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UNIVERSITE DE KISANGANI

FACULTE DE MEDECINE ET PHARMACIE

Département de Chirurgie
BP : 2012 Kisangani

Réalisée pour aide mémoire des Médecins


Stagiaires en 4e Doctorat de Médecine
Humaine

Par MS Lukombola Justin

Edition 2014
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MATERIELS A APPRETER POUR LE STAGE

La tenue doit être propre (blouse blanche, tenue de ville)


-♂ : pantalon tissu+chemise + cravate
-♀ : jupe, pagne, ou ensemble pagne
Une trousse contenant :
 Une paire de gant chirurgical
 Un mètre ruban
 Un stéthoscope
 Un tensiomètre
 Thermomètre
 Une montre avec trotteuse ou un chronomètre
 Deux stylos
 Si vous pouvez : - goniomètre
- Marteau percuteur
*Source lumineuse
*Posséder sur vous un peu d‟argent pour renouvellement des pansements des patients
s‟il faut défaire les pansements pour décrire les plaies.

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LA PRESENTATION DES PATIENTS A LA REUNION DU MATIN TIENT


COMPTE DES DIFFERENTES CATEGORIES

1. Patient nouvellement admis


2. Patient admis mais non encore opéré
3. Patient ancien déjà opéré (dans les suites opératoires)
4. Patient ancien déjà opéré (sorti mais retenu pour les formalités administratives)

Schéma de la présentation

Pour toutes les 4 catégories des patients voici comment il faut présenter :
Le verbe qu‟il faut utiliser pour la présentation doit être au passé composé (de
préférence).

1. Identité :
 Nom et post-nom
 Age et sexe
 Lieu (service où se trouve le patient pendant votre examen)
 La période ou le temps d‟hospitalisation sans décrire le motif

N.B. : Si vous utilisez le ou la patient (e) vous n‟êtes plus obligé de dire le sexe
Si votre patient est un enfant, vous employez le nouveau-né (0-28 jours), le nourrisson
jusqu'à 3 ans. Au-delà de 3 ans, utilisez patient.

Exemple : Il m‟a été demandé d‟examiner le patient X âgé de Y, admis au département


de chirurgie depuis Z temps.
Il m‟a été demandé d‟examiner le nouveau-né ou le nourrisson A, de sexe M ou F admis
au département de chirurgie depuis Z temps.

2. Motif de consultation
Donnez le symptôme dominant qui a poussé le patient à consulter. Il faut savoir
que ce symptôme dominant doit être la dernière phrase de votre histoire.
Le motif de consultation peut être la lettre ou le motif de transfert. Mais pour le jury,
vous ne devez en aucun cas donner le diagnostic avant la fin de votre examen.
Même si le patient vous donne lui-même le diagnostic, cachez-le jusqu‟à ce que vous
terminiez votre examen physique.
Exemple : il m‟a été demandé d‟examiner le patient X âgé de Y, admis au département
de chirurgie depuis Z temps.
Il a consulté pour : douleur abdominale
 Il a été transféré pour meilleure prise en charge

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3. Antécédents
En chirurgie, il faut donner juste les antécédents qui cadrent avec la pathologie de
votre patient. Les antécédents sur le terrain de votre patient doivent être aussi signalé
parce qu‟ils peuvent compromettre le pronostic de votre patient.

Exemple :
 Les antécédents des interventions antérieures chez un patient qui vient consulter
pour douleur abdominale, vomissement et arrêt de matière et de gaz.
 Rechercher si patient est diabétique, s‟il porte un abcès, une gangrène, une
dermohypodermite bactérienne avec fasciite nécrosante,…
 Savoir si le patient est cardiopathie, ou insuffisant respiratoire s‟il présente une
brûlure par flamme.
Dans un contexte de traumatisme avec plaie, rechercher la date de dernière prise de la
vaccination antitétanique.
Pour les malformations congénitales (chirurgie infantile)
C‟est dans les antécédents que vous donnerez le déroulement de la grossesse,
savoir si une échographie anténatale a été réalisée et donner les renseignements si
possible.
Est-ce qu‟au cours de la grossesse une pathologie a marqué une période de donnée et
comment ça a été prise en charge. Parce qu‟il existe des produits tératogènes.
Dire si dans la famille, il y a notion des malformations
Donner l‟âge des patients parce que les âges extrêmes font des malformations, le couple
trop jeune ou le couple trop vieux.
Le poids à la naissance, l‟accouchement était-il fait par voie basse ou par voie haute,
l‟enfant aussitôt crié ou pas.

4. Histoire de la maladie

N.B. : Dans le contexte traumatique, l‟histoire se raconte juste après le motif de


consultation et en remontant l‟antécédent, si le patient présente une solution de
continuité cutanée viendra après.
Exemple : Il m‟a été demandé d‟examiner le patient X âgé de Y admis au département
de chirurgie depuis 3 jours. C‟est un patient qui a été transféré du C.S S t
Joseph pour meilleure prise en charge.
C‟était un passager arrière à bord d‟une voiture qui est entrée en collusion frontale
avec un autre sur le boulevard de l‟Eglise ; il a aussitôt perdu connaissance et a été
acheminé au C.S sus mentionné où un abord veineux a été pris avant de décider de son
transfert aux Cliniques Universitaires de Kisangani pour meilleure prise en charge ;
Sa date de dernière prise de la vaccination antitétanique n‟est pas connue.
Si ce n‟est pas dans le contexte traumatique l‟histoire obéit au schéma suivant :

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Date ou période de début, symptôme présenté, attitude prise en rapport à ce symptôme


présenté, l‟évolution vis-à-vis de l‟attitude.
L‟évolution peut être bonne ou mauvaise.
Si mauvaise, dites la nouvelle attitude prise et donnez l‟évolution jusqu‟à venir à
l‟hôpital.
Exemple : L‟histoire remonte à 4 jours de la consultation par l‟apparition d‟une
tuméfaction inguinale droite, pour laquelle il s‟est automédiqué avec
l‟Ampicilline pendant 4 jrs sans succès. La persistance de la tuméfaction
motive la consultation pour une meilleure prise en charge.
A partir de ce moment, il faut distinguer les 4 catégories décrites ci-haut.

A. Patient nouvellement admis


Son histoire est décrite comme montrée ci-haut.

B. Patient admis mais non encore opéré


Son examen physique et tout ce qui a été fait avant votre examen du jury fait parti de
l‟histoire.
Exemple : L‟histoire remonte à 3 semaines de la consultation par la fièvre pour laquelle,
il a été soigné comme faisant le paludisme et la fièvre typhoïde avec la
Quinine et le Cifin infusion pendant environ 8 jours. L‟évolution a été
marquée par la persistance de la fièvre et la survenue de douleur abdominale
pour laquelle il a consulté dans un centre de santé où en plus de traitement
reçu il a été soigné comme faisant une verminose avec le combat vers la
persistance du tableau et la survenue de ballonnement abdominal a motivé la
consultation aux CUKIS pour MPEC.
A son admission aux CUKIS, après un examen physique et un certains nombre
d‟examens paracliniques réalisé, le diagnostic d‟un abdomen aigue a été posé et
l‟indication opératoire décidée.

C. Patient ancien déjà opéré


Son histoire est racontée comme la deuxième catégorie, mais il doit s‟ajouter
l‟intervention chirurgicale et les suites opératoires.
Ex : ………………..A son admission aux CUKIS, après un examen physique et un
certain nombre d‟examens paracliniques réalisé, le diagnostic d‟un abdomen aigu a été
posé et l‟indication opératoire a été décidé et réalisé il y a de cela X temps (vous donnez
en ce moment là les jours postopératoires).
Si les suites opératoires sont compliquées, vous donnez la durée de complication et la
complication.
Ex : les suites opératoires étaient marquées au 6ème jour par l‟issue des matières fécales à
travers la plaie opératoire.

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D. Patient ancien déjà opéré (sortable)


Vous précisez les suites opératoires jusqu‟à la cicatrisation.

5. Complément d’anamnèse
 Ne relever que ce qui est positif
 Tout ce qui est négatif n‟en parlez pas.

6. Examen physique
 Faire un examen physique systématique de la tête au pied pour relever tous les
points positifs.
 A savoir en chirurgie, on a plus besoin de l‟examen locorégional
 Insister sur l‟examen locorégional qui vous permet de poser le diagnostic
 Or le locorégional = la région (l‟espace) ou le segment du corps ou la partie qui
vous permet de ressortir tous les éléments pour poser le diagnostic.
 L‟examen locorégional doit être systématique : l‟inspection, palpation,
percussion, auscultation.

Si :

le patient a une fracture, l‟examen locorégional, c‟est le segment ou le membre
fracturé.
 Un abdomen aigu chirurgical, donner tous les détails sur l‟abdomen,
 Un problème prostatique, insisté sur le T.R.
N‟oubliez pas l‟examen neurologique et vasculaire.
Ouverture des Réponses Meilleur réponse
yeux verbales motrice

Spontanée 4 Orientée 5 Sur ordre 6

A la parole 3 Confuse 4 Localisée 5

A la douleur 2 Inappropriée 3 Evitement 4

Aucune 1 Incompréhensible Flexion stéréotypée 3


2

Aucune 1 Extension 2

Aucune 1

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QUELQUES MATERIELS EN CHIRURGIE

PAQUET CHIRURGICAL

1. Alcool dénaturé fl 60ml DTNo II 18. Lame bistouri no 22 (21) DTNo IV


2. Alcool iodé fl 60ml DTNo II 19. Lydocaine DTNo II
3. Ampicilline fl 1g DTNo XXX 20. Métronidazole inf fl 500mg/100ml
4. Atropine amp 0,5 ou 1mg DTNo II DTNo XXX
5. Bande Velpeau (elastic) DTNo V 21. Ouate hydrophile DTNo 1rouleau
6. Bleu de méthylène fl 60ml DTNo II (250g)
7. Chromé serti 1/0 DTNo II 22. Promethazine DTNo II
8. Chromé serti 2/0 DTNo VI 23. Sac collecteur DTNo II
9. Compresse stérile DTNo I paquet 24. Seringue 5cc DTNo XXX
10. Diazépam amp 10mg DTNo X 25. Seringue 60ml DTNo II
11. Eau distillée DTNo XXX 26. Sérum glycosé 5% baxter 500ml DTNo
12. Ephédrine amp 50mg DTNo IV V
13. Epicrânien G21 DTNo XXX 27. Sérum physiologique 9% baxter 500ml
14. Gant chirurgical (sterile) no 7,5 DTNo V
DTNO X 28. Silk serti 1/0 DTNo VI
15. Gentamycine amp 80mg DTNo XX 29. Silk serti 2/0 DTNo VI
16. Hydrocortisone fl 100mg DTNo III 30. Sonde nasogastrique adulte DTNo II
17. Ketalar fl 500mg DTNo II 31. Sonde urinaire no 16 DTNo II
32. Sparadrap rouleau DTNo IV
33. Tissu gaze métrique DTNo 30m
34. Vickryl serti 2/0 DTNo VI

Ostéosynthèses

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HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE

La Prostate :
Elle est située au dessous de la vessie, au dessus du plancher périnéal, en avant du
rectum et en arrière de la symphyse pubienne autour du carrefour formé par l‟urètre et
les voies spermatiques.
Elle a une forme d‟une châtaigne ou d‟un cône, à base supérieure et à sommet
inférieure, la consistance ferme et de colonisation blanchâtre.
Cette glande participe par ses sécrétions à la constitution du liquide séminal. Son
liquide donne la capacitance au spermatozoïde. Par sa position anatomique, elle
participe à la fonction de continence chez l‟homme.
L‟HBP est une tumeur bénigne de l‟homme dont son étiologie reste encore mystérieuse.

Schéma Prostate
Sur le plan anatomopathologique, la prostate est constitué de :
 Tissu glandulaire (qui secrète le PSA)
 Tissu musculaire
 Tissu conjonctif

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Question : Comment appelle-t-on la tumeur bénigne et maligne de la prostate par


rapport à ces différents tissus ?
Réponse :
Tumeur bénigne Tumeur maligne
T. Glandulaire : Adénome Adénocarcinome
T. Musculaire : Léiomyome Léiomyosarcome
T. Conjonctif : Fibrome

Question : Comment subdiviser la prostate


Réponse : Macroscopiquement, la prostate est formée de deux lobes latéraux et un lobe
médian qui entre dans la vessie et c‟est ce lobe qui est très disectasiant.
Mais la prostate est subdivisée selon :
 La classification de Gil Vernet
 La classification de Mc Neal.

Selon Gil Vernet : la prostate est subdivisée en deux parties :


 Partie crâniale,
 Partie caudale,
Selon Gil Vernet, l‟hypertrophie de la prostate se développe au niveau de la partie
crâniale et l‟Adénocarcinome se développe dans la partie caudale.

Selon Mc Neal, la prostate est


subdivisée en 5 zones :
 Zone centrale
 Zone péri urétrale = centrale
 Zone transitionnelle
 Zone périphérique
 Zonefibromusculaire antérieure
dépourvue de glande

Selon Mc Neal, l‟hypertrophie de la prostate se développe au niveau de la zone péri


urétrale et transitionnelle.
L‟adénocarcinome de la prostate se développe au niveau de la zone périphérique.

N.B. :
 L‟HBP donne précocement des signes urinaires à cause de son développement au
niveau péri urétrale et transitionnelle.

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 Par contre, l‟Adénocarcinome de la prostate donne les signes urinaires tardifs à


cause de son développement périphérique. Si les signes urinaires apparaissent, ce
que la maladie est très évoluée.

Question : Donnez la composition du liquide que sécrète la prostate


Réponse : La prostate sécrète un liquide laiteux, légèrement acide, contenant le citrate,
les enzymes (Phosphatase alcaline et acide), l‟albumine, et le zinc, et le PSA.
Question : Que signifie PSA ?
Réponse :
 P : Prostatic
 S : Specific
 A : Antigen
En français Antigène spécifique de la prostate.
Valeurs des :
- Phosphatases Alcalines : 4 Ŕ 13 U.K.A (Unités King Armstrong)
- Phosphatases acides : 1 Ŕ 5 UKA

Question : Pourquoi on l’appelle Antigène Spécifique de la Prostate ?


Réponse : C‟est parce que c‟est une protéine qui est secrétée uniquement par
l‟épithélium glandulaire de la prostate.

Question : Quelle est la valeur normale du PSA ?


Réponse : Les valeurs normales varient selon les kits utilisés pour le dosage de PSA et
de l‟échantillon d‟analyse.
Si l‟échantillon est le sang :  le Kit Tandem-R® (Hybritech)
PSA normale < 4ng/ml
 Le Kit Pros-Check®
PSA normale < 2,5 ng/ml

On utilise le Kit Widal où la valeur normale de PSA ≤ 4ng/ml. On ne dose pas


encore en RDC le PSA en utilisant comme échantillon les urines.
Mais il faut noter que le taux de PSA augmente en fonction du volume de la prostate
ainsi que des manipulations faites sur cette glande.
Par rapport au volume :
 1 gr d‟Adénome de la prostate, fait augmenter le taux de PSA de 0,35ng/ml
 1 gr d‟Adénocarcinome de la prostate fait augmenter le taux de PSA de 3,5
ng/ml

Ainsi, une prostate qui pèse 50 gr, si elle est adénomateuse le taux de PSA = 50 x
0,35 ng/ml

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Mais si elle est maligne, le taux de PSA : 50 x 3,5 ng/ml

Sur le plan pratique, un clinicien peut sur base des éléments de T.R et des
renseignements échographiques qui donnent le poids de la prostate estimé le taux de
PSA de son patient.

SUR LE PLAN DE MANIPULATION DE LA GLANDE

Toute anomalie, toute manipulation qui irritent l‟épithélium prostatique peuvent


s‟accompagner d‟une élévation du PSA.
Exemple : T.R., les biopsies prostatiques, le ballonnet de la sonde vésicale à demeure, la
prostatite etc.
Question : Pouvez-vous demander à votre patient de vous faire le dosage de PSA,
après lui avoir fait le T.R ?
Réponse : Non, le T.R., irrite et stimule la production excessive de PSA. Nous ne
pouvons donc pas immédiatement demander au patient de réaliser le PSA. Nous
risquons d‟avoir un taux élevé et conclure à tort à une anomalie alors que c‟est
ce qu‟une augmentation induite par la manipulation.

N.B. : La demi-vie du PSA est d‟environ 3 jours, le taux plasmatique de PSA induit est
réduit de moitié après 3 jours. Donc, après manipulation de la prostate, il faut attendre
au moins 2-3 semaines pour demander le PSA et obtenir la vraie valeur du PSA.

Question : Quelle différence faites vous entre hypertrophie et hyperplasie ?


Réponse : L‟hypertrophie désigne une augmentation des volumes de la cellule qui
entraine l‟augmentation du volume de la glande.

L‟hyperplasie désigne une augmentation de nombre des cellules qui entraîne une
augmentation de la glande.
Schéma
Hypertrophie

Hyperplasie

Normalement, l‟HBP est une hyperplasie, mais c‟est façon abusive que l‟on nomme
hypertrophie parce qu‟en Anatomopathologie, on parle d‟hyperplasie.

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A partir de 40 Ŕ 45 ans, on distingue 2 groupes d‟hommes :


 Un premier groupe voit leur prostate s‟atrophier progressivement ceux là, ne
viendront jamais consulter.
 Un deuxième groupe voit au contraire leur prostate augmente de volume, du fait du
développement de l‟Adénome.

Tant qu‟il ne comprime pas, l‟urètre prostatique, le patient ne consultera pas. Mais
certains patients auront une prostate augmenter de volume et l‟urètre prostatique sera
coincé ce qui va pousser le patient à venir consulter le médecin.
Mais il est a noté qu‟il n‟y a pas de parallélisme entre la masse adénomateuse et les
troubles urinaires puis qu‟il existe de patient avec petit volume d‟adénome, mais avec
des troubles urinaires parce que comprimant l‟urètre.

Question : Quels sont les symptômes d’HBP ?


Réponse : A cause de la compression que l‟augmentation de la prostate entraine sur
l‟urètre, le patient va présenter un grand syndrome obstructif et irritatif (cf.
supra).
Question : Quel est l’examen qu’il faut réaliser pour confirmer l’HBP ?
Réponse : L‟HBP se pose à la clinique surtout le TR (patient en décubitus dorsal, ou
genu pectoral) vessie complètement vide
T.R. : - Prostate augmentée de volume
- Prostate surface régulière et lisse
- consistance élastique ou ferme
- prostate indolore

Question : À quoi comparez-vous la consistance de la prostate ?


Réponse : La consistance de la prostate est comparable à la palpation du muscle thénar
quand les autres doigts sont fléchis légèrement.

Question : Quand le toucher de la prostate devient douloureux, vous pensez à


quoi ?
Réponse : En ce moment, on pense à l‟Adénomite (l‟inflammation de l‟Adénome).

Question : Quels sont les renseignements que vous donne le TR chez un patient
normal ?
Chez ♂ le TR apprécie :
 Sphincter anal
 L‟ampoule rectale
 La prostate

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 Les vésicules séminales s‟ils sont en réplétion


Chez ♀ : le TR apprécie :
 Le sphincter
 L‟ampoule rectale

On perçoit la face postérieure du corps utérin et du col latéralement pour les deux, les
doigts atteint les parois du bassin représenté par la face interne de l‟ischion et de la
cavité cotyloïde.
En arrière, le doigt arrive en contact avec la concavité sacrée et le relief antérieur du
promontoire.

Question : Quels sont les examens paracliniques qu’on peut demander devant une
HBP ?
Réponse : Le bilan de certitude c‟est le TR

Le bilan d‟orientation
PSA (antigen specific de la prostate)
 Endoscopie : prostate qui confirme l‟augmentation de la prostate
 Echographie prostatique (voie endorectale ou sus pubienne)
Elle apprécie le volume et donc le poids de l‟adénome
L‟examen urodynamique pour confirmer la dysurie
 UIV :
Signes directs
 Surélévation du bas fond vésical
 Etirement de l‟urètre prostatique ou aplatissement de l‟urètre prostatique
Signes indirects
 Urètre en hameçon c'est-à-dire urètre juxta vésical surélevés par l‟adénome
 Vessie de lutte, vessie irrégulière avec des diverticules
 Résidu post-mictionnel ± important.
Bilan de retentissement
 ECBU : parce qu‟obstruction que crée la prostate augmenté de volume, entraine
la stase dans la vessie. Or la stase, c‟est un milieu de pullulation des germes).
 GB, FL, VS, par confirmer l‟infection.
 Fonction rénale : urée, créatinine et ionogramme sanguin (parce que
l‟obstruction empêchant l‟évacuation des urines, stase, dilatation de la vessie, au
4ème stade de Guyon, reflux vésico-urétéral bilatéral, urétéro hydronéphrose 
insuffisance rénale).
 Echographie abdominale-pelvienne : rechercher la dilatation des cavités
pyélocalicielles témoin de l‟urétéro, hydronéphrose bilatéral.

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Question : Quelle est la prise en charge de l’HBP ?


Réponse : Le traitement de l‟HBP peut être médical ou chirurgical

Traitement Médical :
1. On peut donner des extraits de plante comme :
R/ Tadenan
But : ils ont seulement un rôle décongestif et anti-œdémateux sur la prostate
2. On peut donner les Alpha bloquant comme :
R/ Xatral R/ Urgenin
En effet, on trouve sur la vessie des récepteurs  qui sont plus important au niveau du
dôme vésical, le récepteur -1- adrénergique au niveau du col vésical, de l‟urètre et de
la prostate.

La stimulation du récepteur et entraine la contraction, mais son inhibition entraine le


relâchement.

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Donc en donnant les  bloquant, on permet l‟évacuation facile de la vessie parce qu‟il y
a relâchement de muscle du col, du muscle lisse urétral et de la capsule prostatique et les
 bloquant en plus inhibe l‟hyperactivité du détrusor.

N.B. : les -bloquant n‟agissent pas sur le volume et la taille de la prostate. Ils facilitent
seulement la vidange.

3. On peut donner les inhibiteurs de la 5 Ŕα-réductase. Comme la R/Proscar


Le 5-α-réductase est une enzyme qui permet la transformation de la testostérone en
dihydrotestostérone.
En effet, la testostérone, humorale principal de l‟homme n‟agit que sur sa forme
active qu‟est la dihydrotestostérone ce dernière entre dans la cellule prostatique et
……l‟augmentation de la glande.
Si on inhibe la 5--réductase, il n‟y aura plus de dihydrotest (forme active) d‟où
diminution de volume de la prostate.

4. On peut faire un traitement humoral avec : œstrogène, anti androgène, agoniste de la


LHRH.

But : ils entraînent une diminution du volume de la prostate de l‟ordre de 30% (cf.
Adénocarcinome pour précision du Traitement humoral).

Traitement Chirurgical
Le traitement chirurgical consiste à réaliser l‟adénoïdectomie, c'est-à-dire, on n‟enlève
pas la prostate, mais on enlève la composante adénomateuse de la prostate.

1. On peut faire une résection endoscopie (avec endoscope) on réalise la résection


endoscopique quand la prostate à un volume maximum de 60gr si prostate > 60 gr
utiliser d‟autre technique.
2. Adénectomie selon Hryntchack c‟est l‟adénomectomie transvésicale, on doit ouvrir la
paroi antérieure de la vessie pour aborder la prostate.

3. L‟adénomectomie selon Millin


C‟est une adénomectomie retro pubienne, on ouvre la capsule prostatique après
avoir bien décoller l‟espace de retzius.

Question : Quelles sont les indications d’une adénomectomie ?

Réponse : il existe :

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- des indications de principes


- des indications de confort
Les indications de confort, si la prostate à cause de son augmentation, empêche le
patient à mener une vie sociale confortable, il réalise un gène important, va exiger une
intervention chirurgicale quel que soit le volume de la prostate.
Exemple :
Un président de la République qui doit se lever plusieurs fois pour uriner parce qu‟il a un
syndrome irritatif, il lui sera difficile de tenir une réunion.
 Les indications de principe
 Infection urinaire récidivante
 Hématurie abondante récidivante
 Rétention Urinaire récidivante
 Retentissement sur le haut appareil
*Dilatation des cavités pyélocalicielles
*Insuffisance rénale
 Résidu post mictionnel important vésical
> 100 cc, vessie de lutte et distension vésicale
 HBP avec tumeur de la vessie associée

Question : Quelles sont les complications d’une adénomectomie ?


Réponse : Il existe des complications immédiates (C.I.)
Des Complications précoces (C.P)
Des complications tardives (C.T)
C.I. (premières 24 heures)
C.P. (après 24 heures jusqu‟à l‟ablation des fils et des sondes urinaires)
C.T. après ablation des sondes
C.I. : hémorragie importante qui peut entraîner un choc hypovolémique

Question : Qu’est ce qui peut saigner ?


Réponse :
 La loge prostatique
 Le retzius
C.P. : Hématome de l‟espace de retzius
 Maladie thromboembolique parce que c‟est la chirurgie du petit bassin (facteur
favorisant du T.V. profonde)
 Infection de la plaie opératoire
 Fistule vésico-cutanée si technique de Hryntchak utilisée
 Rétention sur caillotage de la sonde parce que en postopératoire, on laisse en
place une sonde Foley à 3 voies pour irrigation continue de la vessie à cause de
l‟hémorragie.
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 Incontinence urinaire, si l‟intervention à léser le sphincter strié


 Syndrome de réabsorption transurétrale en sigle : « TURP »syndrome c‟est la
complication qui est liée au passage dans la circulation d‟une partie liquide
d‟irrigation hyperosmolaire.

Ce syndrome provoque : - une hyper volémie avec hyponatrémie de dilution


- hypertension artérielle
- troubles neurologiques de type confusionnel

Le traitement de ce syndrome c‟est l‟administration de diurétique


La prévention, pour éviter ce syndrome, il faut utiliser pour l‟irrigation de la vessie de
solution isotonique.

C.T. - Ejaculation rétrograde parce que lors de l‟adénomectomie, on peut être obligé
d‟enlever le col du col et donc le sphincter lisse qui ferme normalement l‟accès de
la vessie au sperme.
- sclérose du col vésical justifiant une fois de pus la dysurie
- sur la coque restante de la prostate

Question : Quelles sont les complications de l’HBP ?


Réponse :
1°. La rétention aigue ou subaiguë, l‟impossibilité d‟uriner, subite ou après quelques
jours.

2°. L‟évacuation partielle de la vessie, se fait dans la rétention subaiguë par des mictions
laborieuses, douloureuses très fréquentes.

3°. Les infections : spontanées et favorisées par un résidu. Peuvent être retenues : la
cystite, la pyélonéphrite, l‟épididymite.

4°. L‟hématurie lorsqu‟elle devient importante.

5°. La lithiase : favorisée par la stase vésicale et l‟infection.

Question : A quoi est due l’hématurie macroscopique en cas d’HBP ?


Réponse : A la rupture des varices

Il se crée sur la paroi vésicale postérieure en regard de la prostate des dilatations


veineuses permanentes dues à l‟adénome de la prostate.
Ces veines peuvent se rompre et déverser leurs contenus qui sont le sang dans la vessie
et entraîner l‟hématurie macroscopique.

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 Une cystite hémorragique

La cystite est justifiée par l‟infection de la vessie liée à la stase. Stase est un milieu de
pullulation des germes.
A la lésion de l‟endothélium urinaire par la lithiase d‟organe. La stase créée par la
prostate va provoquer la précipitation des cristaux d‟urate qui peuvent former des calculs
sur la voie urinaire.

 Une Infection urinaire

L‟infection est liée à la stase


A cause de sa position, la prostate augmente de volume va empêcher la vidange
vésicale, la non vidange vésicale entraine la stase or la stase est un bon milieu de culture
des microbes, d‟où infection.

 Insuffisance rénale

Question : Comment l’HBP peut entrainer l’insuffisance rénale ?


 Par le reflux vésico-urétéral bilatéral
 Une pyélonéphrite

Question : Quelle est la prise en charge d’une Rétention UA?


Réponse :
En urgence lorsqu‟on ne possède pas des matériels adéquats pour réaliser la
dérivation d‟urine, et on se trouve loin d‟un hôpital ; on peut réaliser une ponction sus
pubienne évacuatrice par soulager momentanément le patient mais à savoir les ponctions
sus pubiens entraine la fragilisation de la paroi vésicale et infection.
On réalise une cystostomie

Question : Quelle est la technique de sondage vésicale ?


Réponse : La technique de sondage diffère selon qu‟il s‟agit de l‟homme ou de la femme
Dans les deux cas, le sondage se fait avec asepsie (désinfection, mise en place d‟un
champ troué, emploi des gants stériles). Il est toujours mieux si possible de mettre le
patient en confiance.

Il faut utiliser la tétracycline sous forme de Gel qui joue le rôle :


 Lubrifier le canal pour faciliter le passage de la sonde

Question : Comment l’HBP peut entrainer la lithiase ?

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L‟HBP a cause de l‟obstruction qu‟il provoque, il entraine une stase de ce


fait ces cristaux d‟urate qui devaient être éliminé par les urines, vont précipiter et former
des calculs.
L‟HBP entraine ou provoque une lithiase d‟organe.

Par sa situation anatomique postérieure et médiane au niveau de la région du col


vésical, la prostate en augmentant de volume peut entrainer 2 grands syndromes :
A. Syndrome obstructif (S.O)
B. Syndrome irritatif (S.I.)

A. Le Syndrome obstructif est fait de :


 Dysurie
 Rétention urinaire

Question : Qu’est-ce que la dysurie ?


Réponse : La dysurie c‟est (une incapacité pour le patient) incapacité, une difficulté
qu‟éprouve le patient à vidanger sa vessie.

Question : Quelles sont les différentes formes de dysurie ?


Réponse : Il existe des dysuries types :
 Effort de démarrage, le patient doit pousser pour voir apparaitre les urines
 Jet faible
 Gouttes retardataires : le patient croit avoir fini, en remontant sa culotte, les gouttes
sortent et mouillent les habits.
 Miction à deux types : pendant la miction, les urines se coupent, le patient est
obligé d‟attendre pour poursuivre sa miction.
 Miction bifide ou arrosoir
Question : Quelles sont les qualités d’une bonne miction ? Et donner où chaque
qualité son contraire.
Réponse : Une bonne miction est :
- Facile ↔ Dysurie
 Volontaire ↔ Incontinence
 Indolore ↔ Mictalgie
 Peu fréquente ↔Pollakiurie
 Diurne ↔ Nycturie
 Complète ↔ Résidu post mictionnel
 Procure les sensations de bien
Question : Quels sont les différents besoins d’uriner ?
Réponse :
 B1 : Habituel et vite oublié
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 B2 : Besoin Passant
 B3 : Besoin impérieux
 B4 : Besoin Imminent

Question : Comment un médecin peut objectiver la dysurie qui est subjectif


Réponse : Pour objectiver la dysurie, le médecin fait un examen urodynamique clé : la
débitmètrie.
Quelle la valeur normale de la débitmètrie
Débit mictionnel maximum < 15 ml/ seconde pour l‟homme
< 30 Ŕ 50 ml/seconde pour la femme
Pourquoi c‟est écart entre l‟homme et la femme ?
C‟est parce que l‟urètre de la femme est court et évasé par rapport à l‟urètre de l‟homme.

Question : De façon empirique comment faire la débitmètrie pour objectiver la


dysurie ?
Réponse : Normalement, la débitmètrie (qui est un examen urodynamique qui permet de
donner la quantité d‟urine émise par unité de temps) se fait avec un débitmètre.
Dispositif qui n‟est pas disponible dans tous les hôpitaux. Mais de façon
empirique, nous pouvons rien que avec :
 Le chronomètre
 Le bac gradué

Demander au patient d‟uriner dans un bac gradué. Au début de la miction le


médecin déclenche le chronomètre il va arrêter le chrono quand le patient aura
complètement fini.
A la fin, il pourra mesurer la quantité d‟urine émise par rapport au temps.

Question : Quels sont les différents stades d’obstruction cervicoprostatique ? Ou


encore quels sont les différents stades de Guyon ?

Réponse : Devant toute obstruction du bas appareil urinaire, il se succède 4 stades :

1. Le stade de prostatisme qui se traduit cliniquement par la dysurie avec un ou


deux signes du syndrome irritatif.

Le patient va présenter, une dysurie sous un type avec soit Mictalgie, soit
pollakiurie, soit miction impérieuse.

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A l‟échographie, la vessie sera hypertrophiée, elle va devenir comme une paroi


cardiaque voilà pourquoi certaines personnes à ce stade de lutte elle la vessie « vessie
myocarde » le résidu post-mictionnel est normal c'est-à-dire ≤ 30 cc.

2. Le stade de rétention vésicale incomplète ou encore le stade de rétention, sans


distension vésicale.
Le patient présente cliniquement un signe du syndrome irritatif et c‟est souvent la
pollakiurie.
A l‟échographie la paroi vésicale est distendue le résidu post-mictionnel est ≤
100cc.
3. Stade de rétention complète ou le stade de rétention avec distension

Sur le plan clinique le patient présente une rétention urinaire qui est chronique. De
ce fait, il va avoir des mictions par regorgement.
A l‟Echographie, la vessie est très distendue avec une paroi qui est très fine.
Le résidu post-mictionnel est comparable à la capacité physiologique normale de la
vessie qui est de 300 cc.

4. Stade de distension du haut appareil urinaire


Le patient présente une R.U. chronique avec miction par regorgement, les contacts
lombaires sont présents. Le patient présente les signes d‟une insuffisance rénale : HTA,
givre urémique, diathèse hémorragique, œdème généralisé, etc.…

A l‟échographie, on note une dilatation des uretères des cavités pyélocalicielles et des
reins.
A cause de cette dilatation, les courbures urétéraux dans la vessie se redresse et le
patient présentent un reflux vésico-urétéraux secondaires.

RETENTION URINAIRE

Question : Il y a combien de type de rétention urinaire ?


Réponse : Il y a deux types de rétention urinaire
 Rétention urinaire aigue (RUA)
 Rétention urinaire chronique (RUC)

Question : Quelle différence faites-vous entre RUA et RUC ?


Réponse :
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RUA RUC
Mode Brutale Lente
d‟installation
Attitude Patient est agité comme a dit Patient est calme
Couvelaire « Uriner ou mourir »
Le globe Une voussure hypogastrique convexe, Voussure hypogastrique
dure, douloureux convexe, molle et indolore
Pression La pression exagère l‟envie d‟uriner La pression du globe ne
donne pas l‟envie d‟uriner
Signe Aucune goutte d‟urine ne sort Le patient présente une
associé miction par regorgement

ADENOCARCINOME DE LA PROSTATE

U sujet de 70ans vient consulter en urgence pour une voussure hypogastrique,


douloureuse avec agitation et angoisse. Les ATCD révèlent une notion d‟hématurie
capricieuse, l‟asthénie. Prenez le en charge.
1. PP : dlr lombo pelvienne, Voussure hypogastrique
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 2 ans par la pollakiurie, avec
diminution du jet urinaire pour lesquelles il n‟avait pris aucun traitement. Une
année plus tard, à ces signes, il s‟est ajouté une dlr lombaire pour laquelle le
patient a pris en automédication le Diclofénac suppo en raison de 1suppo par jour
pendant 1mois, avec légère amélioration, c à d disparition de la dlr mais
persistance de la pollakiurie. 8 mois plus tard, il y a eu réapparition de la dlr pour
laquelle il a consulté l‟HGR/Makiso où il était suivi en ambulatoire et a bénéficié
d‟un traitement dont il ignore la nature et la posologie. 3jrs avant notre
consultation, à ces signes ci hauts cités, il s‟est ajouté une voussure hypogastrique
accompagnée de dlr et de l‟émission des urines. Vu la persistance de ces signes, le
patient décide de consulter les CUKIS, dpt de chir pr 1MPC.
3. ATCD :
- Hématurie capricieuse
- Pas notion de traumatisme vésical, pas notion de gonococcie ni de TBC
urinaire
4. CA : Asthénie physique.
5. EPG :
- EGA par un faciès souffrant, un amaigrissement et une attitude alité
- Les CP C ; CB A, les SV : dans les normes ; le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :

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- Colonne lombaire : pas de déformation visible mais il a une sensibilité à


la palpation des apophyses épineuses de L3 et L4
- Abdomen : voussure hypogastrique, rénitente et sensible

7. TR :
- Prostate augmentée de volume, non sensible, de surface irrégulière et de
consistance dure et pierreuse
- Pas de comblement du sillon médian
8. Ccl :
- Adénocarcinome de la prostate avec métastases lombaires probables
- Adénome de la prostate
- Prostatite chronique

L’adénocarcinome de la Prostate :
Pathologie qui touche les hommes après 50 ans.
Sa cause est inconnue.

C‟est une pathologie qui touche principalement, la composante glandulaire. C‟est


parmi les cancers de l‟homme qui sont androgénodépendante.
Donc la tumeur croit avec la production des androgènes (testostérone)

Rappels
La testostérone est le principal androgène circulant chez l‟homme, elle est secrétée
par les cellules de leydig testiculaire à 95% et par les surrénales (surrénales hormones
placés au pôle supérieur des riens, ils comportent deux parties, la partie médullaire et la
partie corticale qui a 3 zones : zone glomérulée, zone fasciculée, zone réticulée, la
testostérone est secrétée par la zone réticulée car la zone fasciculée glucocorticoïde et
la zone gloméruléeglucocorticoïde).

Les 100% de testostérone produits passent dans la circulation ou 97% sont liées aux
protéines plasmatiques comme l‟albumine, la testostérone binding globuline et d‟autres
protéines.
Le 3% de testostérone libre est convertie en la forme de testostérone active qui est
la dihydrotestostérone (DHT) grâce à l‟enzyme, la 5-α-réductase située dans la
membrane nucléaire des cellules prostatiques.

La DHT lié à un récepteur nucléaire spécifique pour former un complexe qui va


induire la formation de l‟ARN messager qui induit à son tour la formation des protéines
nécessaires pour la croissance de la prostate.

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Question : Quelle est l’expression clinique d’un patient avec adénocarcinome de la


prostate ?
Réponse : Le patient se présentera avec les signes urinaires qui vont s‟exprimer sous
forme du syndrome obstructif ou syndrome irritatif (cf. rappel).
N.B. : mais à savoir comme déjà signaler l‟Adénocarcinome de la prostate se développe
au niveau de la zone périphérique (classification de Mc Neal). Les manifestations
urinaires seront plus tardives qu‟en cas d‟HBP où les signes urinaires sont
précoces.
T.R. : Prostate augmentée de volume, à surface irrégulière, de consistance dure ou
pierreuse, avec présence des nodules et indolore.

Mais dans certains cas rare, le T.R. peut être tout à fait normal. Mais l‟examen doit
être systématique de la tête aux pieds parce que l‟adénocarcinome étant un cancer
malin, il donne des métastases partout.

Question : Quels sont les cancers ostéophytes ?


Réponse : Les cancers ostéophytes sont les cancers malins qui métastasent au niveau des
os.
S : cancer du sein
P : cancer de la prostate
O : cancer de l‟ovaire
R : cancer rénal
T : cancer testiculaire
B : cancer broncho-pulmonaire
U : cancer utérin
T : cancer de la thyroïde

Question : Comment justifier l’anémie en cas d’un adénocarcinome de la prostate ?


Réponse : L‟anémie peut être due :
 Atteinte rénale : les reins secrètent de l‟érythropoïétine, nécessaire pour la
fabrication des Globules Rouges si les riens sont atteints, il n‟y aura pas de
production de l‟érythropoïétine d‟où anémie.
 Syndrome paranéoplasique
Cf. médecine interne

Question : Examen de certitude


Réponse :
Anatomie pathologie : l‟adénocarcinome n‟est confirmé qu‟après biopsie.

Question : Examen d’orientation


 PSA : valeur très élevée > 10 ng/dl
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 Phosphatases acides prostatiques : valeur normale est < 3 ng/ml


 Phosphatase alcaline

Question : Quel est l’intérêt clinique du dosage de phosphatase acide ? Et de la


phosphatase alcaline ? Dans l’adénocarcinome de la prostate
Réponse : P.A.P. ce sont des mono estérases, hydrolysant les esters phosphoriques
organiques au pH maximum de 5 répandu dans le foie, rein, GR surtout au niveau de la
prostate où elles sont très abondantes.
Valeur normale : 3 U.I/l
Phosphatases alcalines : Ce sont des mono estérases, hydrolysant les esters
phosphoriques organiques au pH maximum de 8,5 sont aussi répandue le foie, les os,
l‟intestin, les reins, le placenta, les GR, le poumon.
Son activité renseigne sur les métastases osseuses parce que ce passage dans le
sérum des PA reflète l‟augmentation de l‟activité ostéoblastique, c'est-à-dire
l‟accroissement de l‟ostéoformation.

Comme au niveau des os, l‟adénocarcinome provoque des métastases osseuses


condensantes d‟où élévation de P.A.
Valeur normale : 30 Ŕ 100 U.I. /L
*L‟échographie prostatique

Examen de retentissement
 ECBU (stase)
 GB, FL, VS (infection de stase)
 Hématocrite, Hémoglobine (anémie : atteinte rénale, syndrome paranéoplasique)
 Fonction rénale (urée, créatinine, ionogramme sanguin)
 Rx poumon (métastase)
 Echographie osseuse
 La scintigraphie osseuse :

Question : Quel est l’examen qui vous renseigne sur les métastases osseuses ? :
Réponse : Scintigraphie
Scanner pelvien

Question : Pourquoi le scanner abdominal ?


Réponse : C‟est pour voir l‟envahissement des ganglions

Question : Quels sont les premiers ganglions à être atteint en cas


d’Adénocarcinome ?
Réponse : Ce sont les ganglions de la chaine iliaque externe et obturateurs

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Question : Quels sont les différents stades d’Adénocarcinome ?


Réponse : Les différents stades de l‟Adénocarcinome sont classés selon :

La classification de TNM
Classification TNM
Tumeur décelable histologiquement T1 T1a Idem A1
mais pas au T.R. T1b Idem A2
T1c Biopsie positive PSA élevées
Tumeur décelable au TR et limitée à la T2 T2a Nodule < 1 cm de Ø à un seul
glande prostatique lobe
T2b Nodule > 1 cm de Ø à un seul
lobe
T2c Un ou plusieurs nodules confinés
aux 2 lobes
Tumeur ayant dépassé la capsule T3 T3a Envahissement extra-capsulaire
prostatique unilatéral
T3b Envahissement extra capsulaire
bilatéral
T3c Envahissement du sphincter et/ou
rectum
Métastase à distance N N1 Ganglion ≤ 2 cm
N2 2 cm < 1 ganglion ≤ 5
+++ganglion
N3 1 ganglion > 5 cm
M Métastase viscérale à distance (os,
foie, poumon)

Question : Quel est le traitement de l’Adénocarcinome ?


