpOCcrL L, ~or.crL P ; li. 655 xpLa"Lor.voÙ L:
V1"O:C:; Xpw't"Lav&v P. MaIS la proportIOn des variantes qui nous
11.· 927 xO(', t"e:XO
_ Co : O(U'"t"OVLP
li. 971 O:U1"<.ù V corr. ont paru préférables est plus élevée en P qu'en L. Pour
n : cette raison, en cas d'hésitation, nous avons donné la
fauLes (e l co n)' ,uO'aiso
0 Ex : S1tO LYjae:v LP préférence au ms. P.
li. 477 É1tot'l)ûO(v corr. Ex : 1tapéX. 0 fLe:v LP
li. 647 1tO:p tv<.ùfLe;v
,.. corr.
S h . ltOLe;'LaO(t L 1tOLYjcrCtL
- P
li. 760 1tot~ae:t,v corr. ~ch: 1tpocr8dYj LP C. Datation des manuscrits
li. 997 1tpoa6W)C:; corr. .
P des formes absentes de L et vIce versa. La date des deux manuscrits a été fixée par deux études
On Lrouve dans " e'tabli sur deux manuscrits, spécialement faites à propos du De inani gloria.
. , 't d'un "ex"e
Lorsqu'Il s agI . e qui est addition dans l'un et M. L. W. Laistner, « The Lesbos manuscript of
'1 L difficile de saVOIr c
1 es pie . Chry ostom's De inani glol'ia 1) in Vigiliae Chrislianae, 5,
lacune dans l'auLre. Par exem· ,.
_ , 8 ·,,~IJO(crLV qu on ht en Lest 1951, p. 179-185. L'auteur établit, par une étude détaillée
li. 540 Je groupe 't"OLe; 't"otoU't"OLe; t. ·,r de l'écriture, que le manuscrit de Lesbos ne peut avoir été
"
absent de P. copié longtemps après l'année 1000.
li 357 v6fLoue;
. .
]+ - 't"Yj 1tO
'Àe;L 't"O(u't"Yj qu'on lit en L est absent
'est pas indispensable au sens du texte.
D'autre part, F. Schulte, dans son édition du De inani
deP,malscen . gloria, Munster 1914, étudie, p. v et VII, l'écriture du
Dans d'autres cas, la chose est plus claIre. Parisinus gl'. 764. Il remarque avec raison que le scribe
de ce manuscrit ne suit pas de façon constante les habitudes
Addilions. d'écriture du xe siècle et que la forme des lettres concorde
En P, li. 133 g't"O(v] + Xor.L, ' 't''l t'lOn erronée du
repe Xilt
plus souvent avec les usages qui s'implantent au xr e siècle.
suivant.
+ +
, ]
En L, li.4 't"'lJv] 't"o ; 7 à86V't'or.ç] or.ù'r'ljç,; 395 7tuÀYj_ .
+ Tant par la graphie que par l'accentuation, le manuscrit
appartiendrait ainsi à une époque de transition où l'on
't"OÜ xup[ou; 834 8~ +fLaMov; 1043 'rOLor.UT'I]Ç] ~ ~~YJ~, 1 hésite encore entre l'ancien et le nouvel usage l .
1043 O(ù"ov] + xor.L. Ces additions de L semblent lDsplrees De ces observations, on doit conclure que L et P
par le désir de rendre le texte plus clair. dépendent d'un modèle responsable de leurs fautes
Lacunes. Les passages où se remarquent des lacunes ' communes, mais que l'un n'a pas été copié sur l'autre,
ne se recouvrent pas, ce qui permet de compléter l'un des puisqu'ils offrent des additions, des lacunes et des variantes
manuscrits par l'autre. . 74
En P, il s'agit simplement de l'oubli d'un mot h . 9. '
e;ùx:~v , Au contraire, les mots absents de L sont des o~~ 1. Omont date ce manuscrit du x. S. et nous l'avions suivi dana
sions caractérisées du scribe: li. 913 'roùç ; li. 914 fLYj8e;vL notre édition de la Lettre d'exil, SC 103, Paris 1964. Mais après la
g't"ocv; li. 928 xoc'rop8oi - oihwç. Enfin li. 772-774, on verra lecture de Schulte, les raisons que donne ce dernier nous paraissent
en L la perturbation du passage. assez solides pour nous ranger à son avis.
INTRODUCTION
54 . . r. 764 est, dans l'e.nsemble,
Si le Par!s!n us g d Lesbiacus Le!mon 42
diITérenles. collation u , ' V. HISTOIRE DES ÉDITIONS
lus saLisfaisa nt , la. l'édition princeps, na. cependant
P , bien apres f i ' certaines conjectures de
décou ver • a con Irm e . L'édition princeps a été établie par F. Combefis, en 1656.
Hé in u Lile : elle 'E chos ; de pl us, elle a permIs
Peas befis de Schul te ou d x~rts notre nouvelle éditionl . On trouve en première page du livre le titre suivant :
om, elqueS pOID , Sancli loannis Ghrysosiomi de educandis liberis liber
d'améliorer, sur qu
aureus 1 . Eiusdem Traclalus alii quinque qua fesliui, qua
paraenelici. Seuel'iani Gabalorum Episcopi de Gruce;
. d mon amicale reconnaissance à Basili i Seleuciae de S. Slephano, eiusque Reliquiis.
1 J'adresse l'expreSSIOn e (de l'Institut des "Sources Chré- Zachariae Hierosolymorum Anlislilis ad suae plebis reli-
. . Zambeaux .. d
Mademoiselle Marle . t mment dans la révIsion u manus-
. Hl qUI . m'a aidée cons a quias. Epislola e Pers ide, 1ncerlique aequalis de eadem
tiennes, t' des épreuves. capliuilale, ac sanclae U l'bis excidio. Ex ueiusiis Eminenlis-
erit et ln corree Ion
simi Gardinalis M azarini Graecis Godicibus noua prodeunf,
eidem Eminenlissimo Principi inscripta; R. P. Francisco
Combefis ordinis F. F. Praedicaiorum congregalionis
Sancli Ludouici pl'oducenle inlerprele. Parisiis, Sumpiibus
A. Berlier, 1656. Le texte se présente sur deux colonnes,
texte grec et traduction latine en regard 2 • Au début

1. Dans son épUre dédicatoire au cardinal Mazarin, le .liber


aureus. est aussi qualifié de • gleba diues " • aurum defaecatum "
• aureo fusus ore ac calamo •. Par une curieuse coïncidence, on trouve
un autre ouvrage sur l'éducation des enfants qualifié de la même
manière: Francisci Phi/adelphi de liberorum educatione aurei tibri sex,
Milan 1491. Voir F. BUISSON, Dictionnaire de pédagogie, Paris 1887,
vol. II, p. 2938. K. A. Kopp, Maphaeus Vegius Erziehungstehre,
Fribourg 1889, p. 12, énumère quatorze éditions de cet ouvrage,
parues de 1491 à 1589.
2. Celte traduction latine semble avoir connu un succès persistant.
On la trouve éditée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle: Ecclesiae Dogmatum
et Morum ex selectis ueterum Patrum operibus uerilas demonstrata,
Florence 1781, XIII, p. 150-169. Le texte grec lui-même fut rapide-
ment connu, puisqu'on le voit bientôt traduit en anglais, mais à
partir du paragraphe 16 seulement: The go/den Book o( SI. John
Chrysoslom concerning the Education of Chi/dren, trans/ated... bg
J. E. 1659. Les initiales sont celles de John Evelyn. Cette traduction
a été rééditée, avec d'autres essais du même auteur, par W. Upcott,
Londres 1825, p. 103-130.
HISTOIRE DES ÉDITIONS 57
INTRODUCTION
dans les discussions sur l'authentic't' M
56 't ' Tou èv CI.,( f~ote; ' l '
u>ocvvou 'roù il a adopté les divisions établies pari ;. H ~~eureusement,
traduction allemande!, ce qui donne' ~I acher dans sa
c aD h ' ,,'l' - , ,
du LexLe gre '" ~'Nr x(/.l o7tu>e; oe:t 'roue; yO'le:OlÇ
, xe:vooo<,t~~, l '
XPUC1o C1 '1"6fLOU, 7te:p~ l Au-dessus du texte atm on lit : ment découpé en fragmenLs de qUelqun ex. te arbitraire-
ues 1Ignes2 ou en
&voc'l"pécpe:t v '1"(1. -réxv(/., 'd inani gloria; el ut educandi a 3
l e paragraphes trop
. . longs
1" . On ne saurait
assez 'déplorer
S, l oannls, .Chrysoslom ' , . .
" Le titre courant est: S. Ioannls Chrysosl. ces 4 d IVlSlOns lrregu leres dont certaines ne se Justlfient"
( .
parenlibus lI,ben: ' Cette édition ne comporte aucune pas , et qUI
De educandls lIbens. l' é 2 ' accentuent le caractère
. insolite d u t ext e, sorte
, ' ' otée mais des a ID as . de resume ou notes de conference.
dIVISIon numér S' 1 Ile a donné une nouvelle édition
E n 1914 , Fr, 1c lUdont le titre est cependant rédige En 1940, D. ~. M~raïtis a donné une édition du texte
grec accompagnee d une traduction en grec moderne :
du tex Le grec seu, 'D" l rla
'
en laLin : S. loannis Chr'ys,osloml e tn(apnl g °G el de 'IwOCvvou ~...., XpuO'oO''rOfLOU (7tocL3ocyc,)ytxoc) 7te:pl )('E'VOOO~Lcx.Ç
'l' t:'
' ['bedidil FranclScus Schu 1t e
, rogr. aesdonk \ ,1 "

xoct o7t~e; oZt 'roue yove:C'l.e; ocVOC'rpÉcpELV 'reX 'rÉX'loc. BLÔÀto6ljxlj


educan dIS 1 ertS 1914 C tt 'd"
nO 764) Monaslerii Guestfalo,.um, , e e, e ItlOn, « ITOC7tU~OU » nO ~6, Athènes 1940. Selon la position qu'il
l de F Combefis repose sur la coliatlOn d'un a, adoptee 5
comme ceI e ' ' 3 E ll ' ' ' au sUjet de l'authenticité du texte ' Moral.. t·IS
anuscrit le parisinus gr', 764 . e n en marque 1 a sepa~e nettement en deux parties: MÉpoe; 7tpw'rov ITe:pl
seu 1 moins
pas mun' progrès très réel sur l"d't" e 1 lOn pnnceps, XEVoSo;tOCe; - MÉpoe; Se:u't'e:pov ITe:pl &.yu>y'ije; 'rwv 't'Éxvu>v
SchulLe n'accepte pas les nombreuses corrections de Il ~e?rodu~t .Ie texte d e Schulte et ses malencontreuse~
Combefis et revient de préférence aux leçons du manuscrit. dlvlslOns ; Il mtroduit dans sa traduction en grec modern
Il a fait suivre le texte d'un index uerborum et d'une d . e
es sous-tJtr~s . Bien qu'il parle avec une certaine emphase
lisle des tournures grammaticales qui sont précieux de son t:a~all (~~ur ~es pr~ncipaux manuscrits 6 », il ne paraît
pas avoir etudie methodlquement le Lesbiacus Leimon 42
puisqu'il s~ contente d' en signaler deux variantes, p. 28
1. C'est la reproduction de la notice d'en-tête qu'on trouve dans de son édltl?n. Quant aux variantes du Parisinus gr. 764,
les deux manuscrits, Mais Combefis a substitué au texte Toü ocù-roü, el,les sont lom d'avoir été intégralement relevées: Moraïtis
employé dans les séquences de textes d'un même auteur, la mention n.en signale ~ue neuf. Il donne, de plus, en bas de page,
personnelle de J ean Chrysostome qu'il a trouvée devant la première
dIx-neuf conjectures de Combefis et une de Schulte.
pièce du manuscrit de Paris,
2. Combefis semble avoir suivi la disposition du manuscrit dans
les premiers folios, Mais on sait combien l'usage des alinéas esl 1. Voir. Tableau des éditions " infra, p. 61, n. l.
parfois fantaisiste de la part des scribes, Aussi l'éditeu r s'est-il 2. Par exemple § 24, 25, 29, 32, 33, 42 j 55 à 61 j 64 à 66 j 74 el 75.
efforcé, par la suite, d'introduire plus de logique dans la répartition 3. Par exemple § 28, 29, 43.
des alinéas, 4. En particulier la division du § 27 qui aurait dîl être placée
3, D'après une note de M, L. W. Laistner, G The Lesbos manuscripl devant "Ecr'twcrlX'I oùv, li. 359. '
of Chrysostom's De inani gloria 0, in Vigiliae Christianae, 5, 1951, ~. ;'~ir • L~ question d'authenticité " supra, p. 23-24.
p. 179-185. Schulte aurait demandé à Baur s'il connaissait d'autres _. <17jfLe:twcrlXfLE:'I -rtpocrht 'tà:c; <mou8octo'lipocc; 8LIXq>Opà:c; ypOtq>CÏlv
manuscrits du texte en vue d'une prochaine édition. Baur lui aurait 'tW'l
'e 't KUpLW'ti: pwv xe:tpoyplXq>w'l.' Ces derniers mols étonnent, puisqu'il
répondu négativement. Mais dans l'édition de son grand ouvrage, n XIS' . 1e pas d e nombreux manuscflts . enlre lesquels Moraltis aurait
Joha~nes Chrysostomus ... , vol. l, p. 142, note 63, il fait mention dune cho ISI es pl .
Lesbos à us .Importants, mais seulement deux, un à Paris et un è
Lesbwcus en ces termes : • Inzwischen entdeckte ich noch el , mOlDS qu'une nouvelle découverte n'en révèle d'autres.
zweite Handschrift in Lesbos 42 (s. X.-XI) f. 92v -1l8 •.
HISTOIRE DES ÉDITIONS
59
INTRODUCTION
NouS avions' 1 toutt d d'abord
. pensé utT
liSer cette édition
58 'fi cette édition est décevante our .étadbl Irt at ra uctlOn française . M'
ientl lqU e . . P ais un examen
Au poinL de vue sc <: Exarchos a publlé une nouvelle attentif u ex , e dnous a prouvé que la ch ose n ,etait
. . pas
Enfin, en 1954, B. 1. 1 mOS über Horrarl und Kinder_ ossible.
édiLion : Johannes ~hrysos ~d krilischem Apparat, Munich P , r 1n'1d epen
d am
'ment des fautes d" ImpressIOn
. qu'il
eût éte aCI e e cornger, plusieurs mots ou groupes de
el'ziehung mil Ei~letlung tl,le édition sur la précédente est mots manquent d ans le texte, non sans d t
(195 4 ). L e pro gres de .ceL •oduction où sont 1onguement 'b' 'd l' 'd't ou e par un
ropos dél 1. ere e e 1 eur, puisqu'il ne s'en e xp l'Ique pas
éVI'd en.· OuLre une r militent en f aveur d e l' authen-
III ui P
. mais par l~advertance. De plus, l'apparat critique n'~
1

développées les raisons q présence d ' un apparat qui rend


. 'Ié , on se trouve pas été rédigé de façon assez rigoureuse. On trouve des
LICI. f' dens varianLes des deux manuscrits. erreurs de lecture, certains lieux variants ne sont as
camp, te cette fit'
OlS,
d s erecherches de Haldac. h er et fournit
L'éd·teu séparés les uns des autres; d'autres fois, ils sont entremrlés
1 r a. ' 1 e ais
pro e ceLte fois il cite les textes en grec - '
de citations de Chrysostome. Enfin, et surtout, Exarchos
g râce à celuI-cI - mde loca paralle1a empruntes ' à 1, œuvre'
a trop souvent, à notre gré, adopté le texte du Lesbiacus
un grand nom b re
de Jean l . contre celui du Parisinus.
Il nous reste à situer notre édition par rapport à celle
de nos prédécesseurs l . Tout d'abord, devant les confusions
1. JI n'est que juste de mentionner ici le travail de l'abbé Joseph
Hillard. JI avait préparé une édition sur la coJl.atlOn des deux ma?us- et les omissions d'Exarchos, nous avons tenu à refaire
crits, accompagnée d'une traduction française et précédée dune la collation complète des deux manuscrits2 . De plus, le
longue introduction, pour une thèse de doctorat que sa mort, su~venue
en 1947, ne lui a pas permis de soutemr. Nous avons eu connaissance 1. On ajoutera à ces éditions plusieurs traductions en langue
de ce travail par M. H. I. Marrou auquel nous adressons nos remercie·
étrangère:
ments. J. Hillard avait utilisé les rech erches de ses prédécesseurs _ M. L. W. Laistner, Christianity and Pagan Culture in the la/er
et il avait fait des recberches personneJles sur le rytbme oratoire de roman Empire together with an english Translation of John
notre texte qui rejoignent ceJle de St. SKIMINA, , De Joannis Ch.rysoslom's Adress on Vainglory and the right Way for Parenls /0
Chrysostomi IIEpt xEVo86~LOCÇ xoct 81t<o>ç 3d "oùç yovÉaç .xVOC"péCPELY brlng up /heir Children, Itbaca, New York 1951 (rMd. en 1967).
"Ii ..Éxvoc libelli veritate. (Eos 1929, p. 711-730), qui s'exprime en Bien que Laistner ait collationné le Lesbiaeus Leimon 42, il estime
ces termes dans sa conclusion: ,Quod circa quin Liber de educandis que les variantes sont. en petit nombre et peu importantes. (Prérace,
/iberis ab Ioanne Chrysostomo annis sacerdotio eius Antiochiae p. v). Il a donc fait sa traduction sur le texte de Schulle.
exactis (386-397) scriptus et in lucem editus sit, non est cur dubi· - D. Ruiz Bueno, De la uana gloria y educaeion de los hijos.
temus 0 (p. 730). J . Hillard lui fait écho: • Les conclusions auxquelles San Juan Crisos/omo, Obrados Aseétieos, Texto griego, uersion espaiiola
aboutit l'étude comparative des cadences particulières au Liber y notas, B.A.C. 169, 762-809, Madrid 1958.
aureus et à l'œuvre de Chrysostome s'avèrent nettement favorab les - J. Fanlini, De la ua na gloria y de la educaeion de los hijos, ed.
à l'autbenticité de l'opuscule sur l'éducation & (p. 107). Les rapproche· escolar., Salamanque 1959.
ments de vocabulaire et de style qu'on trouve dans le travail de h - J. Glaga, Johannes Chrysoslomos, Ueber Horrarl und Kindererzie-
J. Hillard sont intéressants et réfutent victorieusement les arguments ung; Theodoros Daphnopates, Ueber Kindererziehung, Ekloge aus
de Moraitis sur ce point. Dans le cadre d'une introduction, nous ~~~annes Chr.ysostomos, besorgl und ins Deulsehe überlragen, Paderborn
n'avons pu reproduire toutes les observations dont l'ensemble forme G 8 !Schônmghs Sammlung padagogischer Schriften, Quellen zur
un excellent plaidoyer en fav eur de l' authenticité. Un exemplaire escluchte der padagogik).
de ce travail est déposé à la Sorbonne, Bibliothèque d'histoire des ;es traductions sont faites d'aprés le texte do B. K. Exarcbos.
religions, sous la cote W 242 in-40, un autre à la Bibliothèque nationale . Je tiens à exprimer ici mes remerciements à Sa Béatitude
de Paris, sous le nO 23551 dans le regisLre des ùons.
60 scri ts - chose r are pour
d ces manu ' d
nombre restrein t e _ nOus a permIs e donner
Chrysostome t'
les tex tes de J ean 'antes et des par lcularités
let des van ' l ' t' ,
un relevé comp d 'euX, Ces partJ cu an es aident
' de chacun d .
orthograp llIqu es t du téllloign age onne p ar L et
, 1a valeur exac et elles ofTnr , un cer t" TABLEAU DES ÉDITIONS
à précIser a m mtérêt
t . t pou rron -
par P. Peu. -e re . étudient la langue et les gra phies
au x byzanllnlstes qUI
e el XIe siècles. du texte, n ouS n , avo n s p as t oUJ. ours 1656 François Combefi s T exte grec et traduction
d es X .
Dans la présentatIOn la disposition d es alinéas , mais latine (Parisinus gr. 764).
. . H .dac her pour
SUIVI al d ' 1 numéros de ses par agra phes, puisque 1907 Sébastien Haidach er Introduction et traduction
n ous avons
. ga r
é e' desnLs les ont conservés e t p o ur faClhter ' .
allem ande 1 ,
les, édIteurs ' pr cedese édi t ions N
en t re elles. ou s' n avons
la co mparaI on 't ' 191 4 Franz Schulte Int roduction, édition cri-
e reproduire les so us-tl r es m t roduits
pas cru oppor t un d tique, t exte grec (Parisinus
. 1\1 "LI's soit par Exar chos d an s le texte grec gr. 764).
SOIt par oral , . ' '
ca r ils ne fi gurent pas d ans les m anu scn ts, m alS pour
1940 Dém étrios N. Mor aïtis
fa ciliter la lecture, nous avons indiqu é~ a u co~rs de la
Introduction, texte grec el
tradu ction en grec moderne2 •
traduction française, les principa ux themes d ev eloppés.
Il no us est agréable, en t erminant, d'adresser un souvenir 1954 8 asileios K. E x archos Introduction, édition cri-
de gratitude à ceux qui ont trav aillé avant n ous sur tique, t exte grec (Parisinus
ce texte, à Fr. Combefi s, qui a eu le mérite d e l'éditer gr. 764+ L esbiacus Leimol1
pour la première fois, à Fr. Schulte qui a , d onné , ~elo~ 42).
le manuscrit P, une édition soign ée et v r aIment sCienti-
fique, à S. Haidacher don t l' enquête à travers l'œuvre
1. Bien que S. Haidacher n'ait donné qu' une traduction allemande
de Jean a permis de constituer un vérita ble dossier en sans publier le texte grec, qui est celui de Combefis, son édition est
fave ur de l'authenticité, à B. K. E xarch os qui l' a défendue telle"!ent importante dans l' histoire de cette œuvre que nous la
par des articles et une longue pré face, à J, Billard qui mentIOnnons ici.
s'était efTorcé de mettre ces r ech er ch es à la portée des 2. On a vu que D. N. Morai tis avaiL connu le L esbiacus Leimon 42,
mais il ne l'a pas utilisé de façon assez méthodique pour que la
lecteurs de langue fran çaise. D e tous ces travaux, nous collatIOn du manuscriL puisse être mentionnée dans ce tableau.
avons profité ; ils nous ont p ermis d e contribuer, pour
notre modeste part, à une meilleure présenta tion de ce
texte si attachant.

Monseigneur Jacobos, Métropolite de Mélhymne el au Révére~d


Père Nicodème, higoumène du monastère de Leimo n, qui ont autorIsé
la reproduction photographique du manuscrit L.
INDEX SIGLORUM

fin xe s.
L = Lesbiacus Leim on 42
début XIe s.
P = Parisinus gr. 764
1656
Co = Édition Combefis
1914
Sc = Édition Schulte
1954
Ex = Édition Exarchos TEXTE ET TRADUCTION
ATPOI HMnN InANNOY DE NOTRE PÈRE QUI EST PARMI LES SAINTS lEAN
TOY EN A~~~;PYIOITOMOY CHRYSOSTOMEl SUR LA VAINE GLOIRE
_ KAI onnI AEI TOYI rONEAI ET COMMENT LES PARENTS DOIVENT ~LEVER
PI KENOAO:::IAI
nE ANATPE4>EIN TA TEKNA LES ENFANTS

, ~, ,., '9
" "'!TEP ,,' ~~waa ; apa ns Eoe" " TOÛ 1. A-t-on fait ce que j'ai demandé'?
.A' 5 E'!TO~"aEV 0 , ,
1. pa on ,~ 'u' '!T~p TOÛ lI'aVTOS aw .... aTOS Dangers de la vaine
A-t-on prié Dieu pour nous 3 et pour
, , '
BEOÛ Ka~ U'!TEp
,,"WV
r
Ka~ gloire
l'ensemble du corps de l'Église', de
~ , ~ t o8o t (ocç xoc! 81twç 8d 't'ouç yOV€OCÇ O:VOC't'pÉcptlY
Ti L. : Tou ocu't'ou !tE:p XEV ..,
Chrysostome sur l'ÉpUre aux Éphésiens et donc un argument en
-r,x-rtxvrx LP Il1·rtÇ· omo P laveur de l'authenticité. Voir supra, p. 42, la valeur de cet argument.
3. Quelles sont les personnes désignées par ce pronom? L'ensemble
* Les notes qui accompagnent ce texte forment un~ sorte de du clergé dont l'auteur fait partie et qui se trouve très éprouvé par
. . à ttre au lecteur de se faire une opinIOn sur son les dissensions intérieures, comme on le verra plus loin? ou bien
dossier destmé peCrhme ostome. BeaucOup d'entre elles sont enrichies
attributIOn à J ean rys . h . s'agit-il d'un pluriel de majesté par lequel l'auteur se désigne lui-
é dans les œuvres authent.iques par S. Haldac er qUi même? La seconde solution nous paratt plus probable.
l
de textes re ev s . L estion
les a ubliés dans sa traduction allemande (vOIr supra,' ~ quo Jean utilise couramment ce pluriel, en même temps que la première
d'aut~enlicité " p. 17 ). Ils sont reproduits, en grec, dans 1 édition de personne du singulier, pour parler de lui. La tournure )(oct Y)ILe:LÇ )((Xl
B K Exarchos (voir supra, • Histoire des édltlons ", p. 24). Parmi ÙfLe:Le; pour se situer en face de son auditoire se trouve dans ln epist.
e~x ~ous avons fait un choix: nous n'avons gardé que les passages ad Ephes., homo X, 3, PG 62, 80.
qui 'se rapportaient directement à notre texte; nous en avons ajouté 4. La vieille fable des membres et de l' estomac est utilisée par
q uelques autres. Pour laisser .aué lecteur sa liberté d'apprécmtwn,
l' tb t'c·té comme défimtlve·
Paul en l Cor. 12 et Éphés. 4, 16 pour affirmer l'union de tous les
nous n'avons jamais voulu cons Id rel' au en 1 1 . 1 chrétiens comme membres d'un même corps et leur rapport étroit
ment acquise et nous avons eu soin de séparer par un alméa es avec la tête de ce corps, qui est le Christ.
h tiques de J ean
rapprochem ents faits avec les œuvres au t en . à Jean reprend souvent cette comparaison et parle, lui aussi, du
Chrysostome. Pour fournir un texte aussi fidèle que possiblede corps du Christ, tête ct membres. D'autres fois, il parle du corps
l'original nous avons gardé dans la traduction les ruptures e1 de l'Église, pour souligner l'union étroite des chrétiens entre eux
, h d' qu'on adm et leur responsabilité les uns envers les autres. De Lazaro VI, 4,
construction, les répétitions, les tournures al' les
dans le langage oraL lie de p G 4~, 1032: Kocl yà.p ij 'Ey.)(À'Y)O"(oc O"c7>ILO: ÈO"'t'LV . bq>6ocÀILoV ~e:1 )(atl
l . A l'exemple de Combe fis, nous empruntons cette par us. ~ecp(XÀ'~v ~Xe:L. Voir aussi ln episl. ad Ephes., homo X, l, PG 62, 75,
't'man
l'intitulé à la première pièce du ms. P. Voir supra, • Tradl Ion propos de l'expression ~ O"c7>ILoc : Tt 8~ tO"'t'LV . "Ev O"c7>ILat; 01
1tocnrxxoü
o 't"'-
7Je; , L
OL)(OUIL"v'Y)C; ,
1tLO"'rot )(oct ov't'e:e; )(oct ye:v6ILe:vol)(OC l 0;0"
• 6 IJ.'VO"
crite " p. 48. . rement,
2. Ce début, qui renvoie à une demande formu~ée ant.ér~u de Jeao L~ tr~uvera un dossier abondant sur la question dans L. BOUYBR,
constitue, pour Haidacher, la suite naturelle de 1 homéhe gilse de Dieu, corps du Christ et temple de l'Esprit, Paris 1971.

8
§ 1 (li. 3-15)
67
façon à éteindre l'incendie engendré par 1a vaille . gl' 1
qui étend. ses ravages
b sur le corps tout t' 2 . ?lre,
en 1er , qUI separe
en plUSieurs mem res un corps unique et ..
la charitP? En effet, . comme
. une bête sauv age m~tqwe~sep~eces
lette
sur un corps blen constItué, mais délicat t·
'f d . . Il e lllcapable
de se . d e en.,. re, amsl e e a enfoncé ses dents ·Impures
elle a lllJecte son venm, elle a répandu son od f't'd:
.t h' 1 eur e 1 e
après aVOIr re ranc e es.,uns ' elle les a J'ete's ,quantaux '
autres,
· elle les. a déchIres
. et même dévore's . 8"1 1 e't al't
~ossl~le de VOIr .à la fOIS de ses yeux la vaine gloire et
1~~hse, on aurait un spectac!e pitoyable, beaucoup plus
pemble que .les combat~ de 1 ~rène : son corpss est jeté
à terre, tandiS q~e la vame glOire se redresse, jette partout
ses regards, contIent ceux qui vont l'attaquer, sans jamais
s'éloigner ni lâcher prise.
4 't"€X61j<1<Xv L Il...-i)v'J+'t"o L Il 6 èf.L7tO:<1WV L 1/ 7 6~6v'rcxt;l+CXÙTI)ç L Il
Mm)~€ L " 8 &v<xcp1jxo: L Il 9 èvÉ7tÀ1)<1E: ." ~PP~IjJE ... lM~lXvE L Il
12 y~vof.Lévwv L
que l'hérésie., In epis~; ad EfJ..hes., hO~. XI, 5, PG 62, 87: â~eX 'roü'ro ÀÉ:y!ol
Xctt ll~cxf.L~PWPOf.LCX~ o't'~ 't'ou dt; CXtpECJW èf.L7tECJELV 't'O TIjv hXÀ1)CJlcxII
1. La comparaison de la vaine gloire aveC un feu dévorant se
(JX!<1IX~ o~x ~Àcx't"r6v . èCJ'n xcxx6v .• C'est pourquoi je dis et je témoigne
trouve chez Jean, In episl. ad Ephes., homo X, 3, -:G 62, 78. Il Y que susciter des diVISions dans l'Église est un mal aussi grand que
·t une allusion très nette aux chefs de l'Église atteInts par ce fléau
ralui s'est communiqué à l'édifice tout entier: . T'U 0"
'H" - de tomber dans l'hérésie. ,
CX~'rLOV, 't"wv 4.. cr. § 76 où la même comparaison est utilisée pour décrire la
~-roÀwv o:ù'rwv 'r1jç 'ExxÀ1)<1lcxt; 't'eX èpdCJf.Lcx'rcx 8~Écpuy&ll ~f.Léiç, '1"00, passIOn amoureuse.
'rov opocpov &vÉxov'ro:t; XIXL 7tp6'rEpOV 7téi<1cxV CJuyx.pcx'roüv'ro:ç -rljv La comparaison des vices avec une bête sauvage est fréquemment
o!X080f.L!IXV 7to:p~é6cxÀE 'riji 7tupL ~:I.OYée par J~an. Voir . In .Mal/h., homo LIX al. LX, 6, PG 58,
2. Sous-entendu: de l'Église. Emporté pal' son développement, · colère, Injures, déSirs Immodérés, vaine gloire querelles. De
l'auteur oublie de le préciser. même In ep'IS.1 1 ad
l'ar e
or., homo XXXV, 5, PG ' 61, 302: amour de
Dans son commentaire sur le chapitre 4 de l'ÉpUre aux Éphésiens,
86~ gent,. gloire personnelle que Paul méprisait, &:ÀÀ' OÙX èwpcx 7tpb~
homo XI, 5, PG 62, 86, Jean déplore le scandale causé chez les païens ""ocxv, 'rO xcxÀE1tàv 61)plov. In Acl. Aposl. homo XXIX 4 PG 60
par ce mal universellement répandu: 'Opéi't'E, cp'Y}CJlv, o'r~ 7t,xv'rct lW/O- "'''' ·. colèr e, convOitise . . 61)ptou 7tcxv'ràt; XCXÀo:7tW'rEpOV.
" " Le tableau d'une
8o~!cxç 7to:7tÀ~pw'rcx~ 't'eX XP~CJ'r~cxvwv. i Voyez, disent-ils, comme tout, 1utte· sans me' rCI en t re la bête et l'homme est tout à rait dans la
chez les chrétiens, est infesté de vaine gloire. ~ mantère 6 de J ean avec ses verbes Ima"'és . : 8~cx"cxCJw 8~IX~cxlvlI)
3. L'unité du corps de l'Église, 't'à ~v CJW f.Lcx , est compromise rlpa~
J.
IX7tOX 1t'r t l " r , .. ,
, _ !ol, e a notation précise des attitudes des deux lutteurs:
la vaine gloire. Elle entraîne les chrétiens à briser le lien de la Cha \ 'ru CJ!olf.Lcx èpp~ f.L1-l"'vov,
1. ' l8&'
EXELV1)V -
ocvw6&11 É:cpECJ't'!olCJCXV.
que Jean considère comme le bien le plus précieux. Ce texte pe~e o de 5 · On
t a ..
ICI un nouvel exemple de ce style parlé caractéristique
aider à situer l'ouvrage dans le temps. Il a été rédigé dans une pérl s de l'Éno re r texte . L a pensée de l'orateur est dominée par le souvenir
où les dissensions de l'Église étaient particulièrement douloureuse. la co! Ise ~ tel point qu'il n'éprouve pas le besoin de préciser, dans
Voir supra, p. 41,' La date de l'ouvrage '. ' ns aussi grnnd paralson qui se développe, qu'il s'agit du corps de l'Jl:gllse.
Jean présente celte rupture comme un mal au mOI
ET L'ÉDUCATION § 1-2 (Ii. 16-29)
GLOIRE 69
68 SUR LA VAINE " . ". Qui donc chassera loin de nous cell be'te
,
, afJp'ov a1l"0
' <10'tl<1E' TOUTO, Tou TOV
,"
'1 d l ' . e sauvage 1 ?
C'est le ro . e, e ce Ul qUl a décidé le comb a t d e répondre.
Tl, o~v TtfLwV T~ " ' WV 1I"apaKal\oufL
EVOU
1rE\1"'a.L
, ' EPYOV u4> TJfL
, " a aÉVTO, E<1TLV •
• ' "
a' EP T.<1' <1Xo,v,o,s TO .Ta.\10V
• à notre pnere en envoyant ses anges et , q uan d 1'1 sauront
aywv , "Ka. Ka a1l" ,
TOÙ, ô,yyfAou, aUTOU , tll"'pa.ga.VTa.S, OÜTWS a1raya.yEÎV, muselés, comme avec , des . cordes ' la gue u 1e h ar d'le et
\' , V1'OV a1"o .... O' r't' , ri , ,
impudente de la bete, . de l'ecarter ainsi . Mais celUl ' qUI. a
aÛTTJ"' Ka. avaL<1X U , " a' TOUTO 1I"0'TJ<1E', OTa.V a.UT'lV
, • ayWVa. El.S ,
20 'AM à TOTE 0 TOV " • av Sè 1I"ÉfL"'n fLEV KE~EUWV décidé, ce combat réalIsera
, . nos vœux à condl't'Ion qu , une
• È1I".t TJTwfLEV .. . " fois ecartée, nous n allIons pas la chercher a' nouveau;
ô,1TaXaEÎ<1a.V fLTJ a 'V TJ' 'LEL'> Sè fLETa. TO o.a.crwIHjva.L . "
• TJ' 'LWV TJP'o, r
Ô,1TO<1T~va. Ta 8 E'V~V ra" "'WXEOV o.va.aTo.VTES fLETà. \1 UpLWV s'il chasse au lom la bete que nous redoutons en lui 0 d _
. à l'é r on
Ka.
,J
H,
,
'
TOV •
"'S .. ov a.1Ta.X
, 'V
1')\10.1. '1'
"'LEV Ka.l KpOUWfLEV Ka.. a.Va.TpÉ-
1I"clX,V a.UTO !> TJTW r , "
, , ,
nant de se t emr carl, mais si, alors que nous avons
TPa.UfLa.TWV " 't
'" ,
"v oûKÉn TJfLa.S EI\ET'\aE' 1\0''I1"Ov été tirés du danger 3 et qu'elle a été refoulée dans son antre
" TE a.UTO E!>a.yayE' ,
25 1TwfLEV, W<1 "
" C' ' ' ' ' 'c
'XEtl aEL , 4>TJaLV, E1ra.OLOOV O'!'.00T'\KTOV nouS étant relevés malgré mille blessures, nous allon~
oû8è 4>EL<1ETa •. ({
.'
T.,
ya.p E a'
TOU, 1I"pO<1clyOVTa.S TJPIO'S,
&'» la rechercher, nous l'excitons, nous lui faisons faire demi-
Ka. 1Ta~T~S. " .. Ô,1Ta.X~a.yELTJfLEV TOU Ka.KOÛ Ka.t 1rov'lpoû tour de façon à la ramener à l'extérieur, alors il n'aura
2, TL OUV , 1TWS
8 '
av • , \ ".1."
OVTWS Eanv O,!,LV EXWV E1rEpa.aTov.
" plus pitié de nous 4 , il ne nous épargnera plus. « Qui aura
8aLfLoVoS; a.'fLwV yap pitié, dit l'Écriture, d'un charmeur mordu par un ser-
pent"? »
16 œ7roaoll~CTIJ L Il 21 cX7rlXx6'ijalXv L Il 2t. lX\m"il L Il 25 IXÙ1:W L
2. Alors? comment nous débarrasser de ce démon
méchant et malfaisants? car c'est véritablement un démon ,

a. Sir. 12, 13
avec
. œ1tCIX61j\lCIL. Le texle des manuscrits suppose ' il est vrai , deux
sUJels ditTérenls pour les deux infinitifs j celui de IlLCIaw&ij\lO(t est
1. Le verbe cX1toaoow suggère une image très précise; il désigne nous d~Jà énoncé dans ~[J.&rC; et qui n'avait pas à être répété, celui de
l'action de chasser en effrayant par des gestes vifs. œ1tC1X6"1]\lCIt est la bUe, sous-entendu. Mais ceci n'est qu'un exemple
2. Les manuscrits donnent È[J.cppcX~IX\I'tIXC;. Exarchos propose parmi d'autres, de style parlé. '
œ7rocppcX~IXV1:0C; sans signaler ni j uslifier sa cor:ection. Nous revenons 4. On trouve une idée analogue développée chez Jean In epis/. 1
au texte des manuscrits qui nous semble meilleur, pUisque le verbe ad Thess., homo IX, 5, PG 62,454, où il marque avec force, selon son
è[J.CPPcX't't!ù signifie introduire pour boucher d'où museler .. Quant à habitude, la part que l'homme doit prendre à son salut, avec l'aide
l'accusatif pluriel, il peut se jusLifier si l'on considère que Dle~ charge de _la grâce de Dieu : 'H[J.e:LC; ta[J.&\I XUpLOt 'toü 'tO\l 0&ov ~[J.êiç;
les anges de museler la bête et que c'est eux qui agissent, È[J.CPPO(~O(V~IX~, tÀ&"I]a.o(t . CIÙ'tOC; ~[J.r\l 'toü'to èXCIp(aCI'to. _ C'est de nous qu'il dépend
et non Dieu, è[J.CPpcX~IXV·roC;, comme l'a compris Exarchos. Ce recours de faire en sorte que Dieu ait pitié de nous. C'est lui-même qui nous
a acCordé celte faveur .• Pour une étude sur les rapports de la liberté
aux anges est tout à fait dans la tradition biblique. Ils combattent
contre le démon qui veut perdre l'Église, Apoc. 12,7. Ils sont envoyés ~th de la grâce d'après Jean Chrysostome, voir L. MEYER, Sainl Jean
p rysos/ome maUre de perfection chrétienne, Paris 1933, p. 108·129.
pour aider les hommes à faire leur salut, Rébr. l, 14. 30. our une étude plus vaste de la question, voir M. LOT-BoRODINE,
Jean souligne ce rôle: In episl. ad Rebr., homo III,2, PG 63, 64 L
• . a do Ct rifle
. de la grâce et de la liberté dans l'orthodoxie gréco-
De même, ils prient pour les hommes, De incompr., homo III, 459·4 ,
orl~ntaJe. in La déification de l'homme, Paris 1970, p. 187-235.
SC 28 bis, p. 224.
3. Les manuscrits
·t combe fis M
ln Ce sont des épithètes du démon fréquentes chez Chrysostome.
_ donnent8LO(aw6'ij\lCIL et Schulte les
d SUI.anus crl'l S,. 502 ~lIh., homo XXXVII, 6, PG 57, 426 et homo XLIX, 5, PG 58,
propose 8LO(aOo"l]6·I)\lCIL. Nous revenons à la leçon es m loi . Olr aussi Let/re d'exil, 3, SC 103, p. 70 et la note 2.
en elTet, la conjecture de Combells nous semble faire double emp
§ '2 (Ii. 30-40 )
71
bien qu'il ait un aspect séduisant. En effet comme si
un démon s'ét~~t don?é l'as~ect d'une courti~anel, parée
de nombreux ~lJOUX d or, re~etue d'une toilette qui respire
la mollesse, SI, exhalant 1 odeur de mille parfums elle
avait pris les traits d'une femme éblouissante, to~t en
ayant d'abord caché l'éclat de sa beauté; puis, si elle
apparaissait à l'âge qui met en émoi l'âme des jeunes
gens, offrant la fleur même de la jeunesse, ceinte d'une
ceinture d'or et faisant étalage de boucles 2 artistement
arrangées sur sa tête, qui ressemblent au chignon des
Perses 3 ; si elle avait ensuite placé sur sa tête un diadème,
ayant ajouté cette parure superbe à sa simple chevelure,
et montrait à son cou l'or étincelant et les pierres pré-
34 ~ L " 35 aû'Cw L cieuses; si cette prostituée 4 se tenait debout S dans un
, pect d ' une c ourtisane dans une
té sous l as
1 Le vice présen dé loppée est un procéd é connu dans porle le surnom p éjoratif d e xpwôuÀo<; à cause de ses mœurs relâchées.
. . " sement ve
comparaison mIllU.leu exemple chez XÉNOPHON, apologue Clément d'Alexandrie suit donc une tradition déjà élablie en attachant
la liLtérature morahsante, p~r d' s PHILON, De sacriflciis Abelis el
Ill VOir an .. à ce genre de coitTure une idée p éj orative. La notation a naturellement
de Prodicos, M em.., . 1 V lupté où sont d écrits , comme ICI, sa place dans le portrait d'une courtisane. Quant à l'ad jecl if 1tEpcrLK6C;
. . 21 le portrait d e a 0
CalnL" . re vêtements. il a, lui aussi, un sens péjoratif, puisqu'il évoque toute la corruption
bijouX, parfumS, cotfTu , d é' ils pour d écrire les manèges de la traditionnellement prêtée à la Perse.
Jean ut!'1'Ise les mêmes .aéd . e Joseph. Voir Ad Olymp. epls' 1.
4. Les manuscrits donnent ici un terme aberrant : 1toÀt't"~e;. Les
. h n vue de s ulr .
femme de Putlp ar e , f ' dans ce t exte Jean insiste parti' éditeurs ont donc été amenés à faire des conjectures diverses. Combe Ils
SC 13 bis Tou.e OIS, ' .
X (PG III), l 2 , . t ve Joseph à cause de sa Jeunesse, propose 1tÀIXV~'>1)<; qui n e nous paraît pas avoir de sens ici. Schulte
culiérement sur le danger où se ;.o~ la j eunesse de la courtisane qui
tandis qu'ici l'auteur m et en re le propose 1t6pv'I)<;. Exarchos préfère x6p'l)<; et justifie son choix en
cilant un texte d e Jean, ln epis/. ad C%ss., homo XII, 3,PG62, 384,
augmente ses attraits. . d s chev eux est un d es traits de la où celui-ci m et en scèn e une j eune fille, y.6p'ljv 1tap6~ov, qui, à la
2. L'arrangement complIqué e Abelis el Caini 21 : ... 1tEpL~PY'l' manière de notre t exte , cache la corruption de son âme sous les
courtisane. Voir PHILON, De sacr. , L
,- ÀC' 'rp[xIXe; IX\lIX1te:1tÀ'I)Y!.I.E;\I'I)· . 1 attrails de la j eunesse , EV IXÙ'r<ï> -r'ije; 1)ÀLxtIXe; 'r<ï> .xV6EL. Quant au
1tOLXLÀtq: 'rae; 'r1)e; XEq>IX. ~e; d tte a Uac h ée par des C1ga es texte de la lettre à Oly mpias invoqué aussi par Exarchos, Episl.
3. Le KpCùouÀoe; était une sorte e na 'ermes Paed. Il,
'A ORlE d écrit en ces • , - X (PG III ), 12 e t 13, s 'il d év eloppe le même thème, il ne conlient
d'or que CLÉM ENT 0 LEXAN _ 18 &\lE8ou\I'ro Xpuawv pas le mot x6p'l). En revanche , Exarchos a raison de renvoyer au
105 3 .. , xpCùouÀO\l, 1\ &!.I.1tÀOK'I)e; €a'rL\I . ~ oe;'d es Athéniens avanl paragraphe 4 de notre t exte , li. 86 où les deux manuscrits s'accordent
~€~crEL 'CE'C'CtYCù\l Kocr!.l.OU!.I.e:\IOL. C' éta it la COI ure t Xpuaw\I 't'E't''CtywV à donner x6p'l)<;. Cep endant, si on envisage le problème sous s?n
les guerres médiques. THUCYDIDE l, 6 , 3 .. ' XIX, _ P'XW\I • fixanl
, -,.,..}, Xe:q>IXI\f) ' r . , d aspect paléographiqu e , la forme 1toÀ['>1)e; serait plutôt une mauvaise
€\I€pcrEL xpCùôuÀO\l Œ\l1X80u!.l.e:\IOL 'r(j)\I e:\I . " '. les d'or' (tra . ~ecture de 1t6pv'f)e; que d e x6p'l)<;. On peut d'ailleurs invoquer: p~ur
la touITe de leurs cheveux en Y insé ra n t d es c~ga Démo s dans le
Justifier le choix d e la form e 7t6pv'lje;, le paragr. 'l, li. 52 et la cI.t~hon
J. de Romilly). ARISTOPHANE, Eg. 133 1, ~résen"~8' /;XEi:VO~ op&v de Prou. 5, 3 qui m e t un point final à la comparaison en utIlisant
costume que portaient a utrefois les Athénl e~s è le IV' siècle préCiSément 7t6pv'lje; . Nous nous rangeons donc à l'avis de Schulte
'7tp6e; M a is d s hM.
'rE:,.'t'Lyoq>6poc; 'rŒPXIX'~ aX·~!.I.(I('rL I\IX!.I. .
l '
' m e trop reche rc et nous choisissons 7t6pv'lje;.
avant J.-C. celle coiITure est conSidér ée c~m tisan de Cléon 5. Les manuscrits donnent (li. 41) €a'r7)xe:L el (li. 43) È1t18CIXW1)'TCtL
Voir ARISTOPHANE, Vesp. 126 9 , ou. Amyn laS , par
§ 2 (li. 41-55)
RE ET L'ÉDUCATION 73
VAINE GLOI
72 SUR LA end roit écarté 1 , devant une maison mal f .
, 'fI'oM vÉo.v ",À~KLo.V ù1T€Mwv ('II"
d'une jeune femme dans la fl eur de l'â amte~, sous l'aspect
KQ<
, (opvT)S' ,. ..voS'
~aT1']KOL 0 'fI', t \. \ ' '8"" €1T~1) ELI(-
0. Ko.< 'fI'oÀI\'T]v T'T]V o.L W
ge e SI elle affect 't
• ~ Ko.~• de plus, une grande r éserve . quel est l' d al ,
qu'elle ne séd uirait pas? Mais si, aprèsc:~~ ~:n~as~ants
, , ' " T'EyOUS', E ,.
Èp1']flLo., 'fI'pO TOU" ~ flET<1 TOUTO eiç
'fI'o.pU)VTWV;
,
V(,OLTO, TLVQ OUK
'aveÀOL .,-WV
~
,~')
ILÈv ÈKELV1']V T'T]V wpav a1To9olTo
' o.ywv 1fC1C1Q.V r , , " , à l'intéri eur de la maison, i12 se dépouilla't d' tramant
TOV 0 t KOV ELao.y " ' vo. Ko.L 'fI'Upwl)1'] KaL ayp~ov, olov , 't t é l e oute cette
,c ,.1. beauté, sean pr senté . . comme un être nOIr,
. souffiant
8Ei~o.s ILÈV TOV a9À~ov TOV ÉP.1TEO'OVTQ
'IlEI\Q.Va.
46 8E Eo.UTOV r , ,.
" S' ILOVa. r
EI<(7'Tl'}O'EI.EV 'Il"" J le feu. et sa uvage
. amSl qu Il convient à un démon, s'Il .
ELKOS QLr : ,~.I, X.;;, Ko.To.O'X WV t'<1KXEUO~ T'T]V EKELVOU
'1) , mettaIt hors de lUI le malheureux qui est to hé d
,
EVQ ofl ~, ~, KEVOÔO~Lo., 0, 1TOV"T)PO,
XÀ' EVO, 8E KQL T1'], 'ru '1
a~p.wv ÉaT'v. AL " 1 b d' . mans
~'T'~ 1)'E E1rEPQ(7TO- ses re s. SIon ISSaIt et, après s'être empa . d
" ,~' QLClTEPOV Elvo.L ÔOKH,
8La.VOLQV, TOLOUTOV TL T" ,
"1 t hl't re e son
TL yQP o.UT1']' wp , • ~ " âme, SI rou al son esprit jusqu'au déli eS voilà
50 TEpOV,
n '
. 'A'" " tÔWILEV on cj>o.vTaO'L<1
,
1\1\ EQV
. ' XwaolLE9a TO~,
r ~ 1)'
TO 1Tpayp.a EO'nv KQL
~KTUO~, OUOE, .,.
1TEp~1TEaou-
ce qu'est le mauvais démon de la vaine gloire~
...•
on U1TOKpLaL" OUX 0. r ~, " ~ Qui semble plus gracieux qu' elle? qui semble 1
~ ~ . 8 yà.p 'fI'EpL T'T]' 1I'OpV"T), ELp'T]Ta~, TOUTO KQI . bl? M' . pus
flE 90. TU aK1']VU " M ., ., , al~a e . aIS SI nous voyons qu e la chose est une illusion,
,~ ',,~ EiKOTW, av n , EL1I'OL'« EI\~ yap a1TOO'TQ~EI
1TEP" 'TT)S' T'a.u,. ., , , \ \ \ qu elle est une comédie, nous ne tomberons pas d
" , ' YUVo.LKO, 1I'OpVT), b ». TO aUTO KaL 1TEp~ TT)~ S 1 .• 4 ans
Q'fI'O XELI\EWV c' \. ' e ple~e , ndo~s ne succo~be:ons pas à la mise en scène.
65 KEVOÔO~Lo.S OUK av n , o.flo.PTOL I\EyWV. Ce qu on a It de la prostItuee 5, on le dirait aussi de cette
même femme 6 : « Les lèvres d'une prostituée distillent
41 ~a..ljxOL coni. Sc: la..ljxEL LP 1I 1t6 pllr,e; coni. Sc: 1toÀlTljç LP Il
le miel b .» En disant la même chose de la vaine gloire
42 a-dyouC; L Il 42-43 ~7tLlkLXlluoLTo corr. Ex : _l7tL8w(~U'I)TOCL LP Il
43 1tIXp[OVTWV coni Ex : 1tOCp6VTWV LP 11 /,4 &1to6ot-ro P : OC1t060[TO L Il on ne se tromperait pas. '
46 È!L1tEa6>TOC L Il 50 tem L Il 53 -rije; omo L Il 54 ocù-rù> L
~voque l'attilude provocante d'une courtisane par l'image du feu:

b. Provo 5, 3 ExxcdEt xd cpye:L. Ad Olymp. epis!. X (PG III) 12a, la femme de


Putiphar est comparée à la fournaise de Babylone.
d,3. Le verbe ~ocYXe:uw est employé par Jean pour décrire l'état
corrigés par Schulte en ÈaTIjxot. t7tL8W(IIUOL-rO. Il est certain qu'il ya un homme mis hors de lui par la passion, In episl. ad C%ss.,
un flottem ent dans le texte qui o11re successivement une série d'optatifs ~om. ~II, 3, PG 62, 384 ou, sous la forme ÈfLÔOCXXEOW, pour décrire
puis un indicatif, un subjonctif, et, de nouveau, l·optatit. Mais ce a passIOn de la femme de Putiphar qui la met hors d'elle-même
flottement peut être le fait de l'orateur lui-même qui a perdu le Ad Olymp. epist. X (PG III), 13b, li. 19. '
souvenir de la tournure initiale: Koc6&.1tEP d... et qui y revient à 'Àt Jean utilise de même l'expression imagée -rore; 8tK-rUote;
la fin de cette longue période. lX. axEa6IXL. Ad Olymp. episl. X (III), 12d, li. 74, pour décrire la
1. La mention d'un endroit désert où la femme débaucbée entralne SI t uation
. de J osep 11 exposé aux manèges de la femme de Putiphar
sa victime fait traditionnellement partie d'une scène de séduction. qUi , à l'exe mp 1e d' un chasseur habile,. cherche à le faire tomber dans
L'Ecclésiastique conseille à l'homme de ne pas rôder dans les coins ses filets.
déserts: Sir., 9, 7. Cf. Ad Olymp. episl. X (PO III), 12b, li. 34 et42: ' 5. Jean cite vo 1on t'lers ce verset des Proverbes lorsqu'il parle
... !L6vr, !L 6I1011 &1toÀocôoüaoc ... EII Èp'l)fL[~ -roaocu't"(1. dPG une49femme. d an~ereuse par ses manèges: Ad pop. an!., homo XIV, 4,
2. Sous les apparences d'une jeune femme se cache un démon. In M • 148, In lllud: Propler (ornicaliones uxorem 5, PO 51, 216;
Le relour au pronom masculin nous semble s'imposer ici. Ce démon Th allhh., homo LXXIII al. LXXIV, 4, PG 58, 679; In episl. 1 ad
esl qualifié par les épithèles de fLéÀocc;, qui indique la noir~eur ~~ ess., omo V 3 PG 62 4"6
l ') ).... •

ses desseins, 7tUpw8'/le;, qui indique l'ardeur de ses entreprises, 6


de 1. L expressio n renvolC . nn turellement à la prostituée sous l'aspect
,xyptOç la sauvagerie de ses instincls. 2 364. aquelle se ca cee
h démonl de la' .
vaille glOire.
De mêm e Jean, In episl. ad COI088., homo XII, 3, PO 6 •
§ 3-4 (li. 56-69)
GLOIRE ET L'I!;DUCA TION 75
74 SUR LA VAINE 3. En effet, tel
1TO, 'fOLOÛ'fO V "Î KEv080~La. • ' est .le .fruit de Sodome 1 ' t eIl e est la vame.
l
gloire; "car, Ul aUSSI,
'1 ff Il a une apparence ec . 1a t ante et,
, Ô IoSofiwV K I l P ' "
3. KIl9Q1TEp yll~ , ' .l.QVELIlV lfXEL Àa.fi1Tpav Ka.L Ka.pTrWII
, , ,"
KIlL yllp EKELVOS
TfJV JiEV E",""'f
,~
" , . . " ,1. ,
tv'fL9"O'LV a.'lf0 'fTj, O'j'EWC; T'IV
à premlere
. '
vue, 1 0 . re .à ceux qui le regard 9 t l' ~~
,
ÙyLIlLVOV'fWV
'TOiS OpWO'LV
'
, "
'f.n, XELPO, Tj pOLa.V Tj fi1)I\Ov
( , ~ .... \ des frUIts sams; malS SI tu prends dans ta mam . une
'E' SÈ ÀQ~nS KIl'f1l
" , , ' grenade ou une pom~e: elle cède .aussitôt sous les doigts
Ù1TOVOLIlV. IlV " Eù9Éws Kilt 5LIlTPUcj>9ev 1'0 Ë~w9EII
N
60 ELKEL 'fE 'f
oîs SaK'fUÀOLS
, '.l.'
,'"
LV aÙTOÙS ELS TTjV KOVLV Ka.L T~II et qua.nd la peau qUl l e~veloPPaJt a été mise en pièces,
"
E1TLKELfiEVOV
ÀE1T'OS
~ T
0.'1'''1')0' t'
~'TL Kat Tj KEV050~La EO'TLV ' 0pWIlÉvn
, , ( elle laIsse tomber les frUlls en poussière et en cendre 2 •
Y
'J... ',.,.EUELV.
'fE'j'pav E~ 'À
OLOU'TO ,
EtVIlL Kilt 9aufiaO'TTj, KaTaaXE9ElO'a 8è
-. La vaine gloire est quelque chose d'à peu près semblable.
~ "fiEyll " TLSELpWV EL, TTjV KOVLV
'v SOKEL
fiE ,
"9"
EU Eloi, T1)V "'UX~V
Quand on la regarde, elle semble grande et admirable
Ù1TO 'fWV "lfiE'fEpWV X , ' " t' ~~ , mais quand nous la retenons dans nos mains, elle fait
, " TOLOÛ'fO V EO'TLV Tj KEVoOO~La, 'lfol\l\aX09EV
65 ~fiwV EVÉ~IlÀEV. ilL oTL
K , , ~ "t 9 't' aussitôt tomber notre âme en poussière. Que la vaine
, ' • A 'ÀE0'9E 1TpW'fOV a'lfO TWV E!oW EV ap~wIlE9a. •
SfjÀov. TL yllp , ,..OU ' gloire est bien quelque chose de tel, des exemples pris
4.,
nÀ OÛ'fIlL 'fà 9ÉCl'fpoV Kat 'lfa, b 51\1l0e; avw Ka.91)TaL
TJP 0 EVOC; " " 1
o"'w1
dans de nombreux domaines le rendent évident. Eh bien!
Àa.fi1Tpav KaL a'lfo 'fOaOUTWV aUyKELIlEV"1 V
1T0 À u 'R'a.pEX ~ ," \ \ C , voulez-vous que nous les empruntions d'abord aux païens 3 ?
N.I, ' ÀÀclKL~ Kal 'l'à 'fEyoe; aUTO K(U TOV U'lfEpKELIlEVOV
O,!,EWV, WC; 1T0 , 4. Le théâtre est rempli 4 et tout
L'organisateur le peuple, assis jusqu'en haut, offre
des jeux
63 xcx't'cxcrXdl'ijcrcx L Il 64 x6v1)v L Il 65 ÈV&ocxÀe: L Il 7toÀcxX66EV L Il un spectacle brillant, composé de
66 ~ouÀôcrecxL L Il 67 6écx't'pwv L Il 69 't'éyoe; P : cr't'éyoe; L visages si nombreux que souvent les corps humains cachent

1. La destruction de Sodome est racontée en Gen. 19, 23-25. Le


phénomène auquel l'auteur fait ici allusion est signalé par plusieurs IVe siècle aprp.s J.-C., Paris 1955, p. 132, n. 6 : «Les différentes
historiens. JOSÈPHE, De belle iudaico IV, VllI, 4, parle des fruits qui agonothésies devaient être pratiquement réservées aux païens.,
poussent à Sodome: ... ot XPOLaV fL€.v ~XOUcrL -rwv tllU)lllfLwV OfLolcxv, Les développ ements sur ce thème occupent les chapitres 4 à 12,
tandis qu'aux chapitres 13 et suiv., l'auteur étudie les effets de la
8p&~CXfLévwv Ilè xôpcr!v de; XCX7tVOV IlLCXÀÜOV-rCXL xcx! -rÉqJpcxv. De même
TACITE, Hisl. V, 7 : .... atra et inania in cinerem uanescunt. . vaine gloire chez le commun des hommes: ô -rwv 7toÀÀwv &cr-rL.
2. J ean, qui cite volontiers Josèphe (voir P. R. COLEMAN-NoRTON, 4. La passion des Antiochiens pour le théâtre, les combats de
• St. Chrysostom's use of Joseph., in Classical Philology, 1931, bêtes, les mimes, est attestée par les textes contemporains, en parti-
culier par LIBANIOS qui reproche amèrement à ses anciens élèves de
p. 85-89), a sans doute lu chez ce dernier la description du phénomène
s'intéresser aux courses de l'hippodrome plus qu'à leur culture
dont il parle In episl. lad Thess. , homo VIII, 3, PG 62, 442: .. , &l8~
personnelle, Oral. XXXV, 13 : • Vous négligez tout le reste et vous
À1)ql6ôLEV de; xe:Lpcxe; IlLCX)(Àcxcr6e:LcrCXL XCXp7tOV fL€.v oùll&vcx, X6VLV Il€. XIX!
ne songez qu'à savoir si tel cocher sera vainqueur de tel autre.'
't'éqlpcxV 7toÀÀ~v Ile:LXVUOUcrLV tvCX7tOXE:LfLév'Ij\l ~vllov. Ou encore, Oral. XXVI, 15 : «On fait plus de cas d'un cocher et de
3. Dans la littérature grecque chrétienne, leb expressions -ra l~(ùe&'l,
son cheval que d'un professeur (crOqJLcrTIjÇ) . • On trouve aussi, dans le
o! ~~W6EV, désignent les choses ou les hommes du paganisme, I~S DLscours à Timocrale, Oral. XLI, 7, une violente diatribe contre les
palens. Paul s'en sert l Tim. 3,7. Ici, l'expression, dont on ne sauraIt mimes.
u
préciser s'il s'agit d'un masculin ou d'un neutre puisqu'eUe est .a Malgré ces textes, et bien d'autres, P. PETIT, op. cil., p. 139,
génitif pluriel, peut désigner tout ce qui touche au tbéâtre ou bIen affirme que «la ville entière ne se rue pas au théâtre', En fait,
les organisateurs des représentations qui font de folles dépenses pour Llbanios regrette que le théâtre ait perdu son caract~re religieux,
se concilier les faveurs de la foule. Il semble bien, en effet, d'apr~s ;1 est profondément choqué devant la corruption de certains spectacles,
le contexte, qu'il s'agit de riches palens, ce qui confirme la ~uppos~ es mLmes en particulier, et il veut se consoler en pensant que l'élite
lion de P. PETIT dans Lilianius el la vie municipale à AntLOche a
§ 4 (li. 70-75)
77
l
la galerie supérieure
. . 1 b"et le toit qui la recou vre 2 et qu ' on
ne peut VOIr . DI es nques DI les pierres'' malS . t ou t n ' est
lus que 'hVIsages et .corps
. humains. Au début d e l '
a seance,
P
lorsqu e l omme genereux qui les a rassemblé f't
'1 l' t . • s al son
entrée , 1 s se even aussltot et comme d'une seule bouche
ils poussent un~ seul~ acclamation, l'appelant tous ensemble
protecteur et bJenfalteur 3 de la ville entière, et lui tendant

. r " naturellement partie, reste à l'écart de En effel, les gradins se terminaient par une galerie circulaire à
de la SOCI'é •'é, dont Il. al. r les représentatIOns . de toutes sortes arcades et co uverte. On en trouve encore un exemple dans le thétltre
t p pulalre pou . d'Aspendos qui, par sa conservation exceptionnelle, reste le meilleur
l'engouemen 0 J que P. Petit écarte, à tort croyons-nous
. age de ea n, ,
Le té mOlg n 1 l 'nscrip aUar. el in princ. Acl . l, l, PG 51, 68' témoin des théâtres d'Asie- Mineure.
d t form e. n 1 • , •
est capcn an . ' XNÀEi -l.v 1)fLépcxv xod oullde; b OXVWV 2. Le mot Ilpocpoe; désigne vraisemblablement le toit de cette
cxe' &XCXG'l""I)V ~
e••<CXTpCX
L
X Il 6
Il tç 6 .lvcx U !-,&VOç,
"1 ,
oôllde; ocCJXoÀ[cxv 1tpOÔOCÀÀe:'t"OCL 1tPOCYfLeXT<ÙV
• •• " L
'
'
galerie; les spectateurs qui n'avaient pu trouver place dans les
ou ~ WGrr& dlÇ<ùVOL xcx! À&Àu!-'éVOL cppov't"Llloe; OC1toccrl)e;, ou't"oo 't"P"XOUGLV gradins ou dans la galerie occupaient jusqu'au toit de celle-ci.
.lM PCh 'ou r les spectacles nous invitent et alors personne Une autre interprétation de ce passage a été proposée par
&rrcxvTEÇ.' aque Jeux personne ne se met en re t ard, personne ne J. MAR ECHAL, Saint J ean Chrysostome, Paris 1898, p. 187 : • Il s'agit
ne se trouve Pa ress ' , . sans doute des maisons voisines dont les toits, plats et contigus,
"1 dOI·t aller à ses affaires, maIs comme des gens tout
pré t ex t e qu 1 Cormaient pour ainsi dire, des ru es aériennes, bordées de portiques .•
. t l'bérés de tout souci tous y courent. • De même De Anna,
diSpoS e l ' . Un texte de J ean pourrait justifier cette interprétation, De Anna
PG 54 660 où Jean décrit la foule qUI se rue au spectacle:
sermo , J IV l J' ' J -
"TE rrov[oc ollTE ocCJXoÀ[oc, Ol'l't"E occr6évELCX croofLoc't"oe;, ou 1toll<ùv sermo IV, l, PG 54, 660 : "O't"oc" 1toccroc 1) 1t6ÀLe; 1tpàe; 't"àv l1t1t6IlpofLo"
XCX! O u , , 1 L ~"6 1
fLETOCcr't""jj )(oc1 O[)([CXL )(oc1 ocyopoc1 de; TIjv 1tOCPeXvofLov 6e<ùp[oc" )(e:vOO6WcrLV
Œ <ÙGTloc OÔX ruo oôllsv 't"wv 't"OLOU't"OOV "1t"Xe:L. 'IV OC)(OC e;)('t"ov fLOCVLOCV.
• ~t ni la' pauvreté, ni les occupations, ni la maladie.' n~ la difficulté b<:dvl)v ... Èxd 8s ou 't"àv 11t1t6IlpofLov, &'ÀÀà. xocl Îl1tEpt$OC )(oct obdcxe; )(oc1
à marcher, ni rien d'autre ne peut écarter la folle 1 mposslble à IlW!-,OCTOC )(oct )(pl)fLvoue; )(oc1 fLup[oue; hépouç &voo6e:v )(ocTocÀcx!-'6&'voucrL
contenir de ces gens-là . • Même si l'on fait la part de la rhétorique, T6ltouç. • Lorsque toute la ville a émigré au cirque, les maisons, les
comme d'ailleurs dans les textes de Libanios, la réalité demeure. places publiques se viden t, pour aller à ce spectacle néfaste ... Alors
(Voir infra, p. 77, n. 2, les lignes qui précèdent ce texte et non seulement on occupe l'hippodrome, mais encore étages supérieurs,
contiennent des détails très concrets, garants de son exactitude.) maisons, toits en t errasse, lieux élevés et mille autres endroits d'où
Ce passage de notre texte rend donc tout à fait probable la localisa- l'on peut voir . • Nous ferons cependant remarquer que les mots
Téyoe; et IIpocpoe; sont employés ici au singulier et précédés de l'article;
tion de l'œuvre à Antioche.
1. Nous savons que les théâtres antiqu es n'avaient pas de toit. ils désignent donc non des lieux divers, comme dans le texte ci-dessus,
Jean l'atteste pour Antioche dans l'homélie citée plus haut, De Anna, mais un endroit déterminé du théâtre. Pour qui a vu le théâtre
sermo IV, l, PG 54, 661, où il s'indigne que rien n'arrête ~ette d'Aspendos, l'interpréta tion que nous proposons paraltra sans
passion du spectacle, pas même chez les vieillards: .. , È)(d Ilè )(oc! l)ÀLOV aucun doute la plus vraisemblable.
3. Le titre de 1tpocr't"&.'t"1)e; (et le verbe 1tpocr't"CX't"Euoo) est employé
YU!-'V"ÎÎ 8ex6fLEVOL 't""jj )(E<POCÀÎi ...• là ils reçoivent le soleil sur leur tête nue •.
pour désigner les premiers citovens d'une ville ici d'Antioche, qui
Même inconvénient dans les hippodromes, ln la. homo LVIII, . '
prennent une part active au gouvernement de la cité. Ainsi, Libanios
al. LVII, 4, PG 59,320 : Koct !v Ilèv 't"cxLC; l1t1tollpoll[cxLe; OU)( bp6<pou
parlant de ses ancêtres dont certains portaient ce titre. Voir Vie (ou:
èn:LXELfLÉvOU 't"Oü 't"llV ÎlE't"OV o"tÉyov't"oe; • Dans les hippodromes, il n'y a
lllfie ~~r s~ propre fortune ), l, 2, ed. Foerster l, p. 80. Mais à ce r6le
pas de toit pour protéger de la pluie .• Mais le mot 't"Éyoe; qui sig
admmlstrateur s'ajoutait celui de bienfaiteur dans la mesure où
loit désigne aussi les pièces situées sous le toit et, par suite, l'étage
le ltpoO"'t"<X't"1)e; était appelé à dépenser de grosses sommes pour satisfaire
supérieur. Il semble bien qu'il s'agit ici de la galerie qui forme la aux goûts de la foule. Sur l'importance de cette fonction, voir
,. . occupée,
parLle la plus élevée du théâtre et se trouve, elle aUSSI,
§ 4-5 (Ii. 76-94)
DIRE ET L 'ÉDUCATION 79
78 SUR LA VAINE GL
les mains l . Puis, entre-temps ' .ils le co mparent au plus
, ~v 1T0.VTWV I1E(~OVl lTa.pa.~a.ÀÀOUCTW
l
, 1
EKTOVOVTES· ~
EtTB l1E'rag u TW
, r ~ .1. ÀonlLla.s ô.8pov Ka.l EKKEXUI1EVOV TTI
,\ , ,
grand• ded tous .es.fleuves
' . et Ils assimil en t l' a b ondance
, \ QILW TO "T)S 'f'L
QUTOV lTOT r . , .1.9 '
r 1 \ N . . . \. , \.
CTUYKPWOVTES, Ka.l €lI\OV a.UTOV
extreme
. e sa
. , au débordement des eaux d u N'I'
generoslte 1
~ ov,,~
TWV
N À'
El I(lwv U
t SaTWV n'f'
~
, \ 1
0' SÈ ILéiÀÀov a.UTOV KoÀa.KeuOvns ils disent meme que·· c est d un Nil de bienfais ance. eux'
2 C

t
EVa'
'.1.
'l'0CTl T
wv SWpEWV.
t
l r ,
ÛTO TO ÛlTOS€LYI1a., TO TOÛ NdÀo u
qui veu 1en t renc h enr e flatteries, pensant
. 1 N'l . que ce e
tt
,
80 ~'KpOV vOI1,
lUa.V'TE5 € veu 'TO
~
,\ ,
KOI 9a.Ào.CTCTa.S, TOV 810 llKea.vov ets
) comparaison avec e 1 est Insuffisante, parlent d fi
' . t l' e euves
0110;'S I1EV Ocj>lOCTl " , ou de mers; evoquan océan 3, ils lui donnent ce .
rrOT r , ÛTO OÛTOV etva.( cj>a.CTlV, orrep eKeÎvov Èv , d 1 nom,
ILÉCTOV ayoYOVTES,
~, TO ~S J.,ÀOTll1la.lS· , Ka.l" ouoev
." '" ce qu'est 1 un ans e domaine des eaux, l'autre l'est d
r OI\WS e180 s · f' ans
üSQO'I., 'T'OU'TOV EV 'TaI. 'f' le domaine d es b len alts ; en un mot, il n'est pas une forme
Eù4"'1f.L la.S â:rroÀLJ.L"r«lVOUO'LV. de louange qu'ils n'emploient.
'~EVOSOt(a.s T]
" ,,(..... t .....,
Oo/lS • a.ÀÀ UiL€lS iL Ol TOU TU1TOU
85 AO~lTpO
,
TT]S K
'
~
..\CT9nTE ELS
"
8v 8lEppu9l1laa.I1Ev TOV 8a.(floVI1
Il est brillant l'aspect de la vaine gloire; mais souvenez-
TnS
. ,Kopns
'f
v
ova.l1 ·1 '1 ' \ , C \.' , , t 1 , vous de la figure de la jeune femme 4 sous laquelle nous
, 9ev'TES a.ÛTW Ka.l €LS "i\lKla.V a.ya.yOVTES ETa.Lp I1 S
XpUO'La, '""EpI. "" \' ....." avons fait apparaître le démon, en le parant de bijoux
, ' 0".I'ECT9E on ou 1TOÀU TO I1 Eaov T"S ELKOVOS·
nvoS, Kl1l '1' ..... , , \ \ 1 d'or, en lui prêtant la jeunesse d'une courtisane et vous
6. Tl ST) I1ETà. TOUTO; rrpOaKUV"aa.s a.UTOUS Ka.L Ta.UTn
v' verrez qu'il n'y a pas beaucoup de différence avec cette
90 n~~CTI1S Kl1l\ I1UTOS,
"'9 ' I1a.Ka.pL~OflEVOS
Ka. T]Ta.l l1 ev t"
urro rra.VTWV
ÈKdvwv, ÉKcl.aTOU a.ÛTWV EÛXOI1ÉVOU TOÛTO yEvÉa9a.l 3rrEp ÈKeÎVo S
image.
5. Qu'arrive-t-il ensuite? Lui s'incline vers eux et, les
TOTE, KI1I Eû9Éws IÎrr09a.vEÎv. METà. 8è TO rroXù 8a.rra.v CTI11 ll
l " , tI t 1 .... ~ \ 1 , .... ayant salués à son tour par ce geste, il s'assied, félicité
XpUCTWV Ka.l a.PYUPLOV, lrrrrOUS, liLa.na., rra.lOas KaL rraVTa EKEIVI1
par tous ces gens qui souhaitent chacun en particulier
Km,~
KEVWCTa.L rro ÀÀ"a.S ouala.s,
, l
rraparrEiLrroual aUTOV I1ETI1\
' ' \ ' '
rral\LV
être ce qu'il est alors, puis mourir s. Quand il a dépensé
sans compter or et argent, chevaux, vêtements, esclaves
et toutes sortes de choses du même genre, quand il a
79 cpctcn P : 7tpocpéicr! L
épuisé plusieurs fortunes, ils lui font cortège avec beaucoup

P. VEYNE, «Panem et Circenses : l'évergétisme devant les sciences


humaines., in Annales, 24 e année, nO 3, mai-juin 1969, p. 785-825.
1. On trouvera des textes empruntés à des auteurs divers pour
lrouve un emploi du mot dans ce sens qui ne laisse aucune hésitation
attester cet enthousiasme dans un article de E. PETERSON, • Die possible. La conj ecture de Combe fis, 7t6pv1)ç, est donc inutile ici.
Bedeutung der 'OXECXV€ AkJamation . , in Rhein. Mus. für Phil., 5. La frénésie de jouissances qui animait les Antiochiens est
année 1929, p. 221-223. dénoncée par Jean: In Mallh., homo XIII, 5, PG 57, 214. Il prète
, 2. Sur J'assimilation d'un bienfaileur au Nil , voir G. MÉAUT IS, à un auditeur les paroles suivantes : «Pour le moment, je veux
OlŒCXV€, Rev. de Philologie, de Lill. et d'Histoire anciennes, tome XL, profiler des biens qui sont à ma portée et plus tard, je m'occuperai
1916, p. 51-54. des biens invisibles; je satisferai mon estomac, je me livrerai aux
3. L'Océan est considéré par les Anciens comme la source de tous plalsl~s , je jouirai de la vie présente; donne-moi aujourd'hui et
les fleuves. ~emalI1 je te l'abandonne .• Et, faisant écho à J'expression &Ù6t!Jlt;;
4. On a vu, p. 71, n. 4, qu'Exarchos cile ce passage pour justifier, 67to6.OtVELv, on trouve, In Malth., homo LXXIII al. LXXIV, 4, PG 58,
à la li. 41, la variante x6p1)ç. En effet, ce terme qui désigne couram- 78 .• Que Je goûle joie et plaisir et que j'en crève .• Jean ajoute:
ment une jeune fille vierge peut aussi s'appliquer à une jeune • Des porcs ne diraient pas aulre chose, s'ils pouvaient parler.•
courtisane. Ct. un texte de Jean cilé plus bas, p. 99, n. 4, où l'OD
ET L'ÉDUCATION § 5-7 (li. 95-114)
NE GLOI RE 81
80 SUR LA VAl
~ JlÉV'I"ot OÙKÉn • ÀuOÉv'l"OS yap de belles paroles;
.
mais ils ne sont plus a .
USSI nombreux
~ ~
' ,j,..1IlIa5, 'l"OITOU'l"OL " Et' , ~
96 1'0ÀÀ'I]5 T"1'Js EU'I",r, ' , "KaIT'I"OS El'ELyE'I"aL.
l 's .,..a. O&.fCEI.a E
Ta E'TTL 'l"1]S
" " \.
ca r , une fOIS le . spectacle terminé ' chacu n se h't a e vers'
'l"OÛ 9Ea'l"pOU l'pO 'll'OÀÀ"; " EUWXLa KaL I-'Eya.l\1] Tils sa maison.
. EnsUlte, chez lui,,. ce sont des rep as somp t ueux,
, 1"
la JOIe abon1de, grand est 1 ecla.t de l~ }ournée. Vers midi
TTOÀUTEÀT) Ka. p" \. '"
OLKLas ap'ITTa • lSE(ÀljV JlE<TlJJlbPLa.V l'a.l\LV Ta aUTO. Ka.t
"JlÉpas" ÀaJll'poT'l]5. nEp "W5 'El'ELSàv O~V
1TCl.VTa KEVW(11) de nouveau reprenn~n~ les memes reJouissances eL ainsi
\ 1 LV TÎI-'-É:pa.L.S OUT,
• \' ( ..
~1TL SUO KaL 'l"pL~ •, 'l"O'l"E ÀO'l'OV 8ELKVUTaL 1] <1'TTOSoS pendant deu.x ou trOIS Jours. Mais quand tout est épuisé
. , puaa.ou TO,I\a.V1"a., c'
100 KaL JlupLa X " '4>pa Ka.t 1'] KOVLS· ainsi que mIlle talents d'or, alors désormais, il est bien
~ ,j, vils 'l"auTT)5 Kat 1'] 'l"E " • v ~ ,
'I"'I]S ,!,W ." '5 otK(as 'l"OUS I\oyous !>1']TTI Ka.L Tils clair que cette renommée n'est que poudre et cendre
ao
6• Tav yap, p E1TL '1"'1]
À'
" S•
tvvo7J<1TI 'l"O'l"E 0 upETaL.
aE WS l'EV '
et poussière 2.
S • V..,S 'I"";V Ul'Epb O 1']V .' , ,. •
al'a ., ." 9u,tLas Ka.Oa.l'Ep U'lTO TlVOS I-'E01]S 'l"ils 6. En effet, lorsqu'une fois chez lui il fait ses comptes
y
àp liv à,1TOÀa. U 1"1')5 E1TL rn : ,\
. , ,j,gel Kat €au'I"Ov av 'lTpoaava waELEV, oulle
À' , ,
et lorsqu'il mesure l' excès de ses dépenses, alors il gémit;
105 KevoSogLas 1\1']'1'
, • 9
S • 8'
• v"'lllas Àa(;ELv UVa'l"aL.
'E 'lTEL8'a.v 8'E OLKOL•
tant qu'il est au comble de ses désirs , comme saisi par
JlLKpav au,. 1']ITW '1"1']5 ! > · , r . .' • "
.
yEVOJlEVOS, EV O v · ,
"s
EtS 'l"nv otKLav 'l"OU 8aLI-'0VOS TOU'I"OU, T1]V l'EV
" 0 ' "
l'ivresse de la vaine gloire, il dépenserait jusqu'à lui-même
" , À90ûITav t8TI TfjS aUVEÀEuaEws I\U ELaT)S Km ELS '1"0 et il ne peut prendre qu'une faible idée de ce qu'il perd.
wpav a1TE • ."" 8' , 8'.1.0 •
• 'c' üPTI KEVOV avSpwv ov KaL ou Eva ou EV '1' EyyO- Mais quand il est à la maison, à l'intérieur de la maison
9Ea.TpOV LOWV E ~ , , ", ,
110 JlEVOV, 'I"";v Sè ~TlJllav OUK Èl't !av~a.aLas, ~ÀÀ. E'!TL XPT)l-'a.TWV de ce démon , il voit que le moment est passé, la réunion
"S yEyEVljf.LÉVljV, 'l"TlvLKaûTa aLaOavETaL TTJ<; TE<!>pa<;. ayant pris fin, et quand il regarde vers le théâtre, il voit
1') TJ " , \. 1 S' , , \
7. "Av Sè Kat 'lTÉpa Tfjs ouaLas aval\waa<; ET)TaL Ka.L al'O qu'il est vide de spectateurs, que personne ne dit rien
1'0SWV Ègap9E1s Èv I-'Éan Èl'mTijTaL TU à.yop~, Eha TWV TOTE et que ses pertes d'argent ne sont pas de l'imagination,
l'pOO'TaTljV ~OWVTWV 1-'T)8EtS 'lTapaytVT)TaL 1-'T)8è XElpa opÉyn, mais qu'elles se sont produites aux dépens de sa fortune;
alors il s'aperçoit que c'était de la cendre.
7. Quand il a dépensé au-delà de sa fortune, il est dans
95 fl-€V'!OL coni Ex : fl-€V LP Il 97 OtXe:LCXÇ L il 98 SdÀ1Jv fl-e:cr1Jf.LOpl.a~ le besoin et, apr ès avoir été porté en triomphe, il mendie 3 ,
corr. Ex : 8dÀ1Jç fl-Ecr1Jf.LOp(cxç L P 1/ 100 Àomov P : ÀU7tOV L Il 102 en pleine agora; d ésormais, parmi tous ceux qui l'accla-
otxdcxç L 11104 fl-€6e:LÇ L 11113 t7tCXL-rijTCXL corr. Co : &7tCXLT'ijTCXL LP Il maient comme un bienfaiteur, il n'en reste plus pour lui ten-
TWVP:TovL

1. Bien que les deux manuscrits donnent fLÈ:v, il nous paraIt De Prouidenlia, 7, SC 79, p. 128. On trouve enfin le groupe =086ç,
nécessaire d'adopter la conjecture d'Exarchos, fLÉVTOL. TÉq>pCX, X6VLÇ: In inscrip. allar. el in princ. Ac!. l, l, PG 51,69. Voir
2. L'expression est sans doute inspirée par Gen. 18,27: tyàJ S€ df-ll cI-dessus, p. 74, note 2.
y'ij xcxt cr7to86ç. Mais si J'idée est analogue, elle n'est pas exprimée 3. Les manuscrits donnent &7tCXLT'ijTCXL. Schulte propose €7tCXLT'ijTCXL.
dans les mêmes termes. Voir p. 74, n. 1. CeLLe conjecture nous paraît plausible et nous l'adoptons, bien que
Au contraire le groupe TÉcppCX xd K6vLÇ est volontiers employé par le verbe &7tCXLT& signifie réclamer son dil et que les générosités de
Jean pour expliquer la vanité des choses de ce monde. In episl. ad l'organisateur des jeux lui donnent le droit, en quelque sorte, de
Hebr., homo IX, 5, PG 63, 82 : T( y&p €crn TeX &v6poomvoc 7tp&Yfl-ot'rGl;
• ~;clamer en retour la pitié de ceux qui ont profité de ses largesses.
T€CPPCX xcxt X6I1L<=;. Cf.De laud. Pauli 1 P G 50, 476; In Mallh., homo XXX, émaiS l' an l'th
1 ése, sans doute voulue pal' l'auteur, est plus rorle entre

al. XXXI, 5, PG 57,369; In Jo.:hom. L, al. XLIX, 4, PG 59, 282; Ire éleué aux nues et mendier.
§ 7-8 (li. 115-124)
83
dre la mainl,
A maislles"gens se réjouissent de ce qUi. est arrive
. .
_ car meme . orsqu
d' 11 les
. , comblait de b onnes paroles
ils le mordaIent enVie . , et c était pour eux une consol a t'lOn'
de leur propre misere de penser que celui . b '11 't
. l • d .t A t ' qUi fi al
d'un tel ec a~ eVai e re, un Jour le plus méprisé de tous.
uand donc personne
. d n ...
est là pour lui tendre la main, . 2
Q
quoi de plus dIgne e pille que sa situationS? N'est-elle
pas plutôt digne de larmes? Quoi de plus pénible que
cetLe situation 4 ?
8. Vous ne c~nnaissez. peu.t-être personne qui ait éprouvé
ces revers 6 ? SI au molUS Ils se contentaient de ne pas
lui tendre la main! Mais non, au contraire, il est accablé
d'injures par ceux-là même qui l'ont félicité. Pourquoi,
L 1,1 121 l/1)llcxfLWÇ; coni. Sc 1.J:t}llcx!-,-wç. LP Il dit-on 6, était-il saisi de folie? Pourquoi était-il épris
115 dcpPcx(vov't"<XL ...- de gloire? Pourquoi accordait-il ses faveurs à des prosti-
122 (},ptyWv L

arque analogue chez Jean, Expos. in psu/m.


