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PRODERGIE GABON SARL

Support de Cours

SIEMENS S7
Maintenance
Partie 1
PRODERGIE GABON: BP:3681 Libreville- GABON – RCCM: 2008B07113 –N° STAT: 088310T -NIF :788310M
Tél: (+241) 20 82 80 E-mail prodergie.gabon@gmail.com
SOMMAIRE
 Chapitre 1 : La gamme Simatic S7
 Chapitre 2 : Le Simatic manager
 Chapitre 3 : Configuration et concept mémoire
 Chapitre 4 : Edition de blocs
 Chapitre 5 : Opérations binaires
 Chapitre 6 : Symbolique
 Chapitre 7 : Opérations numériques
 Chapitre 8 : Données
 Chapitre 9 : Erreurs logiques
 Chapitre 10 : Recherche d’erreurs
 Chapitre 11 : Informations Système
 Chapitre 12 : Documentation, sauvegarde et archivage
 Chapitre 13 : Le réseau Profibus DP
 Annexe : Aide mémoire
CHAPITRE 1

La Gamme
SIMATIC S7
PRODERGIE GABON SARL

La gamme SIMATIC S7

Sommaire Page

Présentation de la gamme SIMATIC…….…………………………………………………… 2


S7-200…………..……………………………………………………………………………….. 3
S7-300…………..……………………………………………………………………………….. 4
S7-300 : Modules……………………………….……………………………………………….. 5
S7-300 : Presentation de la CPU ……………………………………………………………….. 6
S7-300 : Contrôle visuel des LED des modules TOR……………..………………………… 7
S7-400…………..……………………………………………………………………………….. 8
S7-400 : Modules……………………………………………….…………………………….. 9
Configuration requise sur la PG / PC pour installer STEP7……………………………… 10
Installation du logiciel STEP7………………………………………………………………… 11
Résultat de l’installation ……………………………………………………………………… 12

Chapitre 1 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Présentation de la gamme SIMATIC

Introduction
Outre une alimentation en énergie, l'exploitation des machines, des
équipements et des processus mis en œuvre sur un site de production requiert
généralement des appareils de commande capables d'assurer le déclenchement, la
commande, la surveillance et l'arrêt des installations.
De la logique câblée à l'automate programmable
Le programme de commande des automates à logique câblée, couramment utilisés
dans le passé, était déterminé par le câblage des contacteurs et des relais, spécifique
à la tâche à exécuter.
Aujourd'hui, on utilise des automates programmables pour résoudre les tâches
d'automatisation. La logique stockée dans la mémoire programme du système
d'automatisation est indépendante de la configuration matérielle et du câblage et peut
donc être modifiée à tout moment à l'aide d'une console de programmation.
Automatisation entièrement intégrée

Aujourd'hui les processus de production ne sont plus considérés isolément, mais intégrés dans
une démarche globale.
L'intégration complète de tout l'environnement d'automatisation est désormais réalisée grâce à :
• une configuration et une programmation homogènes des différentes unités du système
• une gestion cohérente des données
• une communication globale entre tous les équipements d'automatisme mis en oeuvre.
Chapitre 1 Page 2
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S7-200

Caractéristiques
- Micro-automate modulaire pour les applications d’entrée de gamme,
- Plage de performances échelonnée des unités centrales (CPU),
- Vaste gamme de modules,
- Possibilité d'extension jusqu'à 7 modules,
- Bus de fond de panier intégré aux modules.
- Mise en réseau - par interface de communication RS 485 ou
- PROFIBUS,
- ASI
- Industrial Ethernet
- Modem
- Raccordement central de la console de programmation (PG) avec accès à tous les modules,
- Liberté de montage aux différents emplacements, Logiciel spécifique,
- "Système complet" regroupant l'alimentation, la CPU et les E/S dans un même appareil,
- "Micro-API" avec fonctions intégrées.

Chapitre 1 Page 3
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S7-300

Caractéristiques

- Mini-automate modulaire pour les applications d'entrée et de milieu de gamme


- Gamme diversifiée de CPU
- Gamme complète de modules
- Possibilité d'extension jusqu'à 32 modules
- Bus de fond de panier intégré aux modules
- Possibilité de mise en réseau avec
- l'interface multipoint (MPI),
- liaison série
- PROFIBUS ou
- Industrial Ethernet.
- Raccordement central de la PG avec accès à tous les modules
- Liberté de montage aux différents emplacements
- Configuration et paramétrage à l'aide de l'outil "Configuration matérielle".

Chapitre 1 Page 4
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S7-300 : Modules

Modules de signaux • Modules ETOR : 24V=, 120/230V-(SM)


(SM) • Modules STOR : 24V=, Relais
• Modules EANA : tension, courant,
résistance, thermocouple
• Modules SANA : tension, courant
Coupleurs Les coupleurs IM360/IM361 ou IM365 permettent de réaliser des
(IM) configurations à plusieurs châssis.
Le bus est relié en boucle entre les différents châssis.

Module de Le module de réservation DM 370 occupe un emplacement pour un


réservation (DM) module de signaux non paramétré. Cet emplacement est donc réservé,
par exemple pour le montage ultérieur d'un coupleur.
Modules de Les modules de fonction offrent des "fonctions spéciales" :
fonction (FM) - Comptage
- Positionnement
- Régulation.

Modules de Les modules de communication permettent d'établir des liaisons


communication (CP) ) - Point-à-point
- ASI
- PROFIBUS
- Industrial Ethernet.
Accessoires Connecteur de bus et connecteur frontal

Chapitre 1 Page 5
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Contrôle visuel des LED de la CPU d’un S7-300


Ancienne CPU Nouvelle CPU

LED d'état

SF : Rouge
allumee : Signalisation groupée de défauts, erreur dans le programme ou défaut sur un module
diagnosticant

BATF : Orange
allumée : Défaillance de la pile ; pile déchargée ou absente, uniquement sur CPU 1ere
Génération

DC 5V vert
allumée : Témoin de présence de la tension d'alimentation interne 5V
Clignotant : surtension/court circuit sur circuit 5V

FRCE Orange
allumé : 1 ou plusieurs entrées / sorties sont forcées de manière permanente

RUN Vert
Clignotant: mise en route de la CPU et
Allumée : le programme est scruté de manière cyclique

STOP orange :
Allumé : le programme n’est pas scruté, les entrées sorties ne sont plus rafraîchies
clignotant : lent lorsqu'un effacement général est requis et clignotement rapide lorsqu'un
effacement général est en cours
Chapitre 1 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

S7-300 : Présentation de la CPU


Ancienne CPU Nouvelle CPU

Commutateur de mode

STOP : le programme n'est pas exécuté, le commut est prioritaire par rapport au PC

RUN (cpu 1ere gen) : Le programme est exécuté, accès en lecture seule avec une PG
RUN (nouv cpu ) : Le programme est exécuté, accès en écriture et en lecture avec une PG

RUN-P = Le programme est exécuté, accès en écriture et en lecture avec une PG

MRES = Effacement général (Modul Reset)


1)Appui sur MRES => clignotement lent led Stop (2 fois )
2) Relacher alors le commut et le remettre sur MRES avant 2-3 sec
=>clignotement rapide led Stop
A l’issu, la memoire est effacée (ne concerne pas l’eeprom ni la MMC)
Emplacement Carte Mémoire
Une carte mémoire peut être montée à cet emplacement Elle conserve le contenu du programme
en cas de coupure de courant, même en l'absence de pile (obligatoire avec CPU new)
Connexion MPI
Pour raccorder la console de programmation ou un autre appareil sur l'interface MPI

Interface DP

Interface de raccordement d'une périphérie décentralisée directement a la CPU.

Chapitre 1 Page 7
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S7-400

Caractéristiques
• Automate haute performance pour les applications de milieu et haut de gamme,
• Gamme diversifiée de CPU.
• Gamme complète de modules.
• Possibilité d'extension a plus de 300 modules.
• Bus de fond de panier intégré au rack
• Possibilité de mise en réseau avec
- l'interface multipoint (MPI),
- PROFlBUSou
- Industrial Ethernet,
• Raccordement central de la PG avec accès a tous les modules,
• Liberté de montage aux différents emplacements.
• Configuration et paramétrage a l'aide de I’outil "Configuration matérielle",
• Mode multiprocesseur (4 CPU maxi. peuvent être mis en œuvre sur un châssis
central).

Chapitre 1 Page 8
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S7-400 : Modules

Modules de signaux • Modules ETOR : 24V=, 24/60V ~, 120/230V ~ (SM)


(SM) • Modules STOR : 24V=, Relais
• Modules EANA : tension, courant,
résistance, thermocouple
• Modules SANA : tension, courant
Coupleurs Les coupleurs IM460,IM461,IM463,IM467 assurent la liaison entre les
(IM) Différents châssis:
- UR1 / UR2 (universal rack) 18 / 9 emplacements
- ER1 / ER2 (extension rack) 18 / 9 emplacements
Modules de Les modules de fonction offrent des "fonctions spéciales" '
fonction (FM) - Comptage
- Positionnement
- Régulation
Modules de Les modules de communication permettent d'établir des liaisons
communication (CP) ) - Point-à-point
- PROFIBUS
- Industrial Ethernet.

Chapitre 1 Page 9
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Configuration requise sur la PG/PC pour installer STEP7

Pour travailler avec STEP 7 V5.3 avec SP1, il vous faut une console de programmation (PG)
ou un PC satisfaisant aux exigences minimales suivantes quant à la puissance du
processeur , à la mémoire vive et à la carte graphique :

Système d'exploitation a les exigences minimales suivantes :


Processeur RAM Carte graphique
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MS Windows 2000 Professional 600 Mhz 256 MB*) XGA 1024x786
prof. coul. 16 bits
MS Windows XP Professional 600 Mhz 256 MB*) XGA 1024x786
prof. coul. 16 bits

*) une mémoire centrale de 512 MB min. est recommandée

Mémoire requise par STEP 7


Selon le volume de l'installation et le nombre de langues installées, STEP 7 V5.3 avec SP1
occupera entre environ 300 Mo et 600 Mo de mémoire sur votre disque dur.

STEP 7 V5.3 avec SP1 n'est pas exécutable sous :


· MS Windows 3.1,
· MS Windows for Workgroups 3.11,
· MS Windows XP Home.

A partir de STEP 7 V5.3, les systèmes d'exploitation MS Windows 95, MS Windows 98SE,
MS Windows Millennium et MS Windows NT 4.0 ne sont plus pris en charge.

Explorateur Internet
L'Explorateur Internet 6.0 (ou supérieur) est considéré comme présent sous tous les systèmes
d'exploitation.

Spécifications : Les Pc ayant la configuration décrite ci-dessus peuvent être dotés d’une carte
MPI (carte Pcmcia), ou bien d’un adaptateur Pc pour établir la liaison avec la CPU à partir d’un
Port COM ou USB.

Chapitre 1 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Installation de STEP7

Installation
1. Lancer, Setup.exe ou sous « démarrer->Panneau de configurationAjout de programmes"
2. Sélectionner les options.
3. Choisir la langue.
4. Insérer la disquette d'autorisation à la demande.
5. Réinitialiser a la demande
Nota :1 A partir de la version STEP 7 V4 0, le logiciel n'est plus fourni que sur CD-ROM
Des versions corrigées du logiciel peuvent être également chargées depuis l’Internet.

Protection logiciel : Le progiciel STEP 7 est protégé contre les copies et ne peut être exploité
que sur une seule console de programmation.
Le logiciel ne peut être utilisé qu'après le chargement de l'autorisation de la disquette sur le disque
dur, une fois l’installation terminée

A partir de la version V5 0, STEP 7 peut en cas d'urgence, être lancé sans autorisation,
jusqu à ce qu une nouvelle autorisation soit validée

Chapitre 1 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Résultat de l’installation

Introduction
Le SIMATIC Manager est I’outil principal du STEP 7. Pour l'appeler, deux possibilités :

1- Barre des tâches -> Démarrer -> SIMATIC -> SIMATIC Manager
2 - Icône "SIMATIC Manager qui se trouve sur le bureau.

Chapitre 1 Page 12
 CHAPITRE 2

Le Simatic Manager
PRODERGIE GABON SARL

Le SIMATIC Manager

Sommaire Page

Barre d’outils du SIMATIC Manager…….…………………………………………………….. 2


Structure d’un projet STEP 7…….…………….……………………………………………….. 3
Paramètres du SIMATIC Manager………….….……………………………………………… 4
Création d’un projet STEP 7 …………………….…………………………………………….. 5
Interface de Communication …………………….……………………………………………. 6
Test liaison API / partenaire accessible …….……………….……………………………… 7
Effacement général de la CPU (cpu 1ere génération) ..………..………………………… 8
Effacement général de la CPU (cpu nouv génération) ..………..………………………… 9

Chapitre 2 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Barre d’outils du SIMATIC Manager

Chapitre 2 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Structure d’un projet STEP 7

Structure d’un projet

Dans un projet, les données sont mémorisées sous forme d’objets.


La représentation hiérarchique du projet est similaire à celle de l’explorateur de Windows.
Seules les icônes présentent un aspect différent.

Hiérarchie du projet

Niveau 1 : - PROJET. A chaque projet est associée une base de données dans laquelle sont
mémorisées toutes les informations relatives au projet. Un projet est constitué de 1 ou plusieurs
STATIONS

Niveau 2 : - STATIONS : structure matérielle composée de l’automate et des cartes périphériques.


C’est a ce niveau que l’on accède au programme HWCONFIG (onglet matériel) qui permet de
configurer les modules.

Niveau 3 : - PROGRAMME. Le dossier programme S7 contient les dossiers SOURCES et


BLOCS. c’est a ce niveau que l’on accède au programme mnémoniques

Niveau 4 : - Le dossier BLOCS : il contient les données de configuration (sdb dans dossier
système ) ainsi que le code (OB,FB,FC), t les données (DB), sur lesquelles on
clique pour ouvrir

Chapitre 2 Page 3
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Paramètres du SIMATIC Manager

Nota Menu accessible par Outils  Paramètres

Onglet Langue Langue : Permet de choisir la langue d’utilisation du STEP 7 parmi


une liste.
Abréviations :Permet de choisir entre la représentation Allemande
ou Anglaise.

Onglet général Paramètres de base pour le traitement de projets et de bibliothèques


de la configuration de l’éditeur.

Onglet Affichage Cet onglet permet de paramétrer l’affichage en ligne.

Onglet colonnes Cet onglet permet de déterminer les colonnes qui s’affichent lorsque
la vue détaillée est activée.

Onglet Archivage L’archivage des projets est traité au chapitre documenter, sauvegarder
et archiver.

Chapitre 2 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Création d’un projet STEP 7

Entrez le nom
Du projet dans cette
Zone et valider par
OK

Création d’un projet Sélectionnez la commande Fichier---Nouveau ou cliquez sur l’icône


dans la barre d’outils. Vous accédez à la boite de dialogue
qui permet de créer un nouveau projet.
Entrez le nom de votre projet dans la zone de saisie nom et
validez-le par OK.

Nota 1 – Le chemin d’accès défini dans le SIMATIC Manager sous


Outilsparamètres s’affiche dans le champ destination(chemin).

2 – Depuis la version V3.2 de STEP 7, un assistant nouveau projet


guide l’utilisateur dans la création de projets.

Chapitre 2 Page 5
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Interface de Communication

Modification de L’interface de Communication

Toutes les Cpu S7-300 ET S7-400 intègrent une interface MPI (réseau propriétaire Siemens ).
Certaines CPU (XXX-DP, XXX -PN ) intègrent en plus, une interface Profibus ou Ethernet

Il est possible d’accéder à ces CPU, pour la visualisation dynamique, les modifications de
programme, ou l’ état du module, via ces réseaux.

Il faut alors changer le paramétrage actuel de communication entre le PC et l’Automate

Changement de paramétrage interface

- dans le Simatic Manager, Sélectionner la commande Outils>paramétrage interface PG/PC

- Sélectionner ensuite l’ interface de dialogue, et le nouveau type de réseau

-Cliquer alors sur propriétés, régler l’adresse du PC (0 par défaut), et la vitesse de transmission

NOTA : Pour les différentes interfaces, il est possible d’utiliser le mode Auto, qui commute
automatiquement le réseau et la vitesse

Chapitre 2 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Exercice : Effacement général de la CPU ( ancienne CPU )

Usage Nous vous recommandons d'effectuer un effacement général de la CPU avant


de charger votre programme utilisateur dans le système cible S7, afin de vo
assurer que la CPU ne contient plus d'anciens blocs.
L'effacement général entraîne le processus suivant :
• Toutes les données utilisateur sont effacées
(excepté le paramétrage de l'adresse MPI et le tampon de diagnostic).
• Un test matériel et une réinitialisation de la CPU sont effectués.
• Si une carte mémoire est enfichée, la CPU copie, après l'effacement gén
le contenu de l'EPROM dans la RAM interne.
• En l'absence de carte mémoire, l'adresse de la MPI configurée est conse
Si la CPU contient une carte mémoire, l'adresse de la MPI y est chargée.
• Le contenu de la mémoire tampon de diagnostic (que l'on peut afficher s
la console de programmation) est conservé.
Nota Pour effectuer l'effacement général, la CPU doit être mise à l'arrêt (état de
fonctionnement "STOP"):
• le commutateur de mode est positionné sur "STOP" ou
• le commutateur de mode est positionné sur "RUN-P", passez dans ce ca
l'état STOP via la commande Système cible -> Etat fonctionnement -> Stop
Exercice Réalisez un effacement général de la CPU (à l'aide du commutateur à clé ou
à partir de la console de programmation)
Vous pouvez contrôler l'exécution correcte de l'effacement général en vérifi
le contenu du dossier Blocs en mode en ligne. Seuls les blocs système (SD
SFC et SFB) doivent figurer dans la liste.

Chapitre 2 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Exercice : Effacement général de la CPU ( nouvelle CPU )

Procédure Ouvrir un projet en ligne, sélectionner tous les blocs puis faire
Effacer

Chapitre 2 Page 8
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Test Liaison API avec Partenaires Accessibles

Test liaison entre PC et automate

- Pour atteindre une CPU, deux conditions sont a remplir


a) Liaison physique Ok
b) Paramètres de la liaison Ok

- Pour vérifier que la liaison est correctement établie, on utilise la commande suivante :

Partenaire accessible

- dans le Simatic Manager, Sélectionner la commande système cible>partenaire accessible

-si aucun équipement n’apparaît dans le tableau a droite, la liaison n’est pas possible.
Vérifier le câble, le réseau( le type actuel est inscrit sur le bandeau bleu), sa vitesse.

Chapitre 2 Page 9
 CHAPITRE 3

Configuration et
concept mémoire
PRODERGIE GABON SARL

Configuration et concept mémoire

Sommaire Page

Insertion d’une station………………..………………… ..……………………………………. 2


Lancement de la configuration matérielle…….….…………………………………………… 3
Création d’une configuration prévue ………………………..………..……………………… 4
Liste des adresses des modules….………….….…………………………………………… 5
Adressage modules S7300 …………………………….……..………………………………. 6
Adressage des E/S TOR en configuration multichâssis.…..………..……………………… 7
Adressage variable……………………………………………………………………………. 8
Utilisation des modules analogiques ………………………………………………………… 9
Adaptateur de plage de mesure ..…. ………………………………………………………… 10
Adressage des modules analogiques ……………………………………………………… 11
Module d’entrée analogique SM331 ……………………………………………………… 12
Représentation des Valeurs Analogiques et résolution ………………………………… 13
Représentation des Valeurs Analogiques et plage de mesure ………………………… 14
Propriétés de la CPU…………………………………….……..………………………………. 15
Propriétés de la CPU : fiche d’identité………………………………………………………… 16
Propriétés de la CPU : mise en route.……...………………….…………………………… 17
Propriétés de la CPU : cycle / mémento de cadence..…………………………………… 18
Propriétés de la CPU : rémanence…………….……………….…………………………… 19
Propriétés de la CPU : protection………………………………………………………….. 20
Propriétés de la CPU :Diagnostic/horloge ……………………………………………….. 21
Enregistrement de la configuration prévue et chargement dans le module…………….. 22
Visualisation des E/S dans la configuration matérielle…………………………………….. 23
Accès à la table des mnémoniques…………………………………………………………. 24
Recupération de l’application contenue dans l’automate ………………………………. .. 25

Chapitre 3 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Insertion d’une station

Insertion d’une station

L'option de menu insertion -> Station -> Station SIMATIC 300 ou Station SIMATIC 400
permet d'insérer une nouvelle station dans le projet actuel.
Le nom attribué automatiquement à cette station SIMATIC 300 (1) peut ensuite être modifié par
I’utilisateur.

Chapitre 3 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Lancement de la configuration materielle

Configuration Matérielle

Cet outil sert à configurer, paramétrer et diagnostiquer le matériel.

Lancement de la configuration matérielle

- A partir du Simatic Manager, développer le 1er niveau (nom du projet ), apparaît alors un sous
répertoire, le niveau station (par défaut nommé Simatic 300 )
- double cliquer alors dans l’écran de droite sur l’onglet Matériel

Catalogue du matériel

Le catalogue est ouvert :


- avec l'option de menu Affichage -> Catalogue ou par
- un clic de la souris sur le bouton dans la barre d'outils.

Chapitre 3 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Création d’une configuration prévue

Configuration prévue

Cela signifie déterminer l'agencement des modules dans le support (châssis).Cette


Configuration effectuée par l'utilisateur est appelée configuration prévue ou personnalisée.

Alimentation

L’insertion du module d alimentation dans la configuration est optionnelle.

CPU

La CPU est sélectionnée et insérée a l'emplacement n°2 à partir du catalogue CPU-300.

Emplacement N°3

L'emplacement n' 3 est réservé comme adresse logique pour un coupleur (dans une
configuration multichâssis).

Modules de signaux

A partir de l'emplacement n°4, il est possible de monter au choix jusqu à 8 module de signaux
(SM), processeurs de communication (CP) ou modules fonctionnels (FM).
La saisie dans la liste à l'emplacement repéré préalablement se fait en double cliquant sur le
module à insérer. Les modules peuvent être insérés à n'importe quel endroit dans la liste
par glisser-déplacer.

Chapitre 3 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Liste des adresses des modules

R Numéro du châssis (Rack)


S Numéro d'emplacement du module correspondant (Slot)
DP S'applique uniquement en cas de périphérie décentralisée
IF Attribut des cartes d'interface (InterFace) lors de la programmation (en C++)
du système M7.

Adressage libre Toutes les CPU du S7-300 munies d'une interface DP, ainsi que toutes les CPU
du S7-400 acceptent d'affecter aux modules des adresses indépendantes de
l’emplacement
1- Ouvrir Configuration matérielle
2- Double cliquer sur le module dont l'adresse doit être modifiée, la fenêtre
"Propriétés" s'ouvre.
3- Introduire l'adresse de début souhaitée sous l'onglet "Adresses". L'adresse de fin
est actualisée automatiquement par le système.

Chapitre 3 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Adressage des modules S7-300

Numéros Les numéros d’emplacement dans le châssis d'un S7-300 facilitent l’établissement
d’emplacement du schéma d'adressage dans I’environnement S7-300. La première adresse dans
le module est déterminée par sa position dans le châssis.

Emplacement 1 Alimentation électrique. En standard, elle occupe le premier emplacement. Un


module d'alimentation n’est pas nécessairement obligatoire. Un système S7-300
peut aussi fonctionner en 24 V directement.

Emplacement 2 C'est l'emplacement de la CPU.

Emplacement 3 II est logiquement réservé à un coupleur (IM) pour une configuration multichâssis
avec châssis d'extension. Même lorsqu'aucun coupleur IM n'est monté, il faut en
tenir compte dans le schéma d'adressage.
Lorsque I’emplacement doit être maintenu physiquement libre (par exemple
pour le montage ultérieur d’un coupleur IM), on peut insérer un module de
réservation DM370 à cet emplacement.

Emplacement 4 à 11 L'emplacement 4 est le premier emplacement disponible pour des modules


d'E/S, des processeurs de communication (CP) ou des modules de fonction (FM).
Exemples d'adressage :
• - Un module d'entrée TOR à l'emplacement 4 commence avec l'adresse d'octet 0
- La DEL supérieure sur un module de sortie TOR à I’emplacement 6 correspond
à A8.0.

