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Univ fr-gab St-Ex Electronique de puissance II(C.M) (Part.2) doc. ét 4e Année Ing.

GE

ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Manuel de cours (document Etudiant)

Niveau : 4e Année Ingénieurs Génie Electrique

Réalisé par : Basile KOUMBA MOUSSAVOU, Professeur de Génie électrique

Prof : Basile KOUMBA MOUSSAVOU, Professeur de Génie électrique – Libreville (Gabon)


Univ fr-gab St-Ex Electronique de puissance II(C.M) (Part.2) doc. ét 4e Année Ing. GE

Chap. VI LES HACHEURS

Objectif : Analyser le fonctionnement d’un hacheur en mettant en évidence les équations différentielles qui
en découlent.

I PRELIMINAIRES :

Les hacheurs sont des convertisseurs électroniques statiques qui permettent d’obtenir des grandeurs
continues réglables à partir des grandeurs continues fixes, avec un bon rendement.

Symbole :

Grandeur continue Grandeur continue


(fixe) (réglable)

II HACHEUR ABAISSEUR DE TENSION :

II.1 Principe de fonctionnement :


𝑖𝐸 (𝑡) H 𝑖𝑐 (𝑡)

𝑢𝐻 (𝑡)
D 𝐼𝑐
U 𝑢𝑐 (𝑡)
𝑖𝐷 (𝑡)

 Quand H est fermé, 𝑢𝐻 (𝑡) = 0. La tension 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑈.


 Quand H est ouvert, 𝑢𝐻 (𝑡) = 1. La source de courant débite dans le circuit. Pour assurer
la continuité du courant, la diode D est mise en conduction et se comporte ainsi comme un
interrupteur fermé : 𝑢𝑐 (𝑡) = 0.
 On peut recommencer le cycle avec des successions de fermeture et d’ouverture de
l’interrupteur H.

Il s’en suit la forme ci-après de la tension 𝑢𝑐 (𝑡) à la sortie du circuit.

𝑈𝑐𝑜𝑚

t
0 𝑡𝐹 T 𝑇 + 𝑡𝐹

La commutation successive de l’interrupteur H sur une période fixe T a permis d’obtenir le hachage de
la tension continue U. Il est donc appelé hacheur.
De plus, l’interrupteur H est en série avec la charge ; ainsi le convertisseur est aussi appelé hacheur
série.

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II.2 Rapport cyclique :

Noté par 𝛼, le rapport cyclique est le rapport de la durée 𝑡𝐹 de fermeture sur la période T.
𝒕
On a : 𝜶 = 𝑻𝑭 ⇒ 𝒕𝑭 = 𝜶. 𝑻

Constats :

 Si 𝑡𝐹 = 0, H est tout le temps ouvert. Le rapport cyclique 𝛼 = 0 ;


 Si 𝑡𝐹 = 𝑇, H est tout le temps fermé. Le rapport cyclique 𝛼 = 1.

Le temps 𝑡𝐹 se situant entre ces deux valeurs, le rapport cyclique est par conséquent un nombre sans
dimension compris entre 0 et 1 :
0≤𝛼≤1
II.3 Remarques :

 En électronique de puissance, on utilise un composant électronique (diode, thyristor,


transistor, …) à la place de l’interrupteur électronique H.
 La source de courant constituant la charge du hacheur est souvent modélisé par le schéma
électrique équivalent d’un moteur à courant continu où R représente la résistance totale de
l’induit, L son inductance totale et E sa f.é.m. Le schéma original devient alors le suivant.
H
𝑖𝐸 (𝑡) 𝑖𝑐 (𝑡)

𝑢𝐻 (𝑡) L

U D R
𝑢𝑐 (𝑡)

𝑖𝐷 (𝑡) E

II.4 Allure de la tension 𝒖𝒄 (𝒕) :

Dans la suite du cours, 𝑡𝐹 sera remplacé par 𝛼𝑇. En effet :

- Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇, l’interrupteur H est fermé. On a 𝑢𝐻 (𝑡) = 0 ; et par conséquent
𝑢𝐴𝐾 (𝑡) = −𝑢𝑐 (𝑡) = −𝑈 (ou 𝑢𝑐 = 𝑈) ; ainsi la diode D est bloquée. L’inductance L emmagasine de
l’énergie.
- Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇, l’interrupteur H est ouvert. L’inductance L restitue l’énergie qu’elle a
emmagasinée. Pour assurer la continuité du courant 𝑖𝑐 (𝑡), la diode D est mise en conduction. Par
conséquent 𝑢𝑐 (𝑡) = 0.