1 On trouve u ne rem 399). De son côté, Schulte, dans son introduction, p. Xli, conteste
. 1 Il PG 55 239 où Jean oppose le luxe et la foule qUI. entou-
XLVII" " .Il est devenu pauvre.. 0' 't"oacxu't"cx
- celte interprétation et propose, avec Combefis, de donner un tour
rent le riche à sa solitude quand 7ttpL-
interrogatif à la phrase: • Ne connaissez-vous donc personne à qui
6t6À"I)fLevoç ... &7ttLaL fL6voç. . . la chose soit arrivée? & Nous adoptons volontiers celle solution. Si
2. L'expression se trouve déjà li. 114. Cette répétitIOn, comme
l'on garde la tournure affirmative, il faut alors l'entendre sur un ton
plusieurs que nouS signalerons à mesure: pro~ve que nous avons
ironique entraînant une réponse positive telle que : • Si, nous en
sans doute ici un discours parlé, pris à 1 audition et non revu par
connaissons des exemples. & Il est certain que la chute d'Eutrope
l'auteur. . r '
3 Exarchos a fait ici une correction et adopté le smg u 1er 't"OU't"OU.
a frappé les esprits et que Jean s'est plu à en dégager la leçon exem-
plaire, mais d'autres revers de fortune se sont produits pour d'autres
Les 'manuscrits donnant 't"ou't"wv, li. 119 et 120, nous rétablissons le
personnages moins en vue, avant cette date. Jean le dit, Expos. in
pluriel. ê 'dée psulm. XLVIII, 2, P G 55,502: • Vous savez qu'il y eut dans cette ville
4. On trouve dans In Eutropium 1,2, PG 52, 393, la m me l , mille exemples de la disparition prématurée de la fortune» c'est-à-dire
avec l'emploi de comparatifs analogues: 'AJJo..' \ Llloo - yi:yov<.
, - XCXL lltCl!',)-
-rtlXOfLoV(>lV d'une fortune qui s'est écroulée avant la mort de son possesseur.
't"wv &6ÀL6't"<.poç xcxt otx<.'t"wv tÀ<'<'Lv6'!<.poç XCXL '!<.ùV I\LfL'll '" Ure x On ne peut donc s'appuyer sur ce passage pour préciser l'époque oil
7t't"wx wv tvllEea't"Epoç .• Mais voici qu'il est devenu plus malhe : notre texte a été composé.
que les prisonniers, plus digne de pitié que les domestiques, pus 6. On trouve constamment chez Jean ce procédé de la diatribe
démuni que les pauvres qui sont dévorés par laH' faim. •
d cher dans son dont l'essentiel consiste à rapporter les objections faites par un
5. Cette phrase a été commentée par . S al a d ·t . auditeur imaginaire et généralement introduites par ID&. Voir, par
. . d D . . l' 22 n 2 Il tra Ul .
édl tlOn allemande u e tnam 9 orw, p. , . . . fa bren exemple, une discussion sur la vaine gloire : In Mal/h., homo XL,
• Vielleicht ist euch Kein Mann bekannt dem solches Wlder hose • al. .XLI, 4, PG 57, 443 et 444 : • Mais il a du crédit auprès de celui
. une telle c
ware. Vous ne connaissez peut-être personne à qUI ue le qUI gouverne ... Mais il a joui d'une bonne réputation auprès du
soit arrivée .• Il s'appuie sur cette affirmation pour prouv~ '~nvier peuple ...•
texte a été écrit avant la chute retentissante d'Eutrope (1 l
§ 8-9 (li. 125-142)
'" ET L'ÉDUCATION 85
'" GLO IR'"
VAn"",
SUR L\ Luées et à des mimes? l' Eh quoi! homme .Insense'1 , ne
i
?
l'admirais-tu pas. ne approuvais-tu pas? Ne l'as-tu pas
amené à cela. par tes applaudissements et tes louanges?
Ne lui donnais-tu pas le nom de Nil, d'Océan? N'as-tu
pas perdu toute la journ.ée à chanter ses louanges?
d'où vienL que tu as soudam changé 2 ? Quand il faudrait
Lémoigner de la pitié, c'est alors surtout que tu accuses,
à propOS de choses que tu louais autrefois? Si, lorsque
nOUS le voyons puni pour des choses que nous blâmons,
noUS ne sommes pas assez insensibles pour ne pas être
Louchés 3 , lorsque nous le voyons dans une situation
pénible à cause de choses auxquelles nous avons applaudi,
ne faudrait-il pas ètre encore plus sensibles à la pitié?
Maintenant tu te portes accusateur; mais lorsqu'il t'olirait
les charmes d'un spectacle, lorsque tu y passais la journée
après avoir abandonné toutes tes affaires, pourquoi ne
le blâmais-tu pas?
9. Vois-tu quelles sont les entreprises du diable? quels
sont les fruits de la vaine gloire? Moi j'ai dit que c'était
cendre et poussière; cependant je vois que ce n'est pas
' 'À pac . .x'J,xÀùlcrocÇ L ppc 1\ 133 o-roc'J]+xocl P Il
seulement cendre et poussière mais encore feu et fumée',
12 9 ctV7J wcrocç . ' p Il 139 car ce n 'est pas une chose qui se contente de ne pas procurer
" L Il 134 'mx<TVo'J-roc corr. Ex : 7toccrx 0 'J-rocç L
~m'J7Jcrocllf;'l -,.. de profit, mais elle va jusqu'à précipiter dans le malheur 6 •
Il€XP7J L
Elle pourrait être cendre et poussière 6 pour ceux qui font
1. La prise à parti d'un interlocuteur est encore un artifice. de l~ de grandes dépenses sans en tirer d'avantages, mais elle
diatribe très fréqu emment utilisé par Jean dans ses homélies.
"e
l'introduit souvent par l'apostrophe u.'J pùl7te:, acc
ompagnée ou non
. t
d'une épitbète virulente. L' épithète .xY'loof.l.o'J, dépourvu de Jugemennt, homo XXII, al. XXIII, 5, PG 57, 306 : la veuve parvient à fléchir
·t·é mme le prouve
est chargée ici d'un sens affectif: dur, sans pl l , co le juge, ~XOCIl\jJf;'I ; d'où, au passif, se laisser fléchir, tire sensible à la
les li. 130 et 134. avec des pitié.
2. Jean parle éloquemment de ces revers de fortune,. lui 4. Combe fis, suivi par Exarchos, propose x,xllwo'J, • fournaise l,
G 52 400 .• Hier, ne
antithèses analogues. De caplo Eulrop., 4 P ' . tecteur contr~ les manuscrits qui donnent xoc7t'J6'J, • fumée 1. On voit mal
baisais-tu pas les mains? ne l'appelais-tu .pas sauveur, /~oourquoi la raison de celle conjecture. Nous revenons donc à la leçon des
et bienfaiteur? Ne lui décernais-tu pas mille louanges élanges manuscrits.
l'accuses-tu? Hier flatteur, aujourd'hui accusateur. Tu m cette 5. On retrouve souvent dans ce texte la tournure où 1l6'Jov ... œllt\
. . Q 'est-ce que x<xl, particulièrement aimée de Jean. Voir De incompr., homo l,
hier compliments et aujourd'huI accusatIOns. u
inconstance? Quest-ce que ce changement ./ • t aduit un h. 192-191, SC 28 bis, p. 116, note 2.
3. Le verbe xoc-rOCX,xIl7t-rùl, comme plus bas X.x~7t-rùl, ~n Matth. 6. Voir ci-dessus, p. 80, note 2.
geste, celui de faire plier et, au flgur6, fléchir. AinSI Jean,
§ 9- 11 (Ii. 143-159)
87
86 n 'est pas seulement cela pour ce ux qUI' subissent ce
, , je viens de dire, que
oùSÉV' OU p.T)V
SL1]À9o v • ,
,'\.
"T'aV SLà. T'aS /\ELT'OupyLa.') EKELV<1S
'" 10. Eh quoi! ' dit-on,
t' lorsque la foui e 1eur accorde
, • . J.T)O"LV, 0 ~,. , honneur et a d mira IOn pour ces lituraies 1 t
145
10.« TL ouV, '; 1f0.pà. lfo'll.'lI.wv, a.pa. f.LlKPO') OOTOS , t? T " o ' , es -ce là un
, 90.UlLa~WVT'o.l ,~ < '" mlflce av an age . , out a fait mince ' as surement·
.
T'Lf.LWVT'o.L K o . L ; • où yà.p f.LEyo./\1] 1] T'lf.L"l a.UT'T1> Ttv car
ô Ko.plfO. ; » ~cj>oS,po. ~E o.O"L ~a.'lI.'lI.E0"9a.L Ka.t Ka.T'TJyOpEÎa9<1l ce n'est
, . pas un bien grand 'honneur celui do t· "
n Je viens
~ "~À9 v T'O Ko.L O"KWP.f.L
VUV ol1] 0,
,
T' SÈ 11' po. T'OU') ' •
T'lf.LW"'EVOU') ,»
0 U' yap de decnre , les marques, 'celUi auquel s'aJ'oute n t 'raiI I enes
.
, " pa.ÀÀE0"90.L.« L , ~ ~, 8 ' , et accusatIOns et. ,calomntes, Mais qu'est-ce qu e ce1a peut
Ko.L oLo.b , ~ L T'LILWVT'o.l, a./\/\a. la. T'O 1Tpoa8o KûV .
, 'À 'o.. EKELVO r faire à ceux qUi reçoivent ces honneurs?. En rea 'l't'
150 Sla T'aS ELT'ou~Y' ~ lfÀ,,9EL. Et 8È 8Là T'à cj>9a.aa.vT'a., 8La T( 1 e,
S o.vâ0"90.L 1f0./\LV T'It'
0.11' , , ,
, '8' 8'
o.T'nyopoûaw ; 8La. T'l E"'TJ 10 1TpOaL<1aLV,
, ce n'esL pas à cause des liturgies qu'on leur accorde de
WV OUK EXOVT'WV K ., " "8 ' tels honneurs, mais dans l'at.tente de nouvelles dépens
cn faveur de la foule. Si c'est en considération de ce qu'~:
T' ' v a.O"WT'OUS Ka.L "'La.pOUS a.v pa.s a.1fOK<1-
a.ÀÀà. Ka' O"KWlfT'O UO"L <'
~ • EtS ST'L o.vlo. T'ls eO"T'lV '1 KEv080~la. ;
ÀOUVTES , ES f.L " 9 ' ~8 <, , ont ?onné aut~efo is, pourqu~i accuser ces hommes quand
'AÀÀà. T'OÛT'O f.LÈv o.cj>ELo" W T'O EL 0'), EVO') 1TOU Klll
155 Il,· ~, .1.' ËT'EpOV SE, 10/\ "~9 Wf.LEV. E'L 8'10 /\EVOL
~, T'le; . « T'l OUV • Ils n ont plus rien? PourquoI ne pas même aller vers eux
SEUT'EpOU OV, E'I'
, '
" ~
'lLf.LET'Pa. So.1Ta.VWf.LEvoUe; EV T'a.L') T'WV 1fOÀEWV
~ , ~a~s s'en mo~uer et les trait.er de m;sérables et de gen~
'fI'pOS T'OUS O"U r ~ , , '8 • " , mdlgnes? VOls-tU que la vaine gloire est. une sorte de
, .l'EO"LV • Et'fl'É f.LOL, Ka.pa.Ka~w, T'l T'O KEP 0') , Ka.l yap Kil!
TEp 'Y ' , ~ l'l: ' K \ t.I folie 2?
" ,
'fI'ap EKELVOl ~'I",r
.n
S ~.I,.'!IILEpOS Saca. Ka.L '1 t'0TJ ·
.,"
,...
a.L OT'l T'OUT'O OUTWS
fI

11. Mais laissons cet aspect qui


Contributions
est le fait. d'un ou deux hommes 3
148 XOt! am. L Il 0"X6fLfLoccn L Il ~cXÀ€a6OCL L Il 151 8oc7tocvcXa6OtL L plus modestes
et passons à un autre. Si l'on me disait:
(, Qu'en est-il de ceux qui dépensent dans une juste mesure
1. Il s'agit du financement des jeux. Voir sur ce point, plus bas, pour les plaisirs offert.s aux cités?» Dis-moi, je te prie,
note 3. quels bénéfices en tirent-ils? Pour eux aussi en effet.
2. J ean rapproche volontiers xe:vo8o~loc et &7t6VOLOC. Il s'en
explique, Ad ilium. calech. V, 6, SC 50, p. 203 : Koc! 'Î) x€\lo8o~(a éphémères sont la gloire et les acclamations', Et la preuv;
8È; 7tcXÀLV xoct 'Î) &.7t6VOLOC hépoc fL€61) , fLêiUov 8è: fLé6'~ç xocÀ€7tCùTlp~.
'0 yàp TOUTOLÇ &:Àoüç Toïç 7tcX6€cn xoc! ocl.yrwv 'rwv octcr61)'r1)plCùv wç
f~lIes dépenses, 1:voç xoct 8€u'r€poU, à ceux qui se contentent de verser
d7tdv TO XpLTI]pWV &.7t6MUcrL xoct ou8è:v ~Àoc'r'rov 7tcXÀLV 'rwv fLOCLVOiJ1vWV
1 arg~nt nécessaire au financement des jeux, aUfLfL€'t'poc, sans un
8LcXX€LTOtL . • La vaine gloire à son tour et la déraison sont d'autres
SOUCI exagéré d'ostentation,
form es d'ivresse et plus terribles que l'ivresse. Car celui qui est saiSI
d 4. Jean souligne avec force la satisfaction éphémère qu'on retire
de ces passions perd, pour ainsi dire, même la lucidité des perceptIOnS
et il n'est pas non plus moins alleint que les fous. .t (trad. Weoger). ' ux à
;5 appla~dissements, De Anna, sermo III, 5, PG 54,659: TIoLovav
Y,VOL't'O x€p8oç €X TIjç 'rwv 81jfLwv €ûCP1)fLlocç . d7té fLOL, T'ijç 1:mpcxç
3, Les renseignements que nous pouvons aVO ir sur les Je
, espon' yOtp
"Ot xoc't'ocÀOCôou
t a1jç, €U•6..L wç 6 xp 6'roç e:X€IVOÇ
' -' XOCL 6 66puôoç <Ï7tŒt;
Antioche et sur leur financement nous sont fourDiS par la corr ...o(hCùç
pOt V€'~ t'OCL XOCL €7t
dance de Lihanios, minulieusement analysée par p, PETIT, op. pra
_ €I\'6 OUCT'
' I)C; TI)ç
- 7tOCV1)YUP€WÇ
• •
&a7t€p "
OVocp '
'rpucp1)actV'!'€t;,
ctacSUIes', résull P1)tJ. OL 7toca1jç xoc6ta'rocv'rocL e:ûcppoauv1)ç. • Quel profit pourrait
cil. [p. 74, n. 3], Il e partie, chap, 3 : • Les jeux et les s~e artagée vite cer tde la flatterie de la foule? dis-moi. Quand vient le soir, bien
De celle étude il résulte que la charge financière " en étaItr plusle
P ' urs passé e umulte et tout ce bruit s'évanouissent et, quand la fête est
S
entre deux ou trois grands personnages dont LlbanlO , pou '1 semble privése, dcomme s'il s s 'ét' aient enchantés d'un songe, ils se trouvent
années, donne les noms. Parmi ces grands personnages, 1 d ns de e tout bonheur, •
que notre auteur oppose ceux qui, par vaine gloire, s'engagent a
E ET L'ÉDUCATION § 11-12 (Ii. 160-(69)
89
AINE GLOIR
88 SUR LA V
qu'il doit
. en être ainsi, c'est que si on 1eur avaIt . donné
le ChOIX entre
, reprendre cet argent ou le t'lers ou mOIns .
160 encore et n "1"
entendre aucune acclamation de ce genre,
.
penses-tu qu .1 s n auraient pas nulle fois préféré 1 ? En effet
les gens qUi commettent tant d'actions honteuses et
impudentes pour une seule obole 2 , que n'auraient-ils
165
pas fait devant tant d'argent dépensé inutilement?
12- Mon discours s'adresse à nos fidèles 3 qui ne ve~lent
pas faire la plus modesLe offrande au Christ souffrant
de la pf1uvreté 4 et manquant de la no~rriture indispensable;
ce que les autres ofTrent aux actrices, aux mimes, aux

163 m coni. Ex : Et L P Il 164 dxd L d)('~


161 fJ-LoefJ- (<xv L Il y'Q(! [J.oc'r'Y)v tv 6e:CX-rPOLÇ XQ(L t7t7t08pO(J.(Q(Le; XQ(! &ÀÀQ(LÇ TOLClUTQ(LÇ
tXY.Cl[poLe; cpLÀOTL[J.(Q(Le; .• Que cette maladie (la vaine gloire) coüte très
lément du verbe et},ov't"o n'est pas précisé, d'où hésita- cher, c'est évident d'après ceux qui dépensent à tort et à travers
. I' Le comp , . d'autant plus qu'il s'agit . d e c h OIS11'
" en t re d eux choses: dans les théâtres, les hippodromes et ailleurs, avec une prodigalité
lIOn du lec.eUl, laudissements ou retrouver 1' argent versé pour déplacée. D
es napp
anten d, l'e'b 1.. . ' Nous choISissons
aux frais des hturgles. . . cette dermère. 3. Le développement qui touchait les dépenses faites pour les
la con.fl u.1O . . , jeux étant terminé, l'auteur passe tout naturellement aux dépenses
., rétation pour deux raisons: l'énumératIOn détaillée de 1 argent
lfl .erp . 1 t· 1 1 .. qui devraient être faites pour secourir les pauvres et il s'adresse cette
qu'on va pouvoir retoucher: la totaltté ou e lers ou a p. us mlfllme
tie' ensuite le commentaire donné dans la phrase sUivante: les rois très spécialement aux chrétiens. J. SEIOLMAYER (Die Piidagogik
par , . . . d' t . "1 des Joh. Chrysostomus, Münster 1926, p. 48) pense que l'expression
AnLiochiens sont passionnés de gloire, mais aussI argen, pUisqu 18
commettent des vilenies. pour une obole •. Tout ce passage contient 't"OÙC; 7tClp' 1)(J.LV mOTouç désigne les baptisés que l'auteur opposerait
des raccourcis propres au style parlé: les propositions Et 81: À€yOL 't"LÇ aux catéchumènes. Cette distinction ne nous paraît pas s'imposer.
et K<xt IhL 't"oü't"O av ËXOL, qui restent en suspens, l'emploi de l'optati! 4. L'assimilation du pauvre au Christ, qui a sa source dans
Mal/h. 25, 40 et 45, est constante chez Chrysostome. Par exemple,
't"oü't"o av ËXOL, alors que l'auteur est bien persuadé qu'il en est. ainsi,
il met en parallèle le luxe des Antiochiens et le dénuement du Christ
sans doute par attraction avec l'hypothèse qui va être expnmée :
dans la personne des pauvres (In Mal/h., homo XLIX, 5, PG 58,502) :
et 't"LÇ ~IlCùXEV. BOU~E06e: dç fJ-éoov &yocyw TOV XpLOTOV ÀL[J.W'r'rOVTQ(, TOV YU[J.v6v,
2. Dans cette phrase, l'auteur blâme d'abord le goüt des applau-
't"ov ClÀWfLEVOV 7tQ(VTQ(XOÜ, TOV 1le:8e:[J.€vov; «Voulez-vous que j'amène
dissements qui s'achètent à prix d'argent, ensuite l'amour de l'argent
au milieu de vous le Christ souffrant de la faim nu assailli de maux
de loutes parts, enchaîné?;. In epist. 1 ad Tim~, homo XIV, 2,
qui saisit les chrétiens comme les païens.
On trouve chez Jean les deux thèmes développés fréquemment
dans les homélies. In episl. 1 ad Tim. homo X, 3, PG 62, 552: Nüv
yàp ù;rÈp OôoÀoü é:voç xad &VQ(Lpe:L06Q(L XQ(L ,xVQ(Lpe:i:V ~'t"OL[J.OÇ ~)(<xa't"aç.
:?
aux
62, 573: K&v 7téV'Y)OL 8LIlii>ç, (J.1} &1tQ(~LW07JÇ 8LIl cre<xuToü
OllV()(L . où YIlP Tii> 7t€V'Y)TL 8L8Cùç,&ÀÀIl Téil XpLo't"éil. • Si tu donnes
, . '
, pauvres, ne dédaigne pas de donner de ta propre main; car ce
• Actuellement, pour une obole, chacun est prêt à se faire tuer et à ':.uer.;
n est pas au pauvre que tu donnes, mais au Christ. • De même In
In epist. ad Rom., homo XVII, 3, PG 60, 568 : ". ù;rÈp OôoÀou x~ II/ud'. V'd . 13, PG 51, 333: El [J.1} cll~ TOV XpLO't"OV 8ÉXll
&p't"ou Évoç ÙÔp(~CùOL 't"ouç 7tpom6V't"Q(ç 7t€V'Y)TQ(Ç, «pour une obo e
-0 1 ua ellgatur,
Je v ~év~v, ,[J.1} 8t~1l . et 8/; cllç TOV XpLO't"OV IltX?l> [J.1} &7t:XLcrxuv6~; 't"OÜ
et un morceau de pain, ils injurient les pauvres qui viennent à eUb"I'S' C~LaTOu VLIjJQ(L TOUe; 7t68Q(ç .• Si tu ne reçois pas l'étranger comme le
. idéra e
M~~s ce goilt de l'argent s'explique par les sommes cons . Ibid. dé~IS.t, ne le reçois pas, mais si tu le reçois comme le Christ, ne
qu II faut dépenser pour s'attirer des applaudissements . 6 v algne pas de laver les pieds du Christ. •
•0 ' . > - J. <xÀLcrX Vfc.l
TL (l~V y<xp 1lQ(7tQ(V'IjPOV TO v60"IjIl.Q( TOÜTO, 8'ijÀov "x TWV "'v
§ 12-13 (11. 170-188)
GLOIRE ET L'ÉDUCATION 91
90 sUH LA VAINE
~ .TOI UTrÈp (.la<nXELas 8l11VEKOÛs ou' danseurs pour une seule acclamation , ceux-CI. ne le d t
J. ~ TauTa OU t' pas pour une royauté sans fini. onnen
J 70 U'fTÈp fJ-lC1S 'j'wv,!S.
13. Mais passons à
Ih/ioaO"v, " ~'}t.9WfJ-EV ElSos K€v080~Las . 'R"OlOV 8-1. Autres victimes de v . . une autre forme
'A'}t.'}t.' .lcf>' ETEpOV E " , . . ., ., de la vaine gloire . ame glOire. Laquelle donc? Celle
13. ~ , , ~ (0'''' Ka' OUKE'" EVOS KaL OEUTÉpOU'
,. • (; 1"WV 1TOI"~WV " ' , qUi
1 est le fait de la plupart des h ommes
TOUTO, " ' 'E9a Ka' ETrL TrpaYfJ-aaLV €V ots où8Èv
. . P1us d un seu ou.
et non de deux' Nou s eprouvons
.
2
alpO .... EV O,.av
X, ,~u/iÈ 'LIKpOV. KaL 0 TrEV,!S 'R"aVTa nOL'" waT(
e1Ta.I.VW.... ,(" ... du
J 75 O'UVIO'fJ-EV EauTOIS laiSir quand on nous fait des compliments e t à propœ
' 9 0 '}t.o. r SL' OU8EV
." ' , "
€TEpOV 0./\/\ "
waTE ., 1::
oosaa9ijv<l' P
9
lfJ-o.,..a TrEpl .0' al Ka • ,'~'" de choses
. pour l esquelles. nous n'avons pas 1e mom . dre
• ~ '}t.'}t.Wv' Kat TrOXXaKLS €aUT~ OLaKOV"1 aa a9<l1
'Tra.pu 'T'WV 'TTO " mérite, nouS le savons
• bIen 3. Le
. pauvre fait to Ut pour
' , flV wv';aaTO ou XpELaS €VEK€V, 0./\/\ WaT€"~
tt , \. \" "
,
/iuV<lfJ-EVOS OIK.T.,.' , " ' " r·, porter de, be~ux vetements et li n'a en cela d'autre but
'1:: ' ~ 9al ÉaUTW 8LaKoVoufLEVOS. En€! TLVOS EVEKEV
S05al ,!TLfJ-wO'. , , ' que de s" 1attIrer la. considération
. . de la foule'' so uven, t
, , 'TraVTa Xpovov Ta'ts ÉauToû XEpaLV un'lpnOlJI1EvOS
180 n'fTE fJ-01, TOV alors qu 1 pourralL se servir lUI-même, il s'achète un
~ ~"ou (.louÀ.. vûv UTr'!pETE'ta9al ; EtTa, av "n€pov xpua{ov
-ralS 0.1\1\ J-I ' " d~mes~iq,ue, non par nécessité, mais pour ne pas être
TrpoayÉV,!Tal, Ka' aKEU'l apyupéi KTéiTal KaL OLKLa.V Xal1npQv.
,(1 ) , , tl .... deconslderé aux yeux de tous en se servant lui-même.
T OUTWV ou8Èv xpnas EV€K€V' EL yap XpELaS EVEKEV TaUTa.
En eITet, pour quelle raison, dis-moi , te servant constam-
EylvETO, TO TrXÉov av TOÛ yÉvous TWV &'v9pwnwv &'nwÀwÀEI
l
'f \.' )' , ... ' . " ment de tes propres mains, veux-tu maintenant être
185 Kat SIÉt 9a pTO. OIOV TL /\EyW' EaTLV avayKa.La KaL WV aveu
servi par les mains d'un autre4 ? Ensuite, si sa fortune
~ijv OUK ËVI, OrO V ~ TfjS yfjs topà. npéiYfLa &'vayKaLov (am,
Kat TaUT,!S Il'' tEpoua'lS Kapnov OUK ËVL tfjv • Tà. TWV ll1aTiwv
aKETrQap.aTa, opotos Kat TOLXOL Ka! 1J1T08TIf.La.Ta., Ta.ÛT<1 TWV
augmente, il achète même de l'argenterie et une belle
maison. De tout cela, aucun besoin; s'il s'agissait d'un
besoin, la plus grande partie de l'humanité serait morte
et aurait péri. Voici ce que je veux dire: Il est des choses
nécessaires sans lesquelles il n'est pas possible de vivre;
par exemple les produits de la terre 5 sont une chose
nécessaire et si elle ne porte pas de fruits, il n'est pas
1. L'opposition est fréq uente dans les homélies entre les biens
passagers d'ici-bas que rech erchent les chrétiens et les biens éternels
qu'ils négligent. Sur cette orientation eschatologique de la pensée Une affirmation générale: le goùt de la vaine gloire illustrée
de Jean, on trouvera des remarques brèves, mais pertinentes chez l'h une 5é·
pal' '
fie d'exemples concrets: l'énumération des efforts de
F. LEDUC,. Le thème de la vaine gloire chez saint Jean Chrysostome " omme le plus modeste pour se distinguer, tout cela est dans la
in Proche-Orient chrétien 1969, p. 23 et 24, où l'auteur montre que mamère de Jean.
celle orientation vers l' éternité situe les exhortations morales de ru· 4 L'em p101. d e la seconde personne du singulier enlraine une
Jean dans une perspecLive authentiquement chrétienne. r~téudre de construction, puisqu'il s'agissait du pauvre dans la phrase
2. La reprise de l'idée énoncée au début du § 11 el dans les mêmes P
l'apc ten le et que l' au t eur y · . '
revient dans la phrase sUivante. MaiS
termes, é:vàç xcd /)EU'rlpOU, est encore une preuvC que ce texte a été os
Voir . d rophe à l' d·t
au 1 eur cst une habitude constante chez Jean.
parlé de façon spontanée, sans souci des répétitions. 5 CI; essus, p. 84, n. l.
3. En attribuant cette passion de la vaine gloire non seuleJ1l~nt l'ess· Ct.est un thème stoïcien bien connu que la terre donne à l'homme
à quelques riches privilégiés , mais à tous les hommes, il semble bIen
l'édUC a' en lei .de ce d ont 11
De VI.cl . a besoin pour vivre. Voir S. V.F. III, p. 177,
que l'auteur donne ainsi à son développement ultérieur sur U sim p ["ICI. et MUSONIUS, Reliquiae, ed. Hense, XVIIIA, p.94.

Lion une portée universelle. Voir § 27 et note 6.


§ 13- 14 (li. 189-206)
IR E ET L'ÉD UCATI ON 93
VA INE G LO
92 s H LA
'E1T€l ossible d e v iv r e . L es v ête ments .
" a'A'Aa. a.1fa.VTa.
t'
1f€pLTTa.
'
(' P l i qUI nous Couvrent
, 'v ~ Ô le toit et es murs, t esd' chaussures , tout cel a ce sont des'
'Ta. .... EV1'OI. L
ô.vaYKa(wV EO'1"L ... , a.i. oût< ~v â.v9pW1T''t' aVEU lQ,KÔVOU tilv, .
, ~ ' a.yKa,a ~v K , , ' , v~ choses nécessaires, an IS qu e toutes les a t h
1\10 KaKUva aV c 'v aVEU ÈKE'VWV ~1')V, 1'0 1TI\€OV o.v 1 E fT . ,. ures c oses sont
tl '
WCTfrEp OUK
ËO''''I. uI.IVQ.'T'O
,
,\. ' 'Ô
è1l'uôi] 1'0 1I'I\EOV TOUS LaKOVOUIlÉ_
du superflu . n. e e . t , ,SI elles etaient ne' cessalres
. et s'il
, , ' 'A ~ v âv9pw1I'WV, _, r n'était pas pOSSible a 1 homme de vivre .
a1l'WI\W El TW E' , a.Lov ~v âpyupo LS O'KEUEO'L K€XPllo9a . , . sans serviteur
L a.vo.ytc , , , , \. , ..
VOUS OUK E
, " XOUO'L'V.
V~ , .3. v Tà 1fÀ€OV av 1faI\LV ÔLEc\>9apT lout comme II n est pas pOSSible . de vivre sans ces ch oses
, ,, !>Tl" aUK', ,
U TOU1'WV \,.. \....., 0 la plupart des homm es seraient morts, puisque la pl t d'
Ka' aVE ' I i ' üliÈ apyupoS 1fa.pa TOLS 1TO/\XOLS EOTLV '1 ' t d . upar u
Q5 ,. â.v9pW1TWV, E1rEL Tl 0 " " • temps 1 s n on pas e serviteur. S'il était nécessaire d' .
1 TWV , ~ TOLS KEKT1')jJ.EVOLS TOV apyupov EL'lrTI'
'Eàv 00" 1''-5 0.1.11'01.5 ,,~ '1 d' t t "1 avoir
,
\ ,.. . ' \ ,
ÛTO ~OUÀETa, 1'0 O'K€UOS , €L'TI'€ T"1 V a'TLav des ustensi es a r gen e SI n' é tait pas possible de vivre
TC S~ ,"OTE aOL TD , , Ô' ( " > » ans eux, la plup a rt d es homm es auraient péri, je le répète,
, ' ' .nO'IV 1fapEX€Ta' », ou €jJ.Lav av aXX"v
V
Kat 'lrO,a.v T'1 XP ' I , - , À~ , puisqu e le plus g r a nd nombre n'a même pas d'argenL2.
N ,~' À'A' ~ Ti]V 1fa.pa. TWV 'TI'O/\ WV TLjJ.1')V. « Kat
,
EXOL EL1TELV, a. ",
"9auI16. V€0'9al Ka, jJ.1') KaTa't'pOv€L0'9aL, KpU'lrnll
\' J... ... Si donc .quelqu'un disait ~ ce ux qui possèdent de l'argenL :
200 KEKT"jJ.a, WO'TE r ~ , " , « Que slgmfi ent pour lm ces objets? dis-moi leur raison
c' ,, "1' ",\ .l.90vEL0'9a' Kat €'TI'''1PEa~EO'aaL. » TL TaUT,,"
oE -rra,,"", wu E r"1 'f 3
d'être et qu elle es t le ur utilité 1) , il n e pourrait donner
~âÀoyLas XEÎpOV yÉVO'T' a.v ; Et ÔLà. T"V 'TI'apà. TWV 'TI'oXXi.lv
T1')S " , Ô' '.l.a' Ô'Ô d'autre r a ison q u e la considér a tion d e la foule 3 : « J'ai
TLjJ.~V ËXElS, 1fciO'IV E1f,ÔE'KVUO'O, EL 10 TOV 't' ovov 10 O'Ka~ ,
deb biens pour m ' attirer d es honneurs et ne pas être
oüÔÈ oÀwS KEKTT)0'9aL KaMv.
205 14. Er1fW Kat ÉTÉpav âÀoyLav ; nOÀÀa.KLS TWV à.vayKaLwv méprisé , m a is en r evanch e j e les cache pour ne pas être
TLvÈS ÉaUTOÙS à1fOO'T€PtlO'aVTES Kat ÀLjJ.\iI c\>a€LpOjJ.EVOL TOUTWV
obj et d'env ie ni exposé a ux menaces. 1) Quoi de pire que
ce manque d e lo giqu e? Si tu les possèdes pour être consi-
déré par la fo ule, m ontre-les à tout le monde, mais si tu
190-191 &veu BLcxx6vou ~'iiv WCJ7tEp OÙX ~O"'tL om o L !I194 BLE<p6IXpTW
L 11198 civ add, Ex Il 203 €7t'LBdxV\JO"W L crains l'envie , il est b on d e ne rien posséder du tout'.
14. Vais-j e p a rl er a u ssi d'une autre extravagance6 ?
La distinction entre les choses nécessaires et les choses superflues
1.
So uvent il y a d es gens qui se privent du nécessaire, qui
est aussi un des principes essentiels du stoïcisme. Voir MUSONIUS, son t d évorés p a r la faim et qui n e s'occupent pas moins
Reliquiae, ed. Hense, chap. XI X IIEpL crxé1t1jc; et chap. XX IIEpl
O"XEUWV, où sont donnés au sage des conseils très précis sur la manière
de choisir sa maison, ses meubles. Après avoir énuméré un certain
nombre de raffinements qu 'il faut proscrire, Musonius ajoute, . 4. On retrouve chez J ean de tels dialogues où le prédicateur
chap. XIX: Où 'L'cxi:i-tcx TCIXV'L'OC TCe:P\'t"'t"cX XOCL oùx cXVOCyXOCLCX ; « Ces choses discute . pied à pied avec un interlocuteur fictif, selon les procédés
de la diatribe cynico-st oicienne et sur un sujet analogue: l'inutilité
ne sont-elles pas superflues et non nécessaires ? 0 des . .
2. Ce passage qui énonce des vérités de bon sens sous une forme
1 pierres préCieuses et des vê tements tissés d·or. Par exemple
n 5Mal/h . , homo LXXX IX al . XC, 3 et 4 J PG 58 , 784-788 •
très simple dénote encore une foi s un discours improvisé et non
d . J ean atta che une grande impor tance à l'exercice de la raison
recherché, peut-être même un résumé pris à l'audition.
3. J ean explique de la même manière le goût du luxe chez les l e:t~ la vie morale., Tout ce qui es t selon la raison, À6yoC;, Àoy\x6;
c' t on, tout ce qUi es t mauvais appartient au domaine de l'ŒÀoyov,
Antiochiens : In 10., homo III , al. II , 5, P G 59, 44 : • Si tu veux
d eS un~ &Àoy[oc. Tout péché commence donc par un aveuglement
demander à l' un des citoyens qui dépensent à profu sion pourquOI
x:t I~r?l:on. In episl . 1 ad Cor . , homo XI, 4, PG 61, 92 : Kcxt yap
ils répandent ainsi l'or et qu el est leur bu t cn taisan t une telle dépense,
aus . b'l)~LV ÉO"'L'L q>WC; 'to ÀOy\XOV B\6Àou xoc\6~vov .• En effet, en nous
tu n'auras d'eux d'autre réponse que celle-ci: C'est pour plaire à 10
SI rlUe de tout son écla t la lumière de la raison . •
foule .•
ET L'ÉDUCATION § 14-15 (li. 207-228)
GLOIRE 95
SUR LA VAINE
94 " .. É WTtl<1TIS alITOUS, «TO ax~j.Lci de ces objets de luxe. Si tu les interroges ~ Je do' d' t
, '"<1L <1oe EuwV' KCLV P " 9
n " v <1xfj ... CL, a.v .",
pW1TE , OUK EaTI
. . d" 1 .' 15, Isen-
OlltC a,...Eï\OtJ
TWV
).J.. ''Aw». 01.0 ,:t, '1 mamtemr ma 19mté.». . Quelle dIgnité ,omme.
1 s,
o· h ?
.I."<1LV, ~X€<V o'j'€< 'E1Td apCL a<1X1')fl.°<1UVT)V T)aXT)\lOVEI Ce n'est pa~ en c~la que reSl?e la dignité d ' un homme .
,...ou, 'fOI "'Ll1 aV , 9 W1fou..
P
. . . . ' '1 wa.vvT]S
, 'EÀI<1<1a.los Ka.~
' .
TOÛTO <1X fJr , 'HÀLas oeCLI "" Ou alors Éhe, le Juste, et Élisée et Jean 2 manifestaient
'À"v Ô S.oealoS " ÀÉov où8Èv 1Jv Ka.L XT)pa.c; Expn~E un manque total d e dignité, puisque l'un n'avait rien de
2 10 .... ya., , "OLTfÀWT1')S 1T , "Y (.l' ,
, c;' TW ....v TfJS r " Ka.t É1Ta.~T1')nKov E!)T) t'IOV 1TpoS lus que son manteau de peau de brebis, qu'il avait
E1fElO" .. \ ,.... 1I'EVI.Xpa.S, ....'",
vcuoeos, oea. aUT1')S 'T.nS 1TEVIXPa.C; EKEIVT)S EPX0j.LEVOS P
recoursI à ' al. d e d'. une veuv~, eI I "tres
e-meme ' pauvre,
yu " yuvalKOS" , 'H '." "
Tà 1Tp0 9u pa TTfS" 9 OOLEVOS P1')fl.a.Ta.. aXT)fl.ovn OE a.pn qu'il menait une Vle de mendlant, en venant à la porte
, " '1TCLITWV 4> .yy r ~" 'H
oea' Ta TWV • , , ' b TfjS 1TEV~Xpa.S EanWfl.EVOs. aXT]- de cette p a uvre femme et en quémandant comme un
,\ ....0S' a.UTOS' Q.1T' " ' ~, " fI M'
2 15 oea' EI\I<1<1al '8' "lanov EXWV, OUuE a.pTOV EVa.. In mendiant. Il manquait aussi de dignité, Élisée qui e
, "lwavvTfS OU E Ir ~ 9 ' ,
... OVE! S. KCLI ' T b 1TOÀÀà. KEKT1')a a.~, Ka.~ \lEy a.XT] nourrissait aux frais d ' une pauvre femme. Il manquait
, ' à<1XTf"'O<1uvTf, '1: ." p'
",ovov E<1T1V , 'il'10T"TOS yà.p 80!)a.v l\a.fIo..a.VEI TlS , aussi de dignité Jean qui n 'avait pas de manteau et pas
"
OVTWS aO' r ,
'XTf'10<1UVTf' r" 1:'
t Tu4>OU, KEVo80!).a.s, T)P'wu,a.s. UK
9 c' 0"
'~ (.IÀaKElas Ka. , ." ." , ~" , même un seul pain. Il n'y a qu'une façon de manquer
... a ÀaKla" t", À' 4>OpELV LfIoana., a.1\1\a. ax'IfIoa. Ean TO de dignité, c'est d'être très riche; oui, c'est vraiment
ÉO'TI <1Xfjfloa TO Ka. a. ,
220 À' Ep1KEi<19al 1Tpa.SE~S. " 0c _ un manqu e total de dignité. On y gagne, en erret, un
Ka as 1T " , ÀÀWV È1T1. TOUT~ 9a.UfIoa.~O""EVWV. « UElvn, renom de cruauté, de mollesse, de paresse, d'orgueil, de
15 Kal aKOUW 1TO 'l : ' "
'" ' ~ a.UTOÛ·" KÀ(V'I E!)E<1TPWfIoEVT] EO'TIV vanité, de brutalité. La dignité, ce n'est pas de porter
.1. <11v 'XEI TO ax'lfloa. , " 9 '
'j'Tf " X - "E~ 1ToÀÀa' OLKo8Ea1ToT'IS a.v pW1TOS de beaux vêtements, mais la dignité c'est d'être entouré
, <1KEUTf Xa Ka EX ~,
Ka.L
225 È<1Ttv »« a~ TI T)fIoIV E
K ' " - 'yKaÀâs, <\>'1a1v, TOLS TaUTa KEKTT)fIoEVOIS,
A' , - XX "
de belles actions 3 .
• _ , ." iova ~xouatv ÈyKaÀELv ;» • UfIoWV 1TO l(l 15. Et j'entends dire que beaucoup
8É:ov 'T'OIoS' -ra. 1T1\e:.. , '..1..' , , ,
, , ~ . el yà.p OUK a.'I'.'1 .... ~ a. ~Tla.S TOU S La gloire véritable de gens suscitent l'admiration de cette
aXÀOV EKEtvWV KaTT)yOpW " ,
fi.
Tèl oÀlya EXOVTas, 1TO
" ÀÀw 'lâÀÀov TOUS Ta. 1TÀE'OVa. KEKT,,-
,r manière : « Un tel, dit-on, maintient sa dignité. Sur son
li t s'entassent des couvertures et il possède beaucoup
d'objets de bronze. Il est propriétaire d'une maison. ~
227 fJ.i1JJ,wv L
« Et pourquoi, dit-on, adresses-tu des reproches aux gens
. . d ns une large acception cl qui possèdent ces objets, a lors qu'il faudrait en adres er
1. Le terme crx'ijp.O( dOit être pris a la considération si •
à ceux qui ont de plus grandes richesses? » Mais c'est eux
désigne ici tout ce qui attire à l' homme l~ 86~0(;i'agir le luxe donl
recherchée : son allure, son costume, sa açon . ra' le on pourra qu 'à travers vous j'accuse bien plus encore. Si, en efTet,
,. d 1 86'IX dans la vie mo , je n'épargne pas ceux qui n'ont pas grand chose, à plus
il s'entoure. Sur 1 Importance e a.., 8 6~ d ns la vie morale,
consulter F. RYON, Élud e sur l e r ôle de la ~é~oire de maltris6,
ell parliculier dans l'œuvre de J ean Chrys~slome, 1 phié).
. III 1971 (exemplaire dacty ogra • Ils ne sont pas vêtus comme ceux qui laissent trai ner leurs tuniques .
Université de Lille , t des trois perso n· débauchés et eITéminés mais comme ces bienheureux messagers
2. On trouve chez J ean le même rapprochemenG 58 644. parlant
Élie, Élisée et J ean, ces 'enVOYés .•
naues' In Matlh. homo LXVIII al. LXIX, 3, P g' es il précise:
bl bl à celle des an, ). . , 3. L'auteur joue très habilement sur les termes GÎcrx'l)p.ov(;) et
des moines qui mènent une vie sem a ?
t' • .
&vouç xO(l l!L(l)( (0)
1XC!X"I}!J.ocrU'Il), en montrant à ses auditeurs assoilTés de gloire que la
Où yà:p 8~ X(tTà: TOÙÇ ÉÀxEXhwvaç xIXl EXVE'lEUP,LOP. 'xelvouÇ œyYt),oUI
, ' > '<:.)",IX
' ' .XIXTIX' o r E'r &:7tO -r 6',,0~ ... meilleure manière d'offrir au monde cette belle apparence qu'ila
•• .c..· ouç ELOlv &O'O),L<1fL<:\lOL, T ù .., rIIIXXIXpLOUÇ
, a recherche t t _ .
t"<'y
TOV 'Hi.tCX\l, TOV 'E),lOOIXLO\I, Tu\l
_ " 1 J. v KIXTIX TOU..,
w<:.\I\)'I) ,
n es de s'entourer, 71'EpLXEL06cxl, de bonnes actIOns.
§ 15-16 (li. 229-244)
97
forte raison ceux qui· sont d' très riches . La d'19mté
. ne consiste
t
. 1ad eau e l' une maison ' d ans 1a sompt.uosité
as dans b
P
des tapIS, ans un lt où s'entassent d
dans une couche rehaussée d'ornementes ~ouvertures,
. , d .t T s m dans une
uantIte e serVI eurs. out cela est en d e hors de nOU8
q
et n'a aucun rapport . avec nous 1 • Ce qUI' nous concerne
c'est la modératlOn, le mépris des richesses 1 é' '
. 't d ' e m prIS
de la g1OIre, , c es . e se moquer des honneurs accor d és
par la foule, c est de considérer comme un néant 1 h
. ' t d' . es c 08e8
humames, c es aimer la pauvreté, c'est de dé
. ·t d i t . passer
les .hml es e a .na .ure . par une VIe vertueuse'' vOI'là en qUOI.
réSide notre dlgmte, notre gloire, notre honneur. Mais
la cause de tous les maux, elle se situe à l'origine et
comment? je vais vous le dire 2 • '

16. L'enfant vient de naître' le


Pr emiè re éd uca tl on ,
pere met tout en œuvre non pour '
entreprendre l'éducation de sa vie 3 , mais pour le parer,
pour l'envelopper de vêtements d'or'. Que fais-tu,
ô homme? Soit, porte toi-même ces vêtements mais
.
pourquoI élever ton enfant, qui n'a pas encore l'expérience
'
24.0 o:ù-ro p : o:ù-rw L Il 241 1tEpLMÀoL corr. Ex : 1tEpLÔCO,.ÀOL P
7tEpLô&ÀEL L Il 242 1tEpbc~LcrE L de cette folie, dans de telles habitudes? Pourquoi lui
mettre des bijoux autour du cou? Il est besoin d'un bon

1. Selon un des principes de la morale stoïcienne, l'auteur distingue


les biens extérieurs qui ne dép endent pas de l'homme et les biens
intérieurs qui sont sa seule richesse. ÉPICTÈTE, Diatr. Ill, 26.
Jean uLiiise souvent cette distinction, par exemple In epis!. J ad 3.. Le verbe pU6f1.t~e:LV, qui contient dans ses ditYérents emploi.
Tim., homo XI, 2, PG 62, 556 : 'EXE~VOC [1.6vov ècr-rLv 1)[J.€-rEpO: 8aœ une Idée d'ordre, est utilisé pour désigner l'éducation de l'enfant·
'l"Ïjç <jIux~ç scrn xoc-rop6oof1.oc'foc, SÀE1)f1.0crUV1) xocL cpLÀocv6poo1ttoc. TœiiTœ c'est
. essen t.lellement le mettre dans l'ordre, régler sa vie selon un1
'l'à «Èx-r6ç» À€yE'I'OCL, XOCL 1tocpà -ro~ç ~~oo6e:v . SX'fOç yàp ~f1.wv Èa~LV. làdé~l déterminé. L'auteur de notre texte affectionne ce verbe (voir
IlohlcrOOf1.e:v 'l'otvuv ocù-ro: 'f0: ÈV'I'6ç. «Seules sont nôtres les bonnes llDdex).
actions de notre âme : l'a umÔne l'amour des hommes. Certaines b' 4. Celte expression peut être interprétée de deux manières: ou
choses sont qualifiées d'extérieures' par les païens aussi, parce qu'elles :en XPUcrlOLÇ désigne des bijoux, et il faut alors supposer la chute
sont hors de nous. Faisons donc ce qui nous es t intérieur. • . d un . ad'Jec t'f
1 à côté de Lf1. oc'floLÇ tel que somptueux ou bien il faut
2. Cette phrase servant de transition entre les chapitreS qUI ~~~
•d r xpucr l OLÇ xocl !f1.OC'l'lOLÇ comme un hendiadys
' et comprendre
traitent de la vaine gloire et ceux qui traitent de l'éducation,. est doevéêtcments tissés d'or., ce qui n'aurait rien d'étonnant étant
. ~~
considérée par Moraitis comme un lien artificiel entre la pr d nn 1la 50 ~p t uoslté
gardé . des vêtements dont les mosalques nous onL
' 1 d . . . . •L Intro ., e témOIgnage, à celte époque et durant lout l'empire bYlanUn.
e L a secon e partIe. VOIr la diSCUSSion de cet argumen ,

p.24.
§ 16 (li. Z45-Z54)
99
édagoguel, et. non point d'or 2 , pour e'1 evar l'enfant
P
De plus, tu rejettes sa chevelure en arrie' à 1 .'
1 . d re a mamère
. en UI onnant
d'une fille, ' aussitôt une allu re eIl''emInéeS
en amollissant
. • sa vigueur naturelle' ' en 1UI InCU1quant•
' .
dès son Jeune age, un attachement superflu aux nc . h esses•
en le persuadant de . se laisser prendre par des ch oses sans•
valeur? PourquOI rends-tu plus dangereux le 1t
. 6? P '. comp 0
qUl le. menace. ourquOI le fals-tu se passionner pour
ce qUi :egarde s?n corps? « Un homme qui a les cheveux
longs, dit Paul, c est une honte pour lui c. )} C'est contraire
à la nature. Dieu n'a pas ordonné cela. La chose est
interdite. C'est une superstition des Grecs B• Beaucoup
attachent à leurs oreilles des boucles d'or. Plût au ciel

c. 1 Cor. Il, 14

1 On verra plus loin § 32, 38, 59, l'imporlance que l'auteur attache 4. Jean blâme en termes analogues l'allure des jeunes débaucbés :
.
à l'entourage
de l'enfant et , en particulier, à la valeur morale de son ln Mal/h ., homo XXXVII, al. XXXVIII, 6, PG 57,426: '0 fLèv yà;p
~mcr6e:v ~Xe:L rl]v x6fL'Y)v vÉoç i1lv X()(L rl]v cpUcrLV EX6'Y)ÀUVIilV X()(L 'l'<ji
pédagogue.
2. A propos des bijoux que portent les enfanLs et du luxe des ~Àéfl.fL()(-CL X()(L -c<;i crX~fL()('tL X()(L -coiç lfL()(-C(OLÇ X()(L 7tiiaLV Œ7tÀ(;i~ E~
Jean évoque la pauvreté de la crèche: In la., hom o LIll, Etx6v()( x6p"iç à.7t()(À'ijç EXÔ'ijV()(L cpLÀOVe:LXe:i .• Un jeune bomme rejette
meu bl e,S " 'l' (
al. LII, 3, PG 59, 296 : ITtD..LV IIT()(v (~1lÇ ()(u-cuV e:m CP()("CV"'!.ç Xe:y'EVOV~ sa chevelure en arrière en adoptant des mœurs efféminées et par ses
oô (rlrou1!&(1e:Lç -cC;> 7t()(LIHcp crou 7te:pL6dv()(L x6crfLov xpucrou~ oull~ 'f1J regards, sa démarche, ses vêtements et tout, en un mot, aime à se
yuvaLx! &pyupévlle:-cov 7tOL'ijcr()(L xÀ[v'Y)v. • Lorsque tu le . VOlS, couché donner l'apparence d'une j eune débauchée .• De même In epist. 1 ad
dans une crèche, tu n'auras pas envie de meltre un colher d or à ton Cor., homo XXVI, 4 et 5, PG 61, 217-220.
enfant ni de taire faire pour ta femme un lit incrusté d'argent. , 5. Le mot EmôouÀ~ désigne ici l'ensemble des tentations considéré
3. Sur la coiffure des enfants, des femmes et des co urtisanes, on comme un complot formé contre l'enfant et d'autant plus dangereux
consultera utilement DAREMBERG et SAGLIO, Dict. des antiquItés ... , que son père lui aura donné des habitudes de luxe. Cf. un emploi
article. Coma., p. 1370-1371. Les Pères, s'appuyant sur l Tim. 'l, 9 analogue du mot li. 721 .
. 1" té dans la 6. L'adjectif ÉÀÀ'Y)vLl(6ç désigne non seulement ce qui est le propre
et l Pierre 3 3 recommand enl aux femmes la simp ICI
coiffure par " exemple CLÉMENT D'ALEXANDRIE, Paed. l II5J. , ' d~ la race grecque, mais tout ce qui est païen et s'oppose au Cbris-
, . 1 1 nécessité de msme. Déjà chez Paul, Rom. l, 18-32.
L'arrangement compliqué de la COiffure enLra ne a .
. d" l'emplOI de 1 J ean ~ou1igne la différence des coutumes cbez les palens et cbez
rejeter les cheveux en arrière pour les travailler, ou .
. . d courtisane, ;5 chrétiens. 111 episl. l ad Cor., bom. XXVI, l, PG 61, 213 : Ol
l'adverbe IlmcrBe:v et du mot x6p'Y) employé ICI au sens e . j\U
puisqu'un souci de coquetterie est inhérent à la professiOni371) ~ 8pe:ç X()(L Èx6fLülV &-ce: lv CPLÀOcrOcp(qt 8L()(-Cpt.jI()(v-ce:ç }(()(L mpLtôà.ÀÀOV'l'O
'l'CXç xe:mcxÀ& '6
ç e:UX ' 7tpOcp'Y)-ce:UOV'te:ç . omp SX()('l'tpOV
fLe:VQL X()(L , ~" -
O;JV\1j\lIXOU
contraire sur un fragment de verre peint (DAREMBERG .. , p. x _ T
, 1 cheveu. va fLou ~v. • Les hommes laissaient pousser leur chevelure, comme
on voit une famille de six personnes, dont deux garçonS; eurs nne ceux qu o f
ueU r moye en . 1 ont profession de philosophie, et ils se couvraient la tête
sont coupés droit sur le front et tombent à une 10ng
autour du visage. priant et en prophétisant. C'étaient deux coutumes grecquel••
ET L'ÉDUCATION § 16-18 (li. 255-269)
GLOIRE 101
LA VAINE
100 sUR • ~ liè Kat t'ITt 'TOÙS appEVa.s ayETE que les jeunes filles n'y prennent pas de plaisir 1 Mais
, v a'IT~Àauov, uflELS vous, vous étendez ce mal aux garçonsl.
5 6pa. 'TOU'TW , • ~
25 K , ' , • 'TOLS ÀEyoflEVOLS, I»S ",LKpwV 17. Il y en a peut-être beaucoup qui rient de ce que je dis,
'TTJv I\u)-'T]v, " EÀWCTLV E'IT' • "- '8 ',
17. TclXa 'lToÀl\o, y 'aÀÀà Ka.. O''t'0 pa. ",Eylll\G.. sous prétex~e que ce son~ des détails 2 • Ce ne sont pas des
O~ 'O''TL )-'LKpa, ~.,
OU'TWV' UK E W 'lTaL8EU9uO'a. '!l'pOS KO<1",OV détails, malS au ~ontralr~ des choses très importantes.
I)V'TWV 'T , ' 'TW 1-'1]'TpLK. • " ,
K6 PT') tv 'TW 9al\al-'ee • ,,' ttÉÀ9n 'TTJV '!l'a.'Tp't'a.v OLKLIlV,
.. ,.. È1f€LOa.V ~ .. ,.... \
Une jeune fille qUi, dans 1 appartement de sa mère a été
formée à se passionner pour la toilette féminine, lors~u'elle
1
, ~0'9aL yuvaLKELOV, • ~ VUI1"-LI» KIlL 'TI»V 'TOUS ct>opous
260 (TT'TOT] • XaÀETT1] 'Tee r't'." ., ~ n
liUO'XEPTJS ~O''TaL Ka. , Et'ITo v Ka.L TJ8TJ '!l'pOS u ... as OTL quittera la maison paternelle sera difficile avec son époux
,J.OpTLKW'TEpeL. , " '8 • ~
a'ITaL1'OUV'TWV 't' ' ' T O S yLVE'Ta.L, O'TL ou E'S 'TWV el plus exigeante que les collecteurs d'impôts s, Je vous l'ai
, 'liuO'eLVeLC7'ITa.O' ,,~ 8 "
iKE'L9EV T] KaKLeL '" • pt 'lTa.p9Ev.as au'To.s .al\eyE'TIlL, déjà dit' , si le mal est difficile à extirper, cela vient de ce
,.. t,,.1. OUoELS 1T'E t 1 1

'lTa(liwv 'lTpOVOEL, 0 , '8ELS '!l'EPL U'!I'EPO\\I.a.S XPTJ ... aTWV que personne ne se préoccupe de l'avenir de ses enfants,
• • wJ. p oO'uv1]S, ou ~ , '
265 oùlins 'lTEpL 0' '1' ~ . ' v 'TaLS ypact>a.s '!l'apTJyyEI\,,,EVIl. de ce que personne ne leur parle de la virginité, personne
, , 8 ts Ta.UTQ. 1'a. E " ,
KeLt lio~1]S, ou E
, ' ." .. ":'ÀLKLa.s 8.8aO'KIlÀI»V a.'II'Op"l- de la modération dans les désirs, personne du mépris
.0 oLvuv EK 'II'pl»'T." '0 , "- ' ,
18. 'Tav 'T , ~ • Et yàp EK Ko.À.as 'TpE't'0",EVO' des richesses et de la gloire, personne de ces enseignements
, ~liES 'TL EO'OV'TeL' , ~, ,
O'WO'LV OL 'lTeL': l i ' EVO' OU'!I'I» Ka'Top90uO'LV, o . EK qu'on trouve dans l'Écriture 5.
• u,.... y"'pws '!l'eL. EUO",
'TLVES Ka.. E~, '0
18. Lorsque, dès le premier âge, les enfants manquenl
de maîtres, que deviendront-ils? Si, en effet, des hommes
_ P Il 260 yu\lcwct~WV L Il 266 mxpcx'î(EÀ[I.&VCX L Il qui ont été nourris dès le sein de leur mère et formés
255 Û[l.tLç L : ~[I.&Lç LP
268 -rptq>6[1.E\l0~ coni. Sc : Èp6[1.E\l0~ jusqu'à leur vieillesse 6 ne sont pas capables de suivre

articulier le port des boucles


1. Sur le luxe des fem~es, hen !es longue diatribe: ln Malth., 320-386 (après 378), dans l'homélie ln illud: Vidua eligatur, PG 51,
d'oreille, qui se répand Ch:Z ;~ ;:; 786~ 788. 321-338 (386) et dans les discours De Anna (après 387). On peut
homo LXXXIX, al. XC" 'ent chez Jean, par exemple en raisonnablement penser que notre texte esL postérieur à ces œuvres.
2. On trouve le même mouvem M tth homo XLIX, al. L, 5. Jean accuse plusieurs fois les parents de ne pas s'occuper de la
parlant du luxe des chauss~resÔ ln ÀÀ~~ . ~L)(po)..6yoç dVCXL 80)(00 vie morale de leurs enfants: ln illud : Vidua elig., 7, PG, 51, 327 :
4 PG 58, 501 : Kcxt orscx tJ.E\I -r~ ~o _ C; >. ocrrlcro llCXL .• Je sais Kcxt 'toih6 ÈCI-rW 1\ ~v ob(outJ.&v"I)V &:\lcx'tpé1tE:~ Ttéicrcx\l O-rL -rWV otxe:LWV
, y6 . ' [I.~v o~cx -rou-ro ",Tt _., r .
-rcxii-rcx TtEp~EpyCX., tJ.EVOC; ou d 1 mais je ne cesserai pas âflEÀOÜ[l.E\I TtcxŒwv xa.t -rW\I tJ.&\I x'f7}[l.o:-rwv cxù-rwv ÈTt~[l.EÀou[l.dlcx, TIjç
que je parais mesquin en m' occu pan t e ce a,
81: tjJux~c; cxù-rwv xcx-rcxq>povoütJ. EV • • Ce qui bouleverse la terre entière,
de parler pour autant. & d " pôts est un trait c'est que nous négligeons nos propres enfants, que nous nous occupons
3 La comparaison avec les collecteurs lm e dure réalité
. . ais il r ecouvre un de leur Constituer une fortune et que nous négligeons leur âme .•
d'ironie décoché aux auditeurs , m !Tert comme De même, ln illud: Vidua elig., 10, PG 51,330: 'AJJ..' ~ Ttéicrcx TtOVIJPtcx
. t ticulièrement sou , '2
dont les Antiochiens aval en pa r . h PG 49, 15-22, 1rap~ ~v ~flE-répcxv y(VE-rCX~ pcx6utJ.(cxv xcx! oro tJ.~ sI; &px'ij~ [1."1)3& ~x
l'attestent les homélies de J ean, Ad pop. an/wc ·, gmentatio n deS
1rP~TIJç ~ÀI)dcxç dc; EÙÀci:OEla.V ÈVO:yE~V a.ù-rOUc;. • Tout le mal vient
lors de la révolte du peuple d' Antioche con t re r au
de notre négligence et de ce que nous ne nous occupons pas dès le
impOts exigés par l'empereur Théodose. , ' uteur a déjà traité le début et dès le premier âge de les conduire vers la piété .•
4. Cette allusion à d'autres ouvrages ou 1 al'attrib ution du texte .6. Que l'éducation est affaire de toute la vie est un thème plato-
même sujet oIYre un argument en faveur de ITet des thèmes ~,c,e~. Voir Prat. 325c : 'Ex Ttcx(SW\I crtJ.IXPWV &pl;&:[l.EVOL !JlxPL O~1tEp
è Jean et même contribue à le dater. On trouve, en ~l ~on. pO 47, V ~WCI~ xat S~ScXcrxoucrL XCX! VOUOE'tOÜcrW. _
analogues développés dans le traité Adu. oPpug n . Ut • '
ET L'ÉDUCATION § 18-19 (li. 270-282)
GLOIRE
LA VAINE 103
102 SUR
, ,. V
'O'UVEal~O""EVOl
'1'0\.11'0 1 5 , tl
TOls àKOUO'-
" le droit chemin, ceux qui dès le début de 1 .
~ twijs Q.UTW eur Vle sont
habitués à entendre d~ telles leçons, que ne peut-on redouter
" Nûv SE 01TWS ....EV TEXVQS
70 pool-'lwv TT)S 'TQ.l 8uvo v , ., ,
de leur part? En, ~att, pour apprendre à ses enfants les
2 1T 'ÛK liv ÈpyQ.CTWV 'auTWV 1Tal8as 1TQlOEUO'ElEV,
tLaCTtV Tt 0 • " oUS TOUS .,. • .1. •

arts, les lettres, 1 elo~uence, . chacun met tous ses soins,


r. ' Q.Ta KQ.t I\oy S':'v 01TWS 040 TllV '!'UX'lV
Kat ypCll-'1-' tELTQ.l O'1TOU '1 , " '
" i1KaCTTOS 1TO ,,,' 'Aoyov EXEl nva.
Q.1TQ.CTQ.V , ÉTl ouoEtS • ., , mais d'entraîner leur ame, aUJourd'hui personne n'a curel.
, ad, TOOTOU OUK , ~v û.... ô.s Kal OEO ....EVOS KQI
aCTKT) 1] '1TapaKal\w ,< ~ < 9 'y B t de l'éducation 19. Je ne cesse de vous exhorter ,
19. Oû 1Tauo....al. ~ "'A'Awv èL1TclVTWV TEWS U.... wv pu ....l!>ELV
275 " p o TWV a ., ~t: ,. , U de vous prier, de vous supplier,
,aVTt", Po'Awv, WCTTE, 1T • cj>uon '" TO U ~ 1TalSOS, OEl!>ov a1TO , TOUTOU'
pour qu'avant toutes choses vous fassiez, de bonne
TOUS 1TaL8as. Et y~p " "AKOUE yàp TOÛ nauXou XeyOVTOS •
• CTaOV EXElS. " ~ < heure, l'éducation de vos enfants 2. Si, en effet, tu
aL TTI~ àya1TTI Kal TW ayLQO'fL w
"
a"'A'Aws 8È Kal ELVW .... L
'TU
,
.... 11"LO'l'EI. t e . . .. .. .. as souci de ton enfant, prouve-le de cette façon.
"...." ... M.v È1Tl .... , O'L • K • •
a&. EL au r " • ILup:a aauTw .. auvolSas KQKn,
• J. CTUV1]S'»
d
• ~ ~ ~ D'ailleurs, tu en seras récompensé. Écoute Paul disant:
280 I1ETa CTW,!,PO 9tav TLva TOlS aOlS KQKOLS.
r " 'onaov 1Tapa .... u ' u , ~ ... s'ils persévèrent dans la foi, la charité, la sainteté,
ci'A'A' o .... WS E1TLV' 1 X ~ Où TOÛTO XEyW on yQ .... ou
9pÉI/Jov a 1\1]T1]V.
'a' • TW plaTw.
• unies à la modération dans les désirs d8 .» Même si
tu as conscience de tout le mal qui est en toi,
songe cependant que tu as, en quelque sorte, une conso-
ae . tPYOCC10V'L"OCL L ppo
271 tpyœC1wvT<XL P . lation à ce maL Élève un athlète pour le Christ'. Je ne te dis