Nota 4 adresses d’octet sont réservées à chaque emplacement. En cas d'utilisation


de modules d'entrée/sortie TOR 16 voies, on perd 2 adresses d'octet par
emplacement.
Chapitre 3 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Adressage E/S TOR en configuration multichâssis

Configuration Des adresses fixes sont également affectées aux différents emplacements dans une
multi châssis configuration multi châssis.
Exemples :
- A7.7 est le dernier bit d’un module de sortie TOR 32 voies monté a l'emplacement
5 dans le châssis 0.
- EB105 est le deuxième octet d'un module d'entrée TOR monté à l’emplacement 6
dans le châssis 3.
- AW60 sont les 2 premiers octets d'un module de sortie TOR monte à l’emplacement
11 dans le châssis 1.
- ED80 sont les 4 octets d’un module d'entrée TOR 32 voies monté à l'emplacement
8 dans le châssis 2.

Chapitre 3 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Adressage variable

Adressage en fonction Sur le S7-300 (CPU sans interface DP) et sur le S7-400 sans configuration matérielle,
de l'emplacement les modules reçoivent des adresses fixes qui sont fonction leur emplacement.

Adressage variable Sur le S7-300 (CPU avec interface DP intégrée) et sur le S7-400 il est possible de
paramétrer les adresses de début des modules.

Commande Un double clic sur un module TOR ou analogique permet d'ouvrir le masque de
paramétrage. Après sélection de l'onglet "Adresses", il est possible de sélectionner"
Valeur défaut système". Dans le champ "Début", on peut définir l'adresse de début.
Si I’adresse est déjà affectée, un message d'erreur apparaît.
Des mémoires image partielles ne peuvent être définies que sur le S7-400 II est ainsi
possible de regrouper des entrées et des sorties (par exemple signaux a temps
critique). L’actualisation d’une mémoire image partielle est lancée dans le
programme utilisateur a l’aide d'une fonction système.
Nota Les paramètres, et donc les adresses, sont perdus après l'effacement général de la
CPU. Cela signifie que les adresses définies en fonction de l'emplacement sont
à nouveau valables sur le S7-300, de même que les adresses par défaut sur le
S7-400.

Chapitre 3 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Utilisation des modules analogiques

Principe Un processus de fabrication intègre de multiples grandeurs physiques (pression, température, vitesse,
rotation, valeur pH, viscosité, etc.. ) qui doivent être traitées dans I’automate pour pouvoir exécuter la
tâche assignée.

CM Les capteurs de mesure réagissent à des modifications de la grandeur à déterminer par des variations
de longueur, des écarts angulaires, des changements des propriétés de conductivité électrique, etc.

TM Les transducteurs de mesure convertissent les modifications mentionnées ci-dessus en signaux


analogiques normés, par ex : ± 500mV, ± 10V. ± 20mA, 4 à 20mA.
Ces signaux sont délivrés aux modules d’entrée analogiques.

CAN Les valeurs analogiques ne peuvent être traitées dans la CPU que sous forme numérique. Cette
opération de conversion est assurée par le CAN (convertisseur analogique/numérique) dans le
module d’entrée analogique.
La conversion analogique/numérique s'effectue de manière séquentielle, c'est-à-dire que les voies
analogiques sont converties I’une après l'autre.

Mémoire du Le résultat de la conversion est stocké dans ce qui est appelé la mémoire du résultat et conservé
résultat dans cette mémoire jusqu'à ce qu'il soit écrasé par une nouvelle valeur.
La valeur analogique convertie peut être lue à l'aide de I’opération de chargement L PEW .

Sortie Les valeurs analogiques calculées par le programme utilisateur sont transférées à un module de
analogique sortie analogique via I’opération de transfert T PAW... dans lequel un CNA (convertisseur
numérique/analogique) procède à la conversion en un signal analogique

Chapitre 3 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Adaptateurs de la plage de mesure

Type de mesure Le type et la plage de mesure sont par principe réglés a l'aide d'adaptateurs de
réglage de la plage de mesure.
Les modules spéciaux sans adaptateurs de réglage possèdent des bornes différentes
pour la mesure de tension ou de courant. Le type de mesure peut alors être déterminé
par le câblage.

Adaptateur Les adaptateurs de la plage de mesure sont logés à gauche sur le module analogique.
II convient de les paramétrer correctement avant le montage.
Les options de réglage sont A, B, C et D.
Les options de réglage du type et de la plage de mesure sont indiquées sur le
module analogique.

Groupes de voies Sur certains modules, plusieurs voies sont rassemblées au sein d'un groupe de
voies. La position de l'adaptateur de réglage est alors valable pour le groupe de voies.

Chapitre 3 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Adressage des modules analogiques sur le S7-300

Zone d'adressage Le S7-300 dispose d'une zone d'adressage spécifique pour les entrées/sorties
analogiques en dehors de la mémoire image des entrées/sorties (MIE/MIS).
La zone d’adressage comprend les octets 256 à 767. Chaque voie analogique occupe
2 octets.

Accès L'accès aux modules analogiques s’effectue par des opérations de chargement et de
transfert.
Exemple : pour accéder à la première voie du premier module dans le châssis 0,
entrez l'opération "L PEW256".

S7-400 Sur le S7-400, l'espace d'adressage des modules analogiques commence à 512.

Chapitre 3 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Module d’entrée analogique SM331

Paramètres L’outil Configuration matérielle" permet de paramétrer deux groupes de paramètres


sur les modules d'entrée analogiques.
Ensemble du module - Alarme de_diagnostic :
Lorsque la case "Diagnostic groupé" est cochée et qu'un événement de diagnostic
survient, une information correspondante est inscrite dans la zone des données de
diagnostic et l'alarme de diagnostic (OB82) est déclenchée. Le module analogique
détecte les événements de diagnostic suivants :
- Erreurs de configuration/paramétrage, Tension le charge absente L+
- Rupture de fil (condition : le contrôle de rupture de fil est activé)
- Dépassement de la limite inférieure de la plage de mesure
- Dépassement de la limite supérieure de la plage de mesure
- Alarme de processus quand le seuil est dépassé :
Lorsque la valeur d’entrée sort de la limite supérieure" ou "inférieure", le module
déclenche une alarme de processus.
Remarque : seule la première voie d’un groupe de voies peut surveiller le
dépassement des valeurs seuil définies.
Entrées individuelles - Type de mesure : En cliquant sur ce champ, les types de mesure disponibles
sont affichés (tension, courant…). Pour les voies non affectées ou les groupes de
voies, l'option "désactivée" est sélectionnée. Ces voies du module doivent alors
être reliées à la masse.
- Plage de mesure : En cliquant sur ce champ les plages de mesure disponibles
sont affichées pour chaque type de mesure
- Position de l'adaptateur de la plage de mesure : La sélection du type et de la
plage de mesure détermine la position de l'adaptateur de réglage. Cette positon est
indiquée à I écran.
- Le temps d’intégration et la suppression des fréquences perturbatrices sont des
grandeurs interdépendantes {voir page suivante).
Chapitre 3 Page 12
PRODERGIE GABON SARL

Représentation des valeurs analogiques et


Résolution des valeurs de mesure

Représentation La représentation des valeurs analogiques s'effectue sous la forme d'un complément
à 2. Si le bit n° 15=0, il s'agit d'une valeur positive. Si le bit n° 15=1. il s'agit d'une
valeur négative.
Résolution Si la résolution du module analogique est inférieure à 15 bits la valeur analogique
est cadrée à gauche dans l'accumulateur. Les positions libres de poids faible sont
remplies avec des 0.
Temps d'intégration L'outil "Configuration matérielle" permet de définir indirectement la résolution en
déterminant le temps d’intégration.
Le tableau suivant pour le module SM331 explicite le rapport entre le temps
d'intégration, résolution et la suppression des fréquences perturbatrices
Temps d'intégration Résolution Suppression des fréquences perturbatrices
(ms) (en bits) (Hz)
2,5 9 + signe 400
16,6 12 + signe 60
20 12 + signe 50
100 14 + signe 10
Précision La résolution peut être de 8 et 15 bits selon le type de module.

Temps de conversion Le temps de conversion dépend directement de la méthode de conversion utilisée


par le module (conversion par intégration, par approximations successives).
Les temps de conversion des différents modules sont indiqués dans le manuel
du S7-300. Exemple : Le temps de conversion d'un module SM344 n'est que de
5 ms pour les 4 voies d'entrée.

Chapitre 3 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Représentation des valeurs analogiques pour


Différentes plages de mesure

Tension, courant Le codage des valeurs de tension ou de courant symétriques


(symétrique) • ±80mV - ±2,5V - ± 3,2mA
• ±250mV - ±5V - ±10 mA
• ±500mV - ±10V - ± 20mA
• ±1 V
s’étend sur une plage nominale comprise entre -27646 et +27648.

Tension, courant Le codage des valeurs de tension et de courant asymétriques


- 0 à 2V - 0 a 20mA
- 1 à 5V - 4 à 20mA
s’étend sur une plage nominale comprise entre 0 et +27648.

Résistance Le codage des valeurs de résistance


• 0 à 150 ohms
• 0 à 300 ohms
• 0 à 600 ohms
s'étend sur une plage nominale comprise entre 0 et +27648

Température Les températures sont déterminées par des sondes thermométriques à résistance
et des thermocouples. Le codage fournit une plage nominale qui correspond à la
plage de température multipliée par dix
Capteur : Plage de température Plage nominale codée :
• Pt100 -200+ 850°c -2000 + 8500

Chapitre 3 Page 14
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU

Paramétrage Il consiste à régler les modules en fonction des exigences du processus.


Procédure :
1- Sélection d'un module dans la fenêtre de station
2- Double clic sur le module sélectionné pour faire apparaître la fenêtre de dia
Propriétés .
3- Le comportement de la CPU peut être paramétré avec les 10 onglets de ce
fenêtre de dialogue (voir pages suivantes).

Chapitre 3 Page 15
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Fiche d’identité

Onglet Fiche L'onglet Général fournit des informations sur le type et l'emplacement de montage du
d’identité module et, dans le cas des modules programmables, sur l’adresse MPI.

Adresse MPI Lorsque plusieurs systèmes d'automatisation doivent être mis en réseau via l'interface
MPI, il faut affecter une adresse MPI différente à chaque CPU.
sous l'onglet GénéraI, un clic de la souris sur le bouton Propriétés ouvre la fenê
Propriétés - Partenaire MPI, dans cette fenêtre, on peut modifier l'adresse MPI
la
CPU et la connecter à un réseau.

Chapitre 3 Page 16
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Mise en route

Comportement à Les CPU du S7-300 et du S7-400 ont des comportements différents à la mise en route.
la mise en route Nous allons examiner ici uniquement le comportement à la mise en route du S7-300.
Les particularités du S7-400 sont traitées dans un autre chapitre.
Démarrage Le S7-300 ne connaît que le mode de mise en route Démarrage à chaud, les
nouvelles CPU S7 (318-2DP) acceptent également le démarrage à froid .
Temps de - Acquittement des modules (100 ms)
Surveillance Durée maximale pour l'acquittement de tous les modules après la mise sous tension.
Si les modules n'envoient pas d'acquittement à la CPU pendant cet intervalle de temps,
cela signifie que la configuration réelle ne concorde pas avec la configuration prévue.
Dans le cas d’une configuration multichâssis, toutes les alimentations peuvent par
exemple être enclenchées pendant cet intervalle de temps sans qu'il soit nécessaire de
respecter un ordre d'enclenchement donné.
- Transfert des paramètres aux modules (100 ms) Durée maximale pour la "distribution"
des paramètres aux modules paramétrables (cet intervalle de temps commence après
I’acquittement des modules).
Si les modules ne sont pas tous paramètres après I’écoulement de ce temps de
surveillance, la configuration réelle ne concorde pas avec la configuration prévue.
Mise en route quand la La case d'option Mise en route quand la configuration sur site diffère de celle prévue
Configuration sur permet à l’utilisateur de décider si une mise en route peut avoir lieu ou non
Site diffère de celle avec une configuration prévue différente de la configuration réelle (nombre et
prévue type de modules enfichés, et ce uniquement dans le cas des CPU à interface DP
intégrée (et du S7-400).

Les autres CPU du S7-300 se mettent en route (mode RUN) en cas de configuration
prévue différente de la configuration réelle.

Chapitre 3 Page 17
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Cycle / Mémento de cadence

Cycle Temps de surveillance du cycle (ms) :


- Lorsque ce temps est dépassé, la CPU s'arrête (mode STOP). Causes
de
dépassement possibles: processus de communication, accumulation
d'événements, d'alarme, erreur dans le programme de la CPU.
SI l'OB 80 d'erreur a été programmé, le temps de cycle est doublé. La
CPU s arrête également après écoulement de ce temps.
- Charge du cycle due à la communication (%)
La communication (par exemple envoi de données à une autre CPU via
MPI ou
fonctions de test lancées par la PG) est limitée au pourcentage indiqué
pour le temps
de cycle effectif.
- Une limitation de la charge du cycle peut ralentir la communication entre
la CPU
et la PG.
- Exemple: limitation de la communication à 20 % signifie une charge de
communication maxi de 20 ms pour un cycle de 100 ms.
Taille de la Sur la CPU 318-2 et sur quelques CPU S7-400, il est possible de paramétrer la
Mémoire image taille de la mémoire Image (en octets). La zone de la mémoire image
commence
à l'octet d'entrée ou de sortie 0.
Mémento Les mémentos de cadence sont des mémentos qui modifient périodiquement leur
de cadence valeur binaire (rapport cyclique 1/1).
Une période/fréquence donnée est affectée à chaque bit de l'octet de
mémento de
cadence.
Chapitre 3 Page un
Exemple pour 18feu clignotant avec une fréquence de clignotement de
0,5 Hz
(période = 2s, allumé = 1s, éteint=1s)
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Rémanence

Ancienne CPU Nouvelle CPU

Valide que
sur les
Anciennes
CPU

Rémanence L’onglet Rémanence permet de définir les zones de mémoire conservées après une
coupure d'alimentation ou en cas de passage de STOP à RUN.
Dans ces deux cas, il est procédé à un "démarrage" sur le S7-300.

Démarrage avec Les blocs (OB, FC, FB, DB) enregistrés dans la RAM sauvegardée par pile ainsi que
Pile de sauvegarde les mémentos, temporisations et compteurs définis comme rémanents sont conservés
lors d'un démarrage (à chaud). Seuls sont effacés les mémentos, temporisations et
compteurs non rémanents.

Démarrage sans Si la mémoire RAM n’est pas sauvegardée, les informations qu'elle contient sont
Pile de sauvegarde perdues. Seuls sont sauvegardés dans la zone RAM non volatile les mémentos,
temporisations et compteurs définis comme rémanents et les zones rémanentes
des blocs de données.
Après un démarrage, le programme doit donc être rechargé :
- à partir de la carte mémoire (si elle est montée) ou
- à partir de la PG (en I’absence de carte mémoire).

Chapitre 3 Page 19
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Protection

Ancienne CPU Nouvelle CPU

Par défaut Comportement par défaut (Niveau de protection 1; pas de mot de passe paramétré).
La position de l'interrupteur a clé de la CPU détermine la protection :
- interrupteur en position RUN-P ou STOP: pas de restriction
- interrupteur en position RUN : accès possible en lecture seule.
Mot de passe Si un niveau de protection avec mot de passe (valable uniquement jusqu'a
l'effacement général a été paramétré, les accès en écriture et en lecture ne sont
possible qu'aux personnes connaissant le mot de passe.
Pour les personnes ne connaissant pas le mot de passe, les restrictions suivantes
s’appliquent:
Niveau de protection 1: correspond au comportement par défaut
Niveau de protection 2: accès possible en lecture seule, quelle que soit la positon de
l'interrupteur à clé.
Niveau de protection 3: impossible en lecture et en écriture, quelle que soit la position
de l'interrupteur à clé.
Comportement d'un module protégé par mot de passe
Exemple pour l'exécution de la fonction "Forçage de variable , il faut entrer le mot
de passe dans le cas d'un module paramétré avec un niveau de protection 2.
Autorisation Le mot de passe peut aussi être entré dans le SIMATIC Manager pour un module
D’accès protégé :
1- Sélectionner le module protégé ou son programme S7
2- Taper le mol de passe via la commande Système cible -> Autorisation d’accés
L’autorisation d'accès après introduction d'un mot de passe est valable jusquà la
fin de la dernière application S7.
Mode Sert à régler la charge du cycle pour des fonctions de test
En mode Processus, les fonctions de test, comme dans Visualisation ou
Visualisation/Forçage de variable, sont limitées de sorte que l'allongement admissible
du temps de cycle défini ne soit pas dépassé. Les tests, avec points d'arrêt et
exécution pas à pas du programme, ne peuvent pas être effectués.
En mode Test, toutes les fonctions de test via PG/PC sont utilisables sans restriction,
même lorsqu’elles occasionnent des allongements importants du temps de cycle.

Chapitre 3 Page 20
PRODERGIE GABON SARL

Propriétés de la CPU : Diagnostic / horloge

Diagnostic système Lorsque la case d'option "Signaler la cause de l'arrêt" est désactivée, aucun message
n'est envoyé a la console ou au pupitre opérateur en cas d'arrêt de la CPU
("Messages de la CPU").
La cause de l'arrêt est cependant inscrite dans le tampon de diagnostic.
Horloge Les possibilités de synchronisation des horloges de différents équipements sont
traitées au chapitre 'Recherche d'erreurs".
II est également possible de procéder à un réglage automatique de l'horloge d'une
certaine valeur de correction,sur des appareils en mode autonome.
Facteur de correction II sert à compenser un écart de l'horloge sur 24 heures.
Le facteur de correction peut avoir une valeur positive ou négative Exemple :
si l'horloge avance de 3 secondes sur 24 heures, le facteur de correction est de
" -3000 ms«

Nota Les onglets "Alarmes", "Alarmes horaires" et "Alarmes cycliques" sont traités au
chapitre "Blocs d organisation.

Chapitre 3 Page 21
PRODERGIE GABON SARL

Enregistrement de la configuration prévue


et chargement dans le module

Enregistrer

L'option de menu Station -> Enregistrer permet d’enregistrer la configuration effective dans le projet actuel (sans créer
de blocs de données système). Cette option doit être employée uniquement lorsque l’on quitte HW CONFIG alors que la
configuration matérielle est incohérence .

Enregistrer et compiler

via l'option de menu Station -> Enregistrer et compiler ou par un clic de la souris sur le bouton Les données de
configuration et de paramétrage sont enregistrées dans des blocs de données système (SDB).

Charger dans module

La configuration compilée est chargée dans I’automate,qui passe alors à à I’arrêt. Ceci se fait via l'option de menu
Système cible -> Charger dans le module ou par un clic sur le bouton . Si l’adresse risque d’avoir été modifiée,
verifier que l’adresse de la station cible est bien la même que celle donnée par le partenaire accessible.

Blocs de données système

Les blocs de données système (SDB) sont crées et modifiés par la configuration du matériel. Les SDB contiennent les
données de configuration et les paramètres de module. Ce sont ces SDB qui sont envoyés a la CPU par la commande
charger dans Module.
Ceci facilite les changement de modules car les données de paramétrage sont envoyés de la CPU au module à
chaque redémarrage. Les modules ne contiennent donc aucune donnée intégrée.
Dans le projet, les blocs de données système sont enregistrés sous : Projet \ Station \ CPU \ Programme S7 \ Blocs\
Données système. Un double clic sur l'icône porte-documents ouvre la liste des blocs de données système.

Chapitre 3 Page 22
PRODERGIE GABON SARL

Visualisation des E/S dans la configuration matérielle

Cette fonction permet de tester le câblage et les différents actionneurs.


Comme nous pouvons le remarquer sur la figure ci-dessus, il y a possibilité de faire de la
visualisation et du forçage.
Pour de plus ample informations, veuillez vous reportez au chapitre 'Fonctions de test".
Car toutes les fonctions disponibles dans cette boite de dialogue sont identiques à celles
utilisées dans les tables de variables.

Chapitre 3 Page 23
PRODERGIE GABON SARL

Accès à la table des mnémoniques

Symbolique L'adressage symbolique et I’édition de la table des mnémoniques sont traités en


détail au chapitre Symbolique.
Un accès à la table des mnémoniques de la station matérielle est cependant aussi
possible à partir de l'outil Configuration matérielle. La table des mnémoniques
peut être complétée ou modifiée.
Un clic avec le bouton droit de la souris sur le module permet d'ouvrir la table des
mnémoniques via l'option de menu Editer les mnémoniques.

Chapitre 3 Page 24
PRODERGIE GABON SARL

Récuperation de l’application contenue dans l’automate

OBJECTIF :

Lorsque l’on ne possède pas la sauvegarde du projet , il est prévoyant de récupérer l’application
contenue dans l’automate. Ceci pour palier a un éventuel remplacement de la station, ou a une
modification de programme.

Récupération d’une Station

- Sélectionner la commande système cible > charger station dans la PG

- Entrer ensuite l’adresse MPI de la station.


- si cette adresse est inconnue, sélectionner la commande Afficher qui indique toutes les
stations présentes sur le réseau. Cliquer alors sur celle qui correspond à votre demande.

NOTA : la station que l’on a récupéré est constitué de la configuration matérielle et des blocs
de code. Les mnémoniques et commentaires de blocs ne sont en revanche pas
récupérables.

Chapitre 3 Page 25
 CHAPITRE 4

Edition de blocs
PRODERGIE GABON SARL

Edition de blocs

Sommaire Page

Blocs de Programme ……………………………………………….…………………………… 2


Lancement de l’éditeur CONT / LOG / LIST………….….………………..…………………. . 3
Visualisation d’état du Programme …………………………………………………………….. 4
Composantes de l’éditeur CONT / LOG / LIST………………………………………………. 5
Aide en ligne de Step 7 ………………………………………………………………………… 6
Mode de représentation du langage de programmation STEP 7…………………………… 7
Choix du mode de représentation………..………………..…………………………………. 8
Insertion d’un Bloc STEP7 ……………………………………………………………………… 9
Programmation en CONT / LOG..…..………………… ..……………………………………. 10
Programmation en LIST…….….…………………….………………………………………… 11
Enregistrement d’un bloc……….…..………….……………..………..……………………… 12
Appel du bloc dans OB1………..….………….….…………………………………………… 13
Chargement de blocs dans la CPU…………………….……..………………………………. 14
Chargement et enregistrement des corrections du bloc……...…………………………… 15
Exercice : Sélection et édition de FC1………….……..…………………………………… 16
Exercice : Sélection du langage de programmation.…………………………………….. 17
Exercice : Enregistrement de FC1…………………………………………………………. 18
Exercice : Chargement d’un bloc dans la CPU…………………………………………….. 19
Exercice : Appel de FC1 dans OB1……………….………………………………………… 20
Exercice : Test de FC1 ( en CONT )..………………………………………………………. 21
Exercice : Extension du programme dans le bloc FC1……………………………………. 22
Paramètre de l’éditeur : onglet AFFICHAGE...……………………………………………… 23
Paramètre de l’éditeur : onglet LIST…………………………………………………………. 24
Paramètre de l’éditeur : onglet CONT / LOG ………………………………………………. 25
Taille Mémoire du programme Utilisateur ……………………………………………………… 26
Concept mémoire du S7300 technologie Pile/EEPROM …………………………………….. 27
Concept mémoire du S7400 …………………………….. …………………………………….. 28
Concept mémoire du S7300 /S7400 technologie MicroMemoryCard………………………… 29

Chapitre 4 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Blocs de programme

Blocs utilisateur Les blocs utilisateur contiennent le code de programme et les données du programme
OB,FC, FB, DB utilisateur.
Dans un programme utilisateur structuré, certains blocs sont appelés et traités de
manière cyclique, d'autres sont appelés et traités uniquement si nécessaire.

Blocs système Les blocs système sont des fonctions ou des blocs fonctionnels prédéfinis qui
SFC, SFB, SDB sont intégrés dans le système d'exploitation de la CPU. Ces blocs n'occupent pas
de place supplémentaire dans la mémoire utilisateur.
Les blocs système sont appelés à partir du programme utilisateur. Ils ont la même
interface, la même assignation et le même numéro dans l'ensemble du système. Le
programme utilisateur peut donc migrer sans problème vers différents
automates programmables ou CPU.