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De cette étude résulte la courbe représentative de 𝑢𝑐 (𝑡) ci-dessous.


𝑢𝑐 (𝑡)

t
0 𝛼. 𝑇 T 𝑇 + 𝛼. 𝑇

II.5 Influence du rapport cyclique sur la valeur moyenne 𝑼𝒄 :

La fonction du hacheur est de délivrer une tension continue (ou tension moyenne) dont la valeur est
réglable par une grandeur dite de commande.

a) Relation entre 𝛼 et 𝑼𝒄 :
1 𝑇
Puisque 𝑢𝑐 (𝑡) est périodique de période T, son expression est : 𝑈𝑐 = 𝑇 ∫0 𝑢𝑐 (𝑡) . 𝑑𝑡. Compte tenu de
𝐴(+) − 𝐴(−)
l’allure de 𝑢𝑐 (𝑡), il est plus simple d’utiliser la méthode des aires. On a donc 𝑈𝑐 = ; or ici
𝑇
𝐴(+) 𝐴
𝐴(−) = 0 ; alors 𝑈𝑐 = = . Dans notre cas, c’est un rectangle de hauteur U et de largeur 𝛼𝑇.
𝑇 𝑇
𝑈.𝛼𝑇
Soit : 𝑈𝑐 = = 𝛼. 𝑈 𝑼𝒄 = 𝜶. 𝑼
𝑇

La plage de variation de 𝛼 conduit au domaine de variation de la tension moyenne 𝑈𝑐 : 0 ≤ 𝑈𝑐 ≤ 𝑈.


La tension 𝑼𝒄 étant inférieure ou égale à U, le hacheur est appelé hacheur abaisseur de tension.

b) Loi de commande de 𝑼𝒄 :

Elle est liée à la loi de variation de 𝑈𝑐 en fonction de 𝛼 : 𝑼𝒄 (𝜶)

𝑈𝑐

U La partie hachurée représente les limites


de 𝛼 et de 𝑈𝑐 .
𝑈
2

0,5 1 𝛼

II.6 Allure du courant 𝒊𝒄 (𝒕) :

Du fait de la périodicité des phénomènes électriques, l’étude se fera sur une période T. Sur chacun des
intervalles 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇 et 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇 constituant la période T, on établira le schéma simplifié du hacheur.
De plus, on va établir l’allure du courant 𝑖𝑐 (𝑡) à chaque intervalle en passant par la résolution de
l’équation différentielle appropriée.

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a) Hypothèses simplificatrices :

Pour rendre l’étude plus aisée tout en respectant la réalité, on adoptera quelques hypothèses.

1) Régime permanent :

A la première mise sous tension, l’intensité 𝑖𝑐 (𝑡) partira d’une valeur nulle. Il faudra un certain nombre
de périodes avant d’évoluer périodiquement entre deux (2) valeurs extrêmes qui sont :
 Intensité minimale : 𝐼𝑚 = 𝑖𝑐 (𝑡 = 0− ) = 𝑖𝑐 (𝑡 = 0+ ) = 𝑖𝑐 (𝑡 = 0) ;
 Intensité maximale : 𝐼𝑀 = 𝑖𝑐 (𝑡 = 𝛼𝑇 − ) = 𝑖𝑐 (𝑡 = 𝛼𝑇 + ) = 𝑖𝑐 (𝑡 = 𝛼𝑇).

2) L’intensité ne s’annule jamais : le régime de conduction est donc continu ou


ininterrompu.