Réponse :
Le traitement du cancer de la prostate ne doit être entrepris que si l‟on a acquis la
certitude du diagnostic. Ce choix de la thérapeutique se base sur :
 Stade du cancer et nature histologique
Age du patient et désir de conserver une activité sexuelle
Etat vasculaire
Stade A : on réalise une prostatectomie radicale ou une radiothérapie. La prostatectomie
veut dire on enlève toute la glande, on fait en plus un curage ganglionnaire ilio-
obturateur des ampoules différentielles, des vésicules séminales et du col de la
vessie.
Stade B : prostatectomie si patient jeune (castration médicale ou chirurgicale si sujet
âgé)
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On fait une privation hormonale : castration :

Chez le Patient
- médicale
- chirurgicale âgé
Stade C : ici la chirurgie radicale n‟a plus d‟indication puisque la tumeur a envahi les
organes de voisinage. Le Seul traitement efficace c‟est le traitement anti-androgénique.
Stade D : on fait la castration médicale ou chirurgicale
En cas d‟échappement hormonal appelé le stade de l‟hormonorésistance, on fait la
chimiothérapie.
EXPLICATION
Castration ou la privation hormonale
 Elle est médicale quand on utilise les œstrogènes, les agonistes de la LHRH, les
antiandrogènes
 Œstrogènes (ex : Distilibène®) S/ 1 à 3 mg/j

Les œstrogènes bloquent la production hypophysaire de la LH et donc diminue la


production d‟androgènes par les testicules.
 augmentent le taux de testostérone Binding globuline d‟où une réduction de la
testostérone libre)
 diminue le taux d‟androgène surrénalien
Effet secondaire : HTA, AVC, gynécomastie

Les agonistes de la LHRH (exemple : Décapeptil ®, Zoladex) S/une injection IM


toutes les 4 semaines.
L‟administration régulière et excessive va provoquer une diminution de la
production hypophysaire de la LH d‟où la testostérone baisse pour atteindre le taux de
castration.
Effet secondaire : ↓de libido, impuissance, bouffée de chaleur
 Les antiandrogènes (exemple : anadron®, androcur®)
 Les antiandrogènes empêchent la pénétration de la dihydrotestostérone dans le
noyau des cellules prostatiques.

Question : Pourquoi certaines personnes prescrivent le patient le Nizoral® :


Kétoconazole ?
Réponse : Le Nizoral est un antifongique qui a la propriété de bloquer la fabrication des
androgènes aussi bien dans les testicules que dans les surrénales. Il ne semble pas plus
actif que les autres traitements hormonaux, mais la toxicité est plus grande.

Traitement chirurgical

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Castration chirurgicale

Question : Quelle différence, faites-vous entre pulpectomie et orchidectomie ?


 La pulpectomie veut dire on laisse l‟albuginée en place
 L‟orchidectomie, on enlève tout le testicule avec les différentes couches, on ne
laisse rien.
N.B. : Quelques soient le mode de privation des androgènes testiculaires (testostérone)
ce cancer poursuit son évolution. La suppression androgénique améliore la qualité de
vie des patients, mais pas ou peu leur durée de vie.

Question : Faites un tableau comparatif des maladies prostatiques les plus


courantes que vous connaissez sur le plan ?
Réponse :

T.R. de la HBP Adénocarcinome Prostatite Prostatite chronique


prostate aigue
Volume ↑ ↑ ↑ ±↑
Consistance Elastique Dure (ligneuse) Elastique ou Ferme
ou ferme ferme
Surface Régulière Irrégulière avec Lisse Lisse ou parfois
(lisse) nodules (régulière) nodule par
calcification
(irrégulière)
Douleur  ± +++ +
Prostatorhée    ++

Question : Différence entre Cancer de la vessie et Adénome de la Prostate :

Adénome de la Prostate Cancer de la vessie


Interrogatoire Interrogatoire
- Pollakiurie, Dysurie, évolution - Douleur hypogastrique
rapide
- Diminution du jet urinaire - Anémie
- Hématurie peu fréquente - Hématurie terminale
Examen physique - Masse hypogastrique
Prostate augmentée de vol, de
consistance ligneuse

Question : épreuve de GUYON ou de 3 verres : Quid ?


Réponses : c‟est une méthode qui consiste à déterminer l‟origine de l‟hématurie dans le
tractus urinaire. Elle consiste à recueillir les urines dans 3 verres dont :
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- Le jet du début dans le premier verre


- Le jet du milieu dans le 2e verre
- Le dernier jet dans le 3e verre
Interprétation :
- Si le 1e verre est plus foncé que les 2 derniers : Hématurie initiale = provenant
d‟urètre
- Si c‟est le 2e verre : hématurie terminale : provenant de la vessie
- Si c‟est le 3e verre : hématurie totale : provenant du haut appareil urinaire

Question : CAT devant une rétention urinaire


Réponse :
- Sonde urinaire à demeure, ou
- Ponction sus pubienne si la sonde ne passe pas
- Mise en place sus pubienne d‟une aiguille ; les urines coulent goutte à goutte :
mais avec risque
- Soit une cystostomie

Question : Complications d’une ponction sus pubienne


Réponse :
- Risque infectieux
- Atteinte du plexus sus pubien
- Infection de l‟espace de Retzius :

Question : Complications d’une sonde à demeure :


Réponse :
- Infection
- Incarcération de la sonde : ablation difficile
- Calcul pouvant entrainer une lithiase

Question : A quoi consiste la cystostomie ?


Réponse :
Elle consiste à ouvrir la vessie puis dériver les urines) l‟extérieur en débouchant à
la paroi, plus tard on procède à une adénomectomie ou prostectomie

Question : Quand faut-il faire l’ablation d’une sonde à demeure ?


Réponse :
- il faut la changer constamment entre 7 à 10 jrs, mais l‟ablation totale après 14jrs.
Il faut attendre la cicatrisation de la fistule.
Question : A quoi consiste l‟UIV, et pour quoi est-il préférable que l‟UCA
Réponse :

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- l‟UIV consiste à injecter l‟urograffine iodée dans une veine, le produit passe par
le sang et est éliminé par les reins en opacifiant l‟arbre urinaire
- son importance : est qu‟il donne les informations sur tout arbre urinaire
- l‟UCA : on injecte le produit au niveau de l‟urètre et l‟opacification donne les
informations se limitant au niveau de la lumière.
-
Question : Diagnostic Diff.de la rétention urinaire
Réponse :
1. causes infectieuses
Prostatite, schistosomiase, blennorragie, chlamydia, TBC urinaire
2. causes traumatiques :
Rupture de l‟urètre, trauma de l colonne vert (neuro-vessie)
3. causes tumorales :
Adénome de la prostate, cancer de la vessie, cancer de la prostate, polype
urétrale, épithélioma urétral

Question : quelle sera l’image radiologique du rachis en cas de métastase


lombaires ?
Réponse : vertèbre d‟ivoire : dense condensantes, donc le cancer de la prostate est
ostéophile et osteocondansant.

Question : quelles sont les voies d’abord de la prostate ?


Réponse :
- Trans vésicale : Fuller-Freyer, Hryntschaka ;…
- Retro pubienne : Mullen couramment utilisé
- Endoscopie ou trans urétrale
- Périnéale : Young

Question : quel est le meilleur traitement des métastases ?


Réponse :
- Irradiation (radiothérapie)
- Antalgiques
- Anti inflammatoires

Question : complication de la radiothérapie


Réponse :
- Nécrose aseptique
- Radiodermite

Question : peut-on prévenir le cancer de la prostate ?

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Réponse ; non ; mais plutôt diminuer sa fréquence par un dépistage précoce et son
traitement aux stades A et B.

Question : les complications post op


Réponse :
1. Immédiates :
- Hémorragie provenant de la paroi soit de la loge postérieure
- Accident thromboemboliques
- Mort subite
- Œdème du pénis, scrotum et des testicules
2. Tardives :
- Infection : cystite pyurie
- Fistule vésico- cutané persistante
- Sténose urétrale du col vésical
- Troubles urinaires : incontinence, pollakiurie ; miction impérieuse, dysurie,
éjaculation rétrograde
- Lithiase vésicale : stase, infection
Question : répercussion de la rétention urinaire sur le haut appareil urinaire :
Réponse :
- Insuffisance urinaire
- Hydronéphrose
- Lithiase
Question : comment se présente le programme du rinçage de la sonde urinaire.
Quelle est la solution utilisée ?
Réponse :
- 1e jour : chaque 15‟// 2 à 3 heures puis après 30‟// 4heures
- 2e jour : toutes heures
- 3e jour : toutes les 2 heures
- Lors que les urines s‟éclaircissent : 2x/jr
- Solution utilisée : sérum physiologique ou eau salée tiède : pour dégager les
caillots de sang au niveau de la sonde.
- Actuellement on fait l‟irrigation continue au sérum physiologique au travers la
sonde de cystostomie et la sortie par la sonde vésicale.

Question : Comment surveiller un Adénomectomisé :


Réponse : il ya une surveillance générale, locale et locorégionale
- Générale : SV, conjonctives
- Locorégionale : aspect du liquide de rinçage ; fusée de l‟espace de Retzius :
cellulite pelvienne
- Locale : organes génitaux externes :
 Bourses : peuvent être tuméfiés
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 Pénis : gros, tuméfié


Etonnement testiculaire

Question : CAT devant hémorragie post adénomectomie :


Réponse : les anticoagulants (Dicynone cé, amp : 250mg) ou hémocaprol

Question : que faire avant l’ablation de la sonde ?


Réponse : il faut la clamper pour rééduquer la vessie

Question : quels sont les signes révélateurs de l’HBP :


Réponse :
- Pollakiurie de la 2e moitié de la nuit
- Mictions souvent impérieuses
- Rétention

Question : comment reconnaitre la face antérieure de la vessie ?


Réponse :
- Graisse péri vésicale
- Coloration rosée
- Traversée par les vaisseaux formant un « V »

Question : quel est le rôle de castration dans la prévention de l’adénome de la


prostate
Réponse : celle-ci empêche ou prévient l‟hypertrophie de la glande

Question : quelle est la place de la cryothérapie dans le traitement de l’adénome de


la prostate
Réponse : elle entraine le refroidissement de la glande par l‟azote liquide par voie
endoscopique qui après nécrose entrainant une cessation de la clinique

Question : comment traiter l’HBP ?


Réponse : l‟HBP ne justifie pas un traitement en soi mais la survenue des complications
nécessite une intervention chirurgicale et une gêne moyenne justifie un traitement
médical mini invensif :
- L‟abstention surveillance : indiquée pour les patients ne présentant qu‟une gêne. Il
faut une surveillance annuelle de symptômes et l‟absence de retentissement rénal
par échographie abdominale.
- Les traitements médicaux :
o La phytothérapie : Tadenan : 2 cé/jr// 6mois
o Permixon : 2 cé/jr//6 mois
- L‟hormonothérapie : Finastéride : cé 5mg/jr//6mois (avec diminution de la libido)
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- Les a-bloquants : pour diminuer les composantes dynamiques de l‟obstruction


liée à l‟hyperplasie bénigne de la prostate.
o Alfuzosine : cé 20mg S/1 à2 cé/jr
o Urion 3cé à 2,5mg/jr
o Omix : 1cé 0,4mg/jr
Il faut éviter : l‟alcool ; épices ; station débout prolongée
Les techniques mini invasives :
- La thermothérapie micro onde trans urétrales chauffant à plus de 60° : pour
améliorer le débit mictionnel
- Le Laser
- Les TUNA (trans Urétral Needle Ablation) : qui consiste à planter dans la zone
hypertrophiée les aiguilles émettrices des radiofréquences visant à obtenir une
nécrose
Les prothèses intra prostatiques
Les traitements chirurgicaux :
- La résection endoscopique
- La chirurgie pour les grosses hypertrophies

Question : donner les dimensions de la prostate ainsi que ses limites :


Réponse :
- Dimension
o Poids : 15 à 25g
o Largeur : 4cm
o Hauteur : 3cm
o Epaisseur : 2,5cm
o Aspect : rouge
- Limite :
o En avant : aponévrose prostato-périnéale
o En arrière : aponévrose prostato péritonéale
o Latéralement : les lames sacro-retro-génitales
Question : vascularisation et innervation de la prostate :
Réponse :
- artères :
w) art. vésico-prostatique ; branche de l‟art. Honteuse
w) art. Vésicale inf.
w) art. Hémorroïdaire moyenne.
- veines :
s) veine plexi forme latéro-prostatique
s) plexus de Santorini
- nerfs : viennent de la partie antéro-inf. du plexus hypogastrique

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Question : donnez les fonctions de la prostate


Réponse :
- Fonction mécanique
- Fonction sécrétoire : androgénodépendante. Elle contient les phosphatases
acides ; Zn2+, Mg2+, acide citrique, spermine.

OSTEOMYELITE CHRONIQUE ( OMC)

Un enfant de 6ans siclémique connu est amené en consultation pr une impotence fxlle de
la jambe droite survenue après chute banale. Le membre malade porte 2cicatrices
ombilicales et faisant sourdre des sécrétions purulentes. Prenez le en charge.
1. PP : impotence fxlle mu membre inf droit
2. HMA : le début de son affection remonte à ce matin par les signes ci haut cités
consécutifs à une chute banale. En effet, l‟enfant qui revenait de sa douche, a
trébuché et tomba membre inf droit premier. Il s‟en est sorti avec une fracture de
2 os de la jambe du coté droit. Vu la persistance de ces signes, sa famille a décidé
de consulter les CUKIS, dpt de Crir pr une MPC
3. ATCD :
- Notion de transfusion multiples dt la dernière date d‟1mois
- C‟est un siclémique connu
- Il est le 3e d‟une fratrie de 5 dt l‟ainé est siclémique connu.
4. CA : Sp
5. EPG :
- EG : altéré par une attitude alitée et un faciès souffrant
- CP : P, CB : ict
- SV : ds les normes
- Reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
7. Le membre inf droit : présence des 2 cicatrices ombiliquées faisant sourdre du pus
(stilet)
- Inspection : le stilet donne une sensation de sucre mouillé dans la cicatrice
(fistule)
- Palpation : sensibilité et crépitation osseuse à l‟union du 1/3 proximal et 1/3
moyen de la jambe droite
8. Ccl :
- Hosp
- Rx des os de la jambe droite (F, P)
- Labo
Hémogramme : Hb,GS,Rh,GB,FL,VS

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Ecouvillon du pus : culte + ABTgramme


9. T3 : technique de PAPINEAU

Question : qu’appelle t on OMC ?


Réponse : c‟est une infection de l‟os et de la moille, caractérisée par un remaniement
osseux, par la formation des séquestres entrainant une suppuration chronique, se
traduisant par des fistules chroniques

Question : Donnez le Diagnostic Diff. De l’OMC :


Réponse :
 Ostéite Tuberculeuse : présence des signes d‟imprégnation
tuberculeuse
 Tumeur Osseuse : ne laisse pas sourdre du pus

Question : les causes d’une fracture pathologique


Réponse :
 OMC
 Ostéite TBCeuse
 Tumeur Osseuse
 Rachitisme
 Ostéoporose
 Ostéopétrose
 Drépanocytose
 Ostéomalacie
 Métastases osseuse

Question : les signes cliniques d’une OMC


Réponse :
 Cicatrice des fistules
 Fistules laissant sourdre du pus
 Hypotrophie musculaire ou membre augmenté de volume ou une déformation du
membre
Question : signes radiologiques d’une OMC
Réponse :
 Séquestre : fragment d‟os mort détaché d‟un os sain. C‟est une image dense
allongée ou arrondie entourée d‟un liseré clair.
 Remaniement osseux : irrégularité de la corticale osseuse et épaississement.
C‟est réaction de constitution de l‟os.
Question : le para clinique en cas de l’OMC
Réponse :
 Hémogramme, VS, écouvillon du pus, Rx
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Question : qu’appelle t on technique de PAPINEAU ?


Réponse :
 On utilise la technique de PAPINEAU qui consiste :
♠ Au débridement de tissu nécrosé
♠ Irrigation continue à une solution de Dakin/jr// 2 à 3 semaines puis solution
Physiologique// 10 à 11jrs
♠ Pansement aux tulles gras pendant 2 semaines.
♠ Greffe osseuse de comblement après granulation

Quel est le principe du traitement de l’OMC :


Réponse :²
 Assèchement du foyer par :
♠ Fistulectomie
♠ Curetage osseux (actuellement pirogage) : on taille l‟os sous forme d‟une
pirogue pour enlever au maximum les tissus infectés.
 Greffe osseuse
 Immobilisation après réduction si fracture
 ATB selon l‟ATBgramme

Question : où sont prélevés les greffons ?


Réponse :
 Dans la fosse iliaque externe
 Au niveau de la crête iliaque
 Au niveau du trochanter.

Question : les complications de l’OMC


Réponse :
 Infection du trajet fistilusé
 Réveil infectieux
 Cancérisation du trajet fistulisé
 Fracture pathologique
 Trouble de croissance
 Arthrite.

Question : quels sont les os les plus frappés par l’OMC ?


Réponse : Fémur et Tibia

Question : quelles sont les causes d’une OMC d’emblée ? Caractéristiques :


Réponse :
 C‟est l‟instauration tardive à des doses insuffisantes d‟ATBpie
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 Caractérisées par une absence au stade initial des phénomènes aigu habituels.

Question : donner les formes d’une OMC d’emblée


Réponse :
 Forme hyperostonosante ou nécrosante
♠ Siege : tibia
♠ Clinique : douleur vive, augmentation du volume osseux, réveil infectieux
♠ Rx : hyperostose périphérique avec séquestration centrale
♠ Diagn. Différa : Ostéite syphilitique, ostéosarcome (Rx)
 Abcès central de BRODDIE :
♠ C‟est une collection suppurée Centro-osseuse, formée d‟une barrière d‟os
compact avec les tissus mous.
♠ Clinique : douleur vive souvent la nuit
♠ Rx : géode Centro-osseuse d‟ostéosclérose parfois image d‟aspect pseudo
kystique
 Ostéite éburnante :
♠ Clinique : douleur peu intense
♠ Rx : épaississement de la corticale osseuse, ce qui entraine le
rétrécissement du canal médullaire.
 Abcès ossufluant ou Périostite albumineuse d‟Ollier et Poncet :
♠ C‟est un abcès staphylococcique des parties molles à point de départ
osseux
♠ Rx : léger épaississement périosté plus un petit séquestre superficiel
♠ Evolution : clinique et Diagn Diff avec abcès froid (TBC)

Question : qu’est ce qui explique la chronicité de l’OMC ?


Réponse : la présence des séquestres

Question : pour quoi les drépanocytaires font souvent l’OMC ?


Réponse : c‟est à cause de l‟ostéonécrose aseptique qui par la suite surinfecte et entraine
une OMA ou une OMC

Question : quand faut il faire l’hémoculture ?


Réponse : au moment du pic fébrile

Question : pour quoi préfère t on les greffons spongieux que les corticaux
Réponse : à cause du grand pouvoir ostéogénique

Question : quels sont les matériels de comblement de la cavité osseuse résiduelle


Réponse :
 ciment acrylique
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 bille de gentalline (anti infectieux)


 plâtre de Paris (plâtre + ATB)
 pansement aux tulles gras

Question : quand arrêter le traitement en cas de l’OMC ?


Réponse :
 tarissement de la fistule
 VS revenue à la normale (stabilisation des signes cliniques au moins 21jrs)
 Rx.
Question : que c’est qui explique l’atteinte articulaire de l’extrémité supérieure
chez le nourrisson ?
Réponse :
 Communication à travers le cartilage
 Cartilage de conjugaison est intra articulaire

Question : à quoi sont dus les troubles de croissance dans les complications d’une
OMC et quels sont ces troubles ?
Réponse :
 Raccourcissement : car le cartilage de conjugaison est détruit par l‟infection
 Allongement sont rares : s‟il n y a pas chevauchement

Question : pour quoi chez le nourrisson on trouve plus l’OMA que l’OMC
Réponse : chez l‟enfant la moille osseuse n‟et pas très graisseuse, se défend mieux que
chez l‟adulte. Chez ce dernier, elle est très graisseuse et se défend mal à l‟infection ou
facilite l‟extension de l‟infection.

Question : quels sont les aspects chirurgicaux de la drépanocytose ?


Réponse :
 Ostéopathies dues à la thrombose des artères terminales nourricières : arthrite,
nécrose aseptique de la tête fémorale et humérale.
 Crise vaso-occlusive : infarctus mésentérique, abdomen chirurgical ou abdomen
pseudo chirurgical
 Rupture splénique : en cas du traumatisme de l‟hypochondre gauche
 Priapisme : à cause de thrombose vasculaire par des drépanocytes
 Ulcère des membres
 Cardio vasc
 Neurologique.

Question : quelles sont les complications rénales, oculaires et cardiaques de la


drépanocytose
Réponse :
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 Rénale : insuff rénale tubulaire par nécrose de vasa


 Oculaire : cataracte
 Cardiaque : embolie pulmonaire, anémie, tachycardie

Question : pour quoi les drépanocytaires font plus les infections au Salmonella
Réponse :
 L‟asplenie fonctionnelle, les malades sont exposés aux thromboses vasculaires ce
qui entraine la nécrose et aggrave des……

Question : l’étiologie de l’OMC chez les drépanocytaires


Réponse : Salmonella

Question : l’importance de l’immobilisation plâtrée en cas de l’OMC


Réponse :
 circonscrire l‟infection
 pouvoir anti inflammatoire
 protège contre les fractures pathologiques, les cals vicieux épiphysaire

Question : différence entre OMC et Ostéite


Réponse :
 ostéite : atteinte directe de l‟os par inoculation directe sans que cela n‟atteigne la
moille. L‟infection se fait de dehors en dedans de façon centripète passant de la
moille vers la corticale, puis le périoste avec fistulisation à travers les canaux des
havers de façon centrifuge
 OMC : survient après une période de bactériémie en passant de la moille vers la
corticale, puis le périoste avec fistulisation à travers les canaux des havers de
façon centrifuge

Question : différence Rx entre OMC et OMA


Réponse :
 OMA :
♠ Se présente s/f de réactions périostées
♠ Irrégularité du périoste à son contour
♠ Image de l‟effacement en coup de gomme ou coup d‟ongle
 OMC :
♠ Un ou plusieurs séquestres qui se présentent s/f des images denses
entourées d‟un liséré clair.
♠ Signes de remaniement osseux (épaississement et irrégularité de la corticale
avec parfois rétrécissement du canal médullaire)

Question : Quels sont les facteurs favorisant la chronicité de l’OMA ?


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Réponse :
 Mauvaise prise en charge
 Traitement incomplet ou mal suivi ou conduit
 Sujet âgé : la moelle résiste mal à l‟infection
 Mauvaise immobilisation : il y aura diminution du mécanisme de défense
 Anémie
 Drépanocytose (facteur débilitant)
 Traumatisme (d‟où intérêt de l‟immobilisation)

Question : indication du PAPINEAU


Réponse :
 Pseudarthrose infectée
 Ostéite post traumatique
 Fracture ouverte infectée
 Fracture ouverte fraiche avec perte cutanée ou osseuse

Question : CAT en cas d’une arthrite avec séquestre après résection de surface
articulaire
Réponse :
 séquestromie + arthrodèse
 immobilisation en position de fonction

Question : types d’OMC


Réponse : OMC d‟emblée et OMC prolongée.

OSTEOMYELITE AIGUE

Un adolescent de 15ans vient consulter pr dlr d‟apparition brutale à l‟extrémité sup de la


jambe droite, accompagnée de F°, agitation,….
1. PP :
- Dlr à l‟extrémité sup de la jambe droite
- Agitation et F°
2. HMA : le débi=ut remonte à il ya 3jrs par une dlr à l‟extrémité sup de la jambe
droite, d‟installaion brutale, exacerbée à la marche, au mvt et au moindre contact,
accompagnée de F°, et frissons pr lesquelles, le patient a pris en automédication le
Diclofénac Co5mg S/2x1c/j ; paracet Co 500mg S/ 2x2c/j sans amélioration. Au
contraire il a exacerbation de la dlr entrainant une agitation et insomnie. Vue la

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persistance de ces signes, la famille a décidé de cosulter les CUKIS, dpt de chir pr
une MPC
3. ATCD :
- Pas de notion d‟une transfusion antérieure
- Il est 3e d‟une fratrie de 6, tous en bonne santé apparente
4. CA : sp
5. EPG :
- EG : altéré par une attitude alitée et un faciès souffrant et la F°
- Les SV : T° 40°C, TA 90/60mmHg ; Pouls et FC 110 b/m, FR 28 c/m
- Reste de l‟EPG : sp
6. ELR : leger gonflement local au niveau de l‟extremité sup de la jambe droite,
sensibilité circonférentielle à l‟extrémité sup de la jambe concernée
7. Ccl : OMA
8. CAT :
- Hosp
- Paracliniques :
 Hémocultures et ATBgramme, Hémogramme et VS
 Rx de la jambe concernée ( F,P)
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- T :
 Immobilisation plâtrée
 ATB sur ATBgramme
 AINS
 Mesure locale : incision ou ponction si abcès
Question : l’importance de l’immobilisation en cas de l’OMA
Réponse :
 circonscrire l‟infection
 pouvoir antalgique
 rôle anti inflammatoire
 prévenir les fractures pathologiques
Question : quels ATB donner à l’absence d’une hémoculture positive ?
Réponse :
 pénicilline à dose massive : 10 à 20 millions d‟UI/jr
 pénicilline demi synthétique résistant aux pénicillinases
 céphalosporines car ils diffusent mieux dans l‟Os

Question : image Rx en cas d’OMA


Réponse :
 épaississement de la corticale (décollement périosté)
 irrégularité du contour du périoste
 image en coup de gomme ou en coup d‟ongle

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Question : signes cliniques en cas d’OMA


Réponse :
 signes généraux :
 hyperthermie marquée (≥ 40°C)
 tachycardie
 agitation ou prostration
 signes locaux :
 douleur locale externe, exacerbée par le moindre contact
 la palpation réveil une douleur circonférentielle ou de part et d‟autre de la
région métaphysaire.
 Gonflement local au bout de quelques jours.
Question : Pour quoi le traitement de l’OMA doit être précoce ?
Réponse : car ce traitement est efficace au stade congestif, avant qu‟il ne constitue la
formation de barrière de défense qui s‟oppose également à l‟accès des ATB

Question : comment évolue une OMA


Réponse :
 Résolution spontanée avec guérison totale et définitive
 Guérison clique mais apparition des signes radiologiques s/f d‟une réaction
corticale.
 Passage à la chronicité : séquestre- suppuration chronique-surinfection aux
pyocyanique- rechute

Question : définition d’une OMA


Réponse : c‟est une infection aigue de l‟os et de la moelle osseuse

Question : quels sont les germes en cause et donnez la porte d’entrée


Réponse :
Les germes sont :
 Staphylocoque doré
 Streptocoque
 Pneumocoque
 Bacille d‟Ebert (salmonella)
 Association microbienne

La porte d‟entrée peut être :


 apparente :
 infection cutanée (impétigo)
 furoncle
 abcès
 inapparente :
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 infection rhino pharyngée


 infection otique

Question : la localisation d’une OMA


Réponse :
 aux membres inf. :
♠ métaphyse tibiale sup, près du genou
♠ métaphyse fémorale inf. près du genou
 aux membres Sup :
♠ métaphyse radiale inf., loin du coude
♠ métaphyse humérale sup loin du coude

Question : para clinique de l’OMA


Réponse :
 GB, VS : qui sont augmentés
 Hémoculture
 Rx : qui ne montre rien au début, c‟est après 7 à 15 jrs que les images sont visibles
d‟où l‟importance de répéter cet examen plusieurs fois
Question : le principe de traitement de l’OMA
Réponse :
 Immobilisation plâtrée
 ATBpie à large spectre
 Anti inflammatoire

Question : comment surveiller le patient avec ostéomyélite et quand faut il faire


l’ablation du plâtre
Réponse :
 Surveillance clinique : douleur, gonflement, signes vitaux
 Surveillance biologique : GB, VS, FL
 Surveillance Rx
 L‟ablation du plâtre se fait lorsque le VS se normalise

Question : diagn diff de l’OMA


Réponse : Arthrite
 Arthrite
♠ Fièvre
♠ Dlr articulaire
♠ Articulation s : jacente perd ses mvt + vive Dlr.
♠ Adénopathies satellites

 OMA
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♠ Fièvre
♠ Douleur métaphysaire
♠ Articulation s/jacente garde ses mvt
♠ Pas d‟adénopathies.

Question : physiopathologie de l’OMA


Réponse :
A partir de la porte d‟entrée, les germes atteignent l‟os par voie hématogène après
une période de bactériémie transitoire.
Un embole microbien se détache de la circulation et gagne l‟os par l‟artère
nourricière. Il y crée une véritable thrombose, frappant ainsi à mort une zone plus ou
moins importante.
Siège électif : métaphyse (branche métaphysaire de l‟artère nourricière)

Question : l’anapath de l’OMA


Réponse :
L‟OMA se localise le plus souvent au niveau des Os longs surtout aux membres
inf. les lésions siègent le plus souvent dans la région juxta épiphysaire (métaphyse).
C‟est surtout la métaphyse voisine de l‟épiphyse fertile qui est la plus souvent atteinte :
près du genou, loin du coude.
La maladie évolue en 2 phases :
 Phase aigue :
♠ Congestion diffuse
♠ Phase d‟abcédation : ici „organisme met en jeu le mécanisme de défense
pour circonscrire la lésion par l‟entremise des GB qui détruisent les germes
et l‟os nécrosé grâce à leurs enzymes protéolytiques. Il s‟en suit une
hyperpression intra médullaire entrainant la compression des vaisseaux
voisins et extension de la nécrose. Puis à travers les canaux de Havers,
l‟exsudat gagne la face profonde du périoste qu‟il décolle pour former un
abcès s/périosté qui va rompre le périoste et diffuser vers les parties molles
♠ Phénomène d‟ostéolyse et d‟ostéoclaste : se produit autour des zones
osseuses nécrosées pour isoler l‟os mort qui devient un séquestre. Le reste
du périoste non décollé va subir un remaniement s/f d‟une ossification
s/périostée.
♠ Extension du foyer initial : qui peut se faire vers l‟épiphyse, la diaphyse
voire l‟articulation voisine.

 Phase chronique : elle se manifeste par la poursuite de remaniement au niveau de


l‟os atteint. Les zones nécrosées tendent à se séquestrer. Ces séquestres de volume
variable, sont libres dans les cavités aux parois tapissées de bourgeons charnus
infectés. Ces cavités s‟évacuent à l‟extérieur par des trajets fistulisé.
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Question : Quels sont les deux systèmes de la vascularisation de l’os


Réponse :
 Périoste musculaire : 2/3
 Médullaire : 1/3

Question : Donner le mécanisme de survenue de la déshydratation en cas de l’OMA


Réponse : elle survient en cas de la fièvre et de la septicémie.

Question : CAT en cas d’OMA en phase d’abcédation ;


Réponse :
 Incision ou ponction si abcès s/périosté
 Trépanation de l‟os, vider l‟abcès et fermeture primitive
 Forte ATBpie sur ATBgramme

Question : danger en cas d’OMA compliquée d’une atteinte articulaire chez un


enfant
Réponse :
 Retard de croissance par raccourcissement du membre par destruction du cartilage
de croissance
 Hyper allongement du membre à hyper excitation du cartilage
 Décollement épiphysaire car au niveau des os courts, l‟infection siège au niveau
du foyer d‟ossification.
 Luxation pathologique car surface irrégulière.

Question : quels sont les signes d’alarme d’OMA chez le NNé et le nourrisson ?
Réponse : fièvre douleur au niveau de l‟os

Question : donner les autres localisations à part les os longs


Réponse :
 Os plats : maxillaires, os iliaques, omoplate
 Os courts : calcanéum, astragale, vertèbre, phalanges

Question : différence entre OMA et Phlegmon


Réponse :
 OMA : intéresse la métaphyse, avec douleur circonférentielle et limitée
 Phlegmon : intéresse tous le segment de l‟os ou du membre, avec adénopathies
satellites.

Question : pour quoi l’OMA ne donne pas des adénopathies satellites

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Réponse : la lésion est tellement profonde, qu‟elle ne draine pas la lymphe au niveau
superficielle.

Question : donner le Diagn Diff à la Rx entre OMC hyper ostosante et Ostéite


syphilitique
Réponse :
 sur Rx, le Diagn Diff est difficile mais facile à la clinique par la Biopsie
 si le processus est destructif : OMC hyper ostosante
 si le processus est constructif : ostéite syphilitique

Question : la particularité de l’OMA chez le nourrisson :


Réponse :
 grande fréquence d‟atteinte articulaire
 germe streptococcique
 Diagn souvent difficile car clinique pauvre
 évolue vers une guérison totale sans passer à la chronicité
 possibilité de séquelle articulaire
 localisation : le fémur

Question : particularité chez l’adulte


Réponse :
 se complique surtout d‟une arthrite aigue
 absence d‟abcès s/périosté (périoste scléreux adhérant à la corticale et ne se
décolle pas)
 fréquence d‟extension infectieuse (moelle graisseuse résiste mal à l‟infection
 le passage à la chronicité est de règle.

ULCERE VARIQUEUX

Question : ulcère variqueux quid ?


Réponse : c‟est un ulcère qui intéresse les veines, dans la majorité de cas.
Question : Différence entre varice et ulcère
Réponse :
- varice : dilatation des veines, insuffisance de la circulation de veines due à
certaines dilatations permanente.
- Ulcère : plaie qui saigne sans tendance à se cicatriser de façon spontanée

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Question : Donnez la localisation de cet ulcère et dites pour quoi cet endroit
Réponse :
- La face interne de la jambe, au dessus de la malléole interne.
- Cet endroit est le plus intéressé car :
 Pauvreté de tissu musculaire
 C‟est le point le plus déclive pour le sang de retour.

Question : Quels sont les germes incriminés ?


Réponse :
- Staphylocoque doré
- Pyocyaniques
- Streptocoques
Les autres causes sont :
- Causes vasculaires
- Traumatiques
- Infectieuse
- Hématologique
- Tumorale.

Question : les complications de l’ulcère variqueux


Réponse :
- Infection
- Retard de cicatrisation à cause de l‟infection
- Complications lymphatiques
- Lymphangites tronculaires
- Adénite aigue inguinale
- Les mycoses locales ou à distance dans les sillons interdigitaux
- Ostéite : pour une infection qui va en profondeur
- Cancérisation

Question : L'ulcère phagédénique quid ?

Réponse :

- Appelé aussi ulcère


tropical est une
ulcération siégeant
avec prédilection
au niveau de la
jambe ou du pied

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- Etiologie : encore inconnue : mais on incrimine


 Les traumatismes répétés
 L‟infection au bacille fusiforme (bactérie anaérobie) et spirochète de
Vincent,
 Possibilité de contamination interhumaine expliquant le caractère
endémique de la maladie dans certaines régions.
 A la phase de chronicité, de nombreux germes opportunistes sont retrouvés
au niveau de la plaie
 Facteurs favorisants:

 Le défaut d'hygiène et de protection des membres inférieurs notamment


chez les jeunes adultes ruraux,
 Les carences nutritionnelles: carences protidiques, avitaminoses,
application locale de topique sur les lésions cutanées, la drépanocytose,
 La négligence d'un traumatisme ou d'une plaie minime tient une place
importante
 Traitement :
 Pénicilline, Flagyl et Chloramphénicol
 Sérum antitétanique, Vaccination antitétanique.
 Polyvitamines
 Repos au lit avec membre surélevé:
 Insolation: exposition au soleil de la plaie quelques heures par jour,
 Pansement: biogaze, tulle gras, poudre Madécassol une fois la plaie
devenue propre.
 Greffe cutanée,
 Résection monobloc, amputation.
 L'éducation sanitaire,
 Port de chaussures et de vêtements protégeant les membres inférieurs,
 Isolement si possible des sujets porteurs d'ulcère phagédénique,
 Eviter l'application sur les plaies de topique souvent corrosif.
- Clinique :
 Phase du début : marquée par une phlyctène aréolaire faisant rapidement
place à une ulcération irritante, inflammatoire et qui se creuse rapidement.
 Phase chronique : c‟est un vaste cratère siégeant sur le 1/3 inf de la jambe,
à bords décollés, suintants, le fond est sanieux et creusant.
 Evolution : cancérisation, fracture pathologique, adénopathies inguinales,…

Question : Donnez la clinique de l’ulcère variqueux


Réponse : c’est un ulcère de :
- Forme : régulière arrondie ou ovale
- Couleur : allant du rouge vif au gris sanieux (pus sanguinolent)
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- Fond : plat atone ou exubérant


- Présence des berges en pente douce.

Question : parlez de l’évolution de l’ulcère variqueux


Réponse :
- Elle est imprévisible
- Elle peut évoluer vers un comblement puis cicatrisation en une zone pigmentée
ocre ou brune
- Tendance à la récidive
- Rétraction fibreuse des tissus périphériques
- Epithélioma ou sarcome

Question : Physiopath de l’ulcère variqueux


Réponse : elle s‟explique par le système
valvulaire des veines. L‟ulcère est dû à la
défaillance valvulaire, ramenant le sang à
stagner dans l‟endroit déclive et pauvre
en tissu musculaire
Question : T3 de l’ulcère variqueux
Réponse :
a. T3 local
- Suppression de la stase et de l‟hypertension veineuse par une contention élastique,
- Désinfection de la jambe, pansement humide
- Cure radicale des varices
- Détersion locale par le S. physiol + les agents trypsiques
b. T3 médical : ATB sur antibiogramme
c. T3 chirurgical : Stripping = éveinage
- S‟arrête au genou ou mieux allant jusqu‟au dos du pied en passant sous
l‟ulcère
- La dénudation se fait à 2cm au dessus de la malléole interne et à 1cm en
dehors de celle-ci.
- Se fait au dessus de l‟endroit où se fait la dénudation, au dessus de l‟ulcère
on fait entre le strip dans la saphène jusqu‟au niveau où la dilatation prend
fin.
d. Pontage veineux : c‟est une technique chirurgicale qui consiste à l‟ablation de la
veine sur tout son trajet dilaté. Mais avec risque emboligène
e. On peut aussi faire la Greffe cutanée (on prend à l face interne de la cuisse)

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INVAGINATION

Un nourrisson de 5mois est amené pr pleurs incessants, agitation et vomissement.


Sa mère signale la notion des selles glairo sanguinolentes qui tâchent la couche. Prenez
le en charge
1. PP :
- Pleurs incessants
- Agitation et vomissement
2. HMA : le début de son affectio n remonte à il y a 3jrs par des pleurs incessants de
façon brutale souvent la nuit, intermittentes, entrecoupés par des périodes
d‟accalmies suivies d‟agitation et de vomissement bilieux plus ou moins abondante.
Pr ces signes l‟enfant a reçu à domicile de l‟eau digestive et la Vit B 6, sans succès,
au contraire il s‟est ajouté un ballonnement abdominal léger et le refus de
s‟alimenter. Vu la persistance des ces signes la famille se décide de consulter les
CUKIS, dpt de chirug pr une MPC.
3. CA : sp
4. ATCD :
- Il est 2e d‟une fratrie de 2, son frère ainé est en bonne santé apparente ;
- Il y a notion d‟entérite 3jrs avant le début de la maladie
5. EPG : EG altéré par un faciès souffrant, CPC, CBA, les SV : ds les normes et le
reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- Inspection : ballonnement abdominal
- Palpation : abdomen sensible et on note la présence du boudin et d‟invagination
à la FID
- Percussion : il y a tympanisme = hyper sonorité
- Auscultation : augmentation du péristaltisme
- TR : le doigt ramène du sang
7. Ccl :OI sur invagination intestinale
8. CAT :
- Hosp
- Paracliniques :
 Rx de l‟abdomen (ASP) à blanc
 Lavement baryté
 Hémogramme : Hb, GB, VS, GS, Rh, TS
3
9. T
- Médical :SNG ; abord veineux (réanimation) ; pression hydrolique
- Chirurgie : désinvagination chirurgicale
Question : invagination Quid ?

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Réponse :
 c‟est un retournement d‟une anse sur elle-même en doigt de gant
 compénétration d‟une anse dans une autre.
 C‟est un télécospage intestinal.

Question : rôle du TR en cas d’invagination


Réponse : il peut mettre en évidence un boudin au niveau du rectum en cas d‟une
invagination progressivement longue

Question : l’invagination donne quel type d’occlusion ? Et pour quoi ?


Réponse : c‟est une OI par strangulation
 OI par strangulation (plus grave)
♠ Atteinte vasculaire de la partie mésentérique qui nourri l‟anse (nécrose)
 OI par Obturation (moins grave) : pas d‟atteinte vasculaire, seule la lumière est
obstruée.
NB : dans OI par strangulation grave, l‟anse souffre car atteinte vasculaire qui conduit
facilement à une péritonite alors que l‟OI par obturation, l‟anse ne souffre pas.

Question : donner quelques OI par strangulation et leur conséquence chez l’enfant


Réponse :
 Occlusion par torsion
 Bride addhérentielle
 Invagination
 L‟OI par strangulation conduit à une péritonite

Question : Donner quelques occlusions par obturation


Réponse :
 Tumeur intra luminale
 Corps étranger
 Paquet d‟ascaris
 Fécalome
 Bézoard

Question : para clinique


Réponse :
 ASP : montre des bulles d‟air iléales, soit en rosette dans la FID ou sous le foie
 Lavement baryté :
♠ Face : montre des images en croissant ou en crabe (Pince de Homard)
♠ Profil : image en cocarde

Question : donner la formule de Stephens dans la réalisation du lavement baryté


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Réponse : c‟est un mélange fait de paraffine, glycérine et baryte

Question : quel est le traitement d’une invagination ?


Réponse :
 Médical : Pression hydraulique ou réduction hydrostatique par lavement baryté
(dangereuse devant une anse nécrosée)
 Chirurgical : c‟est une desinvagination qui consiste à une expression du boudin
par empoignement de la gaine. Dans une invagination tardive on réalise une
résection-anastomose.

Question : quelles sont les conditions pour faire une réduction hydrostatique ?
Réponse : l‟homogénéité de l‟ombre cœcale,…….. À ajouter

Question : quels sont les avantages de la méthode hydrostatique ?


Réponse :
 Avantage :
♠ Eviter les interventions sur la cavité péritonéale
♠ Pas de danger d‟OI secondaire par bride.

 Inconvenants :
♠ Rupture intestinale
♠ Impossibilité de vérifier les lésions associées
♠ Echec pouvant méconnaitre un diverticule de Meckel mais aussi une
nécrose due à une striction trop serrée.