d. 1 Tim. 2, 15
être que yuv~, on peut hésiter sur celui d'tmfLdvwow. Certains
. . .. n témoignage d'hostilité de la part traduisent : • pourvu qu'elles (les femmes) demeurent dans la
1. On ne dOit pas vOir ICI u f mais une opposition voulue
de l'auteur contre la culture pro ante, 'ntellectuelle et la formation foi '. C'est l'interprétation adoptée par les exégètes modernes.
par 1e sUJ'et qu'il traite entre la forma IOn 1 Voir C. SPICQ, Les épUres pastorales, Paris 1969 '. Nous
morale et religieuse. . t ad Ephes. homo XXI, 2, pensons qu'il faut traduire ici: • pourvu qu'ils (les enfants) demeurent
Même opposition chez !ean, In epls diriaer vers la culture en les dans la foi t. Dans ce cas, les mères trouvent dans la !oi et la persévé-
PG 62, 150 : • N'est-il pas msens.é de les 10 mais de ne pas élever rance de leurs enfants la garantie de leur propre salut. C'est dans ce
nt à l'école et de tout faire pour ce a, . sens que va l'interprétation de Jean Chrysostome qui souligne leur
envoya . t à s'en souvemr 1 t double rôle de mères et d'éducatrices: In epist. 1 ad Tim., homo lX,2,
les enfants à connaltre Dieu e t pour attribuer ce
2 Cette phrase constitue un nouvel argumen d' 1 à l'éducation PO 62, 545-546 : 'Eà.v É1tLfLe:lVWOLV ... -roü-r' ~O-rL ÈcXv IXÙ-rOÙÇ èv &yoc1t1)
.
texte à J ean qui attache une Impor a
. t nce pllmor la e
329 . tub UOf.lOCL )(IX
t !lETcl -rI> -re:Ke:~v Koct à.yve:lq. 1lLOC'n1p~owoL\l. f S'ils persèvèrenL., c'est-
des enfants. In illud: Vidua elig., 9, PG 5:, 6 '. 7tp6VOLOCV XIXt à·dire si elles les ont gardés dans la charité et la pureté, après les avoir
&'V'L"LOOÀW 7toÀÀ~v 'L"WV OtKe:tWV 7toc[3wv 7tOLe:LC1 ~L 'n1~ oilà pourquoi mis au monde. , Cette interprétation concorde avec notre texte et
7tOCV'L"OC XOÜ ~v oWTI}plocv ~'I}-re:ï:v ocù-rwv -rijç <jJUf'l}Ç'e;a plus attentive peut être un argument en faveur de son authenticité. Sur la tradition
je vous prie et vous supplie d'exercer la survell an~es moyens le salut eXégétique
au . 'è de ce passage, voir A.-M. MALINGREY, Communication
sur vos propres enfants et de rechercher pa~ t~~ 54, 637, et In epis/. SIXI me congrès d'Éludes patristiques, Oxford 1971, à parattre
de leur âme. t De même De Anna, sermo l, , _ dans Siudia PatriSlica.
1 ad Thess., homo VI, 4, PG 62, 433: . 1:w6' C1e:-rOCL 1l~ Sux ~ç 4.. C'est un e image traditionnelle dans la liltérature chrétienne
3 Voici la phrase complète de samt Paul. eX ~ Koct aYLocOi>4l' depUIS saint Paul, inspirée sans doute par 1 Cor. 9, 24-27. Voir le
-re:K~oyovl()(Ç, Mv ÈmfLe:tVWOLV Év 7tlO-re:L ~lXt YlXe:r au singulier et ~o~mentaire de ce passage par E.-B. ALLO, colL Éludes bibliqut,y,
arls 1934, p. 227-229.
On remarquera que le premier . v erbe o(61)0e:-rIXL
. 6' Oe:'L"OCL ne saurai t
le second É7tLfLe:lvwOL') au plufle. . 1 S·1 le sUjet de ow '1) J ean compare volontiers la vie du chrHien aux combats de l'arène
§ 19-20 (li. 283-291)
105
pas : Détourne-le du mariage; envoie-le dans 1 .
prépare-le à mener la vie des moines l N . a soh~ude ;
' t' . . on Je ne diS pas
cela. J e 1e dé
. sire e ..Je souhaiterais q ue t ous embrassent
cette voca t IOn, malS pmsqu'elle
. sembl e un f ardeau J'e
2
n'exerce pas de contramte • Élève un thl' t '
. 3 dl" a e e pour le
Chrlst et appren
. s- Ul. à avoir ' tout en r es t an t d ans le
monde, la cramte de DIeu dès son jeune âge.
L'âme de l'enfant ,20. S.i l'âme encore tendre reçoit
1 empremte des bons principes, per-
sonne ne pourra
. . les efTacer, lorsqu'ils seront dur s comme
une empremte, ce qUI se passe pour la cire'. Tu as en lui
un être encore tremblant, craintif, à qui le reJ:!ard 1
288 t'rt ouao:v L parole et n'importe quoi d'autre font peur. Utilise le débu~
'· n IUI'-même à un athlète. On trouve, en particulier, une
et le ch r é .Ie . . , 3. La reprise d e 6pétjJov &6À'I)TI)v est encore une répétition, natu-
, 'à fait voisine de celle-cI: In eplst. 1 ad Tlm., homo IX, 2
(ormu l e .ou. , , '
qui (ait suite au texte cité dans la note précéd~nte: Ev TOUTOIÇ OÛ relle dans un texte improvisé.
èv l1;ouc)'I Tèv ù7!:èp TOUTWV f.Lla66v, mOt xOtt a<p6!lpet f.Léyo:v 4. La comparaison de l'âme humaine avec une cire molle se trouve
~~~~6}"I)Tàç hPEtjJetv Té;> XplaTé;> .• En ces deux rOle,s (celui d'être m~re8 dans PLATON, Theae!. 191c, chez ARISTOTE, De anim. 1I1,424a. Et Jean
t celui d'élever pieusement leurs enfants) ce n est pas un maLgre à son tour, In efisi. If ad Thess., .hom.II,4,PG62,478: "OO7!:Epyœp
:alaire qu'elles obtiendront pour cela, mais un salaire très élevé, x1)p6ç T(Ç taTlv '1) tjJUX'I). Plus préCisément, la comparaison de l'âme
parce qu'elles ont élevé des athlètes pour le Christ. • de l'enfant avec un e cire molle se trouve dans le llEpl 7!:et(8wv &ywy1je;
I. On constate dans l'œuvre de J ean une évolution très nette au ~u PS:UDO-PLUTARQUE, chap. 3E : Ket6cl:7!:EP yœp (ett> a<ppetYL!lEÇ TOLe;
sujet de la vie monastique et de la vie du chrétien dans le monde. o:rro:Àolç È:vetrrof.Lcl:nOVTetl X'I)pOLÇ, oihwç Ott f.LOt6~aElç .OtLÇ TWV ~TI
Au début de son ministère, encore sous l'ellet des six années qu'il a rrO:I!l(wv tjJUX<Y.LÇ tVet7!:OTU7!:OÙ'o/Tetl .• De même qu'on imprime les sceaux
passées dans la solitude (v. Pa/ladii dia!. de vita S. Jo. C~rys~stomi, dans la cire molle, ainsi les connaissances se gravent dans l'âme de
éd. Coleman-Norton Cambridge 1928, p. 28), Jean ne VOit d abord ceux qui sont encore de j eunes enfants .• On la retrouve chez BASILE,
de salut que dans la vie retirée du monde; puis, avec l'expérience que RTe g. fus. Irae!., Interr. XV, 4, PG 31, 956 : Eilr.ÀetoTOV o~v ITI
lui donne son apostolat, il perçoit plus clairement le rôle du laic ouaa.v Xet! &:7ta.À~v ...~v tjJUX~v xetl 6:.ç X'I)pOV EilEIXTOV TetLÇ .wv tm6CXÀ-
ÀOII
, '-,Évwv Il,-Op<petIÇ
-. >
pqo"'( wç EXTU7tOUf.LÉV'l)v, 7tpOç 7!:éioOtv &yet6wv &O)(llol"
dans la société. Si, comme nous le pensons, ce texte peut être
,~>-
Eu6uç x etl' E<., - " 0
"'PX'I)ç EVetyEa etL XP'l). ' 1 Il faut que l'âme étant encore
attribué à Jean, il ne doit donc pas être daté des années du
malléa.b le et tendre, comme une circ molle qui reçoit facilement les
diaconat, ainsi le suggére Ch. BAUR, Die heil. Chrysostomus und seine
~mpremtes de ce qu'on y imprime, soit amenée de bonne heure et dès
Zeit Munich 1929 Tome 1 p.142 mais d'une époque où l'auteur en
, " , t'dan8 e début à la pratique du bien .• Pour celte raison. Jean recommande
est arrivé à considérer avec estime la vie et le rôle du chré len
~llX parents de veiller de bonne heure à la ror~alion religieuse de
le monde. e~{s enr~nt.s, In Jo., homo III, al. II, l, PC 59, 37 : Ket! yàp Ot~TlJ
. '1 laisse à chaCun
2. Dans ses homélies, J ean souligne toujours qu 1 XI
fl.~ 10.et '1) 1)ÀIX(et TOUTWV !lzLTetl TWV &xoUaf.Lcl:Twv. 'A7!:aÀlJ yàp o~oOt,
la liberté d'agir ou non selon ses conseils: In episl. ad Ephes., homotre ·a.XEc.lç tVet7t OTI'6 ETOtI TOt'ÀEy 6 ' --
. d 'natrice sur va &:' flEvet, Xet6a7!:Ep TWOÇ acppotYI!loC; TlJe;
5, PG 62, 87. 1 Nous n'exerçons pas une actIOn oml d po- xpoa.oewç Êv x - - '" , - , ,
(oi, bien-aimés, nous ne vous donnons pas d'ordres de façon esole a grand b . 'l)pcp 't1l olavOlq 't1l TOUTWV EVTU7!:OUflévll<;· 1 Car cet Age
'gner la par , il r . esom d' entendre ces bons préceptes. Étant, en etTt't, tendre,
tique. Nous avons été mis à votre tête pour vous ensel . b olu' eçolt ce qu'a n l Ut' d'It, comme si l'enseignement donné il leur
ouvoIr a S ' intell'
non pour vous commander, ni pour exercer un p Igence s t · gravé à la manière d'un sceau dans la cire ••
e rouvalt
nous tenons le rOle de conseillers qui vous exhortent. •
DIRE ET L'J!:DUCATION § 20-22 (li. 292-309)
106 SUR LA VAINE GL 107
~, ~ Els
,
/)EOV.
!'U - , ~,
'fTpWTOS a1TOl\auEIS de sa vie pour le bien. Si tu as un fils l
~ 'P'Juo TD <1pXD , , '0 ' ver
fiIter de ses bonnes dispo 't'ueux tu es le
OTLOUV' KEX \ t\ ~ K(1ÀOV Kat TOTE 0 - €og' aUUTW remier à pro '
~ , 8w~v €<1V UIOV EXTIS • P . C' t t . SI Ions et Dieu
TWV <1y<1 , enSUite. es pour 01 que tu travailles l
Kal'VELS· , plT<11 <ITav Eù9Éws ÀTJ4>9wo'IV, ü8wp 21. On dit que les perles, au moment oi; 1 .
1 A'yOVT<11 01 l'<1py<1 , , " ~ , 2 M'" on es recuellie
296 2 . E • ." IpOS TI /)
SEX0fJoEVOS, E1T~ TTJS XE~pOS sont de 1, eau. ais 51 le . pecheur est habile ,1'1 P1ace cette'
"Av !lEV OUV E!l1l'E. c' c
Et V<1I. " , 'IV K<1t T~V Xûpa o~aK~VTJO'as OEXOfJoEvos gOutte d. eau dans ' sa mam
' T'J' V O'1'ayova. EKELV
8El, , J... " . ouverte et en la fa'Isan t rou1er,
,
, " ~ 8Év<1pos Kat 'fTEp~O'TpE'I'WV ElS aKpL~ELa.v
' l' ~ XELp' E1I'I TOU
il la poht ave~ som et lUi donne une forme parfaitement
U1I'TI<1 TI, ' ~ u"-oSpa O'TpOyyUÀOV. 'E'fTE~8àv SÈ TUxn ronde. Lorsqu elle se trouve avoir reçu cette forme, il
Q1TOTOpVEUEL Kat 1TOtEL 't', ~ T" •
~ "KUp~OS Ean S~aTU'fTWaa~. 0 IJ-EV yà.p n'est plus maître de la changer. Un corps mou est sus _
300 TU1Tw8T)vat, 0 UKET't " ,CI t ' , 1 " . b' ,. . cep
, ' • âv È1I'~T.fJ8EWV Ean TTJV E!>~V TTJV O~KE~av ou8u rw tlble de su Ir n Importe quelle modification, n'ayant
<1'fT<1Àov 'fTpO, 'fT ",,,~
~ " . /)~01l'Ep EÙKOÀWS 'fTpOS 'fTaVTa EI\KETa ~ ' TO pas encore sa forme propre définitivement fixée' c'est
1I'E1I'T]yul<1V EXOV "
'" À av WU'fTEp à'fToÀa(:ov nva S~a9Ea~v TTJV O'KÀTJpOT1JTa. pourquoi on peut facilement le modifier en tou~ sens ,
oE UK '1P , '~\ \ (:, ''1
OÙK EUKOÀW, aUTfj, È~laTaTa~, OUoE 'fTpOS ETEpav IJ-ETO~KI!>ETa.1 mais un corps dur qui s'est solidifié sous une certaine
305 SlCi8EU~V. forme ne ~eut facilement en changer et ne prend pas une
1 ( ........ , , .... ,

22. °EKaUTOS TOIVUV uIJ-wv TWV 'fTaT€pWV Ka~ TWV fJoTJT€PWV, autre forme.
Ka8(brEp TOÙS ~wypo'<j>OUS opwfJo€V Tàs €iKOVas Kat Tà à Yo'ÀIJ-a.Ta. 22. Ainsi donc, chacun d'entre vous s, pères et mères,
JLETà 'fToÀÀfjs TfjS àKp~(:Elas Ê~aaKOÛVTas, OÜTW TWV 9 a uIJ-aO'Twv à la manière des peintres que nous voyons travailler à
TOUTWV àyaÀIJ-o'TWV ÊmJLEÀWIJ-E9a. npo9é vTE S yàp OL ~wypa.<j>OI leurs tableau x, à leurs statues avec une grande attention,
don nons tous nos soins à ces admirables statues«. En effet,

298 6évIXpoç P 6évIXIrt"oç L Il 300 'nm06dvIXI L Il 301 ~mTIJ816y


4. La comparaison de l'âme de l'enfant avec une statue est chère
L à Jean. I n il/ud: Vidua e/ig., 9, PG 51, 329 : N6fLlcrov ŒyciÀfLat't'at
Xpucrii ~Xe:LV bd TIjç obdccç 't'eX 7tccl8lcc .• Considère que lu as dans ta
maison des statues d'or en la personne de tes enfants .• De même
1. Ainsi, les motifs invoqués pour mener à bien l'éducation d'un Adu; opp. uil. mon. III, 12, PG 47,370 : "Exwv YeXp OIXOL /)LIX7tIXIrt"O~
enfant sont tour à tour le service de Dieu (v. p. 102, li. 282) et l'intérêt Tà~ pu6fLl~ov't'cc xcc6&7te:p ét.YIXÀfLcc cruve:xwç Œ7tOÀIXÙOV TIjç 't'où -re:xvlTOu
personnel des parents.
1 X€Lp6ç .• L'enfant ayant à la maison quelqu'un qui s'occupe complète-
2. Sur la nature des perles qui ne sont qu e des gouttes d'eau ment de son éducation, comme une statue qui bénéficierait constam-
solidifiées, voir In episl. 1 ad Tim., homo XVII, 3, P G 62, 596, ment de la main du sculpteur .... Cf. ibid. 111,7; De Lazaro V, 4, PG 48,
G8wp 6CX).&.T't'LOV. 1024; I n episl. ad C%ss., homo XXI, 4, PG 62, 154. Dans d'autres
3. Nous avons gardé la leçon des manuscrits, OfLwv, de préférence ~x.tes, l'art du sculpteur est associé comme ici à celui du pE"intre.
à la conjecture de Combe fis, ·~fLWV. Jean s'adresse d'abord to~~ p~r In Mallh., homo LIX, al. LX, 7, PG 58, 584 : Tl YeXp [crov
naturellement aux parents, à la 20 personne du pluriel, pUIS ~ u fJ.l~ccl ljiux~v XIX! 8LIX7tÀ&crlXl véou 8l&VOlatV; Katl YeXp 7tlXvro~
comparaison épwf.LEV entralne ensuite l:mfLe:ÀwfLdllX. Mais nous penso~S ,ooYP<1cpou X<11 7tccv't'oç civ8pLCCVT07tOWÙ 't'ov TIXUTIlV ~XOIrt"<1 Tl)v rnluTIJ!L"Iv
qu'il faut voir ici, outre une construction libre de style parlé, e XPLOÉcrTEPOV 8LIXXdcr6IXL xpf]. • Faire J'éducation d'une âme et
Ott

témoignage de la collaboration étroite qui s' établit entre l'orateur ormer l'e Spn't d ' un être jeune, quoi de comparable Y 1\ faut, en elTet,
qUe cel' .
et les parents pour l'éducation des enfants. Voir supra, • La question qu 1 UI qUI possède cette science soit plus attentif que n'importe
d'authenticité ., p. 32 et note 1. e peintre ou n'importe quel sculpteur .•
GLOIRE ET L ' ÉDUCATION § 22-23 (li, 310-326)
SUR LA VAINE 109
108 , \" ,
, " v TJIl€pav aUTOV E'lTLXpLOUO"L 'lTpoS TO les peintres, plaçant chaque jour 1 t b
, 'Ka.S EKClO'1'T)
Ka. , , \ " , · t 1 eur a le au devant
31 0 TOV 'lTlVa t' ~ ÀiOwv Kat aUTOL '1'0 aUTO 'lTpaTTOUO'LV euX, app 1lquen es couleurs comm'I .
' 0' 8' ÀLOO~OOL TWV • , Ô' ' . e 1 convient Les
8 EOV. L E . pLaLpoGVTES, '1'0 8E EV EOV 'lTpOO'TL8ÉVTES d
sculpteurs e pIerre, eux aussi font l a ' .
\ , 'fTEpLT1'OV 1TE ,.... • . ' meme chose sup-
'1'0 Il EV fi
0" 8' Ka! UIlELS Ka
,~. Oa.1TEp à.yaÀllaTWV nvwv KaTaO'KEuaO'Ta' Primant le super . u, ajoutant ce qui man que. Vous 'aussI.
u~w
1TpOS 1'OUTO TT)V C1XO
"!. . L,
ÀT)' V éi1TaO'av 1!XETE 'l'à 8auIlaO"Tà à.yciÀlLaTQ
\ " \'t ...
comme des f a b rlcants de statues , appll'q uez à cet art'
~ 'Y VTES' Ka, '1'0 Il EV 'lTEpLTTOV EsaLpELTE T' tout le temps dont vous disposez en rab' t
315 TW 0EW KaTaO'KEua!J0 , , , , • ' 0 '11 , r l q u a n pour
.. , c; 'lTpoO'TiOETE' Kat Ka8 EKaO"TT)V aUTo. 'lTEpLO'KO'ITEÎTE Dieu ces mervel . euses statues'' retranchez 1e super fi u,
8E EVO€OV ,)1 \.'
• " V 1Toîov Q1TO Ij>UO'EWS EXEL 'lTI\EOVEKT"llLa, WO'TE ajoutez ~e qUl manque; chaque jour regardez-les atten-
TTJv T)Il Epa, .",' " , •
" "t 1Toîov à.'lT0 Ij>UO'EWS El\a'l'Twj.La, WO"TE aUTO 'lTEpLaL- tivement , . Quel don naturel . ont-ils pour le de've1opper,
aUTO a.U~E&.V, ".... \
~
K' I1ETà 'lToÀÀT)~ S 'l'ils aKpL~ELas 'lTpWTOV j.LEV aÙTWY quel defaut naturel ont-Ils, qu'il faut supprimer. A
pE&.V. al r ,.. \
. t t'f t' , vec
320 È~Opi~ETE TOV TfjS àKoÀa~ias ÀOY~v' O~TOS ya~ j.Lci~LO':a il un ~?m at ~n 1 ex lrpez d abord de leur âme la propension
€ ws ÈvoXÀEî Taîs TWV VEWV o/uX aLS • MaÀÀov ÔE 'lTpW "l Eis à 1 mtemperance, car elle est extrêmement nuisible à
p , '8 ~ Ô'Ô t ,. , J.' ,
T • Y 1TEîpav TauTT)S EI\ ELV L a!>ov aUTOV V"l'l'fiLV, EYP"lYOpEYQL, l'âme des jeunes gens, cette passion 2 • Avant qu'il n'en ait
1) " ....' \ \' \ ...
E1s 1TpOO'EUXaS aypU'lTVELV, 'lTaVTa KaL I\EyovTa KaL 'lTOLOUYTQ fait l'expérience, apprenez-lui à être sobre et vigilantS
T~V O'cj>payîôa È1TLTi8E0'8aL. à veiller pour prier, à marquer ses paroles et ses acte~
325 23. (.l ,. "" "
NOj.LLO'OV Et VaL t'aO"LI\EUS 'lTOI\LV EXWV U'IT"lKOOV T"lV TOÛ

du signe de la croix'.
'lTalÔos ",UX~v • 'lTOÀLS ya.p Èanv OVTWS TJ "'uXTJ' Kat Ka8ci1TEp 23. Pense que tu es un roi ayant
L'âme de l'enfant
est une cité sous sa domination une cité : l'âme
313 Of1.&LÇ P : ~f1.&LÇ L Il 3H txeTcxL L Il 315 t~cxLpei:TcxL L Il 323 de ton enfant, car c'est véritablement
ocypurrTIjv L sed ocypurrvd'v recte corr. in mg. une cité que l'âmeS. Et de même que dans une cité les

1. Celte recommanda Lion relève d'une psychologie averLie qui fait 3. L'alliance de ces deux mots est une réminiscence de 1 Thes!. 5,
reposer l'œuvre de l'éducation sur un e observa Lion quotidienne de 6. Elle est extrêmement fréquente chez Chrysostome. Elle recouvre,
l'enfant. De même J ea n, In il/ud: Vidua elig. 9, PG 51,329: KaS' e~ général, un souci constant de maitriser ses passions, mais l'expres-
ÈX.xcrT'Y)v ~f1.Épcxv CXUTà: pu6[lL~e xcxt 1tepLcrx61teL [le:Tà: .xXPLOe;(CXÇ. • Que sIOn ÈyP1)yOp~VCXL doit être prise ici au sens propre comme on le voit
ton éducation s'exerce chaque jour sur eux et observe-les aLtentive- par le verbe <xypU1tVe:LV, § 80, li. 978.
ment.. De même Adu. oppug. /lit. mon. III, 12, PG 47, 370. Jean . 4. Jean recommande fréq uemment à ses auditeurs de se signer du
parle d'un jeune homme qui, dans le monde et sans se singulariser, signe de la croix et les engage à donner celle habitude aux enfants;
mène une vie aussi fervente que les moines : "Exwv yà:p otXOI In epist. 1 ad Cor., homo XII, 7, PG 61, 106 : 'Ex 1tpwT1)ç ~ÀLX~
8LcxrrClvToç TOV pU6f1.(~OVTCX, xcx6.x1tep aycxÀ[lcx cruveX wç <X1toÀcxÎÏov -r'ijç . . Oü 7rVeU[lClTLxorÇ CXUTà: 1tepLcppeXneTe orrÀoLç XCXL T'Îi XeLpt rrcxL8E6tn:
Texvhou XE:Lp6ç, o(hw 1tpocr61jx1)v xcx6' é:xeXcrT1)V ~[lÉpcxv lÀocf1.6avt cr~Poty[~e:LV TO [l€Twrrov XCXL 1tplv 1\ 8uv7)67jvCXL T'Ï! Xe:Lpt TOÎÏTO rroLeiv,
TOÎÏ XCXTà: tjlux~v xeXÀÀouç. • Ayant constamment à la maison quel- ClUTOi ÈVTU1toÎÏTe CXUTOrÇ TOV crTcxup6v. «Dès leur jeune âge, entourez-les
qu'un pour le form er, comme une statue qui profite sans cesse de la de ces armes spirituelles ct enseignez-leur à tracer ce si "ne sur leur
front·, avant qu "11S pUissent
" le faire de leur propre main, 0
gravez
main du sculpteur, chaque jour augmentait la beauté de son âme. 1
vOus-mêmes sur eux la croix . •
2. Pour dénoncer les dangers de la passion amoureuse qui s'ével~IB
dans l'âme des jeunes gens J ean utilise aussi le verbe ÈvoXÀtl v. d 5. La comparaison de l'âme de l'enfant avec une cité se développe
De Anna, sermo l, 6, PG 54,
642 : To\ÎTo yà:p [lOCÀLcrTCX TO TC,xSOÇ tU § 25 au § 55. Ceux qui refusent à Jean la paternité de notre texte
Il'ent argument de celte longue comparaison, sous prétexte qu'elle ne
ÈXe:LVCXLÇ ÈVOXI,e:r TCXrÇ ·~ÀLXtClLÇ. • En effet, cette passion trouble
:e/etro uve nulle part dans l'œuvre de Jean. Voir la discussion de
particulièrement à cet âge .• e argument, Intl'od., p. 29.
OIRE ET L'ÉDUCATION § 23-24 (li. 327-341)
110 SUR LA VAINE GL lB
\ ' IV 01 SÈ SU(aL01Tpayoûow, ot 8È uns sont des voleurs, les autres sont des h 't
, ... ,À cIL'" KI\E1TTOUO' , 0 ,
'11 1 onne es gens
€V TD 1'0 €I 0', r . , \ ':'S lfTUX€V al'aVTa 1TpaTTOUO"W,
SE
A
les uns traval en t,, ' es autres font tout n'imp or t e comment'

,
, , y a&. Q.TTI\WS , « ,
€pya!;JOVTa"., .1, S ..ivola Kat ÀOYIO"j-LOL' OL j-L€V O"Tpa-
A A
de même dans 1 ame, la pensée. et les raisonnements1:
" S· Ka' €V "rD 'f uXD " ,\
OUTW '1 • UVTWV orav €LO"LV €V 1TOI\€L oL
, Q'T'à. 'T'WV
A ,.,

QOUCO '... " L es uns combattent contre ceux qUi . •


commettent l" . t'
lDJUS lce,
330 T€UOVT~I K. ,., 1 oû l'aVTOS 1TpOVOOUO"LV, KaL O"Wl"'aTOs Ital comme les soldats. dans une cIte; les autres veillent à
O"TpaTlwTa... Dl ot; T ,... , \ (
" oro" , ' ÀITEuaUEVOI EV TaLS 1TOI\EO"LV' OL 8È
ELU&.V r DL , (:
TTO , , l 'ensemble, à ce qUi concerne le corps et la mal'son c
. "'. , omme
~U(L~S, r' E'OW 01 apXOVTES' KaL OL l'''€V aO"€Ày~ les gens charges de 1 admlmstratlOn civile; les autres
ET1"lTa1"T'OUO'lV, 0 OV ~ t' , « \ ,
A r '
lil'1youV"ra" 0 ov €LUL
' V 01 âKaÀaO"TOL' 01 010 aEl"'va, ° OV EIO"LV
, ,~ , ,
donnent des ordres, comme les magistrats; les uns tiennent
, .1.. ' 1 11ÈV E,aLv EKTE91')Àuaj-LEvoL, OLOV ELaw aL des propos insolents comme des gens mal élevés, les autres
335 01 aw,!,poVES KaL 0 r ,
A .l. AV' 01 SÈ âV01')TaTEpov SLaÀEyovTal, otav 01
,
des propos pleins de gravité, comme des gens réservés;
yuvalKES l'ap '/j-LI " '" , t
A"
1Talo€S
.
"Il..\V':'S SOûÀOL E1TLTaTTouaLv, 01TEp €LaLV 01
KaL 01 r~ les uns font des commérages 2 , comme les femmes de chez
"
oucETal . '
Ol' 'oE
n
' ~~u' yEVEÎS , 01TEp "
€laLV OLC'\'9
EI\EU €POL. nous; les autres disent des paroles sans importance,
, C'" CI \ \ ,
24. AEÏ Tolvuv VOj-LWV 1') j-L LV, waTE TOUS l'''EV 1TOV1')pous comme les enfants; les uns donnent des ordres comme
'
340 Éi: o 1~€Iv, TOÙS Sè âya 9DUS EyKpLVELV KaL 1"'1') Eav KaTE~aVI-
" '\,... t,
(le font) des esclaves, ce que sont les serviteurs; les autres
~ p
u"rau9al TWV âya9wv . '
TOUS 1TOV1')pOUS·
K a 9'a1T€p "'\
yap EV 1rOI\EI en gens de noble race, ce que sont les hommes libres •.
24. Il nous faut donc des lois pour condamner à l'exil
les mauvais citoyens, pour accueillir les bons et ne pas
329 -rti omo L 1/ 330 1taÀ1) L " 331 1tpOVWOÜO"I L Il 335 èx'n:61)Àua- laisser les méchants se révolter contre les bons. De même
(.ItvOI LPC P; txn61)Àu(.IÉvol Lac" 337 SOÜÀOI conieci ; SOÛÀOIÇ L P "

B. GRILLET, La [emme dans la société au IVe siècle, d'après l'œuvre de


1. On peut s'étonner de l'usage do ces deux mots, qui appar- Jean Chrysostome (les résultats en seront. publiés plus tard).
tiennent au domaine intellectuel, dans un d éveloppement où domine 3. Le texte, tel qu'il se présente dans les manuscrits est peu clair
le souci moral. En fait, le mot ÀOY'O"fLaç est souvent afTecté chez Jean et les conjectures de Schulte et de Combefis ne sont guère satisfai-
d'un coefficient péjoratif; tandis que la Sl(ivOICX préside à des activités santes. Nous en adoptons une autre qui nous a été suggérée par le
nobles, le ÀOYIO"fLaç est responsable des abus; bavardages, propos P. L. Doutreleau, auquel nous adressons nos remerciements. Cette
licencieux. On trouve un exemple de cette opposition dans un texte conjecture a l'avantage de n'apporter aux manuscrits qu'une légère
de Jean, De Anna, sermo III, 4, PG 54, 658 ; AnO"'I"wv yàp xcxÀ&1tW- modification et de garder le balancement de la phrase: ol (.IÈV ... ol
'I"&POI o! TOIOÜ'I"OI ÀOylcr(.lol TI]V tÀ&u6&ptcxv -r:wv 1tcx(8wv è~cxvSpcX1tO­ Sl: ...
StÇOVT€Ç xcx! SoûÀouç -r:wv ci:Mywv 1toloüm 1tcx6wv XCX'l"CXX€VTOÜVT&Ç La condition d'esclave entralne, ipso [acto, une idée péjorative.
CXÙ'I"OUç 1tClvT06&v TI)v SIcX:VOICXV . • De tels raisonnements sont plus On t.rouve fréquemment dans l'œuvre de J ean, comme dans celle
funestes que des brigands. car ils réduisent en servitude la liberté des autres Pères de l'Église, l'opposition traditionnelle entre ceux
des jeunes gens, ils les rendent esclaves des passions irraisonnées et f qUI sont de bonne race, €ùyeveiç, et ceux qui sont esclaves. Il y a
ils innigent à leur esprit. mille blessures . • dans la littérature chrétienne des premiers siècles une superposition
2. Le verbe Éx61)ÀÛvw, • agir comme une femmt: J, a un sens Constante entre le point de vue traditionnel sur les femmes et sur
péjorat.it très net. La Iittérat.ure antique prête volontiers à la femme les esclaves et le point de vue chrétien qui s'e/Torce de rappeler il
pusillanimit.é, bavardages inconsidérés. Il serait intéressant de VOIr ~hacun sa dignit.é de fils de Dieu. Voir à ce sujet quelques te.xtes
comment le visage traditionnel de la femme superficielle et sotte se Intéressants dans A. PUECH, Un réformateur de la socide chretienne
trouve modifié par le Christianisme et en parliculier, chez Jean
, . t par
au
P .IVe sièel e, S'am 1 Jean Chrysostome et les mœurs de son 1em~.
Chrysostome. Une enquêt.e a ét.é en treprise sur ce pOID ans 1891, chap. III, « La famille, les esclaves " p. 143-154.
IRE ET L'IWUCATION § 24-27 (li. 342-358)
112 SUR LA VAINE GLO 113
, ~ tC'Ao\'lTTClLS TTjV èl.SELClV ÔLÔÔVTa.s que, dans une cité, si l'on établit de l' ,
,
liv vOf-Lou, Tl,
9~ 'lToÀ À1')v TOLS
n 'ClTlWTC1L fl1') ELS
, 1 Ô' ,
EOV KEXPTJVTQ.L
'
auX voleurs l'impunité la plus large ~ OtiS qUI accordent
\ ... , 1 ~I. • Kèiv OL aT'p ,, , " ' t ' O U est bouleversé'
'1'0 1TQV aVETpE't'EV , o' Kat Eav 'T'lV OLKEla.V Ta.~LV si les so Id a t s n on pas le COurage qu'il f t . •
~ 9 ~ Ta 'lTav ÉÀ Uf-L1')VClVT , -, t' . h au , Ils mettent
TIt' Uf-LIt', "~Té ou IlETClSLWKU, TU 1TI\EOVE!JL~ T~V tout en d anger; SI c acun abandonne
" ~ KC1TClÀL'lTWV T1')V" P r, 1 ~9 25 n" , l Ul'd e 1' autre, il compromet Son poste pour
345 etCClO'TO,
t'LClV SLé.l.9ELPEV· OUTW '1
Sn tCClL EVTClU Cl. • OI\LS TOLVUV
Passer dans ce 't' '1
1 b
e on ' ordre
1
1
~ 1TaÀLS èl.pTL KTLC79ELC7a. Ka.L Ka.Ta.- b
EUTCl!J
1
'j' S' .1.
IV T) TOÛ 'lTClL OS 'j'UX ,,' , ' ~ 1
Par son am 1 IOn ; 1 'en ,.est ainsi dans le domame dont
EC7T ~ " t é v o u s 1fXOUC7Cl 1TOI\LTa.S, OU1TW OUÔEVOS nOUS .parlons. 25 , 0 Ul, 1,ame de l'enfant es t une Cité, .
C7KEUCl0'9ELO'Cl, 'lTOI\LS !J , , "" a 'V
, T' S' TOLOUTOUS fla.I\LC7Ta. EUKOI\OV pu fLL!JELV. une Cité , récemment . ,fondee
. et organisée ' une CI'té ayant
Éfl'ITELPOUS. OUS E .1.' t" 1
, " ~ 'lTOÀLTEiCl C7UVTpa.'j'EVTES, 0 OL 1TEp ELC7LV oi des citoyens arnves recemment et qui n'ont aucune
350 DL flEV yClp KCltCU • ~ " 1 Ô' " , 2
, S'À av IlETClaOLVTO, ou flTJv a. UVa.TWS· EVEC7Tl expérIence . Des gens de cette sorte, il est bien f '1
de faire leur e'd uca t'IOn. L es uns, qui ont grandi sous aCi lee
yepovTES, UC7KO wS r" a' À . ' Ô' ,
, " TaC7Tpa<j>fjVaL, eav e WC7LV OL E 1Ta.VTOS
yClp KaKELVOUS flE , ' _ ,
" l
U1TE"LpOl EUKOI\W;t
" ~ liv SétOLVTO TOUS 1Tapa C70U vOflous.
~ , , \...,
régime d'une mauvaise constitution, comme par exemple
26. TigeL Toivuv VÔfloUS TU 1ToÀn TaUTTI Ka., TO,S EV Tn les vieillards, changeraient difficilement; cependant ce
5 'À L 'lTOÀLTEUOJiÉvOLS 'j'ObepouS
.l.P' ''''Ô'
KaL C7",0 pOUS
,~
Ka.L TIIlV n'est pas impossible, car il y a des chances de les tr~n!­
35 'lTO E , 1 Ô'
'lTa a~aLVOJiÉvIllV yevoû 1TpOC7TaTTlS • ou EV ya.p W'j'EI\EL TL EVa.L
, , '" , - a' former, s'ils le veulent bien; mais les autres qui sont
p , , 1 Ô' "
va OUS, âv fl~ KaL Tl EtC LtCTlC7LS E1TO'TO. •
T'a ' 27,
'EL TOLVUV vOflou s encore sans expérience, se soumettraient facilement à tes
Jt c' \ .... , 1 C,.. t
Kat 1TpÔC7EXE àKpL~WS' U1TEp ya.p TTlS OLKOUflEVTlS TJflLV " lois 3.
Lois de la cité
26. Impose donc à cette cité et aux
citoyens de cette cité des lois sévères
342 v6fLouÇ LPC P : v6fLoÇ Lac Il 34~ xoc,ocÀm~v P : XOCTOCÀEL1t~v.L Il et s~rictes et sois le juge' de ceux qui les transgressent;
350 oIov L Il 351 fLETOC6oLVTO P : fLETOC6oWTO L Il 352 fLETocaTpoccpELVOCL
L Il 354-355 TOÙÇ ... 1tOÀLTEUOfLÉvouÇ L Il 356 WCPEÀEi:Ç L Il TL6ÉvOCL P :
car 11 ne sert à rien d'établir des lois, si elles ne sont pas
TL6oc(VE L Il 357 v6fLouçl +T"~ 1t6ÀEL TOCUTI) L accompagnées de sanctions. 27. Établis donc des lois et
apportes-y toute ton attention 5, car c'est pour la terre
entière que nous établissons la législation 6 et c'est une
1. On trouve dans CICÉRON, De off. l, 40, une définition intéres-
sante: .... quam Graeci nominant EÙTOC~(OCV non hanc interpretamur 4. Le 1tpOaTGiTI)<; est considéré ici non dans son rôle de bienfaiteur
modestiam, quo in verbo modus inest, sed illa est e:ÙTOC~[OC in qua c,omme au § 4, li. 75 (voir ci-dessus p. 77, note 3) mais dans
intelligitur ordinis conservatio .• Le fait de rester au rang qUI vous 1 exerCICe de la justice.
a été fixé s'oppose ici à 1tÀEOVE~[OC, l'ambition inspirée par l'orgueil. 5. La nécessité d'une organisation forte et minutieuse découle
2. Rappel simple et naturel dans un discours improvisé du thème tout naturellement de ce qui vient d'être exposé. L'auteur passe
déjà évoqué § 23 : la cité nouvelle symbolise l'àme de J'enfant. A la amsl de la , d eScrtp
' t 'Ion psychologique au domaine de l'éthiquo.
diversité des citoyens qui symbolise les différentes facultés de l'âme q ~i Certams s'appuient sur cette formule pour affirmer qu~ le traité,
s'ajoute l'in expé['ience de certains qui symbolise celle de l'enfant. u 1 S prêtent à Jean, s'adresse à un public très large et non spéciale-
3. L 'inexpérience est présentée ici comme un avantage; les ment
J à des chrét lens.
' C' est là une errpur de perspective.
.En , faIt,
, ·t' ns tandiS
vieillards peuvent difficilement changer leurs dispOSI 10 , l':~n CO;sidére que le Christianisme est destiné à se répandre dans
que les enfants sont susceptibles d'être heureusemen 1
t 'nfl uencés.
t parl(~f1. v'I} tout entière, selon les promesses du Christ transmises
Celle façon de vOIr . complète la comparaIson'l' deà me de l'enCan POur 1 allh. 28, 19·20. Les principes d'éducation sont donc valables
avec une cire molle, § 20. es chrétiens du monde entier.
aIRE ET L'~DUCATION § 27-28 (li. 359-372)
115
11 ,J SUR LA VAINE GL
'V o,fJ . . EPOV. nE O'TWO'aV OUV
9, ,
01 IlEv cité que nous fondons aujourd'hui . Q ue es I '
encemtes et 1
' 1TOÀIV KTI~O .... EV ." ~
,
VO .... OOEO'la
'p ~
Ka l ,
l 1TuÀal al
<' > , 0'
TÉO'O'aPE' alO' TJO'HS
,,,.., ~
,
'1'0 1\011TOV
".1.0 ~ P
ortes figuren t d onc 1es quatre sensl Q 1
. . . ue e reste du co
tout entier SOit un rempart, qu'en guise d .
es
r~8
360 1TEpIIoOl\OI Ka ~ lfO'TW 1TuÀal oE aUT~ 01 0'1' al\lloL, , .. l' e portes 11 y ait
" ,.
a1Tav O'w .... a , .
WC1'Tf'Ep TELX05 ' , (.l , '\
' ' "O'cj>p'I'JO'I', H l"'oUI\EI Kal TJ a't'TJ • 81<1
\ t c J.. ' les yeux, 1a 1angue, l OUle, odorat et , si tu veux, 1e toucher
1) yÀwO'O'a, 'l'J aKO'I'J'," 0 L dO'L<lO'I K<lt e~ÉpXOVTal ot T~S carc'estàtraverscesportesqu'entrentetsort t l '
't ' , t ' d" en escltoyens
'
, ~ 1TUÀWV TOuTWV K<l , ~ .. 1)'
yap TWV \~ • TOUTÉO''l'LV 01 1\0y10' .... 01 la TWV . CI e, c es -a- Ire qu à travers ces portes l es pensees
de cette '
, "'s 'TI"O/\L:ra.1.
sont mfluencées en mal ou en bien.
1TOÀEW, TaUT., , 0' VT<lL Kat K<lTOp90ûVTal.
~ ' V K<ll cj> npo
365 1TUÀWV TOUTW 9 ~ E1TL T';V 1I"uÀTJV ~À9W""EV TT)V à1l"o T~S La langue 28.
Allons! dirigeons-nous tout
28 , •
cPÉpE ouv 1TpWTOV
, 1)"
''1'"''
o.ÀIO'T<l XPTJ .... <l'I'L!>ouaa. aUTTJ Eanv, K<ll d'abord vers cette portez qui e t
yÀwO'O'"" E'lfE! " TJ ....
, ~ ,,~ ~
, ' -
'1To.VTWV KaTa.O'KEU<lO'W .... EV aUTTI TEWS Upas
, 9' constitu~e par la langue, puisque c'est elle qui assu~e
1TpO TWV al\l\WV a l ) ' " 1) , , ~~, , , les relatIOns les plus nombreuses et, avant toutes choses
, ~, , à1TO ~uÀwv ...." E 0.11"0 aL TJPOU, al\l\ a1TO
KQI .... OX I\OU, ....TJ , , ,~ , " '1
~ X - à OVTW, eaTLv TJ 11"01\1, TJ OUTW Ka.TaaKEua!>o- préparons-lui des vantaux et des barres de fermeture"
370 XpuO'ou. pua" y P " " , - ,,~ r:t \' non en bois ni en fer, mais en or. Car c'est vraiment un;
, 0' , I1vOpw'lfO, TL" aÀÀ a.UTO, 0 TWV OI\WV l"'a.all\EUS
.... EV'I'J. U yap , ~ , .. 9 - K' • ville tout en or que nous bâtissons ainsi. En effet, ce n'est
, ,~~ ~v 1TOÀIV OLKELV, Ea.V KaTa.aKEuaa TI, al TOU
TQUTT)V .... EI\I\EL '1"1
pas un. être huma~n, mais le. roi de l'univers lui-même qui
va habiter cette Ville, une fOIS qu'elle aura été construite'.
359 x-ri)~ofl-&V L Il 360 cx! add. Ex Il 362 ~ouÀlJ L Il 364 7tOÀ~TCX' L Il
365 cpe~pOVTCXL L

1. Parmi les arguments qu'il aligne contre l'aulhenti~ité, MO,:ailiS pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit en vous et que
s'appuie sur la présence dans le lexte de celte comp~ralson qu li dIt vous le tenez de Dieu? •
inconnue de Chrysostome. Voir supra, p. 30, la diSCUSSIOn su~ ce pomt. Jean aime à utiliser ce texte pour souUgner, dans le même esprit
2. lei d'amorce le développement sur la langue, première porte que l'épllre paulinienne, le devoir de pureté qu'impose cette hahitation
de Dieu en l'homme. ln episl. l ad Cor., homo XVIII, 2, PG 61,147 :
de la cilé, qui s'étend jusqu'au § 35 compris. .
3. Le terme ll oXÀ6 ç désigne très précisément la barre de bOlS MI:À'IJ -rou Xp,crTOÜ €cr-rE, cplJcrl, vcx6ç È;cr-rE -rou il vWfl-cx-roç . !-Llt -rolvull
qui s'insére dans demI: trous creusés de chaque côté de la porle dans Y[Vta_6E 7t6pv'lJç fl-éÀlJ . où ycip -ro crW!-LCY. -ro UflWV U6pl~E-rCX" où yœp
le mur et qui assujettit les ballants des portes. On doit distinguer TO a(ùfl-cx -ro uflWV €crTLV, &'ÀÀà -rou xp,cr'tou .• Vous êtes les membres
cette barre du verrou, xcx-rcxxÀdç, comme l'indique ARISTOPHANE, du Christ, (lit-il, vous êl"s le temple de l'Esprit. Ne devenez pas les
Vesp. 154 : KCXTCXXÀd80ç imfl-EÀOU xcxt -rou fl-0XÀOU cpuÀCX-re' .... VO~~
membres d'une prostituée. Ce n'est pas votre corps qui est déshonoré,
ici li. 383-384. La croix, à la manière d'une barre de fermeture, dOl car ~otre corps ne vous appartient pas. C'est celui du Christ.,
S D autre part, la comparaison du chrétien avec le temple de
servir de proleclion spirituelle. t te O~lomon se trouve dans Ad Theodorum laps. Ir., l, SC 117, p.82 :
Les mots eopcx ct fl-oXMç sc retrouvent chez Jean, dans un con exde
. . . é à tou les sortes â.::;,~ç ~à:Y'~TEPOÇ hELVOU 0 vcx6ç' où8è: yàp xpucr<;i xcxt &.prUPItl,
analogue ou il montre l'âme d'un mome expos e t \1 eopcx ouTt •
_ CX TT! TOU IIVEUILCX-rOÇ &.7tÉcrTLÀ6E xœp'TL xCY.t &v-r1 -rijç x,ow-rou xIX1
tentations. Ad Theod. laps. Ir., 1 (SC 117, p. 82): K CY. 0 -rE - ~ "(LCI- x
:~V rt0u6tfl -rov XpLcr-rOV xcxt TOV -rou-rou ilcx-répCY. xcxt -rov IIcxpaXÀ'tjToII
fl-OX>.6ç, &'ÀÀà 7tacnv àvéwx-rCY.L -roï:ç ljiuXOcpe6pOLÇ xCY.t CY.laxpo,ç °erte
. . Ile est oUY li t'I pUfl-évov €V Ècxu-r<;i. • Ce temple-ci était plus saint que celui-là.
1I0ï:Ç .• Il n' f a ni porte, ni barre de fermeture, mais e . s pen sées . •
.... e et ne
à lresplend'
i s s a i' l Dl. d , or, ni d'argent, mais de la grâce de l'EsprU
à tout ce qui peut corrompre l'âme et aux mauvals _ l TOÜ
l - 'II.WV vQ(uç Père atPlace des Chérubins et de l'Arche, il abrilaitle Christ et son
4. cr. 1 Cor. 6, 19 : "H oùx 0~8CY.-rE IhL -ru crwfl-CY. u.... ez-voU8 e le Pa rac1e l qUl. demeuraient en lui. •
1...' - , l ' 6 ' • • J . l 0 o-u . • Ne saV
o;v u!-L'v cxy'ou 7t'IEU(J.CY.T ç Ecr-rW, ou "XE TE a.7tu "E ,
IRE ET L'ÉDUCATION § 28 (Ii, 373-384)
E GLO 117
116 SUR LA VAIN '(.l''\ ,,.., Et à mesure qu'avancera notre d' 1
~ 9
OS o,""ea E,011'
(1 OU Ka.. -ra. t"'Q.O'LnELQ aUT'e TQ.TT0J.1EV.
\" \ , , verrez où nous plaçons le palais l ~vle ?ppement, vous
~
•• 1

ÀOyoU 'll"pOLOV1" .' 9ûpa.S KM .... OXI\OUS a.1T0 Xpuaio u qUi Ui est d t' é
, W .... EV OUY a.UTU , , \ Disposons donc pour ceLte ville de es III •
~ « Ta. ÀOYL!~
1 '

Ka.1"ClO'KE Ua.O' 9' b 11"p0cj>,,'I""S cj>"O'LV' s portes et d b


, \.' oû Seou, 1C0. WS ,.." c de fermeture en or, c'est-à-dire les paroi d . es arres
375 1"a. 1\0yLa. '1" ,,' K"piov 'l"W O''I"o .... a.n .... ou·· U1TÈp
... C \ .... EI\L .en" 1- dit le prophète: « Les paroles de Dieu soes e Dieu, comme
'l"OÛ ElEOU U'II"Ep , 11"oÀûv!. )} ALSa.UKW ....EV 'l"a.Û'l"a. SUl . n t pour ma bouch
, t Àt90y 1""l-'uo v \',..,
XpUO'LOV Ka ~ " 0'1"p.fcj>E0'9a.L, Ka.L EV 'l"OL, 1TEpL1Ta.TOLS,
plus que le miel, et le
. ' rayon de miel- ' b'ien au-dessus de e
,
11"a.V1"OS E
'V 1"OLS XEI"EO'L
, ' w , ...."Sè U1Ta.VLa.KL" " , , '
a.l\l\a SL"VEKWS. l'or et de la pierre preCieuse!. 1) Apprenons d à1 .
, t t· onc es aVOIr
• a.11"ÀWS Il,,SE 11"apEpy ~,,~ ~ 9' " sur les l evres en ou e occasIOn et dans nos alié es e t venues
Il'' ~ OVoV È11"LKEL0'9aL oEL 'l"aL, upaLS, QÀÀ '
Où ÀE11"i8a.s" xpuO'ou .... ~ , 9 ' • non pas d e f açon superficielle, ni en les scrut t d f '
380 " XpuO'ou Ka'l"EO'KEuau aL 1TaXELQS Ken , ' 't 2 ' • t ' an e açon
SÀa., SL' OI\OU 0.11"0
,
" , "9
' "9 U ËXELV n .... LOUS avn I\L wv 1TpOU1TE1T"YOTWV
' llldiscre e, Dl parAt' III ermittence, mais const ammenta .
va.O''I"as, Ka.L I\L 0 S ~" ~ K ' Il ne f au t pas, reve ir. seulement les battants d es por t es
' • 8' ËU'I"W 'l"WV 9upwv 'l"OU'l"WV 0 'l"OU UpLOU
€~W9EV. M°XI\OS € \' " de lamelles d or, maiS les fabriquer tout enti' e'
, '" S ' (j'Awv à.11"0 ÀL9wv Ka'l"EUKEuau\lEvos nl1Lwv , "'. . res en or
UTa.UPO" 01\0, L massif, de façon qu ils sOient epais et solides et "\
. t d' . ' qu i S
alen ~s pierres preCieuses au lieu de pierres (ordinaires)
incrustees sur le~r face e~térieure4, Que la barre qui fixe
376 Jl-éÀ'1! L Il 380 'raç 6upcxç L Il 381 6Àcxç P : oÀwç L
ces, ,vantaux. SOIt la .c~OlX du Seigneur, fabriquée tout
entlere en pierres preCieuses et fixée au milieu de ces
e. Ps. 118,103 f. Ps. 18, 11

1. Haidacher pense que celle phrase, quelque peu énigmatique,


en usage dans l'art byzantin, en particulier celle de l'incrustation
de pierres précieuses dans le métal, ici l'or, C'est un travail qu'on voit
s'éclaire au § 35 où l'auteur place le ÀOyLcr'rLX6v dans le cerveau.
encore sur les plats des évangéliaires et qui relève de l'orfèvrerie
Cette interprétation, qui n'est pas admise par Exarchos, nous .semble
mais il était employé aussi dans l'art monumental: incrustations d~
cependant plausible, si l'on se réfère à un texte de J~an, .In eplsl. / ad
Tim., homo XIII, 4, PG 62, 570 : ... ~v6cx 6 ~CXcrLÀ';U:; .cxu'ro ç Xâ.6.lJ't'l1L,
marbres polychromes, pâles de verre, dans des colonnes ou des
'rOV lyxé<pcxÀov Àéyw .• Là où siège le roi lui-même, Je veux dire le montants de portes, C'est ainsi qu'on a trouvé des colonnes de
marbre incrustées d'améthystes et de pâtes de verre de couleur
cerveau .• Sur cette localisation, voir aussi CLÉMENT D'ALEXANDRIE,
verte à St-Polyeucte de Con~tantinople (voir R. Martin HARRISON
Paed. II, 34, 1. J D et Ne~lh FIRATLI, • Excavations at Saraçhane in Istanbul., First
2. Cet adverbe se rallache au verbe 7t';pLe:pyâ.Ç,;cr6cxL que ea
. ' . . d' 't de l'homme prehmmary report, in D,O,P. 19 (1965), p, 231-236), L'auteur de notre
emploie fréquemment pour tradUIre la curtoslté III Iscre él'e S Ir l'In' , texte, qUI souhaite une porle splendide, demande qu'elle soit
devant le mystère de Dieu, Voir ce mot dans les bom les L IOcrustée de'
, pierres pr écleuses,
'l6 '
À Ouç 'rLfl-louç et non de pierres
compréhensibilité de Dieu, SC 28 bis, à l'index, fidèles qU'll,ne qualifie pas, &v'rt ÀlOwv, mais qu'on peut'supposerde moindre
3, On trouve chez Jean la même insistance auprès familière des
des
' 1qualité ' 0 r d'maires
, ou de verre, Nous savons que Jean connaissait
pour qu'ils s'e!Torcent de posséder une connaissance E les ;: 1?~~CédéS employés pour la fabrication du verre par un passage
Écritures. /n /0., bom. XXXII, al. XXXI, 3, P G 59, t'fie ton·~me ,
187 :. 11 mélie XVII sur la Ire aux Corinlhiens, § Z, PG 61,142: IIci1w
ayant toujours dans le cœur et dans la bouche, sanc 1 t u'nu .TEpOU',~ TOU e; 't"Y)V 7tWç ~V &11110V de; ~ aw"'"
sanctifie ton corps, t Il s'indigne contre ceux qui ne songend~ait
' ",
U';J\OV EPYCXCOfl-€VOUÇ
1

, l u e le texte e
auveXEÇ
qui r t xcx
t s l. " '1 rr
LCXUy~Ç fl-';'rcxcrx';UCXÇOUcrLV ; • (Ne vois-tu pas) ~eux
..-

luxe des livres et à la beauté des caractères, a ors q Corp on de la pâle de verre, comment ils transforment le sable en un
être gravé • sur les tablettes de nos cœurs de, chair 'é t. par celle dues des S ' sohde et d'lap h ane? MaiS ' ce verre n'est qu'un erzatz il côté
4. Cette description somptueuse semble , IllSpir
' pare les t echniqu pierres précieuses.
temple de Salomon, / Chrono 29, l, malS aUSSI
OIRE ET L ' ÉDUCATION § 28 (Ii. 385-400)
119
118 SUR LA VAINE GL
9upwv 1TXayloS. ~O'Ta.v Sè TUS "antaux de façon à faire obstacle l Q d
disposé ainsi cette porte épaisse en o~ et uan nous aurons
• 'TWV
, ' • V (.IE~'AT]J.I.€VOS , - ,
385 KIlI 5111 J.l.EO'W t ' . 1l00KEuaCTwJ.l.EV Ka.1 XpUCTa.S K(lL TOV '1 b d f que nous y aurons
, tl 1Ta.X 0 a.S KQ.T , ,
ajoute a arre e ermeture, préparons 1 .
9uplls OUTW 'c. ilL 'TOÙS 1ToXI'TIlS Ka.'Ta.CTKEua.CTwIlEV • . d . t' a ors des citoyens
" t 9-J.l.EV 1l~IOUS K •• dignes d e consl era
J.l.0XI\OV 1'1 W. ' ." Il'Tll 1Ta.ISEUOV'TES 'TO 1Ta.ISIOV 4>9Éy- . IOn. Quels sont-ils?. Ce son t 1es paroles

1TOIO US
5'1' TOUTOUS, P'1J.1. . -
, ' P - KaL ~EVT]Xa.CTIa.V 1TOIWflEV 'TI'oXX,;v t
bienséantes e pIeuses que nous apprend rons à 1'enfant
9 EllVà Kal EUO'EbT]· , 9 • , , à prononcer. Expulsons aussi les étrang d f
yEO' 0.1 0' r ." ',.. KaL .l..9opous a.v pW'TI'OUS E'TI'ElaLÉvuL . t à' ers, e açon
" 'luyaouS '!"Iva, 't'
à . ne pas aJou , er . ces ,
CItoyens authentiques d es gens qUI.
390 WCTTE J.l.T] r • . 'TOÙS U~pLCTnKoùs Xoyous Ka.t XOLM-
1"OLS 1T'OÀLTCUS 1'OUTOLS 'a ' , viennent de. . n Importe
. . ou et sont nuisibles .. les paro1es
, ,
, " 'TOÙS aICTXpOUS, TOUS t'lwnKOUS, TOUS
pOUS 'TOUS avo'1 TOUS , K'''' ". • insolentes, lllJuneuses, lllsensées, indécentesfrl'vol
'. • VTas È~EXaCTwflEV. a.L fl"OElS ma. TOUTWV , es, mon-
KOCTJ.l.IKOUS, 1Ta " • K"- 2
V' - 1TUÀWV, à.XX' 0 I3a.CTI/\EUS flOVOS· ni a.UT«I KUL
daines. Chassons-les toutes • Que personne ne franchisse
~a.8"!:tE.TW TWV , « , \.
cette porte sinon le roi seul. Que cette porte lui soit ouverte
, _ _ V ~CT'TW à.vEwYflEVT] a.UTT) " 'TI'U/\", wa. Ka.L 1TEP'
tl f:I \
"
395 'TOIS au'TOU 1TIlCTI • _ • • ,
, _ ,. • «AÜTn ~ 'TI'uXT) TOU KUpLOU, SIKa.IOI EICTEXEU- et à tous ceu~. de son entourage, pour qu'on puisse dire
IlU'TT]S I\EYT]'T1l1 .,
, , n- g » Ka.t Ka.Tà. TOV fla.KaplOV na.ûÀOV· « E'i TLS d'e,lle : « VOICI .la porte du Seigneur, c'est par elle
CTOVTCU EV au'T. • ~ , " ~..., ... "
à.Yll9às Xoyos 1Tpàs OLKOOOfl"V, IVa. 0«1 Xa.pw TOIS <1KOUOUCTIV .»
h qu entreront les Justes g. ) Et selon le bienheureux Paul:
4 Que ce soit une bonne parole, propre à édifier, pour
EUXllpICT'T11l ËCl"TWCTa.V O~ ÀOYOI, ?flVOI_ CT~VOL' 'TI'Ept eEOÛ
qu'elle fasse du bien à ceux qui l'entendent h .) Que les
400 IÏLuÀEyÉa9wCTa.V à.EL, 'TI'Epl 4>IÀOCT04>I<1S T"S <1VW.
paroles consistent en une action de grâce, en des hymnes
saints 3 . Qu'on s'entretienne sans cesse de Dieu et de la
395 mJÀ"I)]+Toii Kuplou L sagesse d'en-haut 4 •

g. Ps. 117,20 h. Éphés. 4,29


menls naturels de l'action de grâce. Cf. le texte cité dans la nole
précéde?te : • Si Dieu t'a donné une bouche et une langue, c'est
1. L'adjecLif 7tÀ&yLOÇ signifie, au sens propre, qui e•• t oblique, qui pour lUI rendre grâce, pour édifier le prochain .• Quanl aux chanta
est en travers, d'où qui fait obslacle. On comprend l'usage de ce religieux et à leur importance dans la formation spirituelle, voir
mot appliqué au signe de la croix considéré comme un remparl In eplsi. ad Coloss., homo IX, 2, PG 62, 363 : • Lorsque lu l'auraa
amené dès l'enfance à chanter des psaumes, peu à peu tu le conduiras
et une protection. .
Jean conslate que les chrétiens le tracent partout, sur les maIsons, vers les choses d'en-haut .• De même Expos. in psalm. XLI, 1,
sur les murs, sur les portes, etc. Voir In Mal/h., ho,:n' LIV, al. LV,!; P_G 55~ 15,6. Oûll€v YeXp, oûllÈ;v oihw:; <XVlcr't'Y)crL 4ux'~v xoct 7t"CepoL Kocl
PG 58, 537 : t.LOC ToiiTO y.ocl bd otx.locç x.oc! È:7tl TWV "Colx wv, x<xl~_ ...~ç Y"lJç OC7tOCÀÀ&'t"'CEL x.ocl "Cwv "Coii crWflOCTOÇ <X7toÀÛeL IlEcrp,WV x.Otl
TWV 6uplSwv xocl É:7tl "Coii flETÙl7tOU x.ocl É:7tl TIjç IlLocvolocç p,ETOC 7tO 1)ç CPLÀocrocpdv 7tOLEÏ x.ocl 7t&v'rwv x.oc"CC<yEÀiiv "Cwv (3LW'tLKWV ~ç f1lÀo~
cruflcpwvlocç x.ocl PU6flcji cruyx.dflEVOV 6Eiov ~crfloc. • Rien, non
É:7tLYPeXCPOflEV oc\hèv -riiç cr7toull'ijç. rIen n'élève l'âme, ne lui donne des ailes ne l'éloiane de la lerre ni
2 Dans ses homélies Jean met fréquemment les chrétiens en
. , XIV 3 ne la l1 ' rebdesè 'hens du corps et ne l'amène ' 0
à méditer, à se rire des
garde conlre les péchés de la langue. In episl. ad Ephes., homo de~ choses de ce d . qUI. chantenl et la
PG 62, 103 : • De là insolences, injures, blasphémes, briiluret louS . . mon e comme l'accord des VOIX
sen d1IVIDe
P mélod'
. .
le qUI s 'élè . Psalm. CXXXIV,
ve en mesure .• cr. Expos. Ln
plaisirs, meurtres, impudicités, vols, c'est de là que nals
, 4 G 55, 387-388; In 10., homo XXXII, al. XXXI, 3, PG 59,187.
ces maux. • âce
3. Cf. Éphés. 5, 3-4. On sait l'importance de l'action de· ~;ier
distlnSur les divers qualificatifs appliqués au mot qHÀOcrO<p1at pour
.. . d l'É J' et en par t IC , Phil guer. le sens chrétien du sens païen, voir A.·M. M.o\L1I'1GRBY,
d ans la vIe sptrltuelle pour tous les Pères e g Ise, . strU' OSOpilla ... , passim.
pour Jean. Il voit, lui aussi, dans la langue et la bouche les ln
DIRE ET L'ÉDUCATION § 29-30 (li. 401-(15)
120 SUR LA VAINE GL 121
~ . Ka. 11'0'0 EV aU'TOUe;
" lTo.L 8EUO'O~EV
' • 29. Comment cela se réalisera-t-il? et
., "0',-0.1. 'T'OU1'O , , \ '
29. nws ouV E , ~ LV01LÉVWV W~EV' KUL yo.p 'Tet> '!rCLLS • ferons-nous leur éducation? Si nous ex par quels moyens
.1. Ii 'KpL'TaL 'TWV y r " . ercons un contrôle
"Av <J'Y 0 p~L
\. \ . ' t
,
EUKOÀ .. a..
n ~ • OûX ÙlTÈp XPTt~o.'TWV ~o.XE'To.L, OÛX
WS', , t \ ,
vigou~eux .st~r ce tqUl se pa~se. En effet, l'enfant est dans
~ ~'È<J'T(v' OUX UlTEp yuVo.LKOe;, OÛX des diSpOSI,. IOns out à faIt favorables . Comment cela?
11'01\1\'1 '1
( , 8' t S" ET" 1Ta.I.OLOV , 7\)# fI ,
UlTEp 0~'I'J , < ' OÎK(o.e;. ~nO''TE 1T0Lo.V o.v EXOL U~PEWS C'est qu Il ln 'est1 pas . engagé dans la lutte pour 0 b '
< • lI'a(liwv ouX UlTEp , ,~ ", ,. temr
405 UTI'Ep ' , . , L'av' lTpàe; O~"1I\LKo.e; 0 o.ywv a.'!rQ~ riches;es~t g oire '. p~dISqfu Il est encore un petit enfant;
'(:lÀ .1. ILLas 'TTtV aL'T , >
KaL t' aIJ'Y'l'Jr, ' OÉwe; ~TtSÉva Ù~pL~ELV, ....'lSÉvo. ~ÀQacl>Tt- il ne s agI pour i Ul Dl e emme, ni d'enfants ni d . 1
aÛTW. 30. €lÈs vo~ov EU , K"av "8 " p . 't '1 d" ' e maison.
• ,,' ~ axov ErvaL. L ne; 'TOV Vo .... ov 1To.PQ",QL- Quelle raIson auraI -1 etre insolent ou de calomnier?
llEIV, ~'I'J o~vuvaL, a~ " . 1 . ., - , ." ~,
r, '\
V
lTOTÈ ~Èv oljJEL O''Y0op~, 1TO'TE OE 1\0yOLS C' es~ seulement ave~ des com?agnons de son âge qu'il
VO~EVOV, KOl\a<JO , ~, ." ~ ,
~ ~ , lTO'TÈ SÈ lIVELSLO'~oLe; • 1TO'TE oE KOI\QKEUO'OV se dIspute. 30. ÉtablIs donc rapIdement une loi: n'insulter
410 liaKELV ouva~EVOLS, " - S' '0' , ,
, , 'ÀÀou nÀTtyàs SE ...."1 O'UVEXwe;, .... "1 E E LO'ne; QUTOV personne, ne calomnier personne, ne pas prononcer de faux
KaL ETI'ayyE' " ." 0 ~,
~ ~'OaL' liv yap .... aOn 1To.LOEUEO' o.L O'UVEXWe;, KQL serments s, être exempt d'agressivité. Si tu le vois trans-
OUTW lTaWEUE<J •
.1.
Ka'Ta'Ypovuv r
• llaO,!,O'ETaL' llaOwv Sè Ko.'To.4>POVEÎV 'Tà '!rQVTQ
.,
gresser la loi, réprimande-le, tantôt par un regard sévère
àVÉT EIjJEV. ' AÀÀà 4>o~ELaOw ....Èv à.EL 1TÀ'lyac;, ....i) Ào. .... ~avÉTw tantôt par des paroles mordantes, tantôt par des reproches:
p , ,- , .1.' 0 S' K' d'autres fois, flatte-le et fais-lui des promesses'. Pas d;
415 liÉ • Ka. ÈlTL<JUÉO'OW IlEV 'TO O'KU'TOe;, ...."1 Ko.'To.'j'EpEO' W E. QI
châtiments corporels sans trêve, ne l'habitue pas à ce
moyen d'éducation, car s'il apprend à être continuelle-
401 m;u8EucrWfl.EV L Il 402 'TW P : 'Tb L Il 406 ",h(ex:v P : h(lXv L Il ment corrigé par ce moyen, il apprendra aussi à mépriser
408-409 7[ex:pex:oex:(VOV'Tex: L 11410 8è ' Dm. L la correction; et s'il apprend aussi à la mépriser, tout est
perdu. Au contraire, qu'il craigne toujours les coups,
mais qu'il n'en reçoive pas. Qu'on agite le fouet, mais
1. Une telle phrase rappelle clairement le lien étroit élabli par qu'on ne frappe pas 5 • Que les m enaces ne soient pas mises
l'auteur entre la passion de la vaine gloire et l'éducation qui doit à exécution. Qu'il ne s'aperçoive pas d'une chose, c'est
en préserver. On peut donc légitimement y voir un lien entre les deux que les paroles ne sont que des menaces; car une menace
parties du texte. Voir In/rad. , p. 34-35, discussion au sujet de l'umté
de l'ouvrage. .
2. Sur la fral cheur et la liberté de l'enfant à l'égard des paSSIOns
humaines on trouv e chez Jean des constatations analogues. ln sans cesse sur le sujet dans les homélies De statuis, de l'homélie IV
Mallh ., h~m. LXII, 4, PG 58, 60 1 : • L'enfant n'éprouve pas de à J'homélie XV et encore dans l'homélie XX.
chagrin pour les mêmes raisons que nous, par la perte de la rortune .. 4. On remarquera la so uplesse et la variété des procédés employés
ou par d'autres choses analogues' en revanche il n'éprouve pas de ICI dans l'éducation. Punitions ou promesse de récompenses. On
plaisir pour les mêmes choses que' nous, pour des choses péri~sabl~~ verra encore, § 40, l'auteur faire aussi appel à l'émulation.
il n'est pas mis hors de lui par la beau té du corps. » De meme . 5. Cette recommandation contras te avec l'emploi tréquent du
nal't nt fouet qui était en usage dans l'Antiquité. Voir H. 1. MARROU, Histoire
Mallh. homo LXVIII 2 PG 58 568-569 : ,L'enfant ne con
, " , . de l'amour, de . C'd .
e ucatlOn, Paris 1965., p. 220-222. L'auteur de notre ouvrage
l'envie, ni la vaine gloire, il n'est pas esclave des passIOns . r ité
il a ce qui est essentiel dans le domaine de la vertu: Ja slmp le tait preuve d'une indépendance d'esprit et d'une compréhension
qUI ne sont pas indignes de Jean Chrysostome. On aura intérêt è
et une humilité sans détours. • , nt Jes
. habitude qu 0 . t :apprOCher des textes de Libanios sur le même sujet donnés par
3 . J ean Jutte sans répit contre la mauvaise n
ble. )1 revl e .-J . FESTUGIÈRE, Antioche palenne ... , p. 112.
Anliochiens de taire des serments, sans raison vala
GLOIRE ET L ' ÉDUCATION § 30-31 (li. 416-430)
S UR LA VAINE 123
122
• • Et. :!pyov' TOÛTO I)È ....TJ ËaT(a) n'aura d'effi cacité que s'il croit à sa é l' .
, À ' oXWpHTwuav 1lT] , , ,~ • •
. r a IsatlOn . en effet
a1TEL aL 1Tp , ' À " V ÈUTL Tè. pT] .... aTa . a'll"EL/\TJ yap TOT( si ayant commIS une faute il sait c ' ,
"" ~ »~9n' E'II"EL
'1 ' omment les choses
oT]f\OV, "'lExpL'
OTL a1TEL W
OTL Et. Ëpyov E/\ "" Eav T"l. y vont se dé rou 1er, 1 n éprouvera que d .
À'
r
"av 1TlUTEUT]Tal,
,
"A • . '1 u mépns 1 Q 'il
Ka ov, O T , • ' lcl9n KaTacf>poVTlO"n. ÀÀa 1rpoa- s'attende donc à être corrigé mais qu"l .' u
, 0 (av 0 TJJ.Lap-rrp<wS' r .. " ,,, , ,
. ' 1 ne SUbIsse pas
OLKOV I l , ,,' 9aL Il''; 1TaLI)EuEu9w I)E, Lva ....Tl O"(;EVVUTlTC:U la correctlOn, de façon que la crainte n 'ét·
420 SOKelTW IlEV 1TaLoEUEU, , -' 'y "
. , Il d e s elgne pas
, ' , ,," .l€Vn Ka9a1TEp 'll"Up EvaK .... a!>ov KaL 'll"aaas malS qu e e emeure comme un feu qui gr d't :
Ô cf>ogo., af\/\ Lva r ' , ,. 9' ,~ ~ '" At' b Al t an 1 et qUl
, " è.~ ciKav9a. Tl Ka a'll"Ep .... aKE/\/\a O~(La de tous co es ru e outes les épines ou com 1 .
1I'clVT09EV aVE/\KOV T , • (1.' 9 " 0 ' • . . é t . ' me a plOche
• (1. 9 - ' , TO UKcl1l'TOUUa TO t'a os· Tav ....EVTOL LSns bien algUIs e e qUI va profond pour creuse' r Jusqu , au
Ka" t-'a. ELa. ELS au 1)"" ,"
" ".1. 'Pou KEpSclvaVTa, aVES'
>1
EL yap nvos cf>uaEL TU" fon? 2. Cep~ndant quand tu vois qu'il a tiré profit de la
awO TOU ~Ob ~
crawte, relache ; car notre nature a besoin d'une certaine
425 tillET€pa Kat ciV€UEWS.
31. ~18a~ov aÙToV È1I'LELKij EtvaL Kat ctHÀa.v9pw'II"ov. KQy détente 3 •
ciKOÀou90v iSns ùgpL~oflEVOV, ....TJ 'll"EpLLSns, à,ÀÀà KoÀaaoy 31. Apprends-lui à être doux et aimable. Si tu vois
TOV ÈÀEo9EpOV. '0
. 's ." ,1) \
yap EL ws on ou E
\ " , t'
TOV OLKETTJV E~EaT(lL qu'il .est. insolent av:c l'esclave qui l'accompagne', ne reste
ùg l~ELV TOV €aUTOÛ, 'll"oÀÀiiJ .... aÀÀOV TOV ÈÀEu9EpOV Kat pas llldlfTérent, malS punis-le, car il est de race libreS.
p " 1) • ~ 1)' 'A' , Or, s'il sait qu'il ne devra pas parler de façon insolente
430 OIlOTLfLOV où ~ÀaO"cf>TJ""TJaEL ou E /\OL 0PTJO"ETaL. '11"0 KaKLc:LS
à son serviteur, à plus forte raison n'ira-t-il pas calomnier
et injurier un homme libre qui a droit à la même consi-
421 tvOtx(J.œ~wv L " 422 œvÉÀxwv L " 428 t~É(m; L 11 430 ~ÀOta­ dération que lui . A l'égard de toute méchanceté, qu'il
CP1J(J.dat~ L

I. Toul ce passage, d 'un e fine psychologie, rejoint les conseils 4. Le pédagogue, souvent lui-même un esclave, pouvait donc
nuancés qu'on trouve sur l'éd ucation dans l'œuvre de Jean. Avec être accompagné d'un autre esclave qui portait le petit bagage de
beaucoup de bon sens , celui-ci blâme la faiblesse d'Héli envers ses l'écolier: tablettes, stylet, etc. On peut constater ici l'évolution du
fils, In illud: Vidua elig., 8, PG 51,328, mais il ajoute (col. 330) : rôle du 1tOt~orxywyoC;, tout d'abord modeste, mais qui prend peu à peu
, Je ne vous dis pas cela pour que nous soyons exagérément sévères une grande importance intellec tuelle et morale, si bien que son rôle
vis-à-vis de nos enfants, mais pour que nous ne nous exposions pas proprement utilitaire - porter des objets nécessaires à l'enfant - est
à nous attirer leur mépris .• assumé par un autre. Voir LIBANIOS, Oral. XXV, 50 et LVIII, 190.
2. La comparaison de l'âme de l'enfant avec une terre à cultiver Cr. PHILOSTRATE, V. Soph. II, 27, 7, où l'on trouve une distinction
se trouve aussi chez J ean, In il/ud: Vidua elig., 7, PG 51, 327. an:log ue entre les pédagogues, 1tOt~orxywyo(, et les esclaves, &xoÀou60~
"OTe e{lltoÀWTtprx ~ tpyrxcr(rx, "OTe TcXC; cXY.cX\lerxc; t)(..É(J.e~v _~8t~, 1tOt~8EÇ, portant le fardeau des livres dans des sacoches.
Ihe œ1tOtÀWTtpOtC; o()cr7]C; TIjc; ~Àt)((OtC; e:ÙY.OÀWTe:pO\l cXvecr1tWVTO. 5 .. Les Pères de l'Église, tout en admettant l'esclavage comme
• Lorsqu e le travail était plus facile , c'est alors qu'il aurait fallu une Institution sociale qui va de soi se sont efforcés de revendiquer
. t
len
couper les épines, lorsque dans un âge plus tendre elles s'arracha pOur l'esclave une considération et un traitement conformes à sa
dIgnité d'homme racheté par le Christ. Jean Chrysostome est parti-
plus facilement. •
3. A première vue ce conseil ne cadre pas avec la sév é rI
·té qu'on ~ullèrement éloquent SUl' ce thème. Voir In epist. l ad Cor., homo XIX,
" PG 61, 157 : TOLOihoy 6 Xp~crTtrxy~cr(J.oç . €\I oouÀt(q: Î;Àtu6eplcxv
prête vo1on tI· ers à J ean.
' .
En réalité, .
sa vive sensl·b·1l·té
l ,
son équilibre
s
aussi, font qu'il n'est pas impossible de lui prêter d e tels propo . X.l.rxbP~~e..rxL. • Tel est le Christianisme dans l'esclavage il accorde la
· té lira avec . .' M'
r1 erté '
ais dans notre texte, l'argument relève de la morale
P our connanre ce t aspect hum ain d e sa personn~ 11 .' on VIJI
at.,onnell e : un enfant de race libre doit se conduire selon la dignité
profit les L ellres à Olympias, SC 13 bis, en partiCulier lettre qUI c .
onvlent à un homme libre.
(PG II ), lld-1 2.
GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 31-34 (li. 431-(46)
124 SUR LA VAINE 125
p"" , ,
, "Av tSns S~abal\I\OVTa TLva, E1TU7TOIL~C70V ait bouche cousue. Si tu le vois dire du 1d
, J ' 1T O PPa."'ov, .. , .. f: .... . b ma e quelqu'un
'1'0 C7TOf,la a , TWV â.f,lapT"lf,laTwv TWV aUTOU ILETQ- ferme-lUI la ouche et oriente la conv ersa t'Ion sur ses'
, ' 'AWTTav KaTa "S "
Ka~ T'ljV y ~ , Tn~ '.TJTp~ 1TapaWH ~al\eyEC79aL TC! 32 . Recommande à la ' d '
32 TaUTa Ka~ • r ,,, , • Propres fautes. . mere entretemr .
<M'1'JC70V. • S W KaL TW âKO'Aou9~, WC7TE 1TaVTas 0lLoû l'enfant dans ce sens et aUSSI à son pédagogue et à l' l
S'aL TW 1Ta~ aywy. " S~ ~ . l' d f esc ave
1Ta~ ~ K • , aT"'peÎv f,lTJSEva 1Tp01T"l av TWV ÀOy LC7 - qUI accompagne, e açon qu'ils lui serve t t d
.1.' 'A as etva~ Ka~ 1Tap '1 S" ~ , nous
435 ."u aK ~
V
pwv â1Tà TOÛ 1Ta~ LOU KaL TOU aTOf,laTOs . l "1 '11
gardIens,,. qu 1 S vel ent à ne laisser aucu n mauvaIS .e
WV ÈKeLVWV TWV 1TO 'Ij - 33 K" ,
~ , '~9u WV TWV Xpuawv. • aL 1L"l f,lOL VOILLa ns propos s echapper de la bouche du petit enfant t d
EKEI.VOU KaL TWV P ,.. "A "" , 33 N . e es
_, -
1To'A'Aou '1'0 1Tpayf,l
a SEÎC79aL KaLpou.
, '
V 1Tapa T"lV apX"v
, , , ., portes d or. . e crOis pas que c'est une chose qui
~ , 9- KaL â1TEL'ATJanS KaL T0<70UTOUS E1TLaTTJ a ns demande beaucoup de temps. Si, dès le commencement'
C74>OSpWS E1T~ TI , ,- , 9 ' •
" S' ,.';;ves âpKoûaL, KaL '1'0 1Tav KaTwp WTaL KaL TO
440 4>ul\aKas, UO r ' l ,
tu fais des recommandations vigoureuses et des menace~
~ , .l. C7EWS ~E(;aU)TTJTa Ka9L<7TaTaL.
U et si tu places des gardiens si nombreux, deux mois
1TpaYf,la us ." , , , , t' , , " ~ K '
34. AliT f,liv o~v 1) 1TUÀ" OUTWS a'oLa yEVOLT av TOU UpLOU, suffisent; tout se trouve redressé et la chose acquiert
1'] ,,'\'" , ,
OTav 'TE aiaxpOTTJS, j1TJTE EUTpa1TEl\La, j1"lTE aVOTJTOV, j1TJTE la solidité de ce qui est naturelS.
j1" ,, , " ,~ A , ,
cÏÀÀo j1TJSiv 4>9ÉYYTJTaL, 0.1\1\0. 1TaVTa Ta T~ üE<71TOTTI 1TpE1TOVTa. 34. Cette porte pourrait donc ainsi devenir digne du
, ' S'
àp ot T~V aWj1aTLKTJv <7TpaTELaV 1TaL EUOVTES TOUS eaUT"'V
\ f ...
445 Ei Seigneur, lorsque nul vilain mot, nulle parole inso-
y
1TaÎSas , <7TpaTEUOj1EVOUS
EU9Éws TOUS " t'
KaL TO'oEUELV SLS'aaKOUC7L lente', rien de sot ni quoi que ce soit d'analogue n'est
prononcé, mais que tout est conforme au Maître 5 . Si,
en effet, ceux qui enseignent le métier des armes en ce
monde apprennent de bonne heure à leurs enfants à faire
campagne et à manier les armes, à revêtir le manteau
444 'l'à omo L

1. On voit J'étroite collaboration qui s'établit entre la mère, le


père et le pédagogue et même J'esclave qui porte à J'enfant son jeune, lui imposer un frein avec discernement, l'habituer à faire son
bagage d'écolier et dont la tâche semble, à première vue, bien modeste. devoir, l'éduquer, soigner les maladies de son âme .• Cf. PLATON,
Tout ce passage est directement inspiré de PLATON, Proto 325 c-d : Resp. 377 a-b.
'Em:L8a:v Ganov cruVL1j TL<; Ta: ÀEY6fle:VCX, KCX! TPOCP0<; KCX! fl~T"lJP xal 3. L'importance de l'habitude en éducation a été soulignée par
7taL8cxywyo<; KCXt CXÛTO<; 0 7tCXn;p 7te:p! TOUTOU 8LCXflcXxoVTaL 07tw<; ~€À·na.. oç PLATON, Resp. 395d, et par ARISTOTE, Rhet. l, 1370a.
lOTaL 0 7tCXL<;. Quant aux conseils donnés dans le § 31, ils ne font \' 4. L'e:ÛTPCX7tEÀ[CX qui, chez les palens, caraclérisait la facilité et
que répéter ceux qui ont été déjà donnés au § 28, li. 388-393. De agrém.e nt dans les rapports, prend, chez les chrétiens, le sens
telles répétitions dénotent une œuvre improvisée et non revue. § péJoralif de contenlement de soi qui entraîne vite à l'insolence. On
• >. l nx~V au trouve les mots cxtaxp6T"IJ<; et eÛTpCX7tEÀ[CX réunis comme ici, In epi8/.
2. Par les expressIOns omu TOU- 7tCXLoLOU,
.. '
7tCXpCX""I)V,cx~. , .
suivant l'auteur souligne l'importance de la premièr.e éducal1~~. Q? Ephes., homo VII, 2, PG 62, 119 : "EvGcx cxtaxPOT"IJ<;, &x,i xcd
tUTPO(7tEÀ[CX.
Jean insiste beaucoup sur ce point, In illud: Vidua el!g., 7, PG °8~
327 : 'A)J..' lI; &px'~<; Ë8e:L TCXÛTCX 7tpOOpOOVTCX, <STe: e:Û~VLOC; -Yiv x~!:~r\~ 5. Jean attire l'attention sur le devoir pour le chrétien de ne pas
BOuiller la bo uc h e qUi. d 01. t prononcer la louange de D'leu, l n epl'
. /.
vÉo<;, XCXÀLVOÛV fleT' cXxpLodcxc;, È()[~e:LV 7tpOC; Ta: ~€OV ..CX, pu f.LiJI:n~ d
xoM~eLv CXÛTOÛ Ta: VOa-ljflCXTCX T'Ïjc; ~ux'ij<;. • Tl aurait fa,I.lu, ~~ tout ~ Bphes., homo XIV, 3, PG 62,104: • Comment peux-tu dire 1 Saint,
à cela dès le début, lorsqu'il supportait la bride et qu 11 étal
alnt, Saint', toi qui as employé ta bouche à dire des injures"
E GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 34-36 (li. 447-461)
126 SUR LA VAIN' 127
nlilitairel, à monler à cheval , el SI' 1eur Jeune .
ri ' P' ,
, ' 9al KaL 111"11"OV avabo.lvEIV Ko.l où8€v '
• À ,Sa ap.4>IEVVUO' , ~ 2
Ko.l X av ' a l 11"oÀÀw p.éiÀÀov TOUS o.VW UTpUTEUo_ constitue pas un obstacle , combien plu f t-'l age ne
• • À la. KWÀUP.a. YIVET, " 9 ' - . t d l" s au 1 que ceux
1] 1] I K , ' v a.11"o.VTo. 11"EpITl9EU 0.1 XP" TOUTOV TOy q UI serven 1 ans armee du ciel rev'te t
'lÉVOUS TOV KOO'P.O _ e_
.1.' ~ ~ Q '1
e. u 1 apprenne donc à psal d'
e n loule cette
Parure roya
0 •
r 'M 9 'lAI TOLVUV T'l;> E'l;> 'fo.I\I\EIV, wu ...." uxoÀci V n . fi d mo 1er en l'hon-
450 f.lo.O'IÀIKOV. a.v a.VET , " 35 K ' " lI, neur de Dieu, a III e ne pas perdre son lem à d
t', .'" _ L 811]y1]P.o.O'IV UKo.lpOIS· • 0.1 o.UT'l flÈy . '. ps es chants
o.lO'xpalS 'l;>0aIS Ka ,,~ _ ~,
, " '.l.aÀI~É0'9w Ko.l 01 11"01\1 Ta.I Ko.To.I\EyEu9wO'nY honteux et à d es 1llstOlres mconvenantes 8 35 Q
tj 11"uÀ1] OUTWS aO''f 9 - , "'é d tt t .t . . • ue la
,. • ' 8È aÀÀouS Ëv80v o.Vo.TW .... EV, Ko.9u1TEp ni SéCUflc e ce .e por e SOI amsi garantie et q d l 1
€tcE"LVOL TOUS \ ,,... "t ... t l , b' t d' ue e eS
....ÉÀIO'O'al TOÙS K1]4>ijVo.S, p." EWVTES E!>W 1TpOXWpElV fI'lSè citoyens f assen ,. ,. 0 Je un.choix
' Quant aux au l res,
tuons-les à 1 mteneur de la Cité, comme les abeilles luent
455 f.lOn(;E"LV.
t' 36. Wlw EV 8";
....
Ko.i è4>' ÉTÉpo.V 1TUÀ'lv'
" À'A. ' , , \ ,
1TOLo.V 8T] TUUT1")V ; les frelons, pour ne pas les laisser sortir à l'ext·erleur, .
DI bourdonner'.
T' v è yùs a,hijs KElP.EV1]V Ko.l 1T0 "V 1TpOS o.UT"V UUyyEVElnv
1] y ~, 'E' , • " 9 't' L'ouie 36. Passons maintenant à la seconde
Ë ouO'av, T";V IÎKO";V I\EYW. KEIV1] P.EV yo.p EUW EV E!>IOVTns
X , 'e" co'" " fi
, ., porte .. Quelle est-elle? celle qui est
ËXEI TOÙS 1TOÀlTo.S, Ko.l OUOEIS 01 EKEIV1]S EIUEPXETo.l, UUT'l SÈ
460 Ë~W9EV ElO'I()VTUS, KUI, OUOEIS
' ' ' ' 01
'" , - E!>EPXETo.l.
o.UT1]S 't' n~~'
O/\/\"v il coté de la premlere et qUi a beaucoup de points communs
TOIVUV
\
ËXEI T1]V
1
O'uyyEVElUV
ri
o.UT1]
\ '
1TpOS
l
EKEIV'lV'
'"
o.v ynp
\
avec .elle : je ve~x dire l'OUï~6. L~ première est faite pour
les citoyens qUi vont de 1 mténeur vers l'extérieur et
, '
personne n entre par cette porte; la seconde est faite
pour les citoyens qui vont de l'extérieur vers l'intérieur ,
et personne ne sort par cette porte. La seconde porte
1. A l'époque classique XÀOtv(ç désigne une pièce d 'étolTe l~gère
servant de couverture tandis que XÀOtf.Luç désigne le manteau court
des cavaliers, des voyageurs et de ceux qui vont à la chasse ou à la
guerre. D 'où la conjecture timidement proposée par Schulte : XÀoq.L\Jç
au lieu de XÀav(ç donné par les mss et que nous gardons. En effet, X~ea.n:Ep ol f.L&:ytLPOL XOtl ol OojJa,'IOtL )(Otl ol XOpEU'l'Ot( . ojJaÀtJ.àv 81: où3cV;
dans la langue du Bas-Empire, XÀOtv(ç prend le sens de manteau oulltvlX oISEv, &:ÀÀà: )(Ott OttcrXUV1j 'l'à n:péiYfLOt SoY-d t!VOtL. f Maintenant
militaire. JULIEN, Ad A/hen., 274c. vos enfants chantent et dansent des chants du diable comme les
On trouve ce mot chez Jean, De uirg. VII, 1 : ... )(Ott 'l'àv GTpOtTLW't"I)V cuisiniers et les maUres d'hOtel et ceux qui chantent dans les chœurs;
0,)( &:n:à TIjç XÀOtv(8oç. L'éditeur de SC 125, p. 112, a choisi comme personne ne sait plus de psaume et en chanter semble être un sujet
nous XÀav(8oç, bien que certains mss, G (XIe-XIIe S.) et P (XI' s.), de honle .•
donnen t XÀaf.LuSoç. 4: On retrouve la même lactique contre les pensées mauvaises
2. Dans les premières années de son apostolat, Jean se trouva In Illud: Propler {amie. uxorem, 1, P G 51, 209. Celles-ci sont com-
en relations avec un jeune homme dont le père, qui s'était brillam· parées à des serpents, non à des frelons comme ici, mais le procédé
ment conduit à la guerre, voulait faire entrer son fils dans la carrIère ~Slle même; il s'agil de les étoulTer: t S'ils trouvent une issue à travers
des armes, alors que Jean voulait l'orienter vers la vie monastique. t bOUChe
es
et les paroles, ils allument l'incendie intérieur, mais si
Adu. oppug. uit. mon. Ill, 12, PG 47,369. Si notre texte a Jean pour Ull écartes en faisant silence, ils s'alTaiblissent et, étoulTés dans JI'I
SI ence
5 corn me par l 'Ils mourront dans ton esprIt.
a boue, . •
auteur, il n'est pas impossible qu'on trouve ici un souvenir de ces
premières difficultés. t . .Ct. li. 626-627. Les deux termes aT6fLOt et à:X07I sont volontiers
., é x cntan s associés
au É; dan s l' œuvre de Jean qUI. . amsl
marque .l'étrOIte
. parent~,
3. Jean déplore les mauvaises habitudes donn es au . N- St
sur ce point, In episl. ad C%ss., homo IX 2, PG 62,362. uv al Y~~ELOt, entre la parole et l'audition. In l\lallh., homo XXXVII
• ' -.. l ÛtJ.~-rtpOL, . XVIII, 5, PG 57,426 et In la., homo XVIII, 4, PG 59, 120.
GOt'l'IXVLXIXÇ f.LÈv 4>SOtç )(Ott oPX'~GtLÇ l:pOÜGLV ol n:OtLotÇ a
AINE GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 36-38 (Ii. 462-480)
SUR LA V 129
a donc beaucoup de points corom
En effet, si l'on interdit aux cri~ns
vec
t
la première1 •
de franchir le seuil de cette portene ~l et ,aux scélérats
de mauvaise influence sur la bouche ' e e ln. exerce guère
, car ce UI qui ' t d
f pas de choses honteuses et mauvais n en en
es ne prononce
non plus de paroles honteuses' lorsq t pas
ouverte à tout venant, il en résulte ue cde te porte est
, t d t bl un ommage pour
1 autre e urou e pour tous ceux qui s t à l" .
P t 't ' ''1. on mtérleur.
eu -e re meme ~u 1 aurait fallu parler d'abord de cette
porte et en proteger d'abord l'entrée.
. 37. Que les enfants n'entendent
. donc rl'en d" mconvenant
ni de la part des serViteurs, ni du pédagog . d
. 2 M . ue, Dl es
nourrIces.
. ais comme' les .
plantes réclamen t b eaucoup
de .soms, surtout lorsqu elles sont Jeunes, ainsi les enfants.
Preoccupons-nous donc d'avoir de bonnes nournces, .
afin ~ue pour eux, de la base, partent de belles fondations
et .qu e~ un mot ils ne subissent dès le début aucune mau-
Vaise mfluence. 38. Qu'ils n'entendent donc pas d
h!stoires .de vieille femme et des radotages 3 : « Un t:l~
dit-on, alm~ un teI 4 .» « Le fils du roi et sa plus jeune
fille ont faIt telle chose 6.» Qu'ils n'entendent rien de
466 66pu6ov 1tOL~ae\ L Il 474 1tCXpIXStXOV'rIXL L Il 475-476 yplXw81)~ semblable, . mais qu'ils entendent d'autres récits exempts
xlXl À1)pWSELÇ L Il 476 'tav Co : -rljv L P Il t'P~À7)aEV L Il 477 &1tO(1)crIXY d.e toute Circonlocution et faits avec une grande simpli-
corr. Co : t1tOb)crEV LP CILé. Cela est possible de la part d'esclaves et de serviteurs.
Pas de tous. En effet, qu'il ne soit pas permis d'avoir
1. Jean constate, lui aussi, le lien étroit entre les paroles entendues
et les paroles prononcées ensuite. Par exemple, ln illud; Propter
rornie. uxorem, l, PG 51,209 : t Si tu vas au théâtre et si tu entends cite, également In epist. lad Thess. homo V 4 PG 62 428 avec une
des chants indécents, tu diras à ton prochain des choses tout à fait ~arlanle cependant: 'H ... 'tav ... IÎ semble' b:en que ~ette' variante,
analogues; si étant allé à l'église, tu as entendu des paroles de haute o~me celle des manuscrits P et L provienne d'une correction de
portée spirituelle, tu diras, toi aussi, des paroles du même genre.' ~~ralbte. Avec Combefis, nous rétablissons '0 SdvlX ... -rOv 8EiVGt,
2. Les nourrices se recrutaient, en général, parmi les esclaves Th u ant plus vol on t'lers que, dans le commentaire de l'épUre auz
en essalonieiens le t ex t e Impose
. . Jean' .
(voir G. GLOTZ, Le travail dans l'antiquité, Paris 1920, 3" part~, rr ,con cette correctIOn. utilise,
chap. 2) ; d'où l'importance de bi en choisir la nourrice avec laque e 'l'O"
e et cette c'L t' à propos des turpitudes qu'on voit au théâtre :
1 a Ion
uç ,x't6r.ouç ~P(i)'tIXÇ.
l'enfant est en contact dès les premières heures de sa vie. .t 5. Nous ad t
3. On peut rapprocher cette recommandatIOn u ex
. d t te de saJn- On op ons sans conviction la correction de Combelle.
, , .. '6 1tlXpIXL'tOU• pl pOurrait Cons'dé .. que le verbe s'accorde avec le sujet le
rer ICI
Paul, 1 Tlm. 4, 7 : To,)ç Sè: ~&!)~Àouç xlXl YP(l((i)O&LÇ floU ouç la 1
, . ue Jean us rapproché et conserver la leçon des manuscrits.
4. Il s'agit sans doute d'une chanson connue, PUlsq
ET L ' ÉDUCATION § 38-39 (li. 481-497)
E GLOIR E
o SUR LA VAIN 131
13 " àvo.flLyvua9o.l, àÀÀ' Ëa'TWaQv des rapports avec tous les serviteurs l ' .
, LS OLK€1"a. LS , c ' . , malS que ceUX-Cl
, ~ alV ~~Ea'TW 'TO f
soient tout à ait quahfiés comme sont
Yo.p 11"0. , , _, 1I"pOal0'V'TES ..I.o.VEpOI,
'" 01 aUVQVnÀQll_
r
lïlé
q ui s'occupent à sculpter une statue eu qua ~ 1 S ceux
, al\IJ.Q
,~
1 .. ' ' ' ' ,
..1. Epoi waTrEP o.y r nWS yà.p OUK aT01TOV, El !lEV
't'UV , ... 'XVT)S TJ.·.... V • , Hf " , X qUI sont les
'o.VOflEVOI 'TTJS 'TE , n Ovn otKLo.V EKTL!>OflEV, fL" 1TQVTQS collaborateurs de notre œuvre d'art 2 • En effet 1
,~ ~
si noUS e't'IOns d es ar c l't ,aorsque,
.1 EV Ka.. o.pX , S'
OiKOSOflO' 'Ifl, '~~â.v 1TpOalEVal 'TTI OIKO 0fLL~, VUV 11 ectes et si nous ba't· .
ISSlons une
485 IÎTr'Aws 'TOÙS oiKETo.S fJflLV , 1TO'AIV KTLtOVTES Ko.t 1ToÀiTQS maison pour un grand personnage, nous ne laisserions
À '" Cl È1TOUpa.VL~ ...,... ,
Sè 'Tc? ~o.al El 'T. , n • 'A'A'A' Oao. 'TWV OLKETWV XP"aL!lol pas indistinctement tous .les serviteurs s'approcher de
, 'LV 'TO EpyOV , ,, ' 9
1I'âaLV E1I"1'TpE1I"E 'S' TJSELS ~aTLv, EI\EU EpOV fLla9w l'édifice, comment ne seraIt-Il pas anormal, quand c'est
, p' a9o..· El E fL , ~ " ,1. '
auvo.vnl\o.\)E " à.KEivw flaÀLa'To. TO 1Tav E1TITpE",ov, pour le roi des cieux que nous fondons une cité avec ses
, n ~po. EVo.pE'TOV, K •
vTJ'Tnaov, o.vo ~ n
!>., 'A (;' 9o.L 'TOU EPYOU. ciLoyens, de confier l'ou v rage à n 'importe qui 3 ? Au
490 waTE auvo.vn a. E~ , ao.v flu90us TOLOUTOUS. 'AÀÀ' OTQV contraire, que tous ceux des serviteurs qui peuvent être
M'
39 . TJ ,~'Toivuv o.KOUE'TW ' ..1. ,~ , ,
~
" ' 11'0 TWV fla9TJflo.TwV - ",LI\U yo.p 1J
• wv o.VITJTo.L 'TWV a. , , ' ,
utiles soient mis à contribution; s'il n'y a personne,
'TWV Trov" ~ ÈV8Io.'Tpi~HV 8LTJYTJf-LaaLv - , I\EyE 1fpOS cherche un homme de condition libre auquel tu donneras
.1, ''TO'S Tro.'AaLoLS "..1. '
",uXTJ, "a.L~;'â.S à.1Taywv· <j>Ll\oao",ov yo.p un salaire, un homme de valeur, et confie-lui la plus
" lT'aaTlS QUTOV 11' ...,..... • 1 ,

o.U'TOV, "9' ' Ka.t 1TOÀLTTJV TWV oupa.vwv ÀEyE TOWUV large part de la tâche de façon à ce qu'il soit ton colla-
495 é..l.ns Ko.l a. I\TJTTJV , , , , ~,
Tp ,'" a.UTOV
" ,~
Ka.1 olTJYou~ OTL ({ " Haa.v 1Ta.pa. TTJV apXTJv , oUO
borateur.
1fpOS , "<" à.8EÀ..I. Ot 8uo l. » Eha. SLa. aT 1J aQS 39. Qu'ils n'entendent donc pas
nvÈs 1To.'i8ES 1Ta.'TPOS EVO., '" Histoire de Cain
et Abel de t elles histoires . Mais lorsqu'il se
repose des efTorts nécessités par l'étude
, - l'esprit aime à s'arr êter aux récits des temps anciens _
481 &VIXfJ.~yvUO"eIXL L Il 486 KT[ÇOVTIX<; L 1\ 489 ;,(IXKELVW L Il 495
parle-lui en le détournant de tout enfantillage, car c'est
TW OUplXVW L Il 497 Mo omo L
un philosophe que tu élèves et un athlète et un citoyen
des cieux 4 . Dis-lui donc et r aconte-lui ceci : « Dans les
i. Cf. Gen. 4, 1 S.
temps très anciens, il y avait deux enfants, nés d'un
même père, deux frères J .) Ensuite, après t'être arrêté,

1. J ean met en garde contre le danger de als s. r d C%ss l ' e l'enfant en


't 1 ep!sl a .,
contact avec n'importe lequel des servI eurs, n . 't le bonheur
3. Jean a bien su mettre en relief le rôle irremplaçable du péda-
IJom IX 2 PG 62 303:. Si le salut des enfants qUI on ous
. '" . . . à
d'avoir un père tendre et pieux est SI dlmClle assur ' . ? er lorsque n gogue (Adu. oppug. uil. mon. II, l , PG 47,332), qu'on peut résumer
ainsi : Pour élever l'enfant, il faut quelque chose de plus que la
les confions à la négligence des servI'teurs, que ls seront-lis . •
Ilapitre,
, e paternité et l'amour; c'est pourquoi les parents remettent leurs fils
2 Le verbe O"UVIXVTLÀIX" ÔIXVEO" IXL, trOIs
· f OIS
' r épété dans . ce cmpa one
. .... l ' UI accO 0 aux mains des maltres et des pédagogues.
marque l'étroite collabora lion du père avec ce U1. q V 'r LIBANIOS, 4. Ainsi se trouvent rapproc hés trois termes que Jean utilise
l'enfant à chaque instant du jour et même de la nUIt. ?Ies rendus il co uramment pour désigner le chrétien: philosophe, athlète du Christ,
Oral LVIII 7 et 8 où il énumère les multiples serVIC d'ens de la
. , f . t les gar 1 citoYen des cieux. Les deux dernières épithètes sont inspirées des
l'enfant par les pédagogues : • Ils sont, de al,
J'eunesse en sa fl eur ils en sont les survel a
' \1 nls et le re
.
mpart. .. Le
du aar~On.'
!P1t es pauliniennes: 1 Cor. 9,24-26, Il Tim. 2, 5, Phil. 3, 20, ~ph~.
, .9. La première est empruntée aux apologistes et surtout à Justin.
pédagogue n'a qu'une , tâche le garçon et le bien "
VOir Sur ce point A.-M . MALINGREY, Philosophia ... , p. 122 à 126.
(trad. A.-J. Festugiêre).
GL OIR E ET L'É D CATI ON § 39 (li. 498-521)
132 SUR LA VAINE 133
, ~ '~E'A90VTES ya.C1TpOS. Ka.t 0 I-LÈv continue ; {( et ils étaient sortis du m' .
• ~ S a.UTT)S E~ eme sem L' 't't
ÈTT<l.ya.yE· « KIl' T,T) S. EWTEpOS. Ka.t Ô IlÈv .qv yEWpyOS, 0 ['aîné, l'autre le cadet. L'un, l'aîné ét't' un e al
P' os 0 E V
~v 'TrpE C7 b UTE p '
K' ~ .,~ ~
"VEWTEpOS. a.KELVOS IlEV E!>T)yE TQ ['autre, le cadet, était berger. Et cel~' . al lab.ou~eur;
, ' Sè 'Tro'llT)v, 0 • , ' I-Cl condmsalt ses
500 'TrpEC7~UTEPOS, 0 • 'A',tVa.s.» Ka.. Ka.Ta.y/\UKa.WE TQ moutons vers 1es vallons et les étangs 1 R d '
, , , va:rra.s Kat. "r \' , , •> en s tes réCits
'TrO'IlV'a. E'Tr' 't TW 'Tra..S, Ka.. TEp1TVOTT)Ta. Ka.. !-Ln agréables, de fa çon que l'enfant y trouve .
, WUTE T"Va. E vaL.. \ "
S·TJYT)Ila.TIl, , ~ , .I. u T)' V. « '0 SE EC71TE'pEV Ka.. E4>UTEUEV.
, , 1 -1
.. . un certam
, 'VHV a.UTW TT)V 'f X 0' K" , PlaiSir et que . son esprit ne se lasse pas l .•"L' un semait.
Il'TrOKIlIl " 'ILT)~ C7a.. TOV • EOV. a.. 0 IlEV 1TO'!-L~v l'autre
"ES ~ ST)' 'TrOTE TOUTO'S T r
O~EV ~ ~
, ~
VLWV 'Aa.~wv 1TpOC1T)VEyKE T'il 0E'il' » Où
~ . plantait.
, Ils trouvèrent bon de rendre hommage'
' WTHa. TWV 'Tr0'1l p , ,
à Dieu. L un, le berger, ayant pris les premiers-né d
505 Til 'Trp , ' wv
'A'Aw llâ'A'Ao v a.VTL T ' E t
XP uC10 lla'AÀwv 1TpO",a.TWV Ka.. TTJS
" ses moutons les. offrit à I?ieu.» N'est-il pas de beau~ou;
'Tr0 " " ÛTa. S'T)YE~C19a.. Ka.ÀOV; Ta. a.UTOV Kal préférable, au heu de b~hers à la toison d'or et de cette
TEpa.TE'IlS EKELVT)S Ta ", ." .f. '
" • yap TL Ka.. T) S'TJYTJC1'S - IlTJUEV 'fEUSES fabl e de ch arlatans de lm raconter ces choses-là 2? Ensuite
S.avaC7TT)C70V - EXE ~ 'E S" ,
, ' ' \ 'Aà Tà ci1TO TTJS r pa.4>TJS, « 1TE. TJ ya.p 1TpOC71]- tiens en éveil son atten tion - car le récit a un certa~
E1fLcf>EPWV, 0./\ , , , 9 ,., ) , . .
~ 0EW Tà. 1TpWTE~a., Eu9EWS Ka.TT)VEX T) 1TUp a1TO TOU contenu - sans rien ajouter de mensonger, mais seulement
510 vEyKEV T'il • , '" 9 '
ou
' pa.voû Ka.t 1TavTa. ciVTJP1Ta.C1EV E'S TO a.vw
(f "
UC1.a.C1TT)P'OV.
' '\'\' , ,
ce qui est tiré de l'Écriture 3 . {( En effet, lorsqu'il eut
, PU'TEpOS OÙK OUTWS E1TO'T)C1EV, a./\/\ a.1TEPXETa. offert à Dieu les premiers-nés de ses moutons, le feu tomba
'0 IlEVTO. 'Trp EC7 b ,~, ~ ,
, , ,~ 'vwv a.UTOÛ Ta. 1TpWTE'a. Ea.UTW Ta.Il.EUC1a.IlEVOS aussitôt du ciel et les emporta vers l'autel d'en-haut.
Ka.. a.1T0 TWV 1T0 '
'VE KE TW 0EW Tà SWTEpEÎa.. Ka.l oùSÈ 1TpOC1ÉC1XEV a.ÙTO~S Cependant, l'aîné n 'agit pas de même, mais voici qu'il
1TpOO"T] y.... , \ ' ".... ,..
' f)' ci'A'A' ci1TEC7Tpa4>T) Ka.l ci4>TjKEV a.UTa. IlEVELV E1TL TTJS YT) S . s'en va; après s'être réservé les prémices de sa récolte,
515 o EOS, , K 9' , " ~
ÈKE~Va. SÈ a.vw ÈSÉ~a.TO 1TpOS Éa.UTOV. a. a.1TEp Ka.. E1T. TWV il n'offrit à Dieu que la seconde récolte. Dieu ne l'agréa
P'EC1TWTWV Tois XWpIO'S yIVETa.., TOV fLÈV TLfL~ TWV 1Tpoa4>E- pas, mais s'en détourna et la laissa demeurer sur la terre.
't' , ~, 8' 'J...' "t
pOVTWV Ka.L ËvSov SÉXETa.. b SEC11TOTTJS, ETEpOV E a.'f'T)C1'V E!>W Quant aux premiers-nés, il les accueillit là-haut auprès
ÉC1Tava. •• OÜTW ST] Ka.L €vTa.û9a. yÉYOVEV. TI ST] o~v fLETà TOÛTO de lui. C'est ce qui se passe pour les fermiers, à la campagne;
,
520 ylvETQ' • 'EÀU1TE~TO b 1TpEC1t:UTEpOS ' " ' . 1 .Ws
. ' ' 'a.TLfLa.a 9E.'s
,
a.OE/\'fOS
, " \ 1
le maître reçoit avec honneur l'un de ceux qui lui apporte
KQL1Ta.pEuSoK'fLT)9Els, Ka.L1)V C1KU9pW1TOS. AEYEL 1TpOS a.UTOV 0 ses redevances et l'accueille chez lui , mais il laisse l'autre
se t enir dehors. Voilà ce qui arriva alors. Qu'arrive-t-il
t.99 ~Vl P : ~ç L li ye:opyoç L Il 50 6 l-LéiÀÀwv L Il 519 y~wvôV L donc ensuite? Le frère aîné se désolait de n'avoir pas été
reçu avec honneur et d'avoir été surpassé par l'autre
1 Jean met consta mment en pratique la méth od e don L il trouve
. , , C 'n epist ad Gal" contre le paganism e. Vo ir ATH ÉNAGORE, Leg. XXI; JUSTIN, 1r. apol.
le modèle dans les épîtres pa ullm en nes. omm. t .
nt
4 PG 61 653: 0 Il a coutume de rendre so n exposé attraya ,
, , 1 ri~unp~
~I, 24, 25 ; TATIEN, Oral. X e t XXI; CLÉMENT D'ALEXANDRIE,
agréable à écouter et facil e à com pr endre po ur es esp . Ab .~il /olr. II. De m ême, BASILE, A d adulesc., C. U.F., Paris 1965", IV,
. ' por VOir ~.
11501 9-30 e~ J EAN CHRYS., In ep isl. ad Ephes., homo XXI, l, PG 62,
lourds. " Sur un emplOi analogue du t erme 1t'axu 't'e: .. , d'esprit
epist. 1 SC 103 p. 56 où J ean oppose les h ommes lou~ds Il V . Sur 1 ensemble d e la ques tion, voir Nicole ZEEGERS-VANDER
' , , , Irttue es.
et rivés à la t erre à ceux qui s'a tlachen t aux choses sp p ToN U ORST, .L es citalion s des p oètes grecs chez les apologiste$ chrétien.,
. . A na utes. LA , 4.nlverslté de Louvain, Recueil d e tra vaux d'histoire et de philologie,
2. Allusion aux récits d e l' expéd ition d es rgo 1 danger
Resp. 378 a-b et L eg. 663 d - 664 b, met en garde conttre. econtés à ;érle , rase. 47, 1972.
.
que présentent les r écits my thologiques lor squ 'ils son 1 mentation
u
a' l
l'a En compa rant le r écit biblique et celui-ci, on constatera que
des enfants. Les apologis tes ont très vite utilisé cette arg U eur suit fid èlement cette r ecommandation.
IRE ET L'ÉDUCATION § 39 (li . 522-544)
SUR LA VAINE GLO 135
134
, . OÙ" illlELS 8n 0eil' 1TpO<7<j>ÉpELS i et il était sombre. Dieu lui dit· « P .
'ÀEÀU1TT)Ua.L,.
, A' T'" . . Ourquoi te dé 1
9EOS' ~La.'" . T' E " wv Éy"a.ÀELV; LVOS EVEKEV Tel Ne savais-tu pas que c'est à D' so es-tu?
, "PpLUa.S L X - ".1..' ' leu que s'ad
ALà. ,.. f.LE Ub ,' • ' » E, Ilè SOKEL Ka.L a'j'EI\E<7TEpOIl oJTrand e? Pourquoi m'as-tu outragé? Q Il . resse ton
-, 1TpOUT)VEy"US , 'E - réclamer? Pourquoi m'as-tu ap porté 1ue e raison as-tu de
IlEUTEpELU f.LOL , ÈpELS 8n « KELVOS où8èv
-
525 "EXP1JU a.L
0 •,
yÀw-nn, ·ril • , ,
- ÀÀOV SE EULY1J<7EV.« ETa TaÛTU
M ' S'il te paraît bon d'user d ' un 1 a seconde récolte? ~
" , - .,!,<7UXUUEV », f.La. " . an~~~us~mpk t
EXWV n1TELV.,. , _ TOV f.LL"pOTEPOV ÀEyEL 1TpOS aÙTOV' diras : « CelUI-là n'ayant rien à répond .' u
'Il ' à.8€ÀfoV Q.IJ'TO U
, , S', , "1 re resta COI ~ ou
Il' v . ' Ka.l Àa~wv aUTOV Ol\'t' aVELÀEV
1 A

L WV TOV " plutot : « 1 se tut ». Après cela voyant '.


, 'E tÉÀOWf.LEV ELS 1'0 1TE LO " 0' "E . . . . S ' Son petIt frere
~ K ., 'ILLYEV 8n ÀavOavEL TOV - EOV. PXETUL JI lUi dit . « ortons d ans la plaine» et l' .'
t: 'v , ...
o IlEL!;)WV EKe,," .,.
r;
oC'
"
QI. EVO r ~
, ,.,'
"al ÀÉyEL aUT't' .
,.... 8' ,
ou E<7nV 0 a EI\,,"OS
(n....' (, 1 . 1 l '
par ruse, UI, e p us for t, 11 le tua. Et il pens 't ' h
ayant surpfls
530 1TpOS a.UTOV 0 oEOS , .1.." t: " -, S . D'" al ec apper
, ,_ . ' OÙ" orsO. • j.1" 'j'ul\a!> ELj.1L TOU a eÀ,,"oû à ,DIeu. leu v ient . vers lUi et lui
.. dit· « Où est t
on f'rere?»
uou ; , AeYE" EKELVOS ,( , \ \ 'i' .... ,
'a.ÙTOV ' b 0EOS ' ISou 1'0 a.lj.1a TOU aSEÀ,,"oÛ L autre. reprend. . « Je .. ne sais pas . Suis - J
'e le d'
gar len de
"ou . ' AEyEL 1TpOS
r
uou
'
è" TfjS yfjs j30~ 1TpOS f.LE.
"
>; " mon•
frere? » Dieu lUi dit: « Voici que le sana d t
<> e on rere
('
na.pa.Ka.OE~ÉUOW Ilè Kal TJ ,j.1"T"P 1TÀ~TTOj.1ÉV~S OUT,W ~~~ CrIe de la terre vers moi. »
.1. - - 1TaL8LOU TOLS TOLOUTOLS SL"y"j.1a.<7W, wa KaL au,." Que la mère. soit assise à côté, quand l'âme du petit
535 ",uXT)S TOU ., _, ,
O'UVQ.V'T'L/\
'a"PavnTa.L Ka.L E1Ta.LVn Ta. ÀeyOj.1EVa..
r b "1 .... ,( 0' "
enfant est . formee, par de tels récits , pour qu'elle y c0 Il a b ore,
« TL o~v f.LETel TOÛTO yÉyOVEV ; 'EKEwov j.1EV 0 - eos ESe~a,.o eII e a USSI, et qu ell e appro uve ce qui a été diV.
E' "
TOV oùpavov Ka.L E<7nV "
avw \. 1
TEI\EUT"Ua.S.» K"
al ya.p 1Tapu- « Qu'arriva-t-il en suite? Dieu reçut l'un au ciel et il
S
SÉ ETaL TOV 1TEPL TijS
,
avaUTa.UEWS
' , '
I\oyov 1'0 1TaL LOV TOLS
• S' • est là-hau~ depuis sa mort 2 • » C'est bien par de tels récits
X , , , ... '9 -
540 TOLO,J,.OLS SLT)y~j.1auLV. EL yap EV TOLS j.1U OLS TOLa.UTa TEpa- que le petit enfant apprend la doctrine de la résurrection.
TEUOVTa.L, «on KaL
\ "
E1TOLT)UEV
"..t...'
aUT"V, 'j'''UW,
('9 »
"j.1L EOV , KaL
, En effet, si, dans les fables, on raconte des histoires invrai-
, , ~S , tl " ('9 semblables telles que: il fit d'elle une demi-déesse l'enfant
1TLUTEUEL Tb 1TaLSLov, KaL OUK OL EV j.1EV 01TEp Eunv «"f.LL EOS »,
""" '
Or8EV Sè on f.LEL!)ov n " Eunv "'J\ KaTa.
\"
av 9 pW1TOV, KaL' 9aulLu' reL
..-!> ~ cr~it ; même s'il ne sait pas ce qu'est une de~i-déesse,
\.....
Eù9Éws clKoûuav, 1TOÀI\'t' j.1al\l\ov OTav 1TEpL avaUTaUEWS aKOUn
.....\ \. tl , , 1 "
il ~alt ~ue c'est quelqu'un de plus grand que l'homme
et Il a VIte fait d'admirer ce qu'il a entendu. A plus forte
raison lorsqu'il entend parler de la résurrection et dire

522 dllELç L Il 52~ xoc! omo L Il 526 ljcrlYlJO'e: L Il 528 7te;Il~ov p :


aLv
7tocLlllov L Il 536 cruVOCVTLÀOC(J.ô&Ve:TOCL L Il 535 TO!Ç TmouToLç IlL'1jY')iJ.o:
om. p I! 5~~ &Y.OUEL I.
~~~~~ Th., DEwEz, Les homélies sur Anne de Jean Chrysostome,
1P e d études supérieures, Fac. des LeUres de Lille 1966 (exem-
p aIre dactylographié).
1. Encore une rupture dans le développement qUI P
ermet de
.me
. 2t
l'a On remarquera, à partir de cette phrase, l'aisance avec laquelle
supposer qu'on a ici un discours improvisé où la pensée s'expn C ~ eur mterprète le récit biblique et l'interrompt au moment oil
am entre e
éVI'd t.
n con estatlOn avec. . est
DIeu. Le but de la narralton
sans souci d'un plan déterminé. .é dans emment d' .
Le rôle de la mère dans l'éducation des enfants a été étu~. ours pUis d' ~nselgner la soumission, grâce à l'exemple d'Abel,
l'homélie In illud: Vidua elig., PG 51,321-338, et dans les dlsCnier s à la do:mener 1 enran t à la perspective d'une vie dans l'au-delà et
De Anna, PG 54, 631-676. On consultera ulilement sur ces er trme de la résurrection.
ET L'ÉDUCATION § 39-40 (li. 545-561)
GLOIRE
136 SUR LA VAINE 137
~ 'a
a. .... TOÛ T) "'uXTJ' «KàKELvoV
que son âme est montée au ciel1. « Dieu l'a fait b' 'te
, 'v ô.v"l" €V , 8 ' . l' Ien VI
'" Et, TOV oupa.vo • SÉ b <j>oVEuaas, la11"aVTOS
545 Ka.l OTl P " Viol • OUTOS'
EV
" monter là-haut, malS . autre, celui qui a tué , co n t'muaI't
, ùOÉw, avÉXab a ~ 'Xwv, <j>o~!t' Ka.l Tp OI1!t' au~wv,
.... EV E" ,,, KC1KWS ,,"0.0' , c, c, à mener pendant plusIeurs années une existence malheu-
"V È'lTt 'lToXXa. ET1')
, " Xa~ETO Ka.O EKaaT1]v"I1EPClv,»
E!J 1') SElva. Kal EKO , X _" " reuse, vivant dans la crainte et le tremblement et il
Kat I1UpLa. ~'lTa.UXEV, .l.oSpWS,!J.1] a.'If WS, OTl «"lKOU!1E
r , IlWpLa.v O''t' ", ,... "') supportait mill~ é.preuves et il était chaque jour puni.,
Ka.t eL'lTÈ T1')V Tl r ,Ka.t TpÉ!J.WV Ean E'lfl T1]S y1]S .»
'
9 ,. gT" aTEVWV , , , ~À' , , tr Parle-lui avec InSIstance de ce châtiment et ne dis pas
550 'lTapà TOÛ EOU " 'lTOTE TOÛTO EaTlv, a El11"E on
0 'lTa.l~hov Tl " , _ • simplement : « Il entendit Dieu lui dire : 'Tu vivras
0 . . yàp 0 TS EV T ,, 'lTa.pEaTWS Kal aywvlwv, El 11"OTE
, ' TW SlSaUKal\!t' " 8' , _ gémissant et tremblant sur la terre ' ~), car le petit enfant
« KaOa'ITEp au. , Kat 8É80LKas, OUTW 1] KClKElVOS
'V EU OaL TpE!J.ElS ne comprend pas le sens exact de cette phrase. Dis plutôt:
!J.ÉXXElS l'auTl!J , UKWS TW 0EW. »
, "'1 n 11"pOO'KEKpO . . . . ,., , ... c , " « Comme tu te tiens devant ton maître, debout et plein
Sla'ITa.VTOS E!J" , 'TW • Kat TOUTO EV I1l~ Ea11"Ep~ El1rE
~ ' p l TOUTWV au • d'inquiétude, si tu dois être fouetté, que tu trembles et
555 40.' ApKEl l'EX , ' p Tà. aÙTà. ÀEyÉTW. Eha È'lTElBnv
~ Kat 'lTaXlV 1') !J.1')T1') 'E' , , que tu as peur, ainsi vivait continuellement celui-là,
SEl'ITvwv. , " a o y Kat aùTov' « l'ifE I10l TO
X' 'ouan a'lfa.lT1') pour avoir offensé Dieu.~)
'lTo,," aKlS a~ " , .l. l ÀOTlI1"1 Tal • Ka.t oTav KaTaaXn TO
s, 110. »
l1')yT)r "
l va. Kal '1'
, _ Kat Ta KÉp80s ÈpEÎS.
Ot8 '
EV I1EV yap '1
• , 40. Il suffit de r aconter l'histoire jusque-là 2. Raconte-
S' 'la. TOTE aUTW , _ _, t la-lui pendant le repas, en une seule soirée. Que sa mère
L1')Y1')r " , '8' év" Ta 8L~y1]l1a. 1TpO •T"S , a1]S, .E11"E!JEP-,
.1. 'Ka.9 Ea.UTT)V EXOI1 lui répète de nouveau la même chose 3 . Ensuite lorsqu'il
560 ",uX1') " _ , , 'If À,,' Y à.ÀÀà. Ka.L au EL'lfE j.lETCl
ya.ala.s, Ka.p'ITOUS EVEYKEh, l'aura entendue plusieurs fois, demande-lui : « Raconte-
moi l'histoire ~), pour qu'il se sente pris d'émulation'.
Puis, lorsqu'il aura retenu l'histoire, alors tu lui en diras
l'utilité. En effet son âme, qui a reçu en elle ce récit,
peut déjà, avant ton intervention 5, porter des fruits;
. 'uste entre le récit mythologique sus~eptible
1. Comp~rals~n J l' f nt et l'enseignement chrétien qUi
d'exalter l'lmagl~atlOn de . en ad la vie et de la mort, en taisant
porte sur les ré~lités esse~tlelieSt . e s rapports avec son frère, ses
appel à l'expéflence de 1 e.ntan . se
4. Le verbe <pLÀO-rLlldcr8atL signifie • chercher à obtenir de l'hon-
réactions quand il est pUDI. . tant de n' enseigner à ses
2. On trouve chez Jean le SOUCI .cons Par exemple ln illud: neur t, d'où. travailler pour obtenir des honneurs t, puis simplement
auditeurs .que ce qu'ils peuvent assl~I:;r. il compare les chrétiens • travailler, se donner de la peine t, par exemple, POLYBE, Hisl. l,
2. Dans le contexte, il s'agit de piquer l'amour propre de l'entant
Vidi Dommum, homo III, l , PG 56" .' tte à goutte, pour ne
à une lampe SUl' laquelle il faut verser 1 hUile gou qui sera fler de raconter l'histoire à son tour. Ct. § 45.
5. Le Souci de lirer de l'Écriture sainte une application morale
pas étei ndre la flamme. re à l' éducation morale
3. Le rappel de la part que prend la m é l' teur Y attacbe. est constant dans l'œuvre de Jean. Il s'en explique et s'en justifl~
Ad pop. anlioch., homo XVI, 2, PG 49, 164 : To 8è ot(-rLOV 6-rl ltotp
et religi euse de l'entant souligne l'importan~e . qu~ée a~ue doit prendre
Jean, de son côté, in siste sur la part p.rlv.llé g des garçons que des ~!J.&v 8&Ecr8e: flatv8&VELV é!Ti:Ep otKo8EV Kat! 1totp' È:atu-r&v 8Uvotcr8e: Xot-rop-
la mère à l'éducation des enfants, et aussI bl~n Ml) -rolvuv <1),),6~pLOV SoGv Xot! -ro 1tÀ&OV ~flLV TIjç 1t<XpotLV&cre:WÇ e:lç -rov i)8LX~~PO~ <1va.À(a-
fllles, De Alina, sermo l, 4, PG 54, 638 Àe:L&V xotl <ipptVc.lVte l<e-rotL ),6yov. • La raison c'est que vous éprouvez le besom d entendre
de notre part des choses que vous pourriez apprendre chez vous et
otù-rwv dVotL VOIlL~&-rwcrotV ott yuVatLKe:C;. -ro Kat ~e ce n'est pas leur par VOus·mêmes, si bien que la plus grande partie du sermon se
tTtt""Àdcr8atL • Que les femmes ne croient pas q
.- de s'occuper
. passe en exhorta lions morales. t
alTaire des garçons comme des fllles. t \
E GLOIRE ET L'~DUCATION § 40-42 (Ii. 562-578)
138 SUR LA VAl N 139
~ . '0 ~ KUKO\l ÈUTL yuuTPL .... upyLa. ; [ ôp~~l oaov
"UO\l
mais dis-lui ensuite : «( Tu vois co
t ' mme c
'
est mal d'êt
'T'nu Ta. « p~S 0 gou rm an d ; u VO IS Comme c'est 1 d re
9 ~ à.SEÀ.l. W i op~s 0170\1 Ean Ka.KO\l VO .... LtELV
1 ,. fi ' \ \ ,
.'
KQ.t<OV eaTL 4> OVELV 't' • \ (.l \ ' " à son frère; tu vois comme c'est mal de porter envie
. . e ' . 'EKEL\lOS 1
yup 'lTa.VTa. t'I\E'lTEL KaL Ta Èv . ma e penser q ,
KpU1TTElV TOV
~ ,
EOV, ,.." c' ,
» "Av TOUTO .... ovov TO ooy .... a. EyKaTa- peut se cac h er d e Dieu, car il voit tout A ~ on
565 TW KpU'lTT'l' yL\lO .... E\lU. , ~ " ~ ~. , R' , meme ce qUI est
• , ~ ." OÛ SEnO'n TOU 'lTUwa.ywyou, TOU .l.oPou cache. » len que cette pensée inculq' à
UTr0PTIS T~ 1Ta.LUL, ",, "1" \ , ,.. , 'fi .... b . d'd uee ton enfant
, ~ • TOU 0EOU 'lTU\lTOS ",o~ou .... a.ÀÀov E",EaTWTO~ te dispensera e pe agogue; cette crainte d D'
, 1 e leu gardera
TOUTOU TOU 1TUpa. \ 1 3

