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MPSI2, Louis le Grand Devoir en temps limité o 8 : Mécanique, thermodynamique et oxydoréduction vendredi 15 juin

Les sacs seront laissés devant le tableau. Conservez seulement de quoi écrire et une calculatrice : pas
de téléphone !
Si vous ne comprenez pas une notation, une question, ou si vous pensez avoir découvert une erreur
d’énoncé, signalez-le immédiatement.
Laissez la première page vierge.
point pression (bar) température (◦C) état du fluide
1 70 280 vapeur saturante
2 0,08 50 mélange diphasé
Problème 1 : Réacteur à eau pressurisée 3 0,08 × liquide saturant
Le diagramme pression-enthalpie massique (P , h) de l’eau est donné à la figure 3 donnée en annexe. On 4 70 × liquide sous-saturé
devra impérativement le rendre, complété, avec la copie.
Les réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP) exploitent l’énergie libérée par la fission de noyaux d’ura-
Tab. 1 : Paramètres du cycle du circuit secondaire simplifié. Un liquide sous-saturé désigne un liquide à
nium 235 provoquée par des flux de neutrons pour chauffer l’eau d’un premier circuit appelé circuit pri-
une pression supérieure à la pression d’équilibre liquide-vapeur.
maire. Ce dernier va transférer son énergie thermique, via un échangeur appelé générateur de vapeur, à un
deuxième circuit : le circuit secondaire. L’eau du secondaire subit un cycle thermodynamique qui consiste en
une vaporisation au niveau de la source chaude ; une détente de la vapeur dans une turbine ; une conden-
sation de la vapeur sortant à basse pression de la turbine et une compression de l’eau condensée afin de
ramener cette eau à la pression initiale.
La turbine est reliée à un alternateur qui va produire le travail électrique fourni par la centrale.
Ce problème a pour objectif d’étudier des aspects thermodynamiques du circuit secondaire et ce, systé-
matiquement, en régime permanent.
On négligera les frottements ainsi que les variations d’énergies cinétique et potentielle du fluide.

• Les parois de tous les appareils traversés par les fluides sont athermanes.

• Les transformations dans les turbines et les pompes seront considérées réversibles.

• Les générateurs de vapeur, condenseurs, assécheur-séparateurs, réchauffeurs, surchauffeursi , ne com-


portent aucune partie mobile.

I Circuit secondaire simplifié


Le circuit secondaire est constitué du générateur de vapeur (G.V.), d’une turbine (T) reliée à un alternateur,
d’un condenseur (C) et d’une pompe d’alimentation secondaire (P), comme précisé sur la figure 1
Le fluide secondaire subit le cycle thermodynamique suivant :
1 → 2 détente dans la turbine,

2 → 3 liquéfaction isobare totale dans le condenseur,

3 → 4 compression dans la pompe d’alimentation secondaire, Fig. 1 : Circuit secondaire simplifié.


4 → 1 échauffement puis vaporisation isobare dans le générateur de vapeur saturante.
Les paramètres des différents points du cycle sont donnés dans le tableau 1, certaines valeurs en sont
délibérément omises. On justifiera soigneusement leurs valeurs quand elles seront demandées et exploitées.
i. Ces trois organes sont utilisés dans la partie suivante.

Julien Cubizolles, sous licence http ://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/. 1/6 2017–2018


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I.1. (a) Déterminer la température au point 3. Placer les points 1 à 3 du cycle sur la figure 3 donnée en
annexe.
(b) Représenter l’allure de la courbe de saturation de l’eau en coordonnées de Clapeyron (pression P
en fonction du volume massique v) et y superposer l’allure du cycle.

I.2. Quelle est la nature de la transformation dans la pompe ? En déduire, par lecture du diagramme, la
température du point 4. Placer le point 4 et relier les différents points du cycle.

I.3. (a) Lire sur la courbe, en sortie de la turbine, l’enthalpie massique h2 du mélange et en déduire le
titre massique en vapeur xv2 .
(b) En déduire le travail massique wT fourni à la turbine.
(c) Une vapeur humide est d’autant plus corrosive pour les pales de la turbine que son titre est faible,
que peut-on dire de la détente utilisée ici ?