3) On négligera la chute de tension due à la résistance R.

b) Cas où l’interrupteur H est fermé : (0 < 𝑡 < 𝛼𝑇)

Quand H est fermé, le schéma initial (de la page 31 avec thyristor) devient :
𝑖𝑐 (𝑡)

U 𝑢𝑐 (𝑡) R

𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
Dans ce circuit, la loi d’additivité des tensions s’écrit : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝐿 + 𝑅𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐸. Or 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑈 ;
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
l’équation devient : 𝑈 = 𝐿 + 𝑅𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐸. C’est une équation différentielle du 1er ordre à coefficients
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
constants. Avec l’hypothèse de la chute de tension négligeable dans R, on écrit : 𝑈 = 𝐿 +𝐸 ⇒
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐 (𝑡) 𝑈−𝐸
= . Ceci fait apparaître la dérivée de 𝑖𝑐 (𝑡) par rapport au temps. Or dans les cas normaux, 𝑈 > 𝐸,
𝑑𝑡 𝐿
𝑈−𝐸
alors cette dérivée est positive. On a donc 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑡 + 𝐴.(1).
𝐿
 A l’instant initial, l’équation générale (1) s’écrit :
𝑈−𝐸 𝑈−𝐸
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑚 et 𝐼𝑚 = 𝑡 + 𝐴 ⇒ 𝐴 = 𝐼𝑚 − 𝑡 (2)
𝐿 𝐿

𝑈−𝐸 𝑈−𝐸
 (2) → (1) (2) → (1) ⇒ 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑡 + 𝐼𝑚 − 𝑡 ⟺ 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑚 𝒊𝒄 (𝒕) = 𝑰𝒎
𝐿 𝐿

C’est ce que devient l’équation (1) dès avant le début de l’évolution.

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 A l’instant final, l’équation générale (1) s’écrit :


𝑈−𝐸 𝑈−𝐸
𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑀 et 𝐼𝑀 = 𝛼𝑡 + 𝐴 ⇒ 𝐴 = 𝐼𝑀 − 𝛼𝑡 (3)
𝐿 𝐿

𝑈−𝐸 𝑈−𝐸 𝑼−𝑬


 (3) → (1) ⇒ 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝑡 + 𝐼𝑀 − 𝛼𝑡 ⟺ 𝒊𝒄 (𝒕) = (𝒕 − 𝜶𝒕) + 𝑰𝑴
𝐿 𝐿
𝑳

C’est ce que devient l’équation (1) à la fin de l’évolution.

Déterminons maintenant les valeurs de 𝑖𝑐 (𝑡) aux instants initial et final :


 A l’instant initial, t =0 ; 𝒊𝒄 (𝟎) = 𝑰𝒎 (c’est déjà démontré plus haut) ;

𝑈−𝐸
 A l’instant final, 𝑡 = 𝛼𝑇 ; 𝑖𝑐 (𝛼𝑇) = (𝛼𝑇 − 𝛼𝑇) + 𝐼𝑀 ; soit : 𝒊𝒄 (𝜶𝑻) = 𝑰𝑴
𝐿

La courbe représentative de 𝑖𝑐 (𝑡) à l’intervalle 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇 quand H est fermé est la suivante :

𝑡𝑐 (𝑡)

𝐼𝑀

𝐼𝑚

0 𝛼𝑇 𝑇 𝑡

c) Cas où l’interrupteur H est ouvert : (𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇)

Dans ce cas, la diode D est passante et le schéma initial (de la page 31 avec thyristor) devient :
𝑖𝑐 (𝑡)

L
𝑖𝐷 (𝑡)
𝑢𝑐 (𝑡) = 0 R

𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
Dans ce circuit, la loi d’additivité des tensions s’écrit : : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝐿 + 𝑅𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐸. Or 𝑢𝑐 (𝑡) = 0 ;
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
et par ailleurs avec l’hypothèse de la chute de tension négligeable dans R, on a : 𝐿 +𝐸 =0 ⟺
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐 (𝑡) 𝐸
= − 𝐿 . Ceci fait apparaître la dérivée de 𝑖𝑐 (𝑡) par rapport au temps. Or celle-ci est négative. On a
𝑑𝑡
𝐸
donc 𝑖𝑐 (𝑡) = − 𝐿 𝑡 + 𝐵 (4).

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 A l’instant initial de l’intervalle (𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇) , l’équation générale (4)


𝐸 𝐸
s’écrit : 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑀 et 𝐼𝑀 = − 𝐿 𝑡 + 𝐵 ⇒ 𝐵 = 𝐼𝑀 + 𝐿 𝑡 (5)
𝐸 𝐸
(5) → (4) ⟹ 𝑖𝑐 (𝑡) = − 𝑡 + 𝐼𝑀 + 𝑡 ⟺ 𝒊𝒄 (𝒕) = 𝑰𝑴
𝐿 𝐿

C’est ce que devient l’équation initiale dès avant le début de la 2e évolution.