TW 'lTULSL ,«1L KUTuO'ELovTOS aÛToU T'lV "'uX'lV' 1 enfant p us que toute autre crainte et exercera une
influence s ur son ame l .
A

•41. Oû TOUTO S€ .... 0\10\1, à.ÀÀà. Ka.L Èv ÈKKÀ'laLc;!- XELpa.ywywv


,,)1 'À
570 a E' KUL O''lTouôuO'ov a.UTOV a.yELV, OTa.V .... a. lO'Ta. a.UTT) ~ 41. Mais cela ne suffit pas. Emmène-le aussI' à l" l' 2
fI fI

y "0. 1, \ , \ · t 1 . eg Ise ,
SLt]Y'lO'LS à.\la.yL\lWUK'lTUL. 'l'EL ya.p a.UTOV ya.VVU .... EVOV KaL
1
en le con d Ulsan par. a mam
' et prends soin de l'y emmener
'IT SW\lTU KUL XU'POVTa., on a. 'lTa.VTES à,yVOOÛO'LV olôEV aÙTO~, surtout lorsqu'on ht cette histoires. Tu le verras 1
.. b a ors,
fJ \,' \'\
KUL 'lTpOÀU .... ~a.\lOVTU KUL e'ITlyLVWO'KO\lTa. Ka.L .... Eya.l\a. KEpSai- rayonnant d e JOie, ondissant et tout content de ce "1
. 1 qu 1
vovm. KUL ÀOL'lTOV È\la.'lToTigeTa.L Tfi ....VfJ ....n 1'0 'lTpây .... a. sait, 1Ul , ce que es autres ne savent pas, devancer la
575 42, ~EO'nv KaL €TEpa. KepÔâva.L ÈK TOÛ ÔLT)ytl .... a.TOS. Ma9ÉTW lecture et la reconnaître et en tirer grand profit4. Désormais
TOLvuv 'lTapà O'oû on où XPTJ à,ÀyeLv Ka.KWS 'lTa.axovTa. . ÈVTaû9a la chose est mise en r éserve en sa mémoire. 42. Il y ~
eù9Éws ÈK 'lTpooL .... iwv ô 0eos ÔelKvuaLV Èv a.ÙT\~ TCÎl 'lTa.Lôi, EL encore d 'au tres enseignements ul.iles à tirer du récit.
\ , C ' co \ 9 1 P "\ " , \ , ,
Qu'il apprenne de toi qu'il ne faut pas s'affiiger quand
yE TOV euooK' .... OV OLa a.vaTOU EI\a.\:)EV a.vw ELS TOV oupavov.
on so uffre. Là, tout au début, Dieu le montre en cet enfant
. '
pUisque, par la mort, il a pris là-haut, dans le ciel, celui
qui lui avait été agr éable 5 .

563 op~ç' Ex. : om o L P Il 577 0E1)ç coni. Sc : 6.xVOCTOÇ LP

3. D'après A. Baumstark, « Das Kirchenjahr in Antiocheia.


1. Sur l'importance de la crainte de Dieu dans la vie spirituelle, et Romische Quarlalschri{l, 1897, p. 58, le livre de la Genèse dont fai~
cela dès l'enfance, cf. ln epist. ad Eplzes., homo X II, l, PG 62, 87 : partie l'histoire de Caïn et d'Abel était lu pendant le carême à l'office
• Enseigne la crainte de Dieu et tout découlera comme de source et du. soir. A. Rahlfs, Nachrich len von der Kliniglichen Gesel/schafl der
ta maison regorgera de biens.» De même ln episl. ad Ephes., homo XX, Wls~enscha{len zu Glitlingen, Phil.-his!. Klasse 1915, p. 28-136
9, PG 62, 148 .• Le maître doit non seulement conseiller, enseigner, 1 préCise même, p. 35, que ce récit était lu pendant la seconde semaine
de Carême.
disposer et redresser l'âme de ses élèves, mais encore, en inspirant 1
la crainte de Dieu, les remettre entre ses mains. ; Voir aussi p.1150, n. 4. 4. Remarqu e très fine sur le plaisir que l'enfant a de reconnaitre
ce qu 'il sait déjà.
2. Dans l'homélie ln iLlud: Vidua elig., 10, PG 51, 330, Jean
trace le programme que les pères de famille chrétiens devraient 5. Parmi les très nombreux textes de Jean sur la valeur de la
appliquer dans l'éd ucation religieuse de leurs enfants, en ayant les 1 ~ourrra~ce (voir en particulier la trilogie des textes écrits en exil,
mêmes exigences que pour l'éducation profane: «car il ne faudrait d,elt~es a Olympias, SC 13 bis, Sur la providence de Dieu, SC 79, LeHn
pas les confier à d'autres , mais en les maintenant sous votre autorité, d,exil, SC 103), les uns donnent des arguments purement rationnels,
f .e a,utres sont éclairés par la lumière de la foi, comme ici: le bonheur
il faudrait les y conduire (à l'église) et leur demander de vous air,
qu oblient le juste après sa mort.
de mémoire, le compte rendu de ce qu'ils ont entendu et apPTIs. •
INE GLOm E ET L 'É D UCATION § 43 (li. 579-605)
140 SUR LA V A 141
" " . s,-riYT)l-'a fi. TU S,aVOl~ TOÛ 1TQI80 s
43 ao Tav TOUTO 1TaYD TO·, , " ,, ,,' Histoire de Jacob 43. ~orsque ce récit s'est fixé dans
, ,'" t ÈTÉpWV Suo aSEÀ.pwV 1TQIUV, KQI €l1TÉ ' et Ésaü la pensee de l'enfant introd .
580 nTayayE ETEpOV, 0 ov , p, , , t 'Uls-en un
oH"
« aav ETEPOt 1TQI\
' 'LV Suo âliû\.po" 1TpEabuTEpos 1TQI\IV KQl au re, par exemple celul' de d
'
es, e t racon t e cecI: . « Il y avait t f' eux
'p ,
, K . , fi. 9T)pa'TLKOS ~v, 0 1TP Ea b U'TEpOS, Ô 8è auLres f rer
VEWTEpOS. a' 0 1-' , " , , . l' ' t ' , au re OIS deux
, " , posJ» NEXEI liE 'TLVQ TOUTO KQI 1TÀ€lOVQ TOÛ
O'KOUPOS, 0 VEWTE . • , , " ,
frères ; là aUSSl un e aIt 1 aîné et l'autre le d t L'
, 'liovT)' V ;)aw Ka, 1TOI\I\"V T"V 1TEpl1TETElQV Kal
. ch asseur, c 'étal't l' aille;
étalL • . l'autre gardait ca1 e. . un
1TpOTEpOU 1') ,.. ... ,ft" . d C . a maIson,
585 ELY OUS "aav TTJV TJÀ'Klav. «OUTOI S" 01 Suo QSEÀ.pOl ~ aav c'était le ca etJ.» e réCit offre un certain intérêt et ê
fJ.!:» (;""9'"
Ka. S18Ul-'ol. 'AÀÀ' É1TEIO" ETEX "aav, TOV I-IEV I-IIKpO'TEpoV ~
. t ere
un J~ ' • t p 1us gr an d que, e.l ' m me
p.r~mler, d'autant plus qu'il
'Y ~ \ t K'''' \"t
1
I-It]TT)P è.pl'AEI, TOV I-'EI~OVQ oE 0 1TQT"P, QKElVOS I-IEV E.,W Tà conLlent de nombreuses penpetles et qu'ils étaient 1
1T0'A'Aè. IiITJyEV Év TOLS âYPOLS, O~TOS SÉ, ô VEW'TEpOS, €1Tl TTJS âgés 1:« D one, 1'1s, e't' td pus
al~n . eux frères et jumeaux. Lorsqu'ils
oÎKlas. KQl 1TOTE, .p"alv k , ô 1TQTt]P a.ÛTOÛ y"pa.aa.s ÀÉy E' naqUirent, la mere aImait le plus petit et le père aimait
590 ÉKdVItl av '"
E.pII\EI· ' 'E 1TEIO",
" " 'TEKVOV, Ey"pa.aa.,
" " ' 9E Ka t
a.1TEI\ le plus grand. Celui-ci vivait la plupart du temps au dehors
ÉToll-'aaov 1-101 9t]pa.v·' TOUTÉa'TIV auÀÀa.CoÛ SopKa.8a. ~ dans les champs , tandis que le plus jeune restait à la maison:
\ \ J..' \ ~.II ft ~ ...1... \ , \., )
'Aaywov KQI 'f'EPE Ka.1 E'I'"aov, IVa. 'f'a.ywv EUl\oy"aw aE . Un jour, dit le récit k , son père qui vieillissait dit à celui
T'Î' Sè I-IIKpOTÉPItl TOIOÛTOV OÛK El1TEV oûSÉv, 'AKou a a.aa ~ qu'il aim ait: ' Mon enfant, puisque je suis vieux, va me
I-'t]TTJP TOÛ 1Ta.TpOS Ta.ÛTa. ÀÉyOVTOS, Ka.ÀÉaa.aa. TOV vEwnpov préparer du gibier', c'est-à-dire attrape un chevreuil
595 .pTJaLV 1TpOS a.ÛTOV . ' TÉKVOV, È1TElS" ô 1Ta.TTJp aou T'Î' à,SEÀ.pi(l ou un lièvre, 'apporte-le, fais-le cuire, pour que je le
, , é 1 , ... 9' fl..l... \ ' \ ,
ao u E1TETa..,EV, K0l-llaa.1 a.UTItl "PQV, IVa. 'f'a.YWV EUI\Oy'l]O'n mange et t e bénisse. ' Mais au plus petit il ne dit rien
,,'" \ ~\ R/~V ' \ \ l ,
a.UTOV, a.Ko uaov I-I0U' Ka.1 0" t'a.OI.,E E1T1 TO 1TOII-'VIOV Kal d'analogue. La mère , ayant entendu le père dire cela,
\. p \ "......
I\QbWV Epl'f'OUS ft \. \ \ \. \ " ,
a.1Ta.I\ OU S Ka.1 Ka.I\OUS EVEyKE I-'0L Ka.1 eyw
\ , \
appela le plus jeune et lui dit: ' Mon enfant, puisque ton
, 'J..\"'" J...'
1TOI'l]aw WS 'f'II\EI 0 1Ta.T1JP aou Ka.L" ,
ElaOlaElS ' ... rI
a.UTIf:', IVa. 'f'aywv père a donné ordre à ton frère de lui apporter du gibier
600 EÛÀOYTJan aE. ' '0 Sè 1Ta.T"p TJI-'CÀUW1TEI ÈK TOÛ YTJ PWS. 'E1TEl pour qu 'après l'avoir mangé il le bénisse, écoute-moi.
o~v -l]veyKEv (, VEW'TEpOS TOÙS €Pl.pOUS, T\Ij!TJaEv TJ I-ITJT'I]P Kat Va vers le troupeau et attrape-moi des chevreaux tendres
(.l \..... "
t'Ql\ouaa. EIS 1TIVa.Ka. Ta.\ EOEal-'a.Ta.
, C' ' "e' ....
EOWKEV Tif:' C"
1Ta.101 Ka.1\ElO''1-
',
et beaux; apporte-les; je les préparerai comme ton père
VEyKEV. nEpIEba.I\E
'p , '"
OE "
a.UTOV Ka.L' ' 'OEPI-'a.Ta.
' , ~
a.lyWV, a'
!VQ 1-'' 1 les aime et tu les lui porteras, pour qu'après avoir mangé
.pwpa.9fj, È1TEIS" OOTOS ÀeLOS ~V, (, Sè ciSEÀ.pos a.ÛTOÛ SQO'US, il te bénisse. ' Or le père ne voyait plus clair à cause de
605 Iva. SUV'19fj 'Aa.9eLV Ka.t 1-'' a.ta9'1Ta.1 (, 1Ta.T..]P· Ka.t OQTWS son grand âge. Donc lorsque le plus jeune apporta les
chevreaux, la m ère les fit cuire; ayant mis la viande sur
un plat, elle le donna à son fils et le lui fit porter. Or,
elle l'avait revêtu de peaux de chevreaux pour que sa
582 ve6npoç L /1 596 eÙÀOrllcreL L Il 600 1jfl~ÀUWm) L r.use ne soit pas découverte, car celui-ci avait la peau
hs~e, mais son frère était velu; c'était donc pour qu'il
j. Cf. Gen. 25,27 k. Cf. Gen. 27, 1 s. pUIsse ne pas être reconnu et que son père ne s'aperçoive

une réflexion personnelle comme on l'a vu li. 501-503; 505-509;


1. L'auteur interrompt volontiers le récit biblique pour y ajouter 534-536; 538-545. '
,
§ 43-45 (li. 606-626)
143
INE GLOIRE ET L'ÉDUCATION
142 SUR LA VA de rien. C'est ainsi qu'elle l'envoya. L
(01)' ... ,,' p VO.LtCTOS0.... âÀ,,9 ws b 1TpECTgU1'EpO~ que c'étail son fils aîné, après avoir e . père,. ~ensant
, ,,,
C1U ... OV E1TEfL'Y

.l'EV
, OV
E 1TU r
Et... C1 fLE"'C1, ... 0, 1TÀT)pw9';; ~ fois la bénédiction prononcée l'aîn:ang~ le bemt. Une
, .1. WV EÙÀoy"CTEV C1U'" • .,val
.' Q d'l' ' arnve, apportant
E~""V, , C1 7 Y,
lipX ...
E C1l
;' 1TPECTgU ...Epoe; <pépwv ... Tjv 9TJpav Kat son gIbIer. uan 1 Vit ce qui s'était ..
... "v EUI\OYlC1V
, " ,
' aPo,,' CTC1S EK/\a.UCTEV . » un cri et se mil à pleurer1. ) passe, Il poussa
Uiwv 'fà.0YEVOf-LEVOV
' .hro ... ou",ou .... K... E... a.l Ka./\a. Ka.l fL" E1TE~EÀ9t!s
UV b , '\ ' . ' " ,

610 ~ 44. p C1 1TO CTC1 , ", •


44. Vois
. .t combien
. , ded choses édifiantes 0 n peu t 'brer
' l ) ' C1n' opa. yàp 1TOCTa. a.1TO TOUTOU TtK1'ETal •
...w• ~1TC1V...., l'1y"fL " " ,
de ce re~! ' ;a~s . n en b~nne pas le détail pour l'histoire
'I)OL Ka.t nfLn TOUe; 1Ta.1'Epa.e; EXOUCTLV OL 1TaiSes
npw"' ~
tout entlere
, ,"OIS com len de choses on peut ,.illm d eœ
,~ ,, ~ 1I'EPL'Lcl.X'1"'OV OUCTa.V T"V TWV 1Ta.TEpWV EUÀoytC1V
OV EV a.L • ,- , ,
opWV'TES OU'TW, r " " ,
récit3. D abord les e~fants éprouvent de la crainte et du
, "CTOv ... a.l .<optC1e; ÀC1gELv 1TÀT)ya.e; "1 Ka.Ta.pa.S a.KoûcraL
respecl pour leur pere, en voyant que la bénédict'
KU!. a."P'l
615 1TC1 à "'WV yovéwv.
p
r

9 'i:'
Et
,
yàp fLû90e; TLVOe; OU1'WS a.U1'WV Ka.TÉXEl
t / '

d'un père est l' objet de tant d' envie; ils préféreront ~~r:
T' V Ij/UXTJV WCT ... e VOfLL!>ECT a.l C1~L01TLCTTOe; ELVa.L, Ta. OVTWe; a./\T) 9
Hf .,. \ " '\
11 frappés mille fois plulôl que d'entendre des malédictions
'1 ' ÀÀ - .1.' P OU , À ' uO TL XP~
1TWS OÙK av Ka.Tcl.CTXt! KC1L 1T0 OU 'l'0b EI11T T)CTt!; de la bouche de leurs parents. Si, en eliet, un récit fictif'
a
ya.CT ... poe; KC1Ta.<pPOVELV· ôeL yàp KâKELvo ÀÉyELV 1'0 ÔL';yT)l1 frappe l'esprit d'un enfant au point qu'il le croit digne
" '" 1 ., \ p l , ,
0.... ou8èv a.1T0 TOU 1TpWT01'OKOV ELVa.L Ka.L 1TpECTbUTEpOV EKEP-
de foi , comment des choses qui sont réellement vraies
620 8C1VEV' 8Là yàp T"V 1''''S ya.CTTpOS à.KPa.CT[a.V 1TpOÉÔWKE 1'0 ne le retiendront-elles pas et ne le rempliront-elles pas
,-
1TpO ... EpT) .... a. TT)S 1TpW"'01'OKLa.S.
' de crainte? Qu'il faut mépriser l'estomacs. En effet,
45. HTa. E1TELôàv 1'OÛ1'O Ka.1'cl.CTXTI à.KpL~WS, EV ÈTÉp~ 1Tcl.ÀW il faut ajouter aussi à l'histoire qu'il n'a rien gagné à être
ÉCT1TÉp~ EpELS 1TpOS a.U1'OV • « Et1TÉ ....OL 1'0 ÔL';yT)iJ.a.1'WV âSEÀ4>WV le premier-né et l'aîné , car, pour n'avoir pas su maîtriser
EKElvwv TWV ÔUO.» Kav a.p~T)Ta.L ÀÉyELV 1'0 1'OÛ Ké.ïv Kat son estomac, il a abandonné la supériorité que lui donnait
625 NAP' "
",E/\, C11Ta.yE "
a.U1'OV Ka.L" ,
EL1TE'« 0'U 1'OU1'O
- v~T)1'W,
-" " ,EKELVO
a./\/\ "
son droit d'aînesse.
~""
TWV <>,
C1/\/\WV oUO, "9 ",
EV a. EU/\OyT)CTEV 0' 1Ta.TT)p.»
, K" ,
a.L Ta. TEKiJ.T)pLa 45. Ensuite, quand il aura retenu ce récit en détail,
un autre soir , tu lui demanderas de nouveau: « Raconte-
moi l'histoire de ces deux frères.) Et s'il commence à
610 &7t0 TOUTOU m\mx L 1\ t7tE~€Àee~ç L 1\ 617 xIXToccrxll COrto Ex :
XO:T&crxO~ L P Il 619-620 txÉp3o:ve L 1\ 624 &p~e~TIX~ L raconter l'histoire de Caïn et d'Abel, arrête-le et dis :
« Ce n'est pas cela que je te demande, mais l'histoire des
deux autres, là où le père a prononcé une bénédiction .•
1. L'a uteur laisse tomber les nombreux détails concernant la Cite-lui des points de repère, mais ne lui donne pas encore
naissance des jumeaux eL retient seulement, du chapitre 25 de la
Genèse, les versets 27 et 28 qui contiennent un portrait très simple
de la famille de Jacob; puis il passe au chapitre 27 et suit de très
près les versets 1 à 4 , mais il schématise le reste du 5. Encore une trace de style parlé où la proposition principale
. r écit et l'arrête
d' e sant
au relour d'Ésaü. Nous avons là un exemple mtéres un manque et doit être tirée du contexte.
adaptation du récit biblique aux capacités d'un enfant. . J ean s'attaque souvent à la gourmandise et aux raffinements
2. Même souci qu'au § 40, li. 555, de ne pas surcharger la mémOire culinaires des Antiochiens qui mettent en danger à la fois leur santé
et leur vie morale. Voir In Gen., homo XXXVII, 4, PG 53, 348 i
de l'enfant. tirer deuX In 10., homo XLV al. XLIV, l, PG 59, 251; In i lel. Apos/. XVI, 4,
3. On admirera l'habileté avec laquelle l'auteur sait
PG 60,133 et XXVII, 3, PG 60,208. Ab exil. epis/. 8, SC 103, p. 100.
leçons édifiantes d'un récit qui ne l'est pas toujours.
4. Voir plus haut p. 136, n. 1.
§ 45-47 (li_ 627-647)
OIRE ET L'~DUCATlON 145
VAINE GL
144 les noms l , Quand il aura tout raconté h . ,
à bvof.laTa, 'ElTELSàv Sè SL"lyfJ<7TjTa.I
, '9
en disant : 46. (, Écoute donc ce qui etnc a~ne la sUlte
, '
I\€'(E l " l , yap TL El' l'Ét.;;, Kat ÀÈyE' 46 . « WA KOU<70V o~v
• f .SÉ1I'W , ' h h" es arnvé ensuite
, ...
1'0 1Tav,
1Tpoau4>a.LVE -ra. ~'I
~ " 1 'E~TJTEL 1T'])UV OUTO, alTOKTELvaL TOV
4" '" CeluI-cI
", c erc ait
"d aussI à tuer
' son fr'
ere,1 comme l'aîné•
TL
, ETà. 'J'aUTa. eyevETO •
f.l , ~
".....
'1I'pOTEpO', KaL 1TEPLEf.lEVE TOU lTa.TpOS
\ de 1 histOire prece ente, , et l 11 attenda't
a l mort de son
630 ' S Àcj>OV hl, EKEIVOS 0 ,~ ère, Lorsque l afi mere le sut ' elle fut salsle
" de cramte'
" ' A ucracra TJ f.lTJT"P KaL cj>0~'I')9EL<7a Ecj>uyaSEU<7e
, , ,
a, E P 2
T1'lV TEÀEUT"V,
;' ,
KO
Et
".l.' ~ ."
'1I'oÀÀ" cj>Ll\ocrO'YLa TOU lTaLOLOU TTjV
, et fit partir son , ils , » Il, y,a' de plus , une le çon splfltuelle
' ,
1'0 1I'aLSIOV.»
, ,P ,
Ta t') " ' p ,
uaa Suvaf.lEVt') f.lEVTOL f.lETa aUyKaTa.ba.<7EWS
profonde , qUi dépasse
't l mlelligence d'un enfant ' mais ' qUI,
5Lavolav U1TEPb
" ,
alVO
~ 1TalS IK,';;S SLaVOIas " ,
alTaÀov KaTacj>UTEu9Tjval,
~ peut, Sion saI ,se ~eltre à sa portée , être implanlée 3

Kal €IS 1'0 Tt')S " 0UTW


" "0'1')' OUV
~ , ~ , même dans une mtelhgence enfantine, facile à inll
, 9a T;"V SI"'yt')alv. EPOUf.lEV 1TpOS " d" t . uencer,
635 Q.v f.lETaX€lplawf.lE
" O.
" , , , ,,,, ,
0' à.SEA.l.os alT"PXETO KaL 'l')A9EV ElTI nva.
à con d ItlOn m erpreler 4 le récit. Nous lui dirons donc'
aUTOV' « UTOS 'Y (, Ce frère s'en alla et il arriva dans un endroit où il n'avait
, ,,,, ËXWV 'LE9' ÉaUTOÛ, ou SoûAov, ou Tpocj>Éa, où
T01TOV OUoEva
"
r
'OU' K üAÀov OUoEva.
,,,, 'E'9'
f\ WV
"
ElTL TLVa. TOlTOV
, avec lui ni esclave, ni personne pour le nourrir ni péda-
1TalO a yWyov, ' ~, " , c , \ gogue, ni personne d'autre, Étant donc arrivé' dans cet
ütaTO Kat Et1TEV" KUpIE, oOS ....OL apTOV KaL Lf1anov Kal
TJ ~ , ... ' \ , \ .... \" , '9 endroit, il se mit à prier et dit : 'Seigneur, donne-moi
640 51<1awaov f1E. ' Eha KaL TaUTa EL1TWV a1TO T'I')S f\UlT'I')S EKOlf1'1') "1'
du pain, un vêtement, et sauve-moi', Ensuite, ayant dit
Kat EtSEV Êv Ü1TVOIS KALf1aKa. èmo yfjs ËWS TOÛ oupa.VOÛ Kat
cela, rempli de chagrin il se coucha, Et il vit dans son
TOÙS à.yyÉÀOUS TOÛ 0EOÛ à.va.~aLvoVTas Kat Ka.Ta~aLVOVTas
a'" C .... ', J...\. .... 't sommeil une échelle qui allait de la terre jusqu'au ciel
Kat aÙTOV TOV ClEOV avW EaTWTa ElTi KE'Yaf\'I')S Ka.I E lTEV .
' ,,' " " ' "1 '\ et les anges de Dieu montaient et descendaient et Dieu
, EuAoyt')aov f1E.' KaL EUl\oy'l')aE Kal EKaf\EaEV a.UTOV apa'l')I\.» lui-même se tenait au sommet, au-dessus de sa tête, Alors
645 47. EUKaLpws Sè à.vEf1vTJa9'1')v KaL ....E VÛV ÛlTfjÀ9EV à.lTO TOÛ
il dit : 'Bénis-moi' et Dieu le bénit et l'appela Israël.»
bVOf.laToS Kat ËTEpOV n vO'l')f1a. noîov S~ TOÛTO ; Eu9Éws
47. A propos, j'ai pensé à une chose
aUTols à.lTO TfjS lTpoa'l')yopLas lTapÉXw ....EV Ô.pETfjS ~fjAov.
Sur les noms et il m'est venu à l'instant, en pro-
à donner nonçant ce nom, encore une autre
aux enfants
idée 6 , Quelle est-elle? Inspirons-leur
647 1tCXp€xw(.L&V corr, Co 1tCXpl:xo(.L&V L P très tôt le goût de la vertu par notre façon de donner

1. Cf. Gen, 27, 41

humaine dans la Révélation et l'Incarnation, De incompr" homo III.


1. Dans toute cette conversation qui semble saiSie sur le vif, Voir l'Index de SC 28 bis, De même ici, le père met l'Écriture à la
l'auteur montre un sens pédagogique très SÜr en voulant mainteDlr
porlée de l'enfant.
en haleine la curiosité de l'enfant, 4, Le verbe (.Le:'t'cxXe:Lpl~e:t\I désigne, selon son étymologie, l'action
2, Ici encore dans la reprise du récit de la Genèse 27, 41 à 28, 16, de manier; d'où traitement médical puis traitement littéraire que
l'auteur schém~tise et présente très habilement le départ de Jacob }' ' ,
au leur a fait subir au texte de la manière que nouS avons indiquée
à l'étranger, Il n'ignore évidemment pas toutes les difficultés soulevées plus haut, p, 142, n. 3 et p. 144, n, 2 et qu'on voit encore dans la fin
par l'interprétation du texte biblique, désignée ensuite habilement du récit,
par l'expression ~ 7toÀÀlj c:pLÀoO'oc:ploc. 1 n 5, Encore une preuve d'un discours improvisé dont le développe-
3. La notion de cruyxoc't'cïôOCO'LC; est très familière à Jean, 1 e
f 'bl SS6 ment se tait par association d'idées.
parle surtout pour décrire l'action de Dieu qui s'adapte à la al e
§ 47-49 (Ii. 648-664)
GLOIRE ET L'~DUCATION 147
SUR LA VAINE des noms l . Que personne ne tienne à
. app~ler
146
du nom de leurs ancêtres , de leur pere Dl de 1
les enfants
.
ni de leur grand-père, ni de leur ar nere-grand'.. ' eur nlere,
.
des noms de justes, de marlyrs d'é • -pere, malS
. ' veques et d'apôtres'
Que ce SOlt , . pour eux un slimulant . Q ue l' un s'appeU .
pierre, 1 au tre J ean . et qu e le troisie" me s appelle d'un e
autre nom3 dCe samt. ' 48. Ne m'obJ'ecte
. p as 1es h abIt,udes
.
des Grecs. e n est pas un mm ce sUJ' el de h l
, . . 1 d 1 on e et de
d erlSlO
. n , orsque ans a maison d ' un chrét' len on a d opte
certames , mœurs d es Grecs ' qu'on allume d es t orches
et qu on , r este là . . à attendre celle qui s'est e't' em t e et
4
consumee la premlere , et d'autres choses du même
. f t à . l ' genre
qUI on ceux qUI es pratiquent un tort considé ra hl e.
e croyez pas, e~ effet, que ce sont des bagatelles et des
choses de peu d'Importance.
49. Je vous d emande à vous aussi de donner à vos enfants
des noms d e justes. Autrefois, en effet, il était naturel de
donner aux enfants le nom de leurs ancêtres. C'était
pour se consoler de leur mort, pour que celui qui était
parti semble survivre par ce noms. Mais maintenant
652 xIXÀlcr6w L Il 654 xIX'rocy€ÀOC; L Il 655 XPLcr'rLIXVOU L Il ÉTn-
il n'en est plus question. Ce n'est pas de cette manière:
'r€À€hIXL L Il Mxvoc; Lac
à l'enfant le nom de la torche qui a duré le plus longtemps, en tirant
de là le présage qu'il vivra longtemps. •
l. On trouve une digression semblable ln Gen. homo LI, l, 5. L'auteur oppose ici deux conceptions différentes: la conception
PG 54, 452, sur l'importance des noms à propoS du nom de Jacob. antique, 1t(x.p.x TIjv OCPXl)v, orientée vers le passé, qui faisait donner le
cr. De Anna, ser mo 1, 6, PG 54, 642. nom d'un ancêtre, pour perpétuer son souvenir, et la conception
2. In Gen., homo XXI, 3, P G 53, 179 : u Ne donnons pas n'importe chrétienne qui fait donner aux enfants des noms de saints dans
quels noms aux enfants et ne les gratifions pas des noms de leur l'espoir de susciter l'admiration et l'imitation. Ce sont les deux motifs
grand-père, de leur arrière-grand-pèl'e et d'autres noms. illustres de signalés par EUSÈBE, H.E. VII, xxv, 14, à propos de ceux qui portent
leur race, mais de noms de saints hommes qui ont brillé par leur le n~m de Jean, de Pi erre ou de Paul. On trouve un curieux exemple
vertu, de ceux qui ont pu se présenter devant Dieu avec confiance. de 1 usage en voie d' évolution chez GRÉGOIRE DE NYSSE, Vie de
Cr. De mu!. nom., bom. IV, 3, PG 51, 148. Macrine, 2, SC 178, p. 142 S. Macrine reçoit officiellement le nom de
3. Voir ci-dessus, p. 99, note 6. R 1 11- sa grand _m ere,
' . elle est appelée secrètement du nom de Thècle,
mais
4. Sur la coutume décrite ici , voir PAULy-WISSOWA,
. ea e
e référence modèle des vierges martvres. Voir liro KAJANTO, Onomaslic Siudiea
cyclopiidie, XIII, art. • Lucerna ., p. 1588 qUI donne co mm pG 61 1ln the. .E ar111 Ch"
rlsttan •Inscriptions of Rome and Carlhage (Acla
un texte de Chrysostome. ln episl. I ad Cor., homo XII, 7, l'bQbi: l'enstltuh Ro mant. F mlandtae,
' . .
vol. Il, 1), Helsinki 1933. BIen que
105 : • Lorsqu'il faut donn er un nom à l' enfant, abandonnant nqtuêle ne porte que sur le domaine latin, ce livre peut être utile-
f · .en t tout d' abord men Consulté sur 1' onomastique chrétienne.
tude de l'appeler de noms de saints, comme le alsal . on donne
nos pères , on allume des torches et on leur donne des noms,
§ 49-50 (li. 665-686)
LA VAINE GLOIRE ET L'ÉDUCATION
nOUS le voyons bien , que 1es Justes . 149
148
à leurs enfants. , En elTet , r Abah am ont a donné un nom
Jacob, Moïse n ont pas éLé appelés du no engendré Isaac.
et nouS ne trouverons personne, parmi~1de leurs . ancêtre8
de cette f açon. De quelle grand e vertu etesdJustes ' appelé
rag emen t (à l a vertu) est-ce le si e quel encou-
de donner des noms l ! En efIet gne que la manière
, t . à ' nous ne tro
ct au re raison ce changement de nom . uverons pas
un rappel à, la vertu . 2. « Toi,dit
e 1 Ch' ' smon que c'est
n~ ~
Képhas , c est-à-dlre Pierre m . » P ourquOl? '. seras
( appelé
tu m'as .confessé ». « Et toi ' tu seras appel' . (parce
Ab que
pourquoI?
.. parce . que tu seras ( .
( pere d e peupl
e raham.
n E~
Israel?
. parce qU'lI a vu Dieu 3 . E '
n sUIvant ces bes &. . t
Clpes, commençons donc, nous aussi à ons .prm-
nos enfants et faisons leur éducat'IOn.' prendre som de
50 . M
. ais comme . je l'ai dit . (Il't
( VI une echelle ' .
mont ait d vers. le cIel et qui desce n d al't sur terre » QueqUI le
nom es saInts entre donc dans votre . '.
n.om donné à vos enfants, afin que ce no::l~~;~;r~ce au
tIon
. non seulement
d . pour l'enfant ' fiaiS . aussI. pour e educa-
son
~ere, qu~n Il pense qu'il est le père de Jean d'Él' d
d:COb. SI, ten effet, il est donné avec piété et par u~ sent~~en~
la respec, pour ceux qui sont partis, si nous préférons
d,:narented des justes à celle des ancêtres, cela nous sera
gran s,ecours ainsi qu'à nos enfants. Ne pense pas
parce que c C'
importan '1 .que ce soit une chose sans'
est t un d e' t al,
669 7tlXp&XÀ"ljcnç coni. Sc : -û.:IJae:wç L P \1 677 KÀl]!J.œKœ L Il
't&'tœ!J.!J.~v"Ij L \1 679 olKe:lœç L \1 680 p\)6!J.l~e:L L \1 685 vO!J.l]<1"Ij<; L ce. es, au contraIre, une garantie de secours'.

n. Gen. 17, 4-5


m. Jn 1,42. cr. Matlh. 16,17-18 'Icrpœ~À
trouve chezal: 1:p!J."Ij'l&Ue'tOCL • il ~W'l
Philon - 'tu~, 0e:6'1 >. Cette étymologie, qu'on
dans le Judai p' es.t tardive. VOIr A. JAUBERT, La notion d'alliance
rt
1 en Gen. 32 sme, 29 . arls 1963 ,p . 411
. L' étymologlC . la plus ancienne se
1. C'est-à-dire celle que nouS voyons dans l'Ancien et le Nouveau que tu as cO~b tt' • Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël, parce
Testament. Contrairement à Schulte qui propose 7tœp&KÀ"ljCfLÇ, nOU8 4 T a u avec Dieu •
gardons la leçon des manuscrits. d'It dans
. oulest cep paragraph e, qUI. n. , est qu'une répétition de ce qui a été
2. On verra l'importance attachée par Jean à l'attribution 156des d ' traité aragraphes
U SUjet (§ 48 fi . pré
. c éd en t s, en partIculIer
. . sur l'importance
noms dans les quatre homélies De muta liane nominum, P G 51,113- .
qu~
VIBation. n), lIlctle à penser, une lois de plus, à une impro-
3. L'étymologie proposée ici pour le nom d'Israël est celle
Jean donne lui-même dans In Gen., homo LVIII, 2, PG 54, 509·
VAINE GLOIRE ET L'ÉDUCATION
§ 51-52 (li. 687-702)
151
150 SUR LA
~.I. ' o.vÉMw ....'" 1TaÀW È1Tt TT]V àKOÀo u -
Fln de l'histoire
51. Mais,
. comme)' e l'al' d·t.
l ,revenons
à 1a sUlte du récit. «ll·t.
51 • ' AÀÀ' 01TEP Eot''lv,
, E1T "
yllÉv'lv • E1TE~ ', "
1')T1')aEv Wl\oy"9,,V<lL' d'Ésaü . . .
VI une echeUe
, Etô KÀ( ... o.Ko. EaT1')pL r " " solldemenL fixée' il dema d à
9Lo.V. « EV" ' 0 ' • c11T 'l " À9E 1TpOS TOUS aUyyEVELS TOÙS
' 'd' L' D' ' n a rece-
,À'
EU OY'la"
EV o.UTOV 0 EOS ' .1..
Tà. 1TEpt TfjS VU",,!,1')S
À 'Ô' ,
OL1TOV L<lI\EyOU voir une b. ene lC
. IOn. leu le bénit. Il aU a re t.rouver ses
, - . E1TOL ... o.LVEV. }) " , -9 DO po. y<lp
' arents; Il gard
690 o.UTOU , 'ÀÀà. KEpÔaVEL KaVTEU EV. P , . ait les .troupeaux» . Racont e ensuite '
\ ,.. , a.vo8ou Ken 1rO ,
l'histOIr e de
0EOV ÈÀ1T(~ELV 1TaLÔEu9"aETaL, à1TO . la Je un e fi a n cee et son retour .' d e ce al '
l
KaL T'lS E1T, .' aussI
1Toa
, 0. ... o.9'laETaL
_"
€LS ,'" 9
.1. OVELV "''lÔEVOS, ....1') E1TaLaXUVEa aL T'lV
' on peut tirer un gr and ,Profit. Vois, en effet., combien il
EÙYEVOUS WV KaTa'!'p
,
, ,. , , Ô'
.l.opà.s YEvvaLWS, To.l\l\a ,,1TaVTa.
, apprendra . .de choses : Il sera , formé à espérer en D'leu,
EÙTÉÀ€Lo.V, q,EpEW au ....'!' , t: 9' '.1.. P , à ne mep n ser personne,. etant de noble race ,p~ à ne
, Ô' TaûTa ÀÉyE au~1') EVTL KaL ,!,OQEpWTEp<l .
695 52., METa 'A'l aÀ - 'LÈV yà.p ouan ,,- Ô "
Tn LaVOL~ ....1') ToaOUTOV
" rou gir de mener une vie Simple, à supporLer noblement
ÔL'lY'l ... aTa.
, , (.1 ,
1T
d
TI ~ r KaTa1TÀ"~nS . "0 Tav Ô"E ETWV -
1TEVTEK<lL-
, les malheurs et Loutes sortes d'autres choses 2 .
E1TLTL9€L t'o.pos, Lva ...... ' " , - , 52. Ensuite, quand il sera avancé en âge raconte-lui
" ' , 'vwv yÉV'lTaL c1KOUETW Ta 1TEPL T1')S yEEVV'lS •
8EKa.. T'J KQ.L 1fI\ELO
_ , Ô'" < '" " \ ) \.
è)TWV ôEKa KaL OKTW KaL EI\a.TTOVWV,
' d'autres histoires qui lui inspirent davantage la crainte'
... aÀl\oV
, ,
E, OTav

_" _
' TOÛ KaTaKÀua'LOU, Ta. 'lTEpL TWV Ioôo ... wv,
, en effet, tant que son intelligence est facilement influen~
700 aKOUETW Ta 1TEpL r
çable, ne la sur charge pas, pour ne pas la frapper de terreur 3 •
, , AN U1TTOV 1TaVTa. oaa KoÀaaEws yè ....EL, ...eTà. 1ToÀÀl1S
Ta. Ka. T y,
L \"" \,,, Lorsqu'il a ura atteint quinze ans ou davantage, qu'il
_ , ' O~ 'E1Tt 1TÀÉOV ÔE a.u~,,9ELS aKOUETW Ka.L Ta T'lS
T'lS 1Tl\aTUT 'lT ,. entende parler de l'enfer' mais de préférence lorsqu'il
aura atteint dix ans, ou huit ans, ou moins encore, qu'il
690 btolfLlXLV€ L Il 691 btlXllou Lao Il X€plllXV1'j L Il 698 T'ii.; omo L Il entende parler du déluge, de Sodome, de ce qui se passa
699 h&v coni. Ex : 'r&v L P en Égypte - toutes ces histoires sont remplies de châ-
timents 6 - et cela de fa çon très détaillée. Quand il sera
encore plus avancé en âge, qu ' il entende parler du Nouveau
1. L'auteur résume en qu elques mots les chapitres 29 à 33 de I~
Genèse. Il sumt de les lire pour comprendre qu' une telle schéma 11-
sation s'impose lorsqu'il s'agit de les raconter à un enfant.
2. De ces épisodes, où apparaissent cependant des personnage:
PG 62, 478 : ( L'âme qui, dès la jeunesse, aura été frappée par cette
agités de passions très humaines, il est intéressant de vOir ce qu expectative n'oubliera pas de sitôt cette crainte, mais comme un
l'auteur arrive à tirer comme leçons édifiantes : espoir en Dieu, cheval qui se laisse facilement guider par le frein, gardant en elle
respect d'autrui , acceptation d'une vie pauvre et de la souffrance. la pensée de l'enfer, marchant droit, elle dira et exprimera ce qu'il
d s ses laut.. Voir plus bas, p. 157, note 6, d'autres textes sur ce thème.
Ce sont des thèmes fréquemment développés par J ean an
5. On trouve le mêmtl rapprochement chez Jean, In diclum
homélies. t' nner Pauli: Nolo uos ignorare, 6, P G 51, 252 : • S'il Y en a qui ne croient
3. On retrouve ic le souci que témoigne l'auteur de propor 10
. .d P 142 note 1. pas à la vie future, ameno ns-les à la vertu par les raits du passé en
son récit aux capacités de l'enfant. VOir Cl- essus, . .'
dImère qUI.
1
J ean compare son rOle de prédicateur à ce Ul e a. De Lazaro leur racontant l'histoire des Sodomites et du cataclysme dont ils ont
été victimes, en leur rappelan t les choses qui se sont passées en Égypte ...
distribue la nourriture à ses enfanls par menus morceaux. d Il S
III, l, PG 48, 991. Il est vrai que dans ce texte il s'agit d'a u e, pOur que, rendus sages par les châtiments des autres ... ils accueillent
mais il les traite volontiers comme des enfants. . ment la doctrine de la résurrection .•
4. Jean fait une place non négligeable dans son enSelgne'ul7e_ Morailis reproche à l'auteur l'emploi de ces exemples devant des
à la crainte de Dieu (voir § 40), à laquelle il joint la crainte du 0 4
ment, du cM.timent et de l'enfer. In epist. II ad Thess., hOmo "
t, e,nl ants et le trouve indigne de J ean. Il en fait un argument contre
l authe n t·ICI'té. VOIr
. Introduction, p. 22.
§ 52-54 (li. 703-719)
LA VAINE GLOIRE ET L'ÉDUCATION
153
152 Testament, d~ la ~râcel, de l'enfer 2 • Au
récits et de bien . ffd autres, dresse un e b arrlere.~oyen
d det ces
oreilles, en lm 0 rant des exemples' evan ses
· l" pns chez no 8
53. SI· que qu un faIt des . récits d' un genre doute us .
ne le laIssons pas, comme Je vous l'ai d't . des rela
l , aVOir UX,
tians avec· ce tt e personne. Si tu vois u n esc1ave dire . des-
choses
. . lllconvenantes d en sa. présence ,UniS
p ' aussItôt . et
SOIS un. censeur es fautes ngoureux et s"
~~. I~V~s· .
une Jeune fille ... "1 ou plutôt
b • qu'il n'approch e pas d' une
jeune fill
1 e e t qu 1 ne. se . rule pas au feu' .' ne f' ais d' excep-
tion que pour une VIeille . femme qui n'ait rl'en p ourt airer
t'
le jeune homme; mais d'une jeune fille qu'il s'en él .
· "1 . . Oigne
p.lus q~.e d u feu. 5AlllSI,,~ ne dl:a n~n d'incongru, s'il n'entend
flen d mcongru et s Il est eleve dans ces principes.
L'odorat 54. Veux-tu que nous passions à
une autre porte, celle de l'odorat?
Elle aussi laisse entrer bien des choses nuisibles, si elle
n'est pas verrouillée, telles que les parfums, les essences
rares. Rien ne détend le ressort de l'âme, rien ne le relâche
comme de prendre plaisir aux bonnes odeurs. « Eh quoi!
dira-t-on, faut-il trouver ses délices dans un bourbierS? •
706 8L'1)yfj'tOL L 11714 ~ouÀ'1) L 11718 'rou·n .) P : 'roiho L Ce n'est pas ce que je dis, mais de ne prendre plaisir ni
à ceci , ni à cela. Que personne ne lui offre d'essence par-

1. Voir Rom. 6, 14 l'opposition entre la loi et la grâce: ou yap ta'tt


ÔltO v6I-LOV , aÀÀ' Imo XapLV, que Jean commente, In Mat/h., homo LlX,
7, P G 58, 583: ... 7toÀÀii'> fliiÀÀoy 'tou,; È:Y XapL'rL Y~O\).;. yEÏ.;, ~60( X6Po(L &eJW'tOL, /(y60( 80ÜÀO(L &'x6ÀO(eJ-rOL •• Ayons le même soin
2. Encore une répétition qui dénote l'improvisation. Voir § 52, à l'égard des enfants et ne dirigeons pas leurs regards là où sont les
li. 698. servantes impudiques, là où sont les filles libertines, là où sont des
3. C'est-à-dire pris dans l'Ancien et le Nouveau Testament par esclaves sans retenue .•
opposition aux récits mythologiques. Voir ci-dessus, p. 136, note 1. 5. Sur les rapports entre la parole et l'audition, voir ci-dessus,
4. La sévérité exprimée ici est dirigée contre la lemme jeune p. 127, n. 5.
(x6p'1)) susceptible d'allumer le feu de la passion. L'auteur lui oppose l" 6. C'est encore un autre procédé de la diatribe que de prêter à
la femme âgée qui seule devrait avoir le droit d'approcher l'enfant. . . une .
l' loteriocuteui' Imagmalre
. . erronée de ce qu'a d't
mterprétalton 1
Jean n'est pas moins sévère De Anna, sermo l, 6, PG 54, 642.
, I~ra:;ur, pour lui donner l'occasion de le réfuter. Voir, par exemple,
A la faveur de la comparaison avec une lampe qu'il ne faut p~s ord al/h., homo VII, 7, PG 57, 81 : • Bien, dira-t-on, que nous
1
approcher de la paille, de peur qu'elle n'y melle le feu, il introduit
V L mo~nnes-tu de la ire ? Faut-il gagner les montagnl's et nous faire
ces recommandations pressantes: TC'tu'O)Y Klxt t7tt 7tC'tL8lwY 7tp6 o a;v Ines 1 Je ne dis pas cela ....
fxwflEV xC'tt fl~ mxpaywflEV <xu'tWY -roc.; IIIjJe:L'; !ty60( 6e:pO(7tO(Ly[8e;.; liae)..-
INE GLOIRE ET L 'ÉDUCATION § 54-56 (li. 7'20-736)
155
154 SUR LA VA
fumée. En e ffet, dès que le cerveau l'a t"
se relâche l . G'es t ainsi que les pla' ,sen le, tout le corps
ISlrs se rallument et
c'est un comp 1ot dangereux 2 qui se [
, tt orme là, Obstrue
don c ausSI ce e porte, car son rôle est d '
non de humer les parfums, e respirer l'air,
Peul-être quelques-uns
, d'entre vous sou flen
' t -1'1s comme
si nOUS nouS occupIOns , d'une chose sans'Impor ' t ance
q uand nouS parlons . d une telle constilutl'on'' ce ne sont'
pa des chose san Importance 3 , mais c'est le fond t
1 . 1 d' . d . emen
même c t a reg e e ucal.lOn de la terre entière si d
4

mOlll ces principes élaient observés. , u


La vue 55. Il Y a encore une aul.re porte
plus éblouissante que celle -là mais
plus difficile à garder, celle des yeux; à cause de cela,
eUe 'ouvre en hauL et possède un élément de beauté 6 .
EUe a d.e nombreux guichets: eUe ne fait pas que regarder,
eUe attIre les r egards 6 , quand elle a été bien sculptée 7 •
56. Il faut ici des lois sévères; et la première, c'est de ne
jamais envoyer l'enfant au théâtre, pour ne pas l'exposer
au m al sous toute ses formes, à la fois par l'ouïe et par
726 im6a't"ct:CfY)ç L Il 72 7 mx13EuCfY)Ç L Il 736-73 7 [.L1}8é 1tO't"E P : les yeux 8 . Que le p édagogue veille surtout à cela, en allant
[.L~1tO't"E L sur les places publiques par des rues étroites et qu'il
fasse des r ecommandations sur ce point, pour que
1. Jean s'élève contre l'emploi des parfums qui dénotent une vic
amollie, indigne d'un chrétien. De Lazaro J, 8, pa 48, 973-974 :
L't"pocnW't1}ç d 7tVW[.Loc't"Lx6ç· O"'t"pOC't"LW"O)C; 8è 't"oLOihoç ou xoc6tû8tL
&1tL xÀl"rl)ç tÀEcpOCV't"LV1}C;, ocÀÀ' t1tL tMcpouç . ou XP(E't"GCL [.Lupmç. • Tu es liaÀLo't"a tO't"L -rupOCWLXW't"EpOV [.Lépoç TIjc; EU[.LOpcpLOCÇ, 't"(;)\1 ocp60CÀ[.L(;)"
un soldat qui sert dans une milice spirituelle; un tel soldat ne dorl 't"a xaÀÀoç. • ... Ce qui est l'instrument le plus tyrannique de la
pas dans un lit d'ivoire, mais sur le sol ; il ne s'enduit pas de parfums ... •
beauté, la beauté des yeux .•
2. Voir ci-dessus, p. 99, n. 5. ' 6. Le mot 1tUÀ[!)EÇ désigne les guichets, les , regards. qui, dans
3. Même manière de souligner que les recommandations talles I~ porle d' une ville, permettent de voir qui se présente. De même
ici ne sont pas à prendre à la légère, aux § 17 et 48, 1 âme, par le moyen du • regard " peut accueillir en elle les image8
On trouve chez J ean la même gravité, la même importance attachée Inconvenantes ou attiser la concupiscence chez autrui.
à son enseignement. Voir ci-dessus, p. 100, n. 2 . . ne 7. Le verbe È;x't"opve:Oc.l suO'gère un travail de sculpture qui
4. L'importance aLLachée par l'auteur à l'éducation chrél1en llO n emb~JJit la porte, comme on a ~u, § 28, les autres portes rehaussées
est en fon ction de l'impor tance du chrisUanisme dont la vocs de pierres précieuses.
est de se répandre sur toute l'otxOU[.L€v1}. Cf. Malth, 28, 18-20.ard El 8. On trouvera les mêmes recommandations développée8 dan8
5. L'auteur se montre sensible à la puissance du reg 's 8~ les § 77 à 79.
J ean lui-même, In epis!. II ad Cor., homoVII, 6, pa 61, 451 ...
GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 56-59 (li. 737-749)
UR LA VAl NE 157
156
, 57 • onaTE ,~ l'enfant n e soit p as exposé un jou à
empêcher qu'il n'y soit exposé q:an~e omal . 57. Pour
, ÀUI."'V ÈKELV1']V. f.l.EV OUV ....,l, 1
TE SÉ~<1O'O<1L T1']V r'l , - , '1
1r0 , ,
SÉ~<1O'O<1L opWf.l.EVOV, 1r
_
oÀÀa. ÈO'TLV E1rLvo."aaL, TO 1roÀù TOÛ
, ,. 0' ,
ÀELV T<1S avW EV E1rLKEL ....EVa S TpLXQS
~, 1)
, il faut pense r à beaucoup de choses' t
le regarde ,
2

K<1ÀÀW1rLO'f.l.OU 1rEpLE , , d'élégance, lui faire couper les cheveux'drefrancher l'excès


, ' O'EILVOT1']Ta. Av SE uaXEpaLVn TO 1I"QL8(01I e açon à ce "1
740 1rEpLKELpOVT<t ELS r - 0' " , retombent d e haut en bas, pour lu' d qu 1 S
"
0U
, EVOV 1rpWTOV TOUTO !L<t ETW on !L€'(L<JTOS . l' 1 onner une aU
WS <t1rOKOO'f.l. f.I.'
_ , ÈO'TLV. 58. °nO'TE
S' , ,- , , sérieuses. E t SI en fan t trouve mauva' d" ure
, E!L'" opav, LKaVQ 1I"POS . , IS etre pri '
KOO' .... OS TOUTO \ \ , c, d'une mIse r echer chee, a pprends-lui que ' t ve
'" \ ' , " y~I.<tT<t ÈKELV<t, Ta KaTa TOUS ULOUS TOÛ 9EOÛ
'j'UI\<1K1']V T<1 oL1'] ' I r 1 " d 1 1 b Il c es en cela
, _ , ,
, À 0,,' O'<1VT<1S Eis Tàs OUy<tTEpaS TWV avOpw1I"WVO, Tn que r esl e a p u s e e parure~. 58. Quant à l' •
TOUS
,
0 lU \ , "\' \. (' . 6
de VOIr , su Isen
m t à l '
e proteger des récits t 1
empecher
.
, '!o"OI.(T<t<,P 1']' yÉEVV<1 KaL Ta 0.1\1\0. a1l"aVT<1. . . , es que celUI
745 K<tT<1 TOUS 0 r "
d es fils de D le u. qUI ont eté perdus par les filles d es h ommeso
59. 'EVT<tÛO<t f.l.a.ÀLO'T<t 0 1TaL8<tywyos Kat <0> àKO'AOUOos
1roÀÀ 'v EXELV Ôcj>E(ÀouaL T~V <l>povTLSa. ' A'A'Aà 8EL~OV aÙTi(!
celui d es habItants d e Sodome p , et l'enfer et t t '
· t . 1 6
ou es les
0 t OV TOV
'
1'] ËTEp<t, K<tL à1T<1!>ELS
'1: '-0 EV TOUS
"J..O \ ' autres h lS Qlres ana ogues •
Ka.ÀÀ1'] EKEL 0", al\f.l.OUS,
OÙp<1VOV, TOV ~ÀLOV, TOÙS à<JTÉpas, TijS yijs Tè. a.vOTJ, TOÙS
59. A ce sujet. s urto ut , le pédagogue et l 'esclave qui
l'accompagne dOIvent riv a liser d'attention. Montre-lui
d'autre part, de belles choses. Tu détourneras ainsi
?~6 6 ante &x6Àou6oç add. Ex Il &x6Àou6wç L Il 7109 cXv6~ L yeux vers le ciel, le soleil, les astres, les fleurs qui pouss::~
7
sur la terre, les prairies , les livres rehaussés de beaux
o. Cf. Gen. 6, 1-4 p. Cf. Gen. 19, 1-29

1. Le danger qu 'offrai t la place publique aussi bien que le théâtre, 6. On peut s'étonner de l'optimisme de l'auteur qui voit dans les
dans une ville comme Antioche, réputée pour la liberté de ses mœurs, récils bibliques et la crainte d e l'enfer des remèdes suffisants contre
l'atmosphère corrompue de la société.
est év ident.
J ean ne cesse de recommand er aux parents d'en préserver leurs De même chez Jean, Expos. in psa/m. XI, 3, PG 55,146: • Je vous
en fants. De Anna, sermo 1,6, PG 54, 642 : M1]8è: de; 6É:/XTp/X /XUTOÙÇ supplie de vous souvenir de l'enrer et de vous entretenir de l'enfer.
Cf .
.xVOCYW!.I. EII , !.I.1]8è: dç cru!.l.1t6crL/X x/X! !.I.É:6/Xç, .xÀÀà. TWV 6/XÀ/X!.I. EUO !.l.É:vwv . In Mal/h., homo XLIII al. XLIV, 5, PG 57, 463 : 4 Il secoue nos
1t/Xp6É:vwv !.I.iiÀÀov 1)!.I.i:v ol vÉ:o~ cpuÀ/XTTÉ:cr6wcr/Xv . • Ne les emmenons âmes, les rend plus circonspectes, il élève notre pensée, donne des
ni au théâtre, ni dans les banquets, ni dans les lieux où l'on s'enivre. atles à notre réflexion, met en fuite l'assaut des désirs mauvais'
c'est la meilleure maniére de se soigner. • '
Préservons les jeunes gens plus que de jeunes fiancées. •
2. C'est le second danger signalé au § 55 : attirer les regards, 7. Jean conseille, lui aussi, la contemplation de la nature pour
échapper à l'attrait du théâtre, In Mal/h., homo XXXVIII al.
exciler la passion.
XXXIX, 7, P G 57, 428 : Et ytip ~ouÀe:~ tjJuX/Xywydcr6/X~, ~oc8~~E: de;
3. Voir § 16 et p. 98, n. 3. ltexpexlldcrou " L '
4. Moraïlis a reproché à l'auteur de vouloir tromper l'entant en , ç, e:1t, 1t/XpOCpp<>OVT/X 1tOT/XfLOV X/X! Àl!.l.v/Xç· X/XT/X!.I./XvS/XVE:
le flaUant et il s'appuie sur ce passage pour déclarer ce texte indigne ~l}ltOUç" cXXOUE Te:TTlywv ~86VTWV, È1tLxwpl/X~E: O'1]xoi:ç !.I./Xp..upIAlV
de Chrysostome (v. InLrod. , p. 22). Nous y voyons plutôt la preuve hlteO U crW!.I.OCTOÇ uyle:~/X X/X! tjJux'iiç wcpÉ:Àe:~/X. 4 Si tu veux exercer une
d'une fine psychologie inspirant un procédé éducatif dont on trouve quiureuse
1 mfluence sur ton âme, va dans les vergers, va vers la rIVIère . .

l'emploi à toules les époques. . éco teslarrose et vers les prairies; apprends à connattre les jardins,
5. Il s'agit naturellement de tout ce que l'enfant peut VOIr des u e e cha n t d es CIgales,
. va dans la campagne jusqu'aux tombeaux
d'ind écent dans la ru e, mais l'auteur oublie de le préciser, tant il est de I~artyrs, là où tu trouveras à la fois la santé du corps et l' utilité
me .•
plein de son sujet.
GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 59-61 (Ii. 750-760)
158 SUR LA VAINE 159
, ' ÀÀ • TOUToLe; '9 W
TEp1TEC7 ' 0'rELe;.
Tae; "~I.
Kat l
dessins . C 'est cela qui doit charmer ses Il
~ (.1 (;ÀLWV Ka T) , 60 b. .1.. ' \ , yeux. y a
750 ÀEL ....wvae;, t'L " (.l' 'PT)v ...." <l>EpovTa. • UC7'rUl\aI<TOs b
d'ailleurs eauco up d auLres choses à voir q .
\. \. l , LV ET'Epa. t'1\Q.b " c'" U1 ne compor-
1TOl\l\a E(TT , ' liT)' Tà 1TÛP EVOOV EXEL KELIlEVOV Kat
, " T)' 1TUÀ1"J, E1TE"L 9" 9' , tent pas de danger. 60. Cette porte est, en effet, difficile
yap aUTT), ~ • L àvayKT)V. Ma ETW Tas ELas E1T~8ns. à garder , car e ll e r enferme le feu à l'intérieur et
, We; av ne; EL1TO, ,,,, "1: 9 ,,,
<l>UC7LKT)V, , , ' TaL où 9iÀEL OUOE E.,W EV LOElV. M~ ainSI. d'Ire, une n é cessl·t·e d' ordre naturel2 Qu'il , pour
"A 'Ev809EV OLEyELPT),
v .... T) ,
,,~ 9 '
~ • KaKàv yap 1'0 T"e; C7UV" ELae; • Il,,8È
" · · 3 s· . apprenne
les chants d
Àou€C79w IlETa yuvaLKWV ~ . . . Ivms. ,. ) so n attention n 'est pas e'v eleea
'11' .
755 '9 yuvaLKwV. l'interJeu r , Ji n ep rouv e pas non plus l 'envie de regarder
de; oX Àous 1TE .... 1TEC7 W '1 ~~.I.. 1TéLYTa
,
61. AKOUETW
' Tà KaTa TOV
, '
(.1
Wv.,'I'
" ~ ,
C7UVEXWS .
~ "
à l' extérieur. 9
u 'il n e prenne pas de bain en compagnie
, , ' à 1TEpt T'le; t'aC7LI\ ELa S TWV oupavwv, oaoS des femmes; Il Y a du danger dans cette habitude' et
.... aV9aVETWI\OL1TOVT "E '\\ "
~ ~' 1TOKELTaL .... LC790c;. 1TayyEl\l\ou KaL VUIl4>"v qu'on ne l 'envoie pas non plus là où les femm es se don~enL
TOLe; C7W<I>pOVOUC7L a , ' " '" ,
, , "t ' ~ Kat TOÛ KÀ"pOU 1TOL"C7ELV OLaooxov. nana rendez-vous 4 .
760 wpaLav a.,ELV aUTI[l
61. Qu'il entende co n sLammenL l'histoire de Joseph5;
760 1I:OL~O€LV coni. Sc : 1to6iOCtL P 1tOLe:"iOIXL L , qu'il apprenne donc ce qui touche au royaume des cieux ,
quelle récompense est réservée à ceux qui savent maîtriser
leurs passions 6. PromeLs-lui de lui amener une jolie fianr ée
l. Ce ..
•• e e
xpression désigne probablement les livres enluminés.
, t ' h • dé cL de l'instituer ton héritier'. Fais-lui toutes sorLes d e
J ean nous apprend que les livres saints étalen rlc emen. corés
et que, par val'ne gloire , on les achetait plus pour leur somptueuse
ornementation que pour leur contenu: In 10., homo XXXI, al. des textes qui traitent, comme celui-ci, de l'éducation: Leg. Il 659 e,
XXXII, 3, PG 59, 187 : ,J'apprends qu'un ,homme soucieux de Resp. X 608 a. L'épithète 6doç jointe au mot &1I:<plliJ désigne le chant
considération les achète non pour savoir ce qu Il y a dedans, mais des psaumes: In 10., homo XXX II, 3, PG 59, 187: • 0dIXl denv &1t<pllotl
parce qu'ils sont ornés de lettres d'or. ,) .' 'r,x YP&f-Lf-LIX'rIX. 'E1t,*llwf-L€V Tolvuv É:IXUTOLÇ xlXl TOLÇ &v -rii q,ux'ii 1t&OeoLv
Z, Jean n'a pas manqué d'analyser la force du d éSir phySique. 'r,x &11:' &xdvwv cp&Pf-LIXXIX xIXTlXoxeu&1;wf-L€V. • Les (sa intes) Lettres
1/1 episl. ad Ephes., homo XX, l, PG 62, 136 .• Il est, en effet un sont des chants divins. Chantons-nous-les à nous-mêmes et servons-
amour qui s'introduit en nous et qui, sans que nous nous en aper· nous en comme de remèdes aux passions que nous avons dans l'âme .•
cevions, enlace les corps l'un à l'autre ... De cet amou r nals~ent à Ct. De mut. nom., homo IV, l, PG 51, 146.
la fois de grands biens et de grands maux chez les parlicuhers et 4. Cette recommandation qui n'est qu 'une nouvelle mise en garde
dans les villes. Rien ne bouleverse notre vie comme l'amour de contre les relations du jeune homme avec des femmes révèle encore
l'homme et de la femme. C'est pour lui que bien des gens prennent un fr agment de texte improvisé.
les armes pour lui qu'ils donnent leur âme.» MaiS . '1
1 a su
parler
, en juaer 5. J ean utilise souvent l'histoire de Joseph pour exhorter ses
adm irablement du mariage chrétien, comme on pourra , 0 auditeurs à résister aux manèges d'une femme entreprenante.
en consultant les textes suivants traduits en fran çais pa~ Ad S lag. II, 12, PG 47,470; In Gen., hom, LXII, 4, PG 54,537;
R FLACELIÈRE dans Amour humain et paro 1e d wme, " Pans 1947 '
In episl. ad C%ss., homo X, 5, PG 62, 372; Ad O/ymp. episl. X
. . Il l'épUre aux
Extraits des trois homélies sur le mariage, Hom. X sur l" Ure (PG III) , 11 et 12.
.
Colosssiens, 5-6; Hom. IV sur O' " 3' H omo XX III sur V
ZIOS, " - ,
ep sur 6. Comme les mots de la famille de cpL),OOOcpllX, les mots de la famille
aux H ébreux, 3; Hom. XXXVIII, sur la Genèse, 7; HOm sur de crwCPPOOUVl] sont employés par les Pères de l'Église pour désigner
XVI
Mal/li. 1 ; Hom. XX sur l'ép1lre aux Éphésiens, 9; Hom. X non seulement la sagesse humaine et pratique, mais la vie chrétienne
les Actes 3-4. )' e à un avec toutes ses exi17ences .
3. Le mot È1twll4. dans la littérature classique, s'app Iqu qui 7. Les promesse:, qui ne sont pas sans attrait, VUIlCPl] Wp:lttot,
• '11 , . charme
chant qui exerce sur l'âme une actIOn apa~sante, un XIX 457; Sont exprim ées là de façon discrète et sans aucune surenchère d'élo-
s'exerce souvent à l'insu de celui qui le sub it. Odyssée, ' dans quence.
ar PLATON
Œdipe à Colone, 1194. On trouve le mot employ é p
GLOIRE ET L'ÉDUCATION
R LA VAIN E § 61-62 (li. 761-773)
160 161
~ w~
\\"
KaL I\EyE 1TpO S au'TOv' «OUIC
va V'TLa
\ "
, ''A O'ov QV &-onS 'Ta ,
,
1 , \ ,
menaces, si tu constates qu'il se con d. .
a1TEL ' l ' .~, yuvaLKas tvapE'TOU, Eav IL'] 1TOÀÀ,),y à tes désirs, et dis-lui: (, Mon enrant Ult contraIrement
, t I.1E9a. 1TQI.ULOV, , "
~1TL'TE~~ 0r , '.1. XaK' v KaL 'TT]S â.pE'TT]S 'T']v E1TLÔOO'LV' Kal WS
-1
, nous ne te tro
E1TLSEl€n 'T'lY "'u 'l ", "t ~
62. M'al\LO'TU Pas une femme vertueuse , si tu n ' es pas co t uverons
" Éws O'E E1TL yafLov a!>w. » sur tes gardes et si tu ne pratiques 1 ns amment
~Y
a
Kap ....'p'lO'n s ' 'Tax '9" 9
, ' , Xpci ~i) cj>9EyyEO' aL, avw EV EXEL TlJY
" . pas a vertu D'
tu auras acqUis la maîtrise de tOI·-' . . es que
765 èàv -rrQLSE:UT)To,l. Q.LO' "... \, meme Je te ..
PEPX'lUÉV'lv. ALaXEyou au'TW 1TEPL KaÀÀo us
EÛÀo.~El.aV ""POKa.TQb b
1
bien vite . » 62. Par-dessus tout s'I·I t' r maneral
r \ . . ... , , es ormé à n
~ ....' au'TW ~V'TLK'TE Ka'Ta yuvaLKWV. AEyE ws dire des choses honteuses il prend de' s . e pas
."uX'l;· .... pov'l~a. ~ 9 ' " son Jeune âge des
\ " a
'T'l~; SouX'l; Ka'Tacj>pOvEtO' aL KaL on 1TOÀÀ~S
80UI\01TpE1r E S U1T'
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habItudes de réserve. Parle avec lui de la b té d '
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F aIs nal re en UI e nobles pensées au su· t d r e 1 âme8.
1 .
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6.XLO'Ta SEi'TaL 'TT]; O'1TOUST]S 0 VEOS· 0 ILEV yap 1j>9EYyOI-LEYo;


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DIS- "t é· Je es emmes
UI qu e re m pnsé par une esclave
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770 EO''TaL 'l ' t ' \ \ ~ 9 ' , . on pour
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1TOI\I\WV Ka ']fLEvos 'TU,.
> un esclave et qu un Jeune homme a besoin d r· b
'l '\ ~ " " '9' \ M'" , , , , 4 e aIre eau-
'TWV àcj>9aXfLwv j30Xais EI\ELV ']V av E EI\U' ']OEV EXE'TW KOLVOY coup d efforts. Celui qui dit quelque chose de dé 1 é
, . 1. . P ac
1Tpa; yuvaiKQ . 1TXi)V 'TT]S fL']'TpaS fL']ÔEfLLav opchw yuvaLICQ' !
sera remarque mal~ ce UI qUI regarde ne sera pas remarqué
- car . on a vIte . . faIt de J. eter un regard - et m'eme SI , .•
se lient au mIlIeu d'une nombreuse société en . t t
·1 1··1 ' Je an
763 btEL8d~"I) L Il 770 8e:Thoç 1 eL 1 L " 773-774 xpua[ou fL~ fLETCX-
un œl en cou Isse, 1 peut séduire celle qu'il veut 6 . Qu'il n'ait
8(8ou . f.L"I)8e:f.L[cxv op&'t"w YUYCXLXCX rrÀ~v 't"Îjç f.L"I)'t"p6ç L aucun rapport avec une femme. Qu'il ne regarde aucune
femme, excepté sa mères. Ne lui donne pas d'argent?