I.4. (a) Lire sur la courbe le transfert thermique massique, noté qgv , reçu par le fluide dans le générateur
de vapeur.
(b) Lire sur la courbe le transfert thermique massique, noté qc , reçu par le fluide dans le condenseur.
(c) La pompe reçoit le travail nécessaire à son fonctionnement de la turbine. Définir et calculer le
rendement de ce cycle thermodynamique, noté r.
(d) La puissance électrique fournie par la centrale est P = 1 GW. Quel doit être le débit massique de
vapeur ? Quelle sera la puissance thermique dissipée par la vapeur dans le condenseur ?

I.5. (a) Établir l’expression du rendement de Carnot d’un moteur ditherme fonctionnant entre deux Fig. 2 : Circuit secondaire réel.
sources de températures Tc et Tf avec Tc > Tf .
(b) Calculer le rendement de Carnot d’un moteur ditherme utilisant les mêmes sources thermiques
que le réacteur considéré et commenter.

I.6. On ne suppose plus dans cette question que les transformations dans la pompe et la turbine sont réver-
point pression (bar) température (◦C) état du fluide
sibles.
1’ 70 × vapeur saturante
(a) On mesure désormais x2 = 0,9. En déduire l’entropie créée au cours de la transformation ainsi 2’ 10 × mélange diphasé
que le travail fourni à l’extérieur par la turbine. 3’ 10 × vapeur saturante
(b) On mesure désormais x2 = 0,9. En déduire l’entropie créée au cours de la transformation. 4’ 10 × liquide saturant
5’ 10 270 ×
(c) La température mesurée au point 4 est désormais 100 ◦C. En déduire le rendement de la centrale 6’ 0,05 × mélange diphasée
et commenter. 7’ 0,05 × liquide saturant
8’ 10 × ×
II Circuit secondaire réel 9’ 10 × ×
10’ 70 × ×
Afin d’optimiser la qualité de la vapeur utilisée (augmentation du titre en sortie de turbine), l’industriel 11’ 70 × ×
utilise un circuit secondaire plus complexe représenté à la figure 2. 12’ 10 × ×
Les turbines haute pression (HP) et basse pression (BP) entraînent l’alternateur. Les pompes reçoivent de
nouveau le travail nécessaire à leur fonctionnement des turbines. Le débit massique de vapeur en sortie du Tab. 2 : Paramètres du cycle du circuit secondaire réel.
générateur de vapeur vaut Dm1 = 1500 kg · s−1 , le débit massique de vapeur alimentant le surchauffeur
est Dm11 = 100 kg · s−1 .

Julien Cubizolles, sous licence http ://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/. 2/6 2017–2018


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On suppose de nouveau pour simplifier que les transformations dans les turbines et les pompes sont I Généralités et paramètres orbitaux
réversibles.
Les paramètres des différents points du cycle sont donnés dans le tableau 2, certaines valeurs en sont On établit dans cette partie plusieurs résultats utiles dans le reste du problème. On rédigera rapidement
délibérément omises. les réponses à ces questions, proches du cours.
Pour les distinguer des points du premier cycle, on note désormais 10 , 20 , . . . , 120 les points du cycle
correspondant aux points 1 , 2 , . . . , 12 de la figure 2. 1. (a) Montrer que le moment cinétique de M par rapport à O, noté σ# /O
»(M ) est conservé.

II.1. Placer, en justifiant leurs coordonnées, les points et 10 ,


sur la figure 3. On reliera les différents
20 30 (b) En déduire que le mouvement de M autour de O est plan. On note par la suite σ la norme de
points du cycle avec une couleur différente du cycle précédent. σ# /O
»(M ).