Chapitre 4 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Lancement de l’éditeur CONT / LIST /LOG

x2

Lancement de Pour appeler l'éditeur de langage choisi, sélectionnez la commande


L’éditeur DémarrerSimatic ->STEP 7 -> CONT/LIST/LOGProgrammation de
blocs S7.
Pour démarrer rapidement l'éditeur, nous vous recommandons la procédure
suivante :
1- sélectionnez l'objet "Blocs" dans la fenêtre de projet du SIMATIC Manager,
2- cliquez deux fois sur le bloc souhaité, l'éditeur s'ouvre en affichant le bloc
sélectionné

Chapitre 4 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Visualisation d’etat du Programme

Conditions Avant de pouvoir activer le mode Visualisation, vous devez ouvrir le bloc que vous
voulez contrôler à l'aide de la commande hors ligne ou en ligne de l'Editeur
CONT/LIST/LOG.
Nota : Un bloc ne peut être testé hors ligne qu'après son transfert dans la CPU.

Activation/ La fonction de test "Visualiser" peut être activée /désactivée de deux manières :
désactivation - par un clic de la souris sur l'icône représentant les "lunettes"
- via la commande Test ->visualiser

Affichage Selon le mode de représentation choisi (CONT/LIST/LOG), le programme se


présente sous un aspect différent.
Lorsque la fonction de test est activé, il n'est plus possible de changer le mode de
représentation du bloc (CONT/LlST/LOG).

Nota Le chapitre "Fonctions de test contient des informations détaillées sur le test d'un
programme.

Chapitre 4 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Composantes de l’éditeur CONT / LIST / LOG

Partie déclarative

Partie instructions
catalogue

Composantes Lorsque vous ouvrez l'éditeur CONT/LIST/LOG, une fenêtre s'affiche subdivisé
en deux, la première partie contient la table de déclaration des variables et
l'autre, la partie Instructions. L'utilisateur peut en outre ouvrir une boîte à outils
Eléments de programme.

Table de déclaration La table des déclaration des variables fait partie intégrante du bloc. Elle sert à
des variables associer les variables et les paramètres au sein du bloc.
La table de déclaration des variables est étudiée en détail dans le chapitre
Fonctions et blocs fonctionnels (S7-MA2).

Partie instructions La partie Instructions renferme le programme proprement dit, structuré en


réseaux. L'éditeur procède à un contrôle de syntaxe lors de la saisie.

Eléments de Le contenu de la boîte à outils "Eléments de programme" varie en fonction du


programme langage de programmation choisi.
Pour insérer dans le programme l'élément du catalogue sur lequel se trouve
le curseur, cliquez deux fois dessus.
Vous pouvez également effectuer une insertion a l'aide de la commande
glisser-déplacer.

Chapitre 4 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Aide en ligne de STEP 7

Appel Vous pouvez appeler l’aide en ligne de différentes manières :


1 – Par ?  rubriques d’aide, on active l’aide générale
2 – Pour obtenir l’aide contextuelle, appuyez sur la touche F1 ou
cliquez sur l’icône de la barre d’outils.

Onglets - Sommaire = affiche les rubriques d’aide regroupées par sujet


- Index = offre l’accès aux informations classées par ordre alphabétique
- Recherche = permet d’orienter votre recherche à l’intérieur d’une
rubrique, à partir de mots ou d’expressions.

Chapitre 4 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Mode de représentation du langage de programmation STEP 7

Introduction Le langage de programmation STEP 7 dispose de plusieurs modes de représentation,


selon les goûts et l'état des connaissances. En respectant certaines règles, le
programme peut être conçu sous forme de liste d'instructions puis converti en un autre
mode de représentation.
CONT Le schéma à contacts s’apparente aux schémas de circuits électriques. Il fait appel
à des symboles, tels que les contacts et bobines. Ce mode de représentation convient
particulièrement à tous les familiers de la technologie des contacteurs.
LIST La liste d’instructions se compose d’opérations STEP 7. LIST permet de programmer
librement (et parfois de manière complexe). Ce mode de représentation est plus
particulièrement destiné aux programmeurs qui maîtrisent déjà d'autres langages de
programmation.
LOG Le logigramme est un langage de programmation graphique qui utilise des "boîtes"
logiques. Le signe placé dans la boite symbolise la fonction (par exemple & —>
opération logique ET). Ce mode de représentation permet à des non-programmeurs,
par exemple des spécialistes des procédés industriels, d'accéder à la programmation.
Le logigramme est disponible à partir de la version 3.0 de STEP7.

Chapitre 4 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Choix du mode de représentation

Affichage Vous pouvez passer d'un langage de programmation STEP 7 à l'autre, en


sélectionnant Affichage :
- CONT (schéma à contacts)
- LOG (logigramme)
- LIST (liste d'instructions).

CONT/LOGLIST Les parties de programme créées dans des modes de représentation graphiques
peuvent être transformés en listes d'instructions (LIST). Cette conversion ne
représente toutefois pas la solution la plus efficace pour réaliser une liste
d'instructions.

LISTCONT/LOG Les éléments de programme réalisés en LIST ne sont pas tous convertibles en
CONT ou LOG. Les éléments qui ne peuvent pas être convertis, sont conservés
en LIST.
Aucune partie de programme ne risque d'être supprimée lors de la conversion.

Chapitre 4 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Insertion d’un bloc STEP 7

Insertion d’un bloc Si vous cliquez sur InsertionBloc S7, une liste des différents types
de blocs s’affiche :
- Blocs d’organisation (OB) sont appelés par le système. Ils constituent
l’interface entre le système d’exploitation et le programme utilisateur.
- Fonctions (FC) et Blocs Fonctionnels (FB) contiennent le programme
utilisateur proprement dit. Ils permettent de scinder un programme
complexe en petites unités claires.
- Blocs de données (DB) renferment les données utilisateur.

Après avoir sélectionné un type de bloc, vous accédez à la boite de


dialogue Propriétés dans laquelle vous définissez le numéro du bloc
et le langage de programmation de création.

Lorsque le paramétrage est terminé, validez-le par OK, le nouveau


bloc est alors inséré dans le programme actif.

Chapitre 4 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Programmation en CONT / LOG

Eléments Les éléments CONT et LOG les plus fréquemment utilisés sont directement
accessibles sur la barre d'outils. Ils sont insérés à l'emplacement marqué du programme
par un clic de la souris.
Boutons de la barre d'outils en CONT

Boutons de la barre d'outils en LOG

Les autres éléments de programme doivent être insérés à partir du catalogue


"Eléments de programme" affiché à l'écran :
- à l'emplacement voulu par glisser-déplacer
- par un double clic sur l'élément sélectionné dans le catalogue.

Réseaux Un clic sur l'icône "Nouveau réseau" de la barre d'outils permet d'ajouter un
nouveau réseau après le réseau actif.

Nota Pour insérer un nouveau réseau avant le réseau 1, il faut sélectionner au préalable
le titre du bloc puis cliquer sur "Nouveau réseau".

Boîte vide La boîte vide accélère l'insertion de nouveaux éléments CONT ou LOG. Vous avez
ainsi la possibilité d'ajouter directement des éléments sans recourir au catalogue.
Après avoir sélectionne le point d'insertion de votre nouvel élément, cliquez sur l'icône
(boite vide) de la barre d'outils.
Lorsque vous entrez les premières lettres d'un nom d'élément la liste des éléments
correspondants s’affiche pour que vous puissiez effectuer votre choix.

Chapitre 4 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Programmation en LIST

Instructions L'utilisateur doit connaître les instructions de programmation en LIST. Il trouvera des
informations sur la syntaxe et les fonctions de ce langage de programmation dans
l'aide en ligne: Aide -> Aide pour LIST.

Eléments de Lorsque l'éditeur LIST est activé, la fenêtre "Eléments de programme" contient
programme uniquement la liste des blocs disponibles qui peuvent être appelés à partir du bloc
courant.

Réseaux La procédure d'insertion de réseaux est absolument identique à celle de l'éditeur


CONT/LOG (voir page précédente).

Insérer/Ecraser La Touche INS ou INSER permet de passer du mode d'édition Refrappe au


mode Insertion.
Le mode actif est indiqué sur la ligne d'état.

Chapitre 4 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Enregistrement d’un bloc

Enregistrement L'édition étant achevée, le bloc peut être sauvegardé sur le disque dur de la console
de programmation.
- à l'aide de la commande Fichier-> Enregistrer ou
- par un clic sur l'icône de la barre d'outils représentant une disquette

Chapitre 4 Page 12
PRODERGIE GABON SARL

Appel du bloc dans l’OB1

Traitement Pour que le bloc qui vient d'être créé soit intégré dans le traitement cyclique du
Cyclique programme de la CPU, il doit être appelé dans l'OB1.
La démarche la plus simple consiste à l'insérer à partir du catalogue (voir
figure).

Chapitre 4 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Chargement de blocs dans la CPU

Chargement Les blocs sont chargés dans la CPU l'aide du SIMATIC Manager :
- par un clic sur l'icône ou

- à l'aide de la commande Système cible ->charger

Avant d'effectuer le transfert, choisissez l'option qui vous convient:

- tous les blocs : cliquez sur l'objet "Blocs" dans la partie gauche de la fenêtre de projet
- plusieurs blocs : maintenez la touche CTRL enfoncée et sélectionnez individuellement
chaque bloc (Les blocs sont envoyés à /'automate dans l'ordre où ils ont été
sélectionnés)
- un bloc : sélectionnez le bloc souhaité

Chapitre 4 Page 14
PRODERGIE GABON SARL

Chargement et enregistrement des corrections du bloc

Corrections de Les blocs peuvent être corrigés en ligne ou hors ligne, mais jamais en mode
Blocs - Le bloc corrigé est généralement chargé dans la CPU, testé, recorrigé si
nécessaire puis enregistré sur le disque dur, à condition toutefois d'avoir
satisfait au test.
- Si l'utilisateur souhaite exécuter le test du programme plus tard il peut se
contenter, dans un premier temps de sauvegarder les modifications sur le disque
dur. Ceci lui permet d'effacer l'ancienne version du bloc.
- Si plusieurs blocs ont été modifiés et que vous ne voulez pas encore écraser la
version originale du programme, les blocs modifiés peuvent être uniquement
chargés dans la CPU.
Lorsque le test général est positif il est alors possible d'effectuer la sauvegarde
sur le disque dur de la console de programmation.

Insertion/ En CONT et LOG, le mode Insertion est paramétré par défaut.


Refrappe En appuyant sur la touche Inser (Ins), le mode Refrappe (écrasement) est activé.
On peut alors modifier par exemple un type de temporisation (par ex. changer un
retard à la montée en retard à la retombée) sans nouvelle affectation des entrées
et des sorties.

Chapitre 4 Page 15
PRODERGIE GABON SARL

Exercice : Sélection et édition de FC1

Remarque Avant de commencer l’édition du bloc FC1, vous devez ouvrir ce bloc. Pour qu’il
puisse être traité, il doit être appelé dans OB1.
Objectifs Ouvrir l’OB1, génère dès la création du programme S7 Mon programme et entrer
les opérations combinatoires indiquées ci-dessous dans la partie instructions du
bloc.

Procédure 1- Lancez le SIMATIC Manager par un double clic sur le dossier "Blocs" du
programme Mon programme.
2- Sélectionnez Affichage -> Hors ligne ou (alternative à 2)
2a- Cliquez sur l'icône Hors ligne dans la barre d'outils.

3- Ouvrez FC 1 (et l'éditeur CONT/LIST/LOG) en cliquant deux fois sur l'icône


du bloc.
4- Sélectionnez Affichage -> CONT dans l'éditeur CONT/LIST/LOG.
5- Entrez la séquence de programme suivante en schéma à contacts en utilisant
les icônes dans la barre d'outils.

Consignes pour l'édition Pour positionner le premier élément, placez le curseur sur la ligne du réseau.
Amenez le curseur (touche tabulation ou souris) sur le symbole correspond
pour entrer l'adresse. Passez d'un élément à I autre avec la touche de tabulation.

Résultat

Chapitre 4 Page 16
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Exercice : Sélection du langage de programmation

Remarque Après avoir ouvert un bloc à des fins d'édition ou de test, vous pouvez choisir
entre les modes CONT (schéma à contacts), LOG (logigramme) et LIST (liste
d'instructions).
Si vous passez en LIST après avoir programmé en CONT/LOG, toutes les instructions
sont converties en LIST. Cette procédure ne correspond cependant pas
nécessairement à la solution optimale.

Objectif Sélectionner le langage de programmation pour éditer un bloc.

Procédure 1 -Ouvrez le bloc FC1 dans l'éditeur CONT/LIST/LOG.


2 - Sélectionnez le mode souhaité à l'aide de la commande Affichage

Résultat Votre programme est visualisé dans l'un des modes suivants :
CONT:

LIST : U E0.0
UN E0.1
= A4.0

LOG :

Chapitre 4 Page 17
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Exercice : Enregistrement de FC1

Remarque Après avoir créé un bloc de programme, il convient de l'enregistrer dans votre projet
afin de ne pas le perdre. Il s'agit en fait de la fonction "Enregistrer" classique sous
Windows qui peut être exécutée selon les deux procédures indiquées ci-dessus.
Si vous utilisez les commandes Fichier-> Enregistrer sous, vous devez sélectionner
pour le fichier cible, le projet et le programme de destination puis indiquer le nom du
bloc.
Apres l'enregistrement, il est possible de sélectionner avec le SIMATIC Manager le
répertoire du projet/programme dans lequel le bloc a été enregistré. Une fois le bloc
affiché, vous pouvez utiliser le SIMATIC Manager comme "l'Explorateur Windows" pour
copier ou déplacer le bloc dans plusieurs CPU.
Objectif Enregistrer un bloc de programme.
Procédure 1- Sélectionnez les instructions de menu Fichier--> Enregistrer ou cliquer sur l'icône
"Enregistrer''

2- Sélectionnez les instructions de menu Fichier Enregistrer sous et indiquer la


destination.
Résultat 1- Le bloc de programme est désormais enregistré sous le nom de bloc indiqué à
l'ouverture du bloc.
2- Avec Enregistrer sous, le bloc de programme est enregistré sous le nom que vous
avez indiqué.
Nota Avec ce mode d'enregistrement, aucun transfert du programme n'est réalisée dans
la CPU (celui-ci a lieu lors du chargement dans l'automate).

Chapitre 4 Page 18
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Exercice : Chargement d’un bloc dans la CPU

Remarque Après avoir créé et édité un bloc, il faut le transférer dans la CPU pour être testé.
Vous pouvez utiliser l'éditeur CONT/LOG/LIST pour charger dans la CPU le bloc que
vous venez d'ouvrir.
Avec le SIMATIC Manager, vous avez la possibilité de charger des blocs sans les
ouvrir.
Objectif Charger un bloc (FC 1) avec l'éditeur CONT/LOG/LIST.
Procédure Un fois l'éditeur CONT/LIST/LOG ouvert....
1- Sélectionnez les instructions de menu Système cible ->charger ou
cliquez sur l'icône "Charger

2- Si la CPU contient dé|à un bloc FC 1, la boîte de dialogue suivante s'ouvre:


Charger (256:82)

Si vous répondez "Oui", le bloc présent dans la CPU est écrasé et donc perdu.
Si vous répondez "Non", l'ancien bloc est conservé dans la CPU et le nouveau
n'est pas chargé.
Pour cet exercice répondez oui afin de pouvoir tester ensuite le bloc que vous avez
édité.

Résultat Votre nouveau bloc de programme est chargé dans la CPU.

Chapitre 4 Page 19
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Exercice : Appel de FC1 dans OB1

Remarque Pour assurer le traitement cyclique de la fonction FC 1, il faut que cette fonction
soit appelée dans OB 1.

Objectif Appeler FC 1dans le bloc d'organisation OB1.

Procédure 1- Ouvrez le bloc OB 1 du programme S7 Mon programme à partir de l'éditeur


CONT/LIST/LOG.
2- Sélectionnez un emplacement dans le chemin d'accès du réseau 1.
3- Ouvrez la liste des "Eléments de programme" en cliquant sur l'icône.

4- Ouvrez dans le catalogue le sous -répertoire "Blocs FC" et faites glisser F


avec la souris vers le réseau 1 dans OB 1.
5- Enregistrez le bloc OB 1.
6- Chargez le bloc dans la CPU.

Résultat Le traitement cyclique du bloc OB est exécuté dans la CPU, entraînant ainsi le
traitement cyclique de FC 1.

Chapitre 4 Page 20
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Exercice : Test de FC1 ( en CONT )

Remarque Pour pouvoir surveiller l'exécution du programme, il faut que le bloc correspondant
soit ouvert en ligne ou hors ligne. S'il est ouvert hors ligne, il doit être chargé dans
l'automate avant le test.

Enoncé Lorsque la condition d'interrogation est satisfaite, le symbole correspondant à la


valeur interrogée est représenté par un trait continu dans le cas contraire, par un
pointillé.
Lorsque RLG = 1 , le trajet du courant est représenté par un trait continu, dans le
cas contraire, par un pointillé. Les couleurs et l'épaisseur des lignes peuvent être
modifiées dans l'éditeur CONT/LIST/LOG via le menu Outils-> Paramètres ->
CONT/LOG.
Objectif Tester un bloc pendant son exécution dans la CPU.

Procédure 1- Ouvrez FC 1 hors ligne.


2- Sélectionnez la commande Test -> Visualiser ou cliquez sur l'icône
représentant les lunettes

Résultat Différents états logiques sont visualisés à l'écran (voir figure ci-dessus) en fonction
de la positon des commutateurs aux entrées E 0.0 et E 0.1.

Chapitre 4 Page 21
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Exercice : Extension du programme dans le bloc FC1

Remarque Pour pouvoir corriger un programme, la fonction "Etat du programme" doit être
désactivée. Les corrections ne sont prises en compte, qu'après un nouveau
chargement du bloc dans la CPU.

Objectif Compléter et tester le programme FC 1.

Procédure 1- Désactivez la visualisation du programme en cliquant sur l'icône avec les lunettes.
2- Sélectionnez un emplacement entre le premier et le deuxième contact.
3- Insérez une branche en cliquant sur

4- Positionnez un contact sur la branche parallèle.


5- Fermez la branche parallèle en cliquant sur

6- Enregistrez le bloc.
7- Chargez le bloc dans la CPU.
8- Contrôlez le bloc à l'aide de la fonction de test état du programme.

Résultat La sortie peut en outre être commandée avec la condition, dans la branche parallèle

Chapitre 4 Page 22
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Paramètres de l’éditeur : onglet AFFICHAGE

Police Cette zone permet de définir la police et la taille des caractères utilisées pour la
programmation.

Affichage Les blocs peuvent être affichés :


- avec un adressage symbolique ou absolu
- avec ou sans informations mnémoniques
- avec ou sans commentaires de blocs et de réseaux
- dans le langage de création ou dans l'un des modes prédéfinis (CONT/LIST/LOG).

Blocs de données Les blocs de données peuvent être représentés sous les formes suivantes :
- vue des déclarations ou
- vue des données.

Nouveau bloc Les boutons "LIST", "CONT" et "LOG" permettent de définir un mode de
représentation d'un nouveau bloc.
Les blocs fonctionnels multi-instance sont traités dans un cours de programmation
avancée.

Chapitre 4 Page 23
PRODERGIE GABON SARL

Paramètres de l’éditeur : onglet CONT / LOG

Mise en page Définit Le format d'impression :


- DIN A4-portrait
- DIN A4 - paysage
- taille maximale

Largeur du champ Le mnémonique de l'opérande peut comporter entre 10 et 24 caractères. En


d’opérande CONT et LOG, ce paramètre modifie la largeur de l'élément de programme. En
représentation symbolique, un saut de ligne est insère après la largeur d'opérande
configurée.

Représentation Les éléments de programme peuvent se présenter sous deux formes .


- en 2 dimensions ou
- en 3 dimensions.

Couleur de ligne Cette zone permet de configurer l'affichage


- de l'élément sélectionné (couleur)
- des contacts (trait)
- de l'état satisfait (couleur et trait)
- de l'état non satisfait (couleur et trait).

Vérification du type Le type d'opérande est vérifié en cours d'édition d'un bloc, lors de la saisie des
opérations combinatoires sur bits
La vérification du type d'opérande peut être désactivée pour les comparaisons,
les opérations arithmétiques, etc… (utilisateurs avertis uniquement !)

Chapitre 4 Page 24
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Paramètres de l’éditeur : onglet LIST

Champs d'état Lorsque le bloc appelé est programmé en LIST, seuls les champs d'état activés dans
les paramètres de l'éditeur s'affichent lors de la visualisation dynamique.

On dispose des options d affichage suivantes :


- Bit d'état Bit d‘état
- RLG Résultat logique (RLG)
- Etat standard Mot de Temporisation, mot de comptage ou contenu de Accu 1
en fonction de l'opération concernée.
- Registres Les registres d'adresses sont utilisés en cas d'adressage
d'adresses indirect
- Accu2 Contenu de Accu2
- Registres de Contenu du registre de bloc de données
DB correspondant
- indirect Activable uniquement en cas d'adressage indirect en
mémoire
- Mot d'état Mot d'état
- Par défaut Sélection des paramètres d'état standard prédéfinis par le
système
Les paramètres standard sont le bit d'état, le résultat logique et
l'état standard.
- Activer immédiatement tous les points d'arrêt
Option pertinente uniquement pour la fonction de test "Arrêt".

Nota Les thèmes "Adressage indirect", "Registres DB" et la structure du mot d'état sont
Traités dans un cours de programmation avancée.

Chapitre 4 Page 25
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Taille Mémoire du Programme Utilisateur

Dossier Blocs

Le dossier Programme contient les dossiers : mnemoniques, Source et Blocs.


Les données chargées dans la CPU sont toutes situées dans le dossier Blocs. Mais celui-çi contient aussi
des blocs qui ne sont pas transférables dans l’automate :
- table de sauvegarde variables en visualisation (VAT )
- Blocs de code systeme (sfc, sfb)
- type de données personnalisées (UDT )

Taille Programme utilisateur

Les autres types de blocs (OB,FC,FB,DB ) prennent de la place mémoire, au niveau de la mémoire de
chargement (MMC sur CPU sans piles ), et au niveau de la mémoire de travail.
Pour savoir avant de le transferer si un programme donné peut être contenu au complet dans une cpu, on
selectionne dans le simatic manager l’onglet Blocs et on clique à droite pour selectionner Propriétés de
l’Objet (ou ALT+enter) et on clique sur l’onglet Blocs.

On peut alors visualiser les différentes capacités mémoire :

-Mémoire de chargement ( = MMC sur 300 nouvelle génération )


Si la taille requise depasse celle existante, ajouter une carte mémoire (300 avec pile, 400 ) ou mettre une
MMC de plus grande capacité( nouvelle génération )

-Mémoire de Travail
si la taille requise dépasse celle existante, il faut changer la CPU (ou optimiser le programme!)

Chapitre 4 Page 26
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Concept mémoire du S7-300 (Cpu 1ere Generation)


CPU PILE

Mémoire Mémoire E
Chargement TRAVAIL E
Memoire
Non-volatile P
(DB/M /T/Z)
R
Mémoire
Systeme (sdb)
O
M

Mémoire de Elle contient les objets à charger créés avec la console de programmation (blocs
chargement de code, OB,FC,FB,blocs de données DB , informations supplémentaires). La
mémoire de chargement se présente sous la forme d'une mémoire RAM intégrée.
Elle est sauvegardée par la pile

Mémoire de travail lors du transfert initial ou de la modification d’un bloc dans la memoire de
chargement, le système compile et transfert automatiquement les blocs dans La
mémoire de travail. Sa taille correspond a environ 80 % de la taille de la mémoire
de chargement. La mémoire de travail RAM est intégrée à la CPU et
est sauvegardée par la pile.

Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)

La mémoire rémanente la mémoire rémanente se présente sous la forme d'une mémoire RAM non volatile
et sert à sauvegarder les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs
de données, même sans pile de sauvegarde. Les zones à sauvegarder sont
définies lors du paramétrage de la CPU.

Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Tourner le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
carte mémoire (mémoire de chargement) vers la mémoire de travail.

Chapitre 4 Page 27
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Concept mémoire du S7-400


CPU PILE

Mémoire Mémoire E
Chargement TRAVAIL E
Memoire
Non-volatile Extensible CODE DONNEES P
(DB/M /T/Z)
R
Mémoire
Systeme (sdb)
O
M

Mémoire de Comme sur le 300, elle contient les OB,FC,FB,DB , et des informations
chargement supplémentaires (non transférés dans la mémoire de travail). Contrairement au
300, La mémoire de chargement intégrée a ici souvent une capacité limitée, il est
alors nécessaire de l’étendre via une carte mémoire (RAM ou EEPROM) .

Mémoire de travail Dans le 400 aussi, la taille de la mémoire de travail correspond a environ 80 % de
la taille de la mémoire de chargement. Seulement, cette mémoire est divisée en 2
parties : une pour le code, l’autre pour les données

Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)

La mémoire rémanente la mémoire rémanente se présente sous la forme d'une mémoire RAM non volatile
et sert à sauvegarder les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs
de données, même sans pile de sauvegarde. Les zones à sauvegarder sont
définies lors du paramétrage de la CPU.

Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Tourner le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
carte mémoire (mémoire de chargement) vers la mémoire de travail.

Chapitre 4 Page 28
PRODERGIE GABON SARL

Concept mémoire du S7-300 (Cpu technologie MMC)


CPU

MMC Mémoire
Mem chargement TRAVAIL
Memoire Non-volatile
Sauvegarde projet

Mémoire
Systeme (sdb)

Projet format ZIP

Mémoire de Elle contient toujours les OB,FC,FB, DB , informations supplémentaires. Elle se


Chargement présente sous la forme d'une carte mémoire enfichable (MMC). Cette carte est
OBLIGATOIRE.

Mémoire de travail lors du transfert initial ou de la modification d’un bloc dans la mémoire de
chargement, le système compile et transfert automatiquement les blocs dans La
mémoire de travail. Sa taille correspond a environ 80 % de la taille de la mémoire
de chargement. La mémoire de travail RAM est intégrée à la CPU

Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)

La mémoire rémanente Les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs sont sauvegardés
dans la MMC quand la cpu est hors tension. Les zones à sauvegarder sont définies
lors du paramétrage de la CPU.

Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Appuyer sur le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
MMC vers la mémoire de travail.

Chapitre 4 Page 29
PRODERGIE GABON SARL
 CHAPITRE 5

Opérations binaires
PRODERGIE GABON SARL

Opérations binaires

Sommaire Page

Traitement cyclique du programme……………………………….…………………………… 2


Mémoires image du processus……………..………….….………………..…………………. 3
Résultat logique, première interrogation. Exemples.………………………………………… 4
Affectation, mise à 1, mise à 0…………………………..……...…………………………… 5
Bascule mise à 1 / mise à 0……………………..………..…….…………………………… 6
Opérations influant sur le RLG……….………….……..…………………………………… 7
Saut inconditionnel (indépendant du RLG)………….…………………………………….. 8
Saut conditionnel (en fonction du RLG)……………………………………………………. 9
Réponse aux fronts – RLG……………………..…………………………………………….. 10
Réponse aux fronts – Signal……………………….………………………………………… 11
Temporisation sous forme d’impulsion (SI)……………..……………………………………… 12
Temporisation sous forme d’impulsion (SV)……………..……...…………………………… 13
Temporisation sous forme de retard à la montée (SE)...…..………..……………………… 14
Temporisation sous forme de retard à la montée mémorisé (SS)…………………………. 15
Temporisation sous forme de retard à la retombée (SA)...………………………………… 16
Exercice………………………………….………….……..…………………………………… 17
Temporisation : format S5 dans STEP7…….……….………………………………………… 18
Opérations de comptage S5 dans STEP 7.………….…………………………………….. 19
Comptage : diagramme fonctionnel…………....…………………………………………….. 20

Chapitre 5 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Traitement cyclique du programme

Démarrage A la mise sous tension ou en cas de passage de l'arrêt (STOP) à la marche


(RUN), la CPU procède à une initialisation complète (démarrage avec OB100).
Lors du démarrage, le système d'exploitation efface les mémentos, les temporisations
et les compteurs non rémanents, il efface les piles des interruptions et des blocs,
il réinitialise toutes les alarmes de processus et les alarmes de diagnostic
mémorisées et lance le temps de surveillance du cycle.

Cycle de scrutation Le fonctionnement cyclique de la CPU comprend trois étapes principales, comme
le montre la diapositive ci-dessus:
- La CPU interroge l'état des signaux d'entrée et actualise la mémoire image des
entrées.
- Elle exécute le programme utilisateur avec ses différentes opérations.
- Elle copie les valeurs de la mémoire image des sorties dans les modules de
sortie.

Chapitre 5 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Mémoires image du processus

Introduction La CPU interroge l‘état des entrées et des sorties à chaque cycle. Certaines zones
mémoire sont utilisées pour stocker les données binaires des modules : la MIE et la
MIS. Le programme accède à ce registre pendant le traitement.

MIE La mémoire image des entrées se trouve dans la zone mémoire de la CPU, c'est là
qu'est stocké I’état logique de toutes les entrées.

MIS La mémoire image des sorties contient les valeurs de sortie obtenues après traitement
du programme. A la fin du cycle, ces valeurs sont envoyées aux sorties (A) effectives.

Programme utilisateur Si vous interrogez des entrées dans le programme utilisateur, avec U E 2.0 par
exemple c'est le dernier état dans la MIE qui est interrogé. On est ainsi assuré d’avoir
toujours le même état du signal en cas d'interrogations multiples d'une entrée
pendant un même cycle.

Chapitre 5 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Résultat logique, première interrogation. Exemples

Etat du signal

Une opération combinatoire se compose d'une séquence d'opérations chargées d'interroger I’état des signaux
(Entrées, A-sorties, Mémentos,Temporisations, Z-COmpteurs, Données) et de commander les A, M, T, Z, DBx.

Résultat de l'interrogation

Pendant le Traitement du programme, on forme d’abord un résultat de l‘interrogation. Si la condition de l'interrogation


est remplie, le résultat de l’interrogation est 1, dans le cas contraire, il est 0 . En contact, le contact passe en vert
(couleur par defaut )

Résultat logique

Lors du traitement des interrogations suivantes, le résultat logique est combiné avec le résultat des différentes
interrogations précédentes, ce qui donne un nouveau RLG. Après le traitement de la dernière instruction d'interrogation
d'une opération combinatoire le RLG n'est plus modifié. II est alors possible d’effectuer plusieurs opérations avec le
même RLG.

Chapitre 5 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Affectation, mise à 1, mise à 0

Affectation L'affectation répercute le RLG aux opérandes indiqués (A, M, D). Lorsque le RLG
change, l’état du signal de cet opérande change aussi.

Mise à 1 Si RLG = 1, l’opérande indiqué est mis à 1 et reste inchangé jusqu'à sa mise à
0 par une autre opération.

Mise à 0 Si RLG = 1, l'opérande indiqué est mis à 0 et reste inchangé jusqu'à sa mise à
1 par une autre opération.

Chapitre 5 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Bascule mise à 1 / mise à 0

Bascule Une bascule a une entrée de mise à 1 et une entrée de mise à 0. Selon l’entrée
à laquelle le RLG = 1, le mémento est mis a 1 ou à 0.
La question de la priorité se pose lorsqu'un RLG = 1 est délivré simultanément aux
deux entrées.

Priorité En CONT et LOG, on dispose de différents symboles pour les fonctions de mise à
1 ou à 0 prioritaires.
En LIST, c'est l'opération programmée en dernier qui est prioritaire.

Nota Si une sortie est mise à 1 par une instruction de mise à 1, elle est remise à 0 lors
du démarrage (initialisation) de la CPU.
Si M 0.0 a été configuré comme un mémento rémanent dans l'exemple ci-dessus,
son état à 1 est conservé même après le démarrage de la CPU et il est réaffecté
à la sortie A 9.3 effacée.

Chapitre 5 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Opérations influant sur le RLG

NOT L'opération NOT inverse le RLG

CLR L'opération d’effacement CLEAR met le RLG à 0 (actuellement disponible en


LIST uniquement).

SET L'opération SET met le RLG à 1 (actuellement disponible en LIST uniquement).

Chapitre 5 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Saut inconditionnel (indépendant du RLG)

Opération de saut En CONT/LOG, le repère de saut (étiquette) est indiqué sous forme d'un identificateur
au-dessus du symbole de bobine ou du symbole d'affectation. En LIST, le repère de
saut se trouve derrière l'opération.
Le repère de saut peut se composer de quatre caractères dont le premier doit être
une lettre ou le caractère spécial _ .
Le repère de saut marque le point où l'exécution du programme est poursuivie. Les
opérations ou les segments situés entre le saut et le repère de saut ne sont pas
exécutés.
Les sauts peuvent se faire vers l'avant ou vers l‘ arrière.
L‘opération de saut et la destination du saut doivent se trouver à l'intérieur du même
bloc (longueur de saut maxi = 64 koctets). La destination du saut ne doit être
présente qu'une seule fois dans ce bloc.
On peut utiliser des opérations de saut dans des FB, FC et OB.

Insertion d'un repère En modes de représentation CONT et LOG, le repère de saut est inséré à partir du
de saut catalogue: Eléments de programme : Eléments de programme -> Sauts -> Repère.
En LIST, le repère de saut est indique à gauche de l'opération avec laquelle il
faut poursuivre le traitement du programme.

JMP L'opération de saut inconditionnel entraîne un saut dans le programme jusqu'à un


repère de saut (étiquette) indépendamment du RLG.

Chapitre 5 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Saut conditionnel (en fonction du RLG)

SPB Le saut conditionnel SPB est exécuté uniquement si le RLG est égal à "1".
Si le RLG est égal à 0 le saut n’est pas exécuté, le RLG est mis à "1" et le
traitement du programme se poursuit avec I’opération suivante.

SPBN Le saut conditionnel SPBN est exécuté uniquement si le RLG est égal à 0. Si le RLG
est égal à 1 le saut n’est pas exécuté et le traitement du programme se
poursuit avec l'opération suivante.

Nota En mode de représentation LIST, il existe d’autres opérations de saut qui sont
traitées dans un cours ne programmation approfondi.

Chapitre 5 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Réponse aux fronts du RLG

1 CYCLE AUTOMATE

Objectif

Le cycle automate durant quelques millisecondes, une opération peut être répétées plusieurs centaines de fois en 1
seule seconde. Or, certaines opérations ,par exemple tester le redémarrage d’une installation pour remettre a zéro des
compteurs, ne nécessitent d’être employées que lors d’un changement d’état.

Front de RLG

Lorsque le changement d ’état concerne plusieurs équations, on parle d'un front de RLG. Ici, on s’intéresse au résultat
de l’équation E1.0 et E1.1

Front montant

Lorsque le RLG passe de 0 à 1, l'interrogation "FP" délivre un état logique à 1 (par exemple en M8.0) pendant la durée
d'un cycle. Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état il faut que le RLG soit mémorisé dans un
mémento (ou donnée) FP (par exemple M1.0).

Front descendant

Lorsque le RLG passe de 1 à 0, l'interrogation "FN" délivre un état logique à 1 (par exemple en M8.1) pendant la durée
d'un cycle. Pour que le système puisse détecter ce changement d état, il faut que le RLG soit mémorisé dans un
mémento (ou donnée) FN (par exemple M 1.1).

Chapitre 5 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Réponse aux fronts - Signal

1 CYCLE AUTOMATE

Front de signal

Lorsque le changement d ’état concerne 1 seul opérande (E,A, M, DB ), on parle d'un front de signal. Ici, L'entrée E1.1
doit être surveillée de manière dynamique et tout changement de l'état du signal doit être détecté. L'entrée E1.0 elle, a un
effet statique, comme une validation.

Front montant

Lorsque I’état du signal à l'entrée E1.1 passe de 0 à 1 I’ interrogation "POS" délivre un état logique à 1 à la sortie Q
pendant la durée d'un cycle, si l'entrée E 1 .0 est également à 1 (comme dans l’exemple ci-dessus). Pour que le système
puisse détecter ce changement d'état, il faut que l'état du signal en E1.1 soit mémorisé dans un M_BiT (mémento ou
donnée) (par exemple M 1.0).

Front descendant

Lorsque l'état du signal à l'entrée E1.1 passe de 1 à 0, l'interrogation "NEG" délivre l'état logique 1 à la sortie Q pendant la
durée d'un cycle, si l'entrée E 1.0 est également à 1 (comme dans l'exemple ci-dessus). Pour que le système puisse
détecter ce changement d'état il faut que l'état du signal en E1.1 soit mémorisé dans un M_BIT (mémento ou donnée) (par
exemple M 1 1)

Chapitre 5 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Temporisation sous forme d’impulsion (SI)

Q
TW

Lancement Lorsque le RLG passe de 0 à 1 à l'entrée S, la temporisation est lancée et la sortie


"Q" passe à 1 .

Remise à zéro La sortie "Q" est remise à zéro lorsque :


- la temporisation est écoulée ou
- le signal de lancement passe de "1" à '‘0" ou
- l'entrée de remise à zéro "R" est à l'état 1.

Chapitre 5 Page 12
PRODERGIE GABON SARL

Temporisation sous forme d’impulsion prolongée (SV)

Q TW TW

Lancement Lorsque le RLG passe de 0 à 1 à l'entrée "S", la temporisation est lancée et


la sortie "Q" passe à 1.
La sortie "Q" conserve l'état 1 même si le signal passe a "0" à l'entrée S.
Si l'entrée S change à nouveau d'état et passe de 0 à 1 pendant l'écoulement de la
temporisation, la temporisation est relancée.

Remise à zéro La sortie Q est remise à zéro lorsque :


- la temporisation est écoulée ou
- l'entrée de remise a zéro "R" est à l’état 1.

Nota : La différence avec la SI se fait au niveau de la remise a zero de la sortie, indépendante ici de l’état de l’entrée S

Chapitre 5 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Temporisation sous forme de retard à la montée (SE)

TW TW
Q

Lancement La temporisation est lancée lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée S. La
temporisation s'écoule pendant le temps défini a l'entrée TW, tant que le signal à
l'entrée S est égal à 1.

Remise à zéro Lorsque RLG = 1 à l'entrée de remise a zéro "R" la valeur de temps courante et
la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.

Sorties TOR La valeur de temps courante peut être lue aux sorties DUAL (format binaire) et
DEZ (format BCD).
La valeur de temps courante correspond à la valeur initiale de TW moins la valeur
du temps écoulé depuis le lancement de la fonction de temporisation.

Sortie binaire Le signal à la sortie Q passe à "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement
et que le signal de l'entrée "S" est à 1.
Si l'entrée "S" passe de "1" à "0" pendant que la temporisation s'écoule, la
temporisation s'arrête. Dans ce cas. la sortie "Q" est à l'état 0 .

Chapitre 5 Page 14
PRODERGIE GABON SARL

Temporisation sous forme de retard à la montée mémorisé (SS)

TW
Q

Lancement La temporisation est lancée, lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S". La
temporisation s'écoule pendant le temps défini à l'entrée TW, même si le signal
à l'entrée '"S" prend l‘état 0 avant la fin de la temporisation.
Si l'entrée "S" change à nouveau d'état et passe de 0 à 1 pendant la
temporisation, la temporisation est relancée.

Remise à zéro Lorsque le RLG = 1 à l'entrée de remise a zèro R , la valeur de temps courante
et la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.

Sortie binaire La sortie Q passe à l'état "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement,
même si le signal de l'entrée "S" n'est plus à 1.

Nota : La difference avec la SE se fait au niveau de la remise a zero de la sortie,


indépendante ici de l’etat de l’entree S

Chapitre 5 Page 15
PRODERGIE GABON SARL

Temporisation sous forme de retard à la retombée (SA)

TW
Q

Lancement La temporisation est lancée lorsque le RLG passe de 1 à 0 à l'entrée S. Lorsque la


temporisation est écoulée, la sortie Q passe à 0 .
Un changement d’état de 0 à 1 à l’entrée S pendant l’écoulement de la temporisation
provoque un arrêt de la temporisation qui n’est relancée qu’au changement de signal
de 0 à 1.

Remise à zéro Lorsque RLG = 1 à l'entrée de remise a zéro "R" la valeur de temps courante et
la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.
Si un signal 1 est présent aux deux entrées (S et R), la sortie Q n’est mise à un que si
le remise à zéro prioritaire est désactivée.

Sortie binaire Si le RLG passe de 0 à 1 à l'entrée "S", la sortie Q passe à l'état "1". Si l'entrée S'
est désactivée, la sortie continue à délivrer le signal 1 tant qu'un RESET n'est pas
effectué .

Chapitre 5 Page 16
PRODERGIE GABON SARL

Exercice

Exercice Complétez les diagrammes fonctionnels de temporisation de la figure.

Chapitre 5 Page 17
PRODERGIE GABON SARL

Temporisations : formats S5 dans STEP 7


centaines dizaines unités

0 0 0 0 0
10ms 0 0
0 0 0 1 1
100ms 0 1
0 0 1 0 2
1 sec 1 0
10 sec 1 1 0 0 1 1 3
0 1 0 0 4
0 1 0 1 5
0 1 1 0 6
0 1 1 1 7
1 0 0 0 8
1 0 0 1 9

Valeur de Présélection de temps

1- Valeurs de temps fixes à l'aide de constantes de temps (exemples : - S5T#100ms. S5T#35s, S5T#5m2s200ms ).

2- Valeurs de temps modifiables et contenues par mots de mémentos ou de données (ex : MW120,DBW14 ).
Ce mot est composée de la base de temps (2 bits ) et de la valeur de temps (12 bits )
la valeur mini d’une tempo est 10 ms 001 * 10ms
la valeur maxi d’une tempo est 2Heures 46 min 30 sec 999*10sec

Base de temps

Les bits 12 et 13 du mot de temporisation renferment la base de temps en code


binaire : 0 = 10ms 1 = 100ms 2 = 1s 3 = 10s

L/DUAL

La valeur de temps restante est disponible à la sortie "DUAL" sous forme de nombre binaire à 10 positions (sans la base de
temps).

LC/BCD

La sortie "BCD" délivre la valeur de temps restante en format S5 time (base de temps incluse).

Nota

STEP7 permet en outre de créer des temporisateurs conformes à CEI. Leur réalisation à partir de blocs fonctionnels système
fait l'objet d'un autre cours.

Chapitre 5 Page 18
PRODERGIE GABON SARL

Opérations de comptage dans STEP7

Valeur de comptage Un mot de 16 bits est réservé à chaque compteur dans la mémoire des données
système,pour y déposer la valeur de comptage (0…999) exprimée en code binaire.
Compteur incrémental Lorsque le RLG passe de"'0" à "1" à l'entrée "ZV", le compteur est incrémenté de 1
(valeur maximale = 999)
Compteur décrémental Lorsque le RLG passe de"0" à "1" à l'entrée "ZR", le compteur est décrémenté de 1
(valeur minimale = 0)
Positionnement du Lorsque le RLG passe de "0" a "1" à l'entrée "S", le compteur prend la valeur de
compteur comptage présente à l'entrée ZW.
Remise à zéro Lorsque le RLG = 1, le compteur est remis à zéro. Si la condition de réinitialisation
est satisfaite, le positionnement et le comptage sont impossibles.
ZW La valeur de comptage codée BCD (0.. 999) est prédéfinie a l'entrée ZW :
- sous forme de constante de temps (C# ).
- sous forme BCD à l'aide d'une interface de données.

DUAL / BCD La valeur de comptage peut être chargée dans l'accumulateur sous forme d'un
nombre binaire ou BCD puis transférée, depuis ce point dans différents champs
d'opérandes.
Q L'état du compteur peut être interrogé à l'entrée Q :
- Etat du compteur =0 -> Q = 0
- Etat du compteur >< 0 -> Q = 1
Types de compteurs - Z_VORW = compteur incrémental (comptage seul)
- Z_RUECK = compteur décrémental (décomptage seul)
- ZAEHLER = compteur incrémental/décrémental (comptage et décomptage)

Chapitre 5 Page 19
PRODERGIE GABON SARL

Comptage : Diagramme fonctionnel

Notas Si la valeur de comptage atteint 999 (compteur incrémental) ou la valeur de


décomptage 0 (compteur décrémental), les impulsions de comptage suivantes ne
modifient pas l‘état du compteur.

Dans le cas d'un compteur incrémental/décrémental, l'état logique du compteur est


conservé.

Chapitre 5 Page 20
 CHAPITRE 6

Symbolique
PRODERGIE GABON SARL

Symbolique

Sommaire Page

Adressage absolu et symbolique….……………………………….…………………………… 2


Adressage symbolique – Vue d’ensemble....………….….………………..…………………. 3
Appel de la table des mnémoniques……………………………………………………………. 4
Editer des mnémoniques (dans l’éditeur CONT / LOG /LIST)…...…………………………. 5
Informations sur les mnémoniques (dans l’éditeur CONT / LOG / LIST)…….……………… 6
Sélection des mnémoniques (dans l’éditeur CONT / LOG / LIST)………………………… 7

Chapitre 6 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Adressage absolu et symbolique

Adressage absolu En adressage absolu, l'adresse est indiquée directement (par exemple
l'entrée E1 0). Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de recourir à une
table des mnémoniques, mais le programme est moins explicite.

Adressage symbolique En adressage symbolique, on utilise des mnémoniques (par exemple


MOTEUR_MARCHE) à la place des adresses absolues. Les
mnémoniques pour les entrées, les sorties, les temporisations, les
compteurs, les mémentos et les blocs sont stockés dans la table
des mnémoniques.

Nota Lors de la saisie des noms des mnémoniques il ne faut pas taper de
guillemets. Ceux-ci sont insérés par l'éditeur de programme.

Chapitre 6 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Adressage symbolique – Vue d’ensemble

Mnémoniques globaux Les mnémoniques déclarés globaux dans la table des mnémoniques
ont la propriété de pouvoir être employés dans tous les blocs de
programme.
Le nom doit être univoque dans la table des mnémoniques, c'est-à-dire
qu'un nom symbolique ne doit pas être utilisé plusieurs fois.

Mnémoniques locaux Les mnémoniques déclarés locaux sont définis dans la partie
déclarative d'un bloc. Ils ne peuvent être utilisés que dans ce même
bloc.
On peut réutiliser le même nom symbolique dans la partie déclarative
d’un autre bloc.

Chapitre 6 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Appel de la table des mnémoniques

Table des mnémoniques La table des mnémoniques est ouverte dans l’éditeur CONT/LOG/
LIST via les options de menu Outilstable des mnémoniques.
La table des mnémoniques peut également être ouverte dans le
SIMATIC Manager. Procédure : sélection du programme dans la
moitié gauche de la fenêtre projet et double clic sur l’objet
mnémoniques dans la moitié droite.

Structure de la table Une fenêtre de travail supplémentaire s'affiche à chaque fois qu'une
table de mnémoniques est ouverte. Elle comprend des colonnes pour
le nom des mnémoniques, l'adresse, le type de données et le
commentaire du mnémonique. Une ligne spécifique à chaque
mnémonique est créée dans la table. La ligne vide, ajoutée
automatiquement à la fin de la table, peut être utilisée pour définir
un nouveau mnémonique.

Nota La table des mnémoniques constitue une base de données commune


qui peut être employée par tous les outils STEP 7.

Chapitre 6 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Editer des mnémoniques (dans l’éditeur CONT / LOG / LIST)

Editer des mnémoniques En utilisant l'option de menu Edition -> Mnémonique ou en cliquant sur les opérandes
et sur l'option de menu Editer Mnémonique avec le bouton droit de la souris vous
pouvez aussi affecter a posteriori des noms symboliques aux adresses absolues.
Les noms affectés sont inscrits automatiquement dans la table des mnémoniques.

Les noms déjà existant dans la Table des mnémoniques sont représentés dans une
autre couleur. Ils ne peuvent pas être réintroduits dans la table des mnémoniques.