 A l’instant final de l’intervalle (𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇) , l’équation générale (4)


𝐸 𝐸
s’écrit : 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑚 et 𝐼𝑚 = − 𝐿 𝑇 + 𝐵 ⇒ 𝐵 = 𝐼𝑚 + 𝐿 𝑇 (6)

𝐸 𝐸 𝑬
(6) → (4) ⟹ 𝑖𝑐 (𝑡) = − 𝑡 + 𝐼𝑚 + 𝑇 ⟺ 𝒊𝒄 (𝒕) = − 𝑳 (𝒕 − 𝑻) + 𝑰𝒎
𝐿 𝐿

C’est ce que devient l’équation générale (4) à la fin de l’évolution.

Déterminons maintenant les valeurs de 𝑖𝑐 (𝑡) aux instants initial et final :


 A l’instant initial, 𝑡 = 𝛼𝑇 ; 𝒊𝒄 (𝑻) = 𝑰𝑴 (c’est déjà démontré plus haut) ;

𝐸
 A l’instant final, 𝑡 = 𝑇 ; 𝑖𝑐 (𝑇) = − 𝐿 (𝑇 − 𝑇) + 𝐼𝑚 = 𝐼𝑚 ; soit : 𝒊𝒄 (𝑻) = 𝑰𝒎

D’où l’allure suivante de 𝑖𝑐 (𝑡) sur l’intervalle 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇 quand H est ouvert :

Ainsi quand l’interrupteur H va successivement se fermer et s’ouvrir à nouveau, on a la courbe qui


continue.

II.7 Allure des courants 𝒊𝑬 (𝒕) et 𝒊𝑫 (𝒕) :

Pendant les deux (2) phases de fonctionnement du hacheur série, on a :

 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇 : H fermé : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑈, D est bloquée ⟹ 𝑖𝐷 (𝑡) = 0 et 𝑖𝐸 (𝑡) = 𝑖𝑐 (𝑡).

 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇 : H ouvert : 𝑢𝑐 (𝑡) = 0, D est passante ⟹ 𝑖𝐷 (𝑡) = 𝑖𝑐 (𝑡) et 𝑖𝐸 (𝑡) = 0.

𝑢𝑐 (𝑡) 𝑢𝑐 (𝑡)
𝑖𝐸 (𝑡) 𝑖𝐷 (𝑡)
U U
𝐼𝑀 𝐼𝑀

𝐼𝑚 𝐼𝑚

t t
0 𝛼. 𝑇 T 𝑇 + 𝛼. 𝑇 0 𝛼. 𝑇 T 𝑇 + 𝛼. 𝑇

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II.8 Tension moyenne aux bornes de la charge : 𝑼𝒄

La charge est, dans la majorité des cas, un moteur à courant continu. La loi d’Ohm appliquée à cette
𝑑𝑖𝑐 (𝑡)
charge permet d’écrire : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑅𝑖𝑐 (𝑡) + 𝐿 𝑑𝑡 + 𝐸. En régime établi, on a : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑈𝑐 , 𝑖𝑐 (𝑡) = 𝐼𝑐 et
𝑑𝐼𝑐 (𝑡)
= 0 ; donc l’équation devient : 𝑼𝒄 = 𝑹𝑰𝒄 + 𝑬. En tenant compte de l’hypothèse réaliste de la chute de
𝑑𝑡

tension négligeable dans R, on a : 𝑼𝒄 ≈ 𝑬 or 𝑈𝑐 = 𝛼𝑈, doù 𝑼𝒄 = 𝜶𝑼 ≈ 𝑬

II.9 Ondulation du courant dans la charge :


𝐼 −𝐼
Elle se définie par ∆𝑖𝑐 = 𝑀 2 𝑚 . Si on établit cette relation en fonction des éléments du circuit, on
démontre que :
𝑰𝑴 − 𝑰𝒎 (𝟏 − 𝜶)𝜶 L : inductance de la charge (H) ;
∆𝒊𝒄 = =𝑼 f : fréquence du signal (Hz).
𝟐 𝟐𝑳𝒇

De là, on détermine l’ondulation maximale par :

𝑼
(∆𝒊𝒄 )𝒎𝒂𝒙 =
𝟖𝑳𝒇

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