II.2. L’assécheur-séparateur sépare le mélange diphasé au point 20 en ses composantes liquide et vapeur.
2. On considère que M parcourt une orbite circulaire de rayon r autour de O.
(a) Déterminer le débit massique Dm2 parcourant la turbine HP.
(a) Montrer que le mouvement est uniforme et établir l’expression de sa vitesse en fonction de G , mA
(b) Déterminer le titre massique en vapeur au point 20 . En déduire les débits massiques Dm3 et Dm4 .
et r.
II.3. La vapeur du point 30 est réchauffée par une partie de la vapeur du point 10 pour atteindre le point 50 (b) En déduire les expressions de l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et de l’énergie mécanique
de pression 10 bar et de température 270 ◦C. en fonction uniquement de m , mA , G et r.
Établir une relation entre les enthalpies h1 , h3 , h11 , h5 et les débits massiques Dm11 et Dm3 . En dé-
(c) En déduire l’expression du moment cinétique σ en fonction de m , mA , G et r.
duire les coordonnées du point 110 . On précisera en particulier son état physique. Le placer sur la figure,
ainsi que le point 50 . (d) Calculer le rayon et la vitesse pour une orbite géostationnaire, de période T = 24 h.

II.4. Quelle fonction d’état est conservée à la traversée du détendeur. En déduire les coordonnées du point (e) Calculer la période TISS et la vitesse vISS pour l’orbite de la station spatiale internationale (abréviée
120 , et le placer sur la courbe. Déterminer la variation de l’entropie de cette détente et commenter ISS, d’altitude hISS = 3,8 · 102 km).

II.5. Déterminer les coordonnées des points 60 , 70 et 80 et les placer sur la figure. 3. On ne se limite plus désormais aux orbites circulaires. On se place en coordonnées polaires (r , θ) de
centre O.
II.6. On étudie les transformations dans le réchauffeur.

(a) Quel est le débit massique parvenant dans la pompe alimentaire ? En déduire les coordonnées du (a) Montrer qu’on peut définir une énergie potentielle effective, notée Eeff (r), qu’on exprimera en
point 9 puis celles du point 10. Placer ces points sur la courbe. fonction de σ, m, mT , r et G, telle que l’énergie mécanique Em vérifie à chaque instant :
(b) En déduire le rendement de la centrale.
1
Em = Eeff (r) + mṙ2 . (1)
2

(b) Tracer l’allure de Eeff (r) et en déduire la nature des mouvements (lié ou de diffusion) suivant les
valeurs de Em .
Problème 2 : Elsa spationaute
On étudie les modifications de l’orbite d’un astronef M considéré comme un point matériel autour d’un (c) Déterminer la vitesse minimale que doit posséder l’astronef quand il se trouve à la distance r pour
astre de centre O à symétrie sphérique. être dans un état de diffusion. On la nomme « vitesse de libération ».
(d) Dans le cas d’un état lié, rappeler la nature de la trajectoire et montrer que la distance r oscille entre
e#»y
M
Dans tout le problème on conduira l’étude dans le référentiel as- r deux valeurs minimale et maximale respectivement notées rp et ra . Illustrer sur la courbe précé-
trocentrique considéré galiléen. e#»
θ e#»r dente de Eeff comment déterminer les valeurs de rp et ra pour une valeur de l’énergie mécanique
On noté m la masse de l’astronef et mA celle de l’astre. Em donnée.
Données : masse de la Terre mT = 6,0 · 1024 kg ; Constante uni- θ
verselle de la gravitation G = 6,672 34(14) · 10−11 SI ; vitesse de (e) Établir l’expression de l’énergie mécanique dans un état lié en fonction de G, mT , m, rp et ra .
e#»z
la lumière c = 299 792 458 m · s−1 .
O e#»x (f) Rappeler l’expression de la période sur une orbite caractérisée par rp et ra .

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II Libération (b) Calculer la vitesse et la période pour une orbite circulaire autour de Sgr A? de rayon r = 4 · 107 km.