Question : quelle est la clinique de l’invagination


Réponse : c‟est une triade faite de : Douleur (pleurs incessants), Rectorragie et Boudin
(TR)

Question : donner les types anatomiques de l’invagination


Réponse :
- Invagination iléo-caecale (plus fréquente)
- - - - - iléo-cœco-colique
- ---- iléo-iléo-caecale
- - - -cœco-colique ou invagination de Laustrale
- - - - colo-colique
- - -- iléo-iléale

Question : les complications d’une invagination


Réponse :
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 Compression des veines


 Rupture des capillaires
 Hgie de la lumière intestinale
 Blocage artériel, œdème de l‟anse……. Entrainant une perforation
 Compression des lymphatiques ou des mésentères entrainant une stase et une
distension

Question : la pathogénie de l’invagination


Réponse :
 Télescopage intestinal
 Irritation neuro-végétative d‟où gène centrale ou périphérique aboutissant au
désordre vasomoteur.

OCCLUSION INTESTINALE

Une femme de 35ans vient consulter pr dlr abd paroxystique accompagnée de


vomissement. Dans ses ATCD, il ya notion d‟une hystérectomie il ya 6mois.
Prenez-la en charge.
1. PP : Dlr abd et vomissement
2. HMA : le début de son affection remonte à il y 2jr par une dlr abd
d‟installation brutale, paroxystique s/f de colique et d‟intensité
progressivement croissante, pr laquelle elle a consulté un CS de la place où est
a bénéficié de papavérine Co 40mg S/2C sans amélioration, au contraire s‟est
ajouté de vomissement jaunâtre de qnté plus ou moins abondante. Vu la
persistance de ces signes, elle a décidé de consulter les CUKIS, dpt de chir pr
une MPC
3. ATCD : notion d‟hystérectomie totale ; il y a 6mois ;
4. CA :
- Notion d‟arrêt des matières et des gaz.
- Agitation
5. EPG : EG altéré apr une attitude alitée et un faciès souffrant, CP ; PB :A ; les
SV : dans les normes et le reste d‟EPG : sp
6. ELR :
- Inspectio : abdomen ballonné
- Palpation : abd sensible
- Percussion : abd présent un tympanisme
- Auscultation : le péristaltisme est exagéré
- TR : vacuité de l‟ampoule rectal
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7. Ccl : Abd aigue chirurg ou Sd occlusif


- OI sur bride adhérentielle
- PAG à exclure
8. CAT
- Hosp
- Paracliniques :
 Sang : Hb, GB, VS, FL, GS, Rh, TS,TC
 Rx (ASP)
- Réanimation :
 Réanimation
 SNG
 Canule rectale
 Sonde Ur + sac collecteur
 Paquet chir

Question : donner les types d’occlusion


Réponse : 3 types
 Occlusion mécanique
 Occlusion fonctionnelle
 Occlusion mixte

Question : Quelle est la différence qui existe entre l’occlusion intestinale et une
PAG
Réponse :
Occlusion Intestinale PAG
Malade agité Malade figé, calme
Pas de fièvre Présence de fièvre
Douleur s/f colique, paroxystique Douleur continue progressive
Inspection : ballonnement abdominal Inspection : ballonnement modéré ou
absent
Palpation : défense abdominale Palpation : contracture
Percussion : tympanisme Percussion : matité
Auscultation : péristaltisme au début Auscultation : silence auscultatoire
puis silence

Question : quelles sont les sources des brides adhérentielles ?


Réponse :
 Erreur technique :
♠ Manipulation des anses
♠ Dépéritonisation des anses

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♠ Mauvais nettoyage de la cavité abdominale

Question : différence entre OI haute et OI basse


Réponse :
Occlusion basse Occlusion haute

a. Sur le plan clinique a.Sur le plan clinique


- Vomissement tardif - Vomissement précoce (brutal)
- Arrêt des matières et gaz précoce - Arrêt des matières et gaz tardif
- Douleur abd excessive - Douleur très vive
- EG : longtps conservé - EG : Altéré précocement
- Le météorisme : effrayant - Le météorisme : plus discret dans le
grêle (on peut avoir des occlusions à
ventre plat)
- Toucher pelvien : l‟ampoule - Toucher pelvien : on peut encore avoir
rectale est vide et on peut mettre des matières fécales dans l‟ampoule
en évidence même une tumeur rectale
pelvienne ou une tumeur colique
bas située
b. Sur le plan radiologique b. Sur le plan radiologique
Images hydro aériques peu Images hydro aériques nombreuses,
nombreuses, grande taille, siège à des petites tailles, centrales, plus
la périphérie, plus haute que large larges que hautes en marche d‟escalier
c. le lavement baryté : il peut mettre c. le lavement baryté : pas d‟indication
en évidence ou peut confirmer un du lavement baryté
obstacle colique
Question : peut-on manquer la présence de péristaltisme dans une occlusion
intestinale tardive
Réponse : le péristaltisme exagéré peut manquer car l‟anse sera fatiguée par sa lutte
contre l‟obstacle et entrainer un iléus et silence auscultatoire.

Question : quelles sont les causes de l’iléus


Réponse :
 Inflammation péritonéale
 Infection du voisinage
 Intoxication par le lavement
 Anesthésiques
 Manipulation intempestive des anses
 Exposition à l‟air libre des anses très prolongée (lois de Stockes)

Question : quels sont les éléments de gravité d’une occlusion ?


Réponse :
 Mécanisme de l‟occlusion (strangulation plus grave que l‟obturation)

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 Type de lésion : Tumeur, bride


 Le terrain (+grave chez les sujets âgés que chez les jeunes)

Question : A quoi est due la gravité d’une OI ?


Réponse : elle est due aux troubles hydro électrolytiques par déshydratation pouvant
conduire à un choc, toxémie.

Question : Pour quoi le cancer du côlon gauche est plus occlusif que celui du côlon
droit
Réponse :
 Raison physiologique : le bol alimentaire dans le côlon droit est encore liquide
malgré le rétrécissement mais dans le gauche les selles sont dures à cause de
l‟absorption
 Il y a aussi la nature du cancer intra mural bourgeonnant

Question : est – ce que la douleur dans les occlusions hautes a-t-elle la même
intensité les OI basses ?
Réponse : Non, elle est très vive dans l‟OI haute et excessive dans l‟OI basse.

Question : CAT en cas d’iléus paralytique


Réponse :
 Réanimation :
♠ Aspiration gastrique (SNG)
♠ Rééquilibration hydro-électrolytique (perfusion à flot)
♠ Drogues stimulant le péristaltisme (primpéran), prostigmine
 Si iléus bas : canule basse
 Traitement causal

Question : qu’elle t on 3e secteur ?


Réponse : lors qu‟il a obstruction, le liquide quitte les vaisseaux vers le milieu intra
luminal et interstitiel. C‟est la cavité péritonéale. Ceci se voit en cas de :
 Occlusion intestinale
 Péritonite
 Brulure

Question : indication chirurgicale de l’OI


Réponse : toute occlusion mécanique

Question : avantage du lavement baryté


Réponse : prendre les images pour le diagnostic en cas d‟invagination

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Question : facteurs de choc au cours de l’OIA


Réponse :
 Hypoglycémie (perte hydro électrolytique)
 Choc septique (toxique ou toxi infection)
 Accumulation d‟eau dans la lumière intestinale
 Perte du pouvoir de résorption intestinale

Question : différence physiologique entre PAG et OIA


Réponse : Dans l‟OIA l‟iléus survient en retard. Ces 2 entités on en commun l‟iléus
paralytique suite à une augmentation de sécrétion digestive et la diminution d‟absorption
intestinale aux troubles de la perméabilité capillaire.

Question : duelle est l’origine de la toxine dans l’OIA


Réponse :
 Pullulation microbienne suite à la stase intestinale
 Sécrétion tissulaire
 Sphacèle

Question : comment expliquer un empâtement de Douglas dans les OIA


Réponse : l‟OI par strangulation entraine la stase

Question : examen capital pour préciser une imperforation anale chez un


nourrisson
Réponse : c‟est la radiographie de l‟ASP, l‟enfant étant renversé avec une pièce de
monnaie au niveau du site présumé de l‟orifice anal.

Question : CAT en cas d’une OI itérative


Réponse :
 Technique de NOBLE : plicature des anses intestinales
 Technique de CHILD PHILIPS : plicature des mésentères
 Technique de RAYMOND

Question : Conséquence de la technique de CHILD Philips


Réponse :
 Hématome post-op
 Difficulté d‟exposition de l‟anse en accordéon au niveau des mésentères
Question : Qu’elle t on Hiatus de Winslow ?
Réponse : c‟est un canal qui fait communiquer l‟arrière cavité des épiploons avec le
……. Epiploon.

Question : Qu’elle t on colique de Miserere ?


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Réponse : c‟est une douleur abdominale à caractère paroxystique entrecoupé des


périodes d‟accalmie

Question : Donner les critères de Mans pour l’opéré de l’abdomen


Réponse :
 Transit : passage de goût : SNG
 F°, vomissement, ictère : quand ces éléments s‟accentuent, il faut ré-ouvrir

Question : CAT en cas de sub-occlusion


Réponse :
 SNG
 Canule rectale
 Réanimation
 Pas d‟alimentation per os

Question : que montre la Rx en cas d’OI haute ?


Réponse : l‟ASP montre des images hydroaériques centrales multiples, plus larges que
hautes en marche d‟escalier.

Question : l’intérêt de la SNG et de l’enterotomie en cas d’occlusion


Réponse :
 SNG : éviter la distension abdominale
 Enterotomie : extraction des corps étrangers et vider l‟intestin.

Question : Diff entre occlusion intestinale et constipation


Réponse :
 Occlusion :
♠ Colique de Miserere : +
♠ Pas de transit
♠ Vomissement : +
♠ TR : ampoule rectale vide.
 Constipation :
♠ Colique de Miserere : -
♠ Le gaz passe
♠ Vomissement : -
♠ TR : ampoule rectale remplit des fécalomes.

Question : quelles sont les causes possibles de l’iléus fonctionnel ?


Réponse :
 Douleur
 Intoxication
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 Colique hépatique
 Néphrite
 Pancréatite aigue
 PAG

Question : comment vérifier la vitalité d’une anse ?


Réponse :
 La présence de Chiquenaude ou du péristaltisme
 Injection du xylocaine : 1 à 2 cc dans les mésentères
 Plonger l‟anse dans le Sérum physiol tiède et apprécier la coloration : si Rosée :
c‟est viable
 Replonger l‟anse dans la cavité intestinale (3 à 8 minutes) puis vérifier la
coloration et le Chiquenaude.

Question : pour quoi il n y a pas de contracture dans l’OI ?


Réponse : car le péritoine n‟est pas irrité.

Question : Est-ce que une pancréatite peut entrainer une OI ?


Réponse : Oui, une occlusion fonctionnelle à cause de la douleur

Question : cause d’occlusion congénitale chez le NNé


Réponse :
 Atrésie œsophagienne
 Hypertrophie du cardia
 Hypertrophie du pylore
 Ampoule de Vater
 Mégacôlon congénital ou Hirschsprung
 Imperforation anale.

Question : Donner la Loi de Stokes


Réponse : l‟intestin en contact avec un corps étranger : le sang, l‟air, liquide,… réagit
par un iléus intestinal.

TRAUMATISME CRANIO-ENCEPHALIQUE

Un jeune homme de 18 ans est améné en urgence ds un état d‟obnubilation de


conscience, saignant par le nez et les oreilles. L‟examen physique met en évidence des
multiples écorchures au niveau de la face et de l‟abdomen. Examinez-le et prenez-le en
charge

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1. Identité :
2. Plaintes pples :
- Perte de connaissance
- Dlr au niveau du bassin, membre sup ou inf, au thorax,…
- Plaie saignante du cuir chevelu, de la face
- Rhinorragie et otorragie post accidentelle
- Céphalées, vertiges
- Ecorchures multiples
3. HMA : le début e son affection remonte au soir d‟hier (date) vers 23h soit 2h de
notre consultation par une perte de connaissance de brève durée et des plaies
saignantes au niveau du cuir chevelu, consécutives à un ATR. En effet, le patient
qui était transporté sur un vélo toleka, s‟est vu percuté par une moto venant du
même sens et de direction différente, tomba tête 1e . il s‟en est sorti avec des
plaies multiples à la face, au cuir chevelu avec notion de perte de connaissance de
courte durée et saignant par le nez et les oreilles. Vu la persistance de ces signes,
la police de circulation routière l‟a amené aux CUKIS pour une MPC
4. ATCD : HTA, épilepsie, diabète, notion de DAT (5dernières années)
5. CA : hématurie, vertige, dlr épigastrique
6. Examen physique général EPG
 L‟EG : altéré par l‟obnubilation, fièvre (38°C) et l‟attitude alitée, les
CP :P ; CB :A
 Les signes vitaux : TA : 80/40, FC :Diminué, FR : dimin, Pouls filant et
petit
 Le reste de l‟EPG : sans partic
7. ELR : décrire les différentes parties atteintes
8. Ccl : TCFE avec commotion cérébrale et fracture probable de la base du crâne
dans ses étages ant et moyens et écorchures multiples.

Question : Quel est l’origine de TCFE ?


Réponse :
 ART : 60% chez l‟adulte en âge de pleine activité socioéconomique
 Chutes d’origines diverses (81% chez l’enfant)
 Coups et bagarres avec blessure (63% chez l’adulte)
 Armes à feu, surtout en temps de guerre.

Question : Quel est l’examen qui permet d’objectiver un hématome au niveau du


crâne ?
Réponse : l‟échographie, le scanner, l‟artériographie (pr carotide interne)

Question : Donner les mécanismes du TCE


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Réponse :
- Impact direct sur la tête (boite crânienne)
- Lésions de contre coup : accélération- décélération brusque. Le cerveau bascule et se
cogne contre les aspérités osseuses
- Lésion par l‟effet de la pression et du souffle (trauma fermé)
Ex. explosion des bombes, le cerveau bascule et se cogne sur les aspérités
osseuses.

Question : Quels sont les signes cliniques de la fracture de la base du crane ?


Réponse :
Etage antérieur
- Larmoiement
- Rhinorragie ou rhinorrhée (écoulement de sang ou du LCR par le nez)
- Troubles visuels (diplopie, acuité visuelle diminuée, cécité)
- Cacosmie ou anosmie.

b) Etage moyen
- Bourdonnement d‟oreille, hypoacousie ou surdité
- Otalgie ou douleur temporale
- Otorragie ou otorrhée (écoulement du sang ou LCR par l‟oreille)
c) Etage postérieur
- Troubles visuels
- Douleur à la nuque

Question : qu’appelle t on syndrome subjectif du traumatisé du crane ou


syndrome post commotionnel
Réponse : c‟est un syndrome d‟apparition tardive (+30jrs) après l‟accident survenant
lors que la prise en charge n‟a pas été adéquate et qui se manifeste par : céphalées,
vertiges, asthénie physique, psychique et sexuelle, anxiété, irritabilité, troubles de
la mémoire et du sommeil (insomnie)

Question : CAT devant un traumatisé du crane


Réponse :
- Hospitalisation
- Paracliniques
♠ Rx standard (F, P)
♠ Artériographie sélective
♠ Echographie
♠ Scanner
♠ EEG
♠ F.O
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♠ IRM
♠ Ventriculographie
♠ Examen du rachis
♠ a-encéphalogramme
- traitement :
♠ mettre le patient dans une chambre calme et recommander un repos absolu
♠ solution hypertonique 10% S/ 1L/jr//3jrs
♠ phénobarbital amp 100mg S/2x100mg/jr//3jr, puis à Comprimé pendant 21jrs
♠ dexamethazone amp 4mg S/4Omg par des doses régressives
♠ centrum amp buvable de 300mg S/ 2x300mg/jr
♠ diclofenac amp 75mg S/ 2x1amp/jr//3jrs
♠ ATB de couverture
♠ SAT (1500 UI pr enfant et 3000UI pr adulte) et VAT

Question : Justifier votre traitement


 Le Phénobarbital :
 C‟est un neurosédatif
 Son intérêt : facilitation thérapeutique, protection cérébrale en réduisant le
tps de consommation du cerveau en O2, le traitement et la prévention de
l‟HTIC

 Solution hypertonique :
 C‟est pr nourrir la cellule nerveuse
 C‟est un anti œdème cérébral
 Elle agit par osmose car le sérum qui donne en IV va s‟installer dans la
cellule nerveuse, l‟eau extra cellulaire va suivre le glucose dans la cellule,
il y a ainsi résorption de l‟œdème cérébral.
 A la place de la solution hypertonique, chez le diabétique on peut donner le
Mannitol 500mg ou de 1L. mais il est contre indiqué en cas de
l‟insuffisance cardiaque.
 Pour quoi le Ringer Lactate est à proscrire ?
 Il entraine une diminution de la pression oncotique de l‟osmolarité
plasmatique
 Il entraine également une augmentation d‟eau libre plasmatique
responsable de l‟aggravation de l‟œdème cérébral.
 La Dexamethazone :
 C‟est un AINS qui diminue la diapédèse en stabilisant la membrane
 C‟est un puissant anti œdème cérébral (corticoïdes fluorés)
 Il est un corticoïde le plus préfère et utilisé car il ne s‟accompagne pas de
rétention hydro sodée comme c‟est le cas pr l‟hydrocortisone.
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 Pour le trauma grave : Glasgow 7/15


 Chez l‟adulte : commencer avec 50 à 80mg en bollus en IVDL puis
par des doses régressives
 Chez l‟enfant : 1,5 à 2mg/kg en bollus en IVDL puis par des doses
régressives
 Pour le trauma bénin :
 Chez l‟adulte : commencer avec 25 à 40mg en bollus en IVDL puis
par des doses régressives
 Chez l‟enfant : 0,5 à1mg/kg en bollus en IVDL puis par des doses
régressives
 Le Centrum : c‟est un oxygénateur du cerveau. On le donne chez le malade
conscient capable de déglutir.
 Une forte Antibiothérapie :
 Toute fracture de la base du crane est considérée comme une fracture
ouverte, mettant en communication le cerveau avec les orifices naturels
septiques à savoir le nez et les oreilles.
 A la base du cerveau, la dure mère adhère intimement à l‟os. La lésion de
la base du crane entraine la lésion immédiate de la dure mère d‟où cette
communication avec l‟extérieur.

Question : Complications du TCE


Réponse :
♠ Complication cérébraux-méningées : HTIC, Hémorragie, Contusion
hémorragique, Epilepsie post trauma
♠ Les infections : Méningite, méningo-encéphalite
♠ Ulcère de curling
♠ Fistule du LCR
♠ Diabète insipide en cas d‟atteinte hypophysaire
♠ Complication de décubitus : escarres, thromboemboliques,…
♠ HED avec troubles neurologiques
♠ Troubles psychiatriques
♠ Rhinorrhée ou otorrhée
♠ Syndrome post commotionnel

Question :
- Comment expliquer la survenue du diabète insipide dans le TCE ?
Réponse : le traumatisme de la base du crane intéresse la région sellaire qui abrite
l‟hypophyse qui stock en sa partie postérieure l‟ADH sécrétée par l‟hypothalamus
- Comment expliquer la survenue de l’ulcère de curling en cas de TCE ?

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Réponse : le TCE constitue un stress important qui stimule le nerf vague qui détermine
un saignement en ne de la muqueuse d‟une hypersécrétion d‟HCl qui sera à la base de
l‟ulcère gastrique avec hémorragie en ne.

Question : différence entre embarrure et enfoncement


Réponse :
- Embarrure : segment osseux détaché perd ses connexions avec le squelette voisin, en
général en un seul bord
- Enfoncement : segment osseux traumatisé s‟enfonce sans se détacher de ses
connexions avec le squelette voisin.

Question : Qu’elle Galéa


Réponse : C‟est aponévrose recouvrant la boite crânienne, c‟est le périoste au niveau de
la boite du crane

Question :
- pour quoi le HED est inexistant en cas de fracture de la base du crane ?
Réponse : à ce niveau, la dure mère adhère intimement à l‟os.
- Qu’est ce qui est à l’origine de HED ?
Réponse : cet hématome intéresse la zone de Gérard -Marchant (décollable). En
pratique, cet hématome peut se localiser à n‟importe quel endroit de la convexité.
Toute fracture provoquant le suintement de vaisseaux diploïques mais
surtout déterminant la rupture des vaisseaux méningés (artère méningée moyenne),
rupture causée par le trait de fracture du pariétal, horizontal, et qui croise la direction
presque verticale de l‟artère méningée moyenne, cette fracture détermine donc un
hématome. La rapidité de constitution de ce dernier va de paire avec l‟importance des
vaisseaux intéressés. Cet hématome (dit extra -dural) comprime le cerveau et provoque
des troubles de conscience et donne des signes en rapport avec la localisation de
l‟épanchement sanguin.

Question : pourquoi les fractures de la base du crane sont les plus fréquentes des
fractures du crane ?
Réponse : du fait de la moindre résistance que présente cette portion du temporal à des
multi cavités

Question : quelles sont les enfoncements que l’on craint les plus.
Réponse : enfoncement temporo-pariétal : car à ce niveau résident des zones motrices
cérébrales
Question : combien de tps faut il faire pr lever l‟embarrure ?

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Réponse : c‟est une urgence. Lever avant le 5e jr car la déformation tend vers la plasticité
et si l‟on tente à lever, il y aura risque de cassure car l‟enfoncement tend à se fixer.

Question : Donner la constitution du polygone de Willis :


Réponse :
 artère cérébrale antérieure
 artère cérébrale postérieure
 artère communicante postérieure
 artère basilaire ou tronc cérébral
 artère vertébrale

Question : Quels sont les risques d’une embarrure non levée ?


Réponse :
- souffrance cérébrale par compression
- hématome
- lésion de la dure mère et la cicatrice pie-mère entraine l‟épilepsie post trauma

Question : Comment se présente la fracture du crane avec embarrure cliniquement


et en Rx

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Réponse :
 Clinique : elle est perceptible à la palpation
 Rx : soit par un trait de fracture, soit par une zone opaque sans contour net dû à la
superposition osseuse

Question : comment fait-on la surveillance d’un traumatisé crânien ?


Réponse :
Il y a :
 Une surveillance Générale
 Une surveillance Neurologique
 Une surveillance para clinique
 Surveillance Générale :
Les signes vitaux :
☺ T° :
☺ FR :
☺ PA :
☺ Pouls

Etat Général : faciès, attitude, conscience, constitution,


Recommandation :
- Repos absolu : physique et psychique
Physique : chambre cale, éviter la promenade
Psychique : éviter les stimuli : visuel, auditif + Phénobarbital 2x100mg

 Surveillance Neurologique :
☺ Examen de la conscience :
- Conscience réfléchie : se fait à l‟interrogatoire lorsque le malade répond
convenablement aux questions posées.
- Conscience automatique : c‟est le contraire de la première
- Conscience instinctive : on demande au malade d‟avaler de l‟eau. S‟il n‟avale pas,
c‟est que la conscience est abolie.
- Echelle de Glasgow est cotée à 15.
Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
E V M
Spontanée 4 Normale 5 Commande 6
Au bruit 3 Contuse 4 Orientée 5
A la douleur 2 Inappropriée 3 Evidement 4
Jamais 1 Incompréhensible 2 Flexion stéréo 3
Rien 1 Extension stéréo 2
Rien 1

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☺ Examen de la motricité volontaire :


Se fait chez un malade conscient. On mobilise un membre, soit on demande au
malade d‟exécuter certains mouvements : flexion, extension,…
☺ Examen de la tonicité :
On demande au malade de soulever ses deux membres, celui qui tombe le premier, c‟est
le moins tonique. On peut aussi demander au malade de vous serrer les mains de façon
croisées
☺ Examen de la sensibilité :
- Superficielle : on utilise une mousse
- Profonde : on pince le malade
☺ Examen des reflexes :
- Tête : les reflexes cornéens, de clignement, pupillaire
- Ostéo tendineux :
 MS :
 Bicipital se recherche sur le tendon bicipal
 Tricipital
 Stylo radial
 MI :
 Rotulien
 Achiléen
- Cutané :
 Crémastérien
 Abdominaux
 Plantaires : le Babinski = extension du gros orteil
☺ Signes méningés
- Raideur de la nuque
- Convulsions : généralisées, localisées
- Vomissements
☺ Signes d’atteinte du nerf crânien :
Si on a à faire au trauma de la base du crâne où on a plusieurs nerfs crâniens : on
recherche
- Le strabisme
- Le nystagmus
- L‟anosmie
- …
☺ Signes de localisation :
- Mydriase bilat
- Hémiparésie
- Hémiplégie

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- Babinski unilatéral
-
 Surveillance Paraclinique
- Rx crâne
- Scanner

Question : C’est quoi un parage chirurgical ? et son but


Réponse :
☺ Un parage chirurgical est un ensemble des gestes chirurgicaux qui
consiste à :
 Extirpation des corps étrangers
 Exciser les tissus contus et dévitalisés
 Nettoyer la plaie (H2O stérile, Dakin, Alcool dénaturé ou iodé)
 Faire l‟hémostase
 A suturer si possible
 Réduire le foyer de fracture
☺ But : vise à prévenir l‟infection
- Les anaérobies : tétanos qui vit s/f sporulé (capsulé) dans le sol, résiste
aux intempéries pendant +++ années. Il se dekyste quand il arrive où
les conditions lui sont favorables (plaies,…)
- Le Staphylocoque : germes cosmolytes, germes à pyogènes
- Association des germes
Le parage peut ou non se terminer par une suture. Il faut noter que pour transformer
une plaie salle en plaie chirurgicale, le temps est de 6 heures. Dépasser 6 heures, on ne
pratique pas le parage chirurgical, mais on fait simplement le nettoyage et les soins.

Question : Après 6 heures, peut-on suturer une plaie du cuir chevelu ?


Réponse : Normalement, après 6 heures, on ne peut plus suturer une plaie. Mais cette loi
ne s‟applique pas aux plaies des extrémités et de la face. Les extrémités, le cuir
chevelu et la face sont très vascularisés, même après 6 heures la plaie ne va pas
s‟infecter.

Question : Donnez la Sérovaccination


Réponse :
- SAT : composée des Immunoglobines (antitoxines) pour neutraliser les toxines
circulant (au niveau de la plaie). Il couvre pour 15jrs
- VAT : composée des Ag et des anatoxines (toxines atténuées) pour stimuler les Ac
afin que l‟organisme prenne lui-même la relève. Il couvre à partir de 1mois.
NB : on peut donner les 2 produits le même jour mais à des endroits différents
(Deltoïdes)

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Dose : - VAT : 0,5ml en S/C


- SAT : Adulte : 1500 à 3000UI
Enfant : < 1500 à 1500UI
Technique : donner le 1/10 de la solution en S/C dans la zone circonscrite de 1cm au
niveau de l‟avant bras. On entend 10 à15min, s‟il se forme une papille qui dépasse la
circonférence, on ne donne pas. Soit on utilise la méthode de Besredka : cette méthode,
dite méthode de désensibilisation, consiste à injecter 0,25 ml de sérum par voie sous-
cutanée à deux reprises à 15 minutes d écart. Si aucun accident ne s‟est produit,
administrer le reste de la dose.

- Calendrier Vaccinal :
Les différentes doses Période Niveau de Durée de
Protection Protection
VAT 1 Au 1er contact 0% Aucune
VAT 2 4 semaines après VAT 1 80% 1 à 3ans
VAT 3 6 mois après VAT 2 95% 5ans
VAT 4 Une année après VAT 3 99% 10ans
VAT 5 Une année après VAT 4 99%

Question : En pratique comment s’exprime le TCE ?


Réponse : En cas de TCE, on demande la notion de perte de connaissance initiale. Si
notion PCI est présente. Elle peut être brève ≤30 minutes
Longue >30 minutes
Quand elle est brève, on pense à une commotion cérébrale
Quand elle est longue, on pense à une contusion œdème cérébral
Si la notion de PCI n‟est pas précisée, il faut rechercher la notion d‟intervalle libre.

Question : C’est quoi un intervalle libre ?


Réponse : L‟IL : la période de lucidité qui sépare deux pertes de connaissance. Si lors du
traumatisme, le patient a présenté une PCI, et retrouvé sa lucidité ; après une période
donnée, il peut encore perdre connaissance. Ce temps qui sépare les pertes de
connaissance est appelée « Intervalle libre ».
 Si l‟intervalle est présente et de courte durée, on pense à un hématome extradural
ou un hématome sous dural aigu.
 de longue durée on pense à un hématome sous dural chronique.

Question : Qui est ce qui saigne en cas de l’HES et en cas de HSD ? Et comment
sur le plan tomodensitométrique les deux lésions vont-elles
s’exprimer ?

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Réponse :

HED : c‟est un épanchement sanguin entre l‟os et la dure mère due à une déchirure
d‟une artère méningée moyenne ou d‟un sinus veineux.
HSD : c‟est une collection sanguine qui siège entre la dure-mère et arachnoïde dans
l‟espace sous dural lié à la rupture des veines cortico-méningées (veines
d‟amarrage ou veine pont).

QUESTION : C’est quoi un polytraumatisé ?


Réponse : C‟est un blessé qui présente successivement au moins 2 lésions sur deux
systèmes différents. Les lésions se retentissent l‟une sur l‟autres dans le sens
de potentialisation et sont susceptibles de menacer le pronostic vital immédiat.
Il y a donc 5 composantes :
 Composante crânio-encéphalique
 Composante maxillo-facial
 Composante thoracique
 Composante abdominale
 Composante ostéo-articulaire (qui relie le système ostéo-locomoteur et vertébro-
médullaire).

Question : Quels sont les différents reflexes que vous connaissez et comment les
rechercher ?
Réponse :
Reflexe ostéo-tendineux
Membres supérieurs :
 Reflexe bicipital
 Reflexe tricipital
 Reflexe stylo-cubital
 Reflexe stylo-radial
Membres inférieurs :
 Reflexe rotulien (percussion du tendon rotulien, extension de la jambe sur la
cuisse)
 Reflexe achilléen (percussion du tendon d‟Achille, le pied en flexion, réponse,
extension du pied).
 Réflexes cutanéo-abdominaux (supérieur, moyen et inférieur)
 Reflexe : cutanéo plantaire
 Reflexe : crémastérien
 Reflexe bulbo caverneux.

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Question : Quel est le risque que court le patient qui a une lésion au niveau de C4 ?
Réponse : la lésion au niveau de C4, il faut craindre une atteinte du nerf phrénique qui
sort à ce niveau. Or ce nerf innerve le diaphragme, un muscle puissant de la
respiration. Le patient risque de développer une détresse respiratoire.

Question : Quels sont les risques que courent le patient TCE ?


Réponse : le patient peut présenter de maladies d‟immobilisation prolongée.
De la tête au pied
 Poumon : pneumonie de stase
 Abdomen : constipation chronique
 Ulcère de curling
 Voie urinaire : infection urinaire à cause de la stase et de vessie neurogène
 Maladies thromboemboliques
 Les escarres

Question : Quels sont les différents sites de développement des escarres ?


Réponse :
 Occiput
 Les omoplates
 Aux coudes
 Trochantérienne
 Sacrée
 Calcanéum

Question : Quels sont les différents stades des escarres ?


Réponse : Les escarres évoluent en 5 stades selon la classification de Rudy
Stade I : un érythème au niveau de la zone de compression
Stade II : formation d‟une phlyctène
Stade III : une plaie superficielle sus aponévrotique
Stade IV : une plaie profonde dépassant l‟aponévrose et mettant à nu l‟os.
Stade V : une atteinte osseuse

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MAL DE POTT

Un enfant de 6ans, consulte pr une déformation de la colonne avec impossibilité de


fléchir le tronc de survenue progressive. L‟anamnèse révèle la notion d‟amaigrissement,
asthénie physique et anorexie.
1. PP : déformation de la colonne dorsale, impossibilité de fléchir le tronc
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 3mois par de la dlr de la colonne
dorsale irradiant vers la face ant exacerbée à l‟effort et à la toux, d‟intensité plus
ou moins modérée suivie d‟un F° et calmée par le repos. Pr ces signes le patient a
consulté le CS de la place où il a bénéficié d‟un traitement fait du Diclofénac co
50mg S/2x1c/jr, Paracet Co 500mg S/2x1c/jr avec une légère amélioration c à d
disparition de la F° et diminution de la dlr.
Trois semaines plus tard, le patient accuse la réapparition de la dlr devenant
permanente et les parents constatent que l‟enfant ne se tient plus verticalement. La
famille décide de consulter le Centre Simama où une Kiné a été instaurée pendant
10jrs sans succès. Au contraire, il s‟est ajouté une asthénie physique et
amaigrissement progressif. Vu la persistance de ces signes la famille décide de
consulter les CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
3. ATCD : il ya notion de contage tuberculeux dans la famille
4. CA : anorexie
5. EPG :
- EGA par une attitude alitée, amaigrissement (16Kg) et la F°, les CP pâles, CB A
- Les sv : T° :37,8°C, FC 110b/m, FR 28c/m, PA 100/70mmHg ; le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- Déformation de la colonne, exagération de la cyphose dorsale
- Sensibilité des apophyses épineuses de la colonne dorsale et des gouttières verticales
latérales
- Test de SCHOBER (de ramassage) : on note une rigidité segmentaire
- Limitation des mouvements de la colonne dorsale
7. CAT :
- Hosp
- Paracliniques
 Rx de la colonne vertebrale (F,P)
 Test inflammatoire : sang : Hb, GB, FL, VS, GS, Rh
3
- T : médical et orthopédique
Immobilisation plâtrée et antituberculeux
Traitement chirurgical si la lésion évolue en abordant le foyer osseux
Question : Comment elle – t- on la tuberculose des os ?
Réponse :
Vertèbre : - Mal de pott
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- Spondylodiscite tuberculeuse
Genou : Tumeur blanche
Hanche : Coxalgie

Question : spondylodiscite tuberculeuse ou mal de pott quid ?


Réponse : c‟est une atteinte tuberculeuse du corps et du disque intervertébral. Il s‟agit
d‟une ostéoarthrite vertébrale.

Question : sémiologie de la colonne vertébrale


Réponse : le patient dévêtu debout, l‟examinateur se tient derrière celui-ci.
- Inspection : recherche la scoliose : déformation latérale (face) et la lordose et la
cyphose en profil
- Palpation : recherche les points douloureux au niveau des apophyses épineuses de la
vertèbre malade et de la gouttière vertébrale latérale.
Test de ramassage : on demande au malade de ramasser par exemple une pièce de
monnaie. Le malade, incapable de s‟incliner mais il descend en bloc en
s‟engenouiant, c‟est qui traduit une rigidité segmentaire
Mouvement de latéralité : se recherche en demandant au malade à exécuter les
mouvements de latéralité de la colonne vertébrale.

Question : Quel est le siège fréquent de Mal de pott ?


Réponse : la majorité des lésions siège entre la D8 et L3 (dorsolombaire)

Question : Comment se fait l’évolution de l’infection tuberculeuse au niveau des


vertèbres ?
Réponse :
Le Bacille de Koch pénètre dans le corps vertébral à partir du trou nourricier et entraine
la spondylite tuberculeuse (parce que c‟est seulement ce corps). Le germe perfore la
corticale de la vertèbre et ainsi il envahit le disque et en ce moment, il devient
spondylodiscite tuberculeuse.

Question : Quelles sont les images radiographiques de Mal de Pott ?


Réponse :
 Le pincement discal qui signe la lésion du disque
 Irrégularité des plateaux vertébraux
 Les géodes (les images lacunaires)…
 Les images des abcès : « image en fuseau »
« Asymétrie de l‟ombre du psoas »

Question : les examens paracliniques à demander

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Réponse :
Examen radiologique : totalité de la colonne prenant le segment intéressé : F et P, la
totalité de la CV pour se rendre compte de sa statique.

Question : clinique de mal de pott dorsal


Réponse :
- Localisation fréquente
- Déformations importantes et des troubles nerveux
- Névralgies intercostales, bilatérales en ceinture
- Gibbosité précoce entrainant des courbures compasentrices sus et sous jacentes
- Déformation thoracique :
♠ Les abcès fusent le long des espaces intercostaux ou des gouttières latéro-
vertébrales qui se présentent radiologiquement s/f d‟ombre en fuseau para
vertébrale centrée sur la lésion.
♠ Paraplégie (complication neurologique)

Question : signes cliniques selon le siège


Réponse :
a) Mal de pott :
b) Mal de pott lombaire :
- Douleur de type LUMBAGO ou de type névralgie sciatique dans les formes
basses
- Déformations peu marquées, parfois une simple scoliose en cas de tassement
latéral
- Les abcès fusent dans la gaine de psoas
- Les complications neurologiques de types paraplégie flasque.
c) Mal de pott dorsolombaire
- Frappe les deux dernières dorsales et les deux premières lombaires
- Forme fréquente à manifestations précoces à cause de la mobilité de cette
région
- Paraplégie flasque et les abcès fusent dans la gaine du psoas
d) Mal de pott lombo-sacré
- Diagnostic souvent difficile car les signes cliniques et radiologiques sont
pauvres
- Les douleurs de type lombalgie basse ou de type sciatique
- Abcès dans le pelvis.
e) Mal de pott cervical
- Frappe les cinq dernières cervicales
- Déformations peu importantes
- Torticolis rebelle

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- Les abcès peuvent être médians ou latéraux


- Les troubles nerveux rares de type quadriplégie.
f) Mal de pott sous occipital
- Frappe les condyles de l‟occipital, l‟atlas et l‟axis
- Bascule en avant de l‟atlas et du crane sur l‟axis
- Douleurs post, bilatérales et la pression des épineuses de C1 et C2
- Les abcès peuvent être post
- Les complications neurologiques : quadriplégie, paralysie de nerf XII

Question : Quels sont les lieux de collection des abcès en cas de Mal de Pott ?
Réponse : en cas de Mal de Pott, les abcès se collecte selon le schéma de Debeyre :
(selon la localisation du TBC).
→Dans la région sous occipitale
 En avant dans l‟espace retro pharyngé
 En arrière dans le canal rachidien
→Dans la région cervico-dorsale
 En avant dans la gaine du muscle du cou
 Soit en latérale dans ce creux sus-claviculaire
→Dans la région dorsale
 En avant vers le quadrilatère de Grynfelt
 En arrière dans le canal rachidien
→ Dans la région lombaire
 En avant dans ce triangle de Scarpa
 En arrière dans ce canal rachidien
→Dans la région sacrée, l‟abcès descend
 Soit vers le périnée
 Soit vers la fesse

Question : Quelles sont les courbures physiologiques de la colonne vertébrale


Réponse
- Lordose cervicale
- Cyphose dorsale
- Lordose lombaire
- Cyphose sacrée

Question : facteurs favorisants de mal de pott


Réponse :
- Diminution de l‟immunité de l‟organisme
- Malnutrition protéino-calorique
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Question : Quelles sont les causes de l’attitude scoliotique


Réponse :
-inégalité de longueur des membres inf.
Attitude vicieuse de la hanche ou du genou
Maladies douloureuses ou inflammatoires responsables d‟une position antalgique du
rachis.

Question : gibbosité quid ?


Réponse : c‟est l‟exagération de la cyphose ou remplacement de la lordose par une
cyphose

Question : Particularités de mal de pott chez l’enfant


Réponse :
- l‟atteinte est souvent pluri vertébrale
- Suite à la croissance, les déformations sont considérables avec gibbosité importante

Question : particularités de mal de pott chez l’adulte et le vieillard


Réponse :
a) Adulte :
- Evolution est souvent torpide, à bas bruit
- Le diagnostic est souvent évoqué à l‟occasion d‟une complication telle qu‟une
manifestation atypique sciatique.
b) Vieillard :
- Le diagnostic est souvent évident à cause de la fréquence des complications et de
l‟ampleur de la destruction.
Question : clinique de mal de pott
Réponse :
- Douleurs rachidiennes à irradiation bilatérale et symétrique, exagérées par l‟effort et
la toux.
- A l‟examen physique :
♠ Limitation des mouvements d‟un segment rachidien
♠ Contracture des muscles des gouttières latéro-vertébrales en regard du
ligament rachidien malade
♠ Douleur provoquée à la pression des apophyses épineuses des vertèbres
intéressées.

Question : Quel est le diagnostic différentiel de tuméfaction du triangle de Scarpa ?


Réponse :
Le triangle de Scarpa est un repère antérieur de la cuisse qui est limitée en
haut par la ligne de Malgaigne (ligne unissant l‟épine iliaque antéro-supérieure à l‟épine

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du pubis), du côté interne par le moyen adducteur et le droit interne, du côté externe par
le tenseur du fascia latta et le couturier.

Dans ce triangle passe les organes nobles selon la direction, on note :


 VAN du dedans en dehors
 NAV du dehors en dedans
V : veine fémorale
A : artère fémorale
N : Nerf crural

Les tuméfactions de ce triangle peuvent traduire :


 Une hernie crurale
 Un anévrisme de l‟artère fémorale
 Une fracture du col fémoral (signe de Laugier)
 Un abcès froid
 Une adénopathie inguinale
 Néo des muscles de cette région

Question : C’est quoi l’image d’un petit chien ?


Réponse : c‟est une image normale d‟une vertèbre lombaire vue à l‟incidence 3/4
Schéma cahier

Question : Quel est le diagnostic différentiel de Mal de Pott ?


Réponse :
La maladie de Kahler appelé autrement « plasmocytome ou myélome multiple ».
On recherche :
 La protéine de Bence Jones dans les urines. C‟est une protéine thermolabile
apparait à une température ~50°C au-delà elle disparaît.
 Myélogramme qui montre la prolifération plasmocytaire
 La biopsie de la moelle
Hernie discale

Question : Quel est le traitement de Mal de Pott ?


Réponse :
Chez l‟enfant :
Au début : on peut se limiter au traitement médical + kiné
Tuberculostatique selon le schéma RHEZ
 Immobilisation sur un plan dur
 La kinésithérapie après la phase d‟induction du RHEZ

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Chez l’adulte :
- Excision de la lésion
- Comblement par des greffons osseux
- Le foyer est ensuite immobilisé dans un lit en coquille plâtrée puis dans un corset
plâtré.

Question : Quels sont les éléments de surveillance d’un patient pottique sous
traitement ?
Réponse :
→Surveillance clinique
 Etat général qui doit s‟améliorer
 Le poids doit augmenter
 Amendement des troubles neurologiques s‟il y avait
→Surveillance paraclinique
 Radiographie
 VS, Protéine C Reactive
Question : comment exclure le rachitisme ?
Réponse :
a) L‟interrogatoire :
- Demander la date du début de la formation. Ex 4ans = rachitisme
- Demander si l‟enfant fait des fractures pathologiques
- Les enfants rachitiques font +++déformations, d‟où
b) Demander la radio, qui va montrer :
- Rachitisme : déformation sans destruction osseuse
- Mal de pott : lésions destructrices

RACHITISME

Question : rachitisme quid ?