1. L'expression Èrrt y&f.Lov /i.YEW, qui s'applique au mariage


des filles comme à celui d es garçons, prouve que, dans ce domaine, 5. Voir § 55, li. 728 sur la puissance du regard et p. 154, note 5.
l'autorité paternelle s'exerçait aussi bien sur les uns que sur les 6. Celte exigence poussée à l'exlrême se relrouve chez Jean.
autres. Cf. p. 194, li. 1044. Parlant d e Job qui avait fait un pacle avec ses yeux, en s'engageant
2. Le sens du texte n'apparatt pas clairement à cause de l'emploi à ne fix er aucune femme (Job 31, 1), il commente ainsi cette résolu-
de l'adverbe /i.vw6e:v, qui signifie d'ordinaire d ans les textes patris- tion , Contra eos qui subintrod. habent4, éd .• Les B~lles LeUres., Paris
tiques ce qui vienl d'en haul, du ciel. Ici, nous pensons qu'il doit être 1955, p. 59 (lrad. modifiée) : • Il savait, il savait clairement que
pris dans son sens temporel: de bonne heure, dès la jeunesse; il est non s eulement pour celui qui habite avec une jeune vierge, mais
alors permis de voir dans EUÀ&ÔELCX l'expression d ' une attitude non aussI pour qui jette sur elle un regard indiscret, il est difficile et
pas religieuse, mais simplement morale: retenue, réserve. presque impossible d 'échapper au dommage qui en résulte .• Cette
3. L'influence que le père exerce sur le jeune homme est nettem~nt phrase, tirée d'un des premiers traités, pourrait donner raison à
marquée par le verbe ÈX-r[X't"ELV, • faire naître l, et le mot cppoV"l)iJA Combefis qui place notre texte au début du ministère de Jean. Mais
montre que cette action porte sur l'exercice de la réflexion et de on trouve la même sévérité dans In MaUh., homo XVII, l, PG 57,
l'in telligence. 256 qu'on date de 390 : • Celui qui a une fois allumé la flamme, même
Ceci est tout à fait conforme à la méthode employée par Jean. s'il n'
. a p 1us de remme devant les yeux, il se fabrique constamment
Voir LeUres à Olympias, SC 13 bis, Introduction p. 49 et 50 avec des Images d'actions honteuses et partant de là il passe souvent à
l'acte. » "
références.
4. Cet appel à une sorte de point d'honneur est dans la Ig
r ne det d 7. Il n'est pas étonnant que l'auteur fasse cetle recommandation
1a morale antique.. ou la 86~cx a une SI. grande par. t V· olr plus bau, ans un milieu où la xEv08o~[cx entrafnait à de roll es dépen8es. Voir
§, 5.
p. 94, note 1.
6
§ 62-65 (li. 774-793)
163
Que rien de honteux ne pénètre en lu' . "1 .
l, qu 1 méprise la
vie de luxe et toutes les autres choses d '
63 Il u meme genre l .
Le toucher . y a encore une autre porle
. ~on, ,pas semblable à celles que nou~
avons vues, malS qUi s etend au corps tout t' N
en 1er. ous
l'appelons le loucher. Elle paraît être fermée', ce pen d an t ,
comme elle est ouverte, elle laisse passer tout à l'intérieur.
Ne lui permettons pas des vêtements moelleux, ni de se lais-
ser aller à des contacts physiques2 . Endurcissons-le. Nous
élevons un lutteur. Pensons-y. Qu'il n'ait pas à sa dispo-
sition des couvertures et des habits moelleux 3 . Que tout
cela soit ainsi pour nous une règle bien arrêtée.
Les citoyens 64. Allons! Entrons dans cette
ville; rédigeons et fixons des lois,
puisque tout va bien pour nous du côté des portes. Et
tout d'abord, apprenons avec soin à connaître les maisons
et les celliers des citoyens, là où demeurent et ceux qui
sont ardents et ceux qui sont relâchés. 65. Pour le thymos',
on dit que la poitrine est son siège et sa résidence, et le
cœur qui est dans la poitrine; pour le désir physique,
c'est le foie; pour la raison, c'est le cerveau 5. Au premier
correspondent une vertu et un vice; la vertu, c'est la
maîtrise de soi et la douceur, le vice, c'est l'impudence
774. bmmhw L Il 776 "Ecr't"Y) L Il 777 oÀÀou L Il 782 )(E:Xp"ijcracn L Il
et l'agressivité; pour le second, la vertu est la tempérance
7 84. Il~ P : IlÈ L Il 791 ème:!)(LC( L
et le vice est la luxure; pour la faculté raisonnable, la

nt dans ces phrases


1 On ne se tromperait sans doute guère en voya é un texte soigneusement rédigé, mais qui s'explique fort bien dans
. . t' 1 s qu'un texle élabor .
brèves un schéma de prédlca IOn, p u Con/ra eos un texte pris à l'audition, avec plus ou moins de difficulté.
2 Jean a dénoncé le danger des baisers et des cares~esl'955 P 50 4. Le mot 6uf.l.6c; désigne le siège de sentiments ardents mais
. tt Paris "
qui subinlr. habenl 2, éd .• Les Belles Le rM:, la t~u'v"'V 6~C1.V divers, selon l'objet vers lequel il porte l'homme. On ne saurait
(trad. modifiée) : EL, yo:p u'i'LC; f.I. 6\l'Y) 't'ocrC(u'NIV
'",l,
. ., 6",v't' 'ljcrLV uu ."
d~ov(i; (i;!pEt présumer s'il s'agira de l'un ou de l'autre dans l'énumération faite
L
)(O:L &:'P~ 1tpocr.'ij 't"'ijc; O~E:WC; 1toÀu 1to:xu't'épo: eX1t À0:ucr c;, \ f.I. Àe:1t!~~EpOV
N
ici par l'auteur. Il convienl donc de laisser au mot l'indétermination
'\1 eXÀV"fl1l 6vO: )(0:' X~
Thv mMyo: XO:L IlPLf.l.U't'E, PO:V e:pyo:.,e:'t'O:L
, 'Y
TI) , ., . vive sou/' de son sens en grec.
., T 1 duit une SI
1tOLe:L 't'o a'Y)plov .• Si, en effel, la vue seu e p~o b ucoup piUS 5. Ce paragraphe décrit les difTérentes puissances de l'àme selon
france quand s ,y ajoute . 1e t ouc her , J' oUlssance ea '1 rend 1a les distinctions établies par la philosophie : PLATON, Resp. 436a,
grossière ,
que la vue, . '
II excite une fi amme plus haute, 1 Tim. 69c-72d, tandis qu'au paragraphe 23, ces puissances Bont
souffrance plus aiguë et la bête plus hargneuse. ~ 'fI I·t pas dans étudiées dans leurs activités diverses.
3. Répétition des lignes précédentes qUI. ne se JUStl era
ET L'ÉDUCATION
E GLOIR E' § 65-67 (li. 794-806)
SUR LA VAIN 165
1 " ~01TWS OUV
.,C'"'
'1IJ.1v
C)
a.1 apETCLI
\

QKLQ. l)È a.VOLa. . , , , vertu c'est la sagesse et le vice c'est la folie1. Veillons
, "'-pOV.,O'IS, _ K ' K a t TOIOUTOUS TlKTOIEV TOUS
l'EV '1' ., ~ 'OIS TOuTOIS 9 ' donc à ce qu e l es vertus soient enfantées dans les lieux
~ V tv qui le ur son~ propres, à ce qu 'elles enfantent des citoyens
9 'l'OLS To1T '"'-pOVTL<1WI'EV' Ka a1TEp Y<lP
795 TEX ELE "KCLKOUS, '1' ~ 9'
\ ' ~ à'A'Ao. ~ l'TI\ ~, 1T0.9 ... Ta.UTa. Ka. E<1T"1Ka(7LV.
1TOI\LTo."
,
'<1'lWV Ta
TWV I\oy- r
.,
" 9 ' 0" ~,
qui les prallquent et non pas des citoyens vicieux' car
TÉpES TLVES , ' 'TUpo.VVIKOV, TOV UI-'0V' UTE 0"1]
fL1J ' UV E1f1 1'0 ces passions, elles aussi , sont mères de mauvaises pen;ées l .
66. NE'A9wfLEV T~IV ~ , o.ÙTOV OUTE 1Ta.VTa.XOÛ KEXPlla9CLL
,..' 1T'TE:OV 'f<tJ VE~ " , , ~À ' 66. Venons-en maintenant à cet
1fo.VTEÀWS EKKO , ~'W'lEV aUTO US EK 1TpWT'1S "1 LKLaS, Le thymos 'l' t .
, • àÀÀo. 1To.
wEU
r , ' " ' e emen qUI exerce un pouvoir tyran-
W
<1UYX pT]TEOV ,~ "'-ÉPELV, EL SE TWa. a.OIKOUfLEVOV
800 , \ a.SU<WV1'Q.I., 'Y , \ ... nique, le thymos. Il n e faut pas le r etrancher complètement
llTav fLÈV o.UTOI, ' Kat TW Ko.Ta.1TOVOUI-'EV't' I-'ETo. TOU
chez le jeune homme, ni lui donner libre COurs en toute
, S E1TE€l.EVQ.L
rSOIEV, yEVVo.lW , 67." \ "
TOÛTO SE E<1Ta.L 'll"WS ; ECLV
...., \
occasion; mais formons-les, dès leur jeune âge, lorsqu'ils
, à.dJVELV fLETPOU. , ' "'-'
1fpO<71]KOVTOS r ~ ,~ ÈYYUI-'Va.~WVTa.L Ka.1 'l'EpwaL s ubissent un e injustice, à la supporter; en r evanche,
" LS TOI.S aUTWV , 'é'
lv 'l'OLS OLKETo. " XE1Ta.LVW<1L 1Ta.pa.KOU0I-'EVOL, E~ETCL-
"'- 'EVOI Ka.1 1-''1 Xo. ~ 'n s'ils voient quelqu'un victime d ' une injustice, à se porter
805 Ko.To.'I'povoufL "" us 1TX"1I-'I-'EÀOUI-'EVo.. o.VTo.XOU
courageusement à son secours, à prendre sa défense dans
~W<1L SÈ àKpl(;WS Ta ElS ETEpO
la mesure convenable 3 • 67. Comment cela se fera-t-il?
S'ils s'entraînent avec le urs serviteurs et s'ils supportent
795 ,t"!:X6dEV P : ,r(K'r1)e:v L Il 797 XIX6e:a,r(xlXaL L Il 801 &lhxoüncxL L
de subir des afIronts, s'ils ne se fâ chent pas quand on ne
les écoute pas, mais s'ils examinent avec attention leurs
propres manquements à l'égard des autres t • De toutes
. 'enticité ont souligné que cette division
1. Les adversaires de 1 auth . elle ne pouvait être ignorée
't ' nnue de J ean, mais
tripartite étal mco l '1 était Elle est d'ailleurs banale œuvre de multiples passages où Je ÀOyLa[L6ç est considéré comme une
du lecteur assidu de saint Pau qu 1 "t 'els Par exemple ÉVAGRE,
des auteurs spm u . source d'erreurs. Voir De Prouidentia, SC 79, à l'index de ce mot.
et parfaitement connue. 170 Paris 1971, Inlrod. p. 104-106, 11 est intéressant de constater l'ambivalence du mot chez Jean
Trait é pratique ou le mOine, SC , J n'écrit pas un traité de Chrysostome alors que chez les auteurs ascétiques contemporains,
Évagre par ~xemple, le mot prend un sens nettement péjoratif. Voir
On peut aussi faire remarquer que ean é systématique. En lail,
"1 ' t pas tenu à un expos
psychologie et qu 1. n es . ' n du 6u 6ç et de l' btL6u!i-lcx au
on trouve chez lUI la subordmatlO
. 1 ad Ephes homo XV "
II t
PG 62 120: Tcxü't(x 8~
' ~
lac. cil., p. 56 s.
3. Le double conseil donné ici de ne pas amputer complètement
' 1
ÀOyLa[Loç. n epls . ., t' l: ' ~IX\lTe:Ç Too ÀOyLOfL'•ll le 6uf.l6ç et de ne pas lui laisser tout permis s'expliq~e ~ar .le doubl~
o?iv 't'eX /luo T'Ïjç lji ux'ii<; d/l1) pU~f.l(alX\lT:ç ;IX ,U:O x';;t TO\l 6u~6v, oiÎ'tc.>Ç rôle qui lui est dévolu : CP€pe:w, supporter lorsqu il s agit de s0ri
KIX6&7te:p t7trtOUç e:u1)\llouç, T1)\I 't'e: m tUf.lL~. Il "e:LO\l M!loof.lEV -rijç
~ " \VIX XIX 't'O IJplXO YEWCX[ooÇ t7tE~L€VIXL, se porter en avant courageusement, quand
Èma..naoo[Le:v TOV \lOUV 1)VLOXO\l, 1 t es deux puissances s'agit des autres. Jean a montré (In Mat/h., homo XVI, 7, PG 57,
., dé t et en a tte an c .
&voo KÀ~ae:ooç. • En mo ran. . x dire le désir et la paSSIOn, 248) que cette passion est utile, si l'homme sait s'en servir en temps
de l'âme sous le joug de la raison, Je veu. é pense de notre opportun"
, .t receVOir la l'corn
mettons comme cocher 1 espn , pour . . . 'OvLa'l6ç el nOD 4. L'auteur transpose ici à l' adresse des enfants les consel lS
vocation céleste .• Il est vrai. que J ean emplOie ICI 1\ , r donnés par Jean à l'adresse des adultes sur la pratique do l'examen
'oVLaTLx6v comme notre texte. . 1 dans le sens très de conscience. In lHatth., homo XLII, al. XLIII, 3, P~ 57, 454 :
1\ 1 é .. plune 'l
2 Le mot ÀOYLaf.l6ç est employ ICI au. . On ne sauraI 'E~hlXa6v aou TeX c([LIXP~f.lIXTIX T'iiç ljiux'iiç XlXl &7tlXluL [Le:TIX &KPL!lt~
, t r n péJorative. si
général de pensées, avec une conno a 10 t te En effet, 'tcXç Eu6uVIXÇ XlXt À€ve: . tJ.LeX TL TO KlXt T6 aOL Te:TOÀ[Ll')TIXL .• Examl~e
trouver là un argument contre l'authenticité du ex · au MyLOfL6ç les fautes de ton âme1
et exige des comptes avec som •
et dis- tOI ..
de
dans le texte cité à la note précédente Jean accor trOUve dans son P Ourquoi as-tu osé ceci et cela ? ~ Cf. É PICTÈTE, D 10 · tri.
'b II " 18 12-15.
le privilège de dominer les deux autres puissances, on
§ 67-68 (Ii. 807-826)
AINE GLOIRE ET L ' ÉDUCATION 167
SUR LA V façons, e~ de telles circonstances le .
1
, ''II'a:l'i]p I<UpLOS, 'll'a.pa.~a.lVOI'€vWV l'Èv il sera eXIgeant et ne tolérera pas ' que pere
8"€ EV ~ OLS 1'OLOU1'OLS 1 l'sera le maître''
" 0 0WV l<a.L à,<I>OP"1'OS, Ka.1'Op 0OUI'€vWV SÈ gressées, mais si . elles sont observéeses "1OIS soient trans-
'~8
l' WV V0l'WV , Xo"E'II' S,,' S KOL 'll'OÀÀOL<; 1'OV ~"E'II'aOÀO LS
'll'a.L a. 'l'OLS accommodant et Il comblera so f ' 1 sera doux et
UElÀLX0<;
r, I<OL 'll'poa"V
0" àp l<a.L "
0 0EO<; " ,
1'''V OLKOUI'EV"V SLOLKEÎ
. . n en ant de ré
G'es t am SI que Dieu gouverne 1 compenses.
~
810 8wpOUI'EVOS. '''s
U1'W y l<aL 1'n~ 1',,~ <; (.la.ULI\ELa.<;
"" ",
E'II'a.yyEI\La. "
OUT!.! de l'enfer et par la promesse de monde par la crainte
1'W 4>0(;1[1 1''' <; yEEVV '" t' ~ • u royaume l A' .
S~ I<a.L TÎI'EL<; TOÙ<; 'll'a.L8a.<; 1'OU<; E~UT~V, , , à l'égard de nos propres enfants 2 • mSI nous,
,,, wua.v a.ÙTWV 'll'OÀÀOL 1I'a.VTOOEV OL 'll'a.pO~UVOVTES
. 68. Qu'ils soient
. nombreux d~ to us cot.es
•. ceu . 1
68 • ,K QL EC11"'v aOa.L Ka.L 11EÀETÔ.V Èv 1'OL<; OLKELOlS ' ,
<l>kpEW Tb pIquent au VIf pour les entraîner e t 1es habituer . X qUI
waTE E.yyU ....VQ~E , \ r ... ' ,,..., 1 p es.
'0 Ka.L I<a.Oénl'Ep E'II'L 1'''<; 'll'a.Àa.LU1'Pa.<; 'll'pO TWV aywvwv leurs proc h es à supporter la contrariété3 Et de • arml
oç. , ( ' 0'\ '
815 1T'Q ~ -po' <; 1'Où<; OiKELOU<; Ol a. I\"1 T a.l, WUTE EV EKELVOL·
(1 " ,
, " dans les palestres 4 , les lutteurs s' en L·'
EI1l1E"ETWaL
rr .. , t ' " , \. > rament me a me tque 1
Ka.TOpOWaa.VTE<; à,1<a.1'a.ywvLa1'OL E Va.l 1I'pOS TOU<; aVTL1I'a.I\OUS, combat, cont r e• leurs proches ' de far on que, SIS ont luttée
"1' van
,~,' S'O
olÎ1'w Ka.L Ô 'll'a.L<; È'II'L 1'"S OLKLa.<; 1I'aL EUEU W.
K' "'"
al 1I'01\I\al<L5
'$

contre
. . . blceux-cI avec succès , ils soie n t d es partenaIres .
Ô 'll'a.Ti]p 1\ Ô à,8EÀ<I>O<; ËU1'W Ô l'a.ÀLUTa. 'l'OÛTOV È1I''lPEa.~WV· mvmcl , es contre leurs adversaires ' de meme, • que l'on
, , ''\ 1 8'
820 Ka.L U'II'Èp Tfj<; ÈKELVOU VLK"<; fLal\LU'I'a. 1I'a.V'I'ES U1I'EU ETwaav' forme l. enfant . à la maison. Que ce soit souven t l e pere '
1\ " , \.' CI
à,fLUVÉTW TL<; Kal a.VTLaT"TW 1I'a.l\a.LWV, WU'I'E EV EKELVIt> a.UTOV
" , "

. .qUI le prenne le plus à parti et que t ous n ' aIent


ou ,le f rere .
YUfLva.aOfjva.l. OÜTW 8T] KaL OL 1I'a.L8E<; a.Ù'I'OV 1I'a.po~uvÉTwaav qu un deslr, sa, propre victoire; ou bien que quelqu'un
auvEXW<; l<a.L' 8 '
LKa.lW<; Ka.l"8' "0
a. lKW<;, WUTE fLa.v 'a.VELV 1I'a.VTa.XOU ~ se défende et s ,oppose à lui dans la lutte ' d e f açon, par
'0 "A \ \ ( \ t'Uv ) 8'
KpaTELv TOÛ 11'0. OUS. V fLEV ya.p 0 1I'a.T"1P 1I'a.pO., n, ou EV ce ~oyen , à 1 entraîner. De même, que les serviteurs
825 fLÉya' 1'0 yàp 'l'OÛ 1I'a.1'pOS OVOfLa. 1I'pOKa.'I'a.Àa.fL~a.vov TT]V le piquent continu el~ement à tort ou à raison, pour lui
.1. '
... uX"v ,
OUK , ...
a. ... l"1
'
UL
~
8La.Va.UT"1Va.L. 'A"1\1\
", 0fL"1I\LKES
, ," ~\
Ka.L' 8OUI\OL apprendre ~n toutes CIrconstances à dominer ses sentiments.
En effet, SI c' est le p ère qui le pique au vif, ce n'est pas
809 fL~ÀLXOÇ L 1\ 818 7toÀÀcX>t7jÇ L 1\ 819 'toih"ov P : 7ta.v'twv L ~
efficace. La personne du père agissant d'avance sur son
âme ne lui permet pas de s'insurger; mais que ce soient
t7tLpEa.ÇWV L 1\ 82ft 7tCXpO~UVEL L 1\ 825 7tpOXCX'tcxÀa.fLOCXVWV L
des compagnons du même âge, esclaves ou libres, qui

1. C'est une idée chère à J ean qu e Dieu use envers l'humanilé


tanlôt de sévérité, tantôt de douceur. ln Matlh. , homo LIll al. LlV, retrouv e chez J ean, ln episl. ad Ephes. hom XV 4 PG 62 110'
t Si tu t' ' . la J ' "
3, PG 58,530: • Car l'âme de l'homme a besoin d e ces deux remèdes. es enlraîné à supporter courageusement servante devant
C'est ainsi que Dieu gouverne l'humanité tout entière, en agiss
anl
~elle qui est ton égale à toi en dignité, même si elle te dit de; injures
tantôt d'une façon, tantôt de l'autre. » Cr. A d Theod. laps. tr., 4 el 7, u ne t 'irriter as pas. 0 '
4 . On r etro uve ICI . . l" Image, si fréquente chez Chrysostome de la
SC 117, p. 97 et 117.
2. L'emploi du réfl échi de la 3" p ersonne r env oyant à un sujel eure palestre . . où s' en t ra îne 1' athlète et, plus précisément, la comparaison
'
de la Ire ou de la 2e est habituel chez J ean comme chez les aul 2d u PG ffilll eu f amiTla 1 avec une palestre. ln epist. l ad Tim., homo IX,
de son époque. Voir De in co mpr. , homo V, li. 491, S C 28 bis, p. 31Z: y', 62, ,548 : O(hw yà:p SEL È:x TIjç 7tCX'tPLxY1Ç olxlcxÇ ~~~ÉvCXL rtpO'
... fL7j8Èv &cxu'tii> aUvoL8cxç. Cet emploi n'est d 'ailleurs pas inconnu dans fl~lfLeov xcx6cxm:p &6À7jTI)v È:x TIjç 7tcxÀcxla'tpcxç .• 11 faut que la jeune
sorte de la maison . pour se mafler
. comme un athlète sort de la
les textes classiques. . pal es t re.•
3. La mise à l'épreuve du caractère par le milieu de vie, et parti·
culièrement par les rapports avec les esclaves , est une idée qu'OD
NE GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 68-69 (li. 827-844)
1 SUR LA VA I 169
~ 1TOI€LTwaav, IVa. €V EKELVOIS fi , "
j.la.v 9'aVn T'l' V fassent cela, pour qu'il apprenne parmi eux
Kat ÈÀeu9€po, TOUTO •
d'humeurl. l'égalité
È1TL€lKELQ.V. ... ' .... • flO "

NTepoV' 1TOIOV ST] TOUTO, Ta.V OPYL~nTa.L 69. Il Y a encore autre chose. Quoi d
69 ~ EaT! € Kal 'N -" lè Il' one? Lorsqu'il
,', 'TOV TWV otK€LWV 1Ta.9T]j.laTwv, OTa.V npàs TOV se me t en co re, rappe e-IUl ses propres [ 'bl
830 aVal"lj.lVnaK€ au
~
.,." •
À ' n €t u ... IiEv a.UTOS TJj.la.pTEV Ka.1
1Tallia Xa €1Talv.,
~
os a.v .t v Èv
'1
°t qu "1
1 s" ' te con t re un esclave est-il to t alà fesses.
1rrl . Lors-
r" •
n" ' ? t 'u a1t exempt
, ~ 'TOS K av~ Ions TU1TTOVT a. TOV naLOa, ~" ,
TOUTOU de fau t e. .e comment se comporterait-1'1 l' •
"rOUTOiS WV a.u· 1: p ~'" \, , \. U1-meme dans
'" "
oLKT)V a1TaITT)a
Ov' Kliv UbPI!>OVTa., KaL TOUTOU na.I\LV. M";TE
., de telles Clrconstances 2? Si tu le vois frap l' 1
,,, fi \(\.l. " . l "1 1 t 't per esc ave
Si aÀ9aKOs ËaTw j.lTJT€ a.ypLOS, LVa. Ka.L a.v'1P li Ka.L E1TIEIK~S. pUfilS- e ; s 1 e ra1 e avec insolence, punis-le . Q "1'
j.l ,,~~., ~9 ~r.! 9' . . f 'bl . b ausS1. u 1
835 noÀÀaXoû yàp a.ÛT~ OEl TTJS a.1T0 TOU Uf-L 0U t'0'1 Elas, otov ne SOlt fil al e, m. rutal, pour être un hom me d'19ne de
~" ,~ S'À ' , ce nom. Souvent
EL 1TOTE Kat a.ûTàs 1TaLOa.S axolT) TJ YEVOITO KUpIOS. OU WV
. 11 .a besoin du secours de son'energ1e . 3;
navTaxoû TO TOÛ 9uj.lOû Xp~aLf-L0v • ÈKEL Sè f-L 0vov aXP'1aTOv, par exemple, Sl un Jour il avait des enfants ou s'il avait
, , A'''' \
OTav éa.UTOLs aj.lUVWj.lEV. "la. TOUTO Ka.L
'A.' 1: .... \
a.UI\OS E'f' EaUTI(! flEV
n .. \ des . esclaves sous ses ordres. Partout l'énergie esl U t'l1 e,
, 1 , \~, ""!i: , . ,
OÛSÉ1TOT€ T~ 1TpaYf-Lan K€XPT)TaL, E1TL oE TOIS '10LK'1flEVOIS malS 11 y a un cas ou elle est inutile, c'est lorsque nous
840 •
f-LOVOV. KaL
M ~ ,,,. ' ' ' ' '" ~ J.' , ,
W<TTJS LOWV a.OLKOUf-L EVOV aOEI\'f'0V EXPT)aaTO Ti!> l'employons pour nous défendre. C'est pourquoi Paul
9Uf-L~ KaL j.la
• 'À
a. yEVVa.IWS,
1
° 1: 1
1Tp~OTa.TOS naVTWV a.v pWTrwvq·
, , 9 ' ne l'utilise jamais dans son propre intérêt, mais seulement
co' o€ cp , 9T], OUKETL
" " "A.. K' ~ '\'\"
J
€TrEt0T) C"
Ubpla TJfluvaTo, E'f'UYEV. a.L TaUTa. a.1\1\ en faveur de ceux qui ont subi une injustice. Moïse ayant
, , , co' fi 'l." ..., \ \
aKOU€TW Ta olT]Y'1f-LaTa. • OTa.V f-LEV ya.p Tas nUI\a.s En Koaj.lWI"EV, vu son frère victime de l'injustice se mit en colère - et
, 1 ""..1.. \" , (/ ~\, \.9'
€KEIVWV TWV a'f'EI\EaTEpwv xpEla, OTa.V oE ElaEI\ OVTa.S TOUS
• c'était de façon tout à fait noble - lui le plus doux de
tous les hommes q • Au contraire, lorsqu'on l'insulta, il
ne se défendit pas, mais il prit le chemin de l'exil'. Que
828 èmdxlO:v L Il 830 rro:61)fJ-(hwv conL Co : fJ-o:61)fJ-&:'t'wv L P " l'enfant entende ces récits; car lorsque nous en sommes
834 8èl+fJ-iiUo\l L " 837 &XPLcr't'OV L " 839 xÉXP1)'t'e: L " 841 ye:WO:LOÇ seulement à orner les portes de la ville, nous avons besoin
L " 842 Ëljluye: L de récits assez simples; mais lorsque nous faisons l'édu-

q. Cf. Nombr. 12,3

2. Les rapports du maître chrétien avec ses esclaves ont déjà été
étudiés par A. PUECH, op. supra cil., [p. 33, n. 104], p. 143-154.
1. Outre les mots techniques désignant les exercices de la palestre, Mais les textes sur le sujet sont assez nombreux pour mériter une
on remarquera les deux verbes rro:poçu\lw et è7t1)pe:&:Çw qui traduisent étude particulière. Elle a été entreprise par A. VERCOUTTER : Mal/res
les épreuves a uxquelles doit être soumis l' enfant. En grec classique, ils et esclaves dans l'œuvre de Jean Chrysostome, Mémoire de maltrise,
ont un sens fort: • provoquer, insulter &. Il semble bien qu'on doive Université de Lille Ill, 1972 (exemplaire dactylographié).
les prendre ici dans un sens atténué, tel que celui du verbe fran çais 3. Le 6ufJ-6c; est considéré ici comme un générateur d'énergie.
• taquiner •. D. Moraitis invoque ce passage, parmi d'autres, pour La reconnaissance de son utilité concorde avec le tempérament
dénier à J ean la paternité de notre texte. Nous ne pensons pas que dynamique de Jean et l'épithète YEVVO:(WÇ qu'on trouve plus bas
ce soit une raison valable. On trouve, au contraire, chez Jean ce goût et qui ennoblit l'usage du 6ufJ-6c; concorde avec ses habitudes de
de la difficulté, ce prix attaché à l'épreuve. Il s'agit, en effet, d'en' pensée. Voir plus haut, p. 163, note 4.
trainer l'enfant à maHl'iser son premier mouvement, à briser sa 4. Moise, après avoir tué un Égyptien qui maltraitait un Hébreu,
volonté, ce qui est tout à fait dans les habitudes morales de Jean. S'cnfuit au pays de Madiân. Exode, Z, 11-15.
§ 69-70 (li. 845-863)
LOIRE ET L'ÉDUCATION 171
LA VAl NE G
170 cation des
, • 9 'v EV KIli. TOUTWV TWV lllls'lÀOTÉpWV KaLpoS . citoyens
d" qui viennent d' arnver
. c'est 1 1
des réCIts un . lllveau plus élevé . Qu "1' . e momen
845 o~TOS , ~ t ," , 1 n'ait ' l'
,~u une 01
1I'OXLTIlS, pu fLL!>wfL
"UaTE ' IlUT<t> E S vOfLoS EaTw, ....'l8E1rOTE
unique, de ne Jamais se défendre quand
, ~ "
SL'lYTJfLa.TWV. 'PpLVO'LÉVW ~ 1I'llaXOVTL
KIlKWS " -Il
KaL ....'l8É1I'OTE U'on le maltraite, et de ne J'ama'IS sou fI nr on qImsulle
EIlUTW a.fLUYELV Ub !> r • q , tou
O
ËTEPO'V 1I'EpLOpâv TOUTO Û1I' fL,ÉVOVTIl. - " subisse un tel traitement. u un au re
~E fI
TilL S€ KIli. 0
1I'IlT'lP 1I'OÀ X <t> EV Tii> TIlÛTQ ~EÀTLWV 70. En enseignant de tels principes et ,.
~. pu9fLl~WV
• " ,'(::'CI
70 KELV KIli. ÈIlUTOV • EL yllp KIlL ....1'] OL ETEpOV TL, .' l' b' en s eduquanL
LOlla ~ J,9 - ~ ~ - Il ~, " lUl-m eme ,. f ed pere . sera len meilleur et ' smon . pour un
850 8, , " " • o. 1I'llpé.SELy'LIl OLIl'f' ELpaL 1I'OI\I\W l''EI\TLWV E<JTQL
Ill\/\ waTE fL '1 T r • autre motI, u mOllls pour ne pas compro tt l'
, _ "ro 8LSIlaKÉa9w KIlTIl<!>POVEL0'9aL, 8La1l'TUE<J9aL "1 d '1 d' . me re exemple
1 Ains'
€ClUTOU. 1L aTE ' 1 • qu 1 onne, 1 se •epassera. lUl-même
• . l, que l' en[ant
M SÉVIl ci.1I'IlLTEi'I"W 1I'IlPà. OLKETWV ora. EXEU9EPOS, Tà. à,XXà. apprenne à" 1ne 'pas. etre conslderé, à être traité sans menage-
.
OL 1I'a.L ES U1I''lPET~-
TJ ,
1I'XelW ÈIlUTW 8LIlKOVELTW. .... ovov
'E KELVa.
- 8"E ' - 8 '
• ,
~~ ", , 9 t ments. Q u 1 n eXIge des .serviteurs
, aucun des ser vIces
. qu ,en
855 TwallV, 00'1l OUX oLOV TE IlUTOV Ea.UT<t> OLa.KOV1']O'a.O' a.L· 0 OV
attend un homme
fLllyELpEUELV OU 8UVIlTàv ÈÀEu9EPOV' OU yà.p XPT) TWV 1I'OVWV
. • hbre,
2 Q maIs qu'il .se serve la p 1uparc1
" 9' , , ( \ ~ C"
du temps 1Ul-meme. ue les servIteurs accomplissent.

~Av ~, .
ci.cj>ÉfLEVOV TWV E/\EU EP<t> 1I'pOO''lKOVTWV TOUTOLS Ea.UTOV OLoOVQL.
.~ " -
fLÉvTOL OEn TOUS 1I'Ooa.S TOUS Ea.UTOU 1I'EpL1I'I\UVELV, ....1']OE1I'OTE
~, ."
1 seulement les besognes qu'il ne peut pas faire lui-même'
par exemple, il n'est pas possible qu'un homme libr~
TOUTO 1I'OLelTW 80ûXos, à,ÀX' a.uTas Éa.UTii>· Ka.L 1I'po<T1']v1j TOLS
soit cuisiniers. Il ne faut pas qu'il s'adonne à de telles
860 ,
OLKETIlLS
"
EpyllO'n TOV
,,~ '9
EI\EU EpOV Ka.L
'~:
TrO U
9
TrO ELVOV.
' M'1 S'E
occupations en abandonnant les occupations qui
,~C" c"(.l\" " ,
LfLllTLOV TLS ETrLOLOOTW .....'luE EV 1"a.I\a.VEL <t> TrEPL .... EVETW T1']V Trllp
Cl'

conviennent à un homme libre. Quand il a besoin de se


"
ETEpOU 9Epa.1I'ELa.V,
' '\\.'
a./\/\a. Tra.p ) e Ea.UTOU
: .... 1
Tra.VTa. '
TrOLELTW' ...
TOUTO
laver les pieds, que ce ne soit jamais un esclave qui le
KIlL, ,EUpWO'TOV
, "
a.UTOV "
Ka.L 'J..
a.TU'f'OV ' TrpoO'1']v1']
Ka.L .... Epya.O'ETIlL.
"
fasse, mais que ce soit lui-même qui le fasse pour lui'.
Qu'il rende l'homme libre qu'il est doux à ses esclaves
et tout à fait digne d'être aimé. Qu'il ne se fasse apporter
846 OOTWÇ L Il 854-855 Ù7tEpE'td'twCjotv L son manteau par personne; au bain, qu'il n'attende pas
de service de la part de quelqu'un d'autre, mais qu'il
fasse tout par lui-même. Cela le rendra vigoureux, modeste
1.CHRYSOSTOME, De Anna, sermo I, 3, PG 54, 636, insiste avec et aITable 6 .
force sur le rôle d'éducateurs confié par Dieu aux parents: • Dieu nous
,
a donné des parents non seulement pour nous aimer, mais pour que
nous ayons en eux des maUres de vertu. •
2. Cette recommandation de se servir soi-même allait contre 5. De telles qualités sont conformes à l'idéal que Jean s'est etTorcé
de réaliser lui-même dans la conduite de sa vie, en particulier à
les mœurs du temps.
3. Malgré son souci d'égalité et de bonté, l'auteur n'est cependant Constantinople, où ses réformes dans le palais épiscopal tendaient
pas entièrement dégagé des préjugés de son temps. Les cuisiniers, à réduire le luxe de son prédécesseur.
comme les nourrices, se recrutaient parmi les esclaves. Voir plus haut, On trouve un texte intéressant sur l'emploi des esclaves, In episl. 1
ad Cor., homo XL, 5, PG 61, 353 : «pourquoi as-tu de nombreux
p. 128, note 2.
4. Encore un passage invoqué par Moraitis pour nier l'authenticité :~claves ...• et toulle développement qui se termine ainsi: « En etTet,
du texte, sous prétexte que de tels détails sont indignes de Jean. , Dieu nous a donné des mains et des pieds, c'esl pour que noua
C'est le contraire qui nous parait vrai. Celui-ci a l'habitude de parler n ayons pas besoin de serviteurs . •
sans fausse honte des menus détails de la vie.
E GLOI RE ET L'ltDU CATI ON § 71 (li. 864-876)
SUR LA VA IN 173
172
71. Ense igne- lui ce qu'il en est d 1
aUTOV KaL Tà 'TrEPL TijS <j>uaEWs, Kat TL flÈv
ce que c'est qu'un escla ve ce qee c~ esl
'S ~. n" ' , natur e huma ine l ,
71. A 1 ,aaKE "
8' ÉÀEu9EpOS. AEyE aUT't' « aIOIO V, OUK ~aav ,u q' h
~ , . . ' li. u un .omm e
865 80uÀo s, TL E ,~ , ,
TWV TJflETEpWV, aÀÀ' ')' libre. DIs-l m : (C Mon petit , aut re f OIS n'
, \ ' É1fL TWV 'Trpoy ovwv , pas
80ûÀO l TO 1fal\aLOV
80uÀELav Eta~yayEv. E'TrEL8
"
TJ yap TLS EtS TOV
, d'esc laves chez nos prem iers paren t ' . c -:estavait
s, malS le 'h'e
, ' '
,,,, "' . d ' l' escla vage. En effet . pec
afLapTLa T'lV qui a mtro mt
~nd un. Jour un
, waTE
fils outra gea son père, il fut punI" , l's.qub
, " 0 ûPpL(7T~S, TauTT Jv ETLUE TTJV OLKTJV ~
1faTEpa EyEVET b ~"
" ~\ yEvÉ0'9aL TWV à8EÀ<j>WV. Opa TOLVUV fLTJ TWV 80 u ÀwII I e n qu' 1 d . t
oOUI\O S' , 9' ,.... , l'escl ave de ses frères 2. Veille donc à ne pas elre • l evm
.1 80ûÀo s. "Av yàp àpyL~T l Ka a'TrEp EKELV OI KaL lrâVTa · esclav e
~ .
870 liS " ' , , ' " ,
T~V des esc1aves. Sl , en effet, tu te mets corn me eux en colere
1f a"" n
5 Tà aUTà KaL fL'loEV aUTWV 1TI\EOV EXTIS KaTa
, '1:' E!oELS. "1: '"a!>E TOLVUV KUpLO,
l 1TOuo y , , . f ' t
eL SI tu aIS out comm e eux et si tu ne l'e mpor t es pas sur
ci pET' v ou8È KaTà T'lV a!oLav . ~ , , .
P 'l, , ' , \ \ •
TPOlTOL" eux en vertu , tu n auras nen non plus en f alt d' es t'Ime
aUTwV dvaL Kat yLyvE a9aL fLTJ TOUT't', 0.1\1\0 . TOLS . d d" t
EITor ce- t .01 onc e re le maîtr e et de le rest er non par.
fL~1fOTE aUTOS ÉÀEu9EpOS WV 80ûÀ os TOUTWV EÛp ÛS. "H OUX
E9
ous 8È Et, ta situat IOn de maîtr e, mais par ta condu ite , d e peur que,
875 opéi, 'TrOaOl 'TraTÉpES 1Ta't8o.s fLÈv à1TEK'TjPUgo.V, 80uÀ . •
tout en étan t tOI-m eme un homm e libre , on ne d'ecouv re
T~~ ÈKELVWV TQ~LV d~yayov; IK01TEL TOLvuv g1TWS fL')8èv è
que tu es leur escla ve 3. Ne vois- tu pas comb ien de pres
' 't' 1 f 1
ont dé s h en e eurs en ants et ont pris des esclav es à
place '? Veill e donc à ce qu'un e chose pareil le ne t'arr:~:
870 bpY(~E' L " 873 'roiÏ'ro L

1. L' expression 1tEpl cpUcrEWC; appell e une précis ion. D'aprè


s la
-
est sont que de simpl es dénom inatio ns, sans conten u vérila ble; l'escla
phrase suivan te, l'aute ur ne veut pas dire que l'escla vage .•
xGt'rO: cpUO"LV, mais vage consis te dans le péché , et la lib erté dans la pratiq ue de la justice
dans la nature des choses, ce qui s'expr imera it par
social 4. Les pères de famill e dont il est questi on ici utilise nt la possibilité
seulem ent qu'il faut appre ndre à l'enfa nt à conna ttre l'état
les mattre s
1 reconn ue par le droit romai n de déshé riter (OC1tox'l)pune:.v) un
fUs
actuel , cpucr.c;, consti tué par des homm es dont les uns sont
la
qui se condu it mal. On trouv e cette possibililé el le motit qui
et les autres les esclaves.
ve justifi e menti onnés dans les même s terme s par Jean, De Anna,
L'exp licatio n donné e ici sur l'origi ne de l'escla vage se retrou fils
l'on sermo l, 3, PG 54, 636 : • Souve nt les paren ts, en voyan t leurs
chez J ean, ln epist. ad Ephes ., homo XXII , 2, PG 62, 157 : «Si Cami-
dans la devenir malho nnête s et se jeter dans le mal, coupe nt les liens
deman dait d 'où vient l'escla vage et pourq uoi il est entré en adopt ent d'aulr es
- l
liaux qu'ils avaie nt avec eux, les déshé ritent,
vie de l'hom me, je vous dirais : C'est l'orgu eil qui a engen dré l'escla
tage .• qUI, le plus souve nt, ne les touch aient en aucun e façon .•
vage, et aussi le goût de la vie facile, le désir de possé der davan ne
Dans l'Anti quité, le souci majeu r d'un père de famille était de
2. L'aute ur fait ici allusio n à l'histo ire de Noé et de son fils Cham. la possibililé
p~s mouri r intest at et le droit romai n lui donna it
Gen. 9, 26. la famill e et même des
, d mstl tuer pour héri tiers des étrang ers à
Jean comm ente ce texte dans le même sens In epist. ad Ephes. 1 de
esclaves (le père était tenu soit d'inst ituer ses descen dants, soit
homo XXII , 2, PG 62, 157. les exhér éder nomin ativem ent). Les cause s d'exhé rédati on n'étaie nt
se
3. Thèm e stoïcie n de la libert é qui réside dans le fait de ne trat
gloire, p~s fixées et si le testam ent était attaqu é, il appar tenait au magis
laisser domin er ni par le plaisi r, ni par la souffr ance, ni par la é ne pouva it
d appréCIer si elle était justifi ée. L 'esclav e ainsi instilu
ni par la richesse. ÉPICT èTE, Diatr. III, 24, 71. refuser la succe ssion et acqué rait en même temps la liberlé
.
par
Ce thème a été repris par le Chris tianis me et, en partic ulier, moyen
,tX Un père de famill e pouva it aussi, de son vivan t, par le
Jean, Ad eos qui a synax i a{ueranl, 4, PG 63, 483 : To: yo:p ôv6fLC1:r de l'ad t'
op Ion, confé rer les même s droits qu'à un fils. Ensui te, danl
'rGtiÏ'rcx, é 80ùÀoc; xcxl é èÀe:u6EPOC;, ov6fLcx'rGt fLEV €cr'r' fL6vov
<jI'À~'
~~n les.tam ent, il instit uait son fils adopt ir et exhér édait ceux de sel
1tpcxYfLCl-rWV ~P'l)fLGt' ~ 8& 80uÀdcx kv cXfLGtP'r(q: xcxl ~ €Àe:u6Ep
(CX Il
s qU'Il estim ait indign es. Pouva it-il aussi adopt er un esclave, après
8LXCX'OcrUV-n Op(ÇE'rGt •. «Car ces noms d'escl ave et d'hom me libre ne l
§ 71-73 (li. 877-895)
R LA VAINE GLOIRE ET L'ÉDUCATION 175
174 pas. Ce. n'est pas que J'e le v eUI'11 e et 1 h .
toi qUI es le maître de l'u ne e t l' et sou. alte; c'est
72. Par ces moyens, adoucis son teau re eventualité .•
en l'engageant à agir avec se
"
~pérament ardent '
s servIteurs
deS freres, en lUI apprenant ce qu"l comme avec
1 en est dl" t
en lui citant les paroles de Job . '( S' ., ~ e at actuell,
• . ., 1 J al méc d'
Job, le drOlt de mon serviteur Ou d onnu, It
quand ils étaient
. en contestation avec mOle .ma Quservante
[ .....
quand le SeIgneur examinera ma conduite'~' S'le ~ral-Je
.1 enquête , , que luiè répondrai-je?. N'ai' -Je pas. été1 [aIt une
dans le
ven t re d une m re comme eux l'ont été? N
.t' d t ' 1 ous avons
e e ans une . ma rIce es uns et les autres r . 1) Et encore .
« Mes serviteurs . m'ont dit souvent·. , QUl. nous donnera.
de nous· rassasIer
't de ses chairs 2? ' J'ai été b on au- delà de
tou t e 1Iml e . »
8

73. Crois-tu
. que c'est à la légère que P au 1 consl'd'ere
comme
. mapte au gouvernement de l'Égll'se cl' e UI qUl. ne
salt" pas gouverner sa maison 3?. AJ' oute donc'. ,,1 S'1 t U VOIS.
qu u~ serviteur a perdu un stylet ou qu'un roseau a été
ca~se,. ne te mets ~as en colère et ne l'insulte pas, mais
SOIS mdulgent, SOIS compréhensif.» Ainsi, à partir de
883 7tOL~crEL L Il 884 7tOL~cr(ù(.J.CXL L Il 890 &yôL L choses sans i~portance, tu supporteras des dommages
plus graves, SOlt que la courroie qui entoure la tablette
r. Job 31,13-15 s. Job 31,31 ou que la chaîne de cuivre soient abîmées. En effet, les

l'avoir affranchi? D'après AULU-GELLE, V, 19, au début du Haut- J. DAUVILLIER (Les temps apostoliques, Paris 1970) à qui je dois cette
Empire le jurisconsulte Masurius Sabinus s'y refusait, dans le cas note. '
où celle adoption porterait atteinte aux droits des fils. Mais ni Gaius, 1. Voir plus haut, p. 172, n. 1.
qui pourtant appartenait à l'École des Sabiniens, ni Ulpien, dans 2. Jean aime à commenter ce texte. Par exemple Frag. in beafum
des textes qui nous ont été transmis en dehors de la compilation Job, cap. XXXI, vers. 31-32, PG 64, 640 : , De cette façon il se
de Justinien, ne mentionnent une telle interdiction, qui demeure montrait non seulement doux envers les autres mais encore vis-à-vis
douteuse en Droit romain classique et au Bas-Empire. Notre texte, de ses serviteurs. La vraie manière de se bie; conduire c'est de se
qui peut être versé au dossier des juristes, prouve que les pères de .
montrer bi enveJ'11 ant et non pas dur envers ceux qUi~ vous sont
famille chrétiens suivent les règles du droit officiel en usage à celle IDférieurs
Je . ' • A pr èS avoir . cité
. la phrase : ,QUI. nous donnera ... ,'
1 an aJoute: , Il montre là que ses serviteurs l'aimaient follement;
époque dans l'Empire.
Pour étudier l'insertion du Christianisme dans les coutumes et les It éS b~ûlaient d'amour pour lui en échanO"e de l'affection qu'il leur
institutions du monde gréco-romain, on lira avec intérêt dans l~ mOlg
3 nalent. .• Cf. Ad Olymp. epist. X (PG0 Ill), 6e, SC 13 bis, p. 264,
collection' Histoire du droit et des institutions de l'Église en OCCI- . Renvoi à Paul, l Tim. 3, 5, que Jean interprète librement.
dent " publiée sous la direction de G. Le Bras, le tome Il par
LOIR E ET L 'ÉDU CATI ON § 73-75 (Ii. 896-916)
LA VAIN E G 177
176
S o. 1Ta'Lôes Kat .... â.ÀÀOV âv TTJV ljJu XTJ V enfan ls supp orten l diffic ileme nl d
ils aime raien l mieu x mour ir plutô~S perte s d~ ce genre ;
, "
' "
TWV TOLOU TWV Q.1T'WI\ELaL 1

, "' t TaûTa yevo .... evov KaKOV anl-'w p1')TOv r impu ni


1TpOOLVTO 1') TOV 1Tep , , ' 9
TeIT W
- 9
TOU Ul-'oÛ. l'inco nvén ient qui en r ésulte 1 C' qluàe de laisse mom l "1
, ~ ~ 'E ~ OLVUV TO Tpaxu .... a/\aITI ,· . es ce
Q,4>ELEV av. KE&. T , , " " , ,
faul calm er l aprel é d e leur colère . S ach e bien . en qu 1
~ 9" '1Tep t TaûTa apyos KaL E1TLELuO KTjS KaL <1v'1P en elJ t
• · . d e ,
que ce1Ul qUl, evan t ces ennui s r este ' d'fT '
E~ ycip LIT L OTl 0 , "
~1']I-'L av a1TaIT av. Tav TOLVUV
et qui d evien l ainsi un homm~ suppl n lieraérenl
, , 'À OLITEL
900 yev0l-'EVOS EUKO WS - ' 9' el calme
'8 ~ , tuÀou uÈv KaÀo u 1TE1TO LTj ....EVTjV, K<1 <1p<1V ôè ' or de bon gré
~ , , , c \ ' ' '
1T'tVQ.KL a EXWV Etc r
ElS X<1ÀKQÎ n'imp orte que II e perte . S'il a une labl tl
, , " ' 1')ÀÀayuÉv1')V, Eha, EV EKELVn , <1/\UIT l' e e faite d'un
. b II '
bOlS de e ed qua. llé, propr e et sans au cu ne salele
r fI
'fravu Kat pU'lTOU 0.1'1'
, .I..'Ô ' "e'v à.pyup ou à.1TOÔEOUIT<1L KaL ETEp<1 TOL<1ÛTQ • avec
KaL ypa't'L ES QUo
des chail les e CUlvr e et des slyle ls qui br'll l '
,,' , à.1To ÀÉIT n 1'] " ôL<1cJ>9ELpn é à.KoÀ ou90s , Eh<1 tKELVOS 1 en comm e de
.. " 1
nt se serl si l' 1 .
...."pLa. E1TEÔEL~<1TO.
1TQ.LOU CQ, KaL 1 .. "
l'argent et tout ce dont l'enfa ' esc ave qUI
905 '(, LIT9u, ....EyLITT1')S cJ>LÀOITOcJ>L<1S "Ô" TEK ,9 .' , " "
1-'1') py • u ' p' .
<1/\/\ OTQV l'acco mpag ne 1es p er d ou les abîm e et si l'enfa nl ne se met
K<1t ......) EMÉw s WV~ITn, WITTE ....1'] ITbEITa.L TO 1Ta. OS • • 'Id d" ,
,~ "
rôns OÙKÉ n ÔEO ....EVOV OUoE 1T<1ITXOVTa. n, TOTE
1 1 9 '
Epa.'II'EUITOV TO pas en . co1ere, 1 . onne eJà une preuv e de grand e sages se.
Ne IUl en a ch ete p as aussi tôt pour calme r sa co l'ere,
Tp<1xuv9Év. . dt · "1
74. OÙK €ITn TaÛTa. 'll'Ept f.LLKpWV • 'll'EPL 'll'OÀLTELa.S "'I-'Lv 9T~S malS quan u VOIS qu 1 ne récla me rien et resle impassible,
, . ,,' n'" , ..
a.WEUE a.UTOV Ka.L 'll'pon .... <11T <11,
- alors porte remè d e à son irrita tion 3.
910 olKoul-'Év1']S EITTlV 0 , /\oyoS .
74. Il ne s'agi t pas là de chose s sans impo rlanc e. Nous
\.... , \ , 1
,~ ,

pOV • EL oE f.L1'] TOUTO , Ka.L TOV OLKET' 1V •


âv à.ÔEÀcJ>0V €Xn VEWTE
Kat yap Kat TOÛTO Tils ....EyLITT "S <l>LÀOITO<l>Las.
75. TOV I-'Èv parlo ns d e chose s qui tienn ent à l'orga nisati on de la société
o~V 9uI-'ov olhw .... ciÀaTT E WITTE "' ....LV È1TLELKeLS TlKTELV
TOÙS pour la terr~ entiè re'. ~.abitue l'enfa nt à donne r la pré-
~1']""la.V <l>Épn, séan ce à son Jeune frère , s li en a un, sinon même à l'escl ave,
ÀOyLITI-'0US • <l'Ta.v yap .... "ÔEVt 'll'POIT'II'(l.ITXn, <l'Tav
u f.LTJ ciyava KTfi, car c'est là une preu ve de grand e sagesse. 75. Calme
915 (lTav ......) ÔÉ"Ta L 9Epa.1TElas, (lTaV n ....wf.LÉvou ÉTÉpo
amsl son ard eur d e façon que nous le voyio ns donn er
'll'09EV (,PYLeLTa.L ÀOL'll'OV ;
naiss ance à d es r a isonn em ents plein s de modé ratio n; car
lorsq u'il r este impa ssible en toute s circo nstan ces , lorsq u'il
G
904 &x6Àou6wç L Il 905 T€XfL~PLOV L Il 907 TO P : TL L Il 911 ~X€I
L Il 913TOlJÇ omo L Il 914-915 fLlJ~€v t - oTav' omo L suppo rte une p erte, lorsq u'il ne dema nde pas qu'on
y r em édie, lorsq u'il ne s 'emp orte pas si un autre reçoi t
re la des m arqu es d e consi dérat ion, quell e raiso n y aurai t-il
1. J ean, In episl. I ad Cor., homo IV, 6, PG 61, 39, compa
conduite de Grecs qui, selon la tradition paulinienne, représentent désor mais p our qu'il se mett e en colèr eS?
les paitms, à celle des enfants. A ce suj et, il rapp elle que les enfants
se chagrin ent pour des choses qui n'en valen t pas la peine : • Si on
note 4). Ses norm es de vie sont donc destin ées à guider la société
leur enlève quelq ue chose qui leur appar tient, qu i représente pour tout entiér e.
eux un trésor, alors, ils se fâche nt et s'agit ent convulsivement. e1
5. Le verb e npoan&crX€LV est un verbe rare qui marque un attache-
2. Le mot CjlLÀoaocp(a est pris ici dans son sens moral de maltns
, ment disproporti onné avec la valeu r de l'objet aimé. Voir ÉPICT ÈTB,
de soi, comm e plus bas, li. 912. uVW D!ss. 2 16, 27 : M'1~€ vt npoan&crx€LV TWV &ÀÀOTp(WV, !J.'16'
hotlp'tl,
3. Le partic ipe substa n tivé Tpaxuv6év, qui vient de Tpax ,
Il"!)T. ,T67r 'tl , fLl)'t'€ YUfLvaaLoLç, &ÀÀcX fL'1~è TCi> aWfLotTL TCi> aùToü .• Ne
• rendre rabote ux, rocailleux ~ et, au passif , • être irrité ., traduit,
pas s attach er avec passion aux choses qui ne dépendent pas de lui,
de façon imagée, l'exaspéra lion qui est née chez l' enfant d'un senti-
. il
cama6 rade. '. rleu, gymnases, pas même à son propr e corps .•
ment de frustration. . AIOS1, l'enfa nt por te en lui les vertus et les passions de l'Age
4. L'a uteur a déjà so uligné que le christianisme était dest~ adulte . C' es.• une préfig uration de l'homme.
à se répandre sur l'olxOUfL€v'1, la terre habitée (voir ci-des sus, p. 1 ,
7
GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 76-77 (li. 917-928)
178 LA VAl NE
179
~
, , 0 ' " 'E KEl~ Kal
, ÀOl1l"OV È1I"L TT]V E1I"1 ufLla.v IEVa.l. 76. C'est désormalS
. 1e moment d'en
76. npu 8T] ~ , nÀ ' P t " , Le désIr p h ys1q u e .
" ,_, w.l.poO'uvn KUt 8l1l"À'Tj 'Tj 1"' a.b'Tj, 0 fLa.l, WO'TE IL"TE
A'EyOUOI vemr au désir physique L •.
Ol1l"I\'Tj 'Tj 0' ' l ' . ,
aÛTOV
,
" ,
OUI u.,l,TE 1I"0pVEUElV ElS KOpa.S. des sens a un double aspect; double e t 1 d
a maltrlse
avis. Qu'il ne se livre à la débauche n~ e adn ger , à mon
KQ-rQ.1TOpVEU€O' r"1 " ,
, , _ "" Ta.uTnv TTJV È1I"10ufLla.V fLET a. 'lTEVTEKa.IÔEKaTOV
920 8E Ia.TpWV 1I"a.loES·, . " " I l avec es hommes
" .1. '" 'TI'OEO'Oa.I. nWS OUV TO O'TjplOV TOUTO Ka.TaS,,'_ Dl avec d es f emmes. Au dire des m' d . 2 '
ETOS O''t'0opa. E1ft ,..,,.., ... , " f e ecms , l'ardeur
" 0' ILEOa. • 'lTOIOV EfL~a.ÀOUfLEV a.UTW Xa.ÀIVOV • du déSIr se mam este de façon intense vers l'â d .
O'OfLEV ; TI Epya.O' r ' "
OUK 018a. ~TEpOV Et fLTJ TOV TijS yEÉVV1]S. 77. npWTOV IL Èv O~V
s C th' ge e qumze
ans . 0Qmmlen ~nci ~merons-nous cette bête? Que ferons-
" OEa.lLa.TWV a.iO'XPWv
"
Ka.l
,
a.KOUO'fLa.TWV
"
a.'lTa.YWILEV, Kal nouS? u e f rem m mettrons-nous?. Je n ' en VOIS . pas
QU'TOV r " . . . " , , "
925 f-'1')
8É1I"0TE Eis OÉa.TpOV a.Va.~a.IVETW 'lTa.lC; EÀEUOEpOC;. Ea.v ôi d'autre qu . e celm, d e 1 enfer'. 77. Tout d'abord d't
e Ournons-
" f l ( , '\ ,

È1nt"Tfj T~V ÈKEt TÉP"'IV, Et TlVa.c; EUPOllL EV 01L1]I\IKa.C; TOUTOU le de vOir e t d entendre des choses honteuses et '
"''1''\ ' 0 '", ' b ' '11 . qu un
1 fI
Ka.TÉXOVTa.S È1I"18EtKVUWfLEV, WO'TE T'tl !>1l1\'tl Ka.TEXEO' 0.1' OU OEV enfant d e race l1 re n al e Jamais au théâtre 5 . S'il recherche
( V '\ ' 'Ô' tl \' ...
yàp OÜTWS Ka.TOpOOt WS !>1]I\OTU'lTla., OU EV OUTWC; • Ka.l EV 'lTUO'LV le plaisir qu'on y goûte, montrons-lui des compagnons
S'il,. s'en. trouvait! qui s'~~stiennent. d) aller, de (aço~
qu Il SOit retenu par le deslr de les Imiter, car rien n'est
917 "Opcx L " 921-922 XCXTCX~~crW(J.!;\I pa c II 922 Èpycxcrc!>(J.E6cx pac Il
aussi efficace pour redresser les mauvais penchants que
CXUTO P Il 924 CXUTOV corr. Co : CXUTeX pac CXÙTO L ppc Il 927 XCXTtxoV-
TCXÇ corr. Co : XCXTtXOVTEÇ L P Il 928 xcxTop60~ - oihwc; om . L

Onom. II, 4. De même, ARISTOTE divise la croissance en trois périodes


1. Il Y a une différence entre le moyen rrOpVEllEcr6CXL, se livrer de sept ans, dont l'une va de sept ans jusqu'à la puberté, Pol. VII,
soi-même à la prosLiLution comme obj et, c'est-à-dire comme éromène, 1336 a et b : ... (J.ETeX njc; &rro TWV ÈrrTeX iJ.ÈXPL l)01)ç. "Ho'/) désigne
etl'adif 7tOpVEUEIV, pratiqu er la débauche avec des courtisanes, comme précisément chez HIPPOCRATE, Epid. 3, 1088, les signes de la puberté.
le prouve le complément dc; x6pcxc;. 4. Voir plus haut, p. 157, n. 6.
Jean s'élève contre l'un et l'autre, en particulier contre l'homo- 5. Pour comprendre cette sévérité, il faut lire les descriptions
sexualité. Adu. oppug. uil. mon. III , 8, PG 47, 360 : "Epwç xcxlv6ç des différents spectacles données par les Pères de l'Église au IV. siècle
TLe; xcx! 7tcxpavo(J.oe; de; TOV ~(J.thEpov dcre:Xc!>(J.CXcrE fjLOV' v6C11')fLcx (une étude complète serait à faire sur le sujet). Mais dès le second
t7tt7tEcrE XCXÀE7tOV xcx! &VLCXTOV' ÀOL(J.Oe; XCXT€crX1)tjJE rraVTWV ÀOLfLwV siècle, on trouve des diatribes violentes contre le théâtre, école
XCXÀE7tWTEpOe;. • C'est un amour d 'une form e nouvelle et conLraire de démoralisation, par exemple chez TATIEN, Adu. Graecos, 22,
à la nature qui s'est introduit dans notre vie, un e maladie dangereuse 'PLVtXUÀoucrL TeX o:lcrxpeX XLVOUv-rO:L Ile XLV~crELe; /te; OUX ÈXp1jv xo:l TOÙe;
et inguérissable qui est tombée sur nous, un fl éa u qui nous a sapés 57t<ùc; ~e~ iJ.OLXEUe:LV Èrr! nje; crx1)v1je; crOqJLcrTe:UOVTCXC; o:! 6Uyo:TtPEC; \JfLWV
jusqu'aux fond ements, plus dangereux que tous les fléaux. • xcx! o! 7tCX~~EC; 6EWpoucrL. «Ils disent, en souffiant du nez, des choses
On trouvera un dossi er sur la question dans A.-J. FESTUG1ÈRE, honteuses, ils ont des attitudes indécentes et vos fils et vos filles
Antioche païenne et chrétienne, Paris 1959, p. 198-210. voient sur la scène des gens qui leur enseignent comment on doit s'y
2. A l'origine, l'expression lO:TpWV rrO:~~Ee; désigne les disciples prendre pour commettre un adultère . • De même, chap. 23 et 24.
groupés autour du maltre qui enseigne, par exemple, la médecme, • On remarquera que l'auteur du De inani gloria écarte des spectacles
et, dans la suite, les médecins eux-mêmes. Ce derni er emploi deVIent non seulement le jeune chréti en mais encore tout enfant de naissance
le plus courant. Voir Sur la Providence de Dieu, SC 79, note l, libre, 7tCX~C; ÈÀEu6EpOe;. Le mépris dans lequel est tenu le personnel
p. 53, plusieurs références. du théâtre le fait classer dans la catégorie des esclaves et l'auteur
3. En fixant l'âge de la puberté pendant la quinzième année, Spécule ici sur la distinction entre esclave et homme libre pour
c'est-à-dire après quatorze ans, l'auteur se conforme à la diVISIOn lllterdire à l'enfant la vue de ce qui n'est pas compatible avec son
traditionnelle établie par Hippocrate et rapportée par POLLUX, rang Social.

7-1
GLOIRE ET L'ÉDUCATION § 77-78 (li. 929-940)
LA VAINE 181
180 S
l'émulation!
. ; non
' rien. Agissons aI'n SI. en tout .
surtout S'Il est sensIble à l'émulation e Occasion,
2 f 1 car elle a u b'
930 plus grande oree que la crainte q 1 ne len
que tout. ' ue es promesses et.
78. Ensuite, pensons pour lui à d'autres p1alSIrs
.. san
dangers3. Emmenons-le voir des ho mm . s
. t t'4 Off es qUi ont. un
renom de sam e e . rons-Iui une détente . R'ecompense-le
936 ar de
. nombreux. cadeaux, de façon qu'il Suppor t.e le
P
méprIS que lUi vaudra son abstention &. Au lie d '
. h ' •t i f . u e repre-
sentatIOns t ea ra .es. , ais entrer en scène des h'IS t Olres
.
agréables., des prairIeS,
..
de beaux.
monuments • Ens UI'te,
6

en le raIso.nnant, l~spIron~-IUI de la défiance pour ces


940 représentatIOns et dIsons-lUi : « Mon enfant, ces spectacles
sont bons pour des esclaves, là où l'on voit des femmes
nues, où l'on dit des choses honteuses. Engage-toi à ne
937 âVEUllepwv Lac Il 939 âKOUCJEW corr. Ex : ciKOUe:LV L P
rien entendre et à ne rien dire d'indécent; alors tu peux
y aller. Mais ce n'est pas possible de ne rien entendre
1. L'auteur emploie ici deux mots voisins ~'YiÀoe; et ~1lÀoT\lltla.
là-bas d'inconvenant. Ce qui se passe est indigne de tes
Le premier a le sens d'envie, soit en bonne part, d'où é~ulati~n, soit
en mauvaise part, jalousie. Pour le second, les dICtIOnnaires ne
donnent que le sens de jalousie. Nous pensons que cette traduction
ne convient pas ici. Il s'agit du désir d'imiter, d'ailleurs naturel chez
Jean a décrit avec admiration la vie des moines. On trouvera
l'enfant qui est ~1lÀ6T\lltoe;. L'auteur fait remarquer que ce désir est
plusieurs textes traduits dans le livre mentionné ci-dessus. Voir en par-
précieux en éducation, à condition qu'on mette sous les yeux de bons
ticulier In Mat/h, homo LXXII al. LXXIII, 3, PG 58, 671 : BouÀe:crllE
exemples. 1t(xÀtv i1t! ..-ljv 1t6ÀLV -.'ije; cipE-.'ije; LW(.I.EV Tàe; 'twv ocylwv crx1lvâe;, Tà oP1l
De même Jean In epist. 1 ad Cor. , homo XXI, 4, PG 61, 262-263:
Myw, KOC! Tàe; va1tOl:e; ; 4 Voulez-vous que nous allions de nouveau
Et 8è: Ka! ~1lÀOÜV ~1l€ÀELe;, ou KWÀllW . ~1jÀwCJov, ci",,' ~VOC KOCT' ixdvov
à la cité de la v ertu, aux hulles d es saints, je veux dire aux montagnes
yevTJ TOV Eu8oKLlJ.oÜVToc .• Si tu veux éprouver d e l'envie, éprouves-en,
et aux vallons? • Cf. In Matth., homo LXVIII, 3-5, PG 58, 644-646,
je ne t'en empêche pas, mais qu e ce soit pour celui qui jouit d'une
un parallèle entre la vie angélique des moines et la corruption du
bonne réputation .• théâtre.
2. Cette expression pléonastique, où (.I.<iÀÀov renforce le co~pa-
5. 11 s'agit du m épris qu' il s'attirera en n'allant pas au théâtre.
rati[ , se trouve dans la langue néo-testamentaire: Mc 7, 36. : !-'aÀÀov
1 23 ' 6. Même recomma nd a tion au § 59 où l'auteur conseille, comme
ltEpLCJcr6TEpov; Il Cor. 7, 13 : m:pLCJCJoTepWe; (.I.<iÀÀov ; Ph!l., .
dérivatifs à la passion du théâtre la contemplation du ciel, du
ltoUW !-'<iÀÀov xpELcrcrOV. Il est donc naturel de la trouver chez des so1el'1, des astres, d es fl eurs et des beaux '
. . . C J' V · Cat myst. , • livres. On trouve dans le
auteurs chrétiens. VOIr YRILLE DE ERUSALEM, ' . YI Misopogon de l'e mp ereur JULIEN (351 D l un passage qui mérite d'être
§ 21, SC 126, p. 172 li. 11-13. JEAN CHRYSOSTOME, De laud. PaulI ,
rapproché de celui- ci : Quand les camarades de Julien venaient lui
PG 50, 508 : 1tolle:tv6TEpOe; (.I.<iÀÀov dans certains mss.
raconter les belles r eprésentations qu ' ils avaient vues au cirque ou
3. Voir § 59. l'Est au théâtre, Ma rd onios le renvoyait, en compensation des divertisse-
4. Il s'agit des solitaires qui habitai ent la montagne â. nn e
. - eL chrétLe , ments dont il le frustrait. aux luttes sportives décrites dans l'Iliads
d'Antioche. Voir A.-J. FESTUGIRRE, AntIOche palenne
ou aux danses d e la jeunesse phéacienne dans l'Odyssée.
Ile partie, chap. VIn et XI.
OIRE ET L'Jl;D UCAT ION § 78-79 (Ii. 941-954)
SUR VAIN E GL 183
182
lui disan t cela emb
Yeux . » Tout en
l
, »0Af.l.1l KIlTacj>LÀWf.l.EY aÙTOV
Kilt , rassons-Ie t.l!lldl~eIlllelt1t,
,
prenons-le dans nos bras et serrons-le ou _..
Tà. yLV0f.l.EYIl. " ..1.'
ocj>9aÀ f.l.wy 'LYYWf.l.EY
, p ' ÀÀWILE Y Ta~s XEpUL V KaL E1TLU'j
, L ll r " " " '
ÀEYOYTES KIlL 1I'EP b 'ilL. TOUTOLS 1l1l'aULY aUTOY f.l.al\aTTWf.l.EV.
' notre tendr esse. Par tous ces moy ens,p apaiso r lUI montrer
" , '9 " . ns 1 2
79. QUOI enco re? Je l'ai déjà dit : Que ' -.e.
"
WaTE TOV -rrO OV OELKV UV
1Tpou ÎTW
, . y ' Ô1I'Ep Kilt ilS"l Ëcj>"lY' f.I."lSE1TOTE KOPTJ
79 • T L OU , P P - S' femme jeune n'app roche de luiS, ni ne le lamat~ une
' ÀÀ' ilS"l 1Tp Ob Eb"lKU La '1TaL LUKTJ, yuv~ serve, malS que
'" ' t d'" à
ce SOI"t une serva n e eJ' .
, " ' , avancée en age, une Vlelile
945 f.I."lSE OLIlKOYELTW, Il ELas 0 I\oyo s KaL TWV
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"\EIl. LUIlyÉ u9w TfjS j3auLÀ ,_
Y"lpIlI ilL E1TE , , _ "l:.
lYTWY KaL TWY E~W KaL TWY 1Tap' femme. Q ue . 1a conv ersat Ion SOIt amenée sur 1e royaume'
, " " ..1. -u' yu ÀaIP1'I , _ , '. . '
1TIlI\IlL E1I'L UW'f 'POu. , r'f' , \. .... a.UTO
U TTJY
"
aKOT)V. sur ceux qUl se sont Illustres autrefois en m alAtnsant leurs
, -. '-UYE XWS TOUTOLS E1TaYTI\Wf.l.E Y . '
ce SOIt chez les païens ou chez no us. D'ever-
,.. \ " ,
TJ .... LV KU..... . a1TO TOUTW V passIOns, que
El SÈ Kat OlKÉT as ËXOLf.l.EY uwcj>P OYOU YTas, KaL . 11
tl J..'S " \ \ , 1
OLKETT)V sons 5 contm ue "t emen t dans son oreille leurs exemp1es.
950 ËUTW Tà. 1I'apll S€!yf.l.aTil • on U'f'O pa a T01TOY TOY f.l.EV ,. . d' . 6
S Il nous arrIV aI aVOIr, des domestiques qUI' sachen t
OÜTWS EtyaL Uwcj>POYIl, TOY Sè ÊÀEug epov ÈKe(v ou
cj>auÀ oTEpoV f . .
leurs passlOns, qu on les cite en exempl e, en
. Iser , . .
maîtr
YEYÉu9 aL.
NEun y ST) Kilt ËTEpOV cj>o.pf.l.aKOY· 1ToLOV S1) TOÛT O; Klll disan t qu Il est tout à fait anorm al qu'un serviteur soit
, 9' , \ \ " , AÀ a\ ...
' youv
8 uo ...
TT)S ainsi maîtr e de ses passi ons et qu'un enfan t de race libre
V"lUTEUELY f.l.IlY aYETW, EL KaL f.l.TJ aEL, a
lui soit infér ieur 7 •
Il exist e enco re un autre remède. Lequel? Qu'on lui
appre nne à jeûne r, sinon const amm ent, du moins
943 8ELXVUELV L

tions et; '"COV '"CWV lllXVIX·t8wv 7tlOov è7tlXv't"Àdv. Ce terme esl employé en
1. De même Jean redou te la fi èvre allum ée par les exhibi sur
yilp médecine pour désign er l'actio n qui consiste à verser du liquide
du théâtr e, In episl. l ad Thess., hom o V, 4, P G 62, 428 : ·O"IXV
une blessu re pour la nettoy er. On trouve cbez Jean la comparaison
àvéÀ871ç dç OélX"pov XlXt x1X010"71ç yufJ.vo ~ç fJ.€Àe:O"L yUVIXLXWV "O\)Ç
v entre l'actio n du méde cin et celle de l'orate ur, Ad pop. anlioch., bom.
6cp8lXÀfJ.ouç È:O""LWV, 7tpaç fJ.~ XIXLpOV ~O"01)t;, ()O""e:pov 8è 7toÀuv exe:~8E où
es VI , l, PG 49, 81 : Et Y<lP e7t! '"CWV '"Coii O"WfJ.IX'"COt; "plXufJ.à'"C(,)v
l8pE<jJIXÇ "av rrupe:'"C6v. • Lorsq ue tu es allé au théâtr e et que tu
nt ltIXUOV'"CIXL tltlXv'"CÀoiiV't"e:t; tlX'"CpWV ltlX~8Et; /t(,)ç av (8WO"L À~E,IXV '"Co mxOot;,
resté là à repatt re tes yeux du corps des femm es nu es, sur le mome t;
ltoÀÀCÏ> fJ.<XÀÀov e7t! TIjt; <jJuX~t; '"Coii'"Co 7tOLe:~V xp~ .. " XlXt Sd O"Uvqw
tu savoures ton plaisir, mais ensuit e tu as nourr i la fi ovre •• t de
IXUTIjV s7tlXv'"CÀdv 7tPOO"1)V~O"L P~fJ.IXO"LV . • Si les médecins ne cessen
2. Ce geste de t endresse a près une conversa ti on sérieu se est tout
à
verser des r emèdes sur les blessu res du corps , jusqu 'à ce qu'ils voient
tait dans la ligne de J ean, dont la vive sensib ili té se r évèle dans toule 'il
à la douleu r cesser , à plus forte raison faut-i l en faire autan t lorsqu
son œuvre , et en partic ulier dans sa corres ponda nce. Voir Lettres de
et 12. s'agit de l'âme ... et il fa ut contin uellem ent déverser sur elle
Olympias, SC 13 bis, en partic uli er Lettr e VIII (PG Ill ), 11 dou ces paroles . •
On rapprochera aussi de ce passage un tex t e pris sur le vif: Adu. non
jou~nt 6. La tourn ure présen te la chose comm e une éventu alité el
oppug. uil. mon. l, 3, PG 47, 323 , où J ean montr e une mère
de rire. comm e un fait norm al et co urant .
avec son enfan t qui s'amu se à la fra pper, a u mili eu des éclats
7. Malgr é tout son désir d e consid ér er l'esclave comme égal
à
sa
Mais l'enfa nt se blesse à une éping le qui attach e le vêtem ent de
l'homm e libre devan t Di ~u , l'a uteur reste prisonnier de la menta
lité
mère et celle-ci passe tout à coup de la ga iet é à l'inqu iétude. ance morale .
de Son temps et lie, dans la pratiq ue J esclavage et déché
3. Même recom mand ati on aux § 53 et 62. D' \ Il
. ,ou argum ent qu'il empl oie pour suscit er chez l'enfa nt une sorte
4. Il s'agit du royau m e du ciel. ses
e acllO~ d émulation car il es t anorm al, êholtov , qu'un esclave domine
5. Le verbe e7tlXv'"CÀw est un t erme qui indiqu e la doubl
. passions mieux qu'un enfan t de race libre.
de puiser et de verser sur, geste illustr é par l'histo ire des Danaides
LOIR E ET L'ÉDU CATI ON § 79-80 (li. 955.97 4)
LA VAl NE G 185
184
deux jours par . sema ine le mercr ed'1 el le d d'l
. .' 'à l'é r ven re 1 •
Qu'il aIlle de lUl-m eme jusqu
le pren ant le soir, lorsq ue s'ach ève I~ I:he.,. Qt ue lUi
s?n père,
mont re
. t '. ea re,
ceux qUI en sor en~ et se moqu e des v·lei'11ar d s, qUI. sont
. .
plus fous que 1es Jeune s, et des jeune s g
. é ens, parce qu'ils
se sont 1alss s consu mer par cette passio n . Qu "11 d eman de
à l'enf ant : « Quel proH t en ont-il s tous t'Ir. é? A ucun
sinon . la honte , les repro ches et le blâm e 2 . » Ce n 'est pas'
• .
e pour maltr lser ses passio ns que d e se
sans Impo . rtanc
tenir élOIgné de tout cela, de ce qu'on y voit et de ce qu'on
y enten d.
80. Il Y a encor e autre chose : Qu'on lui enseigne à
i prier avec beau coup de zèle et de comp onctio n 3. Et
ne me dis pas qu'un petit enfan t ne saura it être accessible
à ces dispo sition s. Le petit enfan t qui a un regar d pénét rant
1

et éveill é 4 peut parfa iteme nt y être accessible. Nous en


voyo ns beau coup d'exe mple s chez les homm es d'autr efois
tels que Dani el et Josep hs, Ne m'ob jecte pas que Josep h
était âgé de dix-s ept ans et réfléc his à ceci: d'où vient
6

qu'il a conq uis son père, et plus que ses frères eux-m êmes ?
Et Jacob , n'éta it-il pas assez jeune ? et Jérém ie? Et
Il
973 6 81: Danie l n'ava it-il pas douz e ans? et Salom on n'ava it-il
955 eù8ofLoc8oç L " 971 O(ÙTWV corr. Co : O(ÙTOV L P
pas douz e ans lui aussi , lorsq u'il Ht cette admi rable prière ?
LOÀOfLwV - ~v omo in textu et supp. in ima pag. L " 974 eùx~v
add. Co Et Samu el, tout jeune qu'il était, n'a-t- il pas instru it

conduite de ceux qui vont au théâtr e et de ceux qui vont à l'église


1. La coutume d'observer deux jours de jeûne dans la semaine
(ibid. 662 ).
est un héritage du judaïsme. Voir Luc 18, 12. Mais les chrétiens ont
eu soin de se distinguer des juifs en modifiant les jours choisis; ainsi 3. Dans les années qui précèdent son ordination, Jean a écrit
Malth . 6, 16 ; • Que vos jeûnes n'aien t pas lieu en même temps
que un traité IIe:pt Ko(To(VU~e:(ùç (PG 47, 393-422).
ceux des hypocrites .• La Didac hè comm ente (chap. VIII, 1) ; • Ils 4. Ces deux adjectifs caractérisent heureusement le regard de
jeûnent, en elTet, le deuxième et le cinquième jour après le sabbat; l'enfant. L'alliance des mots 6~u8e:pK~Ç et 8~e:Y'lyepfl1voç est très
vous, jeûnez le quatrième jour après et le jour avant 0, c'est-à-dire fréquente chez Jean pour caractériser l'état de l'âme attentive à
la parole de Dieu.
le mercredi et le vendredi.
2. Jean tourne en dérision les vieillards qui n'hésitent pas à . 5. Jean cite, ln lsaïam , III, 3, PG 56, 43, les mêmes noms de
braver toutes les intempéries pour aller au théâtr e. Il souligne le Jeunes gens plus pieux que des vieill ards: Salomon, Jérémie, Daniel,
Joseph.
mauvais exemple qu'ils donnent (De Anna , sermo IV, l, PG 54, 660),
6. Gen. 37, 2.
puis, au moyen des adverbes beeL ... ÈVTO(ü80(, il met en parallèle la
LA VAIN E GLOI RE ET L'ÉDU CATI ON § 80-81 (Ii. 975-986)
186 187
,.. , " "'8 D
fiO'T( son propr e maît re? Ne nous dé
" , S ~, 'Aov TOV ÉauTOU VEOS wv E1TaL EUEV j . ft ' t Courageons. d one pas,
976 oUX" TOV lOaUK a. , " "
SI un en an n es pas accessible à ces
uT)' ~1TOyVWILEV' Èàv ya.p TLS TT)V "'uXT)n
v vEwn pos n, TaûTQ
'9 ' qu'il est trop jeune d'âm e et nOn se?lim ents; c'est
r
, 8' r ,
• 'Èa.v TLS TT]V
'
, , av.
T)I\LKL a.L 8EUEU w TOLVUV I1ETà.
ou EXETa L, OUX" " , , ,.. \ enseigne donc à prier avec beau coup pas d âge. Qu'on .lui
'A'A ~ T~ Ka.Ta.VUgEWS EUXEU9a.L Ka.L a.ypU1 TVELV Ka.Ta. Ta . de co
1TO T)S T]S , • 8' , et à ve111e r 1
dans la mesu re du possib l E mponctlOn
SUVa.TOV Ka.t o'Aws È1TLKE lu9w Xa.pa. KTT)P a.v pos a.ylou Tc;) . t e. n un mot qu ' un
., , 'f " p ''f •
homm e saIn mett e sur lui son empre'ln t e. 2 E '
,
~"1TE ù~pL~6 - n effet 1"
980 1Ta.LSI. '0 yàp ~1ÎTE Ô~VUVa.L U1TOU Oa.!>w v U",pL!> ELV
qui s'e fI.orce d e ne pas faire de faux serments de ' ce Ul
~EVOS ~1ÎTE 'AoLSopEÎu9a .L Ka.t ~1TEX9a.VEU9a.L, Ka.t V'lUTEUWV KQt . . . d' ne pas
, .,... c: ,,, \ , \
rendr e Injur e pour , Injur e, de ne pas f' aIre es reproches
EÙXO~EVOS, ~1Ta TOUTWV a.UTWV LKa.V'lV EXEL T'lV 1Ta.pa.KI\'lO'LV 1
bless ants à que l un , de ne pas éprouv cr d e h'
'"
, uw,!,p ouuvT' ]v. . • qu t
ame et
'
1TpOS (.l' " ," 1 cela tout en Jeuna nt et en prian t trouv e dans ce te façon
, , \ ,"
E1TL KOUIlLKOV a.yns ~LOV a.UTOV, Ta.XEWS a.yQyE . '
81. Kâv ~EV

986 rYJv vUIl4> 'lv, ~1J8€ 1TEpL~Elvns, WUTE a.ÙTOV UTpa.T


EUEU9QL ~

1TO'ALTLKWV ë."'au 9aL 1Tpa.y~a.TWV Ka.L TOTE • à,ÀÀà. 1TpWT


OV a.ÙTOÛ
! de se con .
d Ulre . un appe l press ant à maîtriser ses passlO
81. SI tu le destI nes à la vie du monde 4 , amen ..
. ns'
e-1:
UI
.
de bonn e heure '1 une fiancée et n' atten ds pas "1
, é ' . b qu 1 SOIt
à l arm e ou qu 1 aIt a ordé les afIaires publiques 5 • Forme
979 TO L 1/ 981 Àotôop!aeGU L 1/ 984. .xye:tç L

.
les rappo rts• avec le proch ain; pas de faux serments 1 pas d" lnJures,
les
le pas de senttm ent de haine ; soit, comm e plus bas, li. 989, dans
1. La coutu me de se lever la nuit a sans doute son origin e dans devoir s enver s soi-m ême, la maHri se des sens, par exemp le.
e pour
précep te que le Christ donne à ses apôtre s de veille r sans relâch 4. La conjo nction x.x~ ne doit pas être tradui te par mtme
si
prier (Mal/h . 24, 42; 25, 13). Il sembl e bien, d'autr e part, que
ce soit
mais simpl ement par si. Un même emplo i de cette conjon ction s~
certain s
un usage esséni en attest é dans les écrits de Qumr ân où retrou ve dans le texte de Jean cité dans la note suivan te. 11
serait
à bénir
memb res de la comm unaut é sont invité s à lire l'Écri ture et donc inexa ct de voir ici une sorte de conce ssion faite à la vie dans le
NT
Dieu ensem ble penda nt la nuit : 1 QS, col. 6, li. 6-7. CLÉME monde .
ue:
D'ALEXANDRIE, Paed. II, 79, 1-2, comm entan t Luc 12, 35, contin 5. On retrou ve chez Jean le même conseil de marier les enfant
s de
eeo~
atO rroÀÀ.xxtç xod TIjç VUXTOÇ o:~e:ye:pT~O~ TIjç xo!TIlÇ Xott TO~ bonne heure et ceci pour les raison s invoq uées dans notre
texte.
dû,oY1l't~o~. La Trad ition apostolique, 41, donne
le même conseil : ou~ 0
ora. , In episl. lad Thess., homo V, 3, PG 62, 426: "OTO:~ rrotLç
• Circa media m vero nocte m exsur gens lava manu s aqua et aÙ~1)e'ii 7rpO T'i)ç aTpotTdotç, rrpo 'l'OÙ ~[ou è!ÀÀou, 't~ rre:pt
y,x!.l.ou
lever la
J ea n Chrys ostom e n'h ésite pas à conse iller aux laïcs de se cpp6~;t~e:. Ka.~ EXeL~OÇ Œil liTt TotXÉOOç otÙTi!> ~U!.l.CP1)~ .xyEtÇ
xat 6'tL
261: • Je vous
nuit pour prier, ln Act. Apost . homo XXX VI, 3, PG 60, ~paxuç 6 XotLpOÇ EV !.I.Éacr ÔW1)ae:TaL ôtO:Xo:pTe:p1jaott TIjv
cpÀ6ya.
Même si
l'ai déjà dit et je vous le redira i: Révei llons- nous la nuit. • Lorsq ue l'enfa nt a grand i, avant de l'enga ger dans l' a rmée,
avant
attent ion
tu ne fais pas de longu es prière s, fais-e n une seule avec toute autre forme de vie, songe à la questi on du maria ge; s'il voit
milieu
et cela suffit. Je n'en dema nde pas plus. El si ce n'est pas au que tu es en passe de lui amen er une femm e et qu'il n'y a plus
long-
nages,
d e la nuit, que ce so it au moins à l'auro re .• Dans tous ces témoig temps à attend re, il pourr a résist er à la flamm e (d u désir) . • De même
In e!!isl. l ad Tim., homo IX, 2, PG 6~, 546 : Tax~(ùç aÙToLC
il s'agit de la piété privée des fidèles et non de vigile s officie
lles. Voir ;
des
A. G. MARTlMORT, L'Égl ise en prière, Paris 1965' , • La prière YU~atxo
Il' ,,"
~ .xY"
~r€V 'II" - "
" otUTOO~ XotL (x~,,7racpot Ta
ooa'te: Xot eotpot L " crW!.I.IXT IX
bExeaflat T'~~ ~u!.l.CP1)~ . OUTOt ot ~pOOTe:Ç fle:p!.l.6-re:pOL. 1 Melton
heures " p. 186. s-les de
e,
2. Le mot Xo:potxT'1jp de la famill e de xotp.xaaw, faire une entaill onne heure en voie de se marie r de fa~on à r ecevoi r leur femme
avec
métal , donc
évoqu e un signe fait dans une matiè re dure, pierre ou un corps P e ·mtact , car les jeune s gens saisis par l'amo ur sont
ur t
une empre inte indélé bile. ar d ents .•
dans
3. La aoocppoa,j~1) peu t être envisa gée soit, comm e ici,
LOIR E ET L'ÉDU CATI ON § 81-82 (li. 987,1007)
LA VAIN E G 189
188 .
d'abo rd son âme et ensui te songe à sa
, " ' 9 <TOV Ka.l TOTE TTj, ËgW9Ev cj>povn~E sog')s. réput abon exté·
rieure, Pens es-tu que ce soit une cho se d e peu
T1')V ",u~'1V iJ.: ,fu,'w <TuiJ.(;o.ÀÀE<T9a.t TO 1Ta.p9 Évov 1Ta.pOÉVe.!• d'·
Importance
~H iJ.LKPOV OLEL T'li ya.iJ.. ,'~ , que le jeune homm e vierg e s'unisse à .
, .' OV Ka.l 1TPO, T1')V T1'), yUVa.LKOS O'wcj>po. netleUne fille vierge?
<TUVa.1TTE<T9a.L , OU iJ.LKP ' T ' 8'E .1. 'À " Ce n'est pas une chose de peu d'imupor ance m'
, , ' TOÛ vÉ:ou J.lovov. 0 't''' -rpov ou TOTE
0 ' . et ,em e pour
,~y
,
990 O'uv'Iv ou 1TpO, T1')V
<
la bonn e condU ite de la jeune fille
, '~ 9 pov • "0 8È 1Ta.VTWV iJ.EL!:o0 V, 0 - EOS ou
, . h pas seulem ent po
celle du Jeune omm e. N'est -ce pas a1ors surto ut ur
J.lo.ÀLU TU €O'TUL Ka a. , , , , ,,.. ,
,~ n, '
'ov Ka.lIW PLa., TOV ya.iJ.OV EKELVOV EiJ.1TÀ1']O'EIS
que
l'amo ur sera pur? Ce qui est plus impo r t an t que tout
,
TOTe EO'TaL LI\EWS 'n" I\E r rI l

~ a,Ù"OS €TTÉTa.~EV, OUTWS aUVLW CnV ; Kut. 'trOLE'


'1 .'
, \. ' fi
EVl\oy &.as, OTaY W~
t
, " ",.., ,
Dieu ne sera- t·} pas alors plus favorable et n bl
ËXELV a.UTOV TOV EpWTa. • Ka.V TW 1TOOW TOUTe.! e corn era-t'Il
, , ,
1TpO, T'IV iJ.V1')iJ.'1V , • • • . d'II iction s , lorsqu'·l ' .
~ 1To.<Tns Ka.Ta.yEÀo.<TETa.1 yUVa. IKOS. Pas ce mana ge e ml e bénéd 1 S S Uillront
E9n , " ,, , ,
Fais que l'amo ur occupe
selon ses comm ande ment .s1?,
995 Ka.Ta.O'X . ' .,
82. ~Av ÈyKWiJ .Lo.~n ' TTJV KOp1')V Ka.1 E1TL Ka.1\1\E1 Ka.1 E1ft .
t
~ a.I\I\O IS a.1Ta.O'LV, 10 Ta. 1TpOO'0
""" ' "OTI
EI')S cons tamm ent sa pense e, SI mem e il est reten u par ce d'es .Ir
KOO'iJ.IOT'I n Ka.L È1Tl TOIS . '·1 b·
'"
'0'uiJ.WS O'E OIa.yO VTa. O'UyyEVEO' '9 a.1 passIOnne, 1 se moqu era len de toute autre femme 2 .
« OUK à.VÉXETa.L iJ.a.90ûO'a. pa.
OVTOS a.unÎ! TOÛ KIV8u vou 82. Si tu fais l'élog
. e d'une jeune fille pour sa beaute'
<TOI », ÀOI1TOV W, LJ1TÈp È<TXC1-rWV
'...... ,~ E'1 ya.p\ TOV'fI
a.ylov "E1TEI<TEV et sa tenue par f alte ou pour toute autre raison, ajoute
1000 1TOÀÀTJV 1TOL.q<TETa.L T1')V 'f'pov noa..
EKELvov à.1Ta.T')9ÉVTa. iJ.V1']O'TTjS ËpWS É1TTà ËT1') 80UÀE
ÛO'a.L 1TC1ÀLV', 1 ensui te : « En appr enan t que tu vis dans la mollesse
TJiJ.âs. AÉyE (lTl elle ne veut pas s'uni r à toi. » Désormais quand il saur~
iJ. âÀÀo v 8È 8EKa.TÉ<T0'a.pa. ËT1'), 1TOÀÀ 'Î' iJ.âÀÀ ov
'J.. \e' \C, le
qu'il comp rome t ce qui lui tient le plus à cœur, il fera
« OL TTj, VUiJ.'f'T)S a.1Ta.VTES, Ka.1 0 1Ta.T1']P Ka.1 1']" ~1']T1']P Ka.1J.. \01
CI

, C, \ (J.. 'À ' \ \ a.Va.O'TP0'f'1')V très atten tion. En eITet, si l'amo ur de sa fiancée a persuadé
1Ta.L8Es Ka.1 01 yEITOVES Ka.L 01 'f'L 01, O'E Ka.1 T1']V O'1']V
le saint homm e t , bien qu'il ait été victim e d'une super .
1005 1TEpLE pyo.~OVTa.L Ka.t 1To.VTES a.1Ta.yyEÀOÛO'LV EKELVn » . Ka.To.8')<TOV
Epya.~O· cherie, de servi r pend ant sept ans encore et même pend ant
a.UTOV 1}8') <T'Î' >8EO'iJ.'Î' TOUT~, 8EO'~'Î' O'wcj>pO<TUV1']V
, nu " 'co ' , , cÀ'" ....Ka., quato rze ans, à plus forte raiso n nous-mêmes. Dis-lui :
iJ.EV'lI' O'TE Ka.V ~1'] OUVT)Ta.L EK 1TpWTT)S 1'] IKIa.S EXELV yUVa.L es,
« Tout l'ento urage de la jeune fille, père, mère, esclav
voisins et amis s'occ upen t de toi et de ta condu ite et tous
Il 997 rrpocr6e:b)ç corr. Sc : rrpocr6dl) L P Il lui en parle ront. » Tiens -le en laisse désor mais par ce lien,
996 ÉyxwfLLod~CLÇ L
1006 Tiii add. Ex ce lien qui a pour eITet la maîtr ise des passions. Même
s'il ne peut pas pren dre femm e de bonn e heure, qu'il
t. Cf. Gen. 29, 30

et exempts de souillure; les fruils de cette union seront pleins de


bénédiclions et ils viendront l'un à l'autre en étant lui jeune homme
1.Jean s'exprime sur le même sujet dans les mêmes termes: et elle jeune fille .•
ln episl. lad Tlzess., homo V, 3, PG 62, 426. ~Av &:yv7j T'ii vUfLq>ll ant
, 2, De même Jean, De Anna , sermo l, 6, PG 54, 643, oppos
rrpocrü61l, &v ÊXCLVO fLOVOV '1/)1) TO crwfL<X x<Xt 6 rro6oç !:crT<XL crq>?llpoÇ 1 amour illégitime et l'amour conju gal: 'Oç ÈeXv crwq>pO
Ve:LV fLCÎ6n.
X<xL 0 TOÜ 0coü q>oôoç fLd~wv x<xl TLfLLOÇ 6 YcXfLoÇ èlVTWÇ x<x6<xp<x xOtL
7t~v:w~ rro6cLvoTÉ:p<xV TI)v <XÙTOÜ yuV<XLX<X 1)y1jcre:T<XL XOtl fLET&. rroUij<;
&:fLL<XVT<X Ile:xOfLsvOÇ crWfL<XT<X X<xL TeX TLXTOfLCV<X rroÀÀ'ijç e:ÙÀOyL<XÇ !(aTOtL otu~v OljJET<XL T'ijç e:ùvo(<xç X<XL rroÀÀ1)v rrpoç <XùTIjv T'lJp~cre:L TIjv
OfLOVOL<lv.
fLe:crTeX X<xL &:ÀÀ1jÀOLÇ ~~OucrLV 0 Te: vUfLcpLoç X<XL 1) VUfLCPl) .• S'il s'ap- • S Il apprend à dominer ses sens ' il considérera sa propre
femme
proche d'une fiancée pure, s'il n'a que la vue de son corps à elle seule, co mme plus désirable que tout, il la reaardera avec une grande
son désir sera ardent, la crainte de Dieu sera plus grande et cette lend . , 0
resse el 11 restera en pleine union d'âme avec elle.•
union méritera vraiment l'estime en rapprochant des corps purs
LOIRE ET L'~DUCATION § 82-84 (Ii. 1008-1022)
190 s LA VAl NE G 191
" 'TT]S ÈXÉTW Kal cj>LÀo nll€La 9w KaÀO S soit fianc é de bonn e heure et qu'il ait à cœur d'app a "0
comm e un h onne te homm e', cela su m
' " " ral~re
à,ÀÀà IlVT]<1TT]V €K 'TTpW "
~ , VOV 'TTpOS a'TTaa av a'TTOTpO'll'T]V €aTLv. It pour as
4>aLvE'u9aL' TOUTO "Ka J... \. '
comp lètem ent sa prote ction l. surer
NE <1TLV KQL ' ËTEpO V <1wcj>p O<1UVT ]S ,!,Ul\aK TTJpL OV' aUVEXWS
~,_ ,
lOlO 83 •
~ ÈKKÀT] <1LQS 'II'pOE aTWTa KaL 'II'oÀÀ WV aKouÉ TW 83. Il exist e encor e une autre .sauve g ar d e d es bonne s
" , " . U '1 .
mÉœu.rs 2' qt l ,.v Ole ~ouvdent celm qui est à la tête de
opaTW TOV T1')5 , " 1

,., ~ 'YKWILIWV KaL 'TTpOS 'II'aVT as TOUS aKOUOVTQS ~


'"
'TTap EKELVOU TWV E r ' ,
'p uvÉ<19w (, 'TTaTT]p.
A'8' 9
L ELa waav aUTOV OPwaa.L l' ghse e qu 1l reçOI ve e sa part mille él OgM. Q~soo
" , \ C, ,
nt tous ceux qui les en t end ront.
....
E1Tl TOUTct » QoP
C

KopaL . KQt Àomo v 'l'à 8LT]:t lll~Ta K~L 0 cj>,o~o ~ 0 T~U -n;aTpOS Père s en. mont re fier deva
KELIlEVOS Que les Jeune. s filles, en le voya nt soien t plel'nes d e re t enue.
1015 Kal al È'II'ayyEÀLaL, KQlllE Ta TOUTWV 0 'II'apa TOU SEaU . .'
La90~ Kal oawv à,'II'oÀQuaOVTaL OL awcj>pOV€S à-ya9 wv, 'II'OÀÀ~v
• Ainsi les histO Ires exempl.aJ~esa.. la crain te de son père
I l'
al/Tl;) 'II'apÉ~EL T~V àacj>QÀELQV.
n
' 8 4 • poan'9 EL KaL" Tas, EV aTpaTEL~
, et les prom esses que celuI- cl lm aura faites , ensui te, la
récom pense accor dée par Dieu et tous les biens dont,
€Ù80'KLlltl<1ELS Kat Èv TO~S 'II'oÀLnKO~S 'II'pa.y .... aaLv.
Kat 'II'pOS

TOUTOLS EaTw KQTacj>povT]nKoS ....Èv KaTè. TftS à-aEÀ


y€LaS À6yos jouir ont les. âmes pures~ ~on~ribueront à le proté ger'.
, 8'''' J... ' \ ) , cI ' ~
KaVa TQUTa. 84. A cela, ajout e la consi derat IOn qu'il acqui ert à l'arm ée
1020 auvEX wS, 'TToÀ À Q E TTJS aw,!,p oauv1 ')S Ta EyKW ....La.
et dans les affair es publi ques . En outre , aie toujo urs
5
S ~ ....~v
'II'QVTa KaTQ.<1XE~V TOÛ 'II'aL8 os T1]V 1Jt Xtl • OÜTW
u v

\ ' tTaL 'À TOUS '


oyLa .... oUS· une parol e de mépr is pour les mœu rs dissol ues, mais
<1E ....VOUS TE!>OV
beau coup d'élo ges pour les bonn es mœur s. Tout cela
suffit à conte nir l'âme du jeune homm e. C'est ainsi que
1019 XOCTOCcppOV7)TLXOÇ L8Cp : XOCTOCcpOpLXOÇ LPC nous verro ns naîtr e en lui des pensé es sérieu ses.