L’astronef est initialement en orbite circulaire de rayon r0 . 3. (a) Établir l’expression de l’énergie potentielle effective correspondant à un astronef de moment ci-
#» nétique σ0 autour d’un trou noir de masse mA et de rayon de Schwarzschild rS .
1. (a) On modifie instantanément, au moyen de moteurs fusée, son vecteur vitesse d’une grandeur ∆v.
(b) En déduire l’équation définissant le rayon r0 de l’orbite circulaire de moment cinétique σ0 (on ne
Quelle est la valeur minimale de sa norme, notée ∆v0 , pour que l’astronef soit dans un état de
#» cherchera pas à la résoudre).
diffusion. On précisera les directions relatives de #»
v et ∆v au moyen du changement.
d2 Eeff P W
(b) Calculer ∆v0 pour l’orbite de la station spatiale. (c) Étudier le signe de en r0 . En déduire que les orbites circulaires ne sont stables que si
dr2
elles sont au delà d’une distance minimale du trou noir. Calculer cette valeur pour Sgr A? .
2. La station spatiale souhaite se placer sur une orbite circulaire de rayon double.

(a) Est-il possible de réaliser ce changement d’orbite en une seule opération comme celle présentée à
la question 1 ? Montrer qu’on peut en revanche y parvenir en :
• passant de l’orbite circulaire de rayon rISS à une orbite elliptique grâce à un changement de
# »
vitesse ∆v1 , Problème 3 : Dosage du glucose dans le Red Bull™
• passant de l’orbite elliptique à une orbite circulaire de rayon 2rISS grâce à un changement de On cherche à mesurer la quantité de glucose dans une canette de Red Bull™. On utilise un dosage indirect
# » consistant à faire réagir le glucose avec une solution aqueuse de diiode en excès (de concentration connue),
vitesse ∆v2 .
puis à doser le diiode restant avec une solution de thiosulfate de sodium.
On présentera les orbites et les lieux des changements de vitesse sur un schéma ainsi que les Données :
valeurs minimales des normes ∆v1 et ∆v2 correspondantes.
couple I2 (aq)/I– IO3–/I2 (aq) S4O62–/S2O32–
(b) Quelle sera la durée minimale du transfert en deux étapes ? On donnera son expression et sa valeur.
E ◦ (V) 0,62 1,19 0,09
3. (a) À partir de l’orbite circulaire de rayon 2rISS l’astronef effectue une troisième manœuvre pour pas-
ser en état de diffusion. Déterminer la valeur minimale de la norme ∆v3 du changement de vitesse
# »
∆v3 nécessaire.
I Diagramme de Pourbaix de l’iode
(b) Comparer ∆v1 + ∆v2 + ∆v3 à ∆v0 et commenter.

III Black hole sun, won’t you come ? On analyse dans un premier temps le diagramme
L’astronef est désormais initialement en orbite circulaire autour d’un trou noir de masse mA . On traite potentiel-pH de l’élément iode représenté sur la fi-
son mouvement en mécanique classique en remplaçant l’énergie potentielle newtonnienne par l’énergie gure ci-contre. On se limite dans cette étude aux es-
potentielle de Paczyński–Wiita Epot P W : pèces suivantes : diiode I2 (aq), ions iodate IO3– et ions
iodure I–. La concentration de chacune des espèces io-
GmA m dées est égale à cT = 0,1 mol · L−1 .
Epot P W = −
r − rS
, En notant T la température, on pourra utiliser l’ap-
proximation suivante dans les calculs :
avec rS une constante caractéristique du trou noir nommée « rayon de Schwarzschild ».
RT
ln(x) ' 0,06 log(x) (enV).
1. Le rayon de Schwarzschild est la distance à laquelle l’astronef doit se trouver de l’astre de masse mA F
pour que sa vitesse de libération, donnée par l’expression de la question 3c, soit égale à la vitesse de la
lumière c. On considérera qu’un astre est un trou noir si son rayon est inférieur à son rayon de Schwarz-
schild.
Calculer le rayon de Schwarzschild du trou noir supermassif au centre de la voie lactée (nommé Sagi- I.1. Calculer le nombre d’oxydation de l’élément iode dans les trois espèces citées. En déduire l’espèce
tarius A? , abbrévié Sgr A? ), de masse égale à 4 millions de masses solaires, soit 8 · 1036 kg. prédominante dans chacun des domaines (1) ; (2) ; (3) du diagramme.