Chapitre 6 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Informations sur les mnémoniques


(dans l’éditeur CONT / LOG / LIST)

Adressage Dans l'éditeur CONT/LIST/LOG, il est possible de choisir l'une des représentations
suivantes via les options de menu Affichage -> Afficher avec -> Représentation
symbolique :
- Adressage symbolique ou
- Adressage absolu.

L'option de menu Affichage- Afficher avec->Informations sur les mnémoniques


permet de visualiser la correspondance entre adresses absolues et symboliques
pour le réseau concerné.
Les affectations figurent sous le segment en CONT/LOG et sur la ligne d’instruction
en LIST.

Nota Si vous positionnez le pointeur de souris sur un opérande, une info-bulle apparaît
avec les informations sur le mnémonique relatif à cet opérande.

Chapitre 6 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Sélection des mnémoniques (dans l’éditeur CONT/LOG/LIST)

Introduction Pour simplifier la programmation symbolique, vous pouvez utiliser l'option de menu
Affichage -> Afficher avec -> Sélection des mnémoniques.

Lors de la saisie du libellé des opérandes, un extrait de la table des mnémoniques


s'affiche après I’entrée de la première lettre d’un nom symbolique. Cet extrait
énumère tous les mnémoniques commençant par cette lettre. Cliquer sur le
mnémonique souhaité pour le reprendre.

Chapitre 6 Page 7
 CHAPITRE 7
Opérations
numériques
PRODERGIE GABON SARL

Opérations numériques

Sommaire Page

Format des nombres (16 bits)….….……………………………….…………………………… 2


Format des nombres (32 bits)..……………..………….….………………..…………………. 3
Opérations de conversion BCD Entier…………………………………………………….. 4
Opérations de conversion EntierDouble EntierRéel……………………………………… 5
Opérations de comparaison ………………………………………………………………… 6
Opérations arithmétiques de base………………………………………………………………. 7
Chargement et transfert de données (1)………………………………………………………. 8
Chargement et transfert de données (2)…………………..…………………………………. 9
Chargement et transfert de données (3)………………...……………………………………. 10
Operations Combinatoires …… ………………………………………………………………… 11
Selection des informations affichées pour l’état du programme …………………………… 12

Chapitre 7 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Format des nombres (16 bits)

Code BCD Les différents chiffres d'un nombre décimal sont codés à l’aide de quatre chiffres
binaires (bits). La représentation à quatre bits tient au fait que le chiffre décimal le plus
élevé (9) nécessite au moins quatre positions binaires (1001) pour être représenté sous
forme binaire.

La représentation des chiffres décimaux 0 a 9 en code BCD (code binaire pour nombres
décimaux) est la même que celle des chiffres binaires 0 à 9.

Entier Le type de données INT (ENTIER) correspond à un nombre entier (16 bits).

Le signe (bit n°15) indique s'il s'agit d'un nombre positif ou négatif ("0" = positif,
"1" = négatif).
La plage d'un nombre entier (16 bits) est comprise entre-32 768 et+32 767.

En binaire un nombre entier négatif est représenté sous forme d'un complément à
deux d'un nombre entier positif. On obtient ce complément à deux en inversant
l'état logique de chaque bit et en ajoutant "1" au résultat.

L'interrogation de l'état logique des bits d'un nombre négatif consiste à identifier les
bits à "0", ajouter 1 au résultat et faire précéder le nombre du signe moins.

Chapitre 7 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Format des nombres (32 bits)

DINT Les nombres entiers de 32 bits signés sont également désignés par double entier
(Double Integer) ou entier long (Long Integer).
Leur plage est comprise entre L# -2147483648 et L#2147483647.

Nombre REEL Un nombre réel (ou nombre à virgule flottante) est un nombre positif ou négatif dont
la plage est comprise entre –1.175495.10-38 et 3.402823.1038

Exemples : +10,339 ou +1,0339E1


- 234567 ou -2,34567E5.

En représentation exponentielle, l 'exposant est donné en base 10.

Le nombre réel occupe deux mots en mémoire, le bit de poids fort indiquant le
signe du nombre. Les autres bits représentent la mantisse et l'exposant en base 2.

Nota : La représentation des nombres réels dans STEP 7 satisfait aux exigences
de la norme IEEE.

Chapitre 7 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Opérations de conversion BCD  Entier

Exemple Un programme utilisateur doit effectuer des calculs sur des valeurs prédéfinies à
l'aide d'une roue codeuse et visualiser le résultat sur un afficheur numérique.
Comme il est impossible d'effectuer des opérations arithmétiques au format BCD,
une conversion du format s'impose.
Opérations de conversion Les opérations du S7-300/400 autorisent de multiples conversions. Chaque opération
a le format suivant :
Entrée de validation (EN), sortie de validation (ENO)
Si le RLG à l'entrée de validation EN est à 1, la conversion est exécutée. La sortie
de validation ENO a généralement le même état logique que EN. Si ce n'est pas le
cas, nous le mentionnerons au moment voulu.
Paramètre d’entrée (IN) Si EN = 1, le contenu de IN est lu lors de la conversion.

Paramètre d’entrée (OUT) Le résultat de la conversion est délivré à la sortie OUT.

BCD_I / BTI (conversion d'un nombre BCD en nombre entier 16 bits). Cette opération lit le
contenu du paramètre EN sous la forme d'un nombre BCD à trois positions (+/-999)
et le convertit en nombre entier (16 bits).

I_BCD / ITB (conversion d'un nombre entier 16 bits en nombre BCD). Cette opération lit le
contenu du paramètre IN sous la forme d'un entier (16 bits) et le converti en nombre
BCD à trois positions (+/- 999). En cas de débordement, ENO = 0.

BCD_DI / BTD convertit un nombre BCD (+/- 9999999) en nombre entier de 32 bits.

DI_BCD / DTB convertit un nombre entier de 32 bits en nombre BCD à 7 positions (+/-9999S99).
En cas de débordement, ENO - 0

Chapitre 7 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Opérations de conversion EntierDouble EntierRéel

Exemple Un programme utilisateur traite des nombres entiers de 16 bits, mais doit également
effectuer des divisions dont le résultat est susceptible d'être inférieur à 1 et ne peut
être affiché que sous forme de nombres réels. II est donc nécessaire de convertir le
résultat en nombre réel. Il faut dans un premier temps convertir le nombre entier de
16 bits en nombre entier de 32 bits.

I_DI / ITD convertit un nombre entier de 16 bits en nombre entier de 32 bits.

DI_R / DTR convertit un nombre entier de 32 bits en nombre a virgule flottante.

Nota D'autres opérations de conversion, telles que :


- INV_I / INVI
- NEG_I / NEGI
- TRUNC / TRUNC
- ROUND / RND
- CEIL / RND+
- FLOOR / RND-
- INV_DI / INVD
- NEG_DI / NEGD
- NEG_R / NEGR
- TAW / TAD
font l'objet d'un cours de programmation avancé.

Chapitre 7 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Opérations de comparaison

CMP Les opérations de comparaison permettent de comparer les valeurs numériques


suivantes :
I deux nombres entiers (de 16 bits chacun à virgule fixe)
D deux nombres entiers (de 32 bits chacun à virgule fixe)
R deux nombres à virgule flottante (nombres réels de 32 bits =
nombres
à virgule flottante IEEE)
Si la comparaison est "vraie", le RLG est égal à 1, dans le cas contraire,il est égal à "0".
La comparaison portent sur les entrées IN1 et IN2, selon le type d'opération
sélectionné :
== IN1 est égale à IN2
<> IN1 est différente de IN2
> IN1 est supérieure à IN2
< IN1 est inférieure à IN2
>= IN1 est supérieure ou égale à IN2
<= IN1 est inférieure ou égale a IN2.

Chapitre 7 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Opérations arithmétiques de base

Généralités Les opérations du S7-300/400 autorisent de multiple fonctions arithmétiques.Chaque


opération à le format suivant :
EN = entrée de validation Si le RLG = 1 à l'entrée de validation EN, l'opération est exécutée.
ENO = sortie de validation Si le résultat ne se situe pas dans la plage de valeur admissible pour le type de
données correspondant les bits de débordement OV ="Débordement" et OS =
"Débordement mémorisé" sont mis à un et la sortie de validation ENO = 0. Les
opérations suivantes liées à ENO ne sont donc pas exécutées.
IN1 = paramètre d’entrée 1,
IN2 = paramètre d’entrée 2 La valeur délivrée à IN1 est lue comme premier opérande, la valeur délivrée à IN2
comme second opérande.
OUT = paramètre de sortie La sortie OUT fournit le résultat de l'opération arithmétique.

Opérations Addition ADD_I addition de nombres entiers


ADD_DI addition de nombres entiers doubles
ADD_R addition de nombres réels
Soustraction SUB_I soustraction de nombres entiers
SUB_DI soustraction de nombres entiers doubles
SUB_R soustraction de nombres réels
Multiplication MUL_I multiplication de nombres entiers
MUL_DI multiplication de nombres entiers doubles
MUL_R multiplication de nombres réels
Division DIV_I division de nombres entiers
DIV_DI division de nombres entiers doubles
DIV_R division de nombres réels
Nota Les opérations mathématiques étendues (ABS, SQR, SQRT, LN, EXP, SIN, COS,
TAN, ASIN, ACOS, ATAN) font l'objet d'un cours de programmation avancé.

Chapitre 7 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Chargement et transfert de données (1)

MOVE (CONT/LOG) Lorsque l'entrée EN est active, la valeur indiquée à l'entrée "IN" est copiée à
l'adresse précisée pour la sortie OUT .
ENO a le même état logique que EN.

L et T ( LIST) Le chargement et le transfert sont réalisés indépendamment du RLG. L'échange


de données s'effectue via l'accumulateur.
L'opération de chargement écrit la valeur de la source adressée dans l'accumulateur
1 en partant de la droite, et complète par des zéros les positions inutilisées
(jusqu'au bit 32).
L'opération de transfert copie (partiellement ou intégralement) le contenu de
l'accumulateur vers la destination indiquée (voir pages suivantes).

Chapitre 7 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Chargement et transfert de données (2)

Accumulateur 1 L'accumulateur 1 représente le registre central de la CPU. Lors du chargement,


la valeur à charger est écrite dans l 'accumulateur 1 et lors du transfert, la valeur à
transférée est lue dans l'accumulateur 1, le résultat des opérations arithmétiques,
opérations de décalage et de rotation, etc.. est mémorisé dans l'accumulateur 1.

Accumulateur 2 Au cours d'une opération de "chargement", l'ancienne valeur de l'accumulateur 1 est


tout d'abord transférée dans l'accumulateur 2, puis l'accumulateur 1 est effacé (remis
à zéro) et ensuite seulement, la nouvelle valeur est inscrite dans l'accumulateur 1.
L'accumulateur 2 est également utilisé pour les comparaisons, les opérations
combinatoires, les opérations de calcul et de décalage, qui sont abordées en détail
plus loin.

Chapitre 7 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Chargement et transfert de données (3)

Généralités Les accumulateurs sont des mémoires auxiliaires de la CPU, utilisées pour
l'échange de données entre différents opérandes et pour les opérations de
comparaison et de calcul.
Le S7-300 dispose de 2 accumulateurs de 32 bits chacun et le S7-400 de 4
accumulateurs également de 32 bits.

Chargement L'opération de chargement envoie le contenu de l'octet, du mot ou du double


mot adressé dans l'accumulateur 1.

Transfert Lors du transfert le contenu de l'accumulateur 1 est conservé ce qui permet de


transférer l'information dans différentes zones mémoire. Si le transfert porte sur un
seul octet, les 8 bits de droite sont utilisés (voir figure ci-dessus).

RLG Le schéma à contacts et le logigramme permettent d'effectuer un chargement et


un transfert en fonction du RLG, en utilisant l'entrée de validation EN du bloc "MO VE".
Dans LIST, les opérations de chargement et de transfert sont indépendantes du
RLG et sont donc toujours exécutées. Avec des sauts conditionnels, il est possible
d’omettre les opérations de chargement et de transfert et de parvenir ainsi a un
chargement et à un transfert dépendant du RLG.

Chapitre 7 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Sélection des informations affichées pour l’état du programme

Introduction
Lorsque vous voulez visualiser l état du bloc, vous pouvez sélectionner les
informations d'état que vous souhaitez afficher à l'écran Les options par défaut sont Bit d'état. Résultat logique Etat
standard Si vous souhaitez d'autres informations définissez-les à l'aide de la commande Outils -> Paramètres -> LIST.

Boîte de dialogue
La figure montre la boîte de dialogue permettant de déterminer l'information Outre les informations standard, vous
disposez des options d'affichage suivantes
• AR1 Registre d'adresses 1, option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect
• AR2 Registre d'adresses 2 option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect Accumulateur 2
• DB1 Registre de bloc de données 1 (DB gobai 1er DB ouvert)
• DB2 Registre de bloc de données 2 (DB d'instance 2eime DB ouvert)
• Indirect, option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect en mémoire (affiche le contenu de MD et DD par
exemple avec l'instruction LEW[MD 100])

Nota
Vous pouvez afficher/masquer des informations complémentaires, changer de mode de représentation (décimal,
hexadécimal virgule flottante) ou visualiser des lignes de séparation lorsque la fonction Etat du programme est active
Pour ce faire cliquez avec le bouton droit de la souris sur la ligne d en-tête STANDARD ACCU2 etc et choisissez
l'option voulue (voir figure)

Chapitre 7 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Opérations combinatoires

WAND_W L'opération "ET mot" combine, bit par bit, selon la table de vérité ET, les deux
valeurs numériques délivrées aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de l'opération ET
est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécutée si EN = 1.
Exemple: Masquage de la 4ème décade de la roue codeuse :
EW4 = 0100 0100 1100 0100
W#16#0FFF = 0000 1111 1111 1111
MW30 = 0000 0100 1100 0100

WOR_W L'opération "OU mot" combine, bit par bit selon la table de vérité OU, les deux
valeurs numériques délivrées aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de l'opération OU
est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécuté si EN = 1.
Exemple : Positionnement du bit 0 dans MW32 :
MW32 = 0100 0010 0110 1010
W#16#0001 = 0000 0000 0000 0001
MW32 = 0100 0010 0110 1011

WXOR_W L'opération "OU exclusif mot" combine, bit par bit, selon la table de vérité OU
exclusif, les deux valeurs binaires figurant aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de
l'opération OU exclusif est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécutée si
EN = 1
Exemple : Détection des changements d'état à l'entrée EW0 :
EW0 = 0100 0100 1100 1010
MW28 = 0110 0010 1011 1001
MW24 = 0010 0110 0111 0011

Chapitre 7 Page 12
 CHAPITRE 8

Données
PRODERGIE GABON SARL

Données

Sommaire Page

Zone pour l’enregistrement des données…………………………………….………………… 2


Blocs de données (DB)……………………....………….….………………..…………………. 3
Adressage des éléments de données……………..….....…..………..……………………… 4
Présentation synoptique des types de données dans STEP 7……………………………… 5
Type de données élémentaires dans STEP 7…………....…………………………………. 6
Type de données Complexes ………………..…………....…………………………………. 7
Exemple d’un Tableau ………………..…………....………………………………………… 8
Type de Données Utilisateur ………………..…………....…………………………………… 9
Accès aux éléments de données……..………………….....………………………………… 10
Validité d’un DB ouvert ………..……..………………….....………………………………… 11
Création d’un nouveau bloc de données………………...……………………………………. 12
Entrée, enregistrement, chargement et visualisation d’un bloc de données….…………… 13
Mnémonique de référence………………………………….…….…………………………… 14

Chapitre 8 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Zones pour l’enregistrement des données


Mémoire systeme CPU Mémoire utilisateur
MIE
7 6 5 4 3 2 1 0 tempos
S7300 DB X
S7400

MIS
compteurs

DB Y
DB Z

Mementos
Données locales

Généralités

Outre les blocs de programme, un programme utilisateur comporte aussi des données sur l'état du processus, des signaux,
etc., pouvant être traitées par les opérations du programme utilisateur. Les données sont stockées dans des zones de mémoire
de l'automate sous forme de variable. Une variable étant caractérisée de manière univoque par :
- Le chemin d'accès à la zone mémoire (opérande : par exemple Périphérie, MIE, MIS, mémentos, DB).
- le type de données (type de données élémentaire ou complexe, type de paramètre). On distingue :

Mémentos
Ce sont des variables internes, dont le nombre dépend de la CPU (315 1ere gen 1024bits , pu315 2DP new 16384 bits).
Une partie de ces variables sont remises a zéro hors tension. (CF ch4 conf matérielle : propriétés CPU>remanence )

Blocs de données
Dans les blocs de code du programme utilisateur, les blocs de données permettent d’enregistrer des valeurs. Les DB s’utilisent
en lieu et place des mémentos. Mais contrairement a ces derniers :

- les valeurs des DB sont toutes sauvegardées Hors tension


- le nombre et la taille des DB ne sont pas fonction de la CPU mais de la taille mémoire utilisateur (mem chgt/mem
travail). En effet, les db prennent de la place mémoire, de la même manière que les FC,FB,OB.

Pile de données locales


La pile de données locales (pile L) est une zone qui permet d'enregistrer :
• des variables temporaires d'un bloc de code, y compris les informations de déclenchement des OB,
• des résultats intermédiaires dans des programmes
• des opérandes effectifs lors du transfert de paramètres pour les appels de FC
Ce sujet est traité au chapitre "Fonctions et blocs fonctionnels".

Chapitre 8 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Blocs de données (DB)

Généralités

Les blocs de données servent à enregistrer des données utilisateur. Comme les blocs de code, ils occupent de I’espace
dans la mémoire utilisateur. Les blocs de données contiennent des variables (par exemple des valeurs numériques)
nécessaires à l'exécution du programme utilisateur.

Le programme utilisateur peut accéder aux variables d'un bloc de données par des opérations sur bit, sur octet sur mot et
sur double mot. L'accès peut se faire en symbolique ou en absolu.

Domaine d’application

Les bloc de données peuvent, selon leur contenu, être employés de différentes manières par l'utilisateur. On distingue :

-les blocs de données globaux : ils contiennent des informations auxquelles on peut accéder à partir de tous les blocs
logiques du programme utilisateur.

- les blocs de données d'instance : ils sont toujours associés à un FB. Les données de ce DB ne devraient être traitées
que par le FB correspondant. Les blocs de données d'instance sont traités en détail dans le cours MA2 au chapitre
Fonctions et blocs fonctionnels.

Création de DB

Les DB globaux sont créés via l'éditeur de programme. Les blocs de données d'instance sont crées en cas d'appel d'un
bloc FB.

Chapitre 8 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Adressage des éléments de données

MB0/ DBB0
MW0/ DBW0

MD0/ DBD0

M4.1/ DBX4.1

Généralités *

L'adressage des éléments de données d'un bloc de données se fait octet par octet comme pour les mémentos. Vous
pouvez charger et transférer des octets de données, des mots de données ou des doubles mots de données. Dans le
cas des mots de données entrez la première adresse d'octet pour l'opération (par exemple L DBW 2)
2 octets sont ensuite chargés à partir de cette adresse. Dans le cas des doubles mots, 4 octets sont chargés à partir de
l'adresse d'octet indiquée.

Nota

En cas d'accès à des éléments de données ou à des blocs de données inexistants, la CPU se met à l'arrêt si aucun OB
d'erreur n'a été programmé.
En cas d'accès dans un bloc à un mémento inexistant dans la CPU (exemple m400.0 dans CPU 1ere génération), une
erreur se produit lors du transfert du bloc dans la CPU. La CPU reste en Run.

Chapitre 8 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Présentation synoptique des types de données dans STEP7

Entrées / Sorties / mementos / blocs de Données

blocs de Données

Aperçu Les types de données définissent les propriétés des données, c'est-à-dire la
représentation du contenu d'un ou plusieurs opérandes interdépendants et les plages
de valeurs admissibles.
Le type de données détermine également les opérations possibles
Types de données Les Types de données élémentaires sont définis selon CEI 1131-3. Le type de
élémentaires données détermine de manière univoque l'espace mémoire nécessaire correspondant.
C’est ainsi, par exemple que le type de données Mot (Word) occupe 16 bits dans la
mémoire utilisateur.
Les types de données élémentaires ont toujours une longueur inférieure ou égale
à 32 bits, ils peuvent être chargés entièrement dans les accumulateurs du processeurs
et traités par des opérations STEP 7 élémentaires.
Types de données Les types de données complexes peuvent être utilisés uniquement en liaison avec
complexes des variables déclarées dans des blocs de données globaux. Les types de données
complexes ne peuvent pas être chargés entièrement dans I'accumulateur avec des
opérations de chargement. Pour traiter des types de données complexes, on dispose
de blocs standard dans la bibliothèque ("CEI").
Types de données Un type de données utilisateur (UDT) peut être utilisé pour des blocs de données
utilisateur ou comme type de données dans une table de déclaration des variables.
Les UDT sont créés avec l'éditeur de bloc de données.
La structure d'un UDT peut contenir des groupes de types de données élémentaires
et/ou complexes.

Chapitre 8 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

BOOL, BYTE, WORD DWORD, CHAR


Les variables du type de données BOOL représentent un bit, les variables avec des types de données BYTE.
WORD, DWORD sont des séquences binaires de 8, 16 ou 32 bits. Les nombres BCD et la valeur de
comptage, ainsi que le type de données CHAR, qui représente un caractère dans la représentation ASCII,
constituent des formes particulières de ces types de données
S5TIME
Les variables du type de données S5TIME sont utilisées pour définir les valeurs de temps dans les
temporisations. La durée est indiquée en heures, minutes, secondes ou millisecondes Les valeurs de temps
peuvent être entrées avec un caractère de soulignement (1h_4m) ou sans (1h4m)
Les fonctions FC33 et FC40 de la bibliothèque "Library Standard" convertissent les formats S5TIME en TIME
ou TIME en S5TIME.
INT, DINT, REAL
Les variables avec ces types de données représentent des nombres avec lesquels il est possible d'effectuer
des opérations arithmétiques.
TIME, DATE, TIME OF DAY
Une variable du type de données TIME (durée) occupe un double mot. Cette variable est utilisée par exemple
pour définir des valeurs de temps dans les temporisations CEI Le contenu d'une variable est interprété comme
un nombre DINT en millisecondes et peut ainsi être positif ou négatif (par exemple : T#1s=L#1 000.
T#24d20h31m23s647msw = L#214748647). Une variable du type de données DATE (date) est stocké dans un
mot comme un nombre entier sans signe Le contenu de la variable correspond au nombre de jours écoulés
depuis le 01 01.1990 (par exemple : D#1999-06-24 = W#16#OD85) Une variable du type de données
TIME_OF_DAY (heure du jour) occupe un double mot qui contient le nombre de millisecondes écoulé depuis le
début du jour (0:00 h) sous forme d'un nombre entier sans signe, (par exemple : TOD#23:59:59.999 =
DW#16#0526_5B77).
Chapitre 8 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Types de données complexes

Les types de données complexes (tableaux et structures) sont créés en regroupant divers types de données
élémentaires ou complexes.
L'utilisateur a ainsi la possibilité de créer des types de données adaptés à son besoin avec lesquels il peut
structurer et traiter par voie symbolique de grandes quantités de données.
Les types de données complexes ne peuvent pas être traités directement dans leur intégralité (supérieure à 32
bits) avec des opérations STEP7, le traitement ne peut se faire que composante par composante.
Les types de données complexes sont prédéfinis, la longueur du type de données DATE_AND_TIME étant
égale à 64 bits La longueur des types de données ARRAY (tableau), STRUCT (structure) et STRING (chaîne
de caractères) est définie par l'utilisateur.
Les variables contenant des types de données complexes ne peuvent être déclarées qu'à l'intérieur de blocs
de données globaux et sous forme de paramètres ou comme variables locales de blocs de code

Type de données utilisateur

Les types de données utilisateur représentent une structure autodéfinie. Celle-ci est stockée dans des blocs
UDT (UDT1 à UDT65535). elle peut être utilisée comme "gabarit" pour le type de données d'une autre variable
Cette solution évite des opérations de frappe superflues, lors de la saisie d'un bloc de données, lorsqu'une
même structure est utilisée plusieurs fois.
Exemple : vous avez besoin de la même structure 10 fois dans un bloc de données Définissez d'abord la
structure puis enregistrez celle-ci, par exemple en tant que UDT 1 Dans le DB. définissez une variable
"Adresses" sous forme de tableau avec 10 éléments du type UDT1 : Adresses : array[1 10]
UDT1
Vous avez ainsi créé 10 zones de données avec la structure définie dans l'UDT 1 sans avoir à les resaisir.