1. On a déjà vu, § 14 et 61, l'impo rtance que revêt pour


le jeune
veux vous écarte r de la vie politique .• Mais il rappelle que l'instruc-
homme l'estime de son entou rage. C'est un ressor t moral très puissant
tion religieuse doit être d 'autan t plus solide que les chrétiens sont
chez Chrysostome. Voir p. 94, n. 1.
De appelés à vivre au milieu du mond e: In epist. ad Epheil., homo XXI,
2. Il semble bien que ce t erm e désign e l'évêqu e du lieu. Ct. tJ.OVa,~OVTOC
l, PG 62,15 0: M-Yj d1t"()ç ' TOÜTO tJ.OVOC~6VTWV ÈcrT[' tJ.~ y.xp
sacerd. Ill, 9, PG 48, 646. HAIDA CHER, p. 2 3, n. 2 , s'appu ie sur cette
OCÙTOV 7tOLW j Oùx ËcrTLV clVa.yX7) YEvÉcr60cL OCÙTOV fLov&~ov"oc. Tllléllo
txocç
phrase pour dater le texte d'Antioche , en pensa nt que Jean devenu ov. M<iÀLc rTtt
SÉoç 7toÀÀoü xÉpSouç clva.tJ.e;crTov ; XpLcrTLOCVOV ocù.. ov 7to(7)cr
évêque ne se serait pas désign é par cette périph rase. fLa,ÀLaTCl
l'a vu yŒp TOLÇ XOcrtJ.LXO"i:Ç clvOCyXOCLOV TŒ ÈVTEÜ6EV dllé;vOCL IlLMYfLocTOC
3. Il s'agit des histoires puisée s dans la Bible, comme on Est-ce que je le
TOLÇ 7tOCLcrl. • Ne dis pas: C'est bon pour des moines.
plus haut.
x fai s moine ? Il n'est pas nécessaire qu'il devienne moine. Pourquoi
4. On voit que c'est tout un ensemble de facteurs religieux, morau
du jeune homm e, crains-tu qu elque chose qui es t infinim ent profitable ? Fais-en un
et sociaux qui contribuent à préser ver la puret é
chréti en. Pour ceux qui viven t dans le monde , il est tout à lait
à le meUre en sécuri té. t
ge nécessaire de connaître les enseig nemen ts qu'on donne ici, surtou
5. Moraitis trouve une contra dictio n entre ce t exte qui envisa
ls pour les enfan ts. , J ea n y voit même la meilleure préparation à parti-
nettem ent un accès aux activi tés social es et politi ques et les consei ciper aux affair es de la cité. In 10., homo Ill, l, PG 59, 38 : OÛTWÇ
de Jean qui, selon notre critiq ue, détou rnent le jeun e homme de la vie
~f/.LV TWV ye:y7)p OCX6TWV OCtSEcrLtJ.WTEpOt ye;v~crovTocL xoct TOLÇ 7tOÀL":"
LKOiç
active vers l'idéal mona stique. En fait, J ean envisa ge au contraire " È7tt-
XP7)crL,f/.WTEPOL 7tpa.Yf/.OCcrLV, Èv VEÔT7JTL TŒ TWV 7tpEcr6uTépCù
très bien une partic ipatio n du chréti en à la vie de la cité. Après SEtXVUf/.EVOL .• Ils seron t ainsi à nos yeux plus respec tables que des
o
avoir souligné l'impo rtance de l' éduca tion religieuse, In 10., hom vi eillards, et ils auron t un e effica ci té plus grande ddns les allaire
s
III, l, PG 59, 37, il précise : OùSè OCÙTŒ ..~ç ~~W6EJe V &rr<xyw e des vieil-
ne. les de la cité, car ils mon treron t dans leur jeunesse la sagess
~ ~ ~ ' ne
UXO,~
À > . 'À OCTWV. '
I\7)ç, oUo<; UtJ.ocç TWV 7tO LTLXWV "'CPE xw 7tpocytJ.
' .. "
que Je lards .•
détourne pas pour autan t de la cultur e profan e, pas plus
VAIN E GLOI RE ET L'ÉDU CATI ON § 85-87 (li. 1023-1043)
192 SU 193
~''\. ' " , , 85. Il
,fI
~
v' tWI1EV
~ .'
oE I\OL"JTO V
,
E1I"1. TO 1ra.VTW V
Formation . y a encore autre h
85. WEO"TLV KaL ETEpO r ,
S"1 TOUTO , T'IV cjIPOVTJO"LV de la raIson Arriv ons main tenan t à . c ose.
, "" Ta O"UyKpaTEL. nOLOV1 qUI est le
KUp&.O V, 0 Ta. 1T'av
1 tl ,
princ ipal de to t ce.
~e 1TOÀÀOÛ TOÛ Kal'aT OU xpELa , WO"TE aUTOV
, '
1025 I\EyW.
'E
VTau a " , l: , ' sur tout. Qu'es t-ce donc ? Je veux d'Ireu l' a ce qUI l'emporte
, 'e 'v Kat 1TiiO"av ,aVOLa v E!>El\aO"aL. T OÛTO sagess t'
epyau a.u al. au VETO " \
Sur ce point , il faut prend re une pe' . e pra Ique 1 •
, , ~ cjI' oJ.lar TO I1ÉpOS EO"TL l'Eya KaL 9aUI'a O"ToV , . me consldérab l
l1al\LO 0' LI\OO" ' Y '
"Ta T"'S r \ \,.., , , lui donn er un Jugem ent avisé et e'll'm'mer t oute dée pour
r
WO"TE EtSÉvaL Tà 1TEpt 0EOÛ, Ta 1TEpL TWV a1TOK ELI'EVW V EKEL .
C'est surto ut le rôle de la philo sophi e "\ raison
, l3
' p ' L yEÉVVns Tà 1TEpt a O"LlI.das • « 'ApXT J O"oJ.lao 't' ~ , ro e grand et ad .
t t . ml-
1T'QVT WV, Ta 1rE °1 ,
,9' , ' ... , rable, de conn aître les chose s de Dieu
J030 J.o,OS Kuplo uu. » 86. TauTTJV ouv EyKaT,~, aO"TTJO"WI'EV aUT<t! TT)V . .b ' ou ce qUI nous
'fi , fi " 9 '
av pW1TLVa est réser vé ICI- as, les choses de l'enfer , 1es choses du
cjIpOVT)O"LV Kat È~aO"K"1O"WI'EV, WO"TE ELoEvaL Ta 1
" 1."" ~/l:
oo!>a,
~
ouvaO "TELa
'fI
, KaL WO"TE royau me2 • (e Le comm encem ent de la sa gesse, c' est
1TpaY l'aTa, Tl 1TOTE EO"TL 1TI\OU TOS, . d D' U 8
,.... "J...' 9
aÙTwv KaTac jlpovE Îv KaL TWV l'EyLO"TWV E't'LEo" aL.
K' ~
aL TWV la cram te e leu ..» 6. Essay ons de faire n al"tre en 1UI.
1TapaLVETLKWV aÙTOV àval'L I'VTIO "KWl'e v lI.ôyW V· «T
ÉKVOV, TOV cett~ sages se prati que et exerçons-le à connaître les
aÙTOÛ l'TJ cjlo~oû ËTEPOV.» alTalres. de ce mond e,l ce que sont la richesse ' la gl' olre,
J035 0EOV cjlo'OÛ l'0VOV Kat 1TlI.TJV nous élanc er
,)" \ \ , 1 ,~,

la pUlssan~e, pour es mépr iser et pour


87. 'A1TO SÈ TOUTWV O"UVETOC; EO"TaL aVTJp Km e1TLxapLC; • OUOEV
,

yàp OÜTWC; àV0T)TOV 1TOLEL WC; TaÛT a Tà 1Ta9TJ·


'ApKE l 1TpOS vers les bIens les plus grand s. Reme ttons -lui souvent
O"ocjllav 0EOÛ cjl6,o , Kal TO 1TEpl TWV à.v9pw 1Tlvw v
1TpaYI'UTWV en mém oire les conse ils suiva nts : (e Mon enfan t crains
,,, ~ , ..
KpLO"LV EXELV, OLav KaL 1TpOO"TJKEV EXELV.
" tH' yap KOpU't'TJ TT)S
..... \ ... Dieu seul et ne crain s perso nne d'aut re que lui. ') 87. C'est
J..' ~"
LKa E1TTOT)O" aL.
... e en se conf orma nt à ces princ ipes qu'il sera un homme
1040 o"0'YLas aUT"1 EO"TLV, TO ....'1 1TP0C; Ta 1TaLo
\ \ , \
(f "

avisé et d'un comm erce agréa ble. Rien ne prive complè-


naLSEUÉ0"9w l'1]SÈv -rlyela 9m XP" .... aTa, .... TJSÈV S6~av
à-v9pw -

'lTlvT)v, l'1]SÈv SuvaO "TElav , l'TJSÈv 9uvaT ov, ....TJSÈv TTJV


'lTapoûO"av teme nt de bon sens comm e ces passions. La crainte de
Y ' ' OUTWS CI "
EO"TaL
J...'
't'POVLI'0C;.
'E'av l'ETa\ TOLaU,TTJC; aUTOV , , Dieu suffit pour avoir la sages se et le discernement des
!>wT)v
, choses huma ines , tel qu'il conv ient de le pratiquera.
Voici le somm et de la sages se, c'est de ne pas se laisser
éblou ir par des hoch ets d'enf ant. Qu'il appre nne à compter
Il Il 104.3 cpp6v"I)!loC; L Il To~o:u'O)c;l
1032 ÈCI'nv L 1036 ClUVE·t"(';iC; L pour rien les riche sses, pour rien la gloire humaine, pour
+ çw'ijc; L Il O:ÙTOV]+ xat L
rien la puiss ance, pour rien la mort , pour rien la vie
prése nte. Ainsi , il sera plein de sagesse. Si nous l'ame nons
u. Provo l, 7

Jean
n de aspect s sous lesque ls les Pères de l'Églis e, et en partic ulier
1. On remar quera qu'ap rès avoir annon cé (§ 65 ) la divisio
pas le Chrys ostom e, l' envisa gent. Voir plus haut, p. 119, note 4.
l'âme en eU(J.6c;, Èmeu(J.[a et ÀOy\ClTtx6v, l'aute ur ne repren d alité
parle, cett~ 3. La craint e de Dieu joue un rôle impor tant dans la spiritu
mot ÀOy~ClT~x6v pour dével opper son troisiè me point et mérite rait une étude
: Tou de Jean Chrys ostom e. C'est un thème qui
fois, de la cpp6v11Cl~C;. Il en donne la raison dans ce même § 65
~étaillée dans son œuvre si vaste. Il a été étudié récem ment sous
ÀOy~ClT~XOÙ .xpETIj !lEV cpp6V''lCILC;, c'est dire que le ÀOy~ClT~x6v
est
1 un de ses aspec ts, partic ulier mais très impor tant, par E. BOULA
R.'ND,
I~C;,
envisa gé cette fois dans son exerci ce propr e qui est la cpp6V"l)C e.
• Le sacerd oce, mystè re de craint e et d'amo ur chez Jean Chrys ostom
la sagess e pratiq ue.
ln Bul/el in de Littér alure ecclésiastique, 1971, p. 1 à 36.
2. Le rôle attrib ué ici à la cp~ÀoClocp(a est l'un des nombr
euX
LOIR E ET L'l1:D UCAT ION § 87-89 (Ii. 1044-1053)
194 LA VAIN E G 195
" '"
au maria ge après un tel entra îne men, t
'/)as àyaywf.LEV, EVV01'JO'ov OO'OV E<7TU\
, , 1

, " . eux 1'1 sera pour son épouse. Songe que1 cadeau
àO'KyJO'EWS E1TL Tas 1TaaTa préCi
n Ta 8wpov. " ,, " , non a d
1045 Tn"• VUI1.l.r't'. " . " IlETa aUl\w v , r"
.LEV f.L.,
Il.,,
f.LETU
, 88. Céléb rons les noces ' v e c es flûte s et eds
· 8è yâlLOUS 1TOLWf r .
citha res, Dl avec des danses. C'est une and'
.... ..1..'
88 . T ouS /)" r ~ \
, PX'I]f.LâTWV· TOV yap TOLOUTOV VUf.L'fLOV
de désho norer un tel épou x par de t~ d. lD~onvenance
, ' e
KL9apas f.L'I] E f.LETa 0 " 'A' , ' TOV 'X
ssementsl.
pL<7TO V
C'est le Chris t qu'il faut convier ici s Ivert~
, , ÀÀ" TOLOU TOLS aLaxu vE0'9a L. I\l\a 2e
aT01TLas 1T0 '1]5 ' . l . ' , '
" ' " . atLoS ycip aUToÛ 0 VUf.L'f IOS I\OI1TOV' TOÙS · , car mam tenan t le
' "
jeune épou x est t d Igne de lui. Invit a ns ses dIscip . .
a. EO'TaL TU'
Ka. ÀWILEV ~ "
r
EKEL
9'1] Tci 5 1TapaKal\wf.L , " EV . 'E KEIV'l:> 1TaVT les 8
' " f.La , , , , 1 . 4
mieux d :
1050 aUTOU 'ETal OUTW TOUS 1Ta'LSus Alors, pour Ul, out se passe ra le
, \ \ O'Ta. Ka ' L , ÀOI1Tav Ila9T)O
au' Ta'" r . '1 d à u mond e. LUI
KaI\I\L " ... ", 'fi aUSSI, 1 appre n ra form er ses propres en f ant s el eux
PU9f.L Lt ELV TOOS ÉaUTOÛ, KGL E:ElVOI ~OU: ~KEIVW,V, KaL O~TWS . .,.
5 89 1 .
ËO'Tal O'Elpci XpuO'fJ. 89. nOIWf.LEV SE aUTOV KaL 1TpaYf.LaTWV
leurs enfan ts et am SI s étabh ra une chaîne d' or. . nVI-
tons-le à prend re part, autan t qu'il en est capable, aux

plus précieux que nous sommes peu renselg . né8


Ce texte est d'auta " nt
1046 J.L-/j' P : fl7J8È: Lili 050 IXÙTOÜ P sur les cérém omes du maria ge chréti en au IV' s. VoU" A.-G. MARTIMORT
L'Ég/i se en prière , • Le maria ge D, p. 614-616 et J. DAUVILLlER~
C. DE CLERCQ, Le maria ge en droit canonique oriental, Paris
1936
pOUl' son p. 32-48. Mais on peut aussi pense r qu'il s'agit des pauvre s qui
l. Après avoir formé avec tant de soin celui qui doit être
épous e. un cadeau précie ux., son père a le droit de souha iter
que représ enten t le Chris t, ln epis!. ad C%ss ., homo XII, 7, PG 62, 390:
soit accordée à sa valeu r la cérém onie de son maria ge. K.xÀECJOV Tav XplCJTav 7tpa T&V &ÀÀoov à.7t.xVTCJlV. 0!81lç 8~oc Tlvoç
Jean insiste, et dans les même s terme s, pour que les chrétiens llûTav KIXÀéCJe:IÇ ; "Oç &'.1 7tOIT)CJ71, CP7JCJlv, Év! TOI)T!ùV TWV tÀaxlCJTCJlV,

aient le courage de réagir contre les coutu mes païen nes et souve
nt tflot È7to!7J CJE . M1) VOfllCJ"{)':; Ta 7tpiiYfllX 1)UCJcXpe:CJTOV dVIlL, Ta 7tÉv7JTI
le
grossières qui accom pagna ient les noces. In illud: Prople r (ami- XIlÀE\V 1)là Tav XplCJT6v . 1)UCJcXPECJTOV Ta 7t6pvlXÇ KllÀdv .• Invite
tu
caliones, 2, PG 51, 211 : "OTIXV fl!flOUÇ KIX! fllXÀIXKOÙÇ dç T-/)v
OtK!IlV Christ avant tous les autres . Sais-t u par l'intermédiaire de qui
Xilt l'invi teras? ' C~lui qui l'a fait, dit-il, à l'un de ces petits, c'est à moi
dCJcXY7lç Kil! Ta 6éllTpOV ot7tIlV, IlTlXv 7tOpv&v èfl7tÀ7)CJ71Ç T-/jv OtK!IlV er
o p6v, qu'il l'a fait' Ne pense pas que ce soit une chose déplaisante d'invit
T&V 81llfl6voov oÀ6XÀ7Jpov 7tllpIXCJKEUcXCJ"{)Ç èxd KooflcXCJlX1 Tav x ter
ta les pauvr es à cause du Chris t. Ce qui est déplaisant, c'est d'invi
T! 7tpoCJ8ox~ç Àomav ùYléç, d7té flOt; «Lors que tu amène s dans
des courti sanes .•
maison des mimes et des homm es dépra vés et le théâtr e tout entier, d'une
é 4. Il s'agit nature lleme nt du jeune marié. On a ici la preuve
lorsque tu remplis ta maiso n de prosti tuées, lorsqu e tu y as prépar est plein de son sujet et
de forme de discou rs parlé où celui qui parle
l'arriv ée du cortège comp let des démo ns, que peux- tu attend re
oublie de précis er de qui il parle.
bon, dis-m oi? 0
XII, 5. Jean se montr e très sensib le à la responsabilité de chacun
2. On trouve encore ici un écho de In episl. ad C%ss ., homo ue,
à.7tcXV't"CJlV, dans la succe ssion des génér ations et il exprime une idée analog
7, P G 62, 390 : I{cXÀECJOV Tav XptCJTav 7tpa T&V otÀÀoov <V71Ç xllÀwç Ta
In il/ud: Vidua e/ig., 10, PG 51, 330: 'Eàv· cXVIXTpé CJÙ
• Avan t tous les autres , invite le Chris t. » :p
7t1l18!ov, 0(1..00 KcXKEtVOÇ Tav ÉIXUTOÜ Ka! OOTOÇ Tav ut6v . xat KIl6&ru
3. Qui sont ces discip les? Si l'on se réfère aux homélies de Jean, ç ~1l8~eÏT IX\
religie~se. CJEIP~ TIÇ KlXt cXKoÀou6lIX 7toÀITdIXÇ cXplCJT1)ç f1-éXPI 7tOlVTa
il faut enten dre les prêtre s qui ont présid é à la cérém onie ùv
TIlUT~ 7tllplX CJOÜ ).IXÔOÜCJCX T-/jv cXpX1)v KIX! T-/jv p!~IlV Kil! -rijç T&V tyy6v!
In Gen., homo XLVI II, 6, PG 54, 443 : !1éov ot7tIXVTIX
T-/)v K6p7Jv Xil t7rlfl.EÀ~[IXÇ CJOI CPe:pOUcrlX TOÙÇ KlXp7tOUÇ. • Si tu élèves bien ton petit,
cX7tEÀIXUVEtV Kat T~V od1)& èx 7tpOmfl!oov t>mlXt1)e:ue:tV celuI-Cl aussi élèver a bien son fils et celui-ci son fils ; comme une sorte
!Epéaç XIlÀE~V KIX! 1)t' e:ûX&V KIX! EÙÀOyt&V T1)V o[J.6votllV TOÜ CJUVOtXECJ!OU de chaIne et de succe ssion celle éduca tion s'éten dra à tous, prena
nt
acplYYEIV .• Il faudr ait chass er toutes ces honte uses coutu mes, forroe~ son origine et sa racine e~ toi et produ isant pour toi les fruits de
la
s e
dès son enfan ce la jeune fille à la retenu e, invite r des prêtre soU'ICI'tude qui se sera exercé e au profit de vos descendants.•
.1
sceller par des prière s et des bénéd iclion s l'allia nce du jeune couple
~ 8\HIO li. ,t)~l ,., 070)
GLOIRE ET L'~DUCATION 197
LA VAIN E "Ilaires publiques, du moins il cell .
196 · "1 t. d es 'lUI n'exp Osen l pas
fjU péc h e. ~ 1 ser ans l'armée u"1
faire de profils illicit.esl e l de mp~lq '~I apprenne à ne pas
e s 1 prend 1 d' f
1055 ce ux qui sonl yictim es ri e l' inJ"us l "lcc2 e l s'"Il faa l e,.ense de
quoi du mème g-e nre. 1 n Imporle

90. Que la mère apprenne il e'1 e\'er la jeune tille selon


ccs principes 3 , à la d ét.o urner du luxe et. de 1
el de t.ouLes les a ut.res c ho ses du même a parure
. d l "L . 4 Q genre qUI sont.
le fa it. . es pros . 1 u ees . ue la J'eune fill e se conforme
en Lout.
. " a la 101.qu e nous avons dit.e et. qu'elle sas
' b t.'lenne
aUSSI blen que le Jeun e homme d'une vie de luxe et. d
l'iv r esse.. En5 e ITet., c'est. t.rès
"
import.ant.. pour malrœ~
-t. ' e
s,es passIOns. En e ITet. ce q~l t.rouble les Jeunes gens, c'est.
1 ardeur des sens et. ce qUi trouble les jeunes filles c'est.
le goût. de la parure et. de lout. ce qui excit.e la vanité.
Réprimo n s donc t.out. cela. Ainsi nous pourrons plaire
à Dieu en é levant. de t.els athlèt.es pour pouvoir, nous
et. nos e nf a nts, obtenir les biens promis à ceux qui l'aimenL
pa r la grâce et. l 'amo ur de not.re Seigneur Jésus-Christ.
auquel so ie nt. avec le P è re et. le Saint-Esprit. gloire, puis-
sa n ce, honn e ur , mainte nant et. t.oujours dans les siècles
1057 'ro~oü'rov L : 'roü'rov p
des siècles . Amen.

1. Ceux qui servaient dans l'armée étaient exposés à d es tentatives


. /lpEClXE 'ri;'> IbSp! &cp' WV Xot! ott 1t6pvot~, o:ÀÀ' O:1tO 'rOU'rou (.LiiÀÀov
de corruption, parce qu'ils assumaient, en dehors des expéditions
&cp' ou otl yuVotLXe:C; otl ÈÀe:il6Epotl. • D'ailleurs, n'essaie pas de plaire
militaires, des besognes de police. à ton mari par les moyens donl usent les courtisanes, mais bien
Z. Le texte fait ici allusion à la profession d'avocat, dont le rOle
davanlage par ceux dont usen l les honnêles femmes.' Quelques
était de faire triompher la justice dans les différ entes activités de
lignes plus haul, Jean a li é le golll de la parure à celui de la vaine
son ministère par la connaissance d es lois divines et humaines.
g;oire el de l' oslenlation qui s'étalent en public: Tl YO:P xotÀÀw1tl~lI,
3. Jean confie, lui aussi, le soin de l'éducation des jeunes filles
Eml: (.LO~ ; 'lvot O:P€crxllC; 'ri;'> tlv8pl ; Ouxoüv Éd -ôjc; otxlClc; 'roü'ro '/tolEt.
aux mères qui sont dans son auditoire. ln epist. ad C%~~sso hom., X, 5~
• Pourquoi le fa is-lu belle, dis-moi? pour plaire à ton mari? eh bien!
PG 62, 374. euy~'rp~ov t:)(e:~ç : /lpot (.L-Y) 8~ot8€~'f)'rot~ ~v i3À~f)'f)~ . cp~À&~
yap 1tWç 1tpOç 'r0:C; &Vot'rpocpo:c; 't0: 'l\6'f) pu6(.Ll~e:a6ot~ XotL (.L~(.LE~a60:~ ..0:
alors fais-loi belle à la maison .•
'rwv fL'f)'r€PWV ~6'f). c Tu as une petite fille? Veille à ce qu'elle n~malr S~lt ,5. La fin de cetle exhorlation, qui n'esl que le schéma et le résumé
d un texle certainement plus dév eloppé concerne à la fois le jeune
pas atteinte par le mal. (Il s'agit du gollt de la parure.) D'ord : homm e el la jeune fille. Toul en dislinauanl les lenlations qui les
c'est l'éducation qui informe la conduite, et c'est la condUite de
guettenl plus particulièrement chacun l'auteur souhaite pour l'un
mères qu'imitent les filles. • 'i! el
f1 l'a utre la awcppoauv"l) ' à laquelle Jean' attache tant d" Impor l ance
4. Jean insiste beaucoup sur la simplicité dans la toilelte qu ~ n~ t 0111 P c:.nn rP lI"" P
recommande aux femmes chrétiennes en l'opposant au luxe deSv
courlisanes. ln episl. ad C%ss., ibid. : "AÀÀwç 8è: (.L-Y) &:'/to 'tou't'!ù
INDEX DES MOTS GRECS

L'élude du vocabulaire ~st un élémrnt im


. . par l ant dans Ir d'
sions sur l'authentIcIté d'un texte. Pour celu'-t CI,. on Lrou\>praS Iscns-
do
un index comp let de tous les mots, précédes du b ne
., d 1 nom re de I~urs
emplois et SUIVIS e eurs références (paragraphe l' .
d 1 r )' , Ignr , numero
d'ordre du mo t ans a Igne. Cependa nt, les six lemme • t. L.
• . t 1 S u, E \L' \LEV
o~, 'tE, XIXL appara lssen seu ement avec leu r Iré'luenee, mais' san~
leu rs références.
Les lemmes sont conformes à ceux du Greek English Lexicon de
Liddle-S cott , sauf sur les points suivants:
_ Les comparatifs et superlati fs sont tous ramenes, sans rxce _
lion, au positif, par extlmp le 1tÀELCilV, 1tÀda'toç à 7toMç. p
L'adjectif verbal est donné sous le lemme du verbe correspon-
dant, par exemple ÈXX01t'té:oç à ÈXX01t'tCil.
L'adjectif employé adverbialement, tel que 7tpw'tov, Àobtov,
\L6vov, est rangé sou un lemme propre.
_ Les formes or1)o: et Sé:So,xo: ont été préférées aux form es non
attestées; *EtsW et *SdSw .
_ Les verbe~ 6é:Àcù et Èdé:Àw font l'objet de deux articles ditTérents.
_ Le lemme est donné sous sa forme attique: 7tp,xTTt.) et non

7tp~aalil.

_ Les références suivies d'un astérisque renvoient il des mots


contenus dans des citations seripturaires.
Cet index a été établi par Jean-Luc Rual, étudiant de maltrlse
à l'Université de Lille Ill, dans le eadre du séminaire d'Hudes et
d'analyses statisliques appliquées aux langues anciennes, grâce
à l'aimable accueil de M. le Professeur L. DelalLe, directeur du
L.A.S.L.A.' et sous la direction de M. le Professeur E. Evrard, spécia-
liste du traitement des textes grecs par ordinateur. Qu'ils trouvent
Ici l'expression de mon amicale gratitude .

1. Labo ratoire d'Analyse la lislique des Langues ancie nnes,


11 0, boulevard de la Sauvenière, Liège.
ES MOT S G R ECS INDEX DES MOTS GREcs
I NDEX D 201
200 66, 801, 4 1 Cl LPEOLÇ
801 , 9 11 , 160, 6 4 o.LTLa.
69 , 839 , 8 7 o. LP€Ul 13, 197 , 11
984 , 10 840, 5 2 , 43, 4 15, 227 , 8
19 , 279 , 10* 89 ,1 056 , 5 29, 406 , 4
87 ,1044, 5 11, 162 , 8
j • A/3'À 1 ' Aî'LOÇ 49, 670, 6
1 4 â-yoov 1 &.6 1. JC(1)ç 19 , 284 , 2
45, 625 , 90, 1069 , 7 1 a. l TLOÇ
1, 17 , 1 68, 823 , 5 44 , 614 , 2
j a./3Ào./3"ç 5 D.î'LOÇ 15, 237 , 3
'(8, 931 , 6 4 20, 5 l. à.6 péç 53 , 711 , 8
47 , 653 , 2 a. i.mv
29 , 406 , 8 4, 77 , 6 62 , 772, 4
2 ' A/3po.a.;t 50, 679 , 3 90,1070, 7
6 1. à.ÔIl va. TillÇ 80, 971 , 2
49, 666,
673 , 5*
78 , 932 ,
80, 979 ,
2
7
. .
68, 815,
1 aî'(1)VLa(1)
9
25 , 351 , 7 2 o.LOBo.vo;to.L
1
1070, 9
O,ICa.LPOÇ

ô/3puvw 39 , 552 , 7 6, 111 , 4


j
82 ,1 000, 8 34 , 451 , 5
il3,1013, 3 , .
1 a'l'voWl
1 aÔE:La 28, 400, 2 43, 605, 6 1 ètJCo.v9o.
7 &:yo.B é ç 24 , 342 , 9 30, 414, 5 3 atOB1]OLÇ 30, 422 , 4
20, 293 , 2
4
, .
41 , 572,
1 aî'vwJ.llllv
7
20 â.ôücpéç 79 , 954 ,
90,1070,
6
3
6, 106,
27 , 360,
2
5
1 â.":Œ.TQ.·yÛHlLOTOÇ
24 , 340, 39, 497 , 5 68, 817 , 2
8 , 125, 6
341 , 2
520, 5 t à.,Jp 62 , 771 , 2 5 (i«:o~
1* 2 â.'l'OPa. 1 aL C5XPOÀO'l'ÉUl
2il, 398, 527 , 3 54, 723 , 3 27 , 362 , 4
7 , 113, 7
37 , 473, 2
530, 11* 6 â.BÀ1]T,JÇ 53, 708, 1 36, 458, 3
56, 735, 3 t9, 282 , 2 9 aLC5xpéç
il3, 1016, 7 531 , 10* 52 , 704 , 3
2 a'l'pLOÇ 28, 392 , 4
90,1067 , 3 532 , 11" 286 , 7 56, 734 , 5
2,45 , 9 34 , 451 , 1
5 a:yo.À;to. 40, 563, 4 39 , 495, 3 79 , 948, 8
9 69 , 834 , 5 63 , 781, 1 36, 464 , 6 1 aKoÀa.6La.
22 , 307 , 43, 580, 6
1 â.'l'péç 6 465, 2
309 , 2
581 , 5 68, 816 , 22 , 320, 4
313 ,
314 ,
6
9
.
43, 588 ,
2 a'l' PllllVË(1)
. 5
585, 9 <:l0, 1066,
l ètBÀLOÇ
2 62 , 765 , 3
774 , 6
1 a.JCéÀo.ClT oÇ
23, 334 , 5
22 , 323 , 3 595, 9
38, 482 , 3 604 , 8 2 , 46, 6 77 , 924 , 3 1 a.lCoÀou9i'a.
~ &:yava/CT€W
80, 978 , 6 j At')'\lllTOÇ 78, 938 , 4 51 , 687 , 8
45, 623 , 10
11 a'l'(1) 5 a.JCoÀollBoç
75, 91 5, 9 46 , 630, 1 52 , 701 , 3 940, 5
4, 82 , 2
j a-yo1Tam 636 , 4 1 aLôÉo;taL 1 aUixpéT1]Ç 31 , 427 , 1
87 , 7
90,10 67 , 5 83 , 1013 , 6 34, 443 , 3 32 , 434 , 7
, .
2 a'l'all1]
16, 255, 10
68 , 819 , 5
69 , 840, 6 2 o.L6œç 1 aLC5xp&ç 38, 480, 6
5, 8 41 , 570, 1 42 ,
1, 71, 869 , 4 2, 9 89 ,1056, 1 59 , 746, 7
19 , 279 , 7* 570, 5 44, 612 , 73, 904 , 7
72 , 879 , 3 3 2 aLC5xuv1]
2 aî'î'E:Àoç
61 , 760, 2 1. o.l;to. 3 .iICollC5;ta
7 4 , 911 , 2 48, 654, 5
1 , 18 , 2 764 , 7 39 , 532 , 18, 270, 8
6 â.ÔLJC€(1) 9* 79 , 961, 5
73 , 890, 6 l o.t~
46, 642 , 3
i 77 , 924 ,
2 5
23 , 33 0 , 1 a L6XUVUl
81, 984 , 6 4 3, 603 , 6 79, 963, 8
88 ,1048 , 4
INDEX DES MOTS
DES MOTS GRECS GRECS
LDlDE X
203
3tso, 9 71 , 866 , 9 2 a.J.LQ.
202 4 éLlCp,{35lÇ 873 , 7 55, 3
20
. '
().ICO"W
1
27 , 358 , 3
5
394 , 4
30, 414 , 2 n , 893 , 1
78, 941 , 4
90,1069 , 5
6 , 104, 2
11 , 162 , 45, 622 , 906 , 10 lOS, 5
419 , 6 4 clflO.pnl VU>
1 5, 222 , 2 64 , 786 , 5 7, 112, 1
2 421 , 3 78, 939 , 8 2 , 55, 5
la , 278, 6 67 , 806 , 9 , 141 , 7
9* 31 , 427 , 6 79 , 945, 3 30, 419 , 3
28, 39 8 , 1 /:LÀ-yÉ.w 11, 1.60, 1
5 34 , 444 , 4 954 , 7 53 , 709 , 4
36, 464 , 42 , 57 6 , 7 162, 7
37 , 470, B 961, 3 69 , 831 , 6
37 , 469 , 4 1 .lÀT]B,JÇ 80, 970, 4 2 .llUipTT]!"o.
164, 3
38, 475 , 5 9 38, 478, 4 13, 181, 7
44, 616,
481 , 7 81 , 986 , 6 31 , 432 , 6
478, 3 1 .lÀT]Billç 184, 4
478, 5 487 , 5 82 , 1008 , 1 89 , 1055, 1
43, 606 , 8 191, 10
3D , 491 , 3 39 , 491 , 6 88, 1048, 5 1 clflO.PTLo.
1 .lÀI.6ICo!"a, 194, 8
544 , 2 509 , 2 l.1 &ÀÀoç 71 , 867 , 1 1.98, 7
2 , 51 , 4
544 , 8 51 2 , 7 13 , 181 , 2 1 a.flO.xoç 202 , 5
74 .lÀÀ" 189 , 5 30, 408, 3
549 , 9 1, 20, 1 515, 3 14, 207 , 5
2 551, 10 198 , 8 1 a!"IlÀoomiw 207 , 6
40, 557 , 2, 50, 1
43, 593 , 8 40, 561, 4 19 , 276 , 5 43, 600, 6 18, 271, 3
4, 71 , 5 1 a!"üiw
597, 2 41, 569, 5 28, 368 , 3 20, 288 , 1
85, 6
44, 614 , 8 43 , 586, 3 34 , 444, 1 14, 207 , 2 21, 296, 2
6, 110, 7 1 a!,,1)v
46, 628 , 8 45 , 62 5, 9 35, 453 , 4 24 , 342 , 1
7, 115, 1
90, 1070, 10
631 , 3 47 , 650, 3 45, 626, 2 343, 5
8 , 122, 5
52 , 698, 5 50, 617 , 1 46, 638 , 3 6 a!,,"]J(j) 25, 351 , 3
9 , 139 , 4 1, 7, 2
700, 1 680, B 49 , 670, 3 353 , 3
140, 7 66, 803 , 2
702 , 7 51 , 687 , 1 51 , 694 , 6 26 , 357 , 2
10, 150, 6 68, 821 , 2 29 , 402 , 1
53, 71 3, 4 53 , 713, 6 58 , 745 , 8
153 , 1 69 , 838, 3 405, 8
61 , 757 , 1 54 , 71 8, 7 62 , 775 , 4
1
11, 155, 1 63 , 776 , 3 842 , 5 30, 408, 6
69 , 843 , 726, 2
13 , 172 , 1 RO, 964 , 4 847 , 2 412 , 3
r8 , 939 , 2 55 , 731, 3
4 176 , 7 1 awP, €.VV1l!"l 31 , 426 , 8
940, 59 , 747 , 6 82 , 997 , 5
8 178 , 7 90, 1059 , 9 34 , 447 , 3 431 , 4
R3 , l011 , 63 , 777 , 1
199 , 3 1 &ÀÀillç 1 a.fLcpénpoç 33, 438, 6
1012 , 9 65, 796, 2
.
1 a"pa6 La' 14 , 220, 7
66, 800, 2 19 , 278, 1 71 , 878, 3 34, 442 , 9
44, 620, 6
16, 240, 7
68 , 826, 5 2 (lÀo'f La 75 a.v 36, 461 , 8
17 , 258 , 6 40, 565, 4
3 alCpLf3 ELa 69 , 842 , 6 13, 2œ , 2 1 , 11 , 6
19 , 281 , 1 14, 205 , 4 21 , 4 44 , b17 , 3
21 , 298 , 10 70, 851 , 1
285 , 6 2 &À\) 6 L ç 2 , 28 , 4 45, 624 , 5
22 , 308 , 4 853 , 7
28 , 369 , 9 859 , 4 73, 895 , 4 43, 3 46, 635. 1
319 , 5
371, 5 862 , 3 9œ , 8 53, 5 50, 682 , 2
1 alCp L (31)ç
379 , 7
16 , 245 , 5
1
1

1
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS ,205
204 1 â.Va.1TE:TcLVVUJ-Lt.

53, 7Œ7 , 5
1 Ct V<1î' L î'",w61C1Jl
41, 571, 2
36 , 465, 6 lj
.82 ,
'
aVTJP
998 , 2 30, 424 , 5
39 , 492 , 3
.,
55, 729.
3 ci 1.IU)6 E Il
9
1 a.Va.1TVe:W 4, 70, 6 1 a.vL6TT)fiL
7Œ , 5 1 â.v<>î'KaCUl
54 , 723 , 1 1, 13. 6
713, 2 19 , 286, 5 73 , 2 1, 23, 7
2 a.Va,1TTe:pOw 57. 739. 4
5~ , 71 5, 7 7 Ctv<>î'K<1LOÇ 6, lŒ , 5 4 âVOT)TOÇ
62, 765, 6
55, 731 , 6 2, 35, 4 10, 153 , 7 23 , 336, 6
12 , 167 , 8 1 <Ï~'a.
57, 740 , ~ 90, 1065, 3 16, 251 , 4* 28, 392 , 2
60, '(53 , 3
13, 185 , 7
186 , 10 1 a.Va,1TTill 38 , 489 , 2 34 , 443, 7 1
.71,
a.~lOV
872
' 5
75 4 , 1 189 , 1 48, 656, 1 69 , 834 , 8 87 ,1037 , 3 7, 120, 4
61 , 761 , 2 1 Ct vap'miçu> 73 , 899 , 12 2 a.VOI.a.
190, 2 1 a.;I.Ô1TLOTOÇ
764 , 1 193, 4 39 , 511, 3 78 , 932 , 1 65 , 794, 5 .44 , 616, 5
62 , 772 , 6 14 , 205, 7 1 aVappL7I,Çu> 80, 979 , 6 85,1026 , 5 3 a.E.lOÇ
68, 824 ,
69 , 831 ,
4
9
.'
1 avaî'KT)
54 , 721,
2 Ct va.6m6 L ç
1 87 ,1036 , 6 3 avoL"'(w
28, 395 , 5
28. 387. 3
60, 753 , 6 2 a.veoç 34, 442. 7
832 , 5 39 , 539 , 4 2, 36, 1 55, 730, 1 88 .1049. 3
1 avetL piw
833 , 4 544 , 7 59 , 749 , 9 63, 778, 6 1 ctÇLOw
39 , 528, 9
70, 858 , 1 1 ava6Tpo<l>~ 4 CtVepcJmL voç 1 a.VéVT)TOÇ 1. 1. 5
1 â.vaL6x uVT €Ul
71, 870, 3 82 , 10~ , 12 15, 234 , 9 16, 249, 7 1 <Ïna.Y'I€:>"Ml.>
11, 163 , 7
72 , 887 , 3*
1 Ctva,6 x uVTOÇ
3 aVaTp€7TU> 86, 1031, 7 3 a.VTC 82 ,1 005 , 4
73, 891 , 2 1 , 24 , 8 87, 1038, 8 28, 382 , 6 11 <Î7Ict-yU>
1, 19 , 3
896, 8 24 , 343 , 3 1041 , 7 39 , 506, 3 1. 19. 7
2 a va:>..aJlIla. VUl
898, 2 30, 414 , 1 15 a.v9pwrroÇ 78, 934 , 4 21. 1
11 , 160, 8
74, 911 , 1
39 , 546 , 3
1 avüe:uee:poç 4, 71 , 8 1 a l'TL Il o:>.. ;'u> 23, 5
77 , 929 , 4 78 , 937 , 5 R, 125 , 5 19 , 276, 1 19. 283 . 1
3 Ctva:>..'6KUl
80, 966 , 3 1 âV€ÀKW 13 , 184 , 8 1 âVTL7TaXoç 39 , 494, 5
7 , 112, 7
967 , 6 30, 422 , 2 190, 7 68, 817, 6 45, 625. 2
8 , 129, 2
81 , 984 , 2 1 aV€PXofiaL 192, 3 1 a.vT'6TT)fiL 59 . 748. 4
9 , 142 , 4
994 , 9 39 , 545, 6 195 , 2 68 , 821, 5 77 , 924 . 6
1 CtVaJl€VUl
82 , 996 , 1 2 o.Ve:6LÇ 14, 208 , 7 10o.Wl 78. 932 . 3
48, 656, 3 90,1059 . 4
1007 , 3 30, 425, 3 209 , 3 4, 67 , 8
1 Ct vaJl' -yvuJl L 1061, 6
89 , 1055, 2 78, 932 , 4 15, 224 , 7 28, 400, 6
1056 , 2 38 , 481, 6
4 o.ve:u 16, 242 , 3 34 , 448 , 8
1056 , 7 4 Ct vaJl L Jl v~6 JC(I) 17, 262 . 1
13 , 185, 10 28 , 371 , 3 39 , 511, 6
4, 86 , 3 40. 557 , 3
3 Ct valla, Vill 190, 8 390, 7 516, 3
34 , 447 , 6 47, 645 , 3 69 . 833 . 2
191 , 5 39 , 543 , 9 538 , 6
69 , 830, 1 70. 853 . 2
46, 642 , 5 194 , 2 58, 744 , 7 546, 4
77 , 925, 4
86, 1034 , 3 . '
2 a ve: xu> 69 , 841 , 8 42, 578, 7 2 o:rrQ,ÀÀâ TTlIl
j Ct vall oam 1 ava.;LOÇ
7 8 , 933 , 5 2 CtVLT)JlL 46, 643, 5 2, 28. 5
43, 609 , 4 78, 940, 6
INDEX DES MOTS
GRECS
INDEX DES MOTS GRECS 207
?, 92 , 4
206 19 .... 2~ 12, 167 , 9
1 &.P')'ôç
3 ci7lé'),.,] 1 o.7folCai\.Éro 18, 267 , 7
73, 902 , 22 , 317, 4 73, 899 . 8
4 30, 416, 1 10, 153, 8 1 o.noppcinTOl
9 à.7Ta,i\.oÇ 417, 4 318, 4 2 o.pyÛPEOÇ
28, 366, 9 :l o:rro /Ccl.1L lXJ,) 31 , 431 , 3
1, 6, 9 417 , 8 1 CbT06 o~ÉU)
13. 182 . 4
39 , 503, 1
20,
21 ,
288,
301,
3
1
1 a.7lé'il'
369 , 4
369 , 7
' .
2 a7lo/CHil aL 1 , 16, 6
193. 6
1 a.P'/"PLOV
78 , 939 , 7 61 , 759 , 3 1 cbooTCi.çm
37, 472 , 3 369 , 10 5, 93 . 3
1 a.7lé,POÇ 85, 1028 , 9 2, 53 , 10*
43 , 598, 3 374 , 7 3 a.p,/upoç
25, 353, 1 :l a:7fOKTJpUTT(J.) 1 a.7lo0ThÀ(J)
46, 634 , 7 381 , 4 13. 195, 5
7 Q.7lÉpx oil aL 71 , 875, 6 19 , 283 , 6 196, 8
52 , 696 , 2 6, 108, 2 384 , 5
1 Ô.1TOIC 07TTCJ) 1 a.7l00TEpÉ m
63, 779 , 6 30, 424 , 1 73 , 903 , 4
39 , 512 , 8 l, 9, 5 14 , 206, 3 1 â.piolCU)
782 , 2 31 , 430, 6
43, 590, 7 1 a.7lo/Co6il ÉUl 1 a.7léOTOÀOÇ 90, 1065. 12
19 ibraç 32 , 436, 4
46, 636 , 5 57 , 741 , 2 47 , 651, 3 11 a.péT,]
4, 74, 6 39 , 492 , 5
49, 664 , 5 1 â.7TO/CpL6LÇ 1 ,b,ooT pÉ</>Ol 15, 236. 2
13, 189 , 6 509 , 4
50, 683, 1 1* 39 , 515, 4
18,
19,
273, 1
276, 6
51, 689 , 5 510, 8
513, 2
.'
72 , 884 ,
l a7lo/CpU7lTUl 1 â.7l0TLElT)JlL
47 , 647 . 6
49 . 669 . 3
1 CbTËXBa.vo~aL 1 2, 44 , 9 671. 6
22 ,
23,
314 , 5
328, 7
80, 981 , 4 44 , 610, 3
611, 7
.'
2,
1 a1TOICTËLlIill
34,
1 â:rroTOpV€Uw 61, 763 . 5
27 , 361 , 1 2 a.7lÉXUl 46, 629 , 8 21 , 299 , 1 65, 791 , 1
53, 712 , 2 619, 3
28, 368, 4 j a.7loÀa ilf3 a vUl 1 CbTOTpO~ 791 . 4
79 , 963 , 2 46, 640, 7
29 , 406, 9 21 , 303, 4 82 , 1009 , 6 792 . 9
1 à.7lÀOT,]Ç
641, 6
34 , 449 , 3 4 a.7loÀauUl 3 a.7lo</JpaTTUl 193. 8
38, 479, 6 47 , 645, 8 794, 10
36, 467 , 6 6, 104, 3 36, 468 , 1
647 , 2
58, 745 , 9 5 à.7lÀ!ÎiÇ 16, 255 , 3 54 , 715, 9 71 , 872 . 1
23 , 328, 4 49, 667 , 6 1 a.pLOTOÇ
73, 900, 5 20, 292 , 9 722 , 3
28, 379 , 2 51, 692 , 7
78, 943 , 6 83, 1016 , 4 2 a7lTUl 5, 97 , 2
38, 485 , 1 69 , 835, 6 3 a.p/CÉUl
79 , 961 , 1 1 a.7loÀLil7laVOl 81 , 986 , 2
39 , 549 , 7 73, 893, 7 33 , 440, 4
82 , 997 , 6 4, 84 , 2 89 ,1 054 , 1
73 , 889 , 2 79 , 949 , 8 40, 555, 1
1003, 4 5 a.7léUujlL 1 a.7TtllÀELa
80, 982 , 2
100') , 5 39 a.7lé
87 ,103 6 , 1 13, 184 , 9 n, 896, 3 81,1037 , 9
90,1060, 1 1,
2,
3,
36,
7
7
. '
1 a7lof3ÀE7lUl 192 , 1 2 apa 1 à.p1TaÇUl
50. 683. 6
14 , 209 , 5
j cbra6Tpa7lTUl
2 , 40, 2
a:rra:Tciœ
54 ,
3 , 58,
1*
5
. l, 14,
..
.~
1
1 a7lo')'L'YV wu /C(1)
73, 891 ,
895,
6
2

214 , 9 1 o.PPT)V
l b. 255. 9
j
80, 976, 2 904 , 3 3 a.pa
82 , 1001 , 2 66 , 6 1

2 apTL
:l â.nov Lvcxlla.L 1, l,
1 â:rroô~U)
2 a.7T€tÀÉ.ru 4, 68, 5 9 , 140, 1. b 9. 143. 10
73 , 903, 5 3
33, 439 , 4 7 , 112, 10 2 a.7l0pÉw lU, 14b. 6 25. 347 . 7
1 a.7loElv~6"'"
61 , 761 , 1 14, 215 , 4
INDEX DES MOTS
GRECS
INDEX DES MOTS GRECS 209
208 2 a.û sa.]J(1)
250, 3 503, 2
1 ci6C/Ja.ÀLC W 252 , 1* 54, 722, 9
52 , 695, 5 507, 7
2 a.proç 35, 452 , 3 17 , 264 , 7 59, 747, 8
14 , 216, 8 702 , 6 51 4, 9
3 a.6X7JJlOV€W 61 , 760, 3
18 , 270, 4 51 5, 7
46, 639 , 7 1 a.;'Sw 761, 9
14 , 209 , 7 20, 289 , 4 521 , 8
il o.PX,ry 214 , 7 22 , 318, 2 62 , 766, 4
290, 8 527 , 9
15, 237 , 8 215, 8 175 a.ûr~ç 767, 3
21 , 304 , 3 528, 7
16, 248 , 5
3 a.6X7JJlo6 7Juv 1, 18, 3
22 , 310, 6 530, 2
63 , 780, 6
20, 292 , 4 14, 209 , 6 19, 1 64 , 784, 7
33, 438, 9 311, 8 530, 7 66 , 799, 5
217, 3 20, 10
37 , 474 , 6 311 , 10 532 , 4 800, 4
218, 2 24, 3
316 , 7 541 , 4
39 , 496,
49, 662 ,
9
2
· '
1 a.6X7JJ"WV
2,
25, 2
35, 6
318, 1 545, 7
801 ,
68, 813,
3
3
78, 939 , 3 318, 8 40, 555, 4 821, 10
85, 1029, 8* 49, 3
1 ét6wroç 319 , 8 556, 7
5 a.pxw 822 , 7
10, 153 , 4 54 , 6
557 , 5
3, 66,
23, 333 ,
9
5
· "
1 a.n Jla..,w 3,
4,
61, 4
69 , 7
322 , 6
27 , 361 , 8 559, 3
69 , 830,
831 ,
2
5
39 , 520, 7 568,
38, 484 ,
45, 624 ,
4
6
· '
2 a.nJlLa. 73, 1
77 , 1
28, 368 , 6
371 , 6 41 , 570,
5
4
832 ,
835,
3
3
49, 676 , 1 16, 251 , 8* 373 , 8 57 1 , 5 836, 4
78, 934 , 2 78, 8 572 , 9 846, 4
2 a.pwj1a. 374 , 3
2 , 32 , 6 ·
2 a.nJloç 79 , 8
82 , 4
394 , 9 42 , 577 , 8 70, 855, 5
54 , 716 , 2 7, 118, 3 395 , 2 43 , 589 , 7 859, 5
73 , 897 , 8 87 , 3 596, 4 863, 3
2 o.6€À")I€ La. 396 , 1
1 â.TLJ,Loru 5, 89 , 6 597 , 1 71, 864, 2
65, 793 , 4 397 , 2*
13 , 179 , 2 90, 3 603, 3 865, 6
84 , 1019 , 7 29 , 401 , 7
1 aro1TLa 91 , 3 606, 1 871, 3
j ci6€À")I~Ç 407 , 1
88, 1048, 1 94 , 7 607 , 4 871 , 6
23, 333 , 9 30, 411 , 9
5 o.ro7Toç 98, 9 45 , 623, 4 873, 1
1 a.61C€CO 423 , 4
37 , 469 , 3 8, 123, 3 625, 3 874 , 2
18, 274 , 1 31 , 426 , 2
38 , 483, 7 126, 7 46, 636 , 1 72 , 879 , 5
1. 0.6 K7J6 Lç 35 , 451 , 7
53, 713, 1 11 , 160, 5 643 , 2 881, 2
87 , 1044 , 1 36, 457 , 3
713 , 5 13, 196, 4 882 , 5"
j o.67TC1Coj1a.L 457 , 8 47 , 647 , 1
79 , 950, 6 14 , 207 , 8 885, 9*
15, 235 , 4 460, 6 651 , 5
1 o.ruC/Joç
212 , 3 887 , 8*
j a.6r~p 37 , 473 , 4 49 , 676 , 4
215, 3 74 , 910, 6
59 , 749 , 5 70, 863 , 5 39 , 494 , 1 51 , 689 , 2
1 a,ù 16, 240, 3 76, 922, 5
j a.6uv€roç 494, 3 52 , 704 , 1
240, 9 77 , 924 , 1
79 , 959 , 3 65, 792 , 7
242 , 5
• 496 , 2 53, 707 , 3
1 78, 931, 4
l a.6C/Ja.À€ La. 1 a.uÀ~ 498, 4 707, 8
248, 6
83, 1017 , 4 88, 1046 , 7
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS 211
210 81, 3
5 {3 LO Ç 31, 430, 3
1033, 1 8 1 llopllopo ç
8 , 1 36 , 1
1 4, 212 , 1 ll\ao <l> l)/lL<l
032 , 7 1034 , 2 1 54, 718, 1
15, 236 , 29 , 406, 2
937, 1 1035, 6 11 , 155, 4 1 /lOOTpuxOÇ
16, 240, 5 1 1lÀ.€7rUl
941 , ( 15, 227 , 7 2, 36 , 6
87, 1043, 8 1" 284 , 3 40, 564 , 7
943 , 7 88, 1049 , 5 16 , 246, 10 8 llou>"O/l<l'
81 , 984 , 7 2 Iloaru
70 , 948, 6 1050, 1 39 , 51 5, 6 3 , 66 , 4
956, 6 1 {3 LIDTL ,,0 ç 7, 114, 2
1051 , 3 518, 8 13, 1 81, 3
211 , 392 , 6 39 , 533 , 5*
110, 911 , 7 63 , 780, 4 197 , 6
89 , 1053, 6 3 {3À';'{31] 1 110,]
973 , 10 68 , 826, 3 1 6, 252 , 4
90, 1067 , 6 6 11 , 1 59 , 8
982 , 4 54 , 7 1 5 , 19 , 284, 7
2 M''''',]Ç 70, 857 , 1
8 59 , 751 , 4 1 {3ol)6f?: ' <l 27 , 362, 8
39 , 524 , 8 73 , 898, 1
6 76, 918 , 7 69 , 835, 9 54 , 714, 1
69 , 844 , 3 2 a.C/>LCiTl)/lL 1 {3oÀ.,]
986 , 8 j p,o. "f?: La 71, 877 , 7
2 aq,,] 1 , 15, 2
993 , 4 14 , 219 , 2 62 , 772 , 3
21 , 362 , 11 22 , 1
994 , 5 2 {3ÀaCiC/>1]/l€ID 1 {30/l{3ÉID
63 , 777 , 8 1 a.q,Op1]TOÇ
112 , 999 , 7 30, 407 , 8 35, 455 , 1
1 aq,6oVla 67 , 808 , 6
1006, 1
4, 78, 4 1 aXP1]CiTOÇ
113, 1013 , 7
13 ML 1]!H 69 , 837, 9
1017 , 1
85, 1025 , 8 3, 61 , 3
86, 1030, 6 4 , 74 , 3 66, 3 19 , 277 , 4
5 -ya/loç
19 , 282 , 9 5 , 95 , 8 278, 7
61 , 764 , 6 6 , 1 02 , 2 21, 300, 8
81 , 988 , 5 1 04 , 1 22 , 3CA , 5
992 , 8 7 , 115, 7 320, 7
28 , 385, 4 23 , 325 , 3 23 , 326, 4
2 {30.Ôl ÇID 88, 1046 , 3 8 , 123 , 8
37 , 474 , 1 28 , 371 , 10 124 , 8 24 , 341, 6
2B , 394 , 1 j. -yaVU/laL
43 , 602 , 1 394 , 6 25, 350, 3
43 , 597 , 6 41 , 571 , 6 131 , 6
1 {3apoç 38 , 477 , 1 352 , 1
j {3';'6oç 113 -yap 9 , 139 , 10
52 , 697 , 2 486 , 3 26 , 356, 5
30, 423 , 7 1, 6, 2 10, 147 , 6
5 {3aCiLÀf?:La 1 {3aCiLÀL"OÇ 27 , 358, 5
j. {3a6uç 26, 4* 149 , 9
12 , 170, 7 34 , 450, 1 303, 1
30, 423 , 2 2, 29 , 3 11 , 1 58, 9
61 , 758 , 6 1 {3f?:{3a L OT1]Ç 28, 370, 3
j {3aqf?:UID 30, 2 163 , 2
67 , 811 , 8 33 , 441 , 4 371, 2
2 , 47 , 7 49 , 2 13 , 183, 6
2 {3ÜTLIDV 20 , 4œ, 8
j {3aÀa vd' 0 v 79 , 946 , 5 52 , 4 14 , 218 , 4
85, 1029 , 7 70, 849 , 7 30, 412, 4
70, 861 , 6 53 , 9* 15, 227 , 5
851 , 8 417 , 9
1 {3aCi LÀf?:L oç
5 {3';'ÀÀID
28, 373 , 7
1 {3L{3ÀLOV • 3, 56, 2 231 , 6
424, 7
B, 123 , 1 57 , 2 18, 268, 6
59 , 750, 2
10, 148 , 6 5 {3aCi L ÀEuç
GRECS INDEX DES
MOTS GRECS
INDEX DES MOTS 213
212 1 , 10, 6 79 , 946, 1 54, 727. 8
62 , 769, 9 2 -yDPa.Ç 69 . 836. 9 903. 2
31 , 428, 4 77 0 , 10 10, 147 , 4
1 8, 269 , 4 1. ,/pO.4xu
34, 445, 2 42 , 578, 1 71. 868. 2
65, 79 6 , 7 43, 600, 9 869 , 2 64 . 784 . 9
36, 458, 7 6 '1É€ v va.
67, 810, 3 2 -YTJPclru
1 '/PcuU6'1ç
461 , 9 52 , 698, 9 813. 4
68, 824 , 6 43, 589 , 8 38. 476. 1.
464 , 3 703 , 7 877. 2
1."yUl'va.ç",
825, 3 590, 6
38, 479 , 8 58, 745, 5 72 , 884 . 7*
69 , 835, 2 68 , 822 , 1.
481 , 1 67 , 811 , 4 40 '1 L"'/ vo lla.L 885. 4* 1 "yUl'voç
843, 6 1 , 12 , 7
483 , 5 76, 923 , 8 885, 5*
70, 850, 6 2. 39 , 1.
39 , 492 , 9 85, 1029 , 4 5, 91 , 6 73. 897 . 6 1. "yUl'v,,",
856, 6 6, 1(l7 , 1 900, 1
494, 7 1 'Yf:. LTUJ}J 78. 938 , 3
71 , 867, 6 111 , 2 78, 941 . 3
508, 3 82 , 1004 , 4 1 "YU lIOo LIC€LOÇ
870, 4 79 , 952 .
509 , 8 l'1€Àclru 7, 115, 5 1 17 . 260, 2
877 , 5 117 , 9 959 .
538, 9 1 7, 2 57, 3
2 19 "'fU v~
72 , 882 , 9* , 4 "'/ ).jjjTTo.
540, 4 1 -Y€/llli
1 3, 184 , 1 2. 33, 3
551 , 2 73, 895 , 7 202 , 4 27, 362 , 2
52 , 701 , 7 54 , 3*
899 , 2 28, 367 . 1
40, 559 , 10 1 -y€VVa.LOÇ 1 5, 237 , 10 14 , 212 . 1
564, 5 74 , 912 , 2 31 , 432 , 3
51 , 694, 4 17, 263 , 5 213, 4
41, 571 , 4 75, 914 , 3 39 , 525, 3
2 -Yé.vva. I.UlÇ 20, 290, 1 23, 336. 1
44, 611 , 5 77 , 928 , 1 1 -YOV€U Ç
66 , 802 , 2 26, 356 , 2 29 , 404 . 8
615, 5 80, 969 , 8 44 , 615, 3
29 , 402 , 5 60, 755 . 3
976, 4 69 , 841 , 4
618, 4 34 , 442 , 8 2 -yoüv 756, 4
980, 3 1 -Y€ VVclru
62 0, 2 448 , 4 49 , 665, 5 61, 762 . 3
82 , 1000, 6 49 , 666, 9
45, 627, 3 39 , 517 , 4 79 , 9 54 , 9 62 , 767 , 6
87, 1037 , 1 1 -yÉ v oç
48, 654, 4 519 , 6 1 'YPallJ.l.G. 773, 2
1039 , 8 1 3, 184 , 6
658, 7 520, 1 18, 272 , 2 773, 8
88, 1047 , 6 2 -yÉpmv
49, 661 , 8 537 , 5 1 -ypa.üç 78, 938, 1
1049 , 4 25, 351, 1
663 , 6 40, 565 , 3 53 , 711 , 2 79 , 945 . 7
89 , 1055, 4 79 , 958, 7
666, 5 43, 609 , 3 1 r po.4J~ 81 , 989 , 8
90, 1063 , 2 1 -y€wp-y éç
671 , 8* 46, 629 , 4 39 , 509 . 6 995, 4
1 064 , 3 39 , 499 , 10
50, 682 , 3 48, 659 , 7 1 -ypa.4J~ 82 . 1007 , 10
685, 5 4 -ya.r5T~ P 6 -yii 90, 1060, 5
1 3, 186, 7 49 , 662 , 5 17 , 266 , 8
686, 3 39 , 498, 6 2 -ypa.4J l. ç 1064 , 10
39 , 51 5, 11 52 , 698 , 4
51, 691 , 10 44 , 618 , 1
533 , 4* 53, 708 , 5 73 , 891 , 5
52 , 696, 4 620, 5
72 , 885, 1* 550, 11
54, 719 , 7
1 -ya.r5T PLIla.P-Y I. a.
46 , 641 , 7
722 , 7
40, 562 , 6 59 , 749 , 7
60, 752 , 1
3 -yé. 1 -YTJpa.\Éo ç
755, 5
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
214 4
215
40, 56 6 , 958, 9
44 , 618 , 3 960, 6 672 , 6
54 , 71 8 , 3 80, 964 , 2 673 , 6
62 , 769 , 2 85, 1024 , 7 50, 679 , 7
69 , 835 , 4 90, 1060, 8 55, 729 , 6
45 , 1 39 , 518, 5 56, 734 , 3
70, 858, 3 4 lirp.. oç
7 ôa{jJiJJv 5, 100, 7 2 OE1JTEpELOÇ
734 , 7
2, 29, 1 73 , 907 , 3 3 , 66 , 1
19, 277 , 8 39 , 51 4, 5 736, 2
29, 2 75 , 915 , 3 30, 417 , 1
42 , 577 , 6 52 4, 1 63, 777 , 2
30, 4 2 O€UTEP OÇ 34 6ry 62 , 770, 2
69 , 838, 4
59 , 747, 7 5, 89 , 2 770, 8
46, 2 11 , 156, 1 70, 850, 9
78, 943, 4 8 1 IiTjfioÇ
48, 8 13, 172 , 2 b Lo.Il<iÀ~
1 O€LÀ1] 13, 173, 10
4, 86, 8 197 , 2 4, 67 , 7 10, 149 , 2
5, 98 , 5 13 oÉxofiaL
6, 107 , 7 16, 241 , 7 35 6 La 31 , 431 , 6
3 O€LVCl 21 , 296, 8
2 6a/Cl-W 22 , 313 , 2 8, 123 , 6 1 bLo.lloÀoç
15, 222 , 8 297 , 9
7, 116, 6 23, 329 , 2 124 , 3 9 , 137 , 5
38, 476, 3 25 , 353, 4
30, 410, 1 24 , 346, 4 10, 145, 5 2 0 L 0.'1"'
476, 6 39 , 516, 4
j Oaxp1J 0 V 28, 388, 2 150, 1 43, 588, 2
3 Ii€LVOÇ 518, 3
7, 120, 3 36, 456 , 2 150, 7 82 , 998, 6
1, 22 , 3 537 , 10
j ba/CTUÀOÇ 456 , 8 151 , 7 1 bLo.01]fla
18, 271 , 5 40, 560, 4
3, 60, 4 39 , 504 , 2 151 , 10 2, 38, 3
39 , 548, 4 54 , 720, 2
2 tian ryÀ 51 9, 3 152 , 5 1 OLo.OOXOÇ
~ ô E: L1TvÉm 723, 6
80, 969, 3 519, 8 13, 176 , 4 61 , 760, 8
40, 556, 1 56, 734 , 10
972 , 10 553, 7 202 , 7 1 oLaÇruvV1JflL
1 b€L6LOaLfiovLCl 737 , 2
3 bCl'1fClvclm 43, 585, 6 15, 226, 7 2, 36, 4
16, 253 , 7 57 , 738, 1
5, 92 , 9 597, 5 27 , 362 , 12 2 olo.BE6LÇ
1 liilCa 80, 977, 2
10, 151 , 1 46, 635 , 6 364, 7 21 , 303 , 6
20 oÉoo
11 , 157, 4 52 , 699 , 5
1, 1, 8
• 47, 646 , 7 28, 377 , 8 305, 1
1 bCl'1faV1] 1 1i€/Ca€'1fTa 381 , 2 1 6LClLPf.W
7, 112 , 8 48, 658, 8
6, 103 , 1 80, 969 , 11 1, 5, 3
8, 130, 4 51 , 694, 'r 384 , 3
1 bCl6uç 1 6€/CaTÉ66apEç 1 ôLaKLvÉw
52 , 695, 2 385 , 2
82 , 1002, 3 15, 226, 1
43, 604 , 9 64 , 784 , 2 393 , 6 21 , 297 , 8
1 oÉpfia
19 , 275 , 6
159 bi 66, 798 , 9 36, 459 , 6 1 6La/CÀclm
20, 292 , 6
3 biooL/CCl 43, 603 , 5 6T , 812 , 1 460, 5 73, 892 , 1
22 , 311, 1
13, 203 , 9 2 0€6fiOÇ 68, 822 , b 6 Lo./COVf.ùl
24 , 339 , 1 3 39 , 522 , 2
20, 291 , 4 82 , 1006, 4 69 , 829, 13, 171 . r
343 , 10 5 523 , 1
39 , 553, 5 1006 , 6 1 (Cl , 4-
28, 380, 6 76, 917 , 2 42, 578, 4
8 O€L/CvufiL 1 t.€6'1fOT1]Ç 1 192 . S
30. 424 . 6 1
79 , 953 , 2 44 , b20, 1
2, 37, 2 34 , 444 , 8 4 70. 85'\ . j
33 . 438. 953 , 7 49, bb4 , 8
40, 7 1 6E67fOT1]Ç
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
216
217
43, 586, 2 58, 743 , 3 2 ô ..7fÀooç
1 ôLaOX'Cw 62, 768, 1
855, 7 8 ÔL6ID)l L 69 , 843, 3 76, 918 , 1
1, 5, 6 14 oOùÀoç
79, 945, 2 11 , 160, 7 846, 1 918 , 5
2 ôLaOq,CW 23 , 337 , 6
j () l.cfKOVOÇ 12 , 171, 1 78 , 935 , 1 1 oO)')la
1 , 22 , 10 46. 637 . 7
13, 190, 9 24 , 342, 10 83, 1014, 5 40, 565, 8
46, 640, 1 53. 707 . 9
1 6t.a.lCouro 28, 398, 6" 3 Ô L 1yyT)0 L ç 9 ô O"€:ID
2 ôLaT"TTW 62 . 768. 4
63, 777 , 6 43 , 602 , 5 39 , 508 , 7 2, 49 , 6
63, 783 , 3 68 . 826 . 8
7 ô L<û.i)'w 46 , 639 , 5 41 , 571 , 1 3, 63 , 2
64 , 785 , 3 69 . 836 . 8
17, 264 , 8 70, 857 , 7 46, 635, 4 13 , 179 , 1
1 6La.rpu7Trw 70. 859 . 3
23, 336, 7 72 , 887 , 4" j ÔLT))l~P~uw 19 , 286 , 3
71. 865 . 1
3, 60, 7
28, 400, 1 2 ÔLq~,pw 8 , 135 , 8 39 , 504 , 1
2 6 Lan:méw , 866. 1
32 , 433 , 6 60, 754 , 4 1 ÔLT)V~"T)Ç 524 , 6 869 . 1
2, 30, 9
51, 690, 8 80, 967 , 4 12 , 170, 8 49 , 664 , 6 669 . 9
21, 300, 5
54, 725, 5 2 OLÉpX0)laL 1 Ô LT)v~ ICWç 63 , 778, 1 670. 2
6 6La<pfi~,pw
62 , 766 , 3 28, 379, 8 73, 889 , 4
13, 185, 2 9 , 144 , 1 674 . 5
j 0 LaÀ"'" 1 ô Li.'6TT))lL 1 oOÀoç
194 , 10 10, 148, 2 675. 7
79 , 957 , 7 39 , 497 , 8 39 , 528, 8 11 oU VaJia. L
24 , 346, 2 5 ô ..ryyio)laL ,
j ôLa)laOcÎw
23, 334 , 1 1 Ô L "a L 07Tpa:y~w 11 00;0. 1. 7. 4
1, 10, 3 36, 462 , 5
39 , 496, 4 23, 327 , 9 8, 124 , 5 6. 106 . 6
3 0 Lav,OTT1)lL 70, 851 , 6
507 , 4 7 Ô,,,aLOÇ 11, 159 , 5 13. 176. 1
4 , 73, 4 73, 904 , 5
45, 627 , 9 14 , 210, 3 14, 218, 5 20. 289 . 6
1 o,oa)')la
39 , 508, 1 15, 233, 4 30. 41 0. 2
20, 289 , 2 53, 706 , 6 28, 396 , 8*
68, 826,
6 0 L"voLa
4
3 oLô"OICaÀoç 2 ° ô, TyyT))la 47 , 650, 7 236,
17 , 266,
6
2
43. 605,
46. 633,
2
3
18, 267, 6 34 , 451, 4 49 , 660, 8
2 , 48, 1 29 , 404 , 2 62 . 771 . 4
39 , 552 , 4 39 , 493 , 5 665 , 7
23, 329 , 7 81 , 987 , 9 82 . 1007 , 5
80, 975, 3 502 , 1 668 , 3
43, 579 , 8
100,ô"0= 535 , 6 • 50, 683 , 8 86, 1032 , 6 90, 1065, 11
46, 633 , 1 87 , 1041 , 6 1066 , 4
19 , 287 , 6 540, 2 1 ÔL"a.'IDÇ
634 , 6 90, 1069 , 9 1 6uVa)lLç
22 , 322 , 5 40, 558, 1 68, 823 , 3
52 , 696 , 7 1 6oE,,,CID 89 , 1054 , 5
559 , 1 2 OL"T)
1 0 La;a, Wl 28, 377 , 6 2 O\lvaOTE La.
560, 6 69 , 833 , 1 13, 176 , 9
1, 9, 9 31 , 426 , 1 86, 1032 , 7
42 , 575, 7 71 , 868 , 7 1 60pdç
2 oLa7TavToç 34 , 446, 7 87,1042 , 2
43 , 579 , 5 1 Ô' /cTUOV 43 , 591 , 6
39 , 546, 9 70, 850, 1 5 6UVa.TOÇ
44 , 611, 3 2, 51, 6 1 6ouÀ~'a.
554 , 1 852 , 3 13, 191 , 4
618, 9 1 ÔLOL"ÉID 71 , 867 , 3
1 o La7TTuw 71, 864 , 1 38, 479 , 7
45 , 623, 8 67 , 810 , 9 1 60UÀ~UID
70, 852 , 5 72 , 880, 2 1 70. 856, 3
52 , 696, 1 1 ÔL07T€P 82 , 1001 , 7
1 oLappufi)l'Cw 80, 964 , 5 78, 940, 1
704 , 5 21, 302 , 3 1 6ouÀo71P€71~Ç
4, 86, 6 1 Ô,ôu)loç
INDEX DES
INDEX DES MOTS GRECS MOTS GRECS
218 219
1, !l, la 38, 485 , 5 12, 166, 2
17, 263, 4 11, 811 , j
979 , 2 bIDl> €/C1t 1 l f;!b o)la ç 166, 6
RD , 1 1 bu6/Co:\. ~ 1t 12 , 882 , 1*
80, 973, 1 79 , 955 , 1 1 3, 180, 2
1 0 b"o 36, 464 , 1 882 , 1*
5, 99 , 2 973, 8 2 €yYu)lVaCUl 14 , 208 , 1
1 bu6/COÀlllÇ 883 , 3*
33, 440, 2 1 b",p€cl. 67 , 804 , 6 15, 22 5 , 4
25, 351 , 2 884 , 6'
39 , 496 , 10 4, 79 , 4 68, 814 , 2 232 , 1
1 .
2 bu6<1>"ÀIt/CTOÇ 881 , l'
497 , 6 1 bUlpÉUl '
€yYUç 232 , 6
55, 728 , 8 881 , 5*
43, 580, 5 67 , 810, 1 36, 457 , 2 232 , l a
60, 751 , 7 888 , l'
'581 , 4 2 bmpo v J h€ ( poo 238, 2
1 bu6 X~PIt~Vill 71\, 909 , 8
585, 8 78, 933 , 3 22 , 322 , 8 23 , 336 , 3
57 , 740, 6 15, 913 , 6
45, 624 , 3 87 ,1045, 4 J. h/CltB L6TT))lL 24 , 339 , 4 19 , 948, 1
1 bu6 X€P,JÇ
626 ,
79 , 954 ,
3
8
17 , 261 , 1 ,

3 .
86 , 1030,
'
ey/CltUl
5 27 , 358 , 8
28 , 376, 9*
Ba , 965, 7
1 bu6Ulb~1t 969 , 9
j 6u6ltva67Tlt6TOÇ 15, 225, 5 33, 437 , 9 B2 , 1002 , 1
22 6, 6 38 , 483 , 3 84 ,1021 , 8
39 , 523 , 7 485, 4 90, 1066, 6
J €-Y/CltTlt67T~ L POO 39 , 523, 3 1068, 6
.,
20 €ltV
38 €ltUTOU 49 , 666 ,
51 , 690,
2
1
40, 565,
2 €-yd<l>ltÀoç
9 524 , 2
532 , 1*
1 Ë:b€6)l<t
43, 602 , 4
2, 30, 8
2, 50, 2
54, 720, 1 533 , 7* 2 ( BÉÀW
45, 3 67 , 804 , 5
3, 59 , 2 4 0, 557 , 7 12, 168, 6
13, 196, 1 6, 105,
13 , 175 ,
4
2
812 ,
69 , 838,
7
2 .
65, 790,
1 €-y/Cp L' Vill
6
43, 591 , 2 62, 772 , 7
16, 251 , 6* 24 , 340, 5 597 , 3 1 ( BLC'"
177 , 6 838, 9
19 , 279 , 1* J. €-y ICUlfl LI}. CUl 598, 7 30 , 411 , 8
179 , 3 847 , 1
20, 293 , 3 82 , 996 , 2 598, 9 1 Ë:Bvoç
1 80, 7 70, 850, 3
24, 344 , 7 45, 623 , 6 49, 674 , 3*
25, 352 , 5 14, 2 06, 2 852 , 1 , É:-YKWP.L OV
46, 639 , 6 2 Ë: Boç
854 , 2 1 84 ,1020, 7
28, 372 , 6 15, 22 3, 5 48 , 653, 9
855 , 6 65 (-yID 640 , 2
30, 418, 9 18, 272 , 6
857 , 6 1, 2, 4 644, 2 655, 3
36, 465 , 4 31 , 429 , 3 42 ~L
858, 6 16 , 3 47 , 645 , 5
61 , 762 , 5 432 , 8 l, 10, 5
859 , 6 17 , 6 48, 653 , 7
62 , 765, 1 34 , 445, 9 2, 30, 3
862 , 5 22 , 4 49 , 675 , 4
67 , 803 , 8 36, 463 , 3 8, 131 , 5
80, 975, 5 22 , 6 50, 684 , 10
72 , 883 , 1* 39 , 513, 5 10, 151 , 5
88 ,1052 , 3 2 5, 5 54, 725, 1
883 , 6* 513 , 8 11, 156, 7
77 , 925, 7 516 ,
527 ,
6
4 3
. 90, 1058,
,
E:(t(l)
7 3,
4,
65 ,
85,
1
8
63, 783, 2
64 , 785, 8 160, 3
AO, 976 , 3 24, 340, 8 9, 138, 2 65, 79 4, 8 13, 183, 5
977 , 4 40, 560, 3 189, 9
35, 454 , 5 11, 158, 3 67, 812 , 3
R7 ,1043 , 5 46, 637 , 5
INDEX DES MOTS
GRECS
INDEX DES MOTS GRECS 221
220 67 , 806 , 4 43, 607 , 5
64, 5 8 69 , 831 , 6
2 e: ( Ge: 71, 867 , 45, 622 , 1
193, 3 8, 121 , 8 4 , 81, 9 73 , 898, 3
875 , 9 46, 632 , 3
2ee , 6 16, 254 , 9 86, 4 76, 917, 8
76, 919 , 4 640, 3
203, 5 87, 5 77 , 926, 3
1 e:LlCn 77 , 925 , 2 73 , 9Π, 5
15, 227, 4 11 , 164 , 8 6, 107 , 3 78, 940, 2
1
18,
lC) ,
268, 5
277, 3
. '
3 e: L ICIDV
108, 8
79 , 956 ,
90, 1 07 0 , 5
904 ,
82 , 997 ,
8
7
85, lŒ8 ,
88 ,1049 ,
10
2
2, 33 , 2 8 , 126, 8 17 E~
280, 4 4 e:i 60:'/(J) 4 €'ICEL'9ElI
4, 88 , 10 128 , 8 3 4, 73 , 7
27, 362 , 7 2 , 44 , 17, 263, 1
22 , 307 , 6 1 6, 247 , 1 4 15, 237 , 7
28, 397, 8* 71, 867 , 59 , 748 , 5
19 , 283, 3 4 16, 2 Lt8, Lt
34 , 445 , 1 876 , 78, 934 , 1
T 20, 288, 2 2 18, 267 , 3
38, 483 , 8 5 " LI" 78, 935 , 79, 958, 2
36, 456, 1 292 , 5 268 , 7 73 EKe: LVO Ç
488, 2 3 e:i6e: LI"
53, 706, 8 21 , 298, 9 6 269 , 9
39 , 524 , 4 27, 363 , l , 13, 4
54 , 714 , 5 22 , 321 , 11 2 19 , 287 , 8 2 , 44 , 6
540, 3 36, 460,
76, 917 , 7 323, 1 8 37 , 473 , 5 Lt7 , 9
552 , 8 39 , 550,
85, lee3, 4 24 , 343, 9 474 , 5 3, 57 , 3
42 , 577 , 11 5 e:i6€Px o !laL
43, 585, 10 14 e: rç 30, 416, 4
4 , 72 , 5 39 , 533 , 2* Lt , 82 , 8
l, 4, 8 418, 5 42 , 575, 5 5, 91, 1
44 , 615, 4 28, 396 , 9"
4, 73, 8 423, 3 8 577 , 2 91, 8
53, 706 , 1 36, 459 ,
74, 2 33 , 441, 2 43 , 600, 7 93, 9
710, 10 64, 784 , 8
11 , 155 , 7 39 , 511, Lt 66 , 800 , 5 7 , 117 , 6
54 , 725 , 2 69 , 84 4 , 7
163 , 5 528, 2" 73, 901 , 3 8, 129 , Lt
727 , 6 j e:l6oboç
12 , 170, 2 538, 1 82 , 1007 , 6 9 , l Ltl, 5
66, 801 , 6 36, 468 , 3
13, 173, 8 545 , 3 1008, 3 10, 145, 8
69, 831 , 3 3 €Ï6CP€pill
14 , 216, 9 42 , 578, 8 8 É:Jca6Toç 150, Lt
836, 1 43, 599, 8
70, 850, 5
39 ,
216 , 10
497 , 4
43, 602 , 2
Lt6 , 634 , 2
,
• 602 , 9
4
5, 91 ,
96,
2
6
11, 159 , 2
160, 9
72 , 881, 3* 54 , 715 ,
40, 555, 8 47 , 648 , 3 18, 273 , 2 12 , 169 , 1
886, 4* 16 dTa.
47 , 653 , 2 650, 4 22 , 306, 1 1 3, 190, 1
74 , 911 , 5 2 , 38, 2
56, 732 , 9 50, 677 , 7 310, 4 191 , 6
76 , 923 , 4 42 , 5
69 , 846 , 5 679 , 4 316, 6 14 , 213, 7
77 , 926 , 5 4 , 76, 2
682 , 9 15, 227 , 2
79 , 949 , 1 51 "iç 5, 96 , 8 24 , 345, 1
1, 5, 1 51 , 692 , 3 39 , 548 , 8 21 , 29'7 , 4
954 , 3 7 , 113 , 8
6, 5 56, 733, 2 1 hÔ ;: ~1)6 L Ç 25, 352 , 3
82 , 1000, 5 13, 181 , 6
23, 2 57 , 740, 2 26, 357 , 6 32 , 43b , 1
3 dboç 39 , 497 , 7
2, 30, 6 58, 744 , 3 437, 1
4 , 83 , 9 507 , 6 8 hEL
43, 10 60, 75 6 , 1 35, 453, 1
11, 155, 6 40, 556 , 9 50, 678, 4
3, 61 , 5 64 , 784 , 4
13, 172 , 5