Réponse : c‟est une avitaminose D chez l‟enfant

Question : Quelle est l’action de la vitamine D dans l’organisme


Réponse : facilite l‟absorption intestinale du calcium
Question : Quelle est l’p$importance du calcium et du phosphore dans l’organisme
Réponse : donnent la rigidité à l‟os

Question : les causes du rachitisme


Réponse :

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- Apport alimentaire insuffisant (la Vit D se trouvant dans le lait entraine la


malnutrition)
- Malabsorption qui peut être due à la diarrhée : Biberon mal préparé
Question : quelles sont les conséquences de cette carence en vit D
Réponse :
- Déformation (incurvation osseuse à différents niveau, genu valgum, genu valgus,…)
- Fragilité de l‟os : fracture pathologique, ostéoporose,…
Question : traitement du rachitisme
Réponse :
a) Corriger l‟erreur alimentaire (donner à l‟enfant les produits lactés, les
poissons,…)
b) Soustraire l‟enfant à la charge (mettre l‟enfant au repos) pendant que les os sont
encore fragiles.
NB : les lésions du rachitisme se mobilisent à partir de 4 ans.

FLEGMON DIFFUS

Question : Qu’appelle t on flegmon diffus ?


Réponse : c‟est une sorte d‟abcédation qui n‟a pas de limite ou bien inflammation des
tissus cellulaires sous cutanées secondaire à une lésion cutanée circonscrite ou non. Il a
deux caractéristiques :
- Anatomique : diffusion de l‟infection sans aucune tendance à la limitation et
avec nécrose massive des tissus infecté.
- Clinique : un mauvais état général, une extension rapide des lésions et une
évolution souvent mortelle.
Question : Définissez les termes ci après :
- Cellulite : inflammation des tissus moux avec tendance à la diffusion intéressant les
tissus cellulaires et interstitiels. Elle a une évolution fulminante mort
imminente.
- Furoncle : infection des follicules pilocébacés
- Abcès : collection purulente aigue bien délimitée dans une cavité néoformée avec les
signes de l‟inflammation.
Question : Différence avec l’éléphantiasis
Réponse : l‟éléphantiasis :
• C‟est une altération hypertrophique du derme et de l‟hypoderme = pachyderme
• Sièges: membres inférieurs, organes génitaux externes puis: pubis, seins,
membres supérieurs, fesse
• Pathogénie
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- Plusieurs poussées de lymphangite


- Affection devient chronique
• Etiologie: filarienne
• Clinique: membre cylindro-conique, peau sèche, écailleuse, dure

• Traitement :
 Médical au début
 Physiothérapie: compression mécanique (le bandage élastique.)
 Chirurgie: exérèse de tissu cellulaire sous cutanée jusqu‟à l‟aponévrose
suivie de greffe cutanée (Opération de Gibson).

Question : Quelle est l’étiologie du flegmon diffus ?


Réponse :
- Streptocoque
- Staphylocoque
- Anaérobie

Question : Expliquer en quelques mots l’anapath du flegmon diffus


Réponse : elle évolue en 4 stades, mais la mort peut survenir brutalement. On a :
- La période de congestion
- Le début de formation du pus, mais un pus qui n‟est pas collecté.
- Période de suppuration franche
- Période de réparation

Question : Donnez la physiopath du flegmon diffus.


Réponse :
- Au niveau local : les germes libèrent les toxines. Les GB viendront pour chercher à
détruire ces toxines, mais tous ceux-ci vont se détruire entre eux pour former le pus.
- Réaction locale : il y aura circonscription de l‟infection par le tissu qui donnera une
coque constituée des cellules déformées.

Question : Donnez la clinique du flegmon diffus


Réponse :
- Signes généraux : frisson, fièvre, malaise général, vomissement, diarrhée,
insomnie, dyspnée, délire,…
- Signes physiques : membre gonflé, douleur avec sensation de tension, œdème
important qui ne prend pas le godet, peau rouge, luisante avec de tâche violacée.

Question : Donnez l’évolution du flegmon diffus


Réponse : le flegmon peut évoluer vers :

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- Une évolution sur aigue : qui se voit en l‟absence de T3 correctif. Il y a une


intoxication microbienne massive, un état hyper septique et le malade meurt en 24 à
48heures
- Une évolution vers la phase de mortification des tissus qui se nécrosent. C‟est la plus
fréquente.

Question : donnez la porte d’entrée


Réponse : elle peut être :
- Une simple excoriation ou plaie
- Une simple piqûre
- Plaie beaucoup plus séreuse,…

Question : Donnez les complications du flegmon diffus


Réponse :
- Infection locale de voisinage
- Infection général avec des emboles ou métastases pleurésie purulente,
endocardite, septicémie. (bref, tous les germes sont à la merci de l‟infection)

Question : T3
Réponse :
- Réanimation massive : ATB massive et polyvalente, Anti inflammatoire,
Antalgiques,
- T3 local :
 Faire des multiples incisions larges et même des contre incisions (l‟incision se
fait dans les parties déclives)
 Nettoyer abondamment et laisser +++ drains

APPENDICITE

Une fille de 17ans vient consulter pr dlr hypogastrique irradiant parfois vers la FID. Elle
accuse parfois des nausées et des vomissements et la F°
 PP : Dlr à la FID, F°, nausées et vomissements
 HMA : le débit de son affection remonte à il ya 3jrs par la dlr hypogastrique
irradiant vers la FID progressivement croissante accompagnée de vomissement
jaunâtre, plus ou moins abondants. Pr ces signes, elle a pris la papavérine Co
40mg S/2x2co sans amélioration. Au contraire s‟est ajoutée une F° (38,5°C)
d‟apparition brutale et sans horaire particulier. Vu la persistance de ces signes,
elle décide de consulter les CUKIS, dpt de chir pr 1MPC

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 ATCD : DDR : 2semaines avant la date de consultation, pas notion d‟intervention


chirurgicale
 CA : asthénie physique
 EPG :
- EG : altéré par un faciès souffrant, une attitude alitée et la F°, CP :C ; CB :A, Les
SV : T° 38,5°C ; TA :100/60mmHg, FC :98b/m, FR : 28c/m, le reste de l‟EPG : sp
 ELR :
- L‟abdomen n‟est pas ballonné, sensible à la FID et défense abdominale
- Rebound + ; Psoitis + ; Mac Burney +
 Ccl : Sd dlreux à la FID
- Appendicite aigue
 CAT
- Hosp
- Paraclinique : Hb, GB, FL, VS, GS, Rh, TS, TC, Determine
- Paquet chir

Question : C’est quoi l’appendicite ?


Réponse : C‟est l‟inflammation de l‟appendice. L‟appendice qui est un diverticule
implanté au cæcum. C‟est un organe de type lymphoépithélial.
Schéma

Question : Quelles sont les éléments pour reconnaître un appendice lorsqu’on ouvre
la cavité abdominale ?
Réponse : il existe des repères théoriques et des repères pratiques

Repère théorique : - l‟appendice se trouve à 2 Ŕ 3 cm en dessous de la jonction


iléocæcale.
- l‟appendice se trouve à la convergence des 3 bandelettes musculaires
longitudinales du niveau du cæcum.
Repères pratiques : - le cœcum a une coloration blanchâtre alors que les petits
intestins qui sont rosés. Comme on doit pécher le cœcum pour voir
l‟appendice. On voit la coloration du cœcum.
- l‟appendice est localisé du côté latéro-interne du caecaux.

Question : Quelles différences faites-vous entre le gros intestin et le petit intestin ?


Réponse : le gros intestin se distingue de l‟intestin grêle par 4 caractères principaux :
 Il est plus volumineux que l‟intestin grêle
 Il est parcouru dans toute sa longueur par des bandelettes musculaires
longitudinales

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 Le gros intestin présente des bosselures séparées par des sillons transversaux
appelés « Haustration »
 Le long des bandelettes longitudinales s‟implantent de petits corps graisseux
appelés « appendices épiploïques ».

Question : Quelles sont les différentes positions de l’appendice ?


Réponse :
La position normale, l‟appendice est localisé en latéro interne du cœcum
 Les positions vicieuses :
 Retro caecale
 Appendicite pelvienne
 Appendicite sous hépatique
 Appendicite méso cœliaque
 Appendicite retro colique
 Appendicite herniaire correspond à l‟inflammation d‟une appendicite
contenue dans un sac herniaire le plus souvent inguinal.
 Appendicite à gauche exceptionnelle à la suite d‟un situs inversus du colon
droit (en cas de syndrome du mésentère commun).
 Pré caecale
Question : DD selon la position de l’appendice
Réponse :
- Appendice mésocolique
 Verminose
- Appendice précœcale
 Verminose
 Paludisme (forme viscérale : abdominale)
- Appendice retrocœcale (infection urinaire) :
 Cystite
 Urétrite
 Pyélonéphrite
- Appendice iléale
 Iléite
 Maladie de crohn
- Appendice sous hépatique
 Cholécystite aigue
 Pneumonie basale droite

Question : Comment est vascularisée l’appendice ?


Réponse : l‟appendice est vascularisée par l‟artère appendiculaire est une branche de
l‟artère bicaeco-ilio-colo-endiculaire parce que le seul tronc donne une
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branche pour la face antérieure, elle donne encore une branche pour le colon
ascendant et puis pour l‟appendice.

Question : Comment s’appelle la valvule entre l’Iléon et le cœcum et celle entre le


cœcum et l’appendice ?
Réponse :
 La valvule enter iléon et le cœcum s‟elle la valvule de BAUHIN
 La valvule entre l‟appendice et le cœcum est appelée valvule de GERLACH

Question : Pourquoi la perforation de l’appendice s’effectue souvent à la pointe ?


Réponse : Sur le plan histologique l‟appendice comme le cœcum a 4 tuniques de dehors
en dedans : la séreuse, la musculeuse, la sous muqueuse et la muqueuse. De ces
4 couches c‟est la couche musculeuse qui est la plus importante parce qu‟elle
est formée d‟une couche interne circulaire et d‟une couche externe
longitudinale. Mais cette couche résistance qui est la musculeuse fait défaut au
niveau de la pointe de l‟appendice. De ce fait, lorsqu‟il y a une hyperpression
intraluminale, la zone de moindre résistance est la pointe. Raison de la
perforation fréquente à ce niveau.

Question : Comment survient l’appendicite ?


Réponse : Généralement, l‟appendicite survient par l‟obstruction de la lumière
appendiculaire par un stercolite des débris végétaux, ou des parasites, cette
obstruction provoque une hyperpression intraluminale qui interfère
progressivement avec les circulations veineuses et lymphatiques, puis
artérielle puis survient la nécrose.

Question : Quelles sont les variétés anatomo-pathologiques de l’appendice ?


Réponse :
 L‟appendicite catarrhale caractérisée par une dilatation des vaisseaux de la
séreuse et un œdème du méso.
 L‟appendicite suppurée ou Pyo-appendice ou phlegmoneuse: avec parois
épaissies et friables, recouvertes de fausse membrane, avec un contenu luminal
purulent.
 Appendicite gangreneuse plaque nécrotique : très friable et malodorante,
l‟épanchement de voisinage est louche, fétide et franchement septique.
 Appendicite perforée

Question : Quelle est la modalité évolutive de l’appendicite ?


Réponse : elle peut évoluer vers :

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- Un sens favorable, c-à-d résolution spontanée sans T3, par prise des ATB, la Dlr
s‟amende.
- Une colite : appendiculaire : sensation de picotement au niveau de la FID d‟une façon
périodique (sporadique) Dlr subaigue.
- Un plastron péri appendiculaire : l‟organisme mobilise l‟épiploon et les anses grêles
pour circonscrire l‟infection (c‟est comme une tumeur appâtée)
- Un flegmon appendiculaire ou empyème appendiculaire : l‟appendice est boudinée et
rénitente, la dlr est +++ et présence des signes généraux (F°,…)
- Une gangrène appendiculaire : l‟appendice a l‟aspect d‟une feuille morte, noirâtre ou
ulcérée
- Une perforation appendiculaire qui peut donner un abcès péri appendiculaire puis
PAG ( en péritoine libre)
Question : Quelle est la clinique d’une appendicite aigue ?
Réponse :
Signes généraux : - fièvre modérée 38-38,5°C
- tachycardie (100 -110 battements/minute)
Signes fonctionnels : - nausées ou vomissement
- arrêt des gaz et des matières
Signes locaux : - Douleur à la fosse iliaque droite
- Mac Burney : positif
- Psoitis : positif
- Rovsig : positif ou signe de Jacob
- Rebound : positif ou signe de blumberg
- T.V. : douleur localisée à droite
Paraclinique : hyperleucocytose

Question : Quel est l’examen de certitude de l’appendicite ?


Réponse : il y a que l‟examen physique qu‟il faut réaliser pour confirmer le diagnostic de
l‟appendicite. La confirmation n‟est pas paraclinique, elle est clinique.

Question : Que vous renseigne l’abdomen sans préparation en cas d’appendicite ?


Réponse :
L‟Abdomen sans préparation nous donne des signes d‟orientation :
- Elle montre une anse sentinelle qui est un niveau hydroaérique localisée à la
fosse iliaque droite témoin d‟un Iléus localisé à cet endroit.
- La disparition de l‟ombre de psoas à cause de la production locale de
l‟épanchement qui empêche, la visibilité de l‟ombre du psoas à droite.
- Peut montrer une opacité à droite pour faire une stercolite responsable de
l‟obstruction.

Question : Quelle est la conduite à tenir devant une appendicite ?


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Réponse : il faut réaliser une appendicectomie

Question : Quelles sont les voies d’abord d’une appendicectomie ?


Réponse :
 Incision de Mac Burney : indiqué qd on est sûr de son diagnostic (appendice en
position normale, iliaque)
 Incision Médiane sous ombilicale : indiquée dans la laparotomie exploratrice. On
n‟est pas sûr du diag ou si l‟on veut traiter d‟autres lésions associées à
l‟appendicite ou appendicite compliquée
 Incision de Jalaguier : Para rectale droite basse
<< Inconvenants :
 Risque de provoquer une zone de faiblesse par section du nerf
innervant le grand oblique et différents filets innervant les mx
obliques
 Risque de l‟éventration
 Incision de Roux
 Incision Pfannestiel
 Incision transversale : Rochey Davis : plis inter ventrier

Question : différence entre Pt de Mac BURNEY et Incision de Mac Burney


a) Incision : c‟est une incision oblique de haut en bas et de dehors en dedans passant
à l‟union du 1/3 externe et du 1/3 moyen de la ligne joignant l‟ombilic à l‟EIAS
droite
b) Point de Mac Burney : c‟est le point se trouvant à mi distance entre l‟ombilic et
l‟EIAS droite.

Question : combien il y a –t-il d’appendicectomie ?


Réponse : Il y a une appendicectomie : - antérograde
- rétrograde
Appendicectomie antérograde : la ligature section du méso appendiculaire va du sommet
vers la base

Est une technique d‟ablation de l‟appendice, elle est pratiquée quand l‟appendice
est visualisée dans son entièreté exposant ainsi complètement le méso appendice.
La pointe et la base de l‟appendice sont vues avec le méso.
Cette appendicectomie s‟est fait en deux temps :
*Le premier temps consiste à faire la section - ligature du méso appendice.
D‟autres auteurs disent carrément, le premier temps consiste à faire le traitement du
méso appendice.

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*Le deuxième temps consiste à faire l‟appendicectomie proprement dite avec ou


sans enfouissement du moignon.

Appendicectomie rétrograde : la ligature section du méso appendiculaire va de la


base vers le sommet
Ici l‟appendicectomie est faite sur l‟appendice qui n‟est pas visualisée dans
sa totalité. La pointe de l‟appendice n‟est pas visualisée cachant ainsi le méso appendice.
Cette appendicectomie s‟est fait également en deux temps :
*Le premier temps consiste à faire d‟abord l‟appendicectomie avec ou sans
enfouissement du moignon,
*Le deuxième temps consiste à faire la section ligature progressive du méso appendice
jusqu‟à la fin.

N.B. : il vaut mieux ne pas enfouir chaque fois le fond de cœcum présente la moindre
altération.

Question : Citer les différentes couches que vous traversez lorsque vous devez faire
une appendicectomie ?
Réponse :
 La peau
 Les tissus sous cutanés
 Le fascia superficialis
 L‟aponévrose du muscle grand oblique
 Dissection ou écartement des muscles petit oblique puis des transverses
 Ouverture du péritoine

Question : Quelles sont les complications de l’appendicectomie ?

Complications  Hémorragie par mauvaise ligature du méso appendice


immédiates  Section d‟une anse, Dépéritonisation, Blessure de l‟urètre
Complications précoces  Infection de la plaie opératoire
 Péritonite postopératoire sur lâche du moignon
appendiculaire
 Syndrome du 5ème jour : c‟est la collection purulente libre
dans la cavité péritonéale due à la contamination de la FID
par le moignon appendiculaire. Il se caractérise par un
syndrome infectieux et un syndrome abdominal.
Le syndrome infectieux est fait de la fièvre, frisson,
hyperleucocytose neutrophilique
Le syndrome abdominal est fait de la défense à la FID
 Les accidents thromboemboliques
 Fistules stercorales
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Complications tardives  Eventration traumatique


 Occlusion intestinale post op
 Hémopéritoine
 Hémorragie gastro intestinale (thrombose, embolie)
 Abcès métastasique, Abcès résiduel, Péritonite
 Fistules digestives et / purulentes

Question : Donnez le diagnostic différentiel de syndrome douloureux de la FID ?


Réponse : Il est préférable de le systématiser selon les différents systèmes ou bien selon
les groupes des maladies :
 Selon les différents systèmes
Système respiratoire
- Pneumonie basale droite
- Pleurésie droite
Système digestif
Foie : - hépatite dans sa phase pré ictérique
- cholécystite aigue débutante
- colique hépatique
Estomac Ŕ Duodénum : - gastrite
- perforation ulcéreuse gastroduodénale
- ulcère gastrique
Iléo-mésentérique : - Iléite terminale de Crohn à sa phase inaugurale
- tuberculose iléo-caecale
- un amoebome
- invagination iléo-colique
- Meckelite : c‟est un reliquat embryonnaire du canal omphalo-
mésentérique. Il contient de la muqueuse gastrique ou tissue pancréatique aberrant. Il
peut donc se perforer et se mettre à saigner et parfois c‟est le point de départ
de l‟occlusion intestinale.
- kyste de mésentère
- adénite tuberculeuse
- adénite néoplasique
Colon : -typhlite : - une inflammation du cœcum
- une appendicite
- cancer du cœcum
- cancer du colon ascendant
- mucocèle bénigne
- tumeur bénigne
- tumeur carcinoïde de l‟appendice

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- une sigmoïdite diverticulaire aigue quand le sigmoïde forme une


longueur boucle à droite.
Système urinaire : - une infection basse, cystite
- colique néphrétique à droite
- pyélonéphrite aigue droite
Système génital : Gynécologique (♀)
- Syndrome pré menstruel
- Ovulation à droite
- Grossesse débutante
- Grossesse extra utérine à droite
- Salpingite droite
- Kyste ovarien droit (rompu ou non)
- Dysménorrhée
Génital (♂)
Funiculite droite
 Selon les groupes des maladies
 Maladies médicales (générales)
- Paludisme viscéral
- Cholécystite aigue
- Infection urinaire
- TBC iléo-caecal
- F° T
- Diverticulite de Meckel
- Verminose
 Affections chirurgicales
- Typhlite (inflammation du cœcum)
- Amoebome
- Maladie de crohn
- Valvulus iléo terminal
- Invagination iléo cœcale
- Iléite terminale affection de la paroi
- F° T perforée
- UGD perforé
 Maladies gynécologiques
- Kyste ovarien tordu
- GEU non rompue
- Annexite
- Abcès tubo ovarien droite
- Salpingite
- Ovarite

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- Ovulation droite
- Hydrosalpinx
- Endométrite
- Pyosalpinx
- Fibromyome.

Paroi abdominale
Abcès dans l‟espace de BOGROS (l‟espace de BOGROS : c‟est un espace
prismatique triangulaire à la face postérieure du cœcum occupé par une couche cellulo-
graisseuse sous péritonéale).
Cellulite de la PAM FID
Tumeur de la paroi à droite

Chez l‟enfant : - une rougeole à sa phase pré éruptive


- un rhumatisme articulaire aigu
- une méningite
- un purpura rhumatoïde

Question : les causes de l’appendicite


Réponse :
a) Causes Intra murales ou endo endiculaires
- Calcul biliaire à cholédoque
- Vers intestinaux
- Corps étrangers, noyau
- Fécalome
b) Causes extraluminales
- Etranglement par structure
c) Causes inconnues : 10% des cas.

Question : Qd peut on trouver l’appendice à gauche ?


Réponse :
- Dans le cas de situs inversus
- Colon droit mobile
- Long appendicite à la région iliaque gauche

Question : les complications de l’appendicite


Réponse :
- Abcès appendiculaire
- Plastron appendiculaire
- Péritonite localisée

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- Péritonite généralisée
- Hépatite
- Septicémie

Question : critères de l’appendicite selon BAGGY


Réponse :
a) Signes cliniques
- Douleur à la palpation superficielle
- Début du symptôme au moins 3jrs
- Vomissement
- Fièvre
- Faciès péritonéal
- Défense pariétale à la palpation
b) Signes para cliniques
- Hyperleucocytose sup à 10milles éléments/mm3
- Rx : anse sentinelle aux abords du carrefour iléo-caecale. C‟est une
anse dilatée remplie du gaz au voisinage de la lésion

Question : Qu’elle t on appendicite morbilleuse ?


Réponse : c‟est celle qui survient à la suite de la rougeole. Cette dernière entraine
l‟augmentation de volume de ganglions, ce qui va aboutir à l‟obstruction appendiculaire

Question : Comment expliquer la survenue de la fièvre au 5e jr postop ?


Réponse :
- L‟infection de la plaie opératoire
- Péritonite localisée par lâchage du fi du moignon
- Péritonite localisée par le moignon lui-même
- Nécrose cœcale, entraine la perforation
- Le syndrome du 5e jr = syndrome de Pèlerin
♠ C‟est un syndrome qui apparait au 5e jr postop, alors que le
malade allait bien, mais brusquement la fièvre s‟installe,
l‟abdomen devient douloureux et contractile dans son
ensemble, le Douglas est sensible
♠ Si on ouvre l‟abdomen, la réintervention met en évidence du
pus et quelques fausses membranes sur le moignon
appendiculaires

Question : Qu’elle t on accalmie traitresse de Dieu la foix

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Réponse : la perforation de l‟appendicite peut se faire en péritoine libre, provoquant une


péritonite
- La diminution ou disparition de la douleur puis généralisation de la
douleur à tout l‟abdomen au cours de la perforation de l‟appendicite
en péritoine libre.

Question : Donner la triade du Dieu la Foix


Réponse :
- Contracture localisée à la FID
- Hyperesthésie cutanée
- Douleur localisée souvent au pt de Mac Burney, Psoitis, Rotor et
Blumberg +

Question : CAT devant une femme enceinte au 3e trimestre et chez qui découvre
une appendicite aigue pelvienne
Réponse : Tocolyse (majeure) Ŕ appendicectomie Ŕ Tocolyse (majeure)
Question : Comment refroidir une appendicite chronique exacerbée ?
Réponse :
- ATB
- Antalgique
- Vessie de glace

Question : Qu’elle t on méso ou mésentère ?


Réponse :

Question : Donner la clinique selon la localisation de l’appendicite


Réponse :
- Douleur à gauche : situs inversus
- Douleur à la région lombaire : appendicite retro cœcale
- Douleur à l‟hypochondre droit : s/hépatique
- Douleur hypogastrique : pelvienne, signes urinaires
- Occlusion fébrile : anse adhérant à l‟appendice avec appendicite
méso cœliaque
- Siège normale : latero-interne, iliaque droite ou péri cœcale

Question : Plastron appendiculaire Quid ?


Réponse : c‟est l‟agglutination du cœcum, des dernières anses grêles et des épiploons et
qui se manifeste par la présence dans le FID d‟une matière mal limitée, fixée sur le plan
profond

Question : CAT devant Plastron


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Réponse :
- ATBpie
- Anti inflammatoire
- Antalgique
- Sédatif
- Réintervention après 6 semaines

Question : formation du plastron et de la péritonite


Réponse :
- Chez un sujet avec moyen de défense efficace : il se forme un
plastron
- Chez un sujet avec moyen de défense difficile, il se forme un abcès
évoluant vers une péritonite.

Question : Gomment un Paludisme peut simuler une appendicite chez l’enfant ?


Réponse : suite aux thromboses des veines mésentériques

Question : différence entre aigue, subaigüe et chronique

Réponse :
- aigue : va de 0 à 3jrs
- subaigüe : de 6jrs à 6 mois
- chronique : va de plus ou moins 6mois

Question : Donnez la physiopath de l’appendicite


Réponse :
La lumière se distend et provoque des thromboses au niveau de la micro vascularisation
appendiculaire. Il s‟en suit une nécrose et une perforation de la paroi appendiculaire
responsable d‟une péritonite localisée et pouvant se généralisée.

Question : Donnez l’anapath d’une appendicite


Réponse :
a) appendicite catarrhale
- Macroscopie : congestionnée
- Microscopie : infiltration par des polynucléaires
b) appendicite phlegmoneuse ou empyème
- Macroscopie : boudinée et turgescente avec des fausses membranes
sous la séreuse et du pus dans la cavité appendiculaire avec un
exsudat séro-purulent stérile dans la cavité abdominale.

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- Microscopie : ulcération des muqueuses, infiltration leucocytaire,


micro abcès, le liquide devient abondant.

c) appendicite gangrénée
- Macroscopie : aspect des feuilles mortes (verdâtres, nécrotiques,…),
présence d‟un exsudat louche malodorant.
- Microscopie : destruction des tous les éléments de la paroi.
d) appendicite perforée
- Macroscopie : fissuration et perforation large et sphacèle

Question : Donner l’évolution d’une appendicite aigue :


Réponse :
- Résolution spontanée
- Persistance avec douleur vague : colique appendiculaire
- Plastron appendiculaire
- Abcès appendiculaire
- Phlegmon : infiltration du tissu cellulaire s/circonscrite et différence
- Gangrène
- Perforation.

Question : Signes cliniques d’une appendicite


Réponse :
- Douleur à la FID, de moindre intensité
- Fièvre peu ou pas augmentée
- Troubles digestifs
Question : Donner l’évolution d’une appendicite aigue
Réponse :
- Exacerbation d‟une chronique
- Dilatation kystique : mucocèle appendiculaire

Question : Pour quoi elle t on appendice amygdale abdominale ?


Réponse : A cause de l‟abondance du tissu lymphoïde muqueux et sous muqueux

Question : Comment survient le Psoitis et c’est dans quel type d’appendicite ?


Réponse : Par inflammation du muscle psoas, dans le cas de l‟appendicite pelvienne
retro cœcale

Question : Pathogénie de l’appendicite aigue


Réponse :

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L‟obstruction de la lumière entraine la pullulation microbienne qui à son tour entraine


une augmentation et qui par la suite entraine l‟envahissement de la paroi.

Question : L’anapath de l’appendicite aigue (selon PO Ahuka)


Réponse :
- dans un 1e tps, l‟appendice est congestionnée, œdematiée avec
infiltrat inflammatoire dans sa paroi et des ulcérations muqueuses :
appendicite catarrhale
- puis, il devient turgescent, se couvre des fausses membranes, sa
lumière contient du pus et une nécrose de sa paroi se produit :
appendicite phlegmoneuse
- lors que la circulation veineuse est interrompue par l‟œdème,
apparaissent des plages nécrotiques qui s‟étendent parfois au
cœcum : appendicite gangreneuse
- et ensuite le risque de Perforation est maximal.

Question : Vascularisation de l’appendice


Réponse : le cœcum et l‟appendice sont irrigués par les artères bicoeco-appendiculaires,
les cloacales antérieures et postérieure qui sont toutes branches de la mésentérique
supérieure. L‟artère appendiculaire naît le plus souvent de la cœcale postérieure.

Question : CAT devant une appendicite gangreneuse


Réponse :
- si la base est d‟implantation cœcale et est inflammée, on procède à
une résection en quartier d‟orange puis suture du cœcum.
- Au sommet : appendicectomie classique.

Question : CAT devant une appendice dans le sac herniaire


Réponse : Par la voie inguinale, faire d‟abord l‟appendicectomie puis la cure de la hernie

Question : Comment peut on expliquer les douleurs épigastriques en cas


d’appendicite
Réponse : la douleur est péri ombilicale car l‟appendice est horizontale

Question : Donner le rapport anatomique du cœcum :


Réponse :
- Face antérieure : paroi abdominale antérieure par l‟intermédiaire des
anses grêles
- Face postérieure : péritoine pariétale
- Face externe : paroi abdominale latérale
- Face interne : les anses grêles
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Donner la vascularisation de l‟appendice


Réponse : elle est vascularisée par l‟artère appendiculaire, branche de l‟artère bicoeco-
colique, branche de la mésentérique supérieure.

HERNIE

Question : C’est quoi une hernie ?


Réponse :
Une hernie est une profusion, une issue sous-cutanée des viscères abdomino-pelviens
survenant en dehors de tout traumatisme, au niveau d‟un point faible anatomiquement
prévisible, par suite des dispositions spéciales congénitales et acquises.

Question : Faites la différence entre hernie, éviscération et éventration ?


Réponse :
Hernie voir supra
Eviscération : est une issue hors des limites de l‟abdomen des viscères consécutives à la
désunion d‟une plaie opératoire suturée.
Eventration : c‟est la protusion viscérale sous-cutanée au niveau d‟une zone affaiblie de
la paroi abdominale, non anatomiquement prévisible de la paroi.

Question : Citez les différents points faibles de la paroi abdominale que vous
connaissez ?
Réponse : L‟abdomen a 4 parois :
 Paroi antérolatérale
 Paroi postérieure : lombaire, ostéo-musculaire
 Paroi supérieure : le muscle diaphragme
 Paroi inférieure : le plancher pelvien ou périnée
Chaque paroi de l‟abdomen présente ces points faibles. Ainsi :

1. Les points faibles de la paroi antérolatérale sont :


 La région inguinale : - point faible crurale
- point inguinal
 L‟ombilic : est le vestige de l‟orifice du cordon ombilical qui relie l‟embryon à
ses annexes. Il est formé en haut par le ligament rond du foie unit l‟ombilic et
foie (vestige de la veine ombilicale).
 La partie sus ombilicale de la ligne blanche
 La ligne de spiegel
En bas par 3 cordons fibreux :

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 L‟ouraque médian unit l‟ombilic et vessie (vestige de l‟allantoïde)


 Les artères ombilicales atrophiées.

2. Les points faibles de la paroi postérieure


Le triangle lombaire inférieur de Jean-Louis petit qui est limité par le Grand oblique en
avant, le grand dorsal en arrière et la crête iliaque en bas.
Le quadrilatère de Grynfelt est formé par le petit oblique est formé par le petit oblique en
avant, le petit dentelé postérieur et inférieur, la masse sacro-lombaire.

3. Les points faibles de la paroi supérieure


Le diaphragme présente plusieurs orifices :
 Orifice de la veine cave inférieure
 Orifice aortique
 Orifice œsophagien (Hiatus œsophagien)
La hernie hiatale s‟effectue à travers cet orifice.
Orifices secondaires pour les passages des nombreux éléments vasculo-nerveux.

4. Les points faibles du plancher pelvien et périnée


 Espace pelvi rectal
 Espace ischio-anal

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Face antérieure

1. Hernie épigastrique (= hernie de la ligne blanche)


2. Hernie ombilicale
3. Hernie inguinale (au-dessus de la ligne de malgaigne)
4. Hernie fémorale (en-dessous de la ligne de Malgaigne). On l‟appelle aussi une hernie
crurale.
5. Hernie obturatrice qui sort à travers le trou obturateur

Face postérieure : deux localisations

1. La hernie lombaire qui sort au niveau du triangle de Jean Louis le Petit


2. La hernie ischiatique

Question : Décrivez le canal inguinal ?


Réponse : Le canal inguinal est un interstice ménagé entre les éléments
s/aponévrotiques de la paroi inguino-abdominale antérolatérale dans lequel
le cordon spermatique chez l‟homme et le ligament rond chez la femme. Il
est dirigé obliquement de haut en bas, de dehors en dedans et d‟arrière en
avant.

Il présente :
 Une paroi antérieure = une aponévrose du gd oblique
 Une paroi inférieure = arcade crurale (Ligament inguinal) ou retournement du gd
oblique qui sépare la région inguinale de la région crurale.
 Une paroi postérieure = fascia transversalis (ligament de Henlé et de Haselback)
et petit oblique Tendon conjoint
 Une paroi supérieure = petit oblique et son aponévrose
 Un orifice antérieur ou interne
 Un orifice postérieur ou externe
Question : Quelle différence faites vous entre la fossette inguinale externe (FIE) et
la fossette inguinale moyenne (FIM) ?
Réponse :
- FIE = Hernie inguinale oblique externe. Ici le sac se trouve dans la fibreuse
commune du cordon. Il s‟étrangle plus facilement car le sac a un collet court.
- FIM : le sac est indépendant du cordon/ le sac a un collet large. Il faut voir
l‟aspect du sac cas risque de reséquer la vessie (coloration rosée, vascularisée,
épaisse,…)

Question : Hernie de la ligne blanche


Réponse : la protusion de viscère au niveau de la ligne blanche (ligne de faiblesse)

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Question : Décrivez le trajet de la Hernie de la ligne blanche


Réponse : il se fait à travers l‟entrecroisement des fibres de la ligne blanche abdominale.
Elles siègent le plus souvent au dessus de l‟ombilic

Question : Anatomie de la ligne blanche


Réponse :
- C‟est un raphé tendineux médian tendu entre les 2 mx gd droits de l‟abdomen
depuis l‟endice xiphoïde jusqu‟au bord sup de la symphyse pubienne.
- Elle est large jusqu‟à 1 ou 2 travers de doigt au dessus de l‟ombilic, elle est
étroite, linéaire dans son segment s/ombilical
- Sur la partie inférieure de son trajet, le ligament rond est appliqué à la face post
de la ligne blanche sus ombilicale par le fascia ombilicalis, sans interposition
péritonéale.
- C‟est une zone de faiblesse d‟où sortent les hernies de faiblesse
 Hernie Ombilicale
 Hernie au dessus de l‟ombilic : H. épigastriques : uniques, soit en chapelet
soit étagées.
 Hernie en dessous de l‟ombilic : rare

Question : Quelles sont les structures qui passent par le canal inguinal ?
Réponse :
♀ : Le ligament rond (un de moyen de fixité de l‟utérus)
♂ : le cordon spermatique qui contient : le canal déférent, les artères spermatiques et
déférentielle, les filets nerveux qui accompagnent ces artères et ce canal, les plexus
veineux spermatiques antérieur et postérieur, des vaisseaux lymphatiques et le
ligament de cloquet.

Question : Quels sont les caractéristiques généraux des hernies ?


Réponse : toute hernie est constituée par :
 Un trajet pariétal
 Des enveloppes
 Un contenu

Question : Quels sont les caractéristiques sémiologiques des hernies à la palpation ?


Réponse : à la palpation la hernie est une tuméfaction :
 Indolore : ne fait pas mal.
 Réductible : c‟est-à-dire disparaît quand on exerce une pression, elle rentre dans
la cavité abdominale.

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 Expansive : à la toux, c‟est-à-dire un moindre effort au niveau de l‟abd. la hernie


se met sous tension, c‟est-à-dire elle sert et augmente le volume.
 Impulsive : c‟est-à-dire une tuméfaction qui s‟étale une fois sortie, c‟est-à-dire
elle prend de l‟espace.
 La présence d’un pédicule : qui prolonge le pole supérieur de la hernie et le fait
communiquer avec la cavité abdominale.

Question : Quels sont les différents types d’une hernie inguinale oblique externe
suivant l’évolution ?
Réponse :
Par rapport à son degré de migration,
Il existe :
 La pointe herniaire lorsque le sac se trouve au niveau de l‟orifice profond
 La hernie interstitielle ou intra pariétale ou le sac se trouve dans le canal
inguinal
 La hernie bubonocèle ou hernie inguino-pubienne le sac se trouve au niveau de
l‟orifice superficiel
 La hernie funiculaire le sac soit le cordon jusqu‟à la racine de la bourse scrotale
 La hernie inguinoscrotale ou le sac descend jusqu‟au niveau du scrotum

Question : Quel est le diagnostic différentiel d’une grosse bourse ?


Réponse :
Grosses bourses douloureuses
 Torsion testiculaire
 Orchi épididymite
 Orchi ourlienne
 Prostatite
 Torsion d‟hydatide de Morgagni
 Hernie inguino scrotale étranglée
 Hydrocèle non communicante et sous pression
 Œdème idiopathique
 Cancer du testicule
Grosses bourses indolores
 Hernie inguinoscrotale simple
 Hydrocèle
 Kyste du cordon spermatique

Question : Quelle différence faites-vous entre hernie inguinoscrotale et hydrocèle ?


Réponse :
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Hernie inguinoscrotale Hydrocèle


Inspection Tuméfaction + +
scrotale
Palpation Consistance Consistance molle si le Consistance
contenu est intestinal et rénitente
dure si le contenu c‟est
l‟épiploon

Testicule palpé Le testicule n‟est


pas palpé parce
que noyer dans le
liquide.

Réductibilité Réductible si la hernie est Réductible si c‟est


simple non compliquée une hydrocèle non
communicante.
Percussion La masse est sonore si La masse est matte
intestin mate si épiploon
Auscultation Gargouillement si intestin Silence
dans le sac auscultation
Silence auscultatoire si
épiploon
Transi lumination est absente est présente

Question : Comment effectuer le test du Transillumination?


Réponse : La Transi lumination est faite dans un endroit sombre. Le patient est debout
l‟examinateur place une source lumineuse sur la face postérieur du scrotum
et voit l‟aspect de ce Scrotum en antérieur.

Question : Quelle différences faite-vous entre la hernie de l’enfant, la hernie de


l’adulte et la hernie des vieilles personnes ?
Réponse : La hernie des enfants c‟est une Hernie par persistance du canal peritonéo-
vaginale.
La hernie de l‟adulte c‟est une Hernie acquise d‟effort. La Hernie des
veilles personnes, c‟est une Hernie par faiblesse de la paroi.

Question : Quelle est la corrélation qui existe entre Hernie et maladie prostatique ?
Réponse : Dans la Hernie, l‟effort constitue une cause déterminante parce qu‟il accroit la
pression à l‟intérieur de la cavité abdominale, principalement dans la région
sous-ombilicale. Cette hyperpression chasse les viscères dans les parties
déclives et s‟ils rencontrent un canal préformé un point faible quelconque, ils
s‟extériorisent. Or la prostate de part sa localisation, son augmentation entraine
une obstruction sur le bas appareil qui provoque une dysurie qui oblige le
patient à pousser pour voir apparaître les urines. Cet effort continuel de pousser
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augmente la pression à l‟intérieur de la cavité Abdominale qui va propulser les


viscères vers les points faibles.

Question : Quelles sont les complications d’une Hernie?


Réponse :
 L‟Etranglement Herniaire (Ischémie + nécrose)
 L‟irréductibilité
Sous question : Quels sont les signes qui traduisent qu‟une Hernie est devenue
étranglée ? Et dans quelles circonstances une Hernie devient irréductible ?
Réponse : Douleur vive au niveau d‟une zone Herniaire accompagné de nausée ou même
vomissement. La tuméfaction qui était réductible, devient irréductible, non
impulsive, non expansible à la toux.

Une Hernie devient irréductible dans deux éventualités. Lorsqu‟elle est trop volumineuse
pour être maintenue réduite. «Quand la Hernie a perdu le droit de cité». Lorsqu‟elle
devient adhérente au sac.

Question : Quel est le traitement de la Hernie ?


Réponse : On fait la cure Herniaire. Généralement on fait la technique de :
☺ BASSINI : consiste en un approchement du tendon conjoint et de l‟Arcade
crurale. Se fait chez les jeunes
☺ HALSTED : on refait la paroi postérieure en abaissant le tendon conjoint sur
l‟arcade de Fallope et la paroi antérieure en suturant les deux lèvres du grand
oblique. On met le cordon spermatique en avant des deux plans reconstitués. Le
cordon est sous-cutané. Se fait chez les vieillards
☺ SCHOULDICE où on renforce la paroi postérieure en 3 plans : Le fascia
transversal, le tendon conjoint et l‟arcade crurale et l‟Aponévrose du grand
oblique.

Question : Quelles sont les causes de récidive des hernies ?


Réponse :
☺ Causes liées à la technique
- Fil non approprié
- La résection du sac un peu plus bas et laisser moignon plus important
- La charge superficielle du tendon conjoint et de l‟arcade crurale
- Pour le gros sac : il faut le fixer à la paroi après sa résection : Procédé de
BARKER
- Il ne faut pas trop lâcher ni trop lécher
- La plastie inappropriée
☺ Causes liées au terrain (individu)
☺ Causes générales
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♠ Causes d‟hyper pression abdominale


- Ascite
- Toux chronique
- Constipation opiniâtre
- Grossesse
- Hypertrophie de la prostate
♠ Causes de la fragilité pariétale
- Dénutrition
- L‟âge
- Obésité
♠ Reprise précoce d‟activité
☺ Causes locales : Infection Lâchage et fragilité.

Question : Il y a combien de type d’Eventration ?


Réponse :
 Les éventrations spontanées
 Les éventrations traumatiques.

La différence entre les deux résident dans : * L‟Eventration spontanée


diffère de l‟autre par le fait qu‟il n‟existe pas une solution de continuité les aponévroses
de la paroi abdominale. Tous les plans sont amincis, mais conservés, en plus dans la
cavité péritonéale, il n‟existe pas d‟Adhérence épiploïques et intestinales.

Question : Il y a combien de type des Hernies diaphragmatique ?


Réponse :
 Hernie embryonnaire
 Hernie acquise par l‟élargissement anormal de l‟orifice œsophagien :
 Hernie hiatale par glissement
 Hernie para œsophagienne
 Le brachyoesophage.

Question : Que vous rappelle la Triade de SAINT ?


Réponse :
La triade de Saint est une triade fait de :
 Lithiase biliaire
 Hernie Hiatale
 Un diverticule colique (Sigmoïde).

Question : Définissez plaie pénétrante, perforante et transfixiante ?