Chapitre 8 Page 7
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Tableau

Un tableau se compose de plusieurs éléments d’un même type de données. Cette diapositive représente un
tableau « point de mesure » avec 10 éléments du type de données REAL. Différentes valeurs de mesure
seront enregistrées dans ce tableau par la suite.

Définir un tableau dans le DB

On utilise "ARRAY[n..m]" comme mot-clé d'un tableau. Le premier élément (n) et le dernier élément (m) sont
indiqués entre crochets. Dans notre exemple [110] signifie 10 éléments, le premier élément étant adressé avec
l'indice [1] et le dernier avec l'indice [10]. Au lieu de [1..10], on peut tout autant définir [0..9] par exemple, ceci a
seulement une incidence sur l'accès aux éléments

Vue des données

Pour voir quelles sont les valeurs enregistrées dans les différents éléments, passez à un autre mode
d'affichage avec l'option de menu Affichage -> " Vue des données' L'écran ..Vue des données" présente les
valeurs enregistrées à cet instant dans la colonne "Valeur en cours"

Chapitre 8 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Utilisation
Les types de données utilisateur servent à :
• générer des blocs de données conformes à une structure, créer des tableaux comprenant plusieurs fois la
même structure,
• créer des variables locales dans des FC, des FB avec une structure définie (voir chapitre "Fonctions et
blocs fonctionnels")
Les types de données utilisateur sont stockés sur le disque dur sous forme de blocs UDT Ils servent alors de
"gabarits" ou de modèles permettant de réduire les opérations de saisie lors de la création d'un bloc de
données.

Type de données utilisateur (UDT)


Les types données utilisateur se composent de types de données élémentaires ou d'autres types de données
utilisateur
Ces types de données ne peuvent pas être mémorisés dans l'automate. Exemple : enregistrement de
données de recette (voir aux pages suivantes).

Chapitre 8 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Accès aux éléments de données

Ouvrir un DB

L'opération "AUF DB..." permet d'ouvrir un bloc de données global.Un DB global reste ouvert dans le programme jusqu’à
l’ouverture d’un autre DB

Accés au DB

La diapositive représente les opérations permettant d’accéder au DB en lecture (Charger) ou en écriture (transférer). Si
le DB était déjà ouvert, une simple opération de chargement ou de transfert suffit. En cas d opération
combinée par exemple : L DB19.DBW2, le DB souhaité est également indiqué. L'opération englobe l'ouverture du bloc de
données.

Accès symbolique

Un accès symbolique est possible uniquement dans les conditions suivantes :


1 - Un nom symbolique a été affecté au DB dans la Table des mnémoniques
2 - L'éditeur CONT/LIST/LOG a attribué un nom symbolique aux différents éléments de données du bloc de données.

Nota

Vous devriez utiliser généralement l'accès symbolique au DB. L'accès symbolique présente les avantages suivants :
- le programme est plus facile à lire
- on est ainsi assuré d'accéder au bon DB,
- les corrections ultérieures dans la structure des données du DB sont plus faciles à réaliser.

Chapitre 8 Page 10
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Introduction

Un bloc de données ouvert le demeure jusqu'à l'ouverture d'un nouveau DB ou jusqu'à l'accès à un autre DB
avec une opération combinée (par exemple L DB4.DBW6)

Appels de blocs FC

Lorsque l'on quitte un OB ou une FC en appelant une autre fonction, le bloc de données actif reste valide. Le
retour au bloc FC appelant entraîne la réouverture du bloc de données qui était valide auparavant.

Appels de blocs FB

Les appels de blocs fonctionnels représentent un cas particulier. Un DB d'instance est toujours affecté à un FB
(autres informations, voir chapitre "Fonctions et blocs fonctionnels") Ce DB d'instance est ouvert
automatiquement lors de l'appel du FB.
Le DB global ouvert préalablement perd sa valididé lors du retour au bloc appelant.
Ceci veut dire qu'il faut à nouveau ouvrir les DB globaux nécessaires, après des appels de FB

Nota

On peut ouvrir un DB en utilisant les opérations appropriées, par exemple AUF DB. mais aussi en transférant
des paramètres aux blocs paramétrables. On peut ainsi par exemple utiliser "DB 4 DBW6" comme paramètre
effectif. Le DB 4 est ouvert dans ce cas

Conseil : utiliser autant que possible une instruction d'accès complète aux blocs de données

Chapitre 8 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Création d’un nouveau bloc de données

Editeur de Programme

L'éditeur permet d'ouvrir un bloc de données existant ou d'en créer un nouveau.

Si vous cliquez a droite sur blocs , une boîte de dialogue "apparaît à l'écran. Sélectionnez
insérer un nouvel objet > blocs de données. Apparaît un nouvel onglet

Boîte de dialogue Propriétés Blocs de données

Cette boîte de dialogue permet de définir le type de bloc de données à créer : sélectionner DB Global (autres types de DB
font l’objet d’un cours de programmation avancée)

Chapitre 8 Page 12
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Entrée, enregistrement, chargement et


Visualisation d’un bloc de données

Creation /modification données dans DB

visualisation des valeurs des variables du DB

Creation –Modification des données

Les différents éléments de données sont inscrits dans le tableau Sélectionnez le premier champ libre dans la colonne
"Nom" et tapez la désignation de l'élément. La touche de tabulation permet d'atteindre les autres colonnes Type, Valeur
initiale et Commentaire.

Colonnes

Les colonnes ont la signification suivante :


- Adresse - Est inscrite par l'éditeur de programme à l'enregistrement. Elle représente le bit de départ de la zone
mémoire déclarée.
- Nom - Nom symbolique de l'élément.
- Type - Type de données (sélection par le bouton droit de la souris)
- Valeur initiale - Sert à définir la valeur par defaut. (facultatif )
- Commentaire - Sert à décrire I’élément de données (facultatif).

Enregistrer

L'Icône représentant une disquette permet d'enregistrer le bloc de données sur la console de programmation.

Charger

Tout comme les blocs de code, les blocs de données doivent être chargés dans la CPU.

Visualiser

Pour visualiser les valeurs courantes dans le bloc de données, passez en affichage Vue des données. Les lunettes
dans la barre d’outils sont alors accessibles et permettent de visualiser le bloc de données (affichage dynamique des
valeurs effectives du DB dans la CPU).

Chapitre 8 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Mnémonique de référence

Introduction Lorsque vous modifiez a posteriori des affectations dans la table des mnémoniques d un
programme existant, vous pouvez définir si la priorité doit être accordée à l'adresse
absolue ou à la symbolique.

Paramétrage Dans le SIMATIC Manager, sélectionnez l'objet "Blocs" d'un programme S7 avec le
bouton droit de la souris. Sélectionnez l'option de menu Propriétés de l’objet puis
I’onglet Blocs.
Dans le champ "Priorité des opérandes", il est possible de choisir entre Valeur absolue
ou Mnémonique.

Priorité opérandes Avec ce paramétrage, l'adresse absolue de l'opérande est conservée lorsque vous
valeur absolue modifiez à posteriori l'affectation d'un opérande dans la table des mnémoniques.
Dans cet exemple, la sortie A8.1 (nom symbolique EN_SERVICE) a été transformée
en sortie A4.1 dans la table des mnémoniques. Avec le paramètre "Priorité à la valeur
absolue", la sortie A8.1 reste inchangée dans le programme.

Priorité opérandes Avec ce paramétrage, l'adresse absolue de l'opérande est modifiée en fonction de la
Mnémoniques nouvelle mention dans la table des mnémoniques.
Dans cet exemple la sortie A8.1 (nom symbolique EN_SERVICE) a été transformée
en sortie A4.1 dans la table des mnémoniques. Avec le paramètre Priorité au
mnémonique, l'opérande passe de A8.1 a A4.1 dans tout le programme.
L’opérande modifié conserve également son nom symbolique. II est ainsi possible de
modifier un programme utilisateur symbolique existant par l'affectation de nouvelles
adresses absolues.

Chapitre 8 Page 14
 CHAPITRE 9

Erreurs logiques
PRODERGIE GABON SARL

Erreurs logiques

Sommaire Page
Activation de l’outil visualisation et forçage variables 2
Definition des points de declenchement 3
Visualisation et Forcage des variables 4
Forçage Permanent 5
Exercice : Forçage Permanent 6
Affichage des données de référence 7
Filtrage des données de référence 8
Liste de références croisées 9
Filtrage de la liste de références croisées 10
Correction d'un bloc à l'aide de la liste de références croisées 11
Aller à l'occurrence 12
Tableau d'affectation des zones E,A,M,T,Z 13
Opérandes libres / mnémoniques manquants 14
Structure du programme 15
Comparer des blocs ( 1 ) 16
Comparer des blocs (2) 17

Chapitre 9 Page 1
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Activation de l’outil Visualisation et forçage de variables

Généralités "Visualisation et forçage de variables" est un autre outil STEP 7. Il permet


d'afficher les variables d'un programme, dans le format de votre choix.
Il offre par ailleurs à l'utilisateur la possibilité de modifier les états ou le
contenu des variables dans la CPU (forçage)

Barre d'outils Vous pouvez changer la barre d'outils par Affichage -> Barre d'outils et
afficher/masquer trois barres d'outils différentes :
- Standard
- Affichage
- Variable
Affichage Le nombre de colonnes des tables de variables est défini à l'aide de
Affichage -> Mnémonique / Commentaire de mnémonique / Format de
valeur d'état / Valeur d'état / Valeur de forçage
ou en cliquant sur la barre d'outils "Affichage".

Chapitre 9 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Définition des points de déclenchement

Déclenchement Les points de déclenchement sont paramétrés dans "Visualiser/forcer


des variables" en sélectionnant la commande Variable ->
déclenchement... Ou en cliquant sur l'icône.
Points de L'option "Point de déclenchement visualisation" définit quand actualiser
déclenchement les variables à visualiser. L'option "Point de déclenchement forçage"
définit quand appliquer les valeurs de forçage aux variables concernées.
Conditions de L'option "Condition de déclenchement visualisation" détermine s'il faut
declenchement actualiser les variables une seule fois lorsque le point de déclenchement
est atteint ou de manière cyclique (chaque fois que ce point est atteint).
L'option "Condition de déclenchement forçage" détermine s'il faut
appliquer les nouvelles valeurs aux variables concernées une seule
fois ou de manière cyclique.
Observations Si vous avez choisi l'option "Unique" pour la "Visualisation", que
vous cliquiez sur ou vous obtenez un résultat identique,
une seule actualisation. Si vous avez choisi l'option "Unique" pour
le "Forçage", que vous cliquiez sur ou vous obtenez un résultat
identique, une seule activation.
Si la condition de déclenchement cochée est "Cyclique", la
visualisation et/ou le forçage s'effectuent de manière cyclique.
Si le même point de déclenchement a été défini pour la visualisation
et le forçage, c'est la visualisation qui est exécutée la première.

Chapitre 9 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Visualisation et forçage de variables

2
.
3
Visualisation II existe deux possibilités pour visualiser les variables :
a - actualisation unique des valeurs d'état à l'aide de la commande
Variable -> Actualiser valeurs d'état ou en cliquant sur l'icône
- actualisation cyclique des valeurs d'état à l'aide de la commande
Variable -> Visualiser ou en cliquant sur l'icône (voir point de
déclenchement)
Forçage Pour forcer les variables, procédez de la manière suivante :
1. Cliquez avec le bouton gauche de la souris dans la zone
"Valeur
de forçage" de la variable considérée.
2. Entrez la valeur de forçage appropriée au type de donnée.
3a.Si vous souhaitez une activation unique des valeurs de
forçage, sélectionnez la commande Variable -> Activer valeurs de
forçage
ou cliquez sur l'icône

3b. Si vous souhaitez une activation cyclique des valeurs de


forçage, sélectionnez Variable -> Forcer ou cliquez sur l'icône
(voir point de déclenchement)
4.Utilisez la fonction de test "Visualiser" pour vous assurer que
la valeur de forçage est bien inscrite.

Valeur de forçage La valeur de forçage inscrite dans la table peut être désactivée
valable cliquant sur l'icône La valeur désactivée est présentée sous
forme de commentaire. Un nouveau clic, la transforme en vale
active. Seules les valeurs actives peuvent être forcée.
Chapitre 9 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Forçage permanent

Forçage permanent
La fonction de forçage permanent permet d'affecter des valeurs déterminées aux variables du programme utilisateur
Dans le S7-400 le forçage permanent peut s'appliquer aux entrées sorties mémentos et périphériques Seules les
entrées et les sorties du S7-300 peuvent être forcées
Remarques
Vous n’êtes autorisé à ouvrir qu une seule fenêtre de valeurs de forçage permanent par CPU
La barre de titre contient le nom de la table de variables de la liaison en ligne active
La barre d'état indique la date et l'heure de l'ordre de forçage en cours d'exécution dans la CPU
II n'est pas possible de visualiser ou de forcer des variables lorsque la fenêtre des valeurs de forçage est ouverte
Avant de lancer la fonction " Forçage permanent", assurez-vous qu'aucun autre utilisateur ne l'a déjà activée sur la
même CPU Un ordre de forçage permanent ne peut être annulé ou interrompu qu'avec la commande Variable ->
Annuler le forçage permanent
Fermer la fenêtre Valeurs de forçage permanent ou quitter l'application Visualisation et forçage de variables" ne
supprime pas l'ordre de forçage permanent
La commande Edition -> Annuler ne permet pas d'annuler le forçage Informez-vous sur les différences entre le
forçage et le forçage permanent des variables

Chapitre 9 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Exercice : Forçage permanent

Objectif
Les signaux des actionneurs de l'installation étant retombés l'aide de la fonction de test "Forçage permanent"
Il faut les rétablir à l'aide de la fonction de test "forçage permanent"

Procédure
• Dans l'outil "Visualisation et forçage de variables" sélectionnez la commande Variable -> Afficher valeurs de
forçage permanent
• Dans la fenêtre'Valeurs de forçage permanent", entrez les opérandes E 0 0 a E 0 2 et les valeurs de forçages (voir
figure)
• Déclenchez la fonction de forçage par Variable -> Forçage permanent
• Fermez la fenêtre "Valeurs de forçage permanent"
• Définissez le comportement de la CPU

Chapitre 9 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Affichage des données de référence

Introduction
Pour les erreurs logiques, utilisez intensivement les outils "Visualisation de l'état du programme" et
"Données de référence" Dans la visualisation d'état du programme, vous constatez par exemple, que la
condition du mémento n'est pas satisfaite Les données de référence vous permettent de localiser ce
mémento
L'affectation multiple d'opérandes est une cause fréquente d'erreur Cela signifie qu'un opérande est
affecté dans différentes séquences du programme L'outil "Données de référence" facilite la localisation
d'erreurs de cette nature
Données de référence
Pour afficher les données de référence, sélectionnez la commande Outils -> Données de référence ->
Afficher ou ->Filtrer dans le SIMATIC Manager (le dossier "Blocs" doit être ouvert hors ligne)
Filtrer
L'affichage des données de référence est sélectif, indépendamment de l'option Afficher ou Filtrer choisie
dans le menu Outils
Listes
Les données de référence sont disponibles dans 5 listes différentes
Liste des références croisées
Tableau d'affectation des E/A/M
Structure du programme utilisateur
Liste des opérandes libres
Liste des mnémoniques manquants

Chapitre 9 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Filtrage des données de référence

Filtrer
Vous pouvez ouvrir la fenêtre de filtrage des données de référence de deux manières différentes :
1 A partir du SIMATIC Manager via Outils -> Données de référence -> Filtrer.
2 Dans l'outils Données de références croisées par Affichage -> Filtrer ou en cliquant sur l'icône
correspondante

Fenêtre "Paramètres"
L'appel de l'outil, vous permet d'accéder à la fenêtre "Paramètres" Sélectionnez parmi les 6 listes de
données de référence celle qui doit être ouverte en premier

Chapitre 9 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Liste de références croisées

Liste de références croisées


La liste de références croisées s'ouvre dans la fenêtre "Afficher données de référence" par Affichage ->
Références croisées ou en cliquant sur l'icône correspondante
La liste de références croisées est affectée à un programme utilisateur et contient tous les opérandes
utilisés : - entrées, sorties, mémentos, compteurs, temporisations, etc (voir page suivante)
Tableau
La liste de références croisées se présente sous la forme d'un tableau avec les colonnes suivantes
Colonne Contenu / Signification
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

• Opérande Adresse absolue de l'opérande


• Mnémonique Nom symbolique de l'opérande
• Bloc Bloc dans lequel est utilisé l'opérande
• Accès Accès en lecture (R) ou en écriture (W)
• Langage Langage dans lequel le bloc a été créé
• Détails Instruction permettant d'activer l'opérande
Références croisées de l'opérande
Si vous sélectionnez un opérande dans la liste de références croisées, à l'aide de la commande Affichage -
> Références croisées de l'opérande, vous pouvez ouvrir une nouvelle fenêtre contenant uniquement les
références croisées spécifiques à l'opérande sélectionné

Chapitre 9 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Filtrage de la liste de références croisées

Opérandes
Pour définir le type d’opérandes souhaité dans votre liste, cochez la case correspondante.
Plage de filtrage
Cette zone détermine la plage d'adresses à afficher. Vous pouvez aussi indiquer plusieurs plages
partielles. Si vous entrez "10-50; 70; 100-130", vous demandez l'affichage de l'adresse 70 ainsi que des
plages de 10 à 50 et de 100 à 130
Accès
L'option "tous" les types d'accès est activée par défaut Vous avez l'option Sélection" qui permet de cocher
la case correspondant à l'accès en écriture seule, par exemple, pour limiter le mode d'accès
Colonnes
La présentation de la liste de référence croisées peut être définie en cochant la case correspondant au
nombre de colonnes et au contenu souhaités
Modèle
Si vous voulez appliquer le paramétrage à la prochaine ouverture de la fenêtre d affichage des données
de référence, cochez la case "Enregistrer comme modèle"
Le bouton "Charger valeurs par défaut" rétablit les paramètres de base ou les valeurs que vous avez
enregistrées comme valeurs par défaut

Chapitre 9 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Correction d’un bloc à l’aide de la liste de références croisées

Procédure
Un double clic sur un opérande de la liste de références croisées permet d'ouvrir l'éditeur CONT/LOG/LIST
et de visualiser le bloc dans lequel l'opérande sélectionné est utilisé. Le curseur se trouve dans le réseau
dans lequel l'opérande est utilisé.
Nota
Veiller à ce que les données de référence ne soient générées qu'à partir de blocs en mode hors ligne
Aussi les blocs modifiés devraient-ils toujours être mémorisés

Chapitre 9 Page 11
PRODERGIE GABON SARL

Aller à l’occurrence

Introduction
Lorsque que la recherche ne s'applique qu'à un seul opérande, ce qui est généralement le cas, il est
préférable de faire appel à la fonction "Aller à l'occurrence" plutôt qu'à la liste de références croisées
Cette fonction est appelée directement depuis l'éditeur de programme et fournit uniquement l'extrait de la
liste de références croisées concernant l'opérande
Utilisation
Sélectionnez un opérande dans l'éditeur de programme et cliquez avec le bouton droit de la souris sur
Aller à l'occurrence
Tous les emplacements du programme où cet opérande est utilisé sont affichés dans la fenêtre "Aller à
l'occurrence" La colonne "Détails" vous indique si l'opérande a été interrogé ou affecté. Dans notre
exemple, il est important de savoir à quel endroit du programme la sortie A 4 2 est mise à un et remise à
zéro. Si vous sélectionnez la ligne correspondante et cliquez sur le bouton "Aller à", vous passez à cet
emplacement du programme. Le bouton "Point de départ" permet de revenir à l’état initial.
Accès
Le bouton Sélection" vous permet de limiter l'affichage, par exemple aux accès en écriture seule
(affectation, mise à un, remise à zéro)
Si vous cochez l'option "Pour tous les opérandes de la plage spécifiée", les accès par mots à cet
opérande sont également affichés (chevauchement)

Chapitre 9 Page 12
PRODERGIE GABON SARL

Tableau d’affectation des zones E, A, M, T, Z

Tableau d’affectation E/A/M et T/Z


Pour appeler le tableau d’affectation des zones E/A/M T/Z, sélectionnez Affichage>tableau
d’affectation>Entrées,sorties et mémentos ou cliquez avec la souris sur l’icône correspondante
Ce tableau d'affectation donne une vue synoptique des bits et de l'octet des zones de mémoire d'entrée
(E), de sortie (A), de mémento (M) dans lequel ils sont utilisés.
Chaque ligne contient un octet de la zone de mémoire, où chacun des 8 bits est identifié par son accès.
Par ailleurs, le format d'accès (octet, mot ou double mot) est également indiqué.
Signification des identificateurs du tableau d'affectation E/A/M
• - l'opérande n'est pas adressé, il est donc libre
• o accès par bit
• x accès par octet, mot ou double mot

Filtrer
La commande "Filtrer" permet de spécifier les zones mémoire qui doivent constituer la liste et de limiter les
plages d'adresses
Cette commande est identique à celle de la liste de références croisées.

Chapitre 9 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Opérandes libres / mnémoniques manquants

Opérandes libres
La commande Affichage -> Opérandes libres ou un clic sur l'icône correspondante permet d'afficher la liste
des opérandes définis dans la table des mnémoniques, mais non utilisés dans le programme utilisateur S7
Mnémoniques manquants
La commande Affichage -> mnémoniques manquants ou un clic sur l'icône correspondante permet
d'afficher la liste des opérandes utilisés dans le programme utilisateur S7, mais non définis dans la table
des mnémoniques
Chaque ligne contient l'opérande et le nombre d'utilisations
Filtrer
La commande "Filtrer" sert à paramétrer les informations détaillées concernant
l'affichage des opérandes libres (voir figure)

Chapitre 9 Page 14
PRODERGIE GABON SARL

Structure du programme

Structure du programme
La structure du programme restitue la hiérarchie des appels de blocs au sein du programme utilisateur S7
Filtrer
Selon l'option de filtrage choisie, la structure du programme est représentée par branche du programme
sous forme arborescente (voir figure) ou sous forme de "paires d'appelants-appelés" (chaque bloc appelant
est affiché avec le bloc appelé correspondant).
Symboles
< maximal nnn > : La mémoire maximale requise pour les données locales est indiquée en octets au
niveau du répertoire racine dans l'arborescence
Nnn : La mémoire maximale requise par chemin d'accès pour les données locales est indiquée en octets,
au niveau du dernier bloc du chemin
Symboles utilisés dans la structure du programme utilisateur
Symbole Signification
bloc appelé régulièrement (CALL FB10)
bloc appelé de manière conditionnelle (CC FB10
bloc appelé de manière inconditionnelle (UC FB10)
bloc de données (AUF DB 10, L DB10 DBVVO)
Récurrence
bloc non appelé

Chapitre 9 Page 15
PRODERGIE GABON SARL

Comparaison de blocs (1)

Introduction
II est possible de comparer des blocs sauvegardés en ligne et hors ligne ou deux programmes utilisateur
sur le disque dur de la PG Cette fonction permet de contrôler si le programme a été corrigé
ultérieurement dans la CPU et d'identifier le réseau dans lequel se trouvent les différences
Utilisation
• Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier des blocs d'un programme S7
• Sélectionnez la commande Comparaison de blocs
• Cochez l'option de votre choix, comparaison en ligne/hors ligne ou entre deux programmes hors ligne
et validez par "OK"
• Le masque suivant donne la liste des blocs présentant des différences
• Sélectionnez la ligne contenant une différence puis cliquez sur "Détails"
• Dans la fenêtre "Comparaison de blocs - Détails", vous pouvez voir quand le bloc a été modifié et si la
longueur du bloc a changé.
• Si vous cliquez sur "Aller à", le bloc divergent, par exemple en ligne et hors ligne, s'affiche dans deux
fenêtres côte à côte ainsi que le réseau dans lequel la première différence a été décelée
Nota : Le programme peut être corrigé uniquement dans la fenêtre hors ligne

Chapitre 9 Page 16
PRODERGIE GABON SARL

Comparaison de blocs (2)

Différences
Si vous cliquez sur le bouton "Aller à " (voir page précédente), l'éditeur de programme s'ouvre avec deux
fenêtres côte à côte, affichant le réseau où figure la première différence constatée
Exemple
Le bloc modifié en dernier est identifiable grâce à l'horodatage figurant dans le masque "Comparaison de
blocs - Résultats" (voir page précédente).