GRECS INDEX DES MOTS
GRECS
INDEX DES MOTS 223
222 1 €.Àcl.TTWJ.La. 76 , 922 , 4 24, 341 , 7
79 , 951 , 7
22 , 318, 1 ~vti\.XO~L
36, 458, 5 963 , 1 6 J ifll'€HTa.w 26, 354 , 9
68 , 816, 1 28, 378 , 2 2, 41, 1
459 , 7 80, 974 , 4 1 ha.xuç
2 ÉVQ.VTLOÇ
461 , 7 52 , 699 , 9 2 Éfl"'€ Lpoç 378 , 7
81 , 992 , 9 8, 122 , 8
466, 1 2 Ê:Àe:e:t.véç 21 , 296 , 5 397 , 1"
82 , 1001 , 1 61, 761 , 5
39 , 500, 8 l , 11 , 9 25, 349, 1 39 , 540, 5
1005, 5 1 Éva.lloTLe71~L
507, 2 7 , 119 , 8 j f l',,,~-yvufl L 40, 555, 7
83, 1012 , 2 41 , 574 , 3
516, 1 3 É:Àe:€ru 1, 7, 8 564 , la
88, 1050 , 4 2 Évâ.PETOÇ
525, 6 1, 25, 6 3 Éfl'" , fl'" À. 1]1' L 41 , 569 , 7 38 , 489, 3
1052, 5
529 , 3 26, 5* 1, 9, 1 42 , 577 , 7 61 , 762 , 4
1052 , 7
531 , 3 , ' 8, 130, 3 44 , 617 , 8 43 , 579 , 6 1 ~ vo.</> LT)flL
2 €1C91]ÀUWl
537 , 6 13 ÉÀ€U9€poç 81 , 992 , 10 588 , 3 1, 8, 6
16, 247 , 5
545, 11 23, 338, Il É:j.L7TL7Tiro 44 , 612 , 2 2 ÈvôÉc.u
23 , 335, 7 7
553 , 9 31 , 428, 2 1, 6, 4 45 , 622 , 6 22 , 312, 7
1 É:lClCaLw
40, 564 , 4 429 , 14 , 4 46 , 641 , 3 316 , 2
79, 959 , 8 7
43, 587 , 9 38, 488, 6 2, 46, 8 48 , 654 , 9 1 ~Vb"lTPLflo>
590, 1 6 f.lClCÀ1]O' a.
68, 827 , 2 3, 62 , 2 56 , 735 , 2 39 , 493. 4
44, 618, 6 1, 3, 1
70, 853 , 6 Êfl"'À€.ICW 65 , 789 , 6 1 Évbo9€v
11, 4 j
45, 624 , 1 795 , 2 60, 754, 3
41, 569 , 8 856, 4 2, 37 , 4
625, la 67 , 804 , 1 6 Év60v
73, 890, 5 857 , 3 1 Êfl<l>paTTCll
46, 630, 3 807 , 2 6, 107, 2
79 , 956 , 2 860, 4 1, 19 , 5
54 , 719 , 2 68 , 814 , 5 35, 453, 5
83, 1011 , 4 71, 865 , 4 52 Êv
56, 737 , 5 816 , 8 36, 466 , 5
1 É/C/C07TTill 874 , 3 1, 12 , 4
58, 743 , 4 821 , 8 39 , 518, 2
66, 799 , 2 77, 925, 6 2, 34 , 5
65 , 790, 9 827 , 6 60, 752. 8
2 €1CÀ.Ûru 79 , 951 , 6 4, 82 , 9
68, 816 , 9 69 , 831 , 11 63 , 779 , 2
54 , 716 , 6 2 ' EÀLOCia.ïoç 83 , 3
820, 4 70, 849 , 8 1 Év6ûO,)
64 , 788, 1 14, 210, 6 (, 113 , 3
821 , 9 861 , 5 2, 31 , CI
2 É:tcOT pWvvufl L 215, 2 8, 131 , 7
827 , 7 r2 , 884 , 8* 3 €V€ LI'L
15 , 223 , 8 1 É:À/Cfll 11 , 157 , 5
69 , 844 , 1 885, 7* 13 , 186, 3
21 , 302 , 7 13 , 174 , 7
70, 854 , 4
71, 870, 7
,
1 €/CT€LVOl
,
230, 4
3 .
€ÀÀ1]VL/COÇ
' 16, 244 , 2 13 , 895, 8 187 , 7
9œ , 6 25, 351 , 8
4, 76 , 1 1 6, 253 , 5 17 , 259 , 2
876 , 2 7 Ë:vo:€ v
48 , 654 , 1 266 , 6 Tf , 928 , 9
72 , 885, 3* 1 É/CTOPV€UW 8, 124 , q
655, 5 19 , 287 , 3 80, 968 , 4
73 , 902 , 7 55, 731 , 9 13 , 118, 6
1 ÉÀ"" Cw 23 , 327 , 1 84 , 1017, 8
904 , 9 119, 1
51 , 692 , 5 329 , 4 1018, .)
"(8, 934 , 7 15, 232 , 2 183, 4
2 Êflf3aÀÀClJ 330, 6 1 Éva.lCfla~w
936, 4 1 ÉICX ÉW 183 , 8
3, 65, 2 332 , 6 30, 421, 8
937 , 8 4, Tf , 8
t
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GREcs
225
224 2 , 46, 3 133 , 5 13, 192, 4
53, 707 , 7 13, 174 , 3 68 . 819. l a
21 , 304 , 4 195. 3
16, 244, 5 2 Hc:L'Yw 39 , 536, 3 19 , 285. 7
51 l" ,
3Q , 523 , 9 2 €;OPLÇW
1, 25, 3 bra.L 6XUVO !,a.L 2. 41. la
j lvÉp-y«a 22 , 320, 1 j 28, 367 . 2
39 , 500, 10 51 , 693, 6 5. 96. 9
54, 722 , 8 24 , 340, 1 39 . 50;1 . 7
2 HaL piw
1 É.'1fa.1. TÉ-W 43. 586, 99 . 1
2 €v8a 4 É:;w 4
20, 289 , 5 6. 10! . 3
45, 626, 4 7 , 113, 5 590. 4
22 , 315, 8 35 , 454 , 6 110. 5
64 , 787 , 4 39 , 518, 9 j €7fa.LTT)Ç 595. 4
110. 8
. '
5 EVvoECJ.)
1 HaL Pw
7, 113 , 2 43 , 587 , 11
14 , 214 , 4 604 . 2
8. 130. 8
6, 103, 4 j tbral.TT)'TLlCéç 49 . 672 . 8
1 tF.aL </JvT)ç 79 , 947, 7 133. 2
50, 681 , 3 6 É:;wB€1J
14, 212, 6 673. 8* 9 . 141 . 4
8, 129 , 7 674 . 6
63 , 781 , 5 j bra.vÉPXO!,a.L 142 , 2
1 HapTc:Lw 3, 60 , 9
80, 970 , 7 51 , 687, 4 50, 685, 6 143 . 5
16, 254 , 7 66 , 8
87, 1044 , 6 j bra.vo6oÇ 60 , 752 . 5 11 , 156. 3
2 €;a6ICÉw 28 , 383, 1
2 €voXÀÉw 51 , 691 , 3 64 . 785 . 4 13. 172 . 2
22 , 308, 5 36, 460, 1
22 , 321 , 2 :1- €7TavTÀ€ru 69 , 842 , 1 174. 5
86 , 1031 , 3 60 , 754 , 8
90, 1064 , 7 79 , 948 , 5 71 , 867 , 5 15. 222 . 4
3 É:;€ L!,L 81 , 987 , 7 1 €7féL 6a.'Yw
'{ €VTaü8a j €7fa.oL6oç 16. 255, 7
31 , 428, 10 4 É:oLlCa
12 , 166 , 1 1, 26, 7* 79 , 946 , 3 17. 257, 4
36, 458, 9 2, 46, 1
24 , 346, 6 6 €7f€ L 2 €nELC5e:LJ..LL 21 . 296 , 9
38, 481 , 3 53, 4
39 , 519 ,5 13, 179 , 5 28, 390, 8 298 , 4
2 HÜa.UWl 3, 60 , 1
28. 366, 4
42 , 576, 10 189 , 8 62 , 774, 5
28, 393, 3 49 , 662 . 3 1 €7f€L6ÉpXO!,a. L 36, 1156 , 4
56, 732 , 2 14 , 2Œ/ , 4
85,1026, 6 2 €7fa.-y-yÜLa.
59 , 746 , 1 30, 418 , 8 50, 678, 5 39 , 501 . 2
5 H.ÉPXO!,a.L 67 , 811 , 9 515, 9
85, 1025, 2 43 , 600. 10 2 É:nE LTa.
17, 260, 4 83 , 1015, 2 516, 9
3 €VT€üB€v 49 , 670. 1 2, 34 , 2
27 , 363, 8 3 €7fa.n É.ÀÀCJl
547 . 2
49 , 675 , 1 2 f.1T€ L'Yill 78, 931 , 1
36, 460, 7 30, 411 , 2 550. 9
51, 691 , 8 5. 96. 7 1 €7fÉI;€LIH
39 , 498, 5 61 , 759 , 5 43 , 588, 10
54, 720, 6 12 , 1 67 . 1 66, 802 . 3
2 €VTLBT)IH
1 €;ËTCLCW
528, 1*
3
.90, 1067 ,
,
Ë7fa.-yw
2
7 É:7féL6av 1 É7f€~€p-ya.6La. 597 ,
46, 636, 8
7
3, 58, 4 5, 99, 7 40, 560, 10
67 , 805 , 6 39 , 498, 1 638, 6
16, 249 , 2 6. 106, 7 2 É7fÉpa.6TOÇ
1 H€Ta.6T~Ç 43 , 580, 1 643. 7
17. 260, 3 2, 29 , 8
53 , 7Œ/ , 2
48, 658 , 2 51 , 687, 6
62 , 767 , 4 21 , 299. 6 49 , 9
1 l~Tjç
1 É:7fa.BÀov 52 , 702 , 3
j €VT pÉI/!ill 40, 556 . 10 1 €7fÉPXO!,a.L
67 , 809 , 9
j
53 , 71 3,
€VTunéw
8 45, 628 ,
1 É:~LÇ
5
. '
5 €7fa.LV€W 45, 622, 2 44, 610,
2 É7fT)p€ciew
9 54 ,
61 ,
714, 3
764 , 5
8 , 123 , 5 627 , 7
20, 288 , 8 21, 301 , 7 17 É7f€L6~ 13, 201 , 7 66 , 798 , 3
126, 4
j. €Kl1rfLOÇ 2 €~L6TT)!,L
lNDEX DES MOTS
EX DES MOTS GRECS 227
226 1 Ê:rr L6 K 0 7r O Ç
j É7TL XP LCll ,,01, 36 h epoç
68, 828, 1 22 , 310, 7 1 ÈpjlT)V€';'"
b11 , 815, 4 47, 651 , 1 11, 156, 4
4 €7TL€L~~Ç j Ë:7To /lO- L 49 , 672
818 , 5
31 , 426 , 3 1 €1T1.6TOjJ. Lt;w
26, 357 , 7 .
11 epXOjlo.L
' 13, 172 , 3
b9 , 8311, 8 31 , 431 , 8 176, 6
69 , 834 , 11 j €7TOVO/lel.Coo 11 , 156, 6
839 , 5 1 Ém6~ , yyoo 181, 8
(3 , 899 , 10 49 , 661 , 2
'(l , 866 ,
'(3 , 8'lO,
4
3
75, 913 , 7
4
78, 942 ,
E:7TLTaT T Ol
7
j . '
€7T01JpaVLOÇ
13, 172 ,
14 , 213,
4
8
14 , 205,
21, 304,
3
7
3 €7T L ~T)TËW 38, 486 , 5 22 , 322 , 4
-,6, 917 , 4 23 , 333 , 1 24 , 345, 4
1 , 21 , 3 1 i7TTel. 28, 366, 7
{'l , 947 , 2 36, 456, 5
51, 688, 4 337, 7 82 , 1001 , 5
81 , 984 , 4
112 , 996 , b
'(7 , 926 , 1 43 , 596,
81 , 993 ,
2
5
j . '
€7TTOeoo
30, 418,
39 , 529 ,
7
10
38, 478,
39 , 518,
6
6
5 €7Td]1J/lLa 87 , 1040 , 9 43, 608 , 3
996 , 9
6, 104 , 5 1 €'1TL TE:X.€m , 1 €mp6~ 46, 636, 7
42 , 575, 3
997 , 3 43, 580, 2
65, 789 , 12 48, 655, 6 60, 753 , 10 638, 5
113, 1013 , 1
1 É7TLT~6€LOÇ
58u, 4
76, 917 , 6 , '
66, 798, 1
85, 1023 , 7 j €71WV1J /l La 581, 2
920, 6 21 , 301 , 4 49 , 664 , 10 4 Éproç
87 , 1044 , 2 , , 45, 622 , 7
90, 1064 , 6 2 €7TLTT)P€Cll 16, 248, 8
j €m {3a. L1J(Jj j. Épa.6T~Ç 47 , 646, 3
4 €1filC€ 1. J.La 1. 48, 656, 4 8, 124 , 6 22 , 321, 1
36, 463 , 1 652 , 10
3, 61 , 1 56, 735 , 8 81 , 994 , 7 48, 657 , 4
j É7T L{3ÀT)/la. 7 ÉfYYaCo/laL
28, 380, 5 6 É7Tn,6T)/lL 82 , 1001 , 4 52 , 704 , 8
15, 229 , 7 18, 271 , 4
57, 739 , 5 2, 39 , 7 2 EpolTclm 54, 714, 4
<' €7T L {301J\~ 23 , 328 , 1
80, 979 , 4 22 , 324 , 3 14 , 2 07 , 7 55, 728, 3
16, 250, 6 70, 860, 2
1 €'1T I. J-l€I.lJ(J) 28, 387 , 2 79 , 960, 2 59 , 748, 2
54, 721 , 7 863 , 8
€7Tq qvill6 ~Cll 19 , 279 , 2* 33, 439 , 2 3 €07TÉpa 751, 3
j 76, 922 , 2
2 Ém/l€À€ La 52 , 697 , 1 40, 555, 9 67 , 806 , 5
41 , 573 , 4 82 , 1006 , 8
6 €7T L6€ L~V1J/lL 37 , 472 , 1 76 , 921 , 3 45, 623 , 1 69 , 829 , 3
85, 1026 , 1
2, 42 , 10 49 , 675 , 9 3 ÉmT p Ë7Tw 79 , 957 , 3 848, 1
6 Ë:p,/ov
13 , 203, 4 1 Ém/lüËw 16, 252 , 8 1 €6 n aw 70, 850, 10
1, 17 , 4
61 , 763, 1 22 , 309 , 3 38, 487 , 2 14 , 21 5, 7 862, 1
16, 254 , 1
n , 905, ( 3 ln L VOgro 489 , 9 1 É6xaTo ç 73, 903, 7
30, 416 , 5
n , 927 , 2 19 , 281 , 3 2 €7TLTU')'X a 1J(J.)
418 , 6 82 , 999 , 5 75, 915 , 7
T9 , 95'( , 8 57, 738, 5 61 , 762 , 1 1 É6w6e v 76, 923, 3
38, 48'r , 4
1 €m6 L6Cll/lL 78 , 931 , 3 90, 1067 , 7 36, 458, 8 78 , 931, 2
490, 4
'(0, 861 , 3 1 lm 7Ta7T7Toç 1 É1f L<Pa.V€ La. 2 ha Lpa 79 , 953, 4
2 lpT)/l La
€7T L606 LÇ 47, 650, 2 3, 57 , 6 2, 30, 7 83,1010, 3
j 2, 42 , 1
1 Ê:m ~É poo 85, 1023 , 3
61 , 763 , 'r 1 lm6€LOO 19 , 283 , 5 4, 87 , 8
3 €7T L€ LK:€ La 30, 415, 3 39 , 500 , 1 86,1035, 9
2 ÉPL~ O Ç 1 haO Lç
1 l'TL OK:07T~ 1 Ë7TLX a pLÇ 4 ~7L
15 , 232 , 11 43, 598 , 2 72 , 883, 2*
65, 791 , 11 12 , 883, 9* 87 , 1036 , 8
INDEX
DES MOTS GRECS
DES MOTS GRECS 229
228 13, 893, 5
71, 877 , 9 14, 208 , 3
42, 571 , AO, 964 , 8 730. 6
1
5 dpLO/CW 216, 6
20, 288, 5 974 , 6 59, 747 . 2
41, 646, 9 15, 223, 2
290, 9 6 , 109, 3 978 , 4 60, 752 . 9
53, 108, 3 224, 4
29 , 404, 3 49, 668, 4 982 , 1 62 , 765. 1
54, 119, 6 226, 5
69 , 843 , 9 610, 4 1U , 9
13, 906, 3 2 €,;wb La. 228 , 3
l. ho L/"içw 1 1 , 874, 1 64 , 185, 9
1 €UKal.pu.>Ç 54 , 717 , 6 18, 214 , 6
43, 591 , 1 11, 926 , 1 69 . 836. 6
41 , 645, 1 723 , 5 19 , 278 , 5
8 hoç
1 €uJCo'A. I. Ct
1 €UpOl(jTOÇ . '
l €\JWX La. 20, 290, 7
71 , 871 ,
872 ,
8
6
39 , 541 , 4 10, 863 , 2
29, 403, 3 5, 97 , 7 293 , 5 73, 901 , 2
52 , 691 , 8 1 € ,j(jE,s~Ç
1 €U /CoÀoç 1 Ê<P~I.l€POÇ 21 , 302 , 2
74 , 911 . 3
699 , 4 28, 389 , 3 22 , 314, 6
25, 349 , 6 11 , 159, 3 77 , 930 , 7
16, 921 , 1 1 €,jOXTJl.lo(jUVTJ
4 e;,;/COAOlÇ l Ë<PLTJI.lL 317 , 6 79 , 949 , 5
AO, 969 , 12 15, 236, 4
21, 302 , 4 A6 ,1033 , 6 23 . 32 5, 5 80, 982 , 6
973 , 2 1 dTa.~La.
304 , 2 4 €<pLOTTJI.lL 25 , 348, 3 81, 994 , 4
82 , 1001 , 6 24 , 346, 1
25, 353, 2 1 , 13, 7 28. 382 , 4 82 ,1007 , 9
1002 , 4 1 €UT€À€La
13, 900, 2 33, 439 , 7 29 , 405, 9 1008, 5
:1. e:ù 51 , 694 , 1
2 €,jÀa,s€ La. 39 , 517 , 1 36, 458, 1 87 , 1039, 2
13, 899 , 1 1 dTEÀ~Ç
50, 682 , 5 40, 567 , 9 459 , 1 1039, 6
3 €,j-Y€V~Ç
1, 6, 1 62 , 166 , 1 48, 659, 5
1 €UTpa.7f€ÀLa.
. '
l €X/CWI.lLOV 461, 2 89.1054 , 8
1 €,jÀa.,s~ç 83,1012 , 4 37 , 471, 8 2 EV""'
23, 338, 3 34 , 443, 5
19, 281, 1 56 hw 39 , 508 , 2 43, 592, 5
51 , 693 , 1
9 €uÀo-yiw 1 €u<PTJl.liw 523 , 6 601 , 7
j e:u6olCl.J1€W 2 , 29 , 7
43, 592 , 8 7, 116 , 2 526, 1 3 ÉUlÇ
84 ,1018 , 1 3, 57 , 7
596, 8 4 d<PTJI.lLa. 43 , 583 , 4 6, 103, 7
l €U60/CLI.lOÇ 10, 152, 3
600, 1 4, 84 , 1 44 . 612, 8 18, 269 . 3
42 , 518, 3 11, 160, 2
607 , 3 5, 95, 3 46, 637 , 3 46, 641, 8
11 €,jeiwç 13 , 193 , 2
45, 626, 5 8, 127 , 6 53. 711, 5
3, 60, 5 199 , 1
46, 644 , 1 129 , 1 55, 730, 4
64 , 8 203 , 2
644 , 4 1 d<ppa.L VW
4, 73, 5
51, 688 , 5 7, 115, 3
5, 92, 3
689 , 1 1 €UXa.PLOTLa.
16, 239 , 3
3 dÀO-yLa. 28 , 399 , 1
241 , 4
43, 608, 2 1 €UX~ 1 1 çOTJ\a6La.
21 , 295 , 5 194 , 4
44 , 613 , 8 80, 974 , 5 9 Caro
30, 401 , 4 14, 212, 7 28, 389 , 5
81 , 993 , 1 8 ۆXOI.la.L \ 13, 186, 1
34 , 44 6, 2 3 çijÀoç
5, 91 , 4 187, 8 39 . 547 , 1
39 , 510, 5 1 dI.lOp<PLa.
19 , 285, 4
1 190 , 10 554 , 2
47, 647, 7
544 , 1 2 , 33, 6 651. 8
46 , 639 , 1 191 , 7 49, 664 , 7
546 , 2 1 d7fa.pa.L TTJTOÇ
INDEX DES MOTS GR
DES MOTS GRECS 231
230 2 'Ïlfl , BEOÇ 80, 974
900, 4 22 , 307 , 3 39 , 541 , 6 •
1 1)TTa.p ' 1
39 , 526, 3
77 , 927 , 5 309 , 7 542 , 10
75, 914 , 7 65, 790, 2
l. ç1)~ 0 TU'" La 2 ÇWD
5 Ç1)T':W 1 T)~ux<i ç",
77 , 928 , 5 18, 270, 3
1, 24 , 4
l r.1)~éTU"'OÇ 87 , 1043 , 1
6, 102 , 8
77 , 929 , 5 1 t;WV1)
38, 489 , 1
5 t;1)Il,a 2, 36 , 2
45, 625 , 8
6, 106 , 4
46, 629 , 5 1 Ba~alloç 4, 67, 3
110, 3 529 , 9
2 çwypa<poç 17, 259 , 4 5, 96 . 2
13, 894 , 7 530, 4
1 Ba~a66a 6. 109 . 1
532 , 6
4, 81 , 5 56, 733. 3
537 , 9
3 BavaTo ç 77 , 925, 3 550, 3
895, 3 10 1)À""a 42 , 578 , 5 79 , 957 . 6
554, 5
2 , 34 , 6 49 , 664 , 1 1 BELa
897 , 2 40, 564 , 3
3, 59 , 8 41 , 8 87 , 1042 , 4 60. 753. 9
904 , 4 567 , 5
59 , 10 4, 87 , 6 l BavaTéw 2 BiÀill
79 , 961 , 4 42 , 517 , 5
11 , 161 , 2 18, 267 , 5 35, 453 , 6 25. 352 . 6 46, 642 , 4
81 , 985, 8
161, 5 19 , 287, 10 5 Baullat;w 60, 754, 6 643 , 4
988, 1
13, 199 , 4 34 , 448, 2 8 , 126 , 1 1 Be:Ilf.ÀLOÇ 49 , 674, 9
2è , 321 , 10 3 -fryiollaL 1
43, 585, 4 la, 146 , 3 37 , 473, 8 51 , 689 , 4
7 , 117, 1 \
30, 422 , 5 66, 800, 7 13, 200, 3 1 BÉvap 692 , 4
15, 234 , 7
39 , 543 , 7 80, 977 , 7 15, 222 , 6 21 , 298, 6 58 , 743, 10
43, 591 , 7 87 , 1041, 3
82 , 1007 , 8 39 , 543 , 11 37 8Eéç 67 , 810, 6
44, 614 , 6 6 7)ô7)
1 1]ÀLOÇ 5 Ba"fla6Té Ç l , 2, 1 81 , 991, 9
49 , 671 , 1 6, 111 , 1
59 , 7 49 , 3 3, 63 , 7 16 , 253 . 1 83 , 1015, 9
50, 684, 2 17 ,
73 ,
262 ,
905,
5
5
. '
7 7)!lf:pa 22 , 308 , 8 20, 293 , la 85, 1028 , 5
52 , 698, 1 22 , 315, 2 86, 1035, 1
79 , 944 , 5 5, 98, 1 314 , 8
53, 712 , 3 28, 375, 4 87 , 1038, 2
945, 4 99 , 5 80, 974 , 3
68, 819 , 3 376 , 2* 90, 1065, 14
82 , 1006, 2 8, 128 , 7 85, 102 7 , 9
821 , 1 2 BEpa1laLJ)(1
1 1]ÔOllaL 22 , 310, 5 1 B':a 399 , 8
69 , 836, 7 2 72 , 882 , 3"
317 , 8, 135 , 6 34 , 450, 5
847 , 4 54 , 717 , 7 886, 10*
39 , 548 , 9 5 BÉafla 39 , 504 , 7
71 , 874 , 8 2 1)ÔOVD
2 505 , 8 2 BEpa1lE La.
43, 584 , 2 79 , 955, 1, 11 , 8
12 , 882 , 2* 70, 862 , 2
54 , 720, 8 3 1)flin:poç 77 , 924 , 2 510, 2
'(3 , 889 , 1 75, 915, 4
3, 64 , 3 '(8, 934 , 6 514 , 3
891 , 4 2 ' HÀ,aç
30, 425, 1 515, 2 1 Be:pll1lEoo,
891 , 7 14 , 210, 4 937 , 7
71 , 866 , 8 522 , 1 73 , 907 , 8
894 , 8 50, 681 , 9 79 , 963 , 5
1 BEpct1l(J)V
6 BiaTpov 522 , 8

;
1
INDEX DDD
DG MOTS G
DEX DES MOTS GRECS 233
232 837 , 4
90,1066 , 3
2, 41, 2
36, 466, 8 1. Léç 216, 3
72 , 881 , 841 , 1 9, 140, 6
1 9pa.6"TTjÇ 1, 8, 5 47, 652, 7
3 9i}pa. 72 , 879 , 1 39, 519, 1
65, 792 , 2 2 ,,",oç 50, 681 , 5
43, 591 , 73 , 898, 9 ,4 6, 643 , 6 "Iw/3
2 9p,~ 5, 93 , 4 1 ,Oxuç
596, 75 , 913, 2 72 , 880, 9
2, 39, 3 34 , 447 , 5 ,17 , 930, 9
608, 7 9upa. , I<&l6i}rI>
57 , 739 , 6 j ' 160.<1K 1 LTa. •.u:UO/Ja.L
j e1)pa.n KOÇ 28, 368, 8 61 , 757 , 5
2 9"'10.TTjP 49 , 666 , 8 ,11, ,163 , 9
43 , 582 , 374 , 4 80, 969 , 6
38, 477 , 6 2 '16 pa.i}À 1 'Ta.I'Oç
5 91)p'oV 380, 8 970, 3
58, 744 , 5 46 , 644 , 7 l , 18, 9
1, 6, 3 383 , 6
1 9"iJ'a.iJa. 49, 674 , 5 4 'Ic.oci vv1)ç
16, 5 385, 6
54, 716 , 3 4 ,6T1)I" 14, 210, 8
22 , 5 386 , 1
5* 9 9"I'0Ç
27 , 24 , 344 , 2 32 , 437 , 4
'(6, 921, 7 1 B"6,a.6Ti}p,oV
65, 788, 5
j 91)p'w6 ,a.
66, 798, 7 39 , 511 , 7
14 , 219 , 6
69 , 835, 8
j 90p,,(3oÇ

11\ Ka.90.7T€P 3 K0.91)iJa., 31 , 430, 7


t, 6, 1 4, 67, 9 65, 791, 3
398, 5* 5, 90, 4
1 LÀ€C!lÇ 18, 5 791, 9
3 ' 1a..m(3 30, 420, 6
81 , 992 , 3 2, 30, 1 62 , 111 , 7 793, 2
49 , 667 , 2 421, 4
1 ;, wiç 3, 56, 1 3 Ka.B'6TTjiJ' 794, 3
50, 682 , 1 34 , 450, 7
73 , 894 , 9 6, 104, 6 33 , 441, 5 14 KaKoç
80, 972 , 1 , ' 37 , 473 , 3
, ' 11 'l'a.nov 22 , 307 , 1 63, 780, 7 2 , 28, 7
1 ,a.TpOÇ 39 , 535, 7
2, 31 , 8 313 , 5 65, 797 , 8 7,117, 4
76, 920, 2 40, 558, 2
5, 93 , 5 23 , 326 , 10 1 Ka.Billç 8, 133, 7
j LÔ,OÇ 43, 592 , 6
13, 176, 1 24 , 341 , 5 28, 375, 5 9 , 141 , 2
1, 23, 4 596 , 6
187, 11 30, 421, 6 672 /Ca.L 15, 237 , 6
j ' Hp€I"a.Ç
14 , 216, 5 599 , 9 422, 6 1 KltL'V 19, 280, 9
80, 972 , 7 603 , 7 281 , 8
220, 6 35, 453 , 7 45, 624 , 10
j ' 11)6oiiç 605 , 1
16, 241 , 4 37 , 471 , 1 1 ICG.LVOÇ 25, 350, 4
90,1068 , 7 49 , 664, 3 40, 562, 4
46, 639 , 9 39 , 51 6 , 7 52 , 703, 1
5 i Kavoç 50, 680, 2 , 563, 1
53, 711, 6 63 , 779 , 7 552 , 1 2 Ko. ' POÇ
782 , 4 52 , 697 , 3 33 , 438, 5 563, 8
58, 742 , 8 65, 796 , 6
56, 733, 7 60, 755, 4
80, 982 ,
82 ,10ce,
5
3 20
70, 861 , 1
68 , 827 , 5
69 , 834 , 6
,
, 68, 815,
11 , 870,
3
6
69 , 845,
1 ICa.LW
7
65 , 796, 4
28, 395, 9 2 Ka.Bo.poç 48, 657 , 2 73, 897 , 7
84 ,1020, 8
73, 901 , 3 "alClÏiç
8
39, 547 , 5
81 , 991 , 3 17 , 263, 3


INDEX DES ..
E X DES MOTS GRECS PlOTS GR
234 235
31 , 432 , 4 2 IC<J.T<J.lCajJ7TTID
39 , 5CJ7 , 5 1 Ka.TQ.O IC€U0,6T OÇ
42 , 576 , 8 39 , 54 3, 8 8 , 131 , 9 927, 6
43, 59 8 , 5 22 , 313, 8
69 , 847, 5 548, 7 132 , 9 81 , 995, 1
1 1C00To.OTE::>"""
44 , 610, 6 1 IC<J.T<J.ICÀu6jJéç 84 , 1021, 2
j ICel.ÀajJoç 40, 560, 2 90, 106 5, 8
73, 901 , 6 52 , 700, 5 lCaTT'f'fop€w
D , 891 , 8 52 , 701 , 2 2 1C00Ta</>Éfl<J>
82 , 1008, 8 8, 130, 7
13 58, 743 , 6 j IC<J.T<J.À€'-yID
lCaÀ"ID
88, 1051 , 1 30, 415, 8
35, 452, 7 135, 1
4, 75 , 1 745, 1 39 , 510, 6
1 x:a.ÀU'JTT(J.) 136, 6
8, 128 , 1 61 , 757 , 3 1. JCa:ra-ÀË l. 'TfCl) 1 1C00To.</>L:>..ÉOl
4, 70, 2 10, 148, 8
43 , 594 , 6 62 , 767 , 5 24 , 345 , 2 78, 941 , 6
2 ICÛ,,;:;Ç 152 , 4
46, 644 , 6 j IC<J.T<J.flo. veel. VID
71 , 871 , 9 11 1C0. To.</> p 0 vÉOl
55, 731 , 8 15, 227 , 3
47 , 648 , 8 872 , 3 64 , 786 , 4 13 , 200 , 6
64 , 786, 1 1 ICa.TTTYop La.
652 , 4 79 , 957 , 1 2 IC<J.Ta vu", L ç 30, 413, 1
1 lCaflaToÇ 8, 122 , 9
49 , 665 , 10 80, 978, 7 80, 965 , 4 413, 5 6 «nopS"",
85, 1025 , 5
667 , 8 84 , 1019 , 5 978 , 3 41 9 , 5
1 lCaflJlU) 18, 269 , 7
668, 6 89 , 1054 , 4 1 1C00T<J.7TÀ,JTTID 44 , 618 , 2
20, 294 , 1 27 , 365, 6
672 , 1* 90, 1060, 6 52 , 697 , 5 51 , 693, 3 33, 440, 8
1 "â.Il7TTW ,
673 , 4* 1 lCaTa/laLJIU) 1 /Ca:ra,7fO V€ill 62 , 768, 5 67 , 808, 7
8, 134 , 5
63, 778 , 3 46, 642 , 7 66 , 802 , 6 775 , 1 68, 817 , 1
1 JCa:rrlloç ,
88, 1049 , 1 1 lCaTa/laÀÀID j IC<J.To.7T OpV€:UID 67 , 805, 1 77 , 928 , 3
9, 139 , 8
5 1C,t;...ÀOÇ
78, 936, 3 76, 919 , 1 70, 852 , 4 4 IC€Lfla L
1 lCap6 La
55, 730, 3 4 lCaTal'€Àaw j 1C00T<J.7Tpo.Ul-W
~
86, 1033 , 2 36, 457 . 4
65, 789 , 9
59 , 748 , 1 , 15, 233, 6 72 , 878 , 7 1 1C00To.$pOV~TLlCéç 55, 729 , 10
750, 3
6 lCap7Toç
54 , 724 , 3 j. 1C00Tapo. 84 , 1019 , 3 60, 752 , 10
62 , 766, 6 3, 56, 5
79 , 958 , 5 44, 614 , 7 1 1C00To.</>\lT€UID 83,1015, 10
82 , 996, 7
57, 10
81 , 995, 3 j ICa.To:.6€ LW 46, 634, 8 2 1C€À€Uw
9 , 138, 1 ,
2 lCaÀÀ(()7I ÇIDL 40, 568, 4 1 1C00T€LflL 1 , 21 , 8
10, 147 , 2 1 lCaTal'€:ÀIDÇ
l.5 , 231 , 1 U lCo.T<J.61C€Uat;ID 79 , 958, 3 72 , 879 , 4
13, 187 , 5 48 , 654 , 7
16 , 240, 10
1 L
1C0. To.l' ÀU ICa JIU) 16, 250, 2 1 1C00T€:<,o.VL 6T~flL 13 lC€vo6o~ Lo.
j lCaÀÀ(()7I L6floÇ 40, 561 , 1 l, 3, 9
39 , 501 , 7 22 , 315 , 3 24 , 340, 9
1 lCap7TID , 11 , 1
57 , 739 , 1 25, 347 , 10 11 1C00T€:XID
9 , 142 , 7 1 lCaTaI'JIU)(5L ç
lU lCaÀoç , 1, 14 , 5 2 , 48 , 5
79, 961 , 9 28 , 368 , 5
13, 176 , 3 1 lCapT€p€ID 55, 1
3 lCo.T0.6Éx o fl aL 370, 10 2, 47 , 6
204 , 4 61 , 764 , 2 3, 56, 8
, 19, 285, 5 372 , 7 3, 63 , 8
14 , 220, 4 21 lCaTa 62 , 7
80, 966 , 6 374 , 1 40, 558 , 7
221 , 1 3, 59 , 5 65, 8
967 , 7 381 , 6 44 , 615, 9
20, 289 , 1 22, 310, 3 4, 85, 3
2 1C0. T0.6.fID 384 , 7 617 , 4
293 , 6 316, 5 6, 105, 1
76 , 921 , 9 386, 4 45 , 622 , 4
30, 418 , 1 23, 330, 1 9, 137 , 8
82 , 100 5, 6 387 , 7 77 , 927 , 1
37 , 473 , 7 28, 397, 4


EX DES MOTS GRECS INDEX DES MOTS
236 237
1 lC éflT) 34 , 449 , 2
1 K{ v6uvoÇ 1 "po"",
10, 154 , 7 16 , 246, 7 57 , 742 , 1 486, 7
82 , 999 , 9 l, 24, 7 KUP LOÇ
13, 172 , 6 1 1C0flL Cm 90, 1059 , 6
1 ICÀa.îw 1 KP\)1tToç
14, 219 , 5 43, 596 , 3 j ICpCL-riw 28 , 383, 10
, 43 , 609 , 5 40, 565,
1 IC€VOÇ 6 iCOVLÇ 68, 824 , 1 396, 7*
1 û.i1T-r1)Ç 2 "PU1tTUl
6 , 109, 4 3, 61 , 7 j ICp<i-rOÇ 34 , 442, 11
, 24, 342 , 7 13, 200,
3 IC€VoW 64 , 7 90, 1069 , 10 46, 639 , 4
1 iCÀ~7rT(J.) 40, 564 , 1
5, 94 , 2 5, 101 , 9 1. ICpT)1TLÇ 72 , 883 , 5*
23 , 327, 6 1 "PUllluÀoç
99 , 10 9 , 138 , 7 37 , 473 , 6 85, 1030, 2*
1 KÀ;jpoÇ 2 , 37, 5 90,1068, 5
11, 165 , 1 139 , 2 1. ICPLflCL 7 ,,-rciol'a. L
61, 760, 6 6 .UpLOÇ
j IC€PCLflL ç 142 , 1 72 , 881 , 8*
3 ICÀLflCL~ , 13, 182 , 5
4, 70, 9 21 , 300, 3
46, 641, 5 12 ICOPT) j ICpLVW 196, 6
7 lC€p6a.LVW 67 , 807 , 7
4 , 86, 2 '(2 , 882 , 4* 200 , 1
30, 424 , 4 50, 677 , 5 69 , 836, 10
51, 688, 2 16, 247 , 2 j ICpL6 LÇ 204 , 3
41 , 573 , '1 7 1 , 8T.! , 9
2 ICÀL V1) 255, 1 87 , 1039 , 1 14 , 217, 6 878,
42 , 575 , 4 5
15, 223, 7 17 , 259 , 1 1 ICPL-r~Ç 15, 225, 9 85, 1024 , 1
44, 619 , 9 29 , 4œ, 3 228 , 9
230, 6 53 , 709 , 7 1 ,oo,À\) l'a.
51, 691 , 6 ,
2 ICOLÀLCL 710, 4 1 ICpo-rEW 4 ,,-r , CUl 34 , 448, 3
79, 960, 8
18, 268 , 8 76, 919 , 5 8, 131 , 3 25, 347 , 8 1 KWÀ"'"
89 , 1055, 8
72 , 886, 1* 79 , 944 , 8 1 ICpé-roç 27 , 359 , 4 16, 253, 4
:;> lCip60ç
1 ICOLI'cl.w 82 , 996 , 4 8, 127 , 3 38, 484 , 6
11 , 158, 7
46, 640, 10 83 , 1014 , 1
40, 559 , 6
2 lCoLvéç 90, 1058 , 8
3 1C€<t>a.À~
4, 75, 5 1062 , 4
2 , 37 , 1
62 , 772 , 10 1 ICOpU<t>~
38, 7 15, 229 , 5
5 1C0ÀaCw 87 , 1039 , 9 j ÀCL)'Wéç 43, 598, 1
46, 643 , 8
8, 132 , 1 1 1C061";:w 43, 592, 1 44 , 614 , 4 1 Àa.fl1TUl
, 1(1)6€~v
69 , 843 , 10 13 ÀCLI'f3a vw 79 , 956, 5 79 , 941 , 4
4, 74 , 7 30, 409 , 1
, 7 Àa.I'1Tpéç 2 Àa.vBa.vw
31 , 427, 7 2 IC061' L lCéç 3, 59, 4
j K1)P LOV
28, 393, 1 6, 105, 2 2, 33, 1 39 , 529 , 1
28, 376, 6* 39 , 548, 6
, 81 , 984 , 5 106 , 5 3, 57 , 8 43, 605 , 3
1 l(1)pOÇ 53, 708, 2
1 1C06fl Lé-rT)ç 14, 218, 6 4, 68 , 3 71 Ài)'Ol
20, 290, 6 2 ICOÀCLIC€UW
85, 1 2, 52 , ~
j K1)<t>éi:Ç 4, 79 , 9 82 , 997 , 1 16, 243 , 10
7, 118, 1 53, 7
49 , 672 , 2* 30, 410, 8 7 ICé61' 0Ç 21 , 295 , 6
13, 182 , 8 55, 6
1 1C7J<t>~V 1 ICéÀa.6 LÇ 2 , 39 , 6 30, 414 , 8
'f 9, 138, 4
35, 454 , 3 52 , 701 , 6 16, 244 , 7 39 , 505, 5 78, 935 , 5
11, 15b, 9
IC LSa pa. 1 ICOI'cl.w 17, 259 , 9 528, 6 2 \CLI'1Tpé-rT)ç
j 158, 2
88,1047 , 1 16, 251, 7* 19 , 287, 4 42 , 578, b 5, 98, 3

•1
INDEX DES MOTS GRECS INDEX DES MOTS G
238 239
3, 61, 2 27 4 , 5 12 ÀOL 1T OV
45, 623, 2 22 , 320, 5 l, 4, 6
13, 180, 1 1 ÀT)p<UOT)ç l , 25, 7
623, 5 28, 373 , 1 24 , 344, 5
185, 5 38, 475, 6 5, 100, 6
624 , 7 391 , 6 36, 466, 2
196 , 9 1 ÀLav 41, 574 , 2
625, 5 398 , 2* 3 >',)l'T)
199 , 2 72 , 887 , 10* 51 , 690, 7
627 , 1 399 , 4 16, 256, 2
14 , 205, 1 1 ÀL9,voç 61 , 758 , 2
628, 7 30, 409 , 8 56, 733, 9
15, 238, 3 8 , 132 , 6 75, 916 , 3
46, 635, 8 39 , 539 , 5 737 , 4
17 , 257 , 6 1 À,90çooç 76, 917 , 3
639, 3 74, 910, 4 2 À",,':'"
262 , 3 22 , 311 . 4 82 , 999 , 2
640, 6 78, 936, 6 39, 520, 2
19, 278, 10 7 ÀI.90ç 83, 1014 , 3
643, 10 79 , 946, 7 522 , 4
282 , 7 2 . 40, 5 85, 1023 , 6
52 , 695, 4 1 >'''''7]
284 , 6 84 , 1019 , 8 88, 1049 , 8
54, 718, 6 4. 71 . 2 46, 640 , 9
21 , 295, 1 86, 1034 , 4 1051 , 4
22 . 311 . 6 1 >'''xvoç
60, 753 , 5 2 1..0' 0 opÉw 1 ÀO'7TOÇ
22 , 323, 6 48, 655, 8
61 , 761 , 7 28. 377 , 3*
28, 396, 2 31 , 430, 5 27 , 360, 7 2 >.00,
62 , 767 , 7 382 . 3
36, 458, 4 80, 981 , 2 1 1..000,
392 . 7 S, 95, 7
467 , 7 71 , 865 , 5 j ÀOI.OOPOç 60, 755 , 1
384 , 6 6, 108, 6
72 , 880, 11 28 , 391 , 8 3 À"l'al.1IUl
39 , 493 , 6
886, 8* 1 ÀLI'VT)
495, 8
73, 890, 8 39 . 501 . 5
521 , 6
76, 919 , 6 1 À'I'Oç
525 , 4
78, 936, 7 14. 206. 5
526 , 2
939 , 5 2 ÀO"y'ov 4 , 79 , 7
527 , 7 j /lA"Y€' pe:,)w 544 , 4
942 , 1 28. 375 . 2 7, 120, 2 40, 567 , 8
530, 6 70, 856 , 1
80, 965 , 8 375 , 10* 8 , 130, 6 41, 570, 7
531 , 2 1 flcl.eT)fla
532 , 2 970, 1 6 ÀO"y'6I'oÇ 134 , 4 50, 684 , 1
39 , 492 , 7
82 , 1002 , 8 23 , 329 . 9 15, 227, 1 52 , 699 ,
536, 5 1 l'aeT)T~Ç 1
549 , 2 85, 1025 , 1 27 . 364 . 6 228, 5 53, 709 , 8
88, 1050, 2
551 , 11 2 '~V 32 . 435 . 8 22 , 320, 8 712, 1
t J1.at vw
40, 555 , 10 59, 750, 1 65 . 797 . 4 321 , 7 56, 735, 6
8 , 124 , 2
556, 8 78, 935 , 3 75 . 914 . 1 25, 349 , 5 59 , 746 , 2
1 flalCapl.Cw
1 À€ïoç 84 , 1022 . 4 62 , 764 , 8
557 , 6 5, 90, 6 28, 367 , 4
43, 604 , 4 2 ÀO"y'6TLI'OÇ 769 , 1
559 , 7 j /lA1Ccl.P'OÇ 31 , 429 , 5
561 , 7 2 Àe: , To"p"yLa 65 , 790. 4 68 , 819, 8
28, 397 , 6 34 . 448, 6
43, 580, 9 10, 145 , 7 793 , 7 820 , 6
j !icl.1C e: Ua 37 . 471 , 5
589 , 9 150, 3 16 Ào"yoç 69 , 841, 3
30, 422 , 7 j8 , 489 . 6
593, 6 1 À€7T Lç 6 , 102 , 7 73, 896, 7
40 !icl.Àa. 39 . 506. 2
28, 380, 2 12, 166, 9 77 , 929 , 3
594 , 5 2, 34 , 10 520. 4
44, 618 , 7 1 ÀÉ7TOÇ 18, 272 , 4


INDEX DES MOTS
DEX DES MOTS GRECS 241
240 33 flE Ta
1 flE LÀ'X OÇ 1 l'ETa6 L<U"'"
16, 243, 7 1, 22 , 8 30, 408, 1
930, 5 67, 809 , 1 24, 345,
1 flap-yapLT1)Ç 23 , 8 411 , 5
80, 966 , 7 1 flÜaç 2 l'ETa ~~
21 , 295, 3 2 , 43 , 8 414 , 7
971 , 6 2 , 45, 4 4, 76,
1 flapTU Ç 5, 89 , 3 41 5, 7
81 , 991 , 1 1 flE ÀETciw 62 , 771 , 5
47, 650, 9 92 , 5 1 l'ETa6Tpi</xJ> 416 , 3
82 , 1002 , 1 68, 814 , 4
1 ~6 TL Çw 94 , 8 416 , 8
1002 , 6 2 fl ~ À ' 25, 352 , 4
39 , 553 , 2 19 , 280, 1* 1 flETaTL fi7]I'L
420, 3
85, 1027 , 1 53,
1 fla Xofla,
2, 8* 420, 7
j flaÀ(u: La 22 , 308 , 1 25, 351 , 4
29, 403 , 8 28 , 376, 4* 31 , 427 , 4
14, 219 , 1 319 , 2 1 flETaXEL pi COl
1 fl ~À , 66a 33, 437 , 11
1 fla Àa Koç
23 fl',-yaç 38, 479 , 3 46, 635, 2
3, 63, 3 35, 454, 1 34 , 450, 8
2 , 32 , 1 39 , 519 , 10 1 flETO ' Ki Cw
4, 76, 6 3 fl€UCJl 35 , 454 , 4
b fla Àa TTW 526 , 7 21, 304 , 8
5, 97, 9 7, 118 , 4 36, 464 , 4
16, 248, 3 537 , 3 1 flETOVoflClOia
10, 147, 7 28 , 372 , 2 38, 475 , 1
73, 898, 7 40, 561 , 8 49, 670, 8 48u, 7
14 , 210, 1 39 , 553, 1
75, 913, 4 43, 607 , 6 1 fl€TPOV
1 fl€ ÀOÇ 484 , 7
78, 943, 8
217, 8 46, 629 , 2 66, 803, 3
1, 5, 4 39 , 491, 1
1 ~ÀfiaK o ç
16, 250, 4 4 fl€ XP L
633 , 5 5œ , 10
17, 258, 9 83 Il€V
69 , 834 , 2 , 637 , 4 9 , 139 , 11 531 , 6'
39 , 529 , 2 6 flE VTO'
17 flav fi a llCJl 50, 682 , 4 140, 9 549 , 6
543, 4 5, 95, 5
30, 412 , 5 52 , 695 , 1 30, 417 , 3 43 , 603, 8
41, 573 , 6 1 3, 189 , 4
413, 2 701 , 8 40, 555, 2 605, 5
30, 423 , 9 ,
413, 3 43, 585, 1 79 fl7] 44, 610, 8
60, 755 , 2
587 , 4 39 , 512 , 2
419, 4 66, 802 , 7 1, 7, 3 48, 653, 6
57, 741 , 7 46 , 633 , 4
34, 450, 2 76, 920, 7 21, 2 658, 6
68, 825, 1 70, 8 58 , 2
42 , 575, 8 , 78, 936 , 1 8, 122 , 3 50, 680, 3
51 , 692 , 2 73, 894 , 5 3 flE JI(j) 1 32 , 8 685, 4
80, 964 , 6
57, 741 , 5 905, 3 30, 421 , 5 51 , 693, 5
977 , 10 136, 5
60, 753 , 7 74 , 912 , 6 39 , 515, 8 52 , 696 , 8
83 , 1015 , 4 13 , 178, 9
61 , 758 , 1 77 , 930, 6 64 , 787 , 5 697 , 4
, 87 , 1043 , 6 187 , 3
68 , 823, 7 81 , 991 , 7 1 fl Ep OÇ 54 , 71 5, 8
88, 1046 , 6 200, 5
827, 8 85, 1027, 7 85, 1027 , 5 56 , 733, 8
1046 , 9 2 01 , 4
79, 954 , 2 86, 1 033 , 5 1 flE:67]flf3p La 57 , 737 , 9
1047 , 3 2 4, 340, 7
82 , 998, 3 90, 1063 , 5 5, 98, 6
343, 8 58, 742 , 6
9 0, 1069 , 1
88, 1051 , 5 2 fl~ fi 7] 4 fl€6 oÇ 59 , 751 , 5
1 j flETO.f3cJ.ÀÀCJl 26, 357 , 3
89 , 1055 , 6 6, 1 04 , 9 4,82 , 60, 754, 2
88, 8 8, 129 , 8 28, 369 , 3
90, 1058, 5 90, 1061 , 8
flETaô l ÔCJlfl' 379, 1
754 , 10
2 ~v La 1 fl Efi L6T7]fl' 7 , 113, 4 j.
61 , ,b2 , 0
3 62 , 774 , 3 390, 2
10, 154 , 3 31 , 432 , 9 28, 385,
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
242 443 , 4
243
30, 411 , 7 773, 6 1, 8, 2
62 , 765, 4 443 , 6 10, 153 , 6 82 ,1001 , 3
35, 454 , 8 774 , 4
774 , 2 443, 8 1 f.l'l'ciç 1008, 2
36, 464 , 7 69 , 831 , 4
37 , 469 , 7 1 f'OVo.xoç
65, 796, 3 70, 853, 1 28, 390, 3
38, 475, 3 470, 2 21 f.lLKPOÇ ~9, 283, 10
67, 805, 3 71 , 871, 5
480, 9 12 jJ.Ollov
70, 850, 8 876, 8
470, 5 4, 80, 1
53, 710, 2 9 , 139 , 3
851 , 3 54 , 718 , 8 6, 106, 1
710, 5 75 , 914 , 4 14, 21 7, 1
(1 , 869 , 7 719 , 1 la, 146 , 7
56, 736, 9 78, 939 , 1 28 , 380, 4
873 , 5 63, 779 , 5 13 , 175, 4
60, 755 , 9 940, 3 40, 565 , 6
73, 892 , 5 780, 1 17 , 257 , 8
70, 860, 8 87, 1041 , 2 41, 569, 4
905 , 1 781 , 6 258 , 5
861 , 4 1041, 5 50, 680 , 7
906, 2 782 , 3 38, 477, 5
73, 892 , 7 1042 , 1 55, 731 , 2
906, 6 69 , 833 , 9 39 , 527 , 6
78, 939 , 4 1042 , 3 69 , 837 , 8
14 , 911 , 7 834 , 4 43 , 586, 8
1042 , 5 840, 1
75, 915, 79, 945, 1
2
6 !1T)ÔÉ710TE 76, 918 , la 593, 3 70, 854 , 6
915, 8 81 , 985, 3 48, 654 , 3
919 , 2 81, 990, 6
76, 923 , 5 88,1047, 2 56, 733, 1
80, 980, 4 659 , 1 86,1035 , 3
35 !1T)Ô€ 1. ç 69 , 846, 8
79, 954 , 5 980, 7 50, 685 , 7 1 ~ôvaç
80, 965, 6 7, 114 , 3 847, 8
981 , 1 685, la 28, 394 , 7
969 , 7 119 , 1 70, 858, 8
13 !11)TT)P 54 , 724 , 6 4 f.l0XÀoç
976, 1 9 , 140, 2 77 , 925. 1
22 , 306, 8 726 , 1 28 , 369 , 2
82 , 1007 , 4 11, 161 , 10 79 , 944 , 7
32 , 433 , 4 73, 894 , 2 374 , 6
15, 234 , 6 1 !1T)6 Ému
86, 1035 , 7 39 , 534 , 5 74 , 9($ , 5 383 , 2
87, 1040, 5 28, 393 , 5 45, 627 , 2
40, 556 , 5 79 , 962 , 2 387 , 1
88, 1046 , 5 30, 407 , 5 1 !1T)"ÉT L
43, 587 , 1 81 , 988 , 2 4 f.lü6oç
1046, 8 407 , 7 49 , 665 , 3
594 , 1 989 , 3 38, 475, 4
89 , 1055, 7 32 , 435 , 5 1 !1'ÎjÀov
601 , 9 2 !1L!10ç 39 , 491, 4
1 !1T)ÔCL!10Ù 34 , 444 , 2 3, 59 , 11
46, 631 , 5 8 , 125 , 3 540, 7
53 , 706 , 7 36, 462 , 1 1 !1 T) ÀLOT71 12 , 169 , 4 44, 615, 6
14 , 211 , 5 47 , 649 , 7 ,
j !1 T)ÔCL!JÔ.iÇ 3'r , 469 , 1 1 f.lllpLCLKLÇ
, 62 , 773 , 5 4 !1L6eoÇ
8, 121 , 6 474 , 3 2 !1T)v 11, 162, 6
65 , 797 , 1 19 , 278, 4
23 !1T)ôÉ 38, 478, 1 9 , 143, 3
82 , 1003 , la 38, 488, 7 8 f.lllpLOÇ
7, 114 , 5 488, 4 25, 351, 6
90, 1058 , 3 61 , 759 , 4 1 , 23 . 9
119 , 3 39 , 508 , 8 1 IL1)V 2
j !1TiTPL "oç 83, 1016, 1 5. 100. 2
10, 152 , 8 47, 648, 1 33 , 440, 3 ,
2 !1v1)!11) 11, 163, b
1 !1i}7!OT€ 17, 259 , 6
16, 254 , la 51 , 693, 4 19, 280. 6
71 , 874 , 1 l !1T)XCL vciœ 41, 574 , 5
28, 369 , 6 53 , 'r13 , 3 39 , 548, 2
20 !1rlT € 16, 239 , 6 81 , 994 , 3
379 , 3 54 , 71 9, 3 44, 614, 3
34 , 443, 2 2 !1 LCLpoÇ 2 /lV1)6TOÇ
379 , 5 62 , 772 , 8
I NDEX DES MOT S GRECS I N D EX DES
MOTS GRECS
244 1 /NJ)ü61jç 90, 1070, 1 245
54 , 719 , 5
52 , 704 , 7 49, 667,
6
1 r.w61jÇ 4
Rl , 992 , 69 , 840, 3
1 IlUpoV

j ~€VOÇ 7 , 117 , 3
24 , 339 , 3 25, 348, 2 21 , 301 . 29. 40S , S
976, 8 9
j. Va.7T1)
2 ~u>"ov 24, 344, 9 38, 484 , S
81, 990, 5 342 , 2
39 , 501 , 3 28, 369 , 5 43, S89 , 1
90, 1062 , 1 25, 353, 8 68, 814 , 7
j vaOToç 48, 6SS, 1
1064 , 4 26 , 354 , 3 73, 901 , 4 816, 4
28, 382 , 1 SO, 679 , 6
1 V€OT1)Ç 357, 1 1246 Ô 69 . 830, 4
3 N€ïÀoç 64. 786 , 7
2, 35, 8 27 , 357, 10 j o{3o>..oç 16 OL KÉ TT)Ç
4 , 78, 7 6S . 789 . 1
2 V1)OTE:Uw 30, 407 , 3 11 , 163 , 4 13 , 178 , 2
80, 9 68 , 818. 7
79, 954, 1 408, 9 j ob€ 15, 231 , 3 73. 889 . 8
8, 127 , 8
8U, 981 , 6 56, 732 , 5 38, 477 , 7 23, 337, 11 1 oL /C obE07rOTT)Ç
j N€' Mjioç
1 v~ctxo 64 , 785, 1 1 obouÇ 31 , 428, 9 15, 224 , 6
4 , 78, 2
22 , 322 , 7 67 , 808, 2 1, 7, 7 37 , 470, 1 1 oL /Co b ofJ.~
2Ù V€OÇ ,
1 V'K1) 69 , 846, 6 1 obupolla, 38, 481 , 5 28, 398, 4*
2, 35, 3
68 , 820, 5 90, 1061, 1 6, 103 , 6 485, 3 1 oL /CoboW1lfJ.C1
41 , 7 ,
1 V01)lla 5 vUIl'I>T) j 0Cm 487 , 8 78, 935, 6
22 , 321 , 5
47, 646, 5 51 , 690, 6 2 , 32 , 4 67 , 804 , 3 1 oL /CobofJ.LC1
38, 489 , 5
1 vo8oç 61 , 759 , 7 14 oLba 70, 853 , 4 38, 485, 8
39 , 499 , 5
81 , 985, 2 8 , 121 , 2 860, 1 1 oL/Co bofJ.oç
500, 6 53, 706 , 4
82 , 1003 , 3 31 , 428 , 5 72 , 879 , 8 38, 484 . 1
43, 582 , 1 10 vOIlLCm
39 , 522 , 6 73, 892 , 4 1 O!/COSEV
583 , 3 4 , 80, 2 87 , 1045, 2

588 , 9 11 , 162, 4 3 }J1)1l~L O Ç 531 , 5*


542 , 6
74 , 911, 11
79 , 9 49, 4 1
.
52 . 70S,
O L IC OL
1

594 , 8 23 , 325, 1 17, 261, 6


543 , 1 950, 9 6, l Ob . 9
88 , 1047, 8
601 ,
53, 711 ,
4
7
33 , 437 ,
39 , 529 ,
10
5
8 viiv
1049 , 7 i 551 , 3
40, 559, 8
1 oi.ICÉ-W
28, 372 , 5
1 ai. ICOVOI·lI:a.
30, 419 . 1
711 , 9 40, 563 , 9 1 0 r.IC OÇ
8 , 134 , 7 41 , 572 , 8
62 , 769 , 6 43 , 606, 6 2, 44 , 2
10, 148, 1 73, 889 , 10 5, 97 , 1
66, 799 , 4 44 , 616, 4 4 0 LICOUfJ.É lJT)
13, 181 , 4 899 , 3 6, 102 , 5
7ù , 911 , 4 48, 658, 9 27, 358, 7
18, 271, 6 76, 923 , 2 107 , 5
79 , 959 , 1 50, 685 , 9 54, "{2b , 4
38, 485, 9 85, 1028 , 2 13, 182 , 7
959 , 6 1 vOIl08e:ClLa 67. 810, 8
47 , 645, 6 86, 1031 , 5 15, 229 , 4
AU, 972 , j 27, 359 , 1 74, 910, 1
, 49, 665 , 1 7 OLK€î:oÇ 17, 260, ï
975, 6 13 }J0lloÇ 1 OL/COUp OÇ
5, 96, 5 23 , j32 , 1
INDEX DES MOTS GRECS INDEX DES MOTS
246 45, 62 7, 6
GRECS
1 oÀo"ÀT)p oç 8, 132 , 2
69 , 832, 6
247
43, 583 , 1 56, 734 , 1 47 , 646, 1 133 , 6
840, 4 174, 8
2 oio/lD-'
6 oÀoç 648, 9 9 , 137 , 1
76, 918 , 8 71 , 869 , 5 18 5, 9
50, 679 , 1 138, 8
28, 371 , 9
875, 1 41, sn , 5
81 , 988 , 3 381 , 1 68, 825, 6 10, 154, 1 73 , 891 , 3 43 , 590, 2
25 0 Loç 381 , 3 1 ovo!'aÇUl 22 , 307 , 4 907 , 1 49 , 672 ,
2, 45 , 10 49 , 663, 4
384 , 2 28, 373 , 3 78, 938 , 2 62 , 772 , 5
Q, 137, 2 5 OVTUlÇ
384 , 4 30, 408, 7 80, 968 , 7 63 , 777 . 7
137, 6 2, 29, 4
63, 777 , 3 423, 10 83 , 1011 , 1 81 . 991 . 4
13, 185, 3 14 , 218, 1
5 o)..U)ç 31 , 427 , 2 101 3, 8 85.1024 . 2
186, 4
4 , 83, 8 23 , 326, 6 431 , 5 5 on/. ÇUl 90,1069 . 2
23, 330, 4 11 oOoç
13, 204 , 2 28, 370, 4 39 , 527 , 1 69 , 829 , 8
332 , 2 12 , 168, 8
37 , 474 , 4 44, 616, 8 532 , 7* 71, 870, 5
333 , 2 38, 487, 6
79, 962 , 4 1 O~\)Ô€PIC~Ç 40, 562 , 2
334 , 2 73, 892 , 6
80, 979 , 3 80, 967 , 1 40, 562 , 3
334 , 9 562 , 7 905, 2
1 o~uç 56;! , 8
335, 8 3 o!,;jÀ'~ 563 , 5 75, 916 , 2
30, 422 , 8 563 , 6
336, 8 29 , 406 , 6 41 , 571 , 3 4 oP€-YUl
1 o1f,Cl9€v 43. 584 , 3
25, 350, 7 68, 826 , 6 43, 609 , 1 7, 114, 7 52 , 701 , 5
77, 926 , 8 16, 246, 9 44, 610, 1 119 , 5
43, 580, 3 61, 758, 9
2 O!,VU!, , 1 onon 611 , 4 8, 122 , 4
54 , 716, 1 70, 855, 1
30, 408, 2 28 , 373 , 4 613 , 1 12 , 168 , 5
59 , 748, 8 83,1016, 3
80, 980, 5 6 01fUlÇ 46, 641 , 2 2 opoÇloç
63, 776, 8 87,1044 , 7
1 o!,OÀO-Y€Ul 16, 240, 2 49 , 665 , 4 4 , 70, 1
69 , 831 , 8 13 o67f€p
49, 673, 1 240, 8 674 , 7 13, 188, 2
835 , 10 1, 1, 4
1 o!,on!,oç 18, 271 , 8 50, 677 , 4 1 ÔPX€Ul
70, 853 , 5 4, 82 , 7
31, 430, 1 273 , 5 51, 688, 1 12 , 169 , 7 5, Q1 , 7
855 , 3
855, 8 1 o!'o;; 65, 794 , 6 691 , 9 1 0PX1]!'a. 9 , 143, 9
80, 969 , 1 32 , 434 , 10 71 , 876 , 7 53 , 707, 6 88,1047 , 4 23, 337 , 8
969 , 4 1 oJlWÇ 57 opaw 709 , 6 19 oç 338, 4
19 , 281 , 2 1, 10, 9
j
. 87, 1039 , 3
OICTUl' 1 oll€,6,O!,oç 11 , 5
55, 731 ,
731 ,
1
5
2 , 34, 9
52 , 3
39 , 542 ,
48, 657 ,
8
7
30, 410, 5 2, 50, 3
52 , 699 , 7 57 , 738 , 2 4, 86, 5 50, 677 , 2
1 ;,A.€9poç 1 oll€,60ç 3, 58, 3 51, 687 , 2
58, 742 , 7 8, 131, 1
79 , 961 , 7 62 , 9
48, 658 , 1 60, 754 , 9 131 , 8 53 , 706, 9
4, 71, 4
1 ôÀ{-yoç 2 ÔIl 1. 111]1" 61, 761 , 3 133, 3 79 , 944 , 3
88, 3
15, 228 , 2 13, 178, 3 62 , 770, 5 10, 147, 11 90,10bO, 2
6, 108, 3
1 ôÀ,09aJl(ll 73, 906 , 4 773 , 7 12 , 167, 2 2 oOn(\o;;1I
109 , 2
58, 744 , 2 5 OIlOJUl 66, 802 , 1 13, 17 J , 2 20, 292, 1