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Réponse :
 Plaie Pénétrante : Une plaie profonde avec lésion du péritoine pariétal
 Plaie Perforante : Une plaie profonde avec lésion d‟un viscère de la cavité
Abdominale.
 Plaie Transfixiante : Une plaie qui traverse de part en part la cavité Abdominale.
Avec un orifice d‟entrée et un autre de sortie.

PERITONITE

Une femme de 28ans est amenée en urgence pr dlr abdominale vive, nausée,
vomissement et signant par le vagin, l‟anamnèse révèle qu‟elle a consulté hier un CS de
la place pr retard des règles
1. PP : dlr abdominale, nausée et vomissement
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 1jr par l‟apparition de dlr
hypogastrique vive irradiant vers la ceinture pelvienne consécutive à un curetage
utérin au CS de la place. Pour ces signes, elle a reçu un traitement fait de
papaverine Co 40mg S/ 2x2c sans succès, au contraire la dlr s‟est généralisée ds
tout abdomen suivie des nausées et vommissement jaunâtre au début devenant de
plus en plus verdâtre. Vu la persistance de ces signes, elle décide de consulter les
CUKIS, dpt, de chir pr 1MPC.
3. ATCD : DDR : il ya 2mois, notion d‟avortement et de curetage dont le dernier a
été fait hier.
4. CA : asthénie physique, anorexie
5. EPG :
- EGA par une attitude alitée, un faciès souffrant et fièvre
- Les CP pâles, CB ict
- La miuqueuse vaginale : pâle
- Les SV : T° 38°C, TA 80/40mmHg FC 104b/m ; Pouls petit et filant
- Le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- L‟abdomen est légèrement ballonné, très sensible à la palpation/ on
note une contracture ( ventre de bois)
- Percussion : disparition de la sonorité pré hépatique, matité dans les
2flancs ( malade couchée)
- Auscultation : silence auscultatoire
- TR : sensibilité dans le cul de sac de Douglas
7. Ccl : Un abdomen aigu chirurgical
- PAG sur perforation utérine
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- Hémopéritoine à exclure
8. CAT :
- Hsp
- Paracliniques :
 Sang :
 Hb, GB,FL, VS, GS, Rh ,TS, TC
 Ionogramme sanguin :
 Rx du thorax (F, P)
 ASP
 Echographie
- Traitement :
 La réanimation :
♠ Abord veineux : 1 ou 2
♠ SNG
♠ Sonde Urinaire
♠ Remplissage vasculaire (soluté, macromolécule, sang,…)
♠ ATBpie
♠ Assurer une bonne alimentation
 Traitement chir

Question : C’est quoi une Péritonite ?


Réponse : C‟est une inflammation du péritoine. Le péritoine qui est une séreuse qui a
deux feuillets. L‟un viscéral, autre pariétal. Le péritoine assure le soutien des
organes de la cavité Abdominale, les suspendant et les fixant à la paroi, il
permet aussi aux viscères de glisser les uns sur les autres et favorise ainsi leurs
mouvements propres. Le péritoine assure afin la résorption des liquides intra
péritonéaux, cette résorption normale se fait surtout vers les hypochondres
droits surtout au dessus du foie, à travers le diaphragme vers les lymphatiques
du médiastin par les pertuis de Ranvier.

Question : Quelle est la superficie du péritoine ?


Réponse : Le péritoine a une superficie comparable à la surface corporelle.

S.C =

Ex: Poids 60 Kg S.C =

Question : Il y a combien de type de Péritonite ?


Réponse : Du point de vue contamination.

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Il y a une Péritonite :
 Primitive.
 Secondaire.

La différence :

Dans la péritonite primitive est d‟origine Hématogène, elle est souvent mono
microbienne (causé le plus souvent le Pneumocoque, le Streptocoque).
La Péritonite Secondaire est faite par une effraction du péritoine viscérale d‟un organe
elle est souvent poly microbienne (anaéro et aérobie).
Du point de vue l‟organe responsable de la Péritonite.

 Péritonite Biliaire : Perforation de la vésicale biliaire avec déversement de la


bile.
 Péritonite Chimique : Perforation de l‟Estomac avec déversement de la bile.
 Péritonite Stercorale : Perforation de l‟iléon juxta-colique et du colon. Avec
déversement de matière fécale dans la cavité abdominale. Hautement septique.

Question : C’est quoi le 3ème secteur ?


Réponse : C‟est le secteur qui ne participe pas aux échanges. En cas de Péritonite, le
3éme secteur est composé de :
 La cavité péritonéale dans la quelle s‟amasse du liquide exsudé et ce liquide
provenant d‟un viscère perforé responsable de la péritonite.
 L‟espace conjonctif sous-péritonéal qui est le siège d‟un œdème plus ou moins
important.
 La lumière intestinale distendue qui se remplis de liquide que la muqueuse n‟est
plus capable de réabsorber.

Question : A quoi est due l’acidose en cas de péritonite. Ou justifier l’acidose en cas
de péritonite. (Pourquoi le patient avec péritonite présente-t-il une
polypnée ?)
Réponse : Avec la péritonite, il se constitue le 3éme secteur, ce dernier diminue la masse
sanguine et va provoquer une hypovolémie. Car la liquide va quitter ce
milieu vasculaire pour le 3éme secteur qui est perdu pour l‟organisme.

Cette Hypovolémie va créer une circulation préférentielle. Ilva se constituer une


redistribution sanguine. L‟organe va favoriser les organes nobles en défaveurs de
certains organes qui se trouvent dans le secteur splanchnique, la peau, les muscles.

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Les organes qui ne reçoivent pas suffisamment du sang font leur métabolisme en
anaérobiose avec production de l‟acide lactique qui est un acide fort d‟où Acidose
métabolique.

Avec cette redistribution sanguine provoquée par l‟hypovolémie, va faire que la


quantité d‟énergie produite pour l‟organisme va diminuer, à cause du fait que le
catabolisme du glucose ne sait pas se faire par manque d‟oxygène, l‟organisme va
chercher d‟autres voies de production de l‟énergie. D‟où il va faire le catabolisme des
lipides et des protéines. Le catabolisme des lipides aboutit à la formation des acides gras.
Et le catabolisme des protéines aboutit à la formation des acides aminés. Acides gras et
acides aminés sont des acides forts →acidose métabolique.

L‟épanchement intra péritonéal, la distension intestinale provoque le ballonnement


abdominal. Ce ballonnement surélève les hémi-coupoles diaphragmatiques or le
diaphragme est le muscle principal de la respiration. La surélévation du diaphragme
empêche l‟ampliation thoracique.

De ce fait, le patient ne sait pas prendre de l‟oxygène et évacuer le CO2. Ce CO2 va


s‟accumuler dans l‟organisme →Acidose.
Au niveau de l‟abdomen, on trouve les muscles accessoires de la respiration. Les
muscles abdominaux sont les muscles de l‟expiration, ils sont antagonistes du
diaphragme ; avec irritation péritonéale, le patient évite de respirer par les muscles
abdominaux à cause de la douleur, il va s‟accumuler le CO2→Acidose.

Avec le 3ème secteur, il s‟accumule de grandes quantités d‟eau,


d‟électrolytes et des protéines dans un lieu où ils sont momentanément perdus pour
l‟organisme. Parmi ces électrolytes, on peut avoir le bicarbonate. Or l‟acide carbonique
constitue le principal système tampon du plasma. Il est repris dans l‟équation
d‟Henderson-hasselbach :

Si le bicarbonate s‟accumule dans le 3ème secteur, il va s‟en suivre une


hypobasémie→Acidose.
La péritonite est un sepsis qui au niveau du poumon peut provoquer une détresse
respiratoire par des lésions pleuro-pulmonaire →Acidose.
Au niveau des reins entrainent une nécrose tubulaire aigue une glomérulonéphrite
qui empêche la réabsorption rénale de bicarbonate → Acidose.
Acidose métabolique de tous ces mécanismes expliqués le poumon va faire une
hyperventilation pour vidanger le maximum de CO2 d‟où polypnée.
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Question : surveillance d’un opéré de l’abdomen


Réponse :
- Surveillance des signes vitaux
- Surveillance locorégionale
- Surveillance des tuyauteries
NB : - le péristaltisme est présent et faible au 1e jour. Il est fin et continu
- Le Borborisme : se perçoit comme un caillou qui tombe dans l‟eau. Il est mat et
bref. Il signe une stase dans la lumière intestinale

Question : Quelle est la prise en charge de péritonite ?


Réponse :
Le traitement de la péritonite s‟ordonne autour de 3 axes :
→Un traitement médical qui consiste en une réanimation
La péritonite entraine :
 Un choc hypovolémique et septique
 Un trouble hydro électrolytique
 Une acidose
D‟où il faut faire :
 Une compensation d‟urgence qui a pour but de corriger 50% de perte hydro
électrolytique dans les 3 premières heures.
 Une compensation réglée qui a pour but de maintenir la stabilité
hémodynamique, la correction des troubles électrolytiques, acido-basique,
infectieux. Et il faut faire un apport énergétique.

Moyens :
En urgence, on prend les 3 voies de Mayo Taylor,
 Abord veineux
 Sonde nasogastrique
 Sonde vésicale

Pour faire la compensation urgente, on utilise la formule de LEVY.


Volume du liquide à donner :

2ml x Kg x Heures (3 heures) x % déficit hydrique.


Déficit hydrique :

 Déficit modéré : 3% : signes cliniques discrets


 Déficit grave : 3 Ŕ 6% : ↓PA, FC↑, soit…

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 Déficit critique : 6 -9% : Oligurie (anurie), obnubilation, collapsus.

3/4 cristalloïdes : Glucose 5%, sérum physiologique 0,9%, lactate Ringer, sérum mixte.
1/4 colloïdes : sang, haemacel, plasma,…

Correction des troubles infectieux


 L‟antibiothérapie réduit le nombre et la taille de l‟inoculum et de ce fait, elle
diminue la gravité des bactéries ;
 L‟idéal l‟antibiothérapie doit être fait après hémoculture ou cultures des
sécrétions péritonéales.
Mais on fait d‟abord une antibiothérapie probabiliste qui est bi thérapeutique :
 Quinolone (cifin)
 Imidazole (Métronidazole)

Correction de l’acidose
Sonde nasogastrique
Idéalement, la bonne correction c‟est fait après dosage de la réserve alcaline.

La moitié de la dose est donnée en bollus et le reste en 4 à 6 heures.


Mais comme on sait que ce patient est en acidose, on peut empiriquement lui donner le
glucosé au tiers qui est composé de :
 Glucose 5% (50mg)
 NaCl (50 méq)
 Bicarbonate (50 méq)

Les autres ions en fonction de l‟ionogramme sanguin.

L’aspiration gastrique

Question : Quelle est l’importance de la sonde nasogastrique ?


Réponse :
La SNG a son importance
 En préopératoire
 En per Ŕ opératoire
 En postopératoire
En préopératoire : la SNG vidange l‟estomac et décomprime le tube digestif de ce fait
l‟abdomen va se déballonner ainsi les hémi coupoles diaphragmatiques vont redescendre
et l‟ampliation thoracique peut s‟effectuer plus ou moins convenablement (lutte contre
l‟acidose).

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En per-opératoire : la SNG doit être maintenu en place pour que l‟induction que les
secrétions gastriques ne reviennent plus dans les voies aériennes par reflux et passe dans
les poumons pour réaliser une pneumonie chimique appelé aussi syndrome de
Mendelssohn.
En postopératoire : la SNG va lutter contre iléus intestinal et va permettre d‟attendre la
reprise du transit.

Traitement chirurgical

On réalise une laparotomie exploratrice pour rechercher la cause de la péritonite et


éventuellement réparer.
Si c‟est une perforation :
 De la vésicule biliaire, on fait une cholécystectomie,
 De l‟estomac, on fait un ravivement suture, ici la péritonite sera d‟abord
aseptique puis septique,
 De l‟iléon, on peut faire un ravivement suture ;
 Résection anastomose,
 Iléostomie si mauvais état local et général ;
 De l‟appendice, appendicectomie
 Du côlon : quelque soit, on ne suture jamais un côlon qui n‟est pas préparé dans
ce cas, on réalise une colostomie.
Question : Donnez les indications des incisions suivantes
a) La laparotomie médiane sus-ombilicale : elle permet l‟exploration des viscères de
l‟étage sus-mésocolique ;
b) La laparotomie médiane sus et sous-mésocolique : elle s‟intéresse aux organes de
deux étages abdominaux et de la région ombilicale ;
c) La laparotomie médiane sous ombilicale : elle est utilisée dans la chirurgie de
tous les organes du pelvis.
d) L’incision para-médiane interne est une variante de la médecine, les Américains
qui l‟utilisent pensent qu‟elle expose moins à l‟éventration ;
e) L’incision para-médiane externe : elle peut être tracée en haut et à droite pour
accéder aux voies biliaires ; en bas et à droite pour aborder le cæcum et l‟appendice (
voie de JALAGUIER) ; en haut et à gauche pour la rate ; et en bas et à gauche pour le
sigmoïde.
-f) L’incision trans-rectale est utilisée dans l‟abord direct d‟une lésion (une masse,
par exemple, le foie,… )
Il est intéressant de savoir que les voies biliaires peuvent également être
abordées par une incision sous-costale droite qui est une incision oblique pouvant être
prolongée par une médiane sus-ombilicale.

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Ne jamais oublier que les colons droit, transverse et gauche sont abordables par
l‟incision médiane sus et sous-ombilicale qui est utile pour toute laparotomie
exploratrice.
Les colons droit et gauche peuvent également être soignés par les laparotomies
transrectale et para-rectale .Les mêmes incisions sont valables pour le foie et la rate.
Question : Que sont les types d’Entérostomie ?
Réponse :
Par rapport au niveau de l‟entérostomie, il y a :
 Proximale
 Distale
Les entérostomies proximales servent d‟alimentation :
 Oesophagostomie
 Gastrostomie
 Jéjunostomie
Les entérostomies distales servent de vidange :
 Iléostomie
 Colostomie

Question : Pour les entérostomies distales, il y a combien de type ?


Réponse :
Par rapport au délai :
Il y a des entérostomies distales temporaires ou provisoires faites pour temps donné,
après quoi, il faut faire un rétablissement de la continuité du tube digestif.
(Dans un tableau d‟infection, si l‟état local et général du malade ne permet pas)
Il y a des entérostomies distales définitives faites pour toujours jusqu‟à la mort du
patient. (Pour une tumeur infranchissable en cas d‟amputation abdomino-périnéale).
Par rapport à la technique
 Terminales
 Latérales
Les entérostomies distales terminales : on abouche le segment terminal à la peau.
 Si on abouche les deux segments distal et proximal à la peau ça s‟appelle
entérostomie en canon de fusil
 Si on abouche que le segment proximal, à la peau alors que le segment distal est
fixé au promontoire.
Les entérostomies latérales : on abouche à la peau une partie latérale de l‟intestin. Ainsi
une partie du bol fécal passe par l‟entérostomie et une autre partie du bol continue son
circuit normal et sort par l‟anus.

Question : Quelles sont les complications d’une entérostomie?


Réponse :

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 La rétraction
 La sténose secondaire
 L‟hémorragie
 Le prolapsus
 La nécrose de la stomie

Question : C’est quoi une stomie sur anse ?


Réponse :
 La stomie sur anse est aussi appelée stomie à Eperon
On place entre l‟anse intestinale et la peau une baguette.
 Toilette péritonéale en fonction des secrétions recueillies.
Le nettoyage va s‟arrêter jusqu‟à ce que le liquide de rinçage soit clair.
 Un drainage large et correct de la grande cavité
 Une fermeture étagée ou en monobloc de la paroi.

Question : C’est quoi le faciès péritonéal ?


Réponse :
Cf. tableau péritonite

Question : Citez les différents coups de poignard que vous connaissez ?


Réponse :
Une douleur en coup de poignard c‟est une douleur soudaine et brutale
 Péritonite sur perforation gastrique
 Colique néphrétique : douleur d‟installation brutale en coup de poignard
siégeant dans la fosse lombaire, irradiant au flanc, à la fosse iliaque, l‟aine et le
scrotum correspondant (douleur en écharpe).
 Colique hépatique : douleur de début brutal souvent nocturne survenant
quelques heures après l‟absorption d‟un repas copieux, cette douleur provoque
la sensation de déchirement siégeant dans l‟hypochondre droit au dessous du
rebord costal, inhibant l‟inspiration profonde et irradiant en arrière vers le haut
de l‟omoplate droit.

Question : Quelle différence faites-vous entre colique néphrétique d’un abdomen


aigu chirurgical ?
Réponse :
Deux signes cliniques importants distinguent la colique néphrétique de l‟abdomen aigu
chirurgical.
 La colique néphrétique provoque un état d‟agitation alors que une douleur
d‟abdomen aigu chirurgical fige ce patient dans l‟immobilité « le péritonéal est
figé, le rénal est agité ».
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 La fièvre : la colique néphrétique n‟est pas fébrile, alors qu‟un abdomen


infectieux est fébrile.

Question : Expliquez comment survient la péritonite dans la fièvre typhoïde ?


Réponse :
La fièvre typhoïde est causée par le Salmonella typhique qui entre dans l‟organisme par
la bouche et c‟est au 3ème septénaire que le salmonella typhique va coloniser les plaques
de payer qui se trouve au niveau de l‟Iléon terminale. Ces plaques de payer seront détruit
et il va se former une escarre qui va tomber et provoquer une perforation.

Question : Faites un tableau comparatif entre péritonite et occlusion intestinale


aigue sur le plan clinique et paraclinique.
Réponse :
Elément de Péritonite Occlusion intestinale aigue
différence
Clinique La péritonite entraine une L‟O.I.A ne donne pas de fièvre, sauf si
Signe général : élévation de la elle se complique en péritonite
fièvre température donc, il y a la
fièvre
Signes La douleur abdominale La douleur abdominale paroxystique.
fonctionnels : est permanente, douleur ce sont des coliques intestinales
Douleur spontanée exacerbée par provoquées par l‟augmentation du
abdominale la palpation péristaltisme qui caractérise la phase de
lutte en amont de l‟obstacle.
Avec de phase d‟accalmie et de
paroxysme.
Vomissement Les vomissements sont Le vomissement est reflexe à une
présents souffrance intestinale ou à une distension
intestinale ou secondaire au reflux dans
l‟estomac du liquide contenu dans les
anses.
Ces vomissements sont :
Précoces en cas d‟occlusion haute
Tardifs : en cas d‟occlusion basse

Arrêt des Il est inconstant mais C‟est le signe majeur et c‟est ça qui
matières et des quand l‟Iléus paralytique définit l‟occlusion intestinale.
gaz s‟installe. Il devient Il est précoce quand l‟occlusion est bas
constant située
Tardif quand l‟occlusion est haut située
Signes Le patient est figé Le patient est agité pendant les crises et
physiques : Le patient est calme lors de l‟accalmie.
Attitude recroquevillé sur lui-
même.

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Faciès péritonéal (Cf.


haut)
Inspection

Abdomen Abdomen est ballonné L‟abdomen est aussi ballonné.


Ce ballonnement peut être en cadre
« Signe de Laugier » observée dans les
occlusions néoplasiques du côlon
sigmoïde.
Q/Quels sont les autres signes de
Laugier ?
R/
1er Laugier : météorisme en cadre en cas
d‟occlusion intestinale ou néoplasique du
côlon sigmoïde.
2ème Laugier : L‟ascension de la styloïde
radial (horizontalisation de la ligne bi
styloïdienne) dans la fracture du pouteau-
colles.
3ème Laugier : Soulèvement des
vaisseaux fémoraux par une saillie
osseuse constituée par la tête fémorale
trouvé dans les fractures cervicales du col
fémoral.
Le ballonnement peut se visualiser
comme un météorisme asymétrique et
oblique dans les occlusions sur volvulus
du côlon sigmoïde « Signe de Bayer ».

La paroi abdominale La paroi abdominale respire


apparait immobile, elle ne
suit pas les mouvements
respiratoires ;
On ne perçoit pas sur la Au cours des paroxysmes douloureux,
paroi les ondes l‟inspection de l‟abdomen à jour frisant
péristaltiques permet d‟observer les ondulations
péristaltiques.
Le péristaltisme peut être réveillé par ces
chiquenaudes et on peut percevoir ces
ondulations péristaltiques.

Palpation Une défense ou une L‟abdomen est souple en dehors des crises,
contracture abdominale mais on peut noter une défense abdominale
donnant « un ventre de pendant les crises paroxystiques.
bois ».
On peut sentir à la palpation le boudin

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Q/Quelle différence d‟invagination si l‟occlusion est


faites-vous entre défense consécutive à l‟invagination intestinale.
et contracture ?
R/
Défense : est une tension
musculaire non
permanente, volontaire et
vincible.

Contracture : est une


tension musculaire
permanente involontaire et
invincible.
Percussion Insupportable par le Le ventre est sonore, on note un
patient à cause de tympanisme à tonalité métallique.
l‟irritation péritonéale.
Mais prudemment faite,
on note une matité déclive
(vers le flanc)
→épanchement.
Si c‟est la péritonite est
due à une perforation
d‟un organe creux. On va
à la percussion noter la
disparition de la matité pré
hépatique.
Auscultation Un silence auscultatoire à Une augmentation du péristaltisme à
cause de l‟Iléus (silence tonalité métallique.
sépulcral)
TV Douglas bombant et Le douglas peut être bombant mais il n‟est
douloureux (cri de pas douloureux. Cri de Douglas négatif
Douglas) qui correspond à
l‟exsudat collecté à ce
niveau ;
Paraclinique

Bilan Hyperleucocytose à Normoleucocytose


inflammatoire prédominance
neutrophilique
Normale
CRP Augmentée Normale
RA Acidose

ASP Quelques niveaux On notre des images hydroaériques.


hydroaériques.

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Q/Dessinez une image hydroaérique ?


Si l‟épanchement est
important, on note une
grisaille.
Disparition de l‟ombre du
psoas.

Si c‟est une perforation


d‟un organe creux, on note
la présence d‟un croissant Il est différent d‟un niveau. Le niveau ce
d‟air sous n‟est qu‟une ligne séparant l‟air et le
diaphragmatique (a ne pas liquide à la radiographie.
confondre avec la poche à
air gastrique qui est à Si l‟occlusion siège au niveau du grêle, les
droite du cliché donc à niveaux hydroaériques sont à topographie
gauche du patient) ; central et plus large que haut.

Si l‟occlusion est colique, les niveaux sont


à topographie périphérique et plus haut
que large.

Question : Quelle différence faites-vous entre Abdomen à blanc et Abdomen sans


préparation ?
Réponse :
 ASP : est un examen fait sans préalable et sans préparation du tube digestif.
 AAB : est le premier cliché obtenu avant injection du produit de contraste et il
est fait après préparation du tube digestif.
Après ce cliché à blanc, il va s‟en suivre les autres clichés après injection du produit de
contraste.

Question : Pensez-vous que la péritonite peut donner une occlusion et une


occlusion peut aboutir à une péritonite ?
Réponse :
Oui, dans la péritonite, il s‟installe Iléus paralytique. Cet Iléus provoque une occlusion
intestinale.
Dans l‟occlusion intestinale surtout par strangulation, il se crée des lésions
vasculaires liées à l‟écrasement ou à la torsion des vaisseaux mésentériques. L‟intestin
privé de circulation s‟ischémie et se nécrose et se perfore → péritonite.

Question : Quels sont les différents types d’occlusion intestinale ?

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Réponse :
☺ Occlusion mécanique
 Par oblitération : où l‟obstacle siège soit intraluminale, soit au niveau de la paroi
intestinale, soit extrinsèque.
 Par strangulation : par soit :
 Volvulus
 Invagination
 Incarcération
☺ Occlusion fonctionnelle
☺ Occlusion inflammatoire

HEMOPERITOINE

Un enfant de 5ans est amené en urgence en état d‟obnubilation, pâleur cutanée et


conjonctivales après bagarre avec son grand frère qui lui a administré les coups en
désordre, l‟enfant est drépanocytaire connu.
NB : un enfant drépanocytaire présente tjrs une spléno ; l‟administration en
désordre des coups peut rupturer cette rate. La pâleur conjonctivale fait penser à
une anémie due par un hémopéritoine.
1. PP : dlr à l‟hypochondre gche
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 2h par la dlr d‟apparition brutale à l‟
HG irradiant vers l‟épaule gche consécutive à une bagarre. En effet, le patient qui se
discutait avec son gd frère, s‟est vu administrer des coups et s‟en est sorti avec les
signes ci hauts pr les quels il a bénéficié à domicile d‟un T 3 fait de massage par la
pommade Léopard sans succès mais au contraire qlq minutes après il est entré dans
un état d‟obnubilation. Vu la persistance de ces signes la famille décide de l‟amener
aux CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
3. ATCD : il ya notion des 4 transfusions antérieures, il est drépano connu
4. CA :sueurs froides
5. EPG :
- EGA par une attitude alitée et un état d‟obnubilation
- Les CP pâles, CB A
- Les sv : T° : 38°C, PA 80/40mmHg, FC 120b/m, Pouls petit et filant,
le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- L‟abdomen est moyennement ballonné, sensible à l‟HG sans
contracture

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- Percussion : matité déclive


- Auscultation : silence auscultatoire
- TR : bombement de Douglas et une sensibilité
- La ponction de Douglas ramène un liquide fait du sang coagulable.
7. Ccl : Sd d‟1 trauma fermé :
- Hémopéritoine sur rupture splénique
- Péritonite aigue par perforation d‟un organe creux : intestin,
estomac,…
8. CAT :
- Hosp
- Labo : Hb, Hct, GR, GS, Rh, TS, TC, test d‟email
- ASP
- Angiopathie
- Echographie
- Traitement médical :
 Abord veineux : sérum physiologique
 Sonde urinaire
 SNG
 Transfusion
- Paquet chir
Question : où ponctionner et pourquoi ?
Réponse :
a) Trans abdominale (selon Mac Burney inversé : à gche) mi distance entre la
ligne sui unit l‟EIAS à l‟ombilic car le sigmoïde est très mobile par rapport au
cœcum qui est peu mobile et facilement atteint (léser)
b) Dans le Douglas car c‟est la partie la plus déclive où bombe le sang.

Question : Que faire si la ponction est négative ?


Réponse : la ponction négative n‟exclut pas un hémopéritoine totalement. En cas
d‟espèce, on fait une ponction lavage c.à.d. on injecte le sérum physiologique dans la
cavité abdominale et on le retire en même temps.
Si le liquide devient trouble : c‟est que hémopéritoine ++

Question : quel est l’intérêt de l’ASP


Réponse :
 Exclure une occlusion intestinale
 Montre un niveau continu dans le péritoine (si présence d‟épanchement) ou un
croissant gazeux (si rupture d‟un organe creux).

Question : à quoi consiste cette réanimation dans le traitement d’un


hémopéritoine ?
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Réponse :
 Trouver un abord veineux pour permettre la réanimation par voie IV
 Placer une perfusion de sérum physiologique car il remonte la TA par remplissage
vasculaire et corrige l‟insuffisance rénale aigue (pré rénale)
 Sondage urinaire pour contrôler la diurèse
 SNG pour éviter une distension abdominale par le liquide de stase………..

Question : quand est ce qu’il faut opérer le malade avec hémopéritoine et


pourquoi ?
Réponse : Aussitôt que la TA monte à un niveau acceptable (la systolique 90 ou
100mmHg car plus cette TA augmente, plus aussi que le saignement est important
(cercle vicieux).

Question : Différence entre contusion et plaie


Réponse :
a) Contusion : c‟est une lésion traumatique ne s‟accompagnant pas d‟effraction
pariétale. C‟est donc un trauma fermé.
b) Plaie : c‟est une lésion traumatique s‟accompagnant de l‟effraction pariétale

Question : différence entre une plaie pénétrante, une plaie perforante et une plaie
non pénétrante
Réponse :
a) Plaie pénétrante : lors que le péritoine est blessé
b) Perforante : lors que un viscère est blessé
c) Non pénétrante : lors que le péritoine est intact.

Question : quelle est la cause prédisposant le malade à la rupture de la rate ?


Réponse : c‟est la cause pathologique qui est une splénomégalie

Question : Epanchement de MOREL LAVALLEE quid ?


Réponse : c‟est une accumulation de lymphe dans la gaine du grand droit et au niveau de
la cuisse (fascia latta).

Question : quelles sont les causes anatomiques, physiologiques et pathologiques


prédisposant au trauma abdominal ?
Réponse :
a) Anatomiques :
 Le rachis faisant saillie dans l‟abdomen
b) physiologique
 Sujet qui a beaucoup langé
 Vessie pleine
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c) pathologique
 Splénomégalie
 Contusion d‟une tumeur.

Question : que montre l’angiographie


Réponse :
 un refoulement de la veine splénique
 une augmentation du volume de la rate
Question : quelles sont les alternatives thérapeutiques
Réponse :
 splénectomie totale
 splénectomie partielle
 splénoraphie
 il est possible de faire une greffe du tissu splénique au niveau de l‟épiploon dans
le muscle grand droit.

Question : la vascularisation de la rate


Réponse : la rate est vascularisée par l‟artère splénique qui, à proximité du hile se divise
en deux branches : l‟art splénique sup et l‟art splénique inf. ; ces branches à leur tour se
divisent en plusieurs rameaux avant de pénétrer les fossettes du hile de la rate. Cette
artère splénique donne dans son parcours :
 le rameau court de l‟estomac.
 Le rameau pancréatique en bas
 L‟art gastro-épiploïques gauche au niveau da la grande courbure

Question : les fonctions de la rate


Réponse :
 Formation de lymphocytes
 Réservoir sanguin
 Destruction des éléments figurés du sang (cimetière des GR)
 Stockage du fer
 Formation des Ac.

Question : la taille normale de la rate chez l’adulte


Réponse
 Elle s‟étend de la 9e à la 11e cote
 Longueur : 12cm
 Largeur : 8cm
 Epaisseur: 4cm
 Forme : ovoïde ou pyramidale
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 Face : 3, postéro-externe ou diaphragmatique, face rénale, face gastrique


 Une base
 Un bord

BRULURES THERMIQUES

Ce sont des lésions cutanées causées par un agent physique avec manifestation
générale si étendue et important.

Question : Citez les différentes couches de la peau ?


Réponse : La peau est composée de :
Epiderme qui a 5 couches :
 couche cornée
 couche cellulaire claire
 couche granuleuse
 couche épineuse
 couche germinative (appelée couche basale).
Le derme.
L’hypoderme.

Question : Qui est-ce qui caractérise une brulure thermique ?


Réponse : Ce qui caractérise une brulure thermique :
 la profondeur.
 l‟étendue
Profondeur
Il y a 3 degrés :
1er degré : intéresse la couche cornée.
Clinique : un érythème qui desquame spontanément après 3 à 4jours.
2eme degré : superficiel : atteinte de toutes les couches de l‟épiderme, sauf la couche
basale germinative.
Cliniquement : une phlyctène quand elle se rompt, elle laisse place à une plaie
superficielle suintante rouge, très sensible et saine au contact.
Profond : atteinte de la couche profonde ± blanchâtre, saignant à peine au contact et
±douloureuse.
3e degré : atteinte du derme :(plaie profonde) fond atone et indolore.
Etendue
On utilise la règle de 9 de A .B. Wallace pour les adultes.

Pour les enfants, on utilise la règle A .B. Wallace modifié ou la tête et cou prend 8.
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Question : Quels sont les critères d’hospitalisation d’une personne brulée?


Réponse :
 Brulure des extrémités.
 Brulures des orifices naturels.
 Brulure profonde (3e degré).
 Brulure dans un contexte de poly traumatisme.
 Brulure siégeant aux niveaux des articulations.
 Brulures avec composante respiratoire.
 Brulure étendue.

Question : Quelles sont les manifestations que présente un patient brulé ?


Réponse :
1ère phase initiale : 48heures après brulure, il y a choc :
 par plasmorragie.
 par dépression cardiaque due à la libération d‟un dépresseur myocardique venant
des tissus brulés.
2 phase : va de 3e jour à 6ème jour, phase de résorption de l‟œdème. Voila pourquoi on
e

fait une restriction hydrique.


3e phase : va de 7e jour jusque soit à la guérison complète, soit au décès. Elle est appelée
aussi phase de la maladie des brulées caractérisée par la malnutrition et l‟infection.

Question : Comment réhydrater un patient brulé ?


Réponse : Il y a plusieurs schémas de réhydratation :
Perkland
Brooke
Evans
Aux CUK, on utilise la formule d‟Evans :
Q= Q1 + Q2 = (2ml x Kg x surface brulée) + R .B
R.B=ration hydrique de base = 2000cc si adulte

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= 120cc/Kg si enfant
Q1= 1ml x Kg x SB
Q2= (1ml x Kg x SB) + RB

Question : Comment allez-vous réhydrater et quelle quantité de liquide allez-vous


donner ?
Réponse :
1er et 2e jour (24heures) :

On donne la moitié de Q en 8heure et l‟autre moitié en 16heures.

N.B.: On commence à compter le temps à partir du moment où le patient se brule.


3e-6e jour : on réduit de moitie la quantité à donner.
7e jour : on fait le bilan hydrique. On lui note sur base des besoins, des pertes et des
sorties.

Qualité de liquide : Dans les premiers jours (1er-2èmejour) on donne les macromolécules,
puis après on pourra donner les cristalloïdes.
Question : Comment évaluer le pronostic vital ?
Réponse : Le pronostic vital est évalué en calculant l‟indice de Baux.

Indice de Baux = élément de pronostic : Age+surface


 Si < 50 : la guérison est infiniment probable.
 Entre 50-100 : la guérison est espérée dans la majorité des cas.
 >100 : la mort est infiniment probable.

Question : Est-ce qu’il est nécessaire de placer la sonde urinaire chez un patient
brulé ?
Réponse : oui, il est important de placer une sonde urinaire chez un malade brulé pour 3
buts :
 Contrôler sa diurèse parce que le malade brulé présente un choc et doit être
réanimé
 La brulure, elle-même peut entrainer les lésions rénales d‟où placer la sonde
urinaire pour savoir si le malade présente une oligurie ou anurie,
 C‟est pour contrôler les pertes parce que la réanimation est fonction des entrées
et des pertes.

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GANGRENE

Question : c’est quoi une gangrène ?


Réponse : une gangrène c‟est une nécrose tissulaire par deux processus soit par :
 Putréfaction décomposition des tissus morts sous l‟influence des bactéries pour
la plupart des anaérobies
 Dessiccation momification site à l‟infarctus ou ischémie

Question : Il y a combien des types de gangrène ?


Réponse : Il y a deux types de gangrène : humide et sèche

 Humide : - humide lies aux bactéries anaérobies simples


- gazeuse liées à des bactéries anaérobies strictes gazogènes

 Sèche
Question : Quels sont les germes anaérobie strictes gazogène ?
Réponse : ce sont les plus souvent les germes telluriques :
 Clostridium perfrigence
 Clostridium histolyticum
 Clostridium tetanis
 Clostridium septiccum
 Clostridium novyi
On peut également noter les bacilles gram Ŕ comme E .Coli, Proteus vulgaris, Proteus
mirabilis,…..

Question : Quelle est la clinique de G.H et G.S ?


Réponse :
G.H : G : œdème ; tuméfaction ; odeur de souris en putréfaction ; lésions cutanées ;
emphysème
G.H : H : zone gangrenée est tuméfiée ; couvertes de phlyctènes, elle dégage une odeur
putride .la chute des escarres laisse des plages nécrotique
G.S. : Segment du membre noir, très dur, la peau est froide, il n‟y a pas de pouls.

Question : Quelles sont les lésions infectieuses chroniques des tissus mous ?
Réponse : les phlyctènes ; la nécrose et les bulles gageuses

Question : Quel est le traitement de la gangrène ?


Réponse : C‟est l‟amputation

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Question : principes d’une bonne amputation


Réponse :
- Amputer en tissu sain
- Penser à l‟appareillage antérieur
- Ne jamais amputer au niveau des articulations
- Le moignon ne doit pas être douloureux (traumatique). Il faut
suffisamment matelasser le site d‟amputation.
- Le nerf doit être ligaturé et sectionné le pus haut possible pour éviter
le névrome

Question : Qu’est ce qu’il faut faire pour éviter le névrome d’amputation ?


Réponse :
Le névrome d‟amputation est évité pendant l‟intervention chirurgicale. Il faut
couper loin le nerf en réalisant sur lui une traction de ce fait, la rétraction qui
s‟en suivra après évitera que le tissu du moignon ne soit en contact avec les
nerfs.

Question : Qu’est ce que ce qu’une neurapraxie


Réponse : c‟est une contusion du nerf sans sa section qui se traduit par une paralysie
temporaire

Question : Quelles sont les différents types d’amputations ?


Réponse :
Selon la technique : il y a des amputations :
 conventionnelle
 ostéo-myoplastique
 à la guillotine

L‟amputation conventionnelle : c‟est celle qui est actuellement réalisée.


L‟amputation à la guillotine : c‟est celle qu‟on appelait dans le temps amputation
ouverte. Toutes les structures sont coupées au même niveau.
L‟amputation ostéo-myoplastique : c‟est l‟amputation la plus esthétique. L‟os est coupé
en dessous de périoste qui est décollé. Pour refermer le plan de suture c‟est le périoste
qui recouvre le moignon osseux.
Sur les membres inferieurs par rapport au niveau d‟amputation :
 L‟amputation sous gonale
 L‟amputation sus gonale

Par rapport à l’état du moignon :


 L‟amputation fermée en cas de chirurgie propre

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 L‟amputation ouverte dans tous les cas d‟infection

Question : Quelles sont les causes d’amputation ?


Réponse :
Causes vasculaires :
Artérielles
 aigues : thrombose artérielle aigue (6P)
 chronique : artériosclérose, diabète, gangrène sèche.
Veineuse :
 Phlegmatia alba dolens
Causes tumorales :
 Tissu mou
 Tissu osseux
Causes infectieuses :
 Lèpre
 Gangrène humide infectieuse et gazeuse
 Pied diabétique
Causes traumatiques

Question : Quelle différence faites-vous entre amputation et désarticulation ?


Réponse :
 Amputation : c‟est l‟ablation d‟un segment des membres à n‟importe quel
niveau.
 Désarticulation : c‟est l‟amputation qui se réalise au niveau d‟une articulation.

Question : Quelles sont les complications d’une amputation ?


Réponse :
 L‟infection du moignon d‟amputation
 Le membre fantôme : c‟est l‟illusion de présence d‟un des membres amputé. Une
entité psychologique quand le patient n‟a pas été préparé.
 Le névrome d‟amputation : une douleur vive, une hyperesthésie cutanée au
niveau du moignon en un point précis par irritation des nerfs sur le moignon.
Complication tardive

 Fistule artério-veineuse, si l‟artère n‟a pas été ligaturé séparément de la veine.


 Infirmité
 Manque de prothèse approprié
Question : gangrène de Fournier quid ?
Réponse : c‟est une gangrène qui intéresse les organes génitaux externes
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Question : Quelle différence faites-vous entre prothèse et orthèse ?


Réponse :

 Orthèse : c‟est un matériel qui permet de soutenir ou de renforcer les capacités


d‟un segment de membre affaibli.
 Prothèse : c‟est un matériel qui permet de remplacer un membre ou un segment
du corps qui n‟existe plus.

LE PIED BOT

Question : le pied bot quid ?


Réponse : Le pied bot est une attitude vicieuse permanente du pied par rapport à la
jambe.

Question : différence entre pied bot congénital et pied bot acquis


Réponse :

 Le pied bot congénital est une affection, le plus souvent bilatérale, accompagnée
de temps à autres de malformations au niveau d‟autres articulations telles que les
genoux, les épaules, les poignets bots, les hanches luxées.
 Le pied bot acquis est une affection le plus souvent d‟origine paralytique, par
paralysie infantile.

Question : donner l’anatomie de tarse


Réponse : Il est formé par sept petits os qui sont :
- En arrière, nous avons l‟astragale et le calcanéum ;
- En avant, nous avons le scaphoïde, le cuboïde et les cunéiformes.

Question : donner les étiologies du pied bot


Réponse : Les causes du pied bot sont diverses :
 Cause mal connue (pied bot idiopathique).
 Diverses hypothèses sont aussi évoquées telles que :
 Déformation posturale due à la malposition intra-utérine (la primiparité, la
disproportion foeto-pelvienne,…) ;

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 Le trouble neurologique ;
 Le facteur génétique (environ 40% de pieds bots ont un autre pied bot dans
leur famille plus ou moins proche) ;
 On a constaté que ces malformations sont issues des mariages consanguins.

Question : Définir les concepts ci après


Réponse :
1. Le pied talus : il y a flexion dorsale du pied. Ce dernier reposa exclusivement sur
le talon.
2. Le pied équin : il y a flexion plantaire du pied. C‟est celui dans lequel la marche
se fait sur l‟extrémité antérieure. Le talon restant plus ou moins éloigné du sol.
3. Le pied en supination : il y a rotation interne du pied autour de son axe
longitudinal, la plante du pied regarde en dedans.
4. Le pied en pronation : c‟est l‟inverse supra. La plante de pied regarde en dehors.
5. Le pied en adduction : c‟est la rotation interne du pied autour de son axe vertical,
la pointe du pied est retournée en dedans.
6. Le pied bot en abduction : c‟est l‟inverse supra, la pointe du pied tournée en
dehors.
7. Le pied varus : il y a association de supination et d‟adduction.
8. Le pied valgus : c‟est la pronation associée à l‟abduction.

Question : donner les paracliniques pour le pied bot


Réponse :
 La radiographie de profil mais surtout de face dorso-plantaire précisera la
déformation.
 L‟échographie est possible pendant la vie intra-utérine.

Question : donner l’anapath du pied bot


Réponse : La déformation a comme origine une malposition de différentes pièces
osseuses les unes par rapport aux autres :
L‟astragale est en flexion plantaire ; le calcanéum est en équin, en varus et en
supination ; le scaphoïde se luxe en dedans de la tête astragalienne et vient s‟appuyer sur
le bord antérieur de la malléole interne.
Question : donner les différents types cliniques du pied bot équin selon la
classification de Harnold :
Réponse :
 Type I : Pied bot équin ; l‟angle <20 degrés ;
 Type II : pied bot équin ; l‟angle compris entre 20 et 40 degrés ;

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 Type III : pied bot équin ; l‟angle >40 degrés

Question : T3
Réponse : Quelle que soit la technique utilisée, le traitement du pied bot passe par trois
étapes essentielles : la réduction de la déformation, la consolidation du résultat obtenu et
la gestion du risque de récidive.
1°) La réduction de la déformation
Le traitement doit être entrepris dès la naissance à la période de
réductibilité maximale.
Il s‟agit d‟une phase capitale car, le risque de provoquer les lésions du pied en
manipulant des os fragiles est important. Des manipulations quotidiennes permettent
d‟assouplir le pied, d‟étirer les tissus mous rétractés.
Entre les manipulations, une immobilisation est nécessaire, dans le plâtre
ou des attelles qui aident l‟enfant à corriger lui-même sa déformation par le jeu de
contractions musculaires.
Le traitement doit être poursuivi jusqu‟à l‟âge de la marche où la réduction doit être
complète (un an).
2°) La consolidation du résultat obtenu
Il y a risque de voir se reproduire précocement la déformation. Elle dure
trois mois dès la fin de la phase de réduction et a pour principe : la rééducation et les
postures.
On procède par :
a. Les postures par attelles ou sandales
b. Le traitement fonctionnel telle que la kinésithérapie intensive avec attelles jusqu‟à
l‟âge de 5 ans.
3°) La gestion du risque de récidive
Il est donc très important de ne pas arrêter le traitement, même en cas de
bon résultat. Faire suivre régulièrement son enfant par consultation orthopédique tous les
trois mois.
Malgré un traitement bien conduit, il persiste souvent un léger équinisme
nécessitant un geste chirurgical complémentaire tel que l‟allongement du tendon
d‟Achille et la section des ligaments rétractés telle que les ligaments internes et
postérieurs, qui empêchent une réduction complète.
Actuellement, la tendance est de procéder à ce geste chirurgical très tôt dès l‟âge de trois
mois, si la correction parfaite n‟est pas obtenue à ce moment.
A la période des déformations osseuses fixées, d‟autres types
d‟interventions chirurgicales sont nécessaires :
o Des résections cunéiformes dans les articulations et les os du tarse (Tarsectomie
interne et externe);
o Des transplantations tendineuses, des ténodèses pour rétablir l‟équilibre musculaire.

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GOITRE

Question : goitre quid ?


Réponse : Hypertrophie glande thyroïde de toute origine très fréquente
Question : Etiologie ?
Réponse :
 Carence en iode
 Groitrigènes : Thiocyanate
Question : quelles sont les conséquences du goitre ?
Réponse :

 Croissance et développement, augmentation des mort-nés


 Arriération mentale
 Haute mortalité périnatale, infantile
 Avortements, anomalies congénitales

Question : qu’attendez-vous par Goitre sporadique?


Réponse : c‟est un goitre dû par :
 Prise des médicaments antithyroïdiens
 Troubles héréditaires
 Facteur endocriniens extrathyroidiens

Question : donnez les caractéristiques sémiologiques du goitre


Réponse : il est diffus, nodulaire, plongeant, rétro sternal, dystrophique qui peut être
hémorragique, kystique, fibreux

Question : donnez le diagnostic différentiel du goitre


Réponse : thyroïdites chroniques
Paracliniques : Radio, scintigraphie
Question : donnez l’évolution du goitre selon la classification OMS (phalange
pouce)

Réponse :

 Stade O : sans goitre


 Stade 1a : goitre palpable , non visible en extension du cou
 Stade 1b : goitre palpable, visible en extension du cou
 Stade 2 : goitre visible, tête en position normale
 Stade 3 : goitre volumineux, reconnu à 10m….> défigure (Le sujet a des
difficultés mécaniques de la respiration ou du port des vêtements)

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Question : quelles sont les complications mécaniques importantes qu’il faut mettre
en évidence avant l’indication de l’opération
Réponse :
 Déplacement, rétrécissement du larynx, de la trachée, œsophage, des veines
 Compression des nerfs (récurrents, sympathiques)
 Troubles pulmonaires et cardiaques

Question : les complications du goitre


Réponse :

 Paralysie
 Paralysie du réccurent
 Hémorragie 2ème
 Hypo parathyroïdisme (tétanie parathyréoprive)
 Trachéopathie fibroblastique : sténose cicatricielle de la trachée provoquée par
les lésions de l‟adventice
 Embolie gazeuse par des lésions des grosses veines (par de valvules, proximité
du cœur)….> embolie pulmonaire..> mort
 Trachéomalacie : aplatissement de la trachée ramollie par la longue
compression exercée par le goitre. Traitement: trachéotomie

Question : qu’attendez-vous par -Cœur « goitreux » :


Réponse : c‟est un cœur pulmonaire provoqué par le goitre (sténose trachéale, bronchite
emphysémateuse chronique)

Question : quel peut être l’effet du Goitre sur la grossesse?


Réponse : il y aura augmentation de volume, avortements, toxicoses, ++ complications
de l‟accouchement

Question : T3
Réponse : le traitement dépend : dimension, localisation, consistance, complication,
maladies concomitantes, âge, état endocrinien
3 méthodes:
- Traitement médicamenteux à l‟iode
- Traitement médicamenteux aux hormones
- Traitement opératoire: méthodes de choix dans :
Ŕ goitres multi nodulaires (symptômes mécaniques)
Ŕ goitres sub ou rétro sternaux intra choraiques
Ŕ Adénome solitaire (…..>cancer)
- Techniques d‟exérèse

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- Énucléation : nodule bien limité, kyste ou adénome


- Enucléo-résertion : ablation nodule avec une tranche de tissu thyroïdien
- Hémi thyroïdectomie subtotale : Conserve une lame thyroïdienne
postérieure pour préserver les parathyroïdes et les récurrents
- Thyroïdectomie subtotale bilatérale enlève les 2 lobes + isthme, en
conservant en arrière et de chaque côte une lame thyroïdienne
- Thyroïdectomie totale enlève la totalité de la thyroïde + le curage
ganglionnaire

MEGACOLON CONGENITAL

Question : Quel est l’autre nom ?


Réponse : Maladie de HIRSCHSPRUNG ou Dystonie Aganglionnaire

Question : Quelle est la lésion fondamentale ?


Réponse : c‟est l‟AGANGLIONNIE (absence des ganglions nerveux intra muraux et
sous muqueuse). Résulte de la réduction ou de l‟absence congénitale des
cellules ganglionnaires présentes dans les plexus (de Meissner et
d‟Aouerbach) myentériques et s/muqueux de toute paroi intestinale. Ces
plexus constituent l‟innervation intrinsèque du T.D, tiennent sous leur
responsabilité la coordination du péristaltisme intestinal.

Définition : c‟est une dilatation colique au dessus d‟une anomalie nerveuse intra
muqueuse du tube digestif
Il est plus congénital que aquise (Avitaminose B)
Physiopathologie : le segment privé des ganglions, sera le siège d‟un apéristaltisme très
souvent c‟est le sphincter interne du rectum et le sigmoïde qui sont le siège.
Ainsi on a l‟occlusion fonctionnelle qui aboutie à une accumulation,
dilatation du segment normale car le segment privé des ganglions est siège
d‟hypertonie importante.

Zone ganglionnaire normale

Zone aganglionnaire évasée

Zone aganglionnaire étroite

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Clinique : il existe deux formes :

a) forme tardive (chez le grand enfant)


 constipation (selle une fois chaque 5 à 6 jour)
 la courbe pondérale est dissocier à la courbe de croissance c'est-à-dire : poids↑
par rort à l‟âge du à l‟accumulation de fécalome)

a) forme précoce (en période néonatale) : l‟occlusion néonatale dans les 24h de la
vie :
- distension abdominale
- vomissement
- constipation

Question : Quelle est la particularité des occlusions néonatales ?


Réponse : Chez l‟adulte on a une triade :
 douleur
 vomissement
 arrêt de matière et gaz
Chez l‟enfant, on a deux signes :
 vomissement bileux
 absence ou retard de l‟émission de méconium

Question : Combien des types d’occlusions néonatales existent-elles?


Réponse: selon l‟aspect de l‟abdomen :
 occlusion néonatale à ventre plat
 occlusion néonatale à ventre distendu

Question : Quelles sont les causes de ces occlusions ?


Réponse :
A. Occlusion à ventre plat :
 atrésie duodénal
 syndrome du mésentère commun
L’atrésie duodénale : le diaphragme siège au niveau de la 2ième portion du duodénum, en
dessous de l‟ampoule de VATER.

Question : Quelle est l’image radiographique caractéristique d’atrésie duodénale ?


Réponse : c‟est l‟image en double estomac
Traitement chirurgicale : on courcircuite l‟atrésie
Le syndrome du mésentère commun : c‟est la rotation autour de l‟axe de l‟artère
mésentérique, ainsi on aura l‟ischémie de presque tout le grêle.
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Clinique : -vomissement
-absence d‟émission de matière et gaz
-sphacèle, nécrose
La radiographie Abdomen Sans Préparation donne l‟image en double estomac pas nette
comme dans l‟atrésie

Traitement : détordre et fixe les intestins en position de syndrome du mésentère


commun non complique et on réalise une endicectomie de principe

B. Occlusion a ventre distendu : il y a deux situations


.
Ventre distendu avec épreuve à la sonde positive
 maladie de hirschsprung
 syndrome de bouchon méconial

Ventre distendu avec épreuve à la sonde négative


 atrésie du grêle
 iléus méconial
Atrésie du grêle : peut être cordonale ou diaphragmatique.
L‟intestin se termine en cul de sac
Traitement : résection anastomose termino-terminale
Iléus méconial : c‟est l‟aspect néonatal de la mucoviscidose : c‟est une maladie générale
des glandes muqueuses caractérisée par la sécrétion d‟un mucus anormal.
Le méconium se détache et adhère à la muqueuse des dernières anses grêles entrainant
une obstruction du grêle terminal

Clinique : le tableau est celui d‟une atrésie du grêle

Question : Pour la maladie de Hirschsprung quels sont les examens qu’il faut
demander et donnez leurs importances ?
Réponse :-
 lavement baryte
 la manométrie
 biopsie rectale
 TR : pas d‟anomalies ano rectales
 ASP : distension gazeuse du colon gauche

Lavement baryté
 Il objective la disparité du calibre entre un rectum de calibre normal et le colon
sus jacent dilaté dans lequel le baryté reste longtps retenu.

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 Il apprécie la longueur du segment aganglionnaire


 Zone normale est dilatée
 Zone anormale est de dimension normale
 Le lavement est fait avec la baryte (formule chimique : BaSO4)
Manométrie
Recherche du reflexe recto anal inhibiteur, sa fiabilité est totale a partir de l‟âge d‟un
mois. Un reflexe recto anal inhibiteur absent affirme le diagnostic
Biopsie rectale
Prélèvement d‟un fragment rectal qui confirme le diagnostic
Question : complications
Réponse :
- Occlusion aigue
- Péritonite par perforation poussées infectieuses sur l‟intestin
(diarrhée avec entero colite)
- Compression des organes abdominaux
- Refoulement diaphragmatique = dyspnée, cyanose, troubles
rythmique cardiaques
- Arbre urinaire
- Les poumons
Question : conséquences
Réponse :
- Anorexie
- Anémie
- Amaigrissement
- Retard staturo-pondérale
- Retard psychique.

Question : Quel est le traitement de la maladie de Hirschsprung ?


Réponse : cette maladie ne rétrocède pas
a) Traitement palliatif :
 pour la forme tardive, mesures de nursing (lavement évacuateur à l‟aide d‟une
sonde molle, au-delà de la zone aganglionnaire, régime riche en fibre et laxatif)
 pour la forme néonatale, on réalise une colostomie de décharge (en amont de la
zone dystonique), et à une année lorsque l‟enfant aura acquit un poids de 10 kg
on fait l‟abaissement (retro rectal et trans anal) selon plusieurs techniques:
DUHAMEL ; SWENSON ; SOAVE

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OMPHALOCELE ET LAPAROSCHISIS

OMPHALOCELE = EXOPHALOS= HERNIES AMNIOTIQUE

Question : Définissez l’Omphalocèle ?


Réponse : C‟est une protusion des viscères abdominaux à travers la paroi ombilicale due
à l‟absence de fermeture de la paroi ventrale de l‟abdomen avant la
9ièmesemaines.
Ces viscères herniés sont recouverte d‟une membrane fine translucide appelée la GELEE
DE WARTON

Question : Comment différencier l’Omphalocèle de Laparoschisis ?


Réponse :

OMPHALOCELE LAPAROSCHISIS
Siège hernie des viscères à sortie des viscères à travers la paroi
travers l‟ombilic. latéralement par rapport à l‟ombilic donc
paramédiane
présence ou Présent Absent
absence de gelée
de Wharton

Question : Quelles sont les malformations associées à l’Omphalocèle ?


Réponse
Les malformations se résument dans l‟acronyme : EMG
 E : Exomphales
 M : Macroglossie
 G : Gigantisme

Question : Quel est l’élément biologique de surveillance?


Réponse :
La glycémie car enfant gigantesque avec un gros poids, ainsi présente le trouble de
glycémie, Hyperglycémie à cause de l‟hormone de croissance

Question : Quel est le traitement de l’Omphalocèle ?


Réponse :
Technique de GROB : est conservateur car on réalise des pansements continue au
mercurochrome de ces viscères herniés pour transformer l‟Omphalocèle en une
éventration, en fin faire la cure de l‟éventration

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Question : Quel est le danger de l’utilisation du mercurochrome ?


Réponse :
L‟intoxication rénale à cause du mercure d‟où il faut contrôler régulièrement la fonction
rénale

Technique de GROSS : On roche le muscle après l‟avoir décollé et incision de décharge


latérale.
Question : Quelle est la complication de la technique de GROSS ?
Réponse :
Trouble respiratoire : à cause du syndrome décompression qui remonte le diaphragme et
perturbe la respiration. Si veine cave concerné, on aura des manifestations propres à elle

Technique de SCHUSTER : réintégration progressive en utilisant les prothèses.


N.B. : Epreuve de réintégration selon DAULDET : sous anesthésie générale, on
réintègre manuellement les viscères et on attend pendant 10 minutes et voir le
troubles qu‟il va présenter. Si peu important, il va supporter

Question : Quels sont les stades de l’Omphalocèle ?


Réponse :
Selon PETER JONES : il existe 5 types d‟Omphalocèle
Type I :
 Orifice ≤ à 2,5 cm
 Diamètre ≤ à 5 cm et
 Le foie n‟est pas présent dans la membrane de gelée de Wharton
Type II :
 Orifice > 2,5 cm
 Diamètre > 5 cm
 Le foie rarement présent
Type III :
 Orifice > à 5 cm
 Foie en permanence dans le sac
 Présence d‟autres malformations
Type IV :
Si fissure viscero-intestinale
Type V :
Si sac complètement rompu et cour le risque de sécheresse de muqueuse

Selon AITREN et GLASGOW il y a 2 types :


Type I :
 Ouverture < 4 cm

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 Diamètre maximal < 8 cm


 Pas de foie dans le sac
Type II :
 Orifice > à 4 cm
 Diamètre maximal > à 8 cm
 Présence du foie dans le sac

VOLET COSTAL

On vous amène un tolekiste âgé de 35ans pr dlr à l‟hémi thorax droit avec dyspnée
consécutive à un ATR. Examinez-le
1. PP : dlr vive à l‟hémi thorax droit, dyspnée
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 2h de notre consultation par une
dlr à l‟hémi thorax droit consécutif à un ATR. En effet le patient qui roulait à
bord de son vélo, voulait traverser la route, s‟est vu percuter par une moto et
tomba hémi thorax droit premier sur la bordure de la chaussée. Il s‟en est sorti
avec les signes ci haut cités. Qlq minutes après il y a eu apparition de la dyspnée.
Vu la persistence de ces signes la PCR l‟amène aux CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
3. ATCD : pas notion de SAT au cours de 5 dernières années
4. CA : sp
5. EPG :
- L‟EGA par une attitude alitée et un faciès souffrant
- Les CP C, CBA
- Les SV ; T° 37,2°C, FC et Pouls 120b/m, PA 90/50mmHg, FR
32c/m
- Le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- Inspection :
 Multiples écorchures sur l »hémi thorax droit
 Voussure à l‟hémi thorax droit et la respiration paradoxale
 Ecchymose à l‟hémi thorax droit
- Palpation :
 Sensibilité vive à l‟hémi thorax droit et crépitation osseuse au
niveau de 7e, 6e et 5e cotes en 2foyers, réalisant un fragment
mobile.
 Les vibrations vocales ne sont pas bien transmises dans le
champ pulmonaire droit.
- Percussion :
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Matité à l‟hémi thorax droit


Sonorité pulmonaire conservée à l‟hémi thorax droit
- Auscultation : diminution des murmures vésicales
7. Ccl :
- Volet costal
- Hémothorax à exclure

Question : volet costal quid ?


Réponse : c‟est une fracture qui intéresse au moins deux cotes étagées et en deux foyers
réalisant un fragment mobile, siège de la respiration paradoxale

Question : qu’elle t on respiration paradoxale


Réponse : le fragment fracturaire fait le mouvement contraire au mouvement normal de
la respiration, c.-à-d. pendant l‟inspiration le fragment s‟enfonce et pendant l‟expiration
le fragment se soulève.

Question : les complications du volet costal


Réponse :
- La respiration paradoxale
- L‟hémothorax
- Pneumothorax

Question : pour quoi le volet tue ?


Réponse : car ça bouge

Question : comment varient les fréquences cardiaque et respiratoire chez un


malade avec volet costal ?
Réponse : celles-ci augmentent

Question : comment se fait la ponction thoracique et dans quel cas faut il


ponctionner
Réponse :
- Elle se fait en cas d‟hémothorax ou dyspnée intense
- En cas de pneumothorax : on ponctionne au niveau du 2e EIC sur la
ligne médio claviculaire antérieure pour faire une exsufflation
- En cas d‟hémothorax : la ponction se fait au niveau du 7e EIC ou
8EIC.
VAN

Question : comment se présente la radio d’un épanchement liquidien ?


Réponse :
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- Opacité à concavité sup (ligne de Damoiseau)


- Comblement de deux cul de sac cardio diaphragmatique et costo
diaphragmatique .refoulement du reste du poumon et du médiastin

Question : Comment se présente la radio d’un pneumothorax


Réponse : c‟est une image hyper claire

Question : pour quoi faut-il craindre de léser la veine et l’artère en cas d’une
ponction thoracique
Réponse : car risque d‟un hémothorax

Question : CAT devant un gros hémothorax


Réponse : on procède à un drainage thoracique, lors que l‟épanchement occupe plus de
25% du cham pulmonaire

Question : CAT devant une fracture simple de cote sans déplacement


Réponse :
 Antalgique ou anti inflammatoires
 Repos
 Application d‟un sparadrap au niveau de la fracture (rôle de contention)
 Soit on peut anesthésier le nerf par infiltration locale de la xylocaine pour
diminuer la douleur et comme la douleur entraine la dyspnée, le malade a peur de
respirer.
Question : Comment se traite un volet costal
Réponse :
- Réduire le volet par un étrier (orthopédie)
- Stabilisation pneumatique (pression positive) dans la plèvre
- Traitement chirurgical : broches spéciales.

DRAINAGE THORACIQUE

Question : Quels sont les différents types de drainage thoracique ?


Réponse :
- Ponction thoracique thérapeutique ou diagnostic
- Le drainage sous eau
- Le drainage ouvert sans résection costale
- Le drainage ouvert avec résection costale
- Pleurotomie
- Décortication
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Question : Quels sont les différents types de drainage sous eau ?


Réponse : il y a de drainage sous eau :
- Simple
- Aspiratif
- Avec ingurgitation continue (drainage de LUIZY)

Le drainage thoracique a pour but d‟évacuer en permanence, les déversements


anormaux, empêche la constitution d‟épanchement qui à leur tour empêche la ré
expansion pulmonaire.
Pour y parvenir, il faut que le drainage soit irréversible c'est-à-dire drain qui fonctionne
en sens unique : malade Ŕ bocal.

Question : Faites un schéma représentant ces différents drainages sous eau ?


Réponse :
Le drainage thoracique est réalisé devant un épanchement pleural.

Question : Il y a combien de type d’épanchement ?


Réponse :
 Epanchement gazeux
 Epanchement liquidien (sang, pus, transsudat)
 Epanchement mixte
Epanchement gazeux est appelé pneumothorax
Epanchement liquidien est appelé selon le cas :
 Hydrothorax
 Hémothorax
 Pyo thorax
Epanchement mixte selon le cas, on l‟elle :
 Hydro pneumothorax
 Hémopneumothorax
 Pyo pneumothorax

Question : c’est quoi un pneumothorax spontané ?


Réponse : c‟est un pneumothorax non traumatique dû à la rupture d‟un bulbe (effet de
valve) rupture périphérique sous pleural, d‟une bulle d‟emphysème qui suivent
chez un sujet adulte masculin, de constitution athlétique, sans maladie
pulmonaire significative.

Question : Quelle est la clinique d’un patient avec pneumothorax spontané ?

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Réponse : il y a des formes asymptomatiques où le patient est calme malgré qu‟un


poumon soit complètement collabé.
Il y a des formes dramatiques qui se traduisent par une tachypnée, cyanose et hypoxie.

Question : Quel est le traitement de pneumothorax spontané ?


Réponse : si le pneumothorax prend seulement 30% du poumon (c'est-à-dire mesure
entre la PAM et le poumon s‟il y a 3 cm ce que c‟est 30%) on observe pendant
6-8 heures. On refait la radiographie du thorax. S‟il n‟y a pas de changement,
laissé partir le patient.
Si le pneumothorax est supérieur à 30%, il faut drainer. L‟idéal pour drainer de l‟air,
on le fait avec la valve Helmich. A défaut, on place un drainage thorax sous eau.
A défaut de la valve d‟Helmich. Si on se retrouve loin d‟un centre médical, on coupe
un doigt de haut, on met à la partie coupée une grosse aiguille. On place ça dans le
thorax.

Question : Quelles sont les complications de pneumothorax spontané ?


Réponse : ce sont les récidives.
Les récidives ont lieu entre 6 mois et 2 ans du même côté :
 50% après ce 1er épisode
 62% après ce 2ème épisode
 80% après ce 3ème épisode

Question : Que faire pour les récidives y compris les épanchements néoplasiques ?
Réponse : On réalise la pleurésie, la fusion provoqué de deux feuillets avec la
Vibramycine. On l‟injecte 500 mg dans 10 ml d‟eau distillée.
Il faut prendre des précautions vérifiées que :
 Le poumon est à la paroi
 Tout épanchement est drainé

Question : Quels sont les éléments de surveillance ?


Réponse :
 Clinique
 Paraclinique
 Du point de vue clinique : - le patient : Fréquence respiratoire, l‟auscultation des
poumons
- le système : la bouteille de drainage et son raccord.
Le raccord. Le raccord ne doit pas être long (± 70 cm), ne doit pas former des anses.
Le drain doit respirer c'est-à-dire on observer les mouvements de va et viens de la
colonne d‟eau au niveau de la tubulure plongeante. (A l‟inspiration la colonne d‟eau
moins dans la tubulure à l‟expiration la colonne descend).

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Si le drain ne respire pas ce qu‟il est bouché ou coudé.


 Du point de vue paraclinique
Radiographie thoracique régulière pour voir l‟évolution.

FRACTURE DE L’EPIPHYSE DISTALE DE L’HUMERUS

Un enfant de 5ans est tombé d‟un manguier, il vous est amené avec tuméfaction et
déformation du coude gauche. Discutez le Diagnostic et donnez la CAT
1. PP : dlr, déformation et tuméfaction
2. HMA : le début de son affection remonte à il a6h de notre consultation par des
signes ci haut cités consécutifs à une chute sur le manguier ; en effet, le patient
qui grimpait sur un arbre a perdu équilibre est s‟est vu tombé membre sup gauche
premier en demi flexion. Il s‟en est sorti avec une déformation du coude gauche
suivie de la douleur. quelques minutes plus tard le coude s‟est tuméfié ; vu la
persistance de ces signes les parents consultent les cukis, dpt de chir pr 1MPC
3. ATCD : sp
4. CA : sp

5. EPG
- EGA par un faciès souffrant
- Les CP C, CB A, les SV
sont dans les normes
6. ELR :
Le membre sup gauche est en demi
flexion, tuméfié et déformé au
niveau du coude
Le triangle de Nélaton est conservé
Pas de raccourcissement du
membre intéressé
7. Ccl :
- Fracture supra condylienne de
l‟humérus gauche
- Luxation du coude à exclure
8. CAT :
- Hosp
- Rx du coude (F,P)
- Labo : sang : Hb, GS, Rh, TS, TC
- Réduction et contention de la fracture

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Question : Donnez la différence clinique entre fracture supra condylienne, luxation


postérieure du coude et la fracture condylienne

Réponse :
Supra condylienne Luxation post du coude Fracture condylienne
- Membre en flexion - Extension irréductible - Œdème est centralisé
(attitude de Desault) de l‟avant bras (pas de à la face externe du
- Le triangle de Nélaton : Desault) coude
conservé - Déformation du - Pas de sailli osseuse
triangle de Nélaton en antérieure du coude
- Raccourcissement de
l‟avant bras
- Olécrane fait sailli en
postérieur

Question : Quels sont les deux mouvements du coude ?


Réponse : extension et flexion

Question : Donnez la constitution de la palette humérale


Réponse : elle est constituée du condyle externe (épicondyle) et du condyle interne
(épitrochlée). Au milieu, il y a un système de poulie dite trochlée humérale (interne) et
du coté externe, le condyle huméral qui s‟articule avec la cupule radiale
Au dessus de ces facettes articulaires, la face antérieure de l‟épiphyse inf porte deux
petites cavités : la fossette coronoïdienne au dessus de la trochlée et la fossette
condylienne au dessus du condyle.
Sur la face post, on trouve au dessus de la trochlée une dépression plus large et plus
profonde : c‟est la fossette olécranienne dans laquelle vient se loger le bec de l‟olécrane.

Question : Qu’appelle t on triangle de Nélaton ?


Réponse : c‟est un triangle constitué de l‟épicondyle, de l‟épi trochlée et la pointe (bec)
de l‟olécrane, lors que le coude est en demi flexion

Question : ligne de Malgaigne, Quid ?


Réponse : c‟est une ligne reliant 3 points dont l‟épicondyle, l‟épitrochlée et le bec de
l‟olécrane, lors que le coude est en extension

Question : Quels sont les signes cliniques de la fracture supra condylienne ?


Réponse :
- Membre en flexion (attitude de Desault)
- Dlr et impotence f(x)lle
- Saillie post du coude
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- Œdème important du coude


- Relief osseux du fragment diaphysaire palpable à la face ant du
coude
- Ecchymose de Kirmisson visible à la face ant du coude
- Pas de modification de triangle de Nélaton

Question : signes cliniques en cas de luxation post du coude


Réponse :
- L‟avant bras devient court
- Dlr et impotence f(x)lle totale du coude
- L‟olécrane fait saillie en arrière, la palette humérale en avant,
comblant le pli du coude.
- Rupture de la ligne de Malgaigne
- Ecrasement du triangle de Nélaton.

Question : Syndrome de Volkman, quid ? il s’observe dans quelle lésion ?


Réponse : C‟est un syndrome ischémique affectant surtout les mx fléchisseurs de l‟avant
bras qui, progressivement sont remplacés par des tissus fibreux, ceux-ci se rétractent et
attirent le poignet et les doigts en flexion.
Il est observé dans :
- La lésion traumatique de l‟artère humérale
- La compression par un plâtre serré
- Œdème important provoquant une compression des Vx et des nerfs

Question : Comment vérifier l’intégrité de l’artère radiale ?

Réponse : Par la palpation du pouls radial dans la gouttière radiale.

Question : Donnez les mx du bras


Réponse : Le bras se subdivise en
 Une région antérieure qui contient trois muscles: le biceps brachial (La courte
portion, La longue portion), le coraco-brachial et le brachial antérieur.

Une région postérieure où l'on ne trouve qu'un seul muscle, le triceps (la longue
portion,le vaste externe , le vaste interne).

Question : Donnez le rameau du plexus brachial


Réponse :
- Nerf médian
- Nerf circonflexe
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- Nerf radial
- Nerf cubital
Question : Quand est ce que la paralysie du membre supérieur intéresse tout le
membre ?
Réponse : Lors que l‟atteinte du plexus branchial est au dessus de la ramification, et lors
que l‟atteinte intéresse seulement un rameau. Seul le mouvement du rameau atteint sera
perturbé.

Question : Quels sont les nerfs concernés par la fracture ?

Réponse :

a. Nerf radial b. Nerf cubital c. Nerf médian


- Bord externe /avant - Bord interne/avant - Index
bras bras - Médius
- Poignet - 2 derniers doigts
- Pouce
Question : Comment reconnaitre l’atteinte des nerfs radial, cubital et médian ?
Réponse :
a. Nerf Radial :
- Dorsi flexion de la main
- Pouce anesthésié
b. Nerf cubital :
- Une hyper extension des articulations métacarpo-phalangiennes de 4e
et 5e doigts avec légère flexion des interphalangiennes appelées la
griffe cubitale.
- Paralysie des muscles interosseux
- Impossibilité de rapprocher et d‟écarter les doigts
- Impossibilité de retenir une feuille de papier glissée entre les doigts

c. Nerf médian :
- Impossibilité de la flexion des deux dernières phalanges de l‟index et
de médius
- Perte de flexion et de l‟opposition du pouce, on la met en évidence
en demandant au malade de fermer le poing

Question : traitement
Réponse : réduction suivie d‟une contention
NB : la réduction doit être automatique c.-à-d. en respectant les repères

Question : Quelle est la manœuvre pour réduire, contenir cette fracture

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Réponse :
- La réduction se fait coude fléchi à 90° le bras contenu sur un support,
l‟aide exerce une traction sur l‟avant bras, l‟opérateur entrain
d‟arranger les éléments anatomiques pour la reconstitution du
triangle de Nélaton
- La contention se fait par une attelle plâtrée post ouverte en avant, par
un plâtre circulaire pour éviter le syndrome de Volkman. En cas
d‟échec, faire l‟embrochage en tour Eiffel.

Question : Comment faire la contention de la luxation post du coude

Réponse : à l‟aide d‟une attèle plâtrée post, il faut éviter le circulaire avec crainte du
syndrome de Volkmann. Si échec du traitement orthopédique, on fait le traitement
chirurgical par embrochage en tour Eiffel.

LUXATION DE L’EPAULE

Un catcheur âgé de 25ans vous est amené en urgence avec une dlr et tuméfaction de
l‟épaule gauche consécutive à une chute au cours du sport.
1. En effet, le patient qui s‟entrainait avec son coéquipier a reçu un coup de pied à
l‟épaule droit et il est tombé l‟épaule gauche première. Il s‟en est sorti avec des
signes ci hauts cités sans notion de perte de connaissance. Vu la persistance de ces
signes, il nous est amené ce matin aux CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
2. ATCD : pas notion de SAT au cours de 5 dernières années
3. CA :sp
4. EPG :
- EGA par une attitude alitée et un faciès souffrant
- Les CP C, CBA ; les SV sont dans les normes, le reste de l‟EPG : sp
5. ELR :
- Inspection :
 On note une déformation de l‟épaule gauche
 Le signe de l‟épaulette : + (saillie de l‟acromion)
 Le signe de Berger : + (abduction irréductible, rotation externe du bras)
- Palpation : une sensibilité et la vacuité de la glène

6. Ccl :
- Luxation de l‟épaule
- Fracture du col chirurgical de l‟humérus
- Fracture de la clavicule
-
7. CAT :
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- Hosp
- Rx de l‟épaule gauche (F,P)
- Labo : sang : Hb, GR, GB, FL, VS
- Traitement : réduction et contention de l‟épaule

Question : luxation de l’épaule, quid ?


Réponse : c‟est une luxation qui intéresse l‟articulation scapulohumérale

Question : pourquoi la luxation de l’épaule est très fréquente ?


Réponse : deux raisons :
- L‟épaule est très mobile
- L‟incongruence entre la tête m=humérale (grosse) et la glène (petite)
Question : quels sont les mouvements de l’épaule ?
Réponse :
- Abduction et Adduction
- Antépulsion et Retropulsion
- Rotation interne et Rotation externe
- Circumduction

Question : Quels sont les types anatomiques de luxation de l’épaule ?


Réponse :
- Luxation antérieures ou antéro internes (la plus fréquentes)
- Luxations post (rares et souvent méconnues)

Question : Y a-t-il combien de variétés de luxation de l’épaule ?


Réponse : selon le déplacement de la tête humérale par rapport à l‟apophyse coracoïde,
on distingue 3 variétés :
- Luxation extra coracoïdienne (rare)
- Luxation sous coracoïdienne (fréquente)
- Luxation intra coracoïdienne (rare)

Question : Donner le mécanisme de luxation de l’épaule


Réponse :
a. Luxation antérieure :
- Chute en arrière sur le membre sup en abduction, rotation externe et
retropulsion
- Choc post direct
b. Luxation post :
- A l‟occasion d‟un mouvement de rotation interne forcée
- A la suite d‟une contraction musculaire violente

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- A l‟occasion d‟un choc direct d‟avant en arrière


Question : clinique de la luxation antérieure de l’épaule
Réponse :
- Signes subjectifs : Dlr et impotence f(x)lle totale de l‟épaule
- Signes objectifs :
☺ Signe de l‟épaulette due à la saillie anormale de l‟acromion
☺ Adduction irréductible du bras (signe de berger)
☺ Rotation externe du bras
☺ Coup de hache externe du bras
☺ Vacuité de la glène
☺ Saillie de la tête humérale dans le creux axillaire ou sous le
mx pectoral avec effacement du sillon delto-pectoral

Question : Différence entre luxation de l’épaule et la fracture du col chirurgical de


l’humérus
Réponse : la fracture du col chirurgicale se différencie par :
- Sa survenue surtout chez le sujet âgé,
- L‟absence de signe de l‟épaulette,
- L‟absence de signe de Berger,
- Une Dlr exquise à la moindre mobilisation (si c‟est une fracture
engrenée)
- La présence d‟une ecchymose brachiothoracique de Henequen qui
est absence à la luxation de l‟épaule.

Question : Comment réduire une luxation de l’épaule ?


Réponse : deux méthodes
1. Manœuvre de Kocher : qui a 5 étapes
- Coude fléchi en angle droit
- Traction continue dans l‟axe du bras avec contre traction au niveau
du thorax
- Rotation externe
- Adduction du bras en faisant passer le coude devant le corps vers la
ligne médiane
- Rotation interne du bras de manière que la main tombe sur le coté
opposé thorax
2. Procédé d‟Hippocrate ou d‟Ambroise Paré (plus ancien et moins utilisé)
- Patient couché à même le sol, on exerce une pression dans l‟aisselle
à l‟aide du talon et on exerce une traction axiale sur le bras.
- NB : Par prudence, il faut une radiographie de l‟épaule avant et après
la luxation pour affirmer ou infirmer les lésions associées avant et
après la manœuvre de réduction.
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Question : Comment se fait la


contention de la luxation de l’épaule
Réponse : après la réduction de la luxation on va
immobiliser l‟épaule dans un Desault plâtré pdt 4 à
6 sem.

Question : Quel est le but de cette immobilisation ?


Réponse : permettre la cicatrisation des lésions
capsulo-ligamentaires et d‟éviter la récidive.
NB : Après l‟ablation du plâtre, interdire au malade d‟exécuter les mouvements qui
sollicitent l‟épaule pdt 3mois.
Question : Pourquoi chez le sujet âgé, faut il réduire la durée de l’immobilisation ?
Réponse : car le processus de fibrose est plus rapide chez lui que chez les jeunes.

Question : quelles sont les complications de luxation


Réponse :
a. Luxation ant
- Compression nerveuse
- Compression vasculaire
- Complication osseuse
- Luxation irréductible
- Luxation récidivante
b. Luxation post
- Raideur de l‟épaule pour les cas traités tardivement

FRACTURE DE DEUX OS DE L’AVANT BRAS

Question : Quelle est l’étiologie de cette fracture chez l’adulte ?et chez l’enfant ?
Réponse :
- chez l‟adulte :choc direct, chute sur la main
- chez l‟enfant : choc indirect (chute sur la main)

Question : Quels sont les divers types de déplacement qu’on peut observer pour
cette fracture ?
Réponse :
- En cas de fracture isolée du Radius, le déplacement le plus fréquent est une
angulation à sommet palmaire
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- Dans la fracture du Cubitus, le sommet de l‟angulation est externe


- Dans les fractures de deux os, le déplacement est complexe, associant :
translation, angulation, chevauchement et rotation.

Question : quelles sont les particularités des fractures des deux os de l’avant
bras chez l’enfant?
Réponse :
- La grande fréquence des fractures en bois vert
- Déplacement moins fréquent des fragments à cause de l‟épaisseur et de la
résidence du périoste infantile.
- Le type de déplacement : est une angulation à sinus postérieur.

Question : Quelle est la clinique de cette fracture ?


Réponse : le diagnostic clinique est difficile dans les fractures d‟un seul os, mais il faut
rechercher :
- La douleur à la mobilisation de l‟avant bras
- La douleur exquise et élective à l‟un des os
- L‟impotence fonctionnelle relative surtout sur prono supination
Dans les fractures de deux os : Outre les signes précités :
- Impotence fonctionnelle totale
- Raccourcissement du membre
- Mobilité anormale et crépitation osseuse

Question : qu’est ce qui permet de confirmer le diagnostic ?


Réponse : c‟est la Rx

Question : T3
Réponse : il ya le traitement orthopédique et chirurgical
a. Orthopédique :
- Sous anesthésie générale, coude fléchi à angle droit avec traction et contre
extension dans l‟axe de l‟avant bras, tout en exerçant des manœuvres manuelles
au niveau du foyer pour réduire la fracture.
- Plâtre en « L » pendant 3mois
b. Chirurgie :
- Ostéosynthèse par plaque visée avec compression
- L‟embrochage ou Enclouage centro médullaire est à éviter au niveau du radius
car il ne supprime pas les mouvements de rotation ; il redresse aussi la courbure
pronatrice du radius.

Question : Donner le traitement chez l’enfant


Réponse : le traitement est souvent orthopédique :
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- # sans déplacement : plâtre en « L » pendant 4 à 6 sem


- # en « bois vert » des deux os avec angulation : cassure des corticales
demeurées intactes S/AG, la contention se fait avec un plâtre en « L » avant
bras en supination ou en légère pronation, pendant 4 à 6 sem
- # avec déplacement et perte de contact des fragments : traitement
orthopédique qui consiste à exercer une traction et une contre extension dans
l‟axe de l‟avant bras pendant que l‟opérateur manipule le foyer de fracture pour
aligner les fragments. La contention se fait pendant 6 à 8 sem
- Le traitement chirurgical est préconisé en cas d’échec orthopédique mais
ce n’est pas à conseiller chez les petits enfants:
 Réduction sanglante sans matériel d‟ostéosynthèse suivie de la
contention plâtrée
 Ostéosynthèse par petites plaques vissées, avec avantage de ne pas léser
le cartilage de conjugaison
 Ostéosynthèse par broches axiales, avec risque de léser le cartilage de
croissance

Question : Quelles sont les limites des indications orthopédiques ?


Réponse :
- Fractures sans déplacement,
- Fractures isolées et bas situées de la diaphyse cubitale,
- Fractures complexes se prêtant mal à l‟ostéosynthèse.

Question : Quelles sont les complications à craindre lors des fractures des deux os
de l’avant bras chez l’adulte et chez l’enfant?
Réponse :
a. chez l‟adulte :
1. Cals vicieux : T3 : ostéotomie suivie d‟ostéosynthèse après correction d‟axe, la
résection de l‟extrémité inférieure du cubitus pour améliorer la prono supination
2. Pseudarthroses : T3 ostéosynthèse par plaque vissée avec compression, associée à
une greffe osseuse.
b. Chez l‟enfant :
- Syndrome de Volkmann
- # itérative : complication propre à l‟enfant et qui survient après une
immobilisation trop brève
- Cals vicieux
- Parlez de la Classification de Salter & Harris : en 5 types
- Type I : simple décollement dans le plan de la couche
hypertrophique du cartilage
- Type II : idem mais emportant un fragment métaphysaire.

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- Type III: idem Type I mais emportant un fragment épiphysaire.


C'est une fracture articulaire qui nécessite une réduction parfaite des
surfaces articulaires.
- Type IV : le trait traverse perpendiculairement le cartilage de
croissance
- Type V : le cartilage est écrasé, sa lésion est rarement
radiologiquement visible. Peut s‟associer à l'un des stades
précédents. Son diagnostic est souvent fait à posteriori sur
l'apparition de séquelles.

Question : Quelles sont les types de lésions qu’on retrouve lors de la # d’un des
deux os de l’avant bras ?

Réponse :
- La # de Monteggia : c‟est la plus fréquente. Elle associe une # de la diaphyse
cubitale à une luxation de la tête radiale,
- La # de Galeazzi : plus rare. Elle associe une # de la diaphyse radiale à une
luxation de l‟articulation radio cubitale inférieure.

Question : Quelle est l’étiologie de La # de Monteggia ?


Réponse : elle est fréquente chez l‟enfant que chez l‟adulte
- Choc direct sur la face postérieure de l‟avant bras
- Chute sur la paume de la main, avant bras en pronation forcée

Question : quelles sont les variétés de déplacement des fragments dans la # de


Monteggia ?
Réponse :
- Luxation antérieure de la tête radiale avec angulation à sinus postérieur du
cubitus
- Luxation postérieur de la tête radiale avec angulation à sinus antérieur du cubitus
- Luxation latérale de la tête radiale avec angulation latérale du cubitus

Question : Donner la clinique de la # de Monteggia


Réponse :
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- Impotence fonctionnelle
- Ecchymose à la face post de l‟avant bras
- Coup de hanche postero-interne en regard de la fracture cubitale
- Saillie ant ou post de la tête radiale

Question : Donner le T3 de la # de Monteggia


Réponse : T3 orthopédique ou chirurgical
- Orthopédie : chez l’enfant : réduction de la # cubitale et la luxation radiale par
manœuvres externes. Le coude sera porté en flexion ou en rotation selon les
variétés. La contentions se fera par plâtre circulaire, coude fléchi à 110° - 120°,
avant bras en supination.
- Orthopédie : chez l‟adulte : Ostéosynthèse par clou centro médullaire ou plaque
vissée de la # cubitale, et traitement orthopédique de la luxation radiale.

Question : Complication de la # de Monteggia


Réponse :
- Trouble de la prono supination
- Cal vicieux du cubitus
- Synostose radio cubitale

TRAUMATISME DU POIGNET

Question : Quelles sont les plusieurs variétés # de l’extrémité inf du radius


Réponse :
- # par hyper compression Ŕ extension : la # de Pouteau – colles ?
- # par compression flexion : # de Goyrand Smith = la # de Pouteau –
colles inversée ; secondaire à une chute sur la main en hyper flexion, le
fragment distale se déplace en avant. On note une déformation « en ventre de
fourchette »
- # marginale
- # de la styloïde radiale

Question : quelles est l’étiologie de la # de Pouteau – colles ?


Réponse : chute sur la main en hyper extension : l‟extrémité inf du radius vient se buter
contre le massif carpien qui la fracture.

Question : quelle est la clinique la # de Pouteau – colles ?


Réponse :
- Douleur, impotence fonctionnelle
- Déformation « en dos de fourchette »
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- Déformation en « baïonnette » : l‟axe de la main est déjecté en dehors de l‟axe


de l‟avant bras ;
- Ascension de la styloïde radiale (signe de Laugier)

Question : T3
Réponse :
1. orthopédie seulement suffit par manœuvres externes, suivie d‟une contention
plâtrée
a. La réduction : consiste à une traction prolongée exercée sur la main avec contre
extension sur le coude fléchi à angle droit pour tenter de désengrener la fracture.
Tout en maintenant la traction, l‟opérateur exerce deux manœuvres au niveau du
foyer de fracture : une première pression digitale est exercée sur la styloïde radiale
de dehors en dedans en partant en même temps le poignet en inclinaison cubitale,
la seconde pression est exercée par les éminences thénar dans le sens antéro
postérieur pour corriger la déformation en dos ou en ventre de fourchette
b. La contention : assurée par une « manchette plâtrée ». le plâtre ne dépasse pas le
coude en haut et s‟arrête en bas aux têtes des métacarpiens sur la face dorsale et
au pli palmaire inf sur la paume de la main pendant 6sem. Immobiliser le poignet
en flexion et inclinaison cubitale pour éviter le risque de déplacement secondaire
occasionné par un plâtre en rectitude.
2. Traitement chirurgical :
- L’embrochage percutané : la broche est introduite de dehors en dedans,
partant de l‟épiphyse à la corticale interne de la diaphyse radiale.
- Ostéosynthèse par vis ou par plaque vissée
Question : Quelles sont les complications à craindre ?
Réponse :
- Cals vicieux
- Raideur du poignet
- Troubles neuro algo dystrophiques : troubles vasomoteurs, atrophie
cutanée, fibrose du tissu sous cutané, enraidissement des doigts,
ostéoporose
- Syndrome de compression du nerf médian.

Question : quel est le mécanisme de survenu du décollement épiphysaire infé du


radius ?
Réponse : chute sur la main en hyper extension. Plus fréquent chez l‟enfant

Question : Quelles sont les types de lésions qu’on peut rencontrer lors du
décollement épiphysaire infé du radius ?
Réponse :
- Décollement épiphysaire pur, type I de Salter et Harris
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- Fracture décollement épiphysaire, type II de Salter e Harris

Question : donner la clinique du décollement épiphysaire infé du radius ?


Réponse : ressemble à celle de la fracture du Pouteau Colles avec déformation « en dos
de fourchette »

Question : T3
Réponse : orthopédique et consiste à la réduction manuelle correcte de l‟épiphyse suivie
de la contention par un plâtre brachio antébranchial, main en flexion pour éviter un
déplacement secondaire.
Question : donner les complications du décollement épiphysaire infé du radius ?
Réponse :
- Trouble de croissance par soudure prématurée du cartilage de croissance avec
comme conséquence la croissance inégale du radius et du cubitus et déviation en
main botte radiale.

TRAUMATISME DE LA HANCHE

Un sujet de 36ans, chauffeur, est amené en urgence pr une déformation du membre inf
gche et impotence fxlle consécutive à une lésion frontale contre un autre véhicule.
1. PP : déformation et dlr du membre inf gche, impotence fxlle du membre concerné
2. HMA : le début de son affection remonte à il ya 3h de notre consultation par une
dlr vive, déformation et impotence fxlle du membre inf gche consécutive à un
ATR. En effet, le patient qui roulait à bord de sa voiture, s‟est vu percuter par une
autre voiture qui venait dans le sens opposé et il s‟en est sorti avec les signes ci
haut cités après collision sur le tableau de bord. Vu la persistance de ces signes, la
PCR l‟amené aux CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
3. ATCD : pas notion de SAT au cours de 5dernières années
4. CA : sp
5. EPG :
- EG :alt par un faciès souffrant et une attitude alitée
- Les CP C ; CB A ; les SV : T° 37,3°C, FC et pouls 97b/m ; FR
24c/m ; TA 110/60mmHg ; le reste de l‟EPG : sp
6. ELR :
- Déformation du membre inf gche en adduction, rotation interne et
dont le bord interne du pied repose sur le plan du lit, membre en
flexion, sensible à la palpation
- Le pouls pédieux et tibial post sont présents

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7. Ccl : trauma du bassin


- Luxation post de la hanche
- Fracture du col fémoral à exclure
8. CAT :
- Hosp
- Paracliniques :
 Rx bassin (F, P)
 Sang : Hb, GB, Gs, Rh, TS, TC

Question : Qu’appelle t on luxation


Réponse : c‟est une lésion traumatique de l‟articulation caractérisée par la perte
permanente des rapports anatomiques de l‟articulation

Question : Quel est le mécanisme produisant la luxation postérieure de la hanche


Réponse : c‟est la percussion du tableau de bord, chute sur un pied en hyper extension et
en abduction

Question : Quelles sont les autres lésions pouvant être causées par le même
mécanisme
Réponse :
- Fracture du col fémoral
- Le trauma du genou sans déformation
- Luxation postérieure du genou

Question : Quels sont les tendons de la rotule ?


Réponse :
- Le tendon du quadriceps
- Le tendon rotulien
- Les ailerons rotuliens

Question : Donner le DD du trauma du genou


Réponse :
- Fracture de la rotule - Luxation postérieure du genou
- Fracture du plateau tibial - Fracture tubérositaire
- Fracture supra condylienne du fémur - Les entorses

Question : Quelles sont les différentes fractures de la rotule


Réponse :
- Fracture de la rotule en deux : fracture médio-patellaire
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Clinique :
♠ Perte de l‟extension du genou
♠ Impossibilité de décoller le pied du plan du lit
- Fracture parcellaire : le trait de fracture intéresse soit la base, soit la
pointe de la rotule
- Fracture comminutive : la rotule est fracassée en plusieurs fragments.

Question : Quels sont les éléments constitutifs de l’appareil extenseur du genou


Réponse :
- La rotule
- Tendon du quadriceps
- Tendon rotulien

Question : Quelles sont les fractures les plus fréquentes de la rotule


Réponse :
- Les fractures médio-patellaires
- Les fractures comminutives = les fracas rotulien

Question : où sont perçus les pouls tibial post et pédieux


Réponse :
- Pouls pédieux : 1e espace intermétatarsien
- Pouls tibial post : fossette retro malléolaire interne
Question : CAT devant un patient avec fracture rotulienne
Réponse :
- Immobilisation
- Traitement définitif (dépend du type de la fracture)

Question : Quel est le but de cette immobilisation ?


Réponse :
- Un but antalgique
- Empêche un déplacement secondaire
- Empêche la lésion des parties molles

Question : Donner le traitement définitif selon le type de fracture rotulienne


Réponse :
a) Fracture médio patellaire :
- Cerclage métallique avec fil d‟acier
- Boulonnage pour rapprocher les 2 fragments fracturaires
- Suture trans osseuse par le fil d‟acier ou fil non résorbable gros

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b) Fracture comminutive : patellectomie totale suivie de la suture directe du tendon


quadriceps et de tendon rotulien
- Avantage : l‟extension est rétablie
- Inconvénient : flexion limitée
Question Comment procède t on à l’immobilisation du genou
Réponse : on utilise un fût plâtré, un plâtre allant de la racine de al cuisse jusqu‟à la
région sus malléolaire

Question : donner les mx de la cuisse


Réponse :
1. REGION ANTERO-EXTERNE : Elle comprend trois muscles: le tenseur du
fascia lata, le couturier et le quadriceps crural (Droit antérieur, Vaste externe,
Vaste interne, Crural)

2. REGION INTERNE : On y trouve cinq muscles disposés sur trois plans:

- le plan superficiel : le pectiné et le premier ou moyen adducteur,


- le plan moyen : le petit adducteur et
- le plan profond : le grand adducteur. Sur leur côté interne, les adducteurs sont
longés par un muscle long et mince, le droit interne.
3. REGION POSTERIEURE : Elle comprend trois longs muscles qui naissent sur
l'ischion: le biceps, le semi-tendineux, et le demi-membraneux.

Question : quels sont Les mx de la jambe: les répartit en une région antérieure, une
région externe et une région postérieure :
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1. REGION ANTERIEURE : Elle contient quatre muscles: le jambier antérieur,


l`extenseur commun des orteils, l`extenseur propre du corps du gros orteil et le
péronier antérieur.
2. REGION EXTERNE : Elle est occupée par deux muscles seulement: le long
péronier latéral et court péronier latéral.
3. REGION POSTERIEURE : On y trouve huit muscles disposés en deux couches:
- Une couche superficielle qui contient les jumeaux interne et externe, le
soléaire et le plantaire grêle,
- Une couche profonde formée par le poplité, le jambier postérieur, le
fléchisseur commun des orteils et le fléchisseur propre du gros orteil.

Question : quels sont les éléments qui constituent l’appareil fixateur (extenseur) du
genou ?
Réponse :
 LLI  Les ailerons anatomiques internes (1) et externes
 LLE (2)
 Ligaments croisés post et ant  Le tendon rotulien
 La capsule  Le tendon du quadriceps
 Le ligament pré rotulien

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Question : Comment différencier la luxation de la hanche de la fracture du col de


fémoral
Réponse :
a) du col fémoral
1. Membre en adduction et en rotation externe
2. Le pied tombe ou repose sur le bord externe du plan du lit
3. Tuméfaction au niveau du plis de l‟aine : Signe de Laugier
b) Luxation de la hanche : dépend du type de luxation et de leurs variétés
 Luxation postérieure
♠ Haute ou iliaque : la tête se fixe dans la fosse iliaque post
♠ Basse ou ischiatique : la tête se trouve à l‟intérieure au niveau
de l‟ischion
 Luxation antérieure
♠ Haute : ou pubienne : ici la tête se fixe au niveau du pubis
♠ Basse ou Obturatrice : la tête est dans le trou obturateur

Question : Quelle est la luxation la plus fréquente de la hanche et pour quoi ?


Réponse : c‟est la luxation post car en antérieure du bassin il y a plusieurs ligaments
dont les plus importants est le ligament de Bertin, plus solide et résistant pdt le choc

Question : Donner d’une manière synthétique la clinique de la luxation de la


hanche
Réponse :
1. Luxation post
 Haute : ou iliaque
 Basse ou ischiatique
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a) Clinique : peu importe la variété ; le membre est toujours en adduction et en


rotation interne
b) Particularité :
 Si post haute : membre en extension
 Si post basse : membre en flexion
2. Luxation ant
a) Haute : ou pubienne
b) Basse ou obturateur
c) Clinique : peu importe la variété, le membre est tjrs en abduction et en rotation
externe
d) Particularité :
 Si haute : membre en extension
 Si basse : membre en flexion

Question : la clinique d’une luxation post haute


Réponse :
 Membre en adduction
 Membre en rotation interne
 Membre en extension
 Douleur et impotence fonctionnelle
Question : la clinique d’une luxation ant basse
Réponse :
 Membre en rotation externe
 Membre en flexion
 Membre en abduction
 Dlr + impotence fonctionnelle

Question : le dd de la luxation de la hanche


Réponse : la fracture du col fémoral

Question : donner les 3 sortes de fracture du col fémoral


Réponse :
 Fract s/capitale : tout juste en dessus de la tête fémorale
 Fract cervicale vraie ou fract trans cervicale : le trait de fracture passe au milieu
du col fémoral
 Fract basi cervical ou fract cervico trans trochantérienne : le trait se trouve à la
base du col fémoral c- à- d là où le col s‟implante.

Question : de ces 3 fract, quelles sont les plus dangereuses et pour quoi ?
Réponse : les plus dangereuses sont :
 Fract s/capitale
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 Fract trans cervicale


 Elles sont dangereuses car la tête fémorale est vascularisée par les artères
circonflexes siégeant de part et d‟autre (branche sup et inf) la plus importante
c‟est la branche sup (3/4) et la branche inf (1/4)

Question : quelle est la complication la plus fréquente de la fracture du col


fémorale
Réponse : c‟est la nécrose aseptique de la tête fémorale

Question : citer les complications


Réponse :
a) Complications générales
 Escarres
 Infections urinaires
 Thrombophlébites
 Embolie pulmonaire
 Pneumonie de stase
b) Complications locales
 Pseudarthrose
 Nécrose de la tête fémorale
c) Autres complications
 Cal vicieux
 Coxarthrose
Question : clinique de la fracture du col fémoral
Réponse :
 Impotence fonctionnelle
 Tuméfaction au plis de l‟aine (signe de Laugier) en cas de fracture
cervicale vraie
 Déformation du membre inf
 Raccourcissement
 Rotation externe
 Adduction
Question : CAT devant une luxation de la hanche
Réponse :
 Réduction en urgence
 Immobilisation provisoire
 Rx (f et P)

Question : Comment réduire une luxation de la hanche en urgence ?


Réponse : elle se fait par 2 personnes (l‟opérateur et son aide)
 Le patient couché par terre à même le sol
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 L‟aide appui le bassin en immobilisant les crêtes iliaques


 L‟opérateur utilise une sangle de toile (ou un pagne), fléchit la hanche
du patient à angle droit, et fait enter la sangle sous le genou et le noue
sur son cou
 Au moyen de cette sangle, il fait la traction vers le haut et applique un
mouvement inverse à la luxation. Il y aura un craquement de
réduction…
NB : la réduction se fait S/AG et en présence du cliché radiologique

Question : CAT devant la fracture de col fémoral


Réponse : le traitement est fonction de l‟âge du patient
a) Chez l‟enfant : on fait la réduction suivie d‟une immobilisation plâtrée Pelvi-cruro
pédieux
b) Chez l‟adulte : le traitement est chirurgical
 Clou de Smith Peterson
 Clou plaque
 Vis plaque
c) Chez le vieillard : on fait une arthroplastie cervico céphalique ou on enlève la tête
fémorale et la remplace par la prothèse de Moore

Question : les 3 ligaments qui renforcent l’articulation du genou :


Réponse :
 Côté interne : LLI
 Côte externe : LLE
 En avant : 2 lig croisés : 1 antérieur et 1 post
 NB : l‟importance des LLE et LLI, c‟est la stabilisation des
mouvements de latéralisation du genou.

Question : entorse, quid ?
Réponse : c‟est une lésion de l‟appareil ligamentaire d‟une articulation

Question : Il y a combien de type d’entorses ?


Réponse : il y en a 2 :
 Entorse bénigne : il ya soit élongation, soit rupture partielle du ligament
 Entorse grave : il y a rupture totale du ligament

Question : Mécanisme du trauma des ligaments croisés du genou


Réponse : il fait suite à un mouvement forcé d‟antépulsion du tibia sous le fémur pour le
LCA alors que le mouvement inverse (retropulsion) est suivi d‟une lésion de LCP

Question : le mécanisme de l’entorse du genou


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Réponse : mouvement de latéralité forcée du genou entraine un trauma en valgus


(rupture du LLI) et trauma en varus (rupture du LLE)

Question : Clinique de l’entorse


Réponse :
 Dlr qui évolue en 3 tps : très vive au début, elle s‟attenue très
rapidement puis s‟accentue à nouveau jusqu‟à à entrainer………
 Une impotence fonctionnelle importante avec tuméfaction du genou

Question : Comment examine t on un malade avec entorse du genou


Réponse : 2 signes sont à rechercher
 Choc rotulien : pour rechercher une hémarthrose
♠ Mécanisme : avec les 2 mains, l‟une immobilise le membre en
extension et l‟autre exerce un mouvement à la rotule
♠ Si le signe de Piano est + : il faut ponctionner
 Mouvements anormaux du genou :
♠ Mvt de latéralité : porte la jambe en dehors soit en dedans
♠ Mvt de tiroir ant et post : pour explorer les lig croisés du
genou
♠ Ces mvt anormaux se voient dans les atteintes graves

Question : Comment traiter les entorses du genou


Réponse :
b) Entorse bénigne
 Simple bandage élastique// 2 à 3semaines
 Immobilisation plâtrée antalgique//qlqs suivi
 D‟une contention
 D‟une Kiné
c) Entorse de gravité moyenne : Traitement peut être orthopédique ou chirurgical
 Orthopédie : immobilisation dans un fût plâtré pdt 3 à6 semaines associée à
une physiothérapie d‟entretien du quadriceps
 Chirurgie si entorse grave : suture du ligament rompu
 Ligamentoplastie (on utilise le tendon ou le ligament de voisinage. Souvent
les tendons du demi tendineux et du droit interne
Question : Quels sont les éléments capsulo ligamentaires qui composent le genou
Réponse :
 LLI
 LLE
 LCA
 LCP

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 La coque condylienne (l‟ensemble de la capsule postérieure et des


ligaments post)

FRACTURE DU FEMUR

Question : Donnez la vascularisation du Membre Inférieur


Réponse :
Aorte Abdominale

Artère iliaque externe Artère iliaque interne pour le petit bassin

Début : arcade fémorale


Artère Fémorale
Fin : Anneau du 3e Adducteur
Début : Anneau du 3e Adducteur
Artère poplitée (~20cm)
Fin : Arcade du soléaire en passant par le creux poplité

Artère Tibiale antérieure Tronc Tibio-péronier

Artère Pédieuse Artère Artère


Péronière pr Tibiale Post
les mx post de
la jambe

Artère Plantaire Interne Artère Plantaire Externe

4 branches pr chaque orteil

Question : Quelle est la complication des fractures sous capitale et cervicale vraie ?
Réponse : C‟est la nécrose aseptique de la tête fémorale parce que ces fractures
compromettent la vascularisation de la tête fémorale.
Question : Citer avec schéma à l’appui les fractures de l’extrémité supérieure du
fémur ?

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Réponse : les fractures de l‟extrémité supérieure du fémur sont classées par BOMBART
et RAMADIER en 9.
 Fracture sous capitale
 Fracture trans-cervicale ou cervicale vraie
 Fracture basi-cervicale
 Fracture inter-trochantérienne
 Fracture per-trochantérienne
 Fracture isolé du grand trochanter
 Fracture isolé du petit trochanter
 Fracture sous trochantérienne
 Fracture trochantéro-diaphysaire.
Question : Quelle est la vascularisation de la tête fémorale ?
Réponse : la tête du fémur est vascularisée par :
 Le ligament rond
 L‟artère circonflexe
 La capsule articulaire

Question : Quelle autre pathologie que peut provoquer la nécrose aseptique de la


tête fémorale ?
Réponse : la drépanocytose

Question : Quelles sont les complications chirurgicales de la drépanocytose ?


Réponse : → Splénomégalie →splénectomie
→ Infarctus mésentérique → donne un tableau d‟abdomen aigu chirurgical
nécessitant une laparotomie exploratrice
→ nécrose aseptique de la tête fémorale.
→ Priapisme
→ Ostéomyélite chronique
→ Ulcère des membres inférieurs

Question : Quelles sont les complications d’une fracture du fémur (médio


diaphysaire) ?
Réponse : le choc hypovolémique
La fracture du fémur peut provoquer une perte sanguine de 1,5 à 2 litres.

Question : Que ce qui saigne en cas de fracture du fémur ?


 L‟os saigne
 Les muscles saignent
 Les vaisseaux saignent
L‟os saigne par son périoste, ses corticales et la médullaire
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Les muscles

Question : Quels sont les muscles de la cuisse ?


Réponse : les muscles de la cuisse sont répartis en 3 groupes :
 Antérieur
 Interne
 Postérieur
Groupe antérieur : 2 plans superficiel et profond
Superficiel : → le sartorius (le couturier)
Profond : → Quadriceps :
- Crural
- Droit antérieur
- Vaste interne
- Vaste externe
Groupe interne : - 3 adducteurs
- Pectiné
- Droit interne
Groupe postérieur : - le demi membraneux
- le demi tendineux
- le biceps crural
Les vaisseaux : ce sont les plus souvent les artères perforantes qui proviennent de la
fémorale profonde.
L‟artère iliaque interne devient au niveau de la région inguinale, la fémorale commune
cette dernière donne la fémorale profonde et la fémorale superficielle (au total il y a 3
artères fémorales). L‟artère fémorale superficielle au niveau de la région poplitée devient
artère poplitée qui va donner la tibiale et la péronière.

 Crush syndrome (syndrome de Bywater) : syndrome d‟écrasement musculaire


 Complication thromboembolique (embolie graisseuse)
 Cal vicieux
 Pseudarthrose
Question : parlez de la classification de GARDEN
Réponse : La classification de GARDEN distingue les traits en fonction du
déplacement :
 I : fracture en coxa valga engrenée : les travées de compression de la tête sont
 verticalisées
 II : fracture non déplacée
 III : fracture en coxa vara sans perte totale de contact du foyer : les travées
osseuses du col et de la tête du fémur (de tension et de compression) subissent une
angulation médiale

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 IV : fracture en coxa vara avec déplacement total : ces mêmes travées paraissent
en continuité par redressement de la tête totalement désolidarisée du col.
GARDEN
Question : Quelles sont les lésions traumatiques du Genou ?
Réponse :
Les lésions traumatiques sont :
 Les entorses
 Les luxations
 Les ruptures ligamentaires
 Les lésions traumatiques méniscales
 Les fractures du plateau tibial, de la rotule, des condyles fémoraux.
Entorse : un déplacement momentané des surfaces articulaires entrainant ou non des
lésions ligamentaires. L‟entorse peut être légère, modérée ou grave selon les lésions des
moyens d‟union.

FRACTURE DE LA DIAPHYSE FEMORALE CHEZ L'ENFANT

Elle peut être sous-périostée, en bois vert.


La consolidation est en général rapide, sans raideur.
Les cals vicieux se remodèlent d'autant plus que l'enfant est jeune.
Le risque est l'allongement du membre fracturé par stimulation de la croissance. Le
membre tiré au Zenith se comporte comme un pivot, qui entraine un mvt de rotation
avec comme risque du retard de consolidation.
Le traitement est orthopédique le plus souvent, comportant :
Jusqu’à 5-6 ans : la traction au zénith par
bandes adhésives (traction de BRYANT (avec le
1/7e du poids coporel), 3 semaines de traction collée
au zénith, la fesse devant être décollée du lit. Une
radiographie de contrôle par semaine permet de
suivre l'évolution du cal.
Chez l’enfant plus grand > 7-8 ans :
(En fonction du poids) un traitement chirurgical qui évite une immobilisation prolongée
doit être préféré :
· - pâtre pelvi-pédieux est réalisé sous AG pour 6 -8 semaine
- Traction cutanée par bandes adhésives ou par broche trans osseuse sur attelle de
Braun//3sem, suivi d‟un plâtre pelvi pedieux//3 à 4 sem
- A cet âge, la traction au zénith peut entrainer l‟ischémie

Question : Quel est le traitement de l’entorse ?


Réponse :
Le traitement est repris dans le mot pneumo technique :
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P : Protection avec une attèle


R : Rest (repos)
I : Ice (glasson : vessie de glace)
C : Compression (contention avec bande Velpeau)
E : Elévation (drainage postural)

Lésions ligamentaires :
 Rupture du ligament croisé antérieur
→le tiroir est positif ou le test de Lachmann est positif
Lachmann c‟est le tiroir exécuté sur un genou fléchi à 10°
 Rupture du ligament croisé postérieur →tiroir postérieur positif
 Rupture des ligaments latéraux interne et externe → le mouvement de latéralité

Lésions traumatiques des ménisques


N.B. : Il y a deux ménisques : interne en forme de C et l‟externe en forme de O.
Les portions postérieures des ménisques sont explorées par Mac Murray. Les portions
antérieures sont explorées par les points d‟angles, interne et externe.
(PAPI et PAPE)
Question : c’est quoi la triade O’DONOGHUE (O’donoghue) ?
Réponse : c‟est une association lésionnelle du ligament latéral interne, du ligament
croisé antérieur et du ménisque interne.

Question : C’est quoi la pentade de Trillât ?


Réponse : C‟est une association lésionnelle de la triade O‟donoghue associé aux lésions
du ligament croisé postérieur et du point d‟angle postéro-interne.

Question : Quelles sont les lésions traumatiques de la hanche ?


Réponse : il y a :
 les entorses
 les luxations
 les lésions ligamentaires
 les fractures de la cotyle fémorale
Question : Quels sont les différents types de luxation de la hanche que vous
connaissez ?
Réponse : On distingue les luxations :
Postérieure : - iliaque : extension, adduction et rotation interne
- ischiatique : flexion, adduction, rotation interne
Antérieure : - pubienne : extension, abducteur, rotation externe
- obturatrice : flexion, abduction, rotation externe

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Question : Citez les différents doigts en griffe que vous connaissez ?

Réponse :
 Doigt en griffe par la paralysie cubitale
 La griffe de la maladie de Dupuytren
 La griffe du syndrome de Volkmann
 La griffe du panaris des gaines

Question : Décrivez l’atteinte du sciatique ?


Réponse : Il y a le nerf sciatique poplité externe et le nerf sciatique poplité interne
Nerf sciatique poplité externe : il innerve les muscles et les téguments de la région
antéro-externe de la jambe et de la région dorsale du pied.
Il permet la flexion dorsale du pied. Sa paralysie provoque la marche en « Stoppant » la
pointe du pied trainant sur le sol.
Le nerf sciatique poplité interne : il innerve les muscles postérieurs de la jambe et de la
plante du pied ainsi qu‟au tégument de la région plantaire.
Il permet la flexion plantaire du pied.
Question : Qu‟entendez vous par :
Fracture de Hoffa : c‟est la fracture uni condylienne au niveau du genou, dont le trait
peut être oblique dans le plan frontal, detachant la partie postérieure du condyle.
Fracture de Trelat : c‟est lorque le trait est oblique en haut et en dehors, dans un plan
sagittal, emportant l‟insertion du LLI ou LLE.

FRACTURES DU BASSIN

Question : Quelle est la classification des fractures du bassin ?


Réponse : Selon la classification d‟A.O, les fractures du bassin sont classées en 3 types
A, B et C.
A : fractures instables (continuité osseuse et ligamentaire de l‟Arc postérieur)
B : Rupture incomplète de l‟Arc
C : rupture complète de l‟arc postérieur, fracture instable
Il existe aussi d‟autres classifications
 Fracture de Malgaigne
 Fracture de Voillemier

Question : Quelles sont les complications des fractures du bassin ?

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Réponse : les complications peuvent être :


 Les complications immédiates:
 Ouverture du foyer de fracture
 Complications vasculaires
 Complications viscérales
 Complications neurologiques
 Les complications tardives
 Nécrose ischémique de la tête fémorale
 Coxarthrose post traumatique
 Infection en cas des fractures ouvertes
 Autres types de classifications :
 Vasculaire (lésions veineuses et artérielles branches collatérales de l‟artère
hypogastriques).
 Urinaires : rupture de l‟urètre membraneux le plus souvent ou de la jonction
vésico-urétrale ;
 Périnéales : - lésions anales, du rectum
- plaie vulvaire et vagin
- hématomes périnéaux chez l‟homme accompagné souvent d‟une
rupture des corps caverneux et de l‟urètre.
 Thromboembolique : l‟immobilisation provoque la stase.

Question : Différence entre fractures instables et fractures stables


Réponse :
 Les fractures instables ; fractures qui interrompent la continuité de la ceinture
pelvienne, et qui sont produites par un traumatisme grave, pouvant
s‟accompagner des complications et laissant des séquelles fonctionnelles parfois
importantes.
 Les fractures stables, celles qui n‟interrompent pas la continuité de la ceinture
pelvienne. Elles sont en général sans gravité.
Question : quels sont les traits de fracture qu’on peut avoir lors des fractures
instables
Réponse :
Ŕ Double fracture verticale antérieure : intéresse les deux cadres obturateurs
Ŕ Double fracture verticale homolatérale : on a un trait antérieur sur le cadre
obturateur et un trait postérieur situé du même côté. Lorsque le trait postérieur
intéresse
 L‟aile iliaque : on parle de la fracture de Malgaigne
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 Le sacrum : on parle de la facture de Voillemier


 La symphyse sacro-iliaque : c‟est la disjonction sacro-iliaque
Ŕ Double fracture verticale croisée : le trait antérieur est sur un côté ; le postérieur
su le côté opposé. On parle de la fracture du bassin en anse de seau. L‟hémi-bassin
bassin ascensionne et se place en rotation interne
Ŕ Quadruple fracture verticale ou double fracture de Malgaigne :
On a deux traits
antérieurs et deux traits
postérieurs.
Ŕ Disjonction de la
symphyse pubienne : qui
peut être isolé ou associée
à une fracture de l‟arc
postérieur
Ŕ Disjonction isolée de la sacro-iliaque

Question : Quelles sont les


mécanismes de survenue de la
fracture du bassin?
Réponse :
- Les fractures du bassin
résultent d‟un traumatisme
violent. Il peut s‟agir:
 D‟accident de circulation
 De chute d‟un lieu élevé
 D‟accident d‟éboulement
- Le mécanisme de survenu du traumatisme peut être fait par : compression
antéropostérieure, compression latérale ou par cisaillement vertical
- Notons qu‟il existe au niveau du bassin des zones de faiblesse :
 En avant : la symphyse pubienne et les branches ilio et ischio-pubiennes
 En arrière : l‟articulation sacro-iliaque, la ligne des trous sacrés et la partie
postérieure de l‟aile iliaque.
 Latéralement : les cotyles
Antérieur :
 Fracture de la branche ischio-pubienne, la plus fréquente
 Fracture de la branche ilio-pubienne,
 Fracture par arrachement : de l‟EIAS, EIAI, Tubérosité ischiatique,
 Fracture du cotyle.
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Postérieur :
 Fracture de l‟aile iliaque,
 Fracture du sacrum
 Fracture du coccyx

Question : classification des fractures du cotyle selon Judet et Létournel:


Réponse :
 Les fractures élémentaires : le trait peut intéresser :
 La paroi antérieure : détache la paroi antérieure du croissant articulaire et la
majeure partie du segment moyen de la colonne antérieure
 La colonne antérieure : le trait part du milieu de la branche iscio-pubienne à
la crête iliaque. La luxation antér.
 La colonne postérieure : le trait est oblique en bas et en avant, part de
l‟échancrure sciatique, coupe le cotyle à l‟union du toit et de la paroi
postérieure puis traverse la branche ischio-pubienne
 La paroi postérieure : détache un fragment plus ou moins important du
croissant postérieur du cotyle. Il ya luxation post de la tête fémorale
 Le cotyle et les colonnes : il s‟agit de la fracture transversale comportant un
trait horizontale qui sépare en deux la cavité cotyloïde et les colonnes.
 Les fractures complexes, on peut avoir :
 La fracture en T : on a un trait transversal et un trait vertical
 La fracture des colonne et paroi antérieures
 La fractures des colonne et paroi postérieures
 La fracture des deux colonnes
Question : TRAITEMENT DES FRACTURES DU BASSIN : il peut être :
 Orthopédique
 Chirurgical
1. Orthopédique :
 Fractures stables: repos au lit (4 à 6 semaines pour adulte, 3 à 4 semaines pour
enfant.
 Fractures Instables avec déplacement important et Disjonction pubienne
compliquée de l‟ascension de l‟hémi-bassin:
- Traction continue trans-condylienne ou Trans-tubérositaire tibiale antérieure
(6 semaines) + suspension en Hamac.

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Fracture du Cotyle: tranction trans-tubérositaire tibiale antérieure

2. Chirurgie :
 Il est indiqué surtout lors de disjonctions et fractures très déplacées, non
réductibles ou très instables. Il fait appelle; aux broches de fixation dans les ailes
iliaques ou dans le pubis, au vis ou plaque et à d‟autres matériels comme: les
barres sacrées boulonnées ( Cf. lésions postérieures)

 On peut aussi utiliser le fixateur externe surtout en cas des fractures ouvertes du
bassin

SEQUELLES :
 L’atteinte de la sacro-iliaque
 Les cals vicieux par ascension d’un hémi-bassin
 Les cals vicieux par compression latérale
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176

CANCER DU SEIN

Question : cancer du sein quid ?


Réponse : Le cancer du sein est une
tumeur maligne de tissus de la glande
mammaire.
Question : Quelle est son étiologie ?
Réponse : Comme la majorité de cancer,
l‟étiologie de cancer du sein reste
inconnue.

Question : Quand faut il examiner les seins

Réponse : L‟examen des seins doit être systématique au cours de toute consultation,
surtout s‟il s‟agit d‟une femme à risque et, bien sûr, si la femme consulte pour :
- une tumeur,
- une douleur,
- une anomalie du mamelon,
- une manifestation inflammatoire,
L‟examen du sein sera fait si possible 10 jours après le début des règles dans la pratique
quotidienne.

Question : Comment examiner les seins ?


Réponse :

☺ A l’inspection : la femme, nue jusqu‟à la ceinture en comparant les deux seins.


La femme est examinée de face et de profil :
 Assise bras pendants,
 Assise bras levés,
 Assise ou debout bras levés, penchée en avant ou en décubitus dorsal, et au cours
de ces changements de position en variant l‟éclairage de face ou à jour frisant
(fig. 17.1)
 on appréciera le volume du sein, sa forme, sa symétrie par rapport à l‟autre,
 On repérera le mamelon, sa situation, sa symétrie et son relief. Il peut être normal,
rétracté, invaginé, ombiliqué,
 On notera la couleur du tégument, l‟existence d‟un réseau veineux, d‟un oedème,
d‟une tumeur, d‟une cicatrice,
 les connexions cutanées seront recherchées attentivement à l‟inspection spontanée
:
♠ Soit simple ride linéaire,
♠ Soit en surface (rupture du galbe).
Bien souvent, ses rétractions cutanées n‟apparaissent que dans une position
Ou à l‟occasion d‟un mouvement : c‟est l‟inspection dynamique qui les met en
évidence.

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177

☺ Palpation
Technique
Elle sera faite sur une malade assise, puis en position couchée et, dans chacune de
ces positions bras levés puis bras pendants.
La main, bien à plat, examine tout le sein quadrant par quadrant, sans oublier le
prolongement axillaire le sillon sous Ŕ mammaire et le mamelon.
On appréciera particulièrement la mobilité du mamelon sur le plan profond, on
recherchera un écoulement en exprimant le mamelon entre deux doigts. On recherchera
alors, par la pression successive de chaque quadra la zone dont la palpation fait sourdre
le liquide.

Question : quelles sont les caractéristiques sémiologiques d’une tuméfaction au


niveau du sein.
Réponse : lors d‟une tuméfaction, on en précisera les caractères suivante:
 Tumeur unique ou multiple, unilatérale ou bilatérale,
 Topographie par rapport aux quadrants du sein, mais aussi en profondeur ou en
superficie,
 Formes, limites: précises et , régulières, ou imprécises, et diffuses,
 Consistance molle ou élastique, dure, ligneuse, fluctuante,
 Sensibilité, température,
 Enfin, dimensions : on mesurera avec un centimètre les dimensions principales
de la lésion.
Question : que ce qu’on recherche à l’interrogatoire
Réponse : L‟interrogatoire précisera:
- La date et les conditions d‟apparition de la lésion,
- Son caractère indolore
- Ses éventuelles modifications de volume,
- Les grossesses, les allaitements,
- Le rythme menstruel ou la date de la ménopause,
- Les examens antérieurs ou les interventions pratiquées sur le sein,
- Les antécédents généraux et les médications utilisées, les facteurs de risque
Question : Quels sont les facteurs de risque
Réponse : les FACTEURS DE RISQUE sont :

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1. Absence d‟allaitement

2. Premier cancer du sein et deuxième 3. Mastopathie bénigne


sein
4. Prédisposition familiale 5. Haut niveau socio-économique :
 Vie en famille
 Stress fréquent
 Obésité
6. Mère ou sœur avec cancer du sein 7. Premières règles précoces
8. Ménopause tardive
9. Parité 10. Autres cancers: endomètre, côlon
 Nullipare Ŕ paucipare
 Grossesse après 30 ans
Question : quels sont les moyens de dépistage du cancer du sein ?
Réponse: Le moyens de dépistage

 L‟étude des marqueurs tumoraux (type antigène carcino Ŕ embryonnaire)


 L‟auto Ŕ examen,
 Palpation des seins par un médecin ou un personnel para médical,
 Utilisation d‟examens complémentaires associés:

1. MAMMOGRAPHIE.
On la demande en cas de :
a. Nodule. e. Une fossette.
b. Présence d‟une masse. f. Douleur persistante non cyclique
c. Ecoulement uni ou multiporique g. Et autres.
d. Rétraction.

La mammographie montre :

 Les calcifications.
 Les modifications de la vascularisation.
 Les modifications de la densité des structures avoisinantes.
 Une opacité tumorale stellaire, spiculeux,
nodulaire « nébuleuse », nodulaire « à contours irréguliers ».
 Epaississements de la paroi ou du mamelon.
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 Des rétractions ou déviation du mamelon.

2. ECHOGRAPHIE :
Elle est indiquée quand les seins sont radiologiquement denses.
On a :
 Une image pseudo-kystique (présence d‟une lacune anéchogène) ; parfois
certaines structures internes hétérogène.
 Discret renforcement postérieur.
 Contour irrégulier, limites floues.
3. CYTOLOGIE MAMMAIRE.(études histologiques).
Elle se fait après la cytoponction mammaire ou cytologie d‟écoulement.
La biopsie se fait à la grosse aiguille, par ponction tournante, « dril biopsy »,
forage biopsique, soit après tumorectomie.
Le faire après un bilan sénologique complet.
Dans les centres les plus équipés on peut faire les examens suivant :
a. La galactographie. e. L‟angiographie.
b. La kystographie. f. La lymphographie.
c. La thermographie. g. La xérographie.(usages des marqueurs biologique)
d. La scintigraphie.
Pour faire le bilan d‟extension, à la recherche des métastases on recourt aux
examens suivant :

 L‟échographie hépatique.
 La radiographie du thorax face, du poumon et plèvre, médiastin.
 La scintigraphie osseuse.
 La cytologie après biopsie ganglionnaire, osseuse.

Question : faites le diagnostic différentiel avec la tumeur bénigne du sein.

TUMEUR BENIGNE DU SEIN TUMEUR MALIGNE DU SEIN

Bien limitée. Mal limitée.

Croît lentement (histologiquement). Croît rapidement (histologiquement).

Ne pénètre pas les vaisseaux. Pénètre les vaisseaux.

Croissance non infiltrante. Croissance infiltrante.

Croissance non destructrice. Croissance destructrice.

Guérison après la chirurgie. Tend à récidiver.

Ne métastase pas Métastases à distance.

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180

Question : CAT

Réponse :

Le traitement fait appel à la chirurgie (mastectomie totale ou partielle associée au


curage ganglionnaire) et ses adjuvants : radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie
et la senoplastie

Question : Comment se fait l’Auto-examen des seins


Réponse : L‟examen sera fait debout puis couché. La peau étant éventuellement humide
et savonnée.

- La femme doit apprendre à examiner ses deux seins ainsi que les zones axillaires
une fois par mois (après les règles, si elle est réglée). L‟apprentissage doit être fait
par le médecin ou un personnel paramédical.
- L‟information sera diffusée par les médias.
- Les avantages de l’autopalpation:
 C‟est une méthode sans danger et bon marché, et semble t-il , efficace.
 Le diagnostic est fait plus tôt chez les femmes qui le pratiquent, il y a plus
de cas ganglions négatifs (66 % au lieu de 44 % ) moins de forme
métastasée (2,7 % au lieu de 14 % ) et une survie meilleure: 75 % de survie
à 5 ans au lieu de 57 en l‟absence d‟auto-examen.

Question : Comment se fait l’examen clinique par le médecin


Réponse :
 L‟Examen médical annuel des seins des femmes de plus de 35 ans.
 Cet examen peut être fait par le médecin de famille ou le gynécologue, mais
aussi par le médecin du travail ou un personnel non médical entraîné.
 L‟examen annuel permet de faire le diagnostic plus tôt puisqu‟on a jusqu‟à 70 %
de formes sans ganglions envahis, avec une amélioration de la survie de 5 à 10
ans.
 L‟examen clinique médicalisé est donc un bon moyen de dépistage, peut-être pas
supérieur à l‟auto-examen en qualité, mais ayant une meilleure pénétration dans
la population. Il est cependant insuffisant pour la découverte des petits cancers
infra-cliniques.

Question : Qu’appelle t on signe de Boudin ?


Réponse : c‟est un signe qui sert à classer l‟écoulement du sein en 6 catégories:
 Aqueux: liquide fluide aqueux, incolore,
 Purulent,
 Grumeleux: sécrétion épaisse colorante, orangée ou grisâtre,
 Séreux: sécrétion, liquide jaune paille translucide,

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 Séro sanguinolent,
 Sanglant.
Question : expliquer Le signe de « la peau d'orange »
Réponse : est en rapport avec un lymphœdème (œdème causé par l'obstruction des
canaux lymphatiques); à l'inspection il se traduit par des pores et des follicules
pileux plus prononcés et à la palpation la peau paraît épaissie capitonnée.

Question : expliquer la manœuvre de l'adduction contrariée de Tillaux


Réponse : le médecin s'oppose à l'adduction du bras de la malade (ce qui met en
tension le muscle grand pectoral); on pince alors la glande à pleine main et on
essaie de la mobiliser en cas de cancer, la mobilité est diminuée ou abolie; enfin
la palpation du creux axillaire peut mettre en évidence une adénopathie.

Question : quelle peut être la forme du cancer du sein : il peut s’agir :


Réponse :
 D‟une forme étoilée ; « stellaire », des contours irréguliers avec
prolongements rameaux en « pattes des crabes ».
 Un aspect relativement circoncit, grossièrement nodulaire, en formes de
grain « d‟haricot » ou « réniforme ».

Question : Dans quel quadrant du sein se développe le cancer du sein et pour quoi ?
Réponse :une fréquence élevée de cancer du sein au niveau du quadrant supéro-
externe(38,5%), suivi de la région mamelonnaire(29%), puis le quadrant
supéro-interne(14%).

Question : Donnez la classification de MANCHESTER.


Stade I. : Tumeur localisée au niveau du sein, pas des ganglions palpable.

Stade II. : Tumeur localisée au niveau du sein avec ganglions palpable.

Stade III. :

a. Peau ulcérée ou fixée sur une étendue importante avec éventuelles


peau d‟orange.
b. Fixation au muscle pectoral, ganglions mobile ou pas des ganglions :
Stade IV. : Extension au delà du sein.

a. Ganglions axillaires fixés.


b. Fixation de la tumeur à la paroi thoracique.
c. Ganglions sus-claviculaires atteints.
d. Métastases cutanées à distances de la tumeur.
e. Métastases dans l‟autre sein.
f. Métastases diverses à distances.

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LE CANCER DU COLON

Question : quels sont les facteurs de risque à développer le cancer du colon ?


Réponse :
 L’existence de polyadénomes. La séquence polype-cancer est actuellement
confirmée et paraît obligatoire dans la presque totalité des cas.
 L’influence de l’âge. L‟incidence du cancer du côlon s‟élève de façon
significative à partir de 40 à 45 ans pour doubler toutes les décades et atteindre un
maximum à 75 ans. Cette constatation rejoint les résultats publiés au sujet des
polypes. L‟âge est également un facteur important dans le pronostic du cancer
recto-colique car l‟incidence des métastases lymphatiques s‟élève à 70 % chez les
malades de moins de 40 ans et tombe à 40 % chez les sujets ayant plus de 70 ans.
 Le rôle d’une prédisposition génétique est certain pour les polyposes familiales.
On doit souligner également que le risque de cancer colique, chez les parents des
malades présentant un adéno-carcinome intestinal, serait trois fois plus élevé que
dans la population générale. Il est possible que des facteurs génétiques jouent un
rôle dans le développement des adénomes et des cancers, mais l‟influence de
l‟environnement ne doit pas être négligée.
 Les antécédents de cancer colique. Loin d‟exclure ou de diminuer toute
possibilité d‟une nouvelle localisation colique d‟un cancer primitif, ces
antécédents multiplient le risque par 3 par rapport à une population témoin.
L‟éventualité de cancers primitifs multiples ou successifs doit être sérieusement
redoutée.
 Les maladies inflammatoires intestinales. Le risque est en effet élevé dans la
rectocolite hémorragique et atteint après 20 ans d‟évolution 20 à 30 % de
cancérisation dans certaines séries. Cette possibilité paraît être en rapport avec la
longueur d‟évolution de la R.C.H. et l‟étendue de l‟atteinte.

Question : Quelles sont les formes anatomo-pathologiques du cancer du colon ?


Réponse :
 La tumeur peut être végétante, infiltrante et ulcérée.
 Les formes macroscopiques dépendent de la prédominance d‟un de ces 3
caractères: bourgeon, virole, ulcération.

Question : Quels sont les moyens de circonstances de diagnostic


Réponse : Les circonstances de découverte sont nombreuses et dépendent du siège de la
tumeur, de sa forme anatomo-pathologique et du moment où apparaissent les premières
manifestations.

Schématiquement, on peut distinguer :

- Les cancers coliques dépistés au cours d‟une recherche systématique de polypes ou


devant un hémoccult positif. Leur nombre peut aller de 1 à 3 pourcent dans une
population dont l‟âge est supérieur à 45 ans. (La négativité du test “Hémoccult” ne
doit JAMAIS faire éliminer le diagnostic de cancer).

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- Les cancers coliques diagnostiqués devant des signes digestifs apparemment banals:
constipation récente, diarrhée récente, douleurs abdominales.
- Les cancers coliques révélés par une altération de l‟état général, amaigrissement,
hyperthermie et/ou anémie ferri-prive qu‟il ne faut pas systématiquement rapporter à
l‟éventuelle hernie hiatale ou la diverticulose colique qui peuvent être souvent
associées.
- Les cancers coliques diagnostiqués devant un tableau aigu d‟occlusion, de perforation,
d‟abcédation, de fistule ou devant la découverte, rare il est vrai, d‟une tumeur
palpable.
- Les cancers coliques révélés par un gros foie métastatique.

Quels sont les éléments pouvant vous conduire à poser le diagnostic du cancer du
colon ?
Réponse :
- Le lavement baryté en double contraste
- La coloscopie.
- La recherche de métastases hépatiques (syndrome rétentionnel anictérique,
échotomographie).
- L‟U.I,V. est utile pour rechercher un envahissement rénal, urétéral ou,
exceptionnellement, vésical.
- Le dosage de l‟antigène carcino-embryonnaire a un intérêt certain dans la
surveillance postopératoire mais n‟a aucune valeur pour le diagnostic.

Question : Quel est le diagnostic différentiel


Réponse : le DD se pose avec :
- L‟appendicite chez le sujet âgé (cancer abcédé du côlon droit)
- La sigmoïdite diverticulaire (cancer sténosant du sigmoïde) à tout âge.
- La présence de diverticules compliqués ne doit jamais faire éliminer un cancer
associé.

Question : Quel est le pronostic de survie avec le cancer colique ?


Réponse : le cancer colique ne connaît guère, d‟amélioration significative depuis de
nombreuses années. Les lésions en sont longtemps asymptomatiques et l‟apparition des
signes cliniques correspond, malheureusement, à des formations tumorales avec
envahissement lymphatique pendant que les possibilités thérapeutiques sont réduites et
le pronostic extrêmement sombre (20 % de survie à 5 ans). Par contre, si le diagnostic
est fait à un stade non invasif, les métastases à distance sont alors peu nombreuses
(environ 4 %) et la survie à 5 ans approche 90 %.

Question : Comment peut on prévenir le cancer du colon ?


Réponse : La prévention concerne les stades initiaux de la tumeur, c‟est-à-dire le
polyadénome, et d‟une façon générale tous les “polypes”, quel que soit leur degré de
dysplasie.

Question : Quel est le but de la détection du cancer


Réponse : la détection a pour but de diagnostiquer la lésion au stade muqueux afin
d‟assurer aux malades le taux maximal de survie.
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Question : Quelles sont les circonstances pouvant vous conduire le cancer du


colon ?
Réponse : la découverte des lésions varie en fonction des circonstances:
- Les sujet sans aucun trouble mais se présentant à la consultation parce qu‟ils ont
été sensibilisés par une campagne d‟information peuvent être explorés
initialement par une sigmoïdoscopie;
- Les sujets présentant des symptômes intestinaux alarmants (rectorragies,
syndrome rectal) ou plus banals (colopathie fonctionnelle) doivent être explorés
par coloscopie “complète” si l‟hémorragie est le signe d‟alarme, ou par la
pansigmoïdoscopie et le lavement baryté en double contraste dans les autres cas;
- Les sujets à risque élevé ayant présenté une lésion tumorale colique doivent être
étroitement surveillés: coloscopie complète après la découverte de tout adénome
puis surveillance à intervalle réguliers de 3 à 5 ans (endoscopie et/ou radiologie);
coloscopie complète post-opératoire chez un sujet opéré n‟ayant pas été exploré
endoscopiquement avant l‟intervention et surveillance coloscopique annuelle
pendant les 5 premières années qui suivent l‟intervention pour tous les opérés de
cancers coliques (ensuite tous les 3 ans)
- Les sujets à très haut risque doivent subir une coloscopie complète une fois par an
tant qu‟ils n‟ont pas été soumis à une colectomie totale.

Question : quel est le Traitement du cancer du côlon


Réponse :
 Le traitement du cancer colique est essentiellement chirurgical: hémi
colectomie, ou résection colique segmentaire en un temps qu‟en deux
temps.
 L‟efficacité de la chimiothérapie actuellement disponible est très limitée et
il faut savoir qu‟appliquée à une dose efficace, elle expose toujours le
malade à un risque toxique, surtout médullaire.

L‟administration de 5 F.U. par voie intraveineuse a pu, dans certains cas, assurer
une régression transitoire du volume tumoral, il n‟a jamais été démontré qu‟elle
augmente la durée de survie.

Question : quels sont les éléments de surveillance post op chez tout malade ayant
été opéré d’un cancer colorectal ?
Réponse : Il doit être soumis à une surveillance attentive:
- Coloscopie tous les ans au cours des 5 premières années après l‟intervention.
- Le dosage de l‟antigène carcino-embryonnaire.

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CANCER DU RECTUM

Quelle la constitution de la muqueuse anale


Réponse :
a. Le haut rectum et la charnière recto sigmoïdienne
b.
Question : Avons-nous combien de types anatomiques de cancer du rectum
Réponse : 3types
 Cancer de l‟ampoule rectale (haute et basse)
 Cancer de l‟anus
 Cancer de la région sigmoïdienne

Question : Donner la classification du cancer du colon selon Dukes


Réponse :
 Dukes A : atteinte de la muqueuse sans la dépasser
 Dukes B : la tumeur envahit la séreuse ou la dépassant sans métastases
ganglionnaires-------- Ascite.
 Dukes C : métastases ganglionnaires

Question : Clinique du cancer du rectum


Réponse : les signes d‟el sont par ordre de fréquence
a. Troubles du transit : à type de constipation, ou d‟une diarrhée ou d‟alternance de
diarrhée et de constipation.
b. Hémorragies : fréquemment relatives, sont rarement abondantes, souvent minimes
et intermittentes.
c. Les Dlr abdominales

CAS ATYPIQUE

 Présence des hémorroïdes  Dlr vagues abdominales


 Fistules anales  Altération de l‟EG
 Fissures anales  Anémie inexpliquée
 Sensation de flatulence  F° sans étiologie
Question : Quels sont les renseignements retrouvés en Examen Physique ? (TR)
Réponse : masse indolore, dure, ferme et hémorragique

Question : Quels sont les examens paracliniques à demander ?


Réponse :
1. Rx
 Rectoscopie  L‟UIV, Cystographie
 Biopsie  Recherche des métastases, écho
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 Lavement Baryté hépatique


 Rx poumons
2. Dosage de l‟Ag carcino embryologique
(ACE)

Question : Quel est le T3 du cancer du rectum


Réponse :
 Préparation préop du colon
 ATB en prophylaxie
 Colostomie (accord du malade)
Technique : Résection du colon avec anastomose
Tumeur sup à 8à10cm au dessus de la marge anale ; amputation abdominopérinéale avec
colostomie définitive pour les tumeurs bas situées
En pratique : les cancers recto sigmoïdiens et ampullaires hautes, on fait la rection par
voie abdominale
Les cancers ampullaires bas et du canal anal, on fait l‟amputation par voie
abdominopérinéale.

Question : Perforation diastasique, quid ?


Réponse : c‟est une complication du cancer du col à distance surtout le cœcum, il ya
distension cœcale puis rupture mécanique avec ischémie. La rupture à la face ant du
cœcum entraine une péritonite stercorale.

Question : CAT devant une péritonite stercorale


Réponse :
 Réanimation
 Soigner la péritonite
 Résection- colostomie Bon état
 Résection cœcale
Si mauvais état :
 Réanimation
 Soigner la péritonite
 Colostomie

COXARTHROSE

Un sujet âgé de 70ans obèse vient consulter pour dlr au niveau de deux hanches,
d‟apparition spontanée et d‟évolution, d‟évolution progressivement croissante. Il prend
régulièrement les AINS qui soulagent la dlr. A cela s‟ajoute spontanément une toux
chronique. Ses ATCD révèlent une notion de tabagisme. Examinez-le
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 PP : dlr pelvienne
 HMA : le début de son affection remonte à il ya 2ans par l‟apparition
d‟une dlr au niveau de 2 hanches de façon progressive souvent le soir et
cédant par le repos. Pour ces signes, il prend régulièrement des AINS
avec légère amélioration c à d diminution de dlr. 2mois après il ya eu
réapparition de la dlr devenant de plus intense et permanente et s‟est
ajouté 3 pois après une toux productive. Vu la persistance de ces signes,
il décide de consulter les cukis, dpt de chir pr 1mpc
 ATCD :
- Il ya notion de tabagisme depuis sa jeunesse sans notion d‟alcoolisme ; il est
obèse (IMC = P/T2)
 CA : raideur matinale de courte durée
 EPG
- EGA par une obésité, elle pèse 98Kg et taille :1,70m, les SV : T° 37,2°C, PA
130/70mmHg ; FC et Pouls 96b/m, FR 28c/m ; le reste de l‟EPG : sp
 ELR : les membres inf n‟ont pas augmenté de volume, les 2hanches
sont sensibles à la palpation
 Ccl :
- Coxarthrose
- Coxalgie à exclure
 CAT :
- Hosp
- Rx du bassin (F,P) et Thorax (F,P)
- Sang :Hb, GB, FL, VS
- Traitement :
R/ Diclofénac Co5Omg S/2x2c./j
Mesures hygiéno diététiques
Diminution de la charge : usage de la canne

Question : Définition
Réponse : c‟est une affection dégénérative intéressant l‟articulation coxo fémorale

Question : Quelles sont les causes qui entraineraient une usure (coxarthrose)
Réponse :
a. Coxarthrose primitive : pas en rapport avec les lésions de cette articulation
 Excès des poids (obésité)
 L‟âge (sénescence)
 Le tabagisme et l‟alcoolisme entrainent également le métabolisme qui
provoque l‟usure articulaire
b. Coxarthrose secondaire :
 Cal vicieux
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 Le coxa valga du coxa vara

Question : comment s’installe la dlr en cas d’une coxarthrose


Réponse : la dlr s‟installe progressivement (dlr type mécanique)

Question : Quelles sont les images radiographiques observées en cas d’une


coxarthrose
Réponse :
 Pincement de l‟interligne articulaire
 Ostéophytes périphériques
 Densification sous chondrale
 Géodes.

Question : coxalgie, quid ?


Réponse : c‟est une TBC de l‟articulation coxo-fémorale

Question : Différencier une coxarthrose d’une coxalgie


Réponse : Dlr à la hanche (Dlr type inflammatoire) ; Imprégnation Tuberculeuse

Question : T3 d’une coxarthrose


Réponse :
a. Mesures Hygiéno-diététiques :
 Diminuer le poids
 Diminuer la charge à la marche (port de cannes)
b. Les Anti inflammatoires

HEMORROÏDES

Question : Hémorroïdes, quid ?


Réponse : ce sont les dilatations ou « varices » des veines du canal anal (du plexus
hémorroïdaire)

Question : Quelles sont les étiologies des hémorroïdes ?


Réponses : elles sont nombreuses
 Tout obstacle à la circulation porte (HT Portale). Ex cirrhose
 Tout obstacle sur le système cave au niveau du petit bassin. Ex
grossesse, compression par une tumeur pelvienne, cancer du rectum
 Autres facteurs favorisants : obésité, gros mangeurs, constipation…

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Question : T3
Réponse :
a. Mesures Hygiéno-diététiques
 Régulariser le transit : régime riche en fibres, son de froment,
mucilages, boissons abondantes, huile de paraffine
 Lutter contre la sédentarité : gymnastique, natation, sports,…
 Alimentation : supprimer les irritants (épices), les vasodilatateurs (café,
thé, alcool,…)
b. Médication : but, diminuer œdème et inflammation
 Médications générales : veinotropes (gyvenol, ventrum,…), AINS
 Médicaments locaux : onguents, suppositoires, anesthésiques locaux.
3
c. T généraux : sédatifs, anti histaminiques, anti mycosiques,…

d. T3 chirurgical : 3indications
 Hémorragies
 Thromboses
 Prolapsus
 Technique : Cf. cours T. chirurgicale : excision locale du bourrelet
hémorroïdaire : hémorroïdectomie complète.

Question : Quelles sont les recommandations post op après hémorroïdectomie


Réponse :
 Toilette de la marge anale (Bain de siège) avec KMnO 4 , 8x/jr et après
chaque selles
 Laxatifs non irritants pour ramollir les selles
 Anti inflammatoire : Diclofenac (Voltarene®)
 ATB, si indication
 Surveiller le saignement

Question : Classification des hémorroïdes selon le degré


Réponse :
1° hémorroïdes saignant, sans prolapsus
2° hémorroïdes sortant à l‟effort et se réduisant spontanément
3° hémorroïdes exigeant une réduction manuelle après leur prolapsus
4° hémorroïdes prolabé spontanément et ne pouvant pas être réduit manuellement.

Question : Expliquer la technique de Sain Mark’s Hospital


Réponse : Incision en V de la muqueuse anale, décollement et ce décollement entraine le
décollement du bourrelet puis sectionner à la base. On a le choix de laisser la plaie sans
suturer ou suturer s‟il y a hémorragie.
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HYPOSPADIAS

Caractérisé par l‟abouchement anormal sur la face ventrale du méat urétrale. Le pénis a
deux faces une ventrale et l‟autre dorsale

Question : Quels sont les types de l’hypospadias?


Réponse :

HYPOSPADIAS ANTERIEUR
 Hypospadias glandulaire
 Hypospadias balano-préputial
 Hypospadias pénien antérieur

HYPOSPADIAS MOYEN
 Hypospadias pénien

HYPOSPADIAS POSTERIEUR
 Hypospadias pénien postérieur
 Hypospadias peno scrotale
 Hypospadias scrotal
 Hypospadias périnéal

Question : Quels sont les examens à demander en cas d’hypospadias?


Réponse :
La confirmation est clinique

Pour le retentissement :
 ECBU
 Echographie abdominale

Pour les causes, on demande le CARYOTYPE car ils s‟associent à des ambiguïtés
sexuelles, l‟échographie pelvienne.

Question : Quel est le traitement ?


Réponse :

Hypospadias antérieur
Uretroplastie avec la peau du gland. D‟où avant une circoncision, il faut vérifier la
position du méat car après l‟acte, on aura des difficultés de faire la plastie car les sutures
seront sous tension.
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N.B. : Pour la forme antérieure et moyenne, on le fait en un temps.


Pour la forme postérieure, on le fait en plusieurs temps

IMPERFORATION ANALE

Un Nné de 24h est amené avec pleurs incessants, ballonnement abdominale. Sa maman
signale qu‟elle ne change pas des couches.
 PP : pleurs incessants, et non émission de méconium
 HMA : le début de son affection remonte à il ya 6heures de notre
consultation par des pleurs incessants et ballonnement abdominal. Pour
ces signes sa maman l‟administré quelques gouttes de l‟eau digestive
sans succès mais au contraire il y a eu augmentation de volume de
l‟abdomen. Vu la persistance de ces signes les parents i=ont décidé de
consulter les CUKIS, dpt de chir, pr 1MPC
 ATCD :
- Il est 2e d‟une fratrie de 2. Son frère est en bonne santé apparente, pas notion des
malformations congénitales dans la famille, la mère a suivi les CPN aux CUKIS,
om elle a bénéficié de 2 doses de VAT.
 CA : sp
 EPG :
- EGA par un faciès souffrant
- Les CP C. cb a ; les sv : dans les normes, le reste de l‟EPG : sp
 ELR :
- Abdomen ballonné avec légère sensibilité à la palpation et défense abdominale
- Absence de la marge anale pais présence d‟un bourgeon épais et présence d‟une
fistule recto anale
 CAT :
- Hosp
- Rx : ASP enfant inversé avec pièce de monnaie en place où devrait être l‟anus
- Hémogramme : Hb, FL, VS, GS, Rh,
- Dilatation de la fistule
- Paquet chirurgical

Question : Décrivez les 4 types d’imperforation anale


Réponse :
 Type I : présence d‟un pertus faisant couler les selles rubanées, à
l‟examen ; le thermomètre peut passer (c‟est une sténose simple)
 Type II : présence d‟une membrane fine à travers laquelle on voit
l‟aspect bleuté de méconium.

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 Type III : absence d‟anus mais persistance du bourgeon épais. Le


rectum se termine en cul de sac au dessus de l‟anus distant de 1 ou 2
cm. Ce type s‟associe le plus souvent à une fistule recto vulvaire chez la
fille, recto périnéale chez le garçon.
 Type IV : présence de l‟anus, le rectum se termine en 2 culs de sacs
(sup et inf)

Question : comment traiter chaque cas d’imperforation ?


Réponse :
Types I : Dilatation de l‟anus
Type II : Une incision cruciforme (en croix) suivi d‟une anaplastie.
Anaplastie : après incision en croix, on suture chaque quartier à la marge anale
Type III : le Diag précis se fait à la Rx, ASP, l‟enfant renversé, on tire le cliché mais on
met une pièce de monnaie à la place où devrait habiter l‟anus.
Si présence d‟une fistule, dilater cette fistule pr permettre la sortie des selles et attendre
l‟âge de 2 ans pr lui permettre à supporter une intervention. Mais si pas de fistule, c‟est
un tableau d‟une occlusion néonatale, c‟est une urgence chirurgicale, on fait la
colostomie pr attendre le T3 définitif : Opération de Duhamel = abaissement recto rectal
et trans anal

Question : Donner les signes cliniques de l’imperforation anale


Réponse :
Type I :
 Constipation avec ballonnement abdominal
 Retard d‟émission du méconium
 Méconium rubané
Type II :
 Présence d‟une membrane fine, translucide, on voit un fond bleu
(méconium)
 Exagération du péristaltisme visible sur la peau
 Ballonnement abdominal important avec vomissement réalisant un
tableau d‟occlusion complète.
Type III :
 Sans fistule c‟est une occlusion mécanique
 Avec fistule le méconium sort par le périnée ou dans les urines
 Distension abdominale
 Déshydratation.

Question : Quels sont les examens paracliniques à demander ?


Réponse :
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1. ASP : selon WANGENSTEEN Ŕ RICE : enf renversé avec pièce de monnaie au


niveau de la fossette anale
2. Lavement Baryté : selon Stephens.

PROLAPSUS ANO-RECTAL

Un sujet de 70ans se plaint d‟une masse charnue à la marge anale, augmentant de


volume après défécation et disparaissant partiellement manuellement.

 PP : masse charnue à la marge anale

 HMA : le début de son affection remonte à il ya 2ans par l‟apparition à


la marge anale d‟une masse charnue douloureuse puis indolore par la
suite. Pour ces signes le patient a pris en automédication d‟un traitement
fait des produits indigènes dont il ignore la nature, sans succès mais au
contraire la masse est devenue de plus en plus volumineuse en genant à
la marche. Vu la persistance de ces signes il décide en ce jour de
consulter les CUKIS, dpt de chir pr 1MPC

 ATCD : pas notion de constipation


 CA : sp
 EPG :
- L‟abdomen non ballonné, souple et non sensible
- Présence d‟une masse charnue au niveau de la marge anale,
indolore et molle
 TR : prolapsus de la muqueuse rectale
 Ccl : prolapsus ano rectale
 CAT :
- Hosp
- ASP
- Labo : Hb, FL, VS, GS,Rh, TS,TC
- Traitement chirurgical
Question : Qu’elle t on prolapsus anal ou prolapsus du rectum ?
Réponse :

 C‟est une invagination de la muqueuse anale

 C‟est une maladie dans laquelle la paroi entière du rectum descend à travers
l‟anus.

Question : Donner le DD du prolapsus rectal

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Réponse :

 Les Hémorroïdes

 Les polypes rectaux (surtout)

 Le cancer du rectum

Question : il y a-t-il combien de types de prolapsus ?

Réponse :

a. Prolapsus muqueux : seule la muqueuse anale se prolabe laissant intact le canal


anal et le rectum. C‟est le type anatomique retrouvé chez les jeunes.

b. Prolapsus rectal : c‟est la paroi rectale qui se prolabe, le canal anal et la marge
anale sont intacts. C‟est le prolapsus rectal vrai retrouvé souvent chez les sujets
âgés.

c. Prolapsus ano-rectal : c‟est le prolapsus de la muqueuse anale et du rectum. C‟est


le prolapsus total.

Question : Pourquoi le prolapsus rectal ou prolapsus vrai est fréquent chez les
sujets âgés ?

Réponse : A cause de la laxité de la paroi consécutive au vieillissement et à


l‟……………

Question : Quelles sont les étiologies de prolapsus chez les enfants ?

Réponse :

 Diarrhée

 Certaines verminoses (oxyure,…)

 La malnutrition (hypo protéinémie entraine la laxité du sphincter car les


fibres ne sont pas constituées).

 Avitaminose du genre B

 Position assise pdt longtps sur les vases lors de sa toilette.

Question : T3 de prolapsus chez l’enfant.

Réponse : IL est d‟abord médical :


 Déparasiter l‟enfant
 Donner la vitamine du groupe B
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 Traiter la diarrhée, s‟il y en a.


 Si échec, T3 chirurgical par cerclage de l‟anus
Question : Quelles sont les étiologies du prolapsus chez l’adulte ?

Réponse :
 Laxité de la muqueuse
 Hypo protéinémie par défaut d‟accolement de l‟aponévrose prostato-périnéale
 Les hémorroïdes (prolapsus hémorroïdaire)
 Causes traumatiques : sodomie

Question : T3 chez l’adulte

Réponse : IL est chirurgical


 Soit on resèque la muqueuse suivie de la suture au delà de la marge anale.
 Soit on fait remonter la muqueuse puis fixer au niveau du péritoine :
Rectopexie : relever le rectum et le fixer au niveau de promontoire par de fil non
résorbable
 Soit résection du rectum prolabé par voie basse + anastomose colo anale.

Quelles sont les structures qui supportent le rectum ?


Réponse :
 Un mésentère post
 Des replis péritonéaux
 Des attachements fasciaux
 Les mx releveurs de l‟anus

Question : Quelles sont les complications du prolapsus du rectum ?


Réponse :
 Signes de friabilité superficielle de la muqueuse
 Ulcération
 Œdème
 Irréductibilité du prolapsus
 Gangrène de la paroi ant du rectum.

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES GROSSES


BOURSES

Un sujet de sexe masculin âgé de 20ans vient consulter pour augmentation progressive
du volume au niveau de l‟hémi scrotum. Donnez la diagnostic et la prise ne charge
 PP : augmentation progressive de l‟hémi scrotum
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 HMA : le début de son affection remonte à il ya 1mois par


l‟augmentation de l‟hémi scrotum droit sans douleur ni fièvre. Pour ces
signes, il a consulté un centre de santé de la place et il a bénéficié d‟un
traitement fait de Diclofénac Co 50mg S/2x2c/jr et une application
locale de pommade camphrée pendant 3semaines sans amélioration, au
contraire la masse est devenue de plus en plus volimineuse. Vu la
persistance de ces signes il décide de consulter les CUKIS, dpt de chir
pr 1MPC
 ATCD : c‟est un pousse pousseur de profession, condition
socioéconomique basse
 CA : sp
 EPG :
- EG est conservé
- Les CP C, les CB A
- Les SV : dans les normes
 ELR :
- L‟hémi scrotum droit augmenté de volume non sensible, réductible, molle.
L‟orifice herniaire gauche est vide mais l‟orifice herniaire droit est habité par un
sac herniaire.
- Péristaltisme à l‟auscultation
 Ccl :
- Grosse Bourse
- Hernie inguino scrotale
 CAT :
- Hosp
- Paracliniques :
 Sang : Hb, GR, GB, FL, VS, GS, Rh, TS, TC
 T3 : Paquet chirurgical
Question : le DD des grosses bourses :
Réponse :
a) Celles d‟évolution progressive
1. Hydrocèle
2. Hernie Inguino Scrotale (HISC)
3. Cancer de la prostate
b) Celles d‟évolution brutale (rapide)
1. Varicocèle scrotale
2. Orchi épididymite
3. Eléphantiasis
4. Torsion testiculaire
5. TBC testiculaire
6. (Kyste du cordon)
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Question : quels sont les éléments retrouvés à l’examen loco régional en cas d’une
HISC
Réponse :
 Scrotum augmenté de volume
 Masse molle (consistance)
 Testicule palpable
 Masse non sensible
 Masse réductible et impulsive à l‟effort
 Présence du péristaltisme intestinal à l‟auscultation

Question : les éléments qu’on retrouve à l’examen loco régional en cas du cancer du
testicule
Réponse :
 Testicules augmentent de volume
 Consistance dure, ligneuse
 Masse n‟est pas réductible
 Masse indolore
 Adénopathies satellites.

Question : les signes en cas d’hydrocèle


Réponse :
 Hémi scrotum augmenté de volume
 Consistance : rénitente (présence du liquide)
 Masse irréductible
 Silence auscultatoire
 La Transillumination positive
 Testicules non palpables.

Question : Varicocèle quid ? et donner sa clinique


Réponse :
 c‟est une dilatation variqueuse des vaisseaux spermatiques
 la varicocèle est caractérisée par :
♠ augmentation de volume des testicules
♠ petites masses nombreuses en forme de chapelets
♠ ces masses sont réductibles (au coucher) et réapparaissent à la
position débout

Question : éléphantiasis quid ? et donner sa clinique


Réponse :
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 c‟est une filariose qui bouche les vaisseaux du scrotum


 caractérisée : par une augmentation diffuse et homogène de la
masse

Question : Qu’elle t on orchi épididymite et donner sa clinique


Réponse :
 c‟est une inflammation des testicules de l‟épididyme
 caractérisée par :
♠ signes généraux : fièvre
♠ testicule augmente de volume
♠ très douloureuse + chaleur + rougeur (signes de
l‟inflammation) même au contact du sous vêtement.

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES HEMATURIES MACROSCOPIQUES.

Question : Qu’est-ce- que une Hématurie?


Réponse :
L‟Hématurie c‟est la présence du sang dans les urines pendant la miction. Il est
diffèrent de l‟urétrorrhagie qui est l‟émission du sang frais par l‟urètre en dehors de la
miction.

Question : Combien d’Hématurie connais-tu?


Réponse : Il existe :
 Une Hématurie microscopique, non constatée par le patient, mais souvent
découverte lors d‟un examen.
Sédiment Urinaire : > 5 hématies/ mm³
Compte d‟Addis : > 2 500 hématie /minutes

 Une Hématurie macroscopique découvert par le patient lui-même.


Sédiment urinaire : > 300.000 Hématies/mm³
Compte d‟Addis : > 500.000 hématies/minutes.

Question : Quelles sont les fausses Hématuries que vous connaissez?


 Urétrorrhagie : émission du sang vif par l‟urètre en dehors de la miction.
 Méthyrragie : les urines colorées par les menstruations.
 La coloration rouge des urines due à la coloration :
- alimentaire (comme la betterave)

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 Médicamenteuse : (comme la rifampicine, le laxatif contenant le phénophtaléine,


le flagyl …)
 Biliaire : Urobiline, porphynine.
 Pigmentation des urines en rouge par : - L‟Hémoglobinurie : Passage de L‟Hb
dans les urines.
 Myoglobinurie : Passage dans les urines de la Myoglobine toxiques pour les
tubules rénaux.
Question : Quelle différence faites-vous entre une Hématurie d’origine Urologique
(ou chirurgicale) et une Hématurie d’origine Néphrologique (ou médicale) ?
Eléments de Hématurie Urologique Hématurie Néphrologique
différentiation. (Chirurgicale). (Médicale).

Aspect de Hématurie Urologique Hématurie Néphrologique ne


L‟Hématurie. coagule. coagule pas. Par
consommation de facteur de
coagulation.

Forme de G.R au Le G.R n‟est pas déformé. Le G.R est déformé parce
laboratoire. Il a une forme normale. qu‟il doit traverser les mails
de Glomérules. Parce que
normalement le GR ne
traverse pas le Glomérule.

Signes associés à Signes urinaires. - Œdème des M.inf et du


l‟Hématuries. visage.
- L‟H.T.A

Protéinurie de 24 Normale. Elevée ≥ 2-3 gr.


heures.

Pas de cylindre dans les Présence de cylindre


urines analysés. hématique.
Hématurie urologique est Hématurie Néphrologique est
souvent unilatérale. souvent bilatérale.
Quand c‟est du haut
appareil.
Question : Epreuve des 3 verres ou épreuve de GUYON : Intérêt, Technique ?
Réponse :
Intérêt : Epreuve des 3 verres est une procèdes qui permet de localiser l‟Hématurie
Macroscopique. En fonction de la chronologie de survenue lors de la miction.
Technique : On demande au patient d‟uriner successivement dans 3 verres clairs. Il
mettra dans le 1er verre le début de la miction, dans le 2éme verre, il mettra les
urines du milieu de la miction de la miction, il le mettra dans le 3éme verre.

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200

Interprétation : Si c‟est le premier verre qui contient les urines Hématiques, c‟est une
hématurie Initiale la coloration de cette Hématurie est Urètroprostatique.

- Si c‟est le 3éme verre qui contient les urines hématiques, c‟est une Hématurie
terminale, la localisation de cette Hématurie est vésicale.
- Si ce sont les 3 verres qui contiennent les urines hématiques c‟est une Hématurie
totale d‟origine Rénale.

Question piège : Si c’est seulement le 2éme verre qui contient les urines Hématiques
quelle sera ta conclusion?

Réponse : Le 2ème verre n‟a une valeur localisatrice. Si ce n‟est que le 2ème verre qui est
coloré, deux hypothèse :
 une erreur de prélèvement
 le patient n‟a pas suivi les principes de prélèvement.
Dans ce cas, on le fait boire de l‟eau et on refait l‟Epreuve.

Question : Quelles sont les Pathologies qui provoquent l’Hématurie


Macroscopique?
Réponse :
 D‟origine Néphrologique (ou médicale) : Cf. cours de Néphrologie.
 D‟origine Urologique (chirurgicale):
4 Groupes des pathologies doivent revenir à chaque segment urinaire.
A. Les tumeurs ou qu‟elles siègent Rein, Urètre, vessie etc.
B. Les lithiases ou qu‟elles siègent
C. La tuberculose urinaire quel que soit sa localisation
D. Le traumatisme.
Les Autres sont repartaient selon différent segment urinaire.
Rein : - Polykystose Rénale
- Hydronéphrose
- Certaines malformations Rénales vasculaires (Anévrysme, Fistule artério-
veineuse…)
Urètre : .Dysplasie Kystique
. Méga urètre
. Dilatation Kystique
. 4 pathologies. …
Vessie : A part les 4 premiers
. HBP
. Adénocarcinome de la prostate (Rupture des varices)
. Bilharziose ou la schistosomiase.

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Question : Quels sont les diffèrent types de Schistosome que vous connaissez ?
Réponse : Il y a 5 de Schistosomes : 1. Schistosoma haematobium
2. Schistosoma intercalatum
3. Schistosoma mansoni
4. Schistosoma japonicum
5. Schistosoma mekongi.

Question : Qui sont ceux qui ont un Éperon latéraux et ceux avec éperon
terminaux?
Réponse: Astuce : Tout schistosoma qui porte la lettre < t > dans son nom, à un éperon
terminal. Ceux dont dans leurs noms ne portent pas la lettre < t > possèdent un
éperon latéral.
Il se dégage que :
Schistosoma haematobium possède éperon terminal.
Schistosoma intercalatum possède un éperon terminal.
Les autres S. mansoni, S. japonicum, S. mekongi, possèdent un éperon latéraux.
Schéma d‟un Schistosoma.

Question : Quelle est la Schistosoma qui provoque une Hématurie en Afrique ?


Réponse : Il y a que le Schistosoma haematobium seule qui provoque l‟hématurie
macroscopique.

Question : Quelle est le T³ de la Schistosomia?


Réponse : Dans le temps on donnait Ambichar ® 25 mg/kg/5 pendant 1 semaine
Abandonné actuellement.
Actuellement le Praziquantel (Biltricide®) S/40 mg/kg en dose unique.
Urètre : Urétrite
Présence d‟un corps étranger.

Question : Quelle est votre attitude devant un patient qui présente une hématurie
Macroscopique ?
Réponse:
 A cause du risque qu‟il court, avant de faire l‟examen physique,
 Prendre un abord veineux avec un bon Angiocath.
 Faire le prélèvement pour analyse Hb, Hit, Ts, T.
 Groupe sanguin système ABO et Rhésus, parce qu‟il existe des patients qui sont
sous anticoagulant.

Placer en place une sonde vésicale de Foley à double courant, c'est-à-dire à 3 voies avec
système d‟irrigation continue pour éviter que le patient fasse une rétention urinaire sur
caillotage des œillets latéraux de la sonde.
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N.B. : Ne pas donner les Hémostatiques lorsqu‟on n‟a pas encore une idée de
l‟Etiologie. Si possible réaliser en Urgence une cystoscopie qui nous permettra
de dire si c‟est haut ou basse.

Question : Quels sont les bilans qu’il faut demander ?


Réponse :
 Bilan Etiologique : Cf. chaque pathologie
 Bilan de Retentissement : Hct, Hb, Urée, créatinine
 Bilan d‟Orientation : Echographie, E.C.B.U.

RETRECISSEMENT URETRAL

Un sujet de 40ans vient consulter pr une voussure hypogastrique dlreuse d‟apparition


spontanée, il ya qlqs heures. Ds ces ATCD il ya notion de dysurie et de perte urinaire
multiple.
 PP : dlr et tuméfaction à l‟hypogastre
 HMA : le début de son affection remonte à il ya 4h de notre consultation par
l‟apparition à l‟hypogastre d‟une tuméfaction (voussure) de dimension
progressivement croissante accompagnée de la douleur. Vu la persistance de ces
signes, il a décidé de consulter les CUKIS, dpt de chir pr 1MPC
 ATCD : il ya notion de dysurie et de perte urinaire multiple, pas notion des IST
 CA : agitation
 EPG :
- EG : Alt par un faciès souffrant et une attitude alitée, CP :C ; CB :A ; les SV :
dans les normes et le reste de l‟EPG : sp
 ELR : présence de tuméfaction à l‟hypogastre sensible à la palpation et de
consistance molle et de surface irrégulière, de 8cm de son grand axe horizontal et
de 5cm de son petit axe verticale
 TR : sp
 Ccl : rétrécissement aigue de l‟urètre
 CAT :
- Hosp
- Labo :
 urine : séd, culture et ATBgram
 sonde urinaire soit ponction sus pubienne
 ATB selon ATBgr
Question : Quelles sont les causes d’une rétention urinaire aigue ?

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203

Réponse :
a) Causes tumorales
 Adénome de la prostate
 Cancer de la prostate
 Tumeur (polype) de la vessie
b) Causes inflammatoires
 Prostatite aigue
 Gonococcie
 Syphilis
 TBC
 Inflammation du prépuce : Phinéosis
c) Causes traumatiques

Question : Différence entre rétrécissement et adénome de la prostate


a) Rétrécissement
 Notion d‟IST et des partenaires multiples
 TR :sp
 Sondage : obstacle difficile à vaincre : R. urétral antérieur
b) Adénome
 ATCD : -notion de dysurie avec diminution du jet urinaire
Pollakiurie nocturne, le malade vide mal sa vessie (urine
dans ses bottes)
 TR : - Donne le renseignement sur l‟adénome
-consistance ferme et élastique
- sondage : peut vaincre l‟obstacle et passer : rétrécissement
postérieur

Question : l’utilité de sondage en cas de rétrécissement aigu de l’urètre


Réponse :
 Soulage le malade
 Avoir l‟idée sur le siège de l‟obstacle si le rétrécissement
urétral est antérieur ou postérieur, peut orienter le diagnostic.
Question : Diff entre HBP, Cancer de la prostate et Prostatite aigue
Réponse :
a) HBP
 Age : 45 à -0ans
 Volume : augmenté
 Consistance : ferme, élastique
 Pas d‟hématurie
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b) Cancer
 Age : 60 à 90ans
 Volume : augmenté
 Consistance : dure et ligneuse
 Parfois hématurie
c) Prostatite
 Age : ---
 Volume : augmenté
 Consistance : rénitente, sensible
 Autres signes inflammatoire

Question : Quels sont les éléments à rechercher aux ATCD ?


Réponse :
 Notion de gonococcie à répétition
 Notion bilharziose urinaire
 Notion de cystite, de syphilis
 Notion de traumatisme

TORSION TESTICULAIRE ET ECTOPIE TESTICULAIRE

Un enfant de 12ans est amené en consultation pour une masse mobile sus pubienne
constaté depuis l‟âge de 2ans. Les patients constatent que l‟hémi scrotum droit est plus
volumineux que celui du côté gauche.

 PP : masse sus pubienne, vacuité de l‟hémi scrotum gauche

 HMA : le début de son affection remonte à il y 2ans par l‟apparition d‟une masse
sus pubienne mobile pour laquelle l‟enfant n‟avait bénéficié d‟aucun traitement.
Dix ans plus tard les parents constatent une absence du testicule gauche dans le
scrotum. Vu la persistance de ces signes, la famille décide de consulter les
CUKIS, dpt de chir pr 1MPC

 ATCD : il est 3e d‟une fratrie de 5 dont les 4 sont en bonne santé apparente, pas
notion de malformations congénitales

 CA : sp

 EPG :

- EG : conservé
- Les CP C, CB A ; les SV : dans les normes, le reste de l‟EPG : sp
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 ELR :
- Inspection : présence d‟une masse ovoide au niveau sus pubien
- Palpation : la masse est molle, mobile par rapport aux 2 plans mesurant environ
3cm dans son grand axe horizontal et 1,5cm dans son petit axe vertical. Nous
avons aussi mentionné l‟absebce de testicule gauche dans l‟hémi scrotum
gauche.
 Ccl :
- Ectopie testiculaire
- Cryptorchidie
 CAT :
- Hosp
- Test pré op : Hb, GR, VS, GS, Rh, TS, TC
- Tenter le traitement hormonal
- Paquet chirurgical

Question : Qu’elle t on ectopie testiculaire ?


Réponse : c‟est une migration aberrante du testicule qui se ne trouve pas dans le scrotum
Question : Quels sont les signes en faveur de l’ectopie testiculaire ?
Réponse :
 Masse sus pubienne, molle et mobile
 Un enfant debout, l‟examen let en évidence la vacuité de l‟hémi scrotum
NB : l‟hémi scrotum gauche n‟a pas le même volume que l‟hémi scrotum droit

Question : Donnez le DD de cette masse


Réponse : Lipome, Adénopathie

Question : Il ya combien de type d’ectopie testiculaire ?


Réponse : 3types :
 Ectopie lombaire
 Ectopie abdominale
 Ectopie inguinale

Question : Cryptorchidie, quid ?


Réponse : c‟est une migration incomplète du testicule favorisée par la brièveté du cordon
spermatique
C‟est une situation dans laquelle le testicule échoue sa descente dans son trajet normal
Question : Monorchidie, quid ?
Réponse : c‟est une situation dans laquelle un seul testicule échoue sa descente dans son
trajet normal
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Question : ectopie testiculaire vrai, quid ?


Réponse : c‟est une situation dans laquelle le testicule se trouvant dans une position
autre que sa position anatomique normale en dehors de son trajet peritonéo vaginal
Question : Quelles sont les complications liées à l’ectopie testiculaire ?
Réponse :

 La torsion testiculaire qui entraine un tableau d‟abdomen


chirurgical
 La cancérisation du testicule
 Infection testiculaire
 Perte de fonction du testicule (surtout la spermatogenèse)
Question : CAT devant la cryptorchidie

Réponse : le T3 de l‟ectopie testiculaire, c‟est de faire descendre le testicule dans la


bourse. Mais il faut avoir deux considérations :

 Ectopie fixe : caractérisée par un cordon court de qualité fonctionnelle


mauvaise. Il ya difficulté de le faire descendre dans la bourse

 Ectopie mobile : caractérisée par un cordon long. C‟est une ectopie flottant, il y
a facilité de le faire descendre dans la bourse et il a la chance d‟être
fonctionnellement bon. Dans ce cas, on soumet à l‟enfant un T3 hormonal qui