Chapitre 9 Page 17
 CHAPITRE 10

Recherches
d’erreurs
PRODERGIE GABON SARL

Recherche d’erreurs provoquant un arrêt de la CPU

Sommaire Page

Appel de l'outil "Etat du module" 2


Présentation du Diagnostic Système 3
Etat du module onglet "Mémoire Tampon de diagnostic " 4
Interprétation des messages d'erreur 5
Ouverture du bloc erroné 6
Diagnostic avec la pile I, la pile B, la pile L 7
PiIeB 8
Pilel 9
PileL 10

Chapitre 10 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Présentation du diagnostic système

Que signifie « diagnostic » ?


Le diagnostic désigne les fonctions de détection et d’enregistrement des erreurs, intégrées à la CPU. La zone où sont
enregistrées les informations sur les erreurs est appelée mémoire tampon de diagnostic, sa capacité est variable.
Que se passe-t-il en cas d’erreurs
L’apparition d’une erreur ou d’un évènement, comme un changement de mode de fonctionnement, provoque les opérations
suivantes :
• Un message horodaté est inscrit dans le tampon de diagnostic. Le dernier message entré est enregistré au début du
tampon. Lorsque la mémoire est pleine, les entrées antérieures sont effacées.
• Entrée de l’évènement dans la liste d’état du système
• L’évènement active le cas échéant l’OB d’erreur (bloc d’organisation) correspondant.
Type d’erreur
Le diagnostic de la CPU permet de déceler :
 les erreurs système dans la CPU ou les défauts sur un module
 les erreurs de programme dans la CPU
Recherche d’erreurs
Lors de la recherche d’erreurs, il convient de distinguer différentes classes d’erreurs :
 Les erreurs qui provoquent la mise à l’arrêt de la CPU, la recherche s’effectue à l’aide de l’outil « Etat du module »
 Les erreurs logiques : le traitement du programme est en cours dans la CPU mais la fonction programmé n’est pas
remplie. La recherche s’effectue à l’aide des « Données de référence » et de « Visualisation de l’état du programme »
 Les erreurs sporadiques apparaissent uniquement dans certains états spécifiques de l’installation. Elles peuvent
provoquer l’arrêt de la CPU ou se manifester sous la forme d’erreurs logiques. La recherche s’effectue à l’aide de l’outil
« Messages de la CPU »ou de mécanismes de détection d’erreurs.

Chapitre 10 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Appel de l’outil ¨Etat du module¨

Introduction

Les informations nécessaires à la recherche des erreurs sont stockées dans la fonction
Etat du module disponible dans tous les outils STEP7 Vous pouvez appeler cette fonction
via le SIMATIC Manager ou l'éditeur de programme, par exemple.

Le SIMATIC Manager

Si la structure du projet n'est pas disponible sur la console de programmation cliquez sur
l'icône ''Partenaires accessibles" puis sur MPI=x (x = adresse MPI de la CPU connectée).
Appelez ensuite la commande Système cible --> Etat du module.
Une fois le projet ouvert sur le disque dur via le SIMATIC Manager, sélectionnez le
programme S7 puis appelez La commande Système cible -> Etat du module.

Editeur de programme

Dès qu'un bloc est ouvert, les informations nécessaires à la recherche d erreurs sont
disponibles.

Chapitre 10 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Etat du module : onglet ¨Mémoire tampon de diagnostic ¨

Mémoire tampon de diagnostic


La mémoire tampon de diagnostic est une zone de mémoire de la CPU organisée en anneau qui ne peut pas être effacée,
même par un effacement général Elle contient tous les événements de diagnostic dans l'ordre de leur apparition.
Tous ces événements peuvent être visualisés en clair sur la console de programmation, dans l'ordre chronologique
Detail sur I' événement
La zone "Détails sur l'événement" contient des informations complémentaires sur l'événement sélectionné .
• la désignation et le numéro de l'événement,
• d'autres informations liées à l'événement, telles que l'adresse de l'instruction à l'origine de l'événement
• etc.
A propos de l'événement
Cliquez sur le bouton pour appeler l' aide relative à l'événement sélectionne dans la liste
(Exemple : une erreur de programmation est survenue, mais l'OB correspondant, OB 121, n'a été ni chargé ni activé )
Ouvrir le bloc
En cliquant sur le bouton vous pouvez ouvrir dans la CPU, vous pouvez ouvrir le bloc dans lequel l'erreur est survenue
(dans notre exemple : "Numéro de la FC 10"
Appel de l'outil
A partir du SIMATIC Manager ou de l'éditeur de programme avec la commande Système cible -> Etat du module = onglet
Mémoire tampon de diagnostic.

Chapitre 10 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Interprétation des messages d’erreurs

Généralités
Le dernier événement enregistré est inscrit sur la première ligne. L'affichage de l'heure permet de savoir quels sont
les messages d'erreur liés les uns aux autres (événements n° 1 e 2 sur la figure).
Interprétation de l'erreur
Dans notre exemple un démarrage a été effectue avant l'apparition de l'erreur (événements n 3 à 5). L'erreur est
survenue après le démarrage ce qui a occasionné l'inscription des messages n°1 et n°2.
Evénement n° 1 : Aucun OB d'erreur n'ayant été programme. La CPU à été mise à l'arrêt. La fenêtre "Détails"
indique le niveau de traitement, OB1 par ex (cycle) et la localisation de l'erreur dans le programme (FC 10, adresse
du bloc 24)
Evénement n° 2 : Cause réelle de I erreur. Exemple : erreur de conversion BCD. La fenêtre "Détails" nous informe
que l'accumulateur 1 contient une valeur erronée et nous signale l'OB responsable (OB121)
OB d'erreur Type d’erreur Exemple OB d ‘erreur

Erreur de programmation Bloc appelé inexistant dans la CPU OB121

Erreur d’acces Acces direct à un module défectueux ou innexistant OB122

Erreur de temps Depassement du temps de cycle maximal OB80


Defaut d’alimentation Pile de sauvegarde déchargée OB81
Alarme de diagnotic Rupture de fil à l’entrée d’un module diagnostiquant OB82

Defaut matériel sur la CPU Signal de l’interface MPI incorrect OB84

Erreur d’execution du programme Defaut lors de la mise a jour de la memoire image (module defectueux) OB85

Defaillance du Chassis Defaillance du chassis décentralisé ou d’une station en périphérie décentralisée OB86

Erreur de Communication Mauvais idéntificateur de télégramme OB87

Chapitre 10 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Ouverture du bloc erroné

Ouverture du Bloc
Le bouton "Ouvrir le bloc" permet d'accéder directement au bloc erroné qui est ouvert en ligne. En langage LIST, le
curseur est placé devant l'instruction responsable de l'erreur En CONT/LOG, le réseau concerné s'affiche a l'écran
L'utilisateur dans notre exemple a tenté de convertir la valeur BCD de la roue codeuse en nombre entier.
L'accumulateur 1 contenait probablement un nombre BCD incorrect. La lecture de la pile I (voir pages suivantes)
devrait vous permettre d'obtenir une analyse plus précise de ce cas
L'erreur est survenue dans la FC10, au réseau 3.

Chapitre 10 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Diagnostic avec la pile I, pile B et la pile L

Introduction
Pour obtenir des informations complémentaires sur la localisation des erreurs, vous pouvez lire le contenu des piles
(pile B, pile I, pile L). Cette fonction vous permettra de connaître par exemple les valeurs enregistrées dans les
accumulateurs avant l'arrêt de la CPU.
Pile B
La pile des blocs contient la liste de tous les blocs appelants traités jusqu'au passage à l'état 'Arrêt"
Pile I
La pile d'interruption renferme les données des registres à l'endroit ou l'interruption a eu lieu. comme
• le contenu des accumulateurs et des registres d'adresses
• les blocs de données ouverts
• le contenu du mot d'état
• le niveau de traitement du programme (cycle, par exemple)
• le bloc interrompu avec indication du réseau et du numéro d'instruction
• le bloc suivant à traiter
Pile L
La pile des données locales indique les valeurs des variables temporaires. L'interprétation de ces données nécessite
une certaine expérience.

Chapitre 10 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Pile B

Piles
les informations de la pile ne pourront être affichées qu'après la mise a l'arrêt (état STOP) de la CPU, par suite :
• d'une erreur de programme
• d'un ordre d'arrêt
• de la rencontre d'un point d'arrêt.
Pile B
La pile des blocs (pile B) reproduit sous forme graphique la hiérarchie des appels. c'est-a-dire la succession et
l'imbrication des blocs appelés jusqu'au point d'interruption.
La pile B contient également toutes les interruptions dues aux OB d'alarme et aux OB d'erreur ainsi que les blocs de
données ouverts.
C'est dans le dernier bloc affiché que se trouve la cause directe de I arrêt
Dans notre cas, vous pouvez constater que l'erreur s'est produite au premier appel du bloc FC 10
Ouvrir le bloc
En cliquant sur le bouton "Ouvrir le bloc ', vous pouvez ouvrir et traiter en ligne le bloc sélectionné dans la liste de la
pile B Le curseur se trouve après l'instruction erronée (au début de l'instruction suivante) En ouvrant le dernier bloc,
on trouve directement l'instruction en défaut Dans les autres blocs, on trouve les différents appels de blocs

Chapitre 10 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Pile I

Pile I
La pile des interruptions (pile I) se rapporta toujours a un niveau de traitement Donné. Le bloc d'organisation concerné
doit être sélectionné dans la pile B avant l'appel de la pile I
Registres
Le masque de la pile I affiche le contenu de tous les registres pertinents au moment de l'interruption ;
• Accumulateurs : L'option "format" permet de choisir le format des nombres contenus dans les accumulateurs
• Registres d'adresses : L'option "Format" permet de choisir le format du contenu des registres d'adresses
• Mot d'état : Cette zone représente les bits 0 à 8 du mot d'état. Ils sont désignés par des abréviations explicites
Point d'interruption
La zone "Point d'interruption" fournit des indications sur :
• le bloc interrompu, en proposant une option d'ouverture directe (dans ce cas, le curseur se trouve immédiatement
devant l'instruction erronée),
• la classe de priorité de l'OB dont le traitement a été interrompu, .
• les blocs de données ouverts, avec leur numéro et leur taille.
Exemples d'erreur
Nous pouvons constater que dans le cas de notre exemple, le nombre hexadécimal 0000 000C est stocké dans
l'accumulateur T. Il ne s'agit pas d'un nombre BCD autorisé ce qui explique l'apparition de l'erreur pendant la
conversion du nombre BCD en nombre entier (instruction BTI)

Chapitre 10 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

Pile L

Pile L
La pile des données locales (pile L) contient les valeurs actuelles des variables temporaires du bloc dont le traitement
n'était pas terminé lors de l'interruption Les données locales affichées dans la fenêtre Pile L se rapportent au bloc
sélectionné dans la pile B
Les blocs en cours de traitement au moment de la mise à l'arrêt (état STOP) sont inscrits dans la pile des blocs (pile B).
Exemple d'erreur
Les deux variables temporaires définies dans le bloc FC 10 de notre exemple sont dénommées variable 1 et variable 2.
La colonne Adresse de la partie déclarative du bloc FC 10 indique leur adresse relative dans la pile L. La variable est
enregistrée dans les octets 0 et 1 de la pile L et la variable 2 dans les octets 2 et 3.
La valeur 78H de la variable 1 correspond au nombre entier 120. Cette variable est inscrite dans le programme à l'aide
de l'instruction L 120, T variable 1. La valeur 08H de la variable 2 représente le résultat de la dernière conversion
correcte du nombre BCD en nombre entier
Le schéma ci-dessous présente l'extrait de programme correspondant dans le bloc FC 10 :

Chapitre 10 Page 10
 CHAPITRE 11

Infortmations
Système
PRODERGIE GABON SARL

Informations système

Sommaire Page
Synoptique des informations système ................................................................................ 2
Etat du module: onglet "Mémoire" .................................................................................... 3
Etat du module: onglet "Temps de cycle" ........................................................................... 4
Etat du module: onglet "Horodatage" ................................................................................. 5
Etat du module: onglet "Performances" .............................................................................. 6

Chapitre 11 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Synoptique des informations système

Etat du module
Les informations système s'affichent à partir du SIMATIC Manager ou de l'éditeur CONT/LIST/LOG en sélectionnant
la commande Système cible -> Etat du module. Les informations relatives à l'état du module sont regroupées dans les
onglets suivants :
• Fiche d'identité
• Mémoire tampon de diagnostic
• Mémoire
• Temps de cycle
• Horodatage
• Performances
• Communication
• Piles
Onglet "Fiche d'identité"
Cette onglet vous renseigne sur :
• les caractéristiques du module (version, référence de commande)
• l'emplacement
• l'état du module

Chapitre 11 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Etat du module : onglet ¨Mémoire¨

Mémoire de chargement / micro memory Card


Une mémoire RAM de chargement est intégrée aux CPU 400 ainsi qu’aux 300 avec pile. Sur les nouvelles Cpu 300
avec MMC, la mémoire de chargement RAM est fusionnée avec celle de EPROM. L'espace occupé est représenté par
la barre de gauche.
La barre centrale indique la taille d’occupation de l’Eprom uniquement sur les modules acceptant une EPROM
optionnelle
La mémoire de chargement sert à stocker des informations supplémentaires. Elle occupe donc toujours un espace
mémoire supérieur à celui de la mémoire de travail.
Mémoire de travail
La mémoire de travail sert uniquement à enregistrer les informations nécessaires au traitement du programme dans la
CPU.
Comprimer
Le bouton "Comprimer" permet de combler les zones inoccupées de la mémoire de travail.
Ces zones inoccupées proviennent des corrections du programme dans la CPU. Lorsqu'un bloc est corrigé, l'ancien
bloc n'est pas écrasé mais considéré comme non valable. Les blocs modifiés sont écrits à un emplacement libre en fin
de mémoire, chaque correction occupant ainsi de la place mémoire.
La compression n'est nécessaire que pour le S7-400. Avec le S7-300, la mémoire de travail est automatiquement
comprimée.

Chapitre 11 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Etat du module : onglet ¨Temps de cycle¨

Généralités
Le temps de cycle désigne le temps nécessaire à la CPU pour actualiser les mémoires images du processus, traiter le
programme utilisateur, effectuer toutes les opérations de diagnostic et communiquer avec les consoles de
programmation.

Onglet "Temps de cycle"


L'onglet "temps de cycle" délivre les informations suivantes sur le déroulement cyclique du programme :
• Temps de cycle le plus long depuis le dernier passage de STOP à RUN
• Temps de cycle le plus court depuis le dernier passage de STOP à RUN
• Durée du temps de cycle en cours
• Affichage du temps de surveillance du cycle (temps de cycle maximal) et
• Affichage du temps de cycle minimum paramétré (S7-400 seulement).
Cette information permet d'obtenir des temps de cycle constants. Un nouveau cycle débute lorsque le temps cycle
minimal est écoulé.

Chapitre 11 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Etat du module : onglet ¨Horodatage¨

Horodatage
Cette zone contient les données de l’horloge temps réel intégrée à la CPU.
Facteur de correction
Le facteur de correction destiné à régler l'horloge est inscrit dans la fenêtre "Configuration matérielle" (voir chapitre
"Configuration matérielle").
Synchronisation de l'heure
Il existe différentes possibilités de synchronisation de l'heure de tous les modules , par exemple dans un
réseau MPI, entre maître et esclave
Compteur d'heures de fonctionnement
Il mesure la durée de fonctionnement d'un équipement. Pour le comptage des heures de fonctionnement, vous
disposez des fonctions système suivantes dans la CPU :
• SFC2 Initialisation du compteur d'heures de fonctionnement
• SFC3 Démarrage et arrêt du compteur d'heures de fonctionnement
• SFC4 Lecture du compteur d'heures de fonctionnement.
Le nombre de compteurs d'heures de fonctionnement admis dépend de la CPU (8 au maximum). La plage de valeurs
autorisée est comprise entre 0 et 32767 heures.
Mise à l'heure
Deux possibilités vous sont offertes pour régler la date et l'heure :
1. À partir du SIMATIC Manager, par Système cible •> Mettre à l'heure
2. A l'aide de la fonction système SFCO Réglage de l'heure et de la date.

Chapitre 11 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Etat du module : onglet ¨Performances¨

Application
En connaissant la mémoire disponible, l'utilisateur peut s'assurer avant de le charger, que le programme créé hors
ligne peut fonctionner avec la CPU cible.
Performances
Cet onglet contient les informations suivantes :
• Capacité de la mémoire de travail
• Capacité de la mémoire de chargement intégrée
• Capacité de la mémoire de chargement maximale enfichable
• Taille des plages d'adresses : entrées, sorties, mémentos, temporisations, compteurs et données locales
Blocs
L'onglet Performances vous renseigne également sur les blocs que vous pouvez charger dans la CPU accessible.
Cliquez pour ce faire sur le bouton "Blocs".
Les informations suivantes s'affichent à l'écran :
• Blocs d'organisation
• Fonctions système
• Nombre maximal de FC, FB et DB
• Longueur maximale des blocs.

Chapitre 11 Page 6
 CHAPITRE 12

Documentation,
sauvegarde et
archivage
PRODERGIE GABON SARL

Documentation, sauvegarde et archivage

Sommaire Page

Documentation……………………………...…………………………………………………… 2
Documentation d’un bloc……………………………….….………………..………………….. 3
Sauvegarde des programmes…………………….…………………………………………….. 4
Visualisation de la taille des projets………….……………..………..………………………… 5
Archivage sur disquettes………….………….….……………………………………………… 6
Transfert du programme sur une carte à mémoire….……..……………………………….. 7
Archivage du projet sur une carte à mémoire.……………….…………………………….. 8
Exercice : Archivage d’un projet………..……….…………………………………………… 9

Chapitre 12 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Documentation

Présentation La figure montre les diverses possibilités de documentation. Chacun


de ces outils dispose d’une fonction d’impression.

Impression Toutes les tâches de documentation font appel à l’imprimante installée


sous Windows. Pour utiliser une autre imprimante, il faut la configurer
au préalable à l’aide du gestionnaire de Windows.

DOCPRO Le progiciel DOCPRO (qui est installé maintenant d’office à partir du


STEP7 V5.3) a été conçu pour optimiser la réalisation de la
documentation, des schémas et des diagrammes.

Chapitre 12 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Documentation d’un bloc

Commentaire de Les différents types de commentaires sont utilisés dans un bloc de


Bloc programme (OB, FC, FB).

Impression Pour lancer l’impression :


- cliquer sur l’icône de l’imprimante
- ou sélectionnez la commande FichierImprimer
Configuration de Les paramètres d’impression peuvent être modifiés par
L’imprimante Fichier  Configuration de l’imprimante.

Chapitre 12 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

Sauvegarde des programmes

Nota Sur les CPU ancienne Génération on peut recopier le programme


Automate dans la carte flash eprom et ce sans sortir la cartouche
mémoire de la CPU en utilisant le menu
Système cible  sauvegarde de RAM en ROM
Pour exécuter cette manip il faudra mettre la CPU à l’état d’arrêt
pendant le transfert

Sur les CPU nouvelles génération le chargement des données et


du programme est obligatoirement mis sur la carte MMC, donc pas
de différence possible entre la mémoire de travail et la mémoire
de chargement.

Chapitre 12 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Visualisation de la taille du projet

Introduction Il est possible d’enregistrer sur disquette un projet occupant plus de


1,44 Mo en mémoire. Pour ce faire, il faut l’archiver ( copier et
compresser).

Explorateur La taille d’un projet s’affiche dans l’explorateur :


- cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier du projet ou
- sélectionnez le dossier du projet puis la commande
FichierPropriétés

La fenêtre propriétés s’ouvre dans les 2 cas.

Chapitre 12 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Archivage sur disquette

Introduction La fonction d’archivage a été conçue pour sauvegarder les projets qui
peuvent nécessiter un emplacement mémoire important, rendant ainsi
impossible leur enregistrement intégral sur disquette.
Les données sont stockées sous forme comprimée, ce qui divise par
8 environ la capacité mémoire nécessaire. La compression peut être
réalisée à l’aide de programmes courants tels que ARJ, PKZIP….
Les programmes d’archivage ARJ et PKZIP sont intégrés au
STEP7. Le chemin d’accès au programme d’archivage doit être
défini dans le SIMATIC Manager par OutilsParamètresArchiver

Archivage - Un Projet ne peut être archivé que s’il est fermé dans le STEP7
- Activez la commande FichierArchiver
- Choisissez le projet à archiver dans la fenêtre de dialogue
- Dans la zone suivante, entrez un nom d’archive

Désarchivage - Activez la commande FichierDésarchiver


- Choisissez le fichier d’archive
- Dans la zone suivante, entrez le répertoire de destination du projet à
décompresser.

Chapitre 12 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Transfert du programme sur carte à mémoire

Condition Préalable Le logiciel STEP7 fait appel au pilote de la carte mémoire. S’il n’est
pas chargé, cliquez sur l’icône DémarrerSimaticSTEP7
Paramétrage de la carte à mémoire. Lorsque l’installation du
pilote est terminée, l’icône de la carte apparaît dans la barre d’outils
du SIMATIC Manager.
Ouvrez deux fenêtres dans le SIMATIC Manager :
- l’une avec le programme utilisateur
- l’autre avec la carte à mémoire.

Transfert Sélectionnez les blocs de votre choix ou l’objet Blocs du disque dur
et utilisez la souris pour les déplacer dans la fenêtre de la carte à
mémoire.

Chapitre 12 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Archivage du projet sur carte à mémoire

Introduction Il est possible de sauvegarder l’intégralité d’un projet sur la flash


eprom d’un S7-400 ainsi que sur la MMC d’un S7-300 au format
PKZIP.
De cette manière, vous pouvez vous connecter avec une console
et récupérer l’intégralité de votre projet. Vous n’avez plus le soucis
de retrouver la bonne disquette de sauvegarde.

Archivage - Ouvrez le projet à envoyer sur la carte à mémoire


- Sélectionnez l’automate devant contenir la sauvegarde
- Dans le menu Système cibleEnregistrer le projet sur carte
à mémoire.
ATTENTION Pour faire la sauvegarde il faut que l’automate soit en mode STOP

Désarchivage - Ouvrez le SIMATIC Manager


- Dan- s le menu Système ciblePartenaires accessibles afin
d’accéder aux différentes CPU sur votre réseau.
- Sélectionnez la CPU contenant l’archive.
- Il suffit d’aller dans le menu Système ciblecharger le projet
de la carte à mémoire
- Dans la zone suivante, entrez le répertoire de destination du
projet à décompresser.

Chapitre 12 Page 8
PRODERGIE GABON SARL

Exercice : Archivage d’un projet

Enoncé Vous devez archiver le projet car vous avez effectué des extensions
de programme et vous voulez emporter votre projet sur une disquette.

Démarche 1- Passez dans le SIMATIC Manager


2 - Fermez tous les projets ouverts
3 – Sélectionnez FichierArchiverProjet
4 – Choisissez le projet ¨Mon projet¨dans le masque suivant
5 – Dans le masque ¨Archiver – Choix de l’archive¨ entrez
Mon_pro.zip comme nom de fichier et validez par le bouton
¨Enregistrer ¨
6 – Validez la fenêtre de message ¨Archiver – Options¨en cliquant
sur OK

Chapitre 12 Page 9
PRODERGIE GABON SARL

 CHAPITRE 13

Le réseau
Profibus DP
PRODERGIE GABON SARL
PRODERGIE GABON SARL

Sommaire Page*

Définition du Profibus DP .......................................................................................... 2-4


Procédé de communication ....................................................................................... 5
Structure d'un segment .............................................................................................. 6
Caractéristiques du câble ........................................................................................... 7
Câblage du connecteur de bus ...................................................................................... 8
Exemple d'une configuration ......................................................................................... 9
Maître Profibus dans SIMATIC S7 ................................................................................. 10
Interface DP intégrée à la CPU ..................................................................................... 11
Stations esclaves DP .............................................................................................. 12-15
Réaliser une configuration avec l'interface intégrée ................................................. ...... 16
Création d'un réseau Profibus DP ........................................................................... ..... 17
Paramétrage d'un réseau Profibus DP .......................................................................... 18
Configuration d'esclaves DP compactes et modulaires .................................................. 19
Insertion d’un esclave DP …………………………………................................................ 20
Réaction en cas de perte d'un esclave DP.................................................................. 21-22
Diagnostic d'un esclave DP avec la SFC13 ............................................................… 23
Annexe: Struture du diagnostic d'un ET200M .......................................................... 24-29

Chapitre 13 Page 1
PRODERGIE GABON SARL

Caractéristiques de base du PROFIBUS

PROFIBUS définit les propriétés techniques et fonctionnelles d'un système de bus de terrain série
permettant la mise en réseau d'automates industriels numériques répartis au niveau terrain
(capteurs/àctionneurs) et cellule.
PROFIBUS établit une distinction entre stations maîtres et stations esclaves.

Stations maîtres (actives)

Elles gèrent le flux de données sur le bus. Un maître peut envoyer des messages, sans requête externe,
lorsqu'il possède le droit d'accès au bus.

Stations esclaves (passives)

Les stations esclaves sont des périphériques simples. Les esclaves types sont les capteurs, les
actionneurs, les convertisseurs de mesure. Ils n'ont jamais le droit d'accès au bus, ils peuvent donc
seulement accuser réception de messages ou, sur requête d'une station maître, lui transmettre des
messages.
Les câbles à fibres optiques sont employés dans les environnements fortement parasités ainsi que pour
augmenter la portée pour des débits élevés. Il existe des fibres optiques en verre ou en plastique.

Vitesse de transmission 9,6 kb à 12 Mbits/s réglable par paliers.


Longueur maxi. du bus 100 m à 12 Mbits/s, 200 m à 1 500 kbits/s, 1 200 m à 93,75 kbits/s
Nbre maxi. stations 127 (Adresses 0 à 126)

Chapitre 13 Page 2
PRODERGIE GABON SARL

Echange de données

L'échange de données entre le maître DP1 (DPM1) et les esclaves DP qui lui sont affectés est réalisé
automatiquement par le DPM1 dans une séquence récurrente définie. Lors de la configuration du système
de bus, l'utilisateur détermine l'affectation d'un esclave DP au DPM1.

Phases de l'échange de données

L'échange des données entre le DPM1 et les esclaves DP se décompose en plusieurs phases :
paramétrage, configuration et transfert des données.
Avant qu'un esclave DP ne passe à la phase "transfert des données", le DPM1 vérifie, au cours de la
phase de paramétrage et de configuration, que la configuration de consigne prévue concorde avec la
configuration effective de l'appareil.
Lors de cette vérification, il faut que le type d'apparejl, les informations relatives au format et à la longueur
ainsi que ie nombre des entrées et des sorties concordent.

Mode DP/FMS combiné

L'utilisation en commun de composantes PROFIBUS-FMS et PROFIBUS-DP sur un seul bus constitue un


avantage spécifique du PROFIBUS. Le mode combiné peut être utilisé pour des applications avec des
exigences peu élevées en matière de temps de réaction du système.

Chapitre 13 Page 3
PRODERGIE GABON SARL

PROFIBUS-DP existe en version monomaître ou multimaître. L'utilisateur dispose ainsi d'une grande liberté
dans la configuration du système. Il est possible de raccorder jusqu'à 127 stations (maîtres ou esclaves) à
un bus.

Configuration du système
La configuration du système porte sur le nombre de stations, l'affectation de l'adresse de station aux
adresses d'E/S, la cohérence des données d'E/S, le format des messages de diagnostic et les paramètres
de bus utilisés.
Types d'appareils
Tout système PROFIBUS-DP comporte différents types d'appareils. Selon la tâche à effectuer, on distingue
trois types d'appareils :
Maître DP Classe 1
Les automates programmables (API), les commandes numériques (CMC) ou les commandes de robots (CR)
entrent dans cette classe d'appareils.
Maître DP Classe 2
Les consoles de programmation, de configuration ou de diagnostic entrent dans ce,tte classe d'appareils.
Esclaves DP
Un esclave DP est un appareil périphérique (capteur/actionneur) qui reçoit des informations d'entrée et
délivre des informations de sortie à la périphérie.
Système monomaître
Dans cette configuration du système, un seul maître est actif sur le bus. Ce mode de fonctionnement
permet de disposer du temps de cycle du bus le plus court.
Système multimaître
Plusieurs maîtres sont raccordés à un bus, par exemple des consoles de configuration ou de diagnostic
supplémentaires ou plusieurs sous-systèmes indépendants les uns des autres.

Chapitre 13 Page 4
PRODERGIE GABON SARL

Commande d'accès au bus


La commande d'accès au bus définit l'instant auquel une station raccordée au
bus peut envoyer des données. La commande d'accès au bus doit garantir qu'une seule
station possède le droit d'émission à cet instant.
Le protocole PROFIBUS remplit deux exigences fondamentales:
• Pour la communication entre automates complexes avec les mêmes droits d'accès (maîtres), il faut
garantir que chaque station dispose d'un accès suffisant, pendant un intervalle de temps défini, afin de lui
permettre d'effectuer les tâches de communication.
• Pour la communication entre un automate complexe et les périphériques simples (esclaves), il faut réaliser
un échange de données cyclique mobilisant le moins de moyens possible.
Le méthode d'accès au bus PROFIBUS comprend donc le méthode du passage de jeton pour la
communication entre des maîtres complexes et le procédure maître-esclave pour la communication des
maîtres avec les périphériques simples (esclaves).

Passage de jeton
La procédure Token Ring (passage de jeton) gère le droit d'accès au bus par le transfert du jeton dans un
intervalle de temps défini avec précision. Le jeton, qui est un télégramme spécifique assurant le transfert du
droit d'émission d'un maître à l'autre, doit avoir été transféré à tous les maîtres au cours d'un temps de
rotation (paramétrable) maximal du jeton (tour d'anneau).

Maître-esclave
La procédure Master-Slave (maître-esclave) permet au maître (station active) possédant le droit d'émission
de s'adresser aux esclaves qui lui sont affectés (stations passives). Le maître peut envoyer des messages
aux esclaves ou en recevoir.

Chapitre 13 Page 5
PRODERGIE GABON SARL

Réseau électrique
La version de base du PROFIBUS utilise la transmission câblée selon la norme américaine EIA RS-485. Cette
version est utilisée dans diverses applications : fabrication et entraînements

Paire torsadée
Le réseau "cuivre" PROFIBUS utilise une paire torsadée blindée. L'interface RS 485 utilise des signaux de
tension différentielle, Cette interface est particulièrement insensible aux perturbations parasites.

Connectique
Les stations PROFIBUS sont raccordées au bus par un connecteur de bus ou un terminal de bus (boîtier de
connexion).

32 stations
Il est possible de raccorder jusqu'à 32 stations par segment de bus.

Vitesse de transmission
La vitesse de transmission est réglable graduellement entre 9,6 kbits/s et 12Mbits/s.

Longueur de segment
La longueur maximale de segment dépend de la vitesse de transmission
Les différents segments sont reliés entre eux par des répéteurs (amplificateurs de bus).
Le répéteur 12 Mbits permet de monter 10 segments en cascade.
9,6-19,2-93,75 kbits/s 1 000 m
187,5 kbits/s 800m
1 500 kbits/s 200 m
3000,120000 kbits/s 100m

.
Chapitre 13 Page 6
PRODERGIE GABON SARL

Câbles PROFIBUS SIMATIC NET

Les câbles PROFIBUS SIMATIC NET existent en plusieurs versions en vue d'une adaptation optimale aux
différents domaines d'application.
Toutes les indications concernant les longueurs de segment et vitesses de transmission se rapportent
exclusivement à ces câbles et ne peuvent être garanties que pour ces derniers.

Lors de la pose des câbles de bus, veillez à :


- ne pas les torsader,
- ne pas les étirer,
-ne pas les comprimer.

La combinaison de conducteurs torsadés, du blindage en feuille et en tresse en fait des câbles


particulièrement bien adaptés à une pose dans un environnement industriel à pollution électromagnétique.

Sa structure lui confère en outre une grande stabilité des caractéristiques techniques et mécaniques après
la pose. Le câble-bus 6XV1 830-OAH10 est répertorié dans les listes UL.

Compte tenu des additifs spéciaux contenus dans la gaine, le câble-bus est :
- difficilement inflammable,
- résistant à l'eau et à la vapeur d'eau,
- résistant dans certaines conditions aux huiles minérales et graisses.

Chapitre 13 Page 7
PRODERGIE GABON SARL

Cablage du connecteur de Bus


Câblage du connecteur de
Câblage du connecteur de
Bus de toutes les autres
Bus des première et
stations au bus
dernière Station

Commutateur
ON
OFF

Le connecteur de bus pour PROFIBUS SIMATIC NET permet de :

-raccorder directement les équipements terminaux de traitement de données (ETTD), équipés d'une
interface électrique selon EN 50170, à des câbles PROFIBUS SIMATIC NET
-raccorder des segments électriques
-raccorder des équipements terminaux de traitement de données (ETTD) ou consoles PG au répéteur.

Recommandations :

-Les deux paires de bornes des connecteurs de bus pour conducteurs de signaux A et B sont équivalentes.
-Lorsque la terminaison de ligne est activée (uniquement admissible en extrémité de segment), une paire de
bornes doit rester libre.
-Lorsque la résistance de terminaison est activée, le bon fonctionnement du segment n'est assuré que si le
connecteur de bus est alimenté par la tension 5 V de l'ETTD. L'ETTD doit donc être sous tension, le
connecteur Sub-D enfiché et bloqué.
-Les mêmes conducteurs (vert ou rouge) doivent être connectés aux mêmes bornes A et B sur tous.

Connexions recommandées pour un réseau local PROFIBUS :


-Borne A: conducteur vert
-Borne B: conducteur rouge

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PRODERGIE GABON SARL

Exemple d’une configuration

Exemple d’integration de plusieurs types de liaison PROFIBUS

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PRODERGIE GABON SARL

Maitre Profibus dans Simatic S7

Vue d'ensemble
Le SIMATIC S7/M7 continue sur le chemin de la décentralisation par l'intégration de la périphérie
décentralisée dans le système d'automatisation. Ainsi, la technique d'automatisation innovatrice de
SIMATIC S7/M7 est complétée d'une façon idéale par le bus de terrain PROFIBUS-DP/PA établi dans le
monde entier et les périphériques décentralisées.

PROFIBUS Master
Les S7-300 et S7-400 sont raccordés au réseau PROFIBUS via des modules de communication CP ou via
des CPU dotées d'une interface maître PROFIBUS-DP intégrée, et permettent de disposer d'un système
d'automatisation en configuration décentralisée offrant un débit max. de 12 Mbaud.

Transparence
Pour l'utilisateur, la transparence du système de l'automate et de la périphérie décentralisée se manifeste
par:
• Configuration homogène: La périphérie centrale aussi bien que la périphérie décentralisée est configurée
avec STEP 7. Cela signifie que l'utilisateur peut disposer d'un outil de configuration homogène,
indépendamment du type de, constitution de la solution d'automatisation.
. Programmation centrale et décentralisée: Le système d'automation est programmé indépendamment du
type de constitution avec STEP 7. Ceci permet la rédaction de programmes sans tenir compte de la
configuration matérielle ultérieure. .-•
. Performance système complète centrale et décentralisée: SIMATIC S7/M7 offre une assistance système
performante, comprenant une périphérie paramétrable par logiciel, des possibilités multiples de diagnostic
et un raccordement simple de modules de fonctions.
• Programmation, test et mise en service via PROFIBUS-DP: Des structures d'automatisation
décentralisées requièrent des possibilités décentralisées de mise en service. Avec STEP 7, la commande
centrale peut être programmée, diagnostiquée et mise en service à partir du terrain, de la même façon que
via l'interface de programmation centrale du module central.

Chapitre 13 Page 10
PRODERGIE GABON SARL

Interface DP intégré à la CPU

Led de signalisation défaut


de l’interface DP intégrée

interface DP
intégrée

Significations des différents voyants de la partie DP:

SF DP : Indique la présence d'un défaut groupé sur l'interface DP (par exemple :


mauvaise ou absence de configuration, défaillance d'un esclave, défauts d'interface ...)

BUSF : Indique la présence d'un défaut provenant ou issue du bus DP (par exemple :
mauvaise liaison, court-circuit sur le câble, ....)

Particularités du S7-4xx-2DP :

Le signal de défaut SF DP a été décomposé en deux états INTF DP et EXTF DP afin de localiser plus
rapidement la source du défaut.

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PRODERGIE GABON SARL

Presentation de l’ET200M

Définition

La Station de Périphérie décentralisée ET 200M est un esclave DP modulaire, doté de la protection IP20.

L'ET 200M a la même architecture technique que l'automate programmable S7-300 et peut recevoir en extension
les module périphériques du S7-300.

L'ET200M est une station de périphérie modulaire dotée d'un degré de protection IP20.

Constitution

L'ET 200M est constitué :


- d'un support mécanique (profilé rail du S7-300),
- d' un module d'alimentation (option),
- d'un coupleur IM 153 pour la connexion sur le bus Profibus-DP,
- différents modules de périphérie reliée par connecteur de bus (cartes SM, FM ou CP).

Particularités

- La configuration maximale de modules est de 8 modules.


- La plage maximale d'adressage est de 128 octets d'entrées et de 128 octets de sorties.
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et I' ET 200M.
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic.

Chapitre 13 Page 12
PRODERGIE GABON SARL

Présentation de l’ET200S

Définition

La Station de Périphérie décentralisée ET 200S est un système de périphérie innovant, d'une constitution
pratique et d'une mise en oeuvre aisée.

Constitution

L'ET 200S est constitué :


- d'un support mécanique (profilé rail du S7-300),
- d'un module d'interface IM151 assurant la liaison avec le réseau Profibus-DP,
- d'un module d'alimentation spécifique,
- de modules d'entrées/sortie,
- de modules technologiques (comptage),
- de modules "Départ Moteur".

Particularités

- Précâblage des embases.


- Modularités granulaires (module de 2 signaux).
- Degré de protection IP 20.
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et l'électronique interne de I' ET 200S.
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic.
- Raccordement direct de la console PG pour la mise en service, le test et le diagnostic.

Chapitre 13 Page 13
PRODERGIE GABON SARL

Présentation de l’ET200L

Définition*

La Station de Périphérie décentralisée ET 200L est une très station de périphérie, compacte, au format
carte postale, offrant un rapport prix/performances optimal.

Constitution

L'ET 200L est constitué :


- d'une embase,
- d'un bloc électronique (16 ou 32 voies),
- d'une extension (ET 200L-SC).

Particularités

- Degré de protection IP 20
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et l'électronique interne de I' ET 200L
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic (leds, console de programmation,
logiciel Com Profibus).

Chapitre 13 Page 14
PRODERGIE GABON SARL

Présentation de l’ET200X

Définition

La Station de Périphérie décentralisée ET 200X est idéale pour la décentralisation au niveau machines
(degré de protection élevée, robustesse).

Constitution

L'ET 200X est constituée :


- d'un module de base comprenant trois connecteurs,
- de modules d'extension (max 7 modules),
(modules E/S TOR, E/S ANA, ASI, interface pneumatique, départs-moteurs)
- d'un module d'alimentation SITOP Power (option),

Particularités

- Degré de protection IP 20
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et l'électronique interne de I' ET 200X
- Gestion maximale de 6 départs-moteurs.
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic (leds, console de programmation,
logiciel Com Profibus).

Chapitre 13 Page 15
PRODERGIE GABON SARL

Realiser une configuration avec l’interface intégrée

Pour la réalisation de la mise en place d'un réseau Profibus DP, il faudra respecter ce plan de travail :

1 .Création d'un réseau Profibus DP.


2.Paramétrage du réseau Profibus DP.
3.Configuration du maître.
4.Insertion d'un esclave DP

Chapitre 13 Page 16
PRODERGIE GABON SARL

Creation d’un Reseau DP

•Pour créer un réseau, il faut l'insérer dans un projet :

Création et paramétrage du réseau Profibus DP

Le nouveau sous-réseau "PROFIBUS" s'insère au niveau de la configuration matérielle comme le


montre la figure.

-Faire un double clic sur l'objet "DP " sous la CPU

-On accède ainsi à la fenêtre Propriétés du DP. Dans l’onglet GENERAL, cliquer sur Propriétés de
l’interface Profibus

- La fenêtre Propriétés interface Profibus s’ouvre alors, cliquer sur nouveau, une nouvelle fenêtre
Proprietes nouveau sous réseau Profibus apparaît

-en cliquant sur OK, on crée ainsi un reseau Profibus DP avec des parametres par defaut
Vitesse = 1.5 MBD
Profil = DP

Chapitre 13 Page 17
PRODERGIE GABON SARL

Parametrage d’un Reseau Profibus DP

Le menu "propriétés de l'objet" va permettre d'entrer les paramètres du réseau.

Aide au paramétrage du réseau:

1. Profil du réseau:
Valeurs possibles : II est possible de choisir le profil de réseau " DP", qui conduit au fonctionnement le plus
rapide.

2. Taux de modulation de base:


Valeurs possibles : Le taux de modulation de base est limité par les caractéristiques des esclaves. On se
base sur celui qui a la plus petite vitesse.

3. Adresse la plus élevée:


valeurs possibles : Adresse profibus du partenaire la plus élevé + 1

Chapitre 13 Page 18
PRODERGIE GABON SARL

Configuration d’esclaves DP compactes et modulaires

Esclaves DP

• Modules avec entrées et sorties numériques/analogiques intégrées (esclaves DP compacts, comme par
exemple ET200B).
• Coupleurs avec modules S5 ou S7 attribués (esclaves DP modulaires, comme par exemple ET200M).
• Stations S7-200/300 avec des modules soutenant la fonctionnalité "esclave intelligent" (par exemple CPU
215-DP, CPU 315-2).

Sélectionner esclave DP

Pour configurer une station esclave DP, vous procédez comme suit:
1. Sélectionnez l'esclave DP compact souhaité (p.ex. ET200B) ou le coupleur (p.ex. IM153 pour ET200M)
pour un esclave modulaire dans la fenêtre "catalogue du matériel".
2. Accrochez le symbole sur le symbole _=h_=^m=m représentant le réseau maître.
La boîte de dialogue "Propriétés - Partenaire PROFIBUS" s'ouvre. Vous pouvez alors définir:
les propriétés du sous-réseau PROFIBUS (baudrate, etc.). - l'adresse PROFIBUS de l'esclave DP.
3. Confirmez en cliquant sur "OK". Une table de configuration représentant la configuration périphérique de
l'esclave DP compact ou le châssis de l'esclave modulaire est accrochée au symbole.
4. S'il s'agit d'un esclave DP modulaire, vous insérez maintenant les modules sélectionnés dans le
"catalogue du matériel" dans la table de configuration.
L'adressage et le paramétrage des modules s'effectue alors de la même manière que dans la configuration
centrale.

Chapitre 13 Page 19
PRODERGIE GABON SARL

Insertion d’un esclave DP

Objectif:
Mise en place de l’ ET200M avec la carte de simulation que l'on transpose de la CPU.
Vérification que notre programme de simulation fonctionne sans aucune modification de ce dernier.

Procédure:

1. Dans HW_CONFIG, supprimez la carte de simulation du rack de base


2. Insérer l'esclave ET200M avec la bonne adresse profibus.
2. Dans le rack de I'ET200M, insérez le module de simulation.
3. Vérifiez les adresses d'E/S, il faut qu'elles soient identiques à la configuration de base pour que
le programme puisse fonctionner sans aucune modification.
4. Enregistrez et compilez votre configuration
5. Transférez et testez.

Chapitre 13 Page 20
PRODERGIE GABON SARL

Perte d’un esclave DP sans OB de reaction

Comportement du système en cas de défaillance d'une station déportée

Si une station déportée n'est plus accessible, la CPU de la station maître passe à l'arrêt. L'interface DP de
la CPU signale un défaut de communication (lampe rouge "BF" clignotante); certains esclaves DP font de
même.

Quand la station défaillante reprend son fonctionnement normal, les signalisations disparaissent d'elles-
mêmes, mais la CPU à l'arrêt doit être redémarrée.

Le tampon de diagnostic de la CPU garde la trace des événements, il signale qu'une station déportée ne
répond pas à la scrutation du maître DP (événement 8). L'OB 86 est appelé; la CPU passe à l'arrêt si ce
bloc n'existe pas. Les informations détaillées contenues dans le tampon de diagnostic permettent de
localiser la station en défaut.

Chapitre 13 Page 21
PRODERGIE GABON SARL

 ANNEXE
PRODERGIE GABON SARL

Aide mémoire
Step 7

Chapitre 13 Page 28
PRODERGIE GABON SARL
PRODERGIE GABON SARL

OUVERTURE PROGRAMME Step 7

Code programme

S7-MA1 Annexe Page 1


PRODERGIE GABON SARL

REFERENCES CROISEES

a) Références croisées complètes ( en fonction du filtre )

Filtrage opérandes
référence croîsées

b) Directement dans le programme

Occurence suivante

Toujours sélectionner
afin de visualiser les
chevauchements

S7-MA1 Annexe Page 2


PRODERGIE GABON SFORCAGE
ARL VARIABLES

a) forçage variable temporaire


- ce forçage est désactivé lorsque l’on débranche la console
- le programme peut reprendre la main sur le forçage
(dépend des conditions déclenchement )
- la led FRCE est inactive dans ce mode

Forçage variables

Visu variables

Conditions déclenchement
Visu Début/fin cycle
b) forçage variable permanent
Forçage début/fin de cycle
- Possibilité de forçage uniquement
entrées et sorties
- Forçage actif même sans console
- LED FRCE allumée en orange sur API
- Visu facilitée par le sur lignage des Entrées/sorties
forcées dans le programme

Activation du Forçage

Arrêt Forçage variables

S7-MA1 Annexe Page 3


PRODERGIE GABON SARL

RECUPERATION de BLOCS dans l’API

( en conservant les commentaires de blocs )

a) on effectue une comparaison de blocs, et on relève les blocs à récupérer dans l’api*
b) en plus du projet (hors ligne) on ouvre alors le projet en ligne dans Simatic Manager

On sélectionne les blocs


modifiés, et on fait glisser de
en ligne vers hors ligne

NOTA :
On peut récupérer les blocs directement dans Simatic manager, en allant sur
système cible
> charger station dans la PG, mais à ce moment la, on perd les mnémoniques et
les commentaires

S7-MA1 Annexe Page 4


PRODERGIE GABON SARL DIAGNOSTIC CPU

Diagnostic visuel : Led SF allumée en rouge sur API


Diagnostic via Step 7 : 2 chemins possibles

Partenaire accessible : permet au préalable de vérifier


la communication avec l automate

Évènement le
plus récent

Le défaut provoquant
l’arrêt est souvent l’avant
dernier évènement dans le
tampon

Permet d’aller directement


à l’endroit du programme
ou se situe le problème
(si df prog )

S7-MA1 Annexe Page 5


PRODERGIE GABON SARL

CHANGEMENT INTERFACE COMMUNICATION

Par defaut : MPI

Adresse de la console sur le


réseau : Nouveau PC Adapter USB :
0 par défaut (pas de risque de SANS OBJET
doublon avec API ou pupitre )

Vitesse réseau Profibus:


fixé par le maître DP

Vitesse port RS 232 du PC


Vérifier switch sur Pc
adapter

S7-MA1 Annexe Page 6


PRODERGIE GABON SARL

DIAGNOSTIC DP

Diagnostic vu de l’esclave

Diagnostic vu du maître

S7-MA1 Annexe Page 7


PRODERGIE GABON SARL

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