INDEX DES MOTS GRECS
248 619, 1 249
914 , 6 208 , 8
M , 105 6 , 9 50, 681, 4 219 , 637 , 1 0
915, 1 7 6, 1°5, 7
2 o c5~p 1)c5 , Ç 681, 8 638, 2
915, 5 15, 227 , 6 12 , 168, 2
27, 362 , 6 48, 654, 2
79 , 957 , 4 681, 10 16, 240, 1 13, 175, 3
54, 714 , 9 657 , 8
81, 993 , 2 57 , 7 41 , 6 252 , 3 195, 4
49 , 665 , 8
3A orCLv 4 OT~ 62 , 768, 7 252 , 7 204 , 1
1, 20, 9 667 , 5
7 , 116 , 1 73 , 899, 4 17, 258, 3 54, 718 , 4 14, 216, 4
6, 102 , 1
8, 130, 2 78, 937 , 2 18, 271 , 2 216 , 7
7, 118, 6 723, 4
135 , 2 79 , 950, 4 19, 275 , 1 15, 229 , 6
8, 131 , 10 72 5, 7
135 , 7 958 , 8 282 , 5 55, 730, 9 230, 2
133 , 1
10, 145, 4 41 on 959 , 7 284 , 4 60, 754 , 5 230, 5
2, 50, 4 80, 965, 9 286, 4 231 , 2
13, 174, 2 61 , 761 , 10
51 , 1 82 , 997, 9 1
21 , 304 , 5
18, 267, 1 21 , 304 , 62 , 770, 6
31 , 428, 7
20, 289 , 7 3,
4,
65, 4
88, 4
.
95 o u
1002 , 9 25, 351 ,
28, 371 ,
5
1
63, 776, 5
68, 826, 2
430, 4
21, 295, 4 36, 464 , 9
10, 1 54 , 2 2, 43, 2 380, 1 70, 855, 2
28, 385 , 8 39 , 514, 7
30, 418, 2 11 , 1 59 , 10 51, 3 • 29 , 403 , 5 856, 2 49, 667 , 9
423 , 8 17, 262 , 8 55, 2 403 , 9 856, 5 670, 2
34 , 443, 1 263, 6 4, 88, 5 404 , 6 71 , 865, 8 60, 754, 7
264 , 3 6, 110 , 4 404 , 9 874 , 9
37, 472 , 2 71 , 872 , 2
19, 282 , 8 8, 1 32 , 3 405 , 3 72 , 884 , 4" 73, 890, 2
39, 491, 7
30, 417 , 2 9 , 138, 10 31 , 430, 2 73, 889 , 9 907 , 4
544 , 5
418, 4 139 , 9 36, 463 , 4 74, 909 , 1 37 O{,6€LÇ
40, 558, 6
31 , 428, 6 143, 2 38, 483 , 6 76, 92 3, 1 4, 83 , 7
41 , 570, 6
39 , 496 , 5 1 0, 147 , 5 39 , 505, 9 78, 939 , 9 6, 10'3 , 8
43, 579 , 1
522 , 7 149 , 8 512 , 4 79 , 962 , 1 10'3 , 9
48, 654 , 8
525 , 5 152 , 2 522 , 5 80, 966, 2 9, 143, 1
50, 681 , 2
529 , 6 11 , 162, 5 531 , 4* 977 , 1 13, 174 , 9
52 , 697 , 6
541 , 1 164, 2 542 , 81 , 989 , 2 176, 5
699 , 3 5
543, 3 12 , 170, 9 551 , 1 990, 1 183, 2
66, 801 , 1
545, 2 1 3, 178 , 4 40, 566, 990, 10 198, 6
69 , 829 , 7 3
549 , 8 186, 2 41, 569 , 1 991 , 10 14 , 211 , 7
830, 6
550, 4 187 , 6 42 , 576, 82 , 998, 1 15, 232 , 4
838, 1 5
551 , 12 190, 5 43, 593 , 17 , 263 , 7
843 , 4 5 89 , 1054 , 7
41 , 572 , 4 191, 2 44 , 617 , 264 , 4
844 , 5 2 25 o{,6É
193 , 1
45, 625, 2Ô5, 1
73, 900, 6 42 , 576 , 4 6 1, 1 5, 3
194 , 5 46, 637 , 205, 3
906 , 11 4 3, 606 , 7 6 26, 1
44 , 617 , 9 14 , 207 , 1 637 , 20ô, 3
75, 914 , 2 8 2 , 51 , 7
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
250 7, 119, 7 251
73, 907, 2 2 OÜ1Till 19, 277, 10
111, 274 , 4 , 120, 7
36
18, 269 , 6 282, 6 537, 4
20, 289, 3
o\)V 8, 121 , 4 546. 5
1, 16, 2 25, 348, 5 284 ,5
25, 348, 6 126, 9 28 5, 551. 8
2, 28, 2 8 oûpalJoç 1
26, 356, 4 9, 143 , 7 22 , 309 ,1 40. 555. 3
5, 99, 8 39 , 495, 7
34 , 447, 8 10, 146, 8 314, 2 555. 6
7, 118, 7 538 , 3 147 , 10
36, 459 , 5 320, 6 562. 1
8, 122 , 1 545, 5
460, 4 11 , 155 , 2 322 , 3 565. 5
129 , 6 42, 578, 10
39 , 525, 7 159 , 11 26, 354 , 6 567. 1
10, 145, 2 46 , 641, 10 41. 569. 2
43, 593 , 7 12 , 170, 4 27 , 363 , 4
11, 156 , 12 50, 678, 1 570. 8
44 , 619 , 2 170, 5 364 , 2
13. 196, 2 58, 745, 3 43, 579 . '2
46, 637 , 2 13, 173 , 1 365, 2
638, 4 21 , 296, 4 59 , 749 , 1 583. 7
183 , 1 28, 367 , 6
27, 359 , 7 1 oùç 585, 5
53, 711, 4 183 , 9 372 , 1
712 , 8 28, 366, 2 16, 254 , 6 588. 6
187 , 2 377 , 7
374 , 2 2 oû6La 594. 4
54 , 716, 4 188 , 7 383, 7
717 , 1 29 , 401 , 2 5, 94 , 4 604 . 3
• 194 , 3 388 , 3 44. 610, 4
68, 824 , 10 34, 442 , 3 7 , 112 , 6
6 o,;n: 197 , 5 391 , 3 611 , 8
73, 903 , 3 37, 469 , 2
201 , 9 393, 7 45, 622 . 3
77, 927 , 7 39 , 519 , 9 4 , 70, 8
14 , 206 , 7 395, 6 625. 7
928, 6 537 , 2 71, 1
66 , 798, 8
209 , 1 396, 3* 46, 629 , 3
79 , 961 , 2 43, 601 , 1
15 , 222 , 5 29 , 401 , 4 629 . 7
87 , 1036, 9 46, 628, 9 799 , 6
225 , 8 30, 416, 6 636. 2
2 OUb€7TOTE: 635 , 7 71 , 877 , 6
231 , 7 32 , 433, 1 640, 5
49 , 660, 2 877 , 8
1 , 15, 1
675, 2 202 oùroç
, 236, 3 34, 442, 1 47. 646. 8
69 , 839 , 1 1
236, 5 449 , 6
1, 16, 7 651. 7
2 oûb':"w 53, 71 2 , 7
20, 7 236, 7 36, 456, 9 49, 660. 1
16, 243 , 5 54, 71 7, 9 237 , 9 459 , 9 662 , 4
21 , 301 , 10 722 , 2 2, 43, 9
52 , 9 16, 242 , 1 461 , 5 668, 8
1 oû6ôç 57 , 737 , 8
53, 3 242 , 6 465, 5 671. 2
36, 462 , 8 63 , 781 , 7
243 , 8 467 , 3 50. 684 , 7
65, 788, 4 4, 80, 4 ,1 244 , 3 38, 478, 2 52, 695, 3
1, 25 , 4 794 , 7 82 , 3 1
83, 2 252 , 9 39 , 504 , 4 703, 8
5, 95, 6 75, 913 , 1
5, 89 , 4 255, 2 5.ü7 , 3 53. 71 3, 7
13, 173, 7 76, 921 , 5
89, 8 17, 258 , 2 519 , 11 54 . 715. 2
16, 246, 5 77 , 923, 11
91 , 5 266 , 4 526, 8 718, 5
18, 274 , 3 79 , 944 , 2
101, 3 18, 270, 5 534, 7 718, 9
21 , 300, 2 86, 1030, 4
722 . 1
69 , 842 , 4 90,1065, 6 6, 107, 8 • 274 , 2 535 , 9
INDEX DES
GRECS MOTS GI\Ecs
INDEX DES MOTS
252 77 , 928, 2
12S, 4
899 , 7 39 , 553, 6 928 , 7
727 , 7 46 OUTUlÇ 134, 2 , 772, 2
74 , 9œ , 3 79 , 951 , 1 15, 229 , 3 78, 941 1
55, 728, 5 911 , 8 l, 7, 5 Bl , 993 , 6 1 0"'· '
729 , 7 19, 6 80, 912 , 2 "'LOÔTtICTOÇ
912 , 4 84 , 1021 , 7 l, 26 S"
56, 735 , 7 5, 972 , 11
76, 920, 4 99 , 6
87 , 1037 , 2 1 oX~oç ,
736, 7 7, 117, 8 973, 7
921 , 8 1043, 2 975 , 1 .60, 756 , 2
57, 741 , 4 8, 132 , 5 9 01/tLÇ
742 , 2 77, 926, 9 88, 1051 , 6 977 , 3
929 , 1 11, 159 , 12 1052 , 9 2 ôct><"Nn 2, 29, 6
59 , 750, 4 22 , 308, 6
929 , 7 90, 1065 , 10 14 , 208, 4 3, 58, 7
60, 752 , 2
62 , 770, 11
78, 936, 2 313 , 1 .
lU OUXL' 59 , 747 , 3 4, 67 , 10
943, 5 23 , 329 , 1 7, 120, 1 7 oct>ea'-I-'oç 69 , l
63, 776 , 10 24 , 346, 3
79, 948, 4 8, 125, 7 l, 10, 8 71, 7
779 , 4
949 , 9 28, 370, 9 126, 2 85 , 5
781 , 4 27 , 361 , 10
953 , 8 386, 2 20, 291 , 6
782 , 7 126, 5 55, 729 , 4
960, 7 30, 412 , 1 30, 409, 4
65, 792 , 5 127 , 7 56, 734 , 9
80, 966, 5 34, 442 , 6 59, 750, 7
795, 5 128 , 2 59 , 748, 7
967 , 5 35 , 4'52 , 2
797 , 7
970, 6 37 , 472 , 5
67, 803 , 4
976 , 10 39 , 512 , 5
68, 819 , 9
982 , 3 519 , 2
827, 3
81 , 994 , 12 43, 605, 10
69 , 829, 6 l, 1fae1]l'a 54, 727 , 2 74 , 910, 5
82 ,1006, 5 44 , 613 , 2 20 1faLoEoo,
832 , 1 69 , 830, 5 80, 975, 8
832 , 10 1009 , 2 615, 8 16, 244 , 1
5 1faeOÇ 977, 8
833, 7 83, 1013, 2 46, 635 , 5
65, 797 , 6 17 , 259 , 7 87,1041, 1
838 , 5 101 5, 5 49 , 665 , 9
68, 815, 1 18, 269 , 5 90,1059 , 1
842 , 9 84 ,1019 , 1 668, 5
824 , 3 272 , 8 1 1faLo"i
845, 4 1020, 9 53 , 71 2 , 5
'(3 , 906 , 9 28 , 388, 5 39 , 494, 4
846, ~ 85 , 1024 , 8 54 , 71 6, 5
87 , 1037, 8 29 , 401, 8 31faLÔLKOç
848 , 3 1026, 7 717 , 2
7 1faLoa-yaryoÇ 30, 412 , 2 46, 634 , 5
70, 849 , 10 86,1030, 3 63 , 778, 7
16, 245 , 3 412 , 6 73 , 904 , 1
857, 5 87 ,1036, 3 783 , 1
32 , 434 , 4 420, 2 8', ,1040, 8
859, 1 1037, 6 67 , 810, 2
37 , 470, 4 420, 4 19 1faLÔLOlJ
862 , 8 1040, 2 811, 10
40, 566 , 6 34 , 445, 7 16, 239 , 2
71, 868, 4 90, 1058, 9 68, 818 , 1
46, 638, 1 51 , 692 , 6 243, 3
873, 6 1060, 7 822 , 2
56, 735 , 5 62 , 765 , 2 28, 388, 7
874 , 6 1063 , 4 72 , 878, 6
59 , 746 , 4 66, 800, 3 29 , 404 , 4
878 , 4 1065, 5 73 , 893, 6
j 1faLoe:UoLÇ b8, 818, 8 32 , 436, 6
73, 897 , 5 1 OUTC.oç 75, 913 , 3
INDEX DES
INDEX DES MOTS GRECS MOTS GRECS
254 255
1 7faÀaLill 10, 146, 4
568, 2 • 119, 2
11 , 159 , 1 4 1Tapao., '11'<1 79 , 955, 8
3Q , 535, 3 42 , 577 , 10 ~8 , 821 , 6
539 , 7 12 , 166 , 5 52 , 705 , 1 1T<1P<1Trypim
43, 579 , 10 17 7faÀ 'v 4
542 , 3 13 , 177 , 1 70, 851, 5 32 , 435 , 4
602 , 7 1, 24 , 2
551 , 5 195 , 6 79 , 950, 3 3 llÔ.P'LI'L
44 , 612 , 10 5, 94 , 6
46, 632 , 2 199 , 6 80, 968 , 3 2 , 43 , 6
49, 663, 3 98, 7 56 , 736 , 1
632 , 8 202 , 9 2 7f<1P<1oE'X OIi<1,
666, 3 10, 151 , 2
87 ,1042 , 7
47, 649 , 2 15 , 234 , 1 37 , 474, 7
675, 8 13 , 194 , 9 1 1T<1PE'p'/lliÇ
49 , 661 , 5 23, 336, 2 39 , 538, 10
50, 680, 1 201 , 2 28, 379 , 4
56, 733, 6 25 , 353 , 6 1 1Ta.pa.LVET LICOÇ
680, 5 40, 556, 3 1 na.pE.\lÔO,'CLjJ€œ
57, 740, 8 33, 438 , 7 86, 1034 , 1
685 , 3 43, 580, 7 39 , 521 , 2
61, 762 , 2 37 , 469 , 8 1 7fap<1, vE'ill
67, 809 , 7 581, 3 8 ll<1pE'Xill
71, 865, 7 470, 3 32 , 433, 5
812 , 5 581 , 7 4, 68, 2
80, 966, 1 470, 6 1 7fapalC<1BE'ç o l'<1L
68, 818, 4 45, 622 , 8 12, 169, 8
966 , 9 38, 480, 2 39 , 534 , 1
822 , 6 46, 629 , 6 13, 198, 5
j 7fa,6,61C1) 480, 5 5 7fapalCaÀ<'ID
69 , 831 , 1 51 , 687 , 5 36, 463 , 6
79 , 945, 6 39 , 496 , 7 1 , 17 , 7
832 , 9 65, 792 , 8 47 , 647 , 5
50 7fa'ç 550, 1 11 , 158, 4 52 , 705, 2
5, 93, 6 836 , 5 69 , 833, 8
40, 567 , 3 19 , 275, 3 78, 932 , 5
16, 246, 2 70, 854 , 8 72 , 886, 3
42 , 576 , 2 49, 660, 5 83,1017, 2
247 , 7 71, 875 , 4 82 , 1001 , 8
44 , 615 , 1 88,1050, 3 1 1Tap9EV L<1
17, 264 , 1 73, 896, 5 5 7favTaxoii
49 , 661 , 6 2 7fap<ÎÜ1)6LÇ 17, 264, 6
18, 268, 2 76, 920, 3 1 , 13 , 9
70, 853 , 3 49, 669 , 5 2 1TapBÉvoç
272 , 7 77, 925 , 5 66 , 799 , 7
861 , 9 80, 982 , 8 81 , 988 , 8
19 , 277 , 2 79 , 960, 4 67, 806 , 7
862 , 4 1 7fapaICOl)ill 988, 9
80, 980, 1 68 , 823 , 8
277 , 7 79 , 947 , 10 67, 805, 5 1 7fapL6T1)I'L
23 , 326, 1 82 , 1004 , 1 69 , 837 , 1
83, 1012 , 1 3 7fapa)luBLa 39 , 552 , 5
84 , 1021, 4 1 7faVTEI..IDç
337 , 1 101 5, 7 7 , 116, 8 3 7fapO~UWl
88, 1051, 8 66 , 799, 1
25, 347 , 4 3 7fapa{3a L1J(J.) 19 , 281 , 4 68, 813, 7
90, 1066, 9 2 7TaVTOe€V
29 , 402 , 10 26, 356 , 1 49 , 663 , 5 822 , 8
2 mlÀa, 30, 422 , 1
405 , 2 30, 408, 10 1 7fapaVELill 824 , 9
5
32 , 434 , 1 8 , 131 ,
79, 947 ,
4
1
.
68, 813,
2 7faJiU
67, 807 , 8 56, 736 , 6 79 lléiç
34 , 446, 1 j 7fapa{3<ÎÀÀill 2 7fapa7fi)l1lW 1, 2, 8
3 7faÀa,éç 2, 32 , 8
37, 469 , 6 4, 76 , 7 5, 94 , 5 4, 5
39 , 493 , 3 73 , 902 , 1 27,
472 , 8 1 1TapayyÜN.iJ 63 , 779 , 3
2*
71 , 866 , 3 1 7f<Î7f7fOÇ
38, 480, 3 17 , 266 , 9 1 7fapa6ICEu<ÎÇill 2, 33, 5
47 , 649 , 10
39 , 497 , 2 80, 968, 6
• 2 7fapa"( L"(vo)la L 19 , 284 , 1
44, 4
502 , 6 1 7faÀaL6Tpa 29 7fapa 4, 67 , 5
8, 123 , 2 "( , 114 , 4 1 napa6lCEU~
40, 566 , 2 68, 815, 6
MOTS GRECS INDEX DES MOTS
INDEX DES GRECS
256 8, 121, 5 80, 971 , 1 257
487, 1 1 "rr€VOJ.LC11.
71 , 6 489, 8 134, 1 82 , 1003 , 7 12, 167, 5 , 864 , 5
72 , 4 39, 494, 2 9 , 143, 8 83, 1013 , 5 1 1TEVTE.('Q.L' Ô(ICa. 72, 880, 4
76, 5 39 , 547, 6 1014 , 11 52 , 697 , 9 73, 894 , 10
511 , 2
5, 90, 8 40, 564 , 6 548, 3 1 'ITCtTpipOÇ 1 TrEVT€ICQ.lÔÉ ... o. 897 , 4
... Tov
93, 8 42, 576, 9 17, 260, 6 76, 920, 8 899 , 6
567, 6
99 , 9 4 naijÀoç 2 'ITEp 74 , 909 , 4
41 , 572 , 6 69 , 847 , 6
7, 118, 2 19 , 278 , 9 25, 350, 8 9C8 , 6
44 , 611 , 2 73, 907 , 5
8, 128, 5 28, 397 , 7 85,1028, 4
45, 628, 2 1 naT~p 63, 776, 9
135 , 9 69 , 838 , 7 1 'IT"pa 1028, 7
51, 694 , 8 90, 1069 , 4 102 9,
13, 175 , 8 73, 889 , 6 7 , 112 , 4 3
52 , 701 , 4 31 'ITaT~p
180, 4 , 1029, 6
54, 720, 4 16, 239 , 8 l 'ITa\)(1) 38 'ITEp t
203, 3 87 ,1038, 6
726 , 5 22 , 306, 5 19 , 275 , 2 2 , 38, 5 3 1TEp,o.,pÉto
15, 231 , 5
61, 757 , 6 39 , 497 , 3 2 7fCtXUÇ 39 , 9 22 , 312 , 4
237, 4
760, 9 43, 587 , 7 28, 381 , 7 52 , 5 318 , 9
16, 239 , 5
63 , 779 , 1 589 , 6 386 , 3 53, 1 57 , 739 , 2
19 , 285, 3
68, 820, 7 594 , 3 l1f€6LolJ 54 , 8 4 1T EP, I!<iUID
20, 291 , 10
69 , 841 , 7 595, 6 39 , 528, 4* 5, 98 , 4 9, 141 , 3
21, 301 , 3
70, 862 , 6 599, 5 2 'TT'€ LBw 16, 244 , 8 16, 241, 5
302 , 6
71, 870, 9 600, 5 16, 249 , 4 249 , 5 43. 603, 1
22 , 323 , 4
605, 8 82 , 1000, 9 250, 8 78, 942 , 3
23 , 331 , 5 77, 928 , 10
930, 4 606, 5 2 7fEL:pa 17, 264, 5 1 1TEPLEPî'~Ço"o.,
24, 343 , 2
44 , 612, 7 16, 243 , 9 265, 4 Be ,1005, 1
344 , 4 79 , 962 , 9
81 , 991 , 6 613, 7 22 , 322 , 2 28, 395, 11 2 '!FEP ' '',,,o.,
25, 352 , 9
28, 378, 1 995, 2 45 , 626, 7 5 mc 1L'ITC1l 399, 7 14, 221, 2
46 , 630, 9 1, 17 , 8 400, 3 16. 242, 7
393, 2 82 , 1005, 3
47 , 649 , 4 21 , 6 36, 467 , 2 1 1TEpL<ELpID
395 , 3 83, 1012 , 7
49 , 674, 2" 43, 606 , 2 39 , 539 , 2 57 , 740, 1
30, 413, 7 84 , lœl , 1
56, 733 , 4 544 , 6 1 1TEP , KÀuWl
421, 10 85, lœ3 , 9 50, 681, 1
681, 7 60, 756 , 3 49 , 675 , 6 70, 858, 7
32 , 434 , 9 lœ4 , 4 ,
l ?TE IITJç 51, 690, 4 1 1TEP ,~XTJTO Ç
1026 , 4 67 , 807 , 6
33, 440, 7 44, 613, 3
1029 , 1 68 , 819, 2 13 , 175 , 7 52 , 698, 7
34 , 444 , 5 3 'ITEP 'ILÉWl
824, 8 1 'ITE II,a 700, 3
36, 465, 7 88, 1050, 5
825, 5 700, 7 46, 630, 7
90,1061 , 2 15, 235 , 3
466, 6 70, 861, 7
70, 849 , 5 3 'ITE Il , xp éç 54 , 724 , 5
38, 479 , 1 1065 , 7 81 , 985, 4
1 ?Ta6TCl.ç
7 1 , 868, 1 14 , 212 , 4 725 , 3
480, 8 1 lfEP' OÔOÇ
875, 3 213 , 6 61, 758, 4
481 , 2 87, 1044, 4 38, 479, 2
79 , 956, 8 215, 6 62 , 766, 5
484 , 8 8 7fa6X(1)
1NDEX DES MOTS GRECS INDEX DES MOTS
GRECS
258 1 86, 1035, 5 862 , 7 259
53, 7($ , 11, 157 , 8
2 7f€P' op"'" 1 7f'/-,1fÀ1)Jl' 2 7fÀ11POW 72 , 882 , 10* 81 , 986, 1
23, 325, 4
31 , 427, 5 72 , 887 , 9* 4 , 67, 1 883 , 4* 84 , 1018, 5
69, 848, 2 326, 3
27T1.1JCt.,,{Ç 43, 607 , 8 884 , 2* 89 , 1054 , 2
7rEptrraroç 32 7, 3
j
73, 895 , 1 1 7fÀoiÏToç 73 , 901 , 7 6 nOÀMl <L ç
28, 378, 9 330, 7
901 , 1 86, 1 032 , 5 Al , 993 , 9 332 . 8
4, 69 , 3
1 1T€pt1fiT(La 13, 177 , 5
1 7f,va~ 1 n VE"Jla 82 , 1000, 2 24, 341, 8
43. 584 , '( 14 , 205, 5
22 , 310, 2 90, 1069 , 8 A7 , 1037 , 4 25, 346, 7
j, 1ff:pL1r{mw 40, 557 . 1
2 1f,OTe:Uill 1 7fOOe:LVOÇ A8 , 1046 , 4 347 , 6
2, 51,, 8 68 . 818. 10
30, 418, 3 70, 860, 7 A9 , 1053 , 4 348, 1
1_ TrEpt 6,t07T€:W
72, 886. 7'
39 , 542 , 1 4 7fÔoe: )) 90, 1061 , 3 26, 354, 5
22 , 316, 8 1 nOÀÀo.X09t v
17f,Onç 8, 129 , 5 1 7fO ' /C LÀLIlÇ 355, 1
1 7f€p,oTp iC/!W 3. 65. 9
19 , 279 , 4* 29 , 401 , 6 2 , 37 , 3 27 , 359 , 3
21, 298 , 8 1 nOÀÀo.Xoù
6 7f€P ' T,01)IH 1 7f,6TOÇ 75, 916, 1 1 no q.LCt Lvro 364, 1 69. 835. 1
2 , 31 , 4 12 , 166, 7 80, 970, 8 51, 690, 2 28, 370, 7 1 nOÀÀoOTClÇ
,
1 7f~"yL oç 2 7fôOOÇ 2 7fOL/-'1)V 372 , 4
38, 4 11 , 161 . 8
4, 87, 2 28, 385, 7 78, 943, 3 39 , 500, 4 38, 486, 6 93 nOÀ'l ç
13, 176 , 2 1 1fÀcLTTill 81 , 994 , 11 504 , 11 64, 784 , 6 1. 5, 2
16, 244 , 6 39 , 534 , 6 30 7fO'.sOl 3 7fO ' /-,v,ov 3 7f oÀLT€ La 8, 9
34, 449 , 4 1 7fÀaTUT1)ç l , 1, 3 39 , 501 , 1 25, 350, 5 12, 2
11 7f€P ' TTOÇ 52 , 702 , 2 20, 8 505, 4 54, 72 5, 6 2 , 31, 2
13, 189 , 7 1 7fÀEOv.s/CT7)Jla 11 , 164, 4 43, 597 , 9 74, 909 , 7 32 , 3
16, 249 , 1 22 , 317 , 7 13, 175, 9 13 7fOLOÇ 2 7fOÀ LTEUw 39 , 4
22 , 312 , 3 1 7fÀEoVE~[a 16, 242 , 2 13 , 172 , 7 23, 332 , 5 41. 6
315, 7 24 , 345 , 7 251, 2 198 , 2 26, 355, 2 42 . 7
3 7fÀ'TTYD 18, 273, 3 14 , 208 , 5 11 7foÀ ' T7)Ç 4, 68. 1
j 1f€ P, "'PŒ TTill
30, 411 , 3 21 , 299 , 3 22 , 317 , 3 25, 348, 4 88, 6
52 , 703, 9
j 1f€p6 LlCOÇ 414 , 6 22 , 323, 8 318 , 3 27 , 364, 3 5. 92 , 8
44, 614 , 5 28, 389 , 6 28, 388, 1 28, 387 , 6 94, 3
2 , 37 , 6
2 7fÀi'jOoç 36 , 466, 7 29 , 405 , 7 391 , 2 95. 1
2 niTpoç
10, 151 , 4 38, 477, 8 36, 456, 7 35, 452 , 6 97. 5
47 , 652 , 3
39 , 512 , 6 47 , 646, 6 36, 459 , 3 8, 134 . 3
49 , 672 , 5* 15, 231 , 4
, 541, 3 69 , 829 , 4 38, 486 , 9 9. 142 . 6
2 1f'TTYw/-, L 1 7fÀ7)/-,/-,EÀ.sOl
43, 599, 1 39 , 495 , 5 10, 146. 5
21 , 302 , 1 67, 806 , 6 76, 922 , 3
48, 658, 5 64 , 787 , 3 13, 173, 4
43 , 579 , 3 4 7fÀDV 79 , 953 , 6
61 , 760, 7 65, 796 , 1 177, 3
j 7f7)6rZw 40, 561, 3 85, 1024 , 6
184 , 3
68, 827, 4 19 7fÔÀLÇ 69 . 845, 1
41 , 572 , 1 53, 710, 9 191, 9
, 70, 859, 2 4, 75, 6 3 7fOÀ Ln /C ôç
j -.TL ICPOÇ 62 , 773, 3
GRECS INDEX
INDEX DES MOTS DES MOTS G
260 RECS
5, 97, 3 39 , 504 , 3 4 7TPclTTUl 261
50, 684 , 5 551 , 7
192 , 6 7 7fOV7]pOç 22 , 311, 11 620 , 7
51, 691, 5
194, 7 2 , 28, 9 552 , 9 23 , 328, 8 1"POE' PX O,"UU
52 , 698, 3
195, 8 48, ,
~ 43, 589 , 3 71 , 871 , 1 79, 956, 3
701, 9 1
199 , 8 24 , 339 , 8 56, 737, 77 , 929 , 2 1 1l' po 1TYopLa.
702 , 4
202 , 11 341 , 4 69 , 836 , 2 1 7TpÉ 7fm 47 , 647 , 4
54, 715, 3 4
14, 211, 6 32 , 436 , 3 80, 966 , 34 , 444 , 9 1 7T p09"I'Oç
721, 3
217, 5 36, 464, 8 86, 1032 , 3 10 7fpÉ6{?>"ç 14, 213 , 2
55, 730, 5 '2 'TfPO Ll)IJL
15, 222 , 3 37 , 474 , 8 1 7fé r €: p oç 39 , 499 , 2
22 4, 5 57, 738, 3 , 28 , 373, 2
3 7fOVO Ç 72 , 884 , 3* 500, 1
226, 4 738, 7 73 , 897 , 1
59 , 747, 1 39 , 492 , 2 1 7f0;; 51 2 , 3
226, 9 2 1fPO LOnUH
751 , 1 513 , 4 39 , 530, 8* 520 , 4
228, 4 73 , 890, 1
61, 762 , 7 70, 856, 9 2 7f0\) 43, 581 , 6
228, 8 , 83 ,1011 , 5
1 7fopv€:"m 11 , 155, 8 582 , 8
234, 3 62 , 768, 8 1 7fPO"ClTCl{?>ciÀ>.m
76, 919 , 53, 711, 1 606, 10
771, 6 ,
3 62 , 766, 2
16, 254 , 2
67, 809, 5 6 7fOpV7] 2 7fOU Ç 608, 5 1 7T P0 <ClTCl).a1' (?>ci "'"
17, 257 , 2
68, 813, 4 2, 41 , 4 7, 113 , 1 44 , 619, 8 68, 825, 7
22, 308, 2
70, 849, 6 52 , 7 70, 858 , 5 80, 971 , 5 1 7TPOÀClI'{?>ci"",
319, 3 1 7fpLV
851 , 7 54, 4* 15 1fpii:y~ 41 , 573, 2
24 , 342 , 5
854 , 1 8, 12 5, 1 2, 50, 7 22 , 321 , 9 3 "po VO€(J)
28, 377, 5"
860, 6 12 , 169 , 2 9 , 140, 5 6 7fp O 17,264, 2
389, 7
71 , 871 , 7 90,1060 . 4 13, 174, 6 2, 42 , 2 23, 331, 6
29, 403 , 1
78, 933 , 1 5 1fé6oç 186 , 9 4, 72 , 2 37 , 473, 1
31, 42 9 , 4
80, 964 , 7 44 , 610, 2 16, 253 , 3 19 , 276, 3 2 "POOLflLOV
33, 438, 1
968 , 1 611 , 6 33, 438 , 3 28, 368, 1 18, 270, 1
34 , 448, 5
978, 1 49 , 668, 7 441 , 1 40, 560, 7 42 , 577, 3
36, 457, 6
81 , 992 , 4 51 , 692 , 1 41, 574 , 7 68, 815, 7 1 7TP01fT]Ô<im
460, 8
82 ,1000, 1 71 , 875, 2 54, 721, 5 1 1fpoa-ym 32 , 435, 6
463 , 5 , ,
1 002 , 5 2 7fora/l oç 69 , 839 , 3 8, 127 , 1 52 7fpOÇ
37 , 471 , 6
83, 1011 , 7 4, 77 , 2 81 , 986, 3 l 7f pé {3 arov 5, 96, 3
38, 479 , 4
1016, 8 81 , 1 84 , 1018 , 6 39 , 506, 6 10, 149. 5
39 , 506, 1 ,
14 7for€: 86,1032 , 1 5 7fp O-yOVoç 11, 157, 1
544 , 3 84 ,1020, 2
13 , 197 , 3 87, 1038, 9 47, 648, 6 12, 166, 3
547, 3 85,102 5, 3
16, 241 , 8 89 , 1053 , 8 49 , 663 , 1 14, 212 , 9
43, 583 , 9 88,1048, 2
30, 409 , 2 j 7fpà; LÇ 667 , 7 15. 232 , 5
584 , 5 2 1fOÀ" r h.€: La
409 , 6 14 , 221, 3 50, 684 , 4 232 , 9
588 , 1 15, 230, 1
410, 3 1 1f p(f.o ç 71, 866, 6 17, 259 , 8
44, 617 , 6 90,1059 , j
410, 6 69 , 841, 6 1 1fpo ô {om/lL 262 , 6
46, 632 , 5 1 1foÀ" r €:ÀDç
INDEX
INDEX DES MOTS GRECS DES MOTS GRECS
2ô2 522 , 9 263
3 1TpOO.,] /CCJ) 77, Y2~ , '1
83, 10i2, 6 524 , 3 81, 986, 7 72~ , 5
21 , JOi , 2 84 , 10i8, 8 66, 803 , 1
54 , 719 , 4 7 1TpiùToç 55, n8, 4
302 , 5 70, 857, 4 60, 752, 4
87, 1037 , 10 j 1TpOT€PTlfJa 18, 267 , 4
304 , 6 1040, 6 87, 1039 , 5 63 , 776 , 4
44 , 621 , 1 19 , 287 , 9
22 , 310, 8 3 1TpoC5Tl v~ç
314 , 1 .
90, 1063, 6
1 1IpOOO:yopEUW 67, 809 , 3
h 1Ip~TEpOÇ
36 , 467 , 4
20, 292 ,
56, 732 ,
8
64 , 7B5,
69 , 843,
7
8
28, 398, 3* 70, 859 , 8 7 1 1TUÀ LÇ
63 , 777 , 9 467 , 9 66 , 800 , 6
29, 406 , 5 863, 7 55, 730, B
1 1IpoOa:yw 43 , 584 , 1 82 , 1007 ,
36, 457, 7 1 TipOOLTlfJL
7 6 'lTÙp
1, 27 , 4* 46, 630, 5 1008 , 4
461 , 6 10, 152 , 9 9 , 1.39. 6
1 1IpoOavaÀLO/Cw j 7lpOTL6TlfJ L 1 np<UToTOIC La.
39 , 493, 7 1 TipoC5/Cp ouw 30, 421, 7
6, 105 , 6 22 , 309 , 4 44, 621, 3
496, 1 39 , 510, 7
1 1IpoOf3 aL V<JJ 39 , 554, 3
516 , 5 1 1TpOHfJcXro 1 TiP<JJTOTOICoÇ
53, 71ll, 8
79, 945, 5 1 TipOC5/CUVÉID
521 , 7 74 , 910, 8 44 , 619 , 5 71d, 4
1 1IPOO-YL-y vo fJ aL 5, 89 , 5 3 1TTOÉ",
527 , 8 j 1TpOq,.,]TTlÇ 60, 752 , 7
13, 182 , 1 1 TiP0C50fJLÀ€W
530, 1 28 , 375, 7 16, 249 , 8 1 'lTUpô.
2 1IpoC56o/CcXro 63, 780, 3
532 , 3 2 TipOXIDp~ID 251, 3 1, 3, 5
10, 150, 9 1 TipoC5TictC5XID
533 , 6* 30, 416 , 2 17 , 260, 1 1 'lTupUx,T)ç
30, 419 , 7 75, 914 , 5 18 TiuÀTl
l!3 , 595, 2 35, 454 , 7 2. 45. 7
4 1Ip~C5ELfJL 1 1TpoC51T~-YVUfJ L
45, 623 , 3 3 1TpIDTELOÇ 27 , 360, 2 8 'lTiùç
38, 482 , 4 28, 382 , 8 361 , 6 2, 28. 3
46, 635 , 9 39 , 505, 2
485, 6 1 1TpoC5TaC5 La
51 , 689 , 6 510, 4 363, 3 15. 238, 1
53, 710 , 3 73 , 890, 7 365 , 1 29 , !tOi. 1
58, 742 , 9 513 , 7
79 , 944 , 9 3 TipOC5TctTTlÇ 28, 366 , 6 403 , 4
61, 761 , 8 Q 1IFif>TOV
1 1IpoC5~oL/Ca 4, 75, 3 394 , 3 38. !t83 . !t
62 , 773 , 1 3, 66, 5
2, 38, 1 7, H 4, 1 395, 8 44 . 617. 1
68, 816, 2 22 , 319 , 6
1 TiPOC5~PxofJaL 26, 356, 3 396, 5* 67 . 803. 7
817 , 4 28, 366 , 3
53 , 707 , 4 4 7lp0C5T L6TlfJ L 44 , 612 , 1 34, 442 , 5 76. 921. 4
69 , 830, 7
1 TipOC5EUX~ 22 , 312 , 8 35 , 452 , 1
'(2 , 881 , 1 48, 656, 7
22 , 323 , 2 31 6, 3 36, 456, 6
882 , 6* 57 , 741 , 3
2 TipOC5~XID 82 , 997 , 8 54 , 714 , 6
78, 931 , 7 64 , 786, 2
27 , 358 , 2 84 ,1017, 5
936, 8
1 TipOCi\)q,a LV<JJ l
79 , 962 , 5 39 , 514 , 8
5 TipOC5Tl-yop La 45, 628, 3
80, 970, 5
47, 653 , 1 7 Tipo Ci q, ~ pID
983 , 1
49 , 661 , 1 39 , 505, 6
81 , 989 , 5
662 , 8 509, 9
990, 2
514 , 1
994 , 1 669 , 8
51 7, 9
82 , 1009 , 4 50, 679 , 9
INDEX DES MOTS
DES MOTS GRECS GRECS
INDE X
264 1 6TE vum oç
, 56, 736, 4 B, 125, 8
j T,oÀoJil"v 1 6TEpp oç 126, 3
80, 973 , 6 16 , 248, 2 126, 6
13 , 3 69 , 845, 2
4 60Ç 2 6TTj6oç 135, 3
j pa.9uJil"Ç 1 pOLa. 70, 850, 4 13, 197 , 4
82 , 998, 4 81 , 987, 3 19 , 281 , 7 65 , 789 , 3
3, 59 , 9 15, 226 , 8
5 PDjJa. 88, 1052 , 1 40, 560, 9 789 , 8
10 pU9jJ' Çw 1 ClT7]P Lç(l) 16 , 255, 4
14 , 214 , 6 1 pu6jJoç 78, 940, 8
16, 240, 6 17 , 262 , 7
20, 291 , 8 82 , 1004 , 11 51 , 688 , 3
28, 388 , 4
245,
19, 276 ,
7
9
.54, ,
1 pU1TOÇ
727 , 5
3 60<l>'a. 1 6n f3ctç
19 , 275,
276 ,
4
8
30, 417 , 7 85 , 1029, 9* 15, 230, 3
25, 349 , 7 73, 902 , 3 280, 5
72 , 880, 10 87 , 1038 , 1 6 ClTOfLQ.
49 , 676 , 3 20, 292 , 7
2 pL1ITW 1040 , 1 1, 19 , 4 22 , 306, 3
50, 680, 6
1, 9, 6 j Cl1TovLalCLç 4, 74 , 1
313, 4
28, 379 , 6 28, 376, 8* 25, 353 , 7
1 61TE' pm 31 , 431, 2 39 , 531 , l'
39 , 503 , 7 32 , 436, 9 533, l'
2 61TEUbw 36, 463, 8 552 , 2
1 ClE:jJV~TT]Ç 2, 52 , 2 47, 648 , 7 2 ClTpa.TELQ. 40, 561 , 6
j ~a.jJou~À
57 , 740, 3 3 61CÀ7]poç 68, 820, 8 34 , 445 , 6 42 , 576 , 3
80, 974 , 9
1 6~jJE:pOV 20, 289, 8 j Cl1TOb oç 84 ,1017 , 9 43, 592 , 9
1 6apç
27 , 359 , 5 21 , 303, 2 5, 100, 9 5 ClTpa.TE:UW 595, 7
72 , 887 , 7*
16L')'aw 63 , 780, 5 3 61ToubaÇw 23 , 329 , 12 596, 1
4 6f3ÉVVUjJL
39 , 526, 6 1 6ICÀ7]pOTT]Ç 41 , 570, 3 34 , 446, 4 599 , 6
j , 3, 3 600, 2
1 ClLb7]poç 21 , 303 , 8 71 , 872 , 7 448, 9
30, 420, 8 49 , 660, 4
28, 369 , 8 1 ClIC01TÉW 80, 980, 6 81 , 985 , 7
48, 656, 6 671, 7*
1 6lCa1TTw 71, 876, 5 3 61Toub~ 89 , 1055 , 5
73, 906, 7
30, 423, 5 1 61CU6pom~Ç 18, 273 , 4 2 ClTpa.nWT7]ç 673, 3'
3 6Ea.UTOii 61 , 764 , 4
1 Cl ICÉ1Ta.6f'a. 39 , 521 , 5 62 , 769 , 4 23 , 331 , 1
8 , 136, 3 71 , 878, 1
13, 188 , 1 1 ' CllCiiTOÇ 80, 965 , 2 24 , 343 , 7
19 , 280, 7
30, 415 , 6 , 1 ClTpÉ</>ill 73, 889 , 3
6 61CE:iioç Cl Ta.')'WV
20, 293, 11 82 , 998, 5
13 , 182 , 3 1 CllCiiif'jJa. 21 , 297, 3 28, 378, 5
j Clopa 999 , 1
10, 148 , 5 6TQ.Ô'OV 1 ClTpO'Y'YUÀoç
B8, 1053 , 2 193 , 7 j
1004 , 8
197, 8 1 ClICWrrTW 1, 12 , 6 21, 299 , 5
4 6Ef'V~Ç 3 Clu')")'ÉVE LIl
197 , 9
10, 153 , 3 j ClTa.Up~Ç 1 ClTpwjJV~
23, 334 , 8 36, 457 , 9
2 ~~ô OfLa. 28, 384 , 1 63 , 782 , 1
28, 389 , 1 14 , 207 , 4 4bl, 4
399 , 6 15, 224 , 2
3, 56, 4 1 ClTÉVW 35 6u 50, 683, 5
52 , 700, 9 39 , 550, 5 4, 85, 7
84 , 1022 , 1 1 61C7]V~
INDEX DES
INDEX DES MOTS GRECS MOTS GREcs
13 6~p o O"V1]
267
266 2 6t1> oopiiiç 962, 6
1 6uya1M"(J) 17 , 265, 2
1 6uyy(V~Ç 33 , 439, 1 8u, 983 , 2
81 , 989 , 1 19 , 280, 2·
51, 689, 8 39 , 549 , 5 81, 989 , 9 23, 335 , 2
1 (5llv"IJ,Cm 65 , 79 1 , 6 79, 951, 3
, 6uyy,-yv o/l a , 1 O</Jpa-Y Lç 82 ,1006 , 7
18, 270, 6 83,1016, 6
82 , 998, 7 22 , 324, 2 793 , 1 83 ,1010 , 4
1 CiUVEl./·U.
,. 6uYYVill/lOV'''Oç 8 6xTi/la 76, 918, 3 84 ,1020, 5
81, 993, 7
73, 893 , 3 14 , 207 , 10 79 , 947 , 3 90, 1063 , 7
1 6IlV"À(Il6'Ç
1 6o-YICaTa/la6,Ç 208, 6
6, 108, 5
46, 633, 6 209 , 2
2 OIlV(TOÇ
,. 6,,-YIC( ' /la, 220, 2
85, 1026, 2
4 , 68, 7 220, 8
87, 1036, 4
, . 6 u-y /C pa Tim
7 Ollve:Xiiiç 15, 223, 4 ,. Ta.ÀaVT 0 v 1 TELXOÇ
il5, 1024 , 5 77 , 926 , 4
30, 411 , 6 229 , 1 5, 100, 4 27 , 361, 4
1 6u-yICP'Vill 7B , 931, 5
412 , 7 16, 247 , 3 l Tafl,e:LOV 2 TE/C/l~P LO V
4, 78, 5 1 TÉ06a.pEÇ
61 , 757 , 7 1 6XOLVLOV 45, 626 , 10
2 6u-YXmp€m
64, 787 , 1 27 , 360, 4
68, 823, 1 1, 18, 7 73 , 905, 6 1 TETptlÇ
36, 462 , 6 j Tafl Le:"m
79 , 948, 3 1 6xoÀa.Çm
66, 800, 1 39 , 513 , 9 79, 955, 5
83, 1010, 6 34 , 450, 9 43, 590, 5 6 TÉ<I>pa.
j 6uÇci.CJ:J " Ta.~LÇ
84 , 1020, 1 1 6xoÀ~ 24 , 344 , 10 595 , 3 3, 62 , 1
39 , 547 , 10
1 Ollv1]IJe:La 22 , 314 , 4 '(l , 876 , 3 78, 937 , 4 5, 101, 6
1 6uUa/l/lcl. Vill ,
60, 755, 8 11 Oâifla 86, 1034, 5 6, 111, 6
43, 591 , 5 j TaTTm
2 6UVOL oa 1, 2, 9 28, 373 , 9 1 Te:Àe:IlTci.CJ:J 9 , 13B, 5
l 6ufl/lcl.ÀÀill ,
13, 175, 1 4, 4
4 Taxa 39 , 538, 7 138, 11
81 , 988, 6
19, 280, 8 4, 9 8, 121 , 1 1 Te:Àe:IlT ~ 141, 9
l 6"flfl(TPOÇ
1 6IlvrP€t/>CJ:J 6, 6
17 , 257 , 1 46 , 631 , 2 2 TÉXV'l
ll , 157 , 3
25 , 350, 6 13, 2
36, 467 , 1 1 Te:paTe:La l B, 271, 10
l 6llfltl>oPà.
5 6t1>éopa 4, 70, 4 39 , 507 , 1 38, 483, 2
51, 694 , 3 54 , 724 , 1
72 , 1 1 Te:paTe:um 2 T€rnç
l (5 Il fl<t>W VClJÇ 10, 147, 3 2 Ta.x€mç
8 23, 331 , 8 39 , 540, 9 19 , 276, 7
4, 74 , 5 17, 258, 61, 764 , 3 ,
4 27 , 361 , 2 1 Te:p7fVOÇ 28, 368, 7
1 (5llva-yope:um 21 , 299 , 81, 984 , 9
63 , 777 , 5 78, 934 , 8 1 T'lVL /Ca.iiTa
76, 921 , 2 j Taxuç
89 , 1056, 6 2 , 6, 111, 3
79 , 950, 5 780, 1 Te:p7fVOT1]Ç
,. 6llvcl.)lm 62 , 770, 9
2 6mflaTL /Céç 39 , 5œ , 8 10 T, S'lf"
4, 72 , 7 5 6t1>o6 péç 9 Te:
16, 251 , 1 , l , 17, 2
4 6IlvavT'Àaflllcl.~ 26 , 355 , 5 2 T€)lOÇ 2 Te:p7lW
34 , 445, 5 20, 6
38, 482 , 7 29 , 4œ , 2 2, 42 , 4 8, 135, 4
2 6mtl>p oV€m 21, 297, 1
48fl , 1 30, 409 , 5 4, 69 , 6 59 , 750, 5
61, 759 , 2 \ 24, 342 , 4
490, 2 53, 708, 6 j TE LVOl 3 T€p1/lLÇ
79 , 949, 6 26 , 354. 1
56, 732 , 1 50, 677 , 6 11, 158, 1
39 , 536 , 1
ES MOTS GRECS INDEX DE
INDE X D S MOTS GI\ECS
268 271, 1 160, 4 269
1 TL l''''P' CL 70, 850, 11
356, 7 39 , 549 , 4 39 , 519, 7 13, 185 , 4 39, 491, 5
861, 2
2 '( , 357 , 8 522 , 3 196 , 3
71, 867, 7 535, 5
30, 407 , 2 71 , 868, 5 52 3, 2 14 , 206, 1 73 , 907 , 6 540, 1
45, 627 , 4 52 3, 5 218 , 7 n , 926, 6 540, 8
54 T,Ç
50, 682 , 6 1, 16, 1 523, 8 j8, 269 , 1 80, 976 , 5 43 , 593, 4
o Tt "Till 26, 3* 537 , 1 274 , 7 48, 657 , 6
977 , 5
1, 4, 1 543 , 5 la , 281 , 5 22 658, 4
2, 28, 1 TO'VUV
16, 239 , 4 46, 629 , 1 21 , 303 , 5 18, 267 , 2 54 , 725, 4
43, 1
43, 586, 5 49 , 672 , 7 22 , 313 , 7 22 , 306, 2
62 , 775 , 6
49 , 1
44 , 610, 5 63, 776 , 6
49 , 7 673 , 7 2h , 342 , 3 24 , 339 , 2
611 , 9 65, 795 , 7
3, 62 , 4 54 , 717 , 8 28, 371 , 4 25, 346, 8
65, 795 , 1 67 , 807 , 4
66 , 2 7 1 , 864 , 9 390, 4 26, 354 , 2
795 , 8 71 , 877 , 1
5, 89, 1 865, 2 397 , 9* 27, 357 , 9
75, 913 , 8 73 , 896, 2
7, 119 , 6 72 , 882 , 8* 30, 424 , 8 34 , 450, 3
84 , 1022 , 2 903, 8
120, 5 883, 10* 31 , 431 , 7 36 , 461 , 1
Il TL~ 80, 968, 2
8 , 121 , 3 887 , 2* 39 , 497 , 1 38, 475, 2 87, 104 3, 7
5, 90, 1
123 , 7 76 , 922 , 1 502 , 3 39 , 491 , 2 88, 1047, 7
10, 146, 1
124, 4 79 , 944 , 1 508 , 4 495, 9 1048, 3
149 , 7
124 , 7 960, 5 551 , 6 42 , 576, 1 89 ,1057 , 1
150, 5
136 , 4 86,1032 , 2 h3 , 583 , 6 47 , 648, 2 90,1 065 , 15
39 , 504 , 5
10, 145 , 1 61 nç 44 , 615 , 7 50, 678, 6 1 TOLXOÇ
517 , 7
149 , 3 1, 1, 2 46, 636, 9 66, 798, 2 13, 188, 4
75, 915, 6
151 , 11 1, 7 638 , 7 71 , 869 , 6 1 Tévoç
'(8, 932 , 6
, 152 , 6 11 , 7 47 , 646 , 4 872 , 8 54 , 716, 7
Il TLIlT]
11 , 156 , 11 18, 6 652 , 11 876 , 6 1 TO~E"W
10, 147 , 9
158 , 5 2, 30, 5 48, 655 , 4 73 , 891 , 1 34 , 446, 6
13, 199 , 9
164 , 1 41 , 5 657 , 5 898, 4 4 T~ll'aç
203, 1
13, 179 , 6 45, 5 659 , 3 900, 7 46, 637 , 1
15, 234 , 4
197 , 1 48, 3 49 , 668 , 1 80, 977 , 9 638, 8
236, 8
201 , 8 53 , 6 53, 706 , 3 28 TOL OUTOÇ 65, 788, 8
44 , 612 , 5
15 , 225 , 3 55, 4 706 , 5 2, 34 , 8 795, 4
50, 683 , 2
16, 241 , 6 3, 63 , 4 7r:rr , 2 48, 2 5 To{\oiiTOÇ
00, 1069 , 11
4, 88, 1 4, 68, 6
h TLfLLOÇ 242 , 8 54 , 724 , 2 3, 56, 6
6, 104, 8 5, 95, 4
2, 40, 6 244 , 4 60, 753 , 4 b2 , 3
8, 133 , 8 11, 164, b
28, 377 , 4* 250, 1 65, 797 , 2 b5 , 5
1 0, 154, 4 66, 801 , 8 33 , 43Q. 6
382 , 5 250, 7 11 , lb2 , 2
11 , 156, 10 68, 82 1, 3 52 , 696, 9
384 , 8 18, 268, 3 25 , 349 , 4
INDEX DES MOTS G
REts
270
INDEX DES MOTS GRECS
. '
1 Uj.l<T<POÇ
2 . 33. 1
271
46, 637 , 9 49 . 661 , 4 62 . 768. 2
1 Tpaxû JI(ll 1 TpOq,i)
6 . 103. 3
16 .,-".,-< 73, 908, 1 j ;'fLvoÇ 1 Ù1TÉ PICEL J.LQ.L 73. 892. 2
l , 20, 2 12 , 168. 1 28. 399 . 5 2 ù1Tô6~l'Y"'a.
5, 92 , 1
1 TpaxûÇ
73, 898, 6 2 TpUq,i) j
. '
U7T€ICICClLill
. 4 . 69 , • 10
3 \l7fE P01/lLa 4. 80. 6
100, 5 62 . 774 . 7 53. 710. 6 49. 669 , 1
1 Tpd:Ç 15. 233. 1
6, 103, 5 90, 1061 . 1 ùlTOÔT)fl'l
5, 99, 4 5 16 Ù7f€P 233. 3
1, 113, 10 4 TU"YXavw 13 . 188. 6
1 Tp€j.la 1. 2, 3 11 . 265. 5
115, 9 12 . 168. 4 1 ùlTo6<o,ç
39 , 550, 7 2. 6 3 ù"ipxoflaL
R, 130, 5 , 21 , 299 . 8 50. 686 , 5
2 Tp<J.lW 11. 163, 3 2 . 32 , 1
20, 293 , 8 1 ÙlTO~p'O,ç
20, 290, 10 23, 328 . 6 164 , 5 41. 9
30, 417, 10 48 , 657 , 10
2. 51. 2
39 , 553 , 3 , 12 . 170. 1 47. 645 , 7 1 Ù'ITO~É lIOl
3'( , 471, 4 2 Tl>7fOç
6 TP€</!W 170. 6 1 Ù"iXOl 69 . 848. 4
40, 559 , 2
4 . 85. 10
18, 268 , 9 27 . 358 , 4 78. 938. 6 1 ÛlTOflVT)O'Ç
73, 907 , 7 20. 290. 3
Ill , 986, 5
19, 282 , 1 28. 376 . 3* 1 ù"i)/Cooç 49 . 611 . 4
286 , 6 1 Tunow
987 , 5 376 . 10* 23 . 325. 6 1 ùnôvoLa.
39 , 495 , 1 21 . 300, 1
29 . 403, 6 3 ù7fT)p<TiOl
990, 11 3. 59 . 1
63, 781 , 2 404. 1 13, 180. 9 1 ùnôOTQ.(LÇ
992 , 1
90,1066 , 1 69 . 832 . 7 404, 7 181. 5 54 . 726. 8
2 TOUT€6TL ,
1 TpOj.lOÇ 1 Tupavv,/C oç 1 70. 854 . 9 1 ÛlToOXiO,Ç
27 , 364 , 4 405.
39 , 547, 9 66 . 798. 5 405, 4 1 Ü1f1l0Ç 77 . 930. 2
43, 591 , 4
1 Tpaüj.la
1 Tp07fOÇ 1 TÜq,OÇ
68. 820. 2 46. 641 . 4 1 ' ' TL oç
71 , 873 , 9 14. 219 . 4 4 6 ûno 21 . 298. 1
l, 24 , 1 R2 . 999 ,
1 . 17 . 5 1 û1jIT)Àoç
2 TpO.Xr!"ÀOç 3 Tpoq,<"6ç 2 Ù7ftp~a.LlIW
37 , 470, 7 15, 235 , 8 3. 64 . 1 69 . 845. 6
2, 40, 1
16, 245, 2
472 , 10 46. 633 , 2 5. 90, 7
2 Ù7ftp~oÀ~ 6, 104. 7

80, 980, 8 3. 58, 1


~o Ù~PL ÇW
980, 9 3 ü6wp 1 q,a.PJ.lCL/cov
30, 407 , 6 4 q,CL'yrov 82 ,1009 . 1
1 Ü~pLÇ
4, 78. 3 79 . 953. 5
31 , 427 , 3 83, 1 43. 592 . 7 2 q,av.:poç
429 , 1 29 , 405, 10 1 q,a.u\'ÇW
596 . 7 38, 482. 1
21 . 295 . 7 72. 881 .
39 , 523, 4 1 Ù~PL6T~Ç 482. 5
6*
3 ULOÇ 599 . 10 1 q,a.ùÀoç
69 , 833 , 5 71 , 868, 3 2 q,avTa6 La.
20, 293, 4 607 . 2 79. 951, 8
842 , 3 1 ù~p L 6n "éç 2 q,a Lvw 2 , 50, 5
38. 477 . 2 3 <I><, 6o l'a,
847 , ::1 28, 391 , 5 6, 110, 6
58. 743. 8 2. 34, 7
73, 892 , R 1 trYLa.[ vw
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS 273
272 H </JofloÇ 3 </JPOV1)OL Ç
595, 1 5 </JLÀÉW 30, 421 , 2 753, 1
65 , 794, 2
1, 15, 4 49, 671 , 9 38, 476, 7 424 , 3 9 <PUOLÇ
85,1024, 10
26, 2 39 , 492 , 8 39 , 547 , 7 15, 235 , 7
50, 677 , 3 86,1031, 1
19 , 277 , 5 43 , 587 , 2 40, 566 , 8 16, 248 , 1
51 , 687 , 3 1 CPP OV'!LOÇ
1/l </Jif!'" 53, 707 , 1 590, 3 567 , 7 252 , 6
87 , 1043, 4
2 , 35 , 9 599 , 44 , 617 , 7 22 , 317 , 5
54, 717, 10 3 3 CPPO VTL ~'"
j3 , 187 , 4 1 </JLÀ-OICOOlloÇ 318, 5
65, 788, 6 67 , 811 , 2 54 , 724 , 7
28, 366, 1 90, 106 5, 30, 424 , 9
72 , 881 , 7* 1 77 , 929 , 9 65, 796, 5 33, 441 , 3
40, 561 , 2 1 q, l. À-oç
79 , 944 , 6 83, 1014 , 8 81 , 987 , 8
43, 592 , 3 71, 864 , 7
2 q,ea.)J()) 82 , 1004 , 7 il5, 1030, 1* 2 </JPO VTLÇ
598, 6 72 , 880, 6
10, 151 , 9 5 </J LÀ-oO oq,l.a il7 , 1038 , 3 59 , 747, 5
601 , 2 1 CP\lT(Uœ
50, 678, 3 28, 400, 4 j q,O VEUW 82 , 1000, 4
608 , 6 39 , 503 , 9
9 q,eÉyy ollaL 46 , 632 , 6 39 , 546 , 8 1 ct>\l'Yo.ÔEU", 1 CP\lT OV
51, 694 , 2
6, 109 , 10 73, 905, 4 j. </Jopa. 46, 631 , 8 37 , 471, 3
59 ,751 , 6
14 , 214 , 5 74 , 912 , 7 13 , 186, 8 2 ct>\lÀ-a./C~ 1 ct>œÀEOÇ
64 ,784 , 1
28, 388, 8 85, 1027 , 3 j q,opÉw 58, 743, 1 l , 23 , 6
66, 801 , 5
34 , 444 , 3 1 </J LÀ- OOOq,Oç 14 , 220 , 5 61, 763 , 2 4 ct>œv~
67, 804 , 8
36 , 465, 1 39 , 494 , 6 j q,opoç 1 ct>\lÀ-a/CT~pLoV 4, 74 , 4
68, 814 , 8
53, 71 2 , 9 1 q, LÀ- OTLIlG.w 17 , 261 , 10 83, 1010, 5 5, 101 , 2
73, 894 , 6
62 , 765 , 5 40, 558, 4 ? q,0PTL /Coç 3 ct>uÀ-a~ 11 , 162 , 3
900, 3
769 , 1 0 1 q, LÀ-oTLIlÉollaL 17 , 262 , 2 32 , 435 , 1 12 , 170, 3
75, 914 , 8
78, 938 , 5 82 ,1008, 7 19 , 286 , 1 33 , 440, 1 1 ct>œpru.o
78, 933 , 8 43 , 604 ,
2 </JeE l. (J<ll 2 ct> LÀ- OTL ilL a J </Jpov1)lla 39 , 531 , 7* 1
J </J€u-yw
14 , 206 , 6 4, 77 , 5 62 , 767 , 2 1 q,\lOL/C~
69 , 842 , 7
27 , 365 , 4 83 , 5
22 q,1)IlL
2 q,eo vÉw 1 q, LÀ-OTL IlOÇ
1 , 26, 6*
13 , 201 , 5 4, 73, 3
4 , 79 , 2
40, 563, 3 1 q,l.À-TPOV , 1 xaÀLvoç
82 , 6 69 , 831 , 2
81 , 990, 9 3 XaL(J<ll 76 , 922 , 6
8, 124 , 1 2 q,eovoç 5 Xa À- €1TOÇ
2 q,oflEpoÇ 13 , 174 , 1 3 XaÀ,,€ OÇ
10, 145, 3 7 , 116, 5 1 , 12 , 8
26 , 355, 3 41 , 572 , 3 15, 224, 3
14 , 208 , 2 13 , 203, 8 7 , 120, 8
52 , 695 , 7 54 , 718 , 2 73, 895, 5
15, 223 , 1 2 q,e opoç 17 , 261, 4
2 xaÀ-G.w 9œ , 9
225 , 6 28, 390, 6 5 q,ofl Ëw 67 , 808, 3
2 0, 291, 2 54 , 717 , 3 1 xap()'/cT~P
16, 251 , 5* 36 , 462 , 3 73, 895, 6
30, 414, 3 720, 5 80, 979, 5
28, 375, 8 1 q,LÀ-aVepo:ml.a 1 Xa>..E1TOT1)Ç
46, 631 , 7 2 xa.À-€1Ta l. vw 1 Xo.p l. C O~o. L
:;8, 476, 4 90, 1068, 3 65 , 792 , 4
86, 1035, 2 67 , 805, 4
39 , 541 , 5 1 q,L1ul.vepo:mOÇ
1035, 8
43, 589 , 4 31 , 42 6 , 6
INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
274 275
5 Xp 'Ciroç
7 xP€,a,
8, 125, 4 13, 178, 5 12 , 167, 4
3 Xap,ç 183, 3 19 , 282 , 4
28, 398, 7* 287 , 1 , 1jJaÀÀUJ
183 , 7 23, 326, 2
52 , (03 , 4 88, 1048, 7 34 , 450, 6 54, 716. 8
16, 245 , 4 326. 8
'la, 1068, 1 90, 1068, 8 1 1jJ€uôi)ç 62 , 767 , 1
37 , 471 , 7 329 , 6
2 y€L:\.oç 1 xpéllo ç 39 , 50 8, 9 68 , 826. 1
69 , 844 , 4 25 , 347 , 5
2, 54 , 2* 73 , 896, 10
85, 1025, 6 13 , 180, 5 25 1/IUxi) 39 , 493, 1
28, 378, 4 ,
5 XPUCi€oç 2, 35 , 5 78, 933 , 7
-( XP1J 503, 4
lj X€lP 47 , 5 80, 976 , 7
8, 134 , 6 2, 36, 3 535. 1
3, 59 , 7
3, 64 , la 81 , 987 , 2
34 , 449 , 5 28, 370, 2 545, 9
b4 , 4 84 . 1021, f
3b, 467 , 5 386, 6 18, 273 , 8 40, 560, 1
4, 75, 9
42, 576, 6 32 , 437 , 6 20, 288 , 7 568 , 7
7, 114 , b
44 , 617 , 10 88, 1053 , 3 22 , 321 , 6 44, 616, 2
119 , 4
56, 732 , 3 11 XpuCiLOll
8, 122 , 2 j cr, 337 , 5 38, 482 , 2
70, 856, 7 2, 31 , 6
j 3, 180, 8 78, 937 , 3 36, 465, 3
4 , 87 , 63 , 778. 4
21, 296, 11 1 xpn~UJ 1
39 , 520, 6
j cpl>l) 43 .MT<
297 , 7 14 , 211 , 11 5, 93 , 1
34, 451 , 2 43, 599 , 2 1. 3, 2
8 xp7j!1ct 100, 3
298, 3 2 ' olC€ctlléç 46, 630, 2 2 5, 1
78, 942 , 5 6, 110, 9 13 , 181 , 9
, 4 , 81 , 8 54 , 717, 4 13. 175. 10
yH pa:yayY€UJ 11, 161 , 1 16, 241, 2
j 8 , 128 , 3 72 4, 4 176, 8
41 , 569 , 9 164 , 7 246, 3 , '
1 w!10rT)ç 57 , 741, 1 178. 8
, 254 , 8
1 X€'PUJlI 15, 233 , 2 60, 753 , 2 200, 2
14 , 218 , 3
13 , 202 , 3 16, 248 , 7 28, 374, 8 3
2 01,
3 mpa, 61 , 763, 9
x7jpoç 17 , 265, 6 377 , 1* 16, 245. 6
j 2, 44 , 8 62 , 767 , 8
14, 211 , 10 29 , 403, 7 62 , 774, 1 19, 276. 2
6 , 108, 1 72 , 879 , 2
87, 1041 , 4 1 XpuCi é!1ctÀÀoç 22 , 317, 8
j YÀct!1"ç 76, 917 , 1 884 , 5*
311 , 1147 , 2 1 XPT)!1ctrL~UJ 39 , 506, 5 n , 928, 4 318, 7
3 Ûlpctï oç
Q yptiw 28, 367 , 5 4 xpuCiéç 81 , 993 , 3 24, 339, 5
2 , 49 , 4
13, 193 , 8 2 xpi)Ci'!1oÇ 2 , 40, 3 28, 390, 1
55 , 728 , "7 82 , 999 , 3
20, 292 , 2 38, 487 , 9 28, 370, 1 29 , 405, 6
61 , 760, 1 87 , 1037 , 5
24, 343 , 11 69 , 837 , 5 380, 3 32, 434, 8
22 ÛlÇ 7 mCi7f€P
3~ , 525, 1 1 xp7jCi,ç 381, 5 37, 472, 9
, 4 , 69 , 2 4, 73, 6
63 , 782 , 5 13, 198, 4 1 XUJp'Oll 38, 490, 1
8, 132 , 7 13, 191, 1
1 XPT)Ciréç 39 , 5' 7, 3 39, 502 , 2
66, 799 , 8 , 17 , 257 , 7 20, 290, 4
(,9 , 839 , 4 72 , 888, 2" 1 xwp,ç 44, 61b, 3
20, 290, 2 21 , 303, 3
38, 478, 7 56, 736, 8
840, '7 1 XP' CiTLctlléç 23, 328 , 27 , 361, 3
5
'(2 , 879 , 6 48, 655 , 2
GRECS INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS
27.6 277
906 , 5 1028, 1
6 73 , LISTE DE F .
REQUE"CE
57 , 737 , 86, 1031 , 4
75,913, 5
58, 742 , 4 1 032 ,
76,918, 9 9
68, 814 , 1
1 a"p il.. f: • 0.
816, 7 77,927 , 3 1246 a• 38 ho. v
78,933 , 4 50, 686 , 2 /Ca L 20 1llll0€oo,
821 , 7 672 38 Tr'PL
943 , 1 2 a"pO.. ':w • TO Ç 19 o.no.ç
823 , 202 OU
37 8'oç
80, 975, 9 26, 356, 6 19 'Y\)V~
69 , 846, 2 181 €LIl L 37 OÙ ÔELÇ
2 81, 985 , 5 50, 684 , 8 a,ÛTO Ç 19 oç
70, 851 , 175 36 ë:npoç
2 82 , 1 007 J 1 DÉ 19 1I0.loLov
852 , 15'? 36 oùv
85,102 5, 7 , 19 nOÀLç
71 , 868, 8 113"(o.p 35 O. cl
18 ICo.Scl1T€P
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INDEX DES MOTS GRECS INDEX DES MOTS GR
Res 279
278 7 f:.VTu,ùBa.
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8 rriüç 6 l'Ti 5 alCo"-o,,eoÇ
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6 F;ICICÀT)OLa 5 a.Torroç 5 oq, obpa
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1 0 jmB Jl .: ~ID 5 rp O/3€ID 4 "iXPL
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7 o L"a Lo ç 6 1)0T) 5 b" vaToç 4 "üeoç
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INDEX . DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
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3 apyupoç 3 6/CÀ1]poÇ 2 ci v<ÎOTa.O Lç
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3 aplCiw 3 60tPLa 2 a.VEO'Ç
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3 a6XT)jJoV<w
3 'Ia,ro,/3 2 b,a.~<l\~
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3 f3Àaf3T) 2 /)'<l9EO'Ç
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3 /Ca81.6TT)jJ' 2 ÔLo.na.vTôç
3 l'€ 3 6~pwv 2 a.VOLQ.
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3 bamavaw 3 Tf. pl/" ç 2 o.llan<l TTOl
4 'TrEp'TTéç 3 lCaTab f.xojJa, '2 b LQ.TQ.TTW
3 bÉbo,/Ca 3 TpOtP€UÇ 2 a:TTE: L ÀÉw
4 'TrÀ,Jv 3 IC€VOW 2 b ,a.Tu1TOa,
3 OELva 2 o.'Tr"XOl
4 'Tré8EV 3 lC€tPaÀ~ 3 ü6wp 2 b'€"y€LPOl
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3 bE'VOÇ 3 uioç 2 à:rrolCE Ll-Ja.t.
3 ICÀLjla~ 2 bLÉpXOf'a.,
3 0 ,av': 6TT)jJ' 2 o.1fap.:m
li 'TrpoOE<jJ' 3 Ù1f€po1J!l.a
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4 'TrpOTEpOÇ 3 ù7f1JPéTe'w 2 a.pa. 2 bu vMn La.
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3 d6€'jJ' 3 ôjli'iÀLE; ,
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4 Xpuooç 2 ayy€Àoç
3 É.1fal'l'f.ÀÀw 3 1f€pLa,pe'w 2 {3ÜTI.WV
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3 €:7Ta:yro 3 me p' jJe' vw 2 {3Àa6tP1]f'e'w 2 Éf'~ ÀÀw
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3 avaÀI. 6IClJl 2 ai68avojJM
3 7TOÀ L TL ICOÇ 2 €'v6Ém
3 avaTpÉ1fW 3 É.m TP€1fW 2 l'1jpaç
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3 1f p<JYT" €î: 0 ç
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3 émotPpa HW 3 Tri€ojJa,
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2 &. vaÀaflf3a Wl
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INDEX DES MOTS
I NDEX DES MO TS G RECS ORECS
282 2
.
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2 iCaTavu~ L ç 2 6TTjBoÇ
2 É:Ç€Àa.uJ,W 2 ouOLa 2 xaÀE7Ta. i "'"
2 /CaTacf>Époo 2 6TpaT€f.a La.
2 H, 1. 6TT)/l' 2 Ocf>Ef.ÀW , 2 XE' Àoç
2 /CEÀEUro 2 6TpaT,wTT)Ç 1 &./C PLIl~ç
2 Hopl.Çoo 2 1TaÀa.L 2 XP~6 ".l oç
2 /CÉpooç 1 Q.>':YÉw
2 €Tro:y-y€:\ La 2 1Ta.VTOBe:v 2 6U-YXWpÉw 2 • nlCe:a.Vôç
2 /CÀL vT) , 1 h'1e~ç
2 €7Té{-YW 2 navu 2 6u V€TÔÇ 2 chct>E À"Ul
2 ICOLÀLa. 1 aÀl]Bœç
2 €1ff~:{6€LJlL 2 1Tapa'( l.-yvo/la, 2 Ouvo, 00. 1 AflEÀ
2 /co, voç 1 aÀL6/CojUl.L
2 É:7T"€/.7"a 2 1TapaoÉx o/la, 2 6cf>00 piiiç 1 aflÀa.fl~ç
2 KOÀa/C€uro
lchÀUlÇ
2 €7TÉpa,6TOÇ 2 1Tapa/CÀ7)6,ç 2 OWfla n /C 0ç 1 cifl pu "'" 1 af'a.pTLa.
2 /CoOI',,,oç
2 €7TTJp<:a.çoo 2 6wcf>poVÉW 1 a-ya.va./CTiU> 1 a.jUl.yoç
2 1Tapa1TÉ/l1TUl
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2 Àa/l1TpôT7)Ç 1 ci-y ,M/loç
2 lm/l<:À<:la 2 7Taxuç 2 TaxÉwç 1 a.~€.ÀÉU)
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2 <:pT)/l,a 2 T€P7TW 1 a/l<l>oTEpoÇ
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, ' 2 ÀO-Y' On /Coç 2 7T€pL/c€'/la ,
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2 Ào,oopÉw 2 7T€P'OPaw 2 TÉWÇ 1 a:yœvLciw 1 aV".." L'f vIDo /CUl
2 haLpa 2 TourË6T L 1 a.OE'a. 1 ava."'I/Ca.ÇUl
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2 7TÀTjB oç 2 -rU7rOÇ
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2 'HÀLaç 2 l'7)v , 1 aLoÉol'a, 1 o.vci~LOÇ
2 7TO'/l7)V 2 Ù7TÔO€ L'Yfl a
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2 7ToTa/loç 2 cf>aVTa6La 1 o.va.p1la.CUl
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2 7TOU ? cf>Bavw 1 o.vappL7T'CW
2 BPLÇ 2 v7)6T€uW , 1 aL 6XPOT7)Ç
2 çUÀov 2 1TOUÇ 2 cf>BELpUl 1 o.va~Tpo<l>~
2 Bu-yaT1Jp 1 aLOxpiilÇ
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2 cf>BovÉw 1 avüEUS<POÇ
2 o,ofla, 2 7Tpo '7)fl'
2 17T1Toç 1 aL6XUVUl
2 7TpO L6T7)/l' 2 cf>Bôvoç 1 a.viÀ.lCw
2 ' IOpa~À 2 oflvufl'
2 cf>Bop oç
1 aLTLoÇ , '
2 1TpOO L/l' oV 1 a.vEpxofla.L
2 ICaBapôç 2 ÔVLV7)fl' 1 a./Ca, poç
, 2 7Tp o6 0 0/C.iw 2 cf> ' ÀonflLa 1 àv,6T'1fl L
2 opocf>oç ~
2 ICa'poç 1 a./Cavea
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2 ICaÀÀW1f L Çw 2 ô6n Ooüv 2 1Tp o6É XW
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2 ICa)Ji,ç 2 o6cf>p7)O'Ç 1 à/Co\aOLct
2 cf>pO VTL Ç 1 o.VT'"a\oÇ
2 OUÔÉ1TOT€ 2 PL7TTW 1 à/CoÀa6ToÇ
2 /Co.TaoÉw 2 <l>uÀa/C~
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INDEX DES MOTS
INDEX DES MOTS GRECS GRECS
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INDEX DES MOTS GRECS DEX DES HOi'i GIU!:cs
286 287
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1 gUTiÀE:La
1 <:1TL0€,'" 1 i>.€wç 1 /CaTaOT€ÀÀW 1 1'€).€Ta,.,
1 €UT€>.ryÇ 1 /CP1l7TToç
1 É1TL O/C07T,] 1 LJ.laç 1 /CaTCL</JL>'''W 1 l'É>. L 060.
1 €UTpa.1ff-ÀLo, 1 /CP<ll/luXoç
1 É7T,O/C07TOÇ 1 iéç ~ /CaTa</Jpov1)TL lCéç 1 /CwX1ll'a 1 JlÉ 'oaç
1 €';</J1)J.I€'"
1 f:7TL OTOJ.l' ~w 1 IOaa/C 1 /CCLTa</JuTE:uw 1 JlÉ paç
1 €U</JpaL Wl 1 /CwÀUw
1. f:7T LO</J ,ri'" 1 LOXUÇ 1 /CaTE:LJ.lL 1 Àa-Y"'oç
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1 LTaJ.1.€Û0J.1.a.r. j . /CaT€!;avLOT1)flL
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1 f:1TL</Jo.V€La 1 . '
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1 L,ŒJ.l.OÇ j. /CaT1)-yopLa
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1 l'€T0.6L6wJll
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1 l</Jryfl€POÇ
1 • Iw{3 j /C€VOÇ 1 À€7T LÇ
1 f:1TL</J"PW 1 Jl€To.GTpÉ</Xu
1 Ë:</JL1)flL 1 /Caeo,ç j /C€ pal' , ç 1 ÀÉ7Taç
1 f:7T'X a PLÇ Kti,ov 1 l'€TClT L6TJJlL
, '
1 €X/CCJJJ.lLOV
1 1 /C1)Ô€~V 1 À1)pW61)ç
1 <:1TLXP'CJJ , , 1 Jl€TClX€lPLÇW
1 ~€V1)Àa6La 1 /CaLvoç j /(1)pLOIi
,
1 ÀLav
1 Jl€Tal/CLÇUl
1 f:7ToJ.laL
1 Ç1)ÀoTU7T La 1 /CaLW 1 /(1)poç lÀLeLlIaç
1 f:7TO v~J.lo. ~'" 1 Jl€TaVaJlClOLCl
1 f:7TOUpo.VLOÇ 1 Ç1)À~TU7TOÇ 1 /CaÀal' a ç j K1)4Ja:Ç 1 ÀL60l;éaç 1 JlÉTpav
1 çwv1) 1 /CCLÀÀW1T LOl'oç j /CT)</Jryll 1 ÀLJ.lII1) 1 JlTJ6ClJlOÙ
1. f:7TTo.
1 T)ÔOflaL 1 /CaÀu7TTw 1 /CLecl.pa 1 ÀLl'éç 1 l' TJ6Clfl/Ïiç
1 f:7TTO€lli ,
1 ~ÀLOÇ 1 /Cal'aToç j /CLIIÔUIIOÇ 1 ÀaL6apaç 1 l''lÔ':7TUl
1 lmp6~
1 TjVL /Ca 1 /Cal'vw 1 /CNJ. LW 1 ÀOL7Téç 1 l''l<Én
1 f:1IWVuJ.lLa
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1 1)7Tap 1 /Cal'7TTCJJ j /CÀ€7TT1)Ç 1 Àau", 1 l';;Àav
~ f:pa.OTryÇ ,
1 TjOUXcl.ÇW 1 /Ca7Tvoç 1 /CÀ"7TTW 1 ÀU7T1) 1 l'1)ÀWT~
1. l PJ.l1)V€uCJJ
1 eaÀafloç 1 /CapôLa 1 /CÀ1jpoç 1 Àuxv aç 1 l'ryv 2
1 f:OTLcJ.w ,
1 ea;>..aOOa 1 /Cap7Tw 1 /COLJ1cXm 1 fla-Y€LP€"'" 1 l',)orraT<
1. €OXaTOÇ
1 eavaT~w 1 /CapT€p,:w l /CéÀaOLç 1 J.lcl.e1)fla 1 l'TJTPl/COÇ
l €o",e€V ,
1 /CaTa{3aLlIW l /C0l'= 1 fl(61)Tryç 1 WIXClIlcl.w
1 €TaOLç 1 e€a ,
1 /CaTa{3cl.ÀÀW 1 /c0I'1) 1 flaL Wl 1 l'l-ya.Ç
~ lToLJ.laÇ'" 1 9E:a.
1 /COI'LÇW 1 fla/Cap,Ç", 1 l'aIlClXOÇ
1 e€fl€ ÀLOÇ 1 /CaTa-y€ÀWç ,
j. €Ù
1 fla/Cap L oç 1 l'ovaç
1 e':vap 1 /CaTa-YÀu/CaLvw j /Copu4Jry
1 €UÔO/CLJ.I€W 1 l'1lpLa.lClÇ
1 /Ca Ta-yvw6 L ç j /CoOI'':w 1 flcl./CEÀ.Àa
l €UÔ~/CLJ.lOÇ 1 e€pa7TE:uw
1 l',,pav
1 e€pcl.7TWV 1 /CaTa/CÀuOI'~ç j /COOI'L~T1)Ç 1 J.la:>..a/CLa
t €u/CaLpwç 1 lla>6i'jç
1 fla:>..a/Céç
1 CÔKOÀLQ. 1 e1)pa TL /Coç 1 /CaTaÀ':-Yw , j. /CpaT':w
1 MroüO;;Ç
1 /CaTaÀ€ Lnw 1 /CpaToç 1 flaÀ6a/Céç
1 €o/CoÀoç 1 e1)pLOO ,a 1 va,1T ll
1 /Ca Tal'a vea vw l /Cp1)7T Lç 1 flap-yapLT1)ç
j €UÀa,Bryç 1 eopu,Boç 1 vaOToç
1 /CaTa7TÀryTTW l /CpLl'a 1 flcl.PT1lÇ
1 €UJ.lOp4JLa 1 epaOUT1)ç , , 1 N€L>Jiiaç
1 /CaTa7Tov€W 1 /CpLlICJJ 1 flaOT LÇw
1 €U7TapaLT1)TOç 1 eUJ.I'afla , 1 V€OTTJÇ
1 /CCLTa7TOpV€UW 1 /CPLOLÇ 1 l'cl.XOflCLL
j €OpwOTOÇ 1 vi)<lxu
, '
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1 /Ca Tmr pau vw 1 /CPLTryÇ 1 We6 LOT1)1' L
j €uO€,Bryç LaTpoç
I N DEX DES MOTS GRECS 1I0'Il :aRECs
288 289
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1 ouç ,
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1 ouTCJ.lÇ
1 vOfL09E6[Cl 1 1fpo{3aTov
1 bf/>t.o6TJICTOÇ 1 7rEP 'fLcl.)(T)TOÇ 1 ful'ouiJÀ
j ~ivoç TfP06 LO"'fL L 1 OU'(ICPlVW
1 oXÀoç 1 7rE:P LO OOÇ j 1 6cl.p~
1 o{3oÀéç , 1 Ouç<iw
1 7rEp L1faTOÇ j. 1fpoÉPXOfLClL 1 6E,pci
1 TfclBT)fLa ,
:1. o6(
1 TfEPL1fÉTE LCl. j 1fpoT),,/opLa 1 6EI'VOTT)Ç 1 OU'M.I'~ciVW
1 TfaL6Ëu6LÇ
1 o6ouÇ 1 TfpollUfLOÇ 1 OUI'~ÀNu
1 7raL6Lcl 1 7TË P L'Tf LTITej) 1 6iJI'EPOV
1 06upofLa, j 1fpOKaTa{3clÀÀW 1 6Ul'IlETPOÇ
1 7raL6L6ICT) 1 1fEP L6 IC 01TÉW 16"'1"'"
j oç", 1 Tf pO KaTClÀClfL{3clv", 1 OUilol>opO.
1 7raÀaL6Tpa 1 1TE:PL6TpÉ</>w 1 6L6T)poç
1 0 L/Ciro 1 OUIlq,Wvwç
1 TfaÀaL'" 1 1TE:PL</JPclTT'" j 1fpoÀafL{3aVOl 1 6ICci7rT'"
1 Oi K06E6TféTT)Ç 1 OUV<1'(OPEUw
1fp01TT)oaw
j oi K06ofL1J 1 TfavTËÀlÎiÇ 1 1fE:p6LICOÇ j

1 1fpo6a,,/opEuw
1 6ICÉ7ra6i'U
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1 Ou '(0)
1 Tfa7r7TOç 1 1fT)oaw 1 6ICT)v1J
1 OiK06éfLT)fLa 1 OUVci7lTW
1 7rapa{3aÀÀ'" 1 TfLlCpOÇ 1 1fpo6cl."/w 1 6 ICÀT)pOTT)Ç
1 OiK060fLLa 1 6UVE8 LÇw
1 TfapClYY€ÀÀ'" 1 7rLfL1TÀT)fLL :1 1fp06aVaÀL6ICw 1 6ICo7rÉ",
j OiK0 6éfLoÇ , 1 6uve:.qa

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1 TfapaL VE:TLlCOÇ
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1 TfapCl L VE:W
1 1fL VCl~
1 1TL6nç
:1 7Tpo6{3aL VOl
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1 Tfap€fJ'YOlç 1 1fÀT)fLfLE:À€W :1 Tfpo60fLL À€W 1 6rr06oç 1 Ta.Ilt,E:rOV


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1 ùlfI1)ÀoÇ 1 Xap l. Co!,a ,
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j rp,ïç Genèse
1 cj>auÀ I. çUJ 1 X,,- l. pUJv Proverbes
1 Tp€!,a 4, 1 s.
1 xTip oç 130
j TPOJl.OÇ 1 cj>aùÀoç 1-4 l, 7
6, J.5a 192.
1 cj>,u-YUJ 1 XXa!-,uç 5, 3
l Tp07TOÇ 17, 4-5 148 n
j TpOcj>1j 1 cj>L\.av9PUJ7T'a 1 xP~CUJ 19, 1-29
, 1 ·j6 Sagesse de Sirach
j 1 cj>,Xa.v9PUJ7ToÇ 1 XP 1)!-,aT,ÇUJ "2.5, 27
TU7r Oro 140
1 xpTiChç 1'2, 13
1 ï U7ITW 1 cj>' \.ô/Co6Jl.oç '2,7, 1 s. 140 68
, 1
1 T\lpa vv , /Coç 1 cj>I.XOç XP 1j6TOÇ 27, 41 lU Matthieu
j TÙcj>OÇ 1 cj>,Xo6ocj>oÇ 1 xp,6TLavoç '2.9, 30 188
, 16, 17-18 148
j ù ~p , ç 1 cj>,XOTLJl.cUu 1 xpovoç
Nombres
</,. XOTL !-,,,o!-,a, 1 xpu6oJl.aU.oç Jean
j. Ù ~p , 6T1jÇ 1
1'2, 3 168
j ù~P ' 6Tl IC OÇ 1 cj>, \.OTlJl.oç 1 )(UJp 1. a v l, 4? 148
j û'Y t. a l lJW 1 cj> I. XTpOV 1 )(UJpl.ç Job Ephésiens
1 ùJl."n p oç 1 rpove:uru 1 lfIa.ÀÀUJ
3 1, 13- 15 174 4, 2!l

1 U!-,Vo ç 1 cj>opa. 1 lfI,uô1jç 118
3 1, 3 1 174
1 U 7TEICICa.LW 1 </>oP"UJ 1 ru 1 Corinthiens
1 ù""p IC"Jl.a, 1 cj> opoç 1 cpô1j Psaumes
Il, 14 98
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INDEX DES CITATIONS D'AUTEURS AliClEBs
ARIST OPHAN E
EPICTÈ TE
Bq. 1331 p. 70, n. 3 Dialr.
Vesp. 154 p. 114, n. 3 Il, 16,27
1269 p. 70, n. 3 p. 177, n. ~
Il, 18, 12-15 p. 165, n. 4
Ill, 24, 71 p. 172, n. 3
ARIST OTE
Ill, 26 p. 96, n. 1
De anim. 424 a p. 105, n. 4 GRÉGO IRE DE NYSSE
Rhel. l , 1370 a p. 125, n. 3
De homo opi,.,
Pol. VII,
1336 a et b X p. 29, n. 1
p. II, n. 2;
179, n. 3
Vila Macrinae p. 147, n. 5
HIPPOC RATE

ATH ÉNAGO R E Epid. 3, 1088 p. 179, n. 3


p. 133, n. 2 HOMÈ RE
Leg. XXI
Odyssée, XIX,
BASIL E 457 p. 158, n. 3
Ad adulesc. IV p. 133, n. 2 JOSÈP HE
Reg. { us. Iract. De bello iud.
XV, 4 p. 105, n. 4 IV, VIII, 4 p. 74, n. 1
J U LIEN
CICÉR ON
Ad Alhen.
De of{. l , 40 p. 1I2, n. 1 274 c p. 126, D. 1
Misopogon
CLÉME NT D'ALE XAND RIE 351 D p. 181, n. 6
Prolr. II p. 133, n. 2 JUSTIN
Paed. II, 34, 1 p. II 6, n. 1 Apol. l, 21,
Il , 79 , 1 p. 186, n. 1 24, 25 p. 133, n. '}.
II, 105,3 p. 70, n. 3
LIBAN lOS
1 II , 5, 1 p. 98, n. 3 4
Or1a . , 50 p. 123, n. 4
X XV
XXVI ,15 p. 75, n.
CYRIL LE DE JÉRUS ALEM
XXXV , 13 p. 75, n. 4
Cal. mysl. V, 21 p. 180, n. '}. XLI,7 p. 75, n. \
... Didachè LVIII , 7-8 p. 130, n.
LVIII , 190 p. 123, n. 4
VIII, 1 p. 184, n. 1
11
RS AN CIE NS
DE S CIT AT ION S D'A UT EU
294 1
PSEUDO-PLUTARQUE
MUSONIUS
p. 91, D. 5 De educ. 3 E p. 105 , n. 4
Reliq. XV III
XI X p. 92, D. 1 POLLUX
XX p. 92, D. 1
Onom. Il, 4 p. 178, n. 3
IND EX DE S CITATIONS DE
:n.._
-- . OBaY801ITo1IB
ORIGÈNE QUMRAN
ln Nu m. 1 QS col . 6 p. 186, n. 1
xx vr r, 1 p. 12, n. 1 Homélies exégétiques XX X, 5 p. 80, n. 2
SOCRATE In Ge nes im homo (PG 53-54) XX XV II,5 p. 127, n. 5
PHILON XX XV II,6
His l. eccl. VI, 4 p. 20, n. 3 XX I, 3 p. 146, n. 2 p. 69, n. 5;
De sacr. 99, n. 4
Abe lis, 21 p. 70, n. 1 XX XV II, 4 p. 143, n. 5 XX XV III, 7 p. 157, n. 7
SOPHOCLE
XX XV III , 7 p. 158, n. 2 XL ,4
p. 158 , n. 3 p. 83, n. 6
PHILOSTRATK Œd. Col. 119 4 XL VI II, 6 p. 194 , n. 3 XL II, 3 p. 165, n. 4
Vil. Suph. LI, 1 p. 146 , n. 1 XL III, 5 p. 157, n. 6
STOBÉE
Il, 27, 7 p. 123, n. 4 LV III , 2 p. 148, n. 3 XL IX, 4 p. 33, n. 1;
Eclog. p. 29, n. 1 p. 159 , n. 5
LX II, 4 100, n. 2
PLATON XL IX, 5 p. 69, n. 5;
S.V .F.
Ley . 659 e p. 159, n. 3 Exp osi lion es in psa lmo s (PG 89, n. 4
III , 177 p. 91, n. 5
663 d- 55) LIl I, 3 p. 166, n. 1
664 b p. 132, D. 2 LIV ,4 p. 1I8, n. 1
n. 6 TACITE XI, 3 p. 157 , n. 6
Pro 325
l. p. 101, LIX ,6 p. 29, n. 2;
n. 1 His l. V, 7 p. 74, n. 1 XL I, 1 p. Il 9, n. 3
325 c-d p. 124 , 67, n. 4
n. 2 XL VI II, 2 p. 83, n. 5
Resp. 378 a-b p. 132 , LIX , 7 p. 33, n. 2;
125 , n. 3 TATIEN XL VI II, Il p. 82, n. 1 107, n. 4;
395 d p.
n. 5 Ad u. Graecos CX XX IV , 1 p. Il 9, n. 3 152, n. 1
436 a p. 163,
440 e- 22 p. 179, n. 5 LX II, 4 p. 120, n. 2
p. 23, n. 3 In Isa iam (PG 56) LX VI II,2 p. 120, n. 2
442 d Tra d. apos/.
608 a p. 159, n. 3 III , 3 p. 185, D. 5 LX VII I, 3 p. 94, n. 2
41 p. 186 , n. 1
Theael. 191 c p. 105, n. 4 LX VII I, 3-5 p. 181, n. 4
p. 23, n. 3 ; Fra gm enl um bea lum Job LX IX, 3 p. 31, n. 4
Tim . 69 c-7 2 d TH UCYDIDE Ln
163, n. 5 (PG 64) LX XI I,3 p. 181, n. 4
His l. l, 6, 3 p. 70, n. 3 p. 73, n. 5;
LX XII I, 4
XX XI , 79, n. 5
PLUTARQUE
XÉNOPHON v. 31- 32 p. 175 , n. 2
Quaesl. conu. LX XX IX, 3-4 p. 93, D. 4
p. 29, n. 1 Me m. II, 1 p. 70, n. 1 LX XX IX, 4 p. 100, D. 1
70 50 et E In Ma llha eum (PG 57-58)
V, 1 p. 158 , n. 2 In Ioannem homo (PG 69)
VII, 7 p. 153 , n. 6 III, 1 p. 106, D. 4 ;
XI II, 5 p. 79, n. 5 190, D. 6;
XV I,7 p. 165 , n. 3 191, n. 6
XV II, 1 p. 161 , n. 6 p. 92, D. 3
III, 5
XX II, 5 p. 85, n. 3 11- 1
DE JEAN CHRY SOST OME INDE X DES CITAT IONS
DE JEAN
296 INDE
111 epis/u lam 1 ad Th eBsaloni_ \oI1R'II'SOI!lTn' 2
ln epistu lam ad Gala/a s comm D 97
.) censes h omo (PG 62) e Ann a .ermo/lq (PG
(ln 10anll em (PG 61)
l, 3 54)
XVIII , 4 p. 127, 11. 5 Y, 3 p. 32, n. 3;
Ill , 4 p. 132, n. l p. 170, n. 1;
XXXI , 3 p . 158, n. 1 73, n.5·, 187 ,
l, 4 173, n. 4
XXX II, 3 p. U6, n. 3; ln epislu lam ad Ephes ios homo n. 5; 188, p.102 ,n.2;
119, n. 3; (PG 62 ) n. 1 136, n. 3
159, n. 3 Y, 4 p. 129, n . 4', l, 6
IX, 3 p. 32, n. 3 p. 108, n. 2;
XLV, 1 p. 143, n. 5 182, n. 1 152, n. 4'
X, 1 p. 65, n. 4
L, 4 p. 80, n. 2
p. 98, n. 2 X, 2 p. 42, n. l VI, 4 p. 102, n. 2 156, n. 1:
L Il l, 3 p. 41, n. 5; VIII, 3 p. 74, n. 2 189, n. 2 '
p. 76, n . X, 3 II l, 5
LVIII , 4 42, 11. 1 el 3 ,. IX, 5 p. 69, n. 4 p. 87, n. 4;
XI, 1 p. 30, n. 2 110,n. 1
65, n. 3; 66, IV, 1
1n Ac/a Aposto lorum il om. n. 1 p. 75, n . 4',
(PG 60 ) ln epislu lam I l ad Thessa loni- 76, n. 1; 77,
Xl , 5 p. 45, n. 2 el
p. 31, n. 4 censes homo (PG 62) n. 2; 184, n. 2
VI l, 2-3 3; 66, n. 2',
p. 143, n. 5 l, 2 p. 32, n. 3
XVI, 4 67, n. 3; 104, De Lazaro conciones (P G 48)
XXVI , 3-4 p. 158, n. 2 Il,4 p.105 ,n.4; l, 8
n. '2 p. 154, n. 1
XXVI I, 3 p. 143, n. 5 150, n. 4 III, 1
XI l , 1 p. 138, n. 1 p. 150, n. 3
XXIX , 4 p. 67, 11. 4 V, 4 p. 32, n. 3
XIV, 3 p. 118, n. 2 ; V, 4 p. 107, n. 4
XXXV I, 3 p. 186, n. 1 VI, 4 P. 6"", n. 4
125, n. 5 ln epislu lam 1 ad Timo/ heum
XV, 4 p. 167, n. 3 homo (PG 62) De laudibus Pauli homo (PG
111 epistu lam ad Roma nos homo p. 125, n. 4
XVII , 2 IX, 2 p. 103, n. 3 50 )
(PG 60) p. 164, n. 1
XVII , 3 et 4; 167, 1 p. 80, n. 2
XVII I, 3 p. 88, n . 2 XX, 9 p. 138, n. 1 n. 4; 187, VI p. 180, n. 2
XXI, 1 p.13 3,n.2 ; n. 5
1n epistu lam 1 ad Corin thios 191, n. 5 ln inscriplionem allaris e/ in
X, 3 p. 88, n. 2
homo (PG 61 ) XXI, 2 p. 102, n. 1 princi pium Ac/orum (PG 51)
XI,2 p. 96, n. 1
IV, 6 p. 176, n. 1 XXI, 3 p. 45, n. 4
XIII, 4 p. 116, n. 1 l, 1 p. 75, n. 3;
XI, 4 p. 93, n. 5 XXII , 2 p. 172, n. 1 p. 89, n. 4 81, n. 2
XIV, 2
XII, 7 p. 109, n. 4 ; et 2 p. 106, n. 2
XVII , 3 De mu/alione nominum (PG 51)
146, n. 4
p. 117, 11. 4 ln epislu lam ad Colossenses IV, 1 p. 159, n. 3
XVII , 2 ln epislu lam ad Hebra eos homo
XVII I, 2 p. 115, n. 4 homo (PG 62 ) (PG 63 ) IV, 3 p. 146, n. 2
XIX, 5 p. 123, n. 5 IX, 2 p. 119, n. 3; III, 2 p. 68, n. 2 1n illud: Prop/er (ornica/iones
XXI, 4 p. 180, n. 1 126, n. 3; V,5 p. 26, n. 1 uxorem (1 Cor. 7, 2) (PG 51)
XXV I, 1 p. 99, n. 6 130, n. 1 IX, 5 p. 80, n. 2
p. 159, n. 5 ; 1 p.127 ,n.4;
XXVI , 4-5 p. 99, n. 4 X, 5 XXII I, 3 p. 158, n. 2 128, n. 1
XXXV , 5 p. 67, n. 4 196, n. 3
2 p. 194, n. 1
XL,5 p. 31, n. 3; XII, 3 p. 71, n. 4;
Homélies diverses 5 p. 73, n. 5
171, n. 5 72, n. 2
p. 158, n. 2 ln illud : Vidi Domi num (ls.
XII, 5-6 ln diclum Pauli: Nolo uos
ln epislu lam Il ad Corin lhios XII, 7 p. 194, n. 2; 6, 1) uel In Oziam (PG 56) ignorare (1 Cor. 10, 1) (PG 51)
homo (PG 61 ) 195, n. 3 III , 1 p. 136, n. 2 p. 151, n. 5
6
VII, 6 p. 154, n. 5 XXI, 4 p. 107, n. 4 IV , 2-3 p. 158, n. 2
INDEX DES CITATiONS DE
DES CITATIONS DE JEAN CHRYSOSTOME JEAN CHRvcn •. _
298 IND 299
Ad Olympiadem epislulae (SC
Traités 13 bis )
In illud: Vidua eligalur (1 Tim. n. 1; 73, n.
5,9) homo (PG 51)
AduersuS oppugnalores uitae Vlll, 11-12 p. 122, n. 3; 2 el 4
monasticae libri (PG 47) X,13
p. 101, n. 5; 182, n. 2 p. 71, n. 4;
7 l, 3 p. 182, n. 2
122, n. 2; X, 6 p. 175, n. 2 Ab '. 73, n. 3
124, n. 2 II, 1 p. 131, n. 3 X, 11-12 p. 159, n. 5 1 eœlllO epi.'ula (SC 103)
p. 122, n. 1 III, 7 p. 107, n. 4 X, 12 p. 70, n. 1 ; 3 p. 132, n. 1
8
p. 102, n. 2; III, 8 p. 178, n. 1 71, n. 4', 72, 8 p. 69, n. ;,
9
107, n. 4; III, 12 p. 107, n. 4 ; p. 143, n. ;,
108, n. 1 108, n. 1;
p. 33, n. 2; 126, n. 2
10
101, n. 5;
138, n. 2; Ad Theodorum lapsum trac!.
195, n. 5 (SC 117)
p. 89, n. 4 1 p. 114, n. 3 ;
13
4 p. 166, n. 1
De incomprehensibili Dei natura 7 p. 166, n. 1
homo (SC 28 bis) 11 5, n. 4
l, li. 192- 194 p. 85, n. 5
Ad Stagirium a daemone uexa-
III, li. 459-464 p. 68, n. 2
tum libri (PG 47 )
Ad ilIuminandos catecheses (SC II, 12 p. 159, n. 5
50)
p. 86, n. 2 De Virginitate (SC 125)
V, 6
VII, 1 p. 126, n. 1
Ad populum antiochenum (de
statuis) homo (PG 49 ) Contra eos qui subintroductas
habent uirgines (éd . • Les
VI, 1 p. 183, n. 5
p. 73, n. 5 Belles Lettres,)
XIV, 4 2 p. 162, n . '2
XVI,2 p. 137, n. 5
4 p. 161, n. 6
Contra ludos et theatra (PG 56)
De sacerdolio libri (PG 48)
3 p. 32, n. 3
III, 9 p. 190, n. 2
In Eulropium (PG 52)
De Prouidentia Dei (SC 79)
l, 2 p. 82, n. 4 p. 178, n. '2
Prol.
7 p. 81, n. 2
De capla Eutropio homo (PG 52)
4 p. 84, n. 2
Lettres
Ad eos qui a synaxi a(uerant Ad Theodorum lapsum epistul a
(PG 63) (SC 117)
3 p. 29, n. '2
4 p. 172, n. 3
TABLE DES MATIÈRES

INTROD UCTION . ...... ... ......• .. ........ . ... . .. 7


1. - Analyse du texte .. .. . .. ... . . .. ... . . ... . . 8
II. - La question d'authenticité . .. ............ . 13
III. - La date de l'œuvre .. . . .. ...... ... .. .. ... . 41
IV. - Tradition manuscrite .......... ... . . ..... . 48
A . Présentation du texte .. . .... ....... ... . 49
B. Rapports des manuscrits entre eux .. . .. . 50
C. Datation des manuscrits .. ... .. ... .... . 53
V. - Histoire des éditions .. .................. . 55
Tableau des éditions . ........................... . 61

Index siglorum ... .......... . ........... ... ... . . 62

T EXTE ET TRADUCTION ...... ·· . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


63

Dangers de la vaine gloire .... . ........ . ...... .


65
75
L'organisateur des jeux . .. . .... ... ...... . .... . .
87
Contributions plus modestes ... , ............... .
91
Autres victimes de la vaine gloire .............. .
95
La gloire véritable ......... . ....... . ..... .. .. . 97
Première éducation .......... .. ...... .. .... ... . 103
But de l'éducation .................. . .... .... . 105
L'âme de l'enfant .................. . ......... . 109
L'âme de l'enfant est une cité ................. . n3
.......
Lois de la cité ................... ... .. .
,
TABLE DES MATIf:RES
302
La langue .. , ............. .. ......... . .. ..... . 115 SOURCES CIIlŒTlENNEs
L'ouïe ....... ... ...... ..... ... ......... ... .. . 127
131 LISTE COMPL~TE. DE TOUS
Histoire de Caïn et Abel ....... .... .. .. . ...... . LES VOLUMEs PARUS
Histoire de Jacob et Ésaü .................... . 141 N. B. - L'ordre suivant est celui d 1
145 et il ~'est pa~ tenu compte ici du cl~ss: date de parution (n' 1
Sur les noms à donner auX enfants ..... ... . ... . . byzantme , onenr,aIe, textes monastiquesm~':'ot el} s~ries : lII"ecqu "''""lt1n
941)
Fin de l'histoire d 'Ésaü ....................... . 151 textes ~ara:cru:éhens. ccldent; et ~rie t, t:
Sauf md~catlon contraire, cbaque volume c annexe .
L'odorat .................................... . 153 grec ou latm, s~)Uyent avec un apparat criti 0!DPQ.rte le texte orillinal
La mentIOn bIS IOdIque une seconde éditi que m~dit. '
La vue ..................................... . 155 ne diffère de la . première que par de men~n.s Quand ~ette seconde Mition
et Corrtg~"da ajoutés en appendice, la dat: correctIons et des Addenda
Le toucller ........ . . .. ... . ......... ..... .... . 163 tion « réImpressIon avec supplément _, est accompagnée de la men·
Les citoyens ................................. . 163
165 1. GRllGOIRB DB NVSSB : Vie de Moise. J. Daniélou (3' ~dit.i )
Le thymos ............ . .. , ........ .. . . ... ... . 2 bis. Cu1MBNT o'ALIlXANDRIB : ProtreptJ ue C on (1963) .
Le désir physique ............ . ....... . . ...... . 179 (réimpression de la 2' éd. 1961). q . . Mondésert, A. Plauart

Formation de la raison ....................... . 193 . . AnŒNAGORB : Supplique au sujet des chrétiens . E


3 bis n prt paratton.
·
4 bis. NICOlAS CABASIlAS : ExplicatJon de la divine UturJle S Sal vill
R . Bornert, J. Gowllard, P . Périchon (1967). •. a e,
5. DIADOOut! DB PHOTICIl : Œuvres spirituelles. ~ . des Places (3' "'1' )
I NDEX (1966) . ....lon
6 bis. GiŒGOIRB DB NVSSB : La création de l'homme. En prtparation.
Index des mots grecs ......................... . 199 7 bis. ORlGl!NB .: Homélles sur la Genèse. H. de Lubac, L. Doutreleau.
Index script uraire ................ . . ... ... .... . 291 En préparatIOn.
S. NICJ!TAS SmrHATOS : Le paradia spirituel. M. Chalendard. R","pl4c~
Index des citations d'auteurs anciens . .. .. . . ... . . 293 par le nO 81.
295 9 bis. MAxIME LB CoNFBSSBUR : Centuries sur la charité. En prtparatiOft.
Index des citations de Jean Chrysostome .. .. ... . 10. IGNACB D'ANTIOCHE : Lettres. - Lettres et Martyre de POLYCARPB DB
SMYRNB. P.-Tb. Camelot (4' édition) (1969).
11 bis. HIPPOLYTB DB ROMS : La TraditJon apostolique. B. Botte (1968).
12 bis . J UAN MOSCHUS : Le Pré spirituel. En préparation.
13. JUAN CHRYSOSTOMS : Lettres à Olympias. A.-M. Malingrey. Trad. seule
(1947) .
13 bis. 2' édition avec le texte grec et la Vie anonyme d'Olympias (1963).
14. HIPPOLYTE DB RoMS : Commentaire sur Daniel. G. Bardy, M. Lef~vre.
Trad. seule (1947). .
2- édition avec le texte grec. En préparatIOn.
15. ATHANASB o'Au!XANDRŒ : Lettres à Sérapion. J. Lebon. Trad. seule (1947) .
16. ORlCIlNB : Homélies sur l'Exode. H. de Lubac, J . Fortier. Trad. seule
(1947).
17. BASll.B DE CaSAIŒB : Sur le Saint-Esprit. B . procbe. Trad. seule (1947).
17 bis. 2' édition avec le texte grec (1968).
IS bis. ATHANASB o'ALl!XANDRŒ : Discours contre les païens. De l'incarnation
du Verbe. En préparation. . .on
19 bis. HILAIRE DE POITIERS : Traité des Mystères. P. Brisson (réunpressI ,
avec supplément, 1967). der
20. TIIlloPHll.B D'ANTIOCHE: TroIs livres à Autolycua. G. Bardy, J. Sen .
Trad . seule (194S). .
2' édition avec le texte grec. En préparatton.
21. E-TlŒRŒ : Journal de voyage. H. Pétré (réimpression, 1971).
22 bis. UON LB GRAND : Sermons, t. 1. J. Leclercq, R. Dolle (1~).
1970).
23. CLIlMENT D'ALl!XANDRIB : Extraits de Théodote (réimpresSIon,
24 bis. Prox.m.nlB : Lettre à Fion. G. Quispel (1966).

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