2. (a) Déterminer l’expression de la vitesse et de la période sur une orbite circulaire autour d’un trou I.2. (a) Établir l’expression du potentiel E23 en fonction du pH sur la frontière séparant les domaines 2
noir. et 3.

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(b) Établir de même l’expression du potentiel E12 en fonction du pH sur la frontière séparant les III.3. Estimer rapidement l’imprécision sur la détermination de c0 .
domaines 2 et 3.
(c) Calculer les coordonnées du point d’intersection de ces deux frontières et comparer au dia-
gramme.

II Principe du dosage
On détaille le protocole expérimental :
Étape 1 on introduit dans un erlenmeyer un volume V1 = 20 mL d’une solution de diiode de concentration
c1 = 5,00 · 10−2 mol · L−1

Étape 2 on ajoute dans l’erlenmeyer 5 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium Na+ + OH– à
2,5 mol · L−1 . La solution se décolore.

Étape 3 on ajoute au mélange précédent un volume V0 = 2,0 mL de Red Bull™ de concentration en glucose
c0 inconnue. On bouche l’erlenmeyer, on l’agite et on laisse agir 30 minutes à l’obscurité.

Étape 4 après cette attente, on ajoute dans l’erlenmeyer 10 mL d’acide chlorhydrique H+ + Cl– à 2 mol · L−1 .
La coloration brune réapparaît.

Étape 5 on remplit une burette d’une solution de thiosulfate de sodium 2 Na+ + S2O32– de concentration
c2 = 1,00 · 10−1 mol · L−1 et on titre le contenu de l’erlenmeyer en présence d’empois d’amidon. On
observe une décoloration complète de la solution pour un volume versé de thiosulfate de sodium noté
V2 .
On indique que I2 (aq) a une coloration brune en solution ; les ions IO3– et I– sont incolores en solution.

II.1. Déterminer la réaction lors de l’étape 2, en l’illustrant sur le diagramme de Pourbaix dont on reproduira
l’allure sur la copie. Donner son équation bilan. Comment se nomme ce type de réaction ?

II.2. Lors de l’étape 3, le glucose C6H12O6 (aq) est oxydé en ions gluconates C6H11O7− en milieu basique.
Déterminer la réaction bilan.

II.3. Déterminer la réaction lors de l’étape 4, en l’illustrant sur le diagramme de Pourbaix. Donner son équa-
tion bilan. Comment se nomme ce type de réaction ?

II.4. (a) Écrire l’équation bilan de la réaction à l’étape 5.


(b) Déterminer l’expression et calculer la valeur de sa réaction. Commenter

III Exploitation
On mesure V2 = 15,4 mL.

III.1. En supposant que le diiode a été introduit en excès à l’étape 1, déterminer l’expression de la concen-
tration c0 en glucose en fonction de c1 , V1 , c2 , V2 et V0 . Calculer sa valeur.

III.2. La quantité de diiode introduite à l’étape 1 était-t-elle suffisante ?

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Diagramme Pression/Enthalpie pour le fluide Water

T=

T = 260 C

T = 300 C
T = 220 C
T = 180 C
T = 100 C

T = 140 C

T = 66
T=6 C
T=5 C
T= C
T = 60 C
T = 34

T= 0 C
T= 0 C
380

T=
0C

540
500
46
C

42

20 C
80
102

0C
101
Pression P (en bar)

s = 1.0 kJ/K/kg

s = 2.0 kJ/K/kg

/kg

kJ/K/kg
/kg

/K/kg

/kg

/kg
Jk /K
s = 3.0 kJ/K

kJ/K

kJ/K
.0 kJ
8.0

s = 4.0

6.0

7.0
s=

s=5

s=
s=
100

10 1

x = 0.9
x = 0.8
x = 0.7
x = 0.6
x = 0.5
x = 0.4
x = 0.3
x = 0.2
x = 0.1

500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000


Enthalpie massique h (en kJ/kg)

Fig. 3 : Diagramme pression (P )-enthalpie massique (h) de l’eau. On y a représenté les courbes d’entropie massique constante (légendées s = . . . en kJ · K−1 · kg−1 ), les courbes de température constante (légendées
T = . . . en ◦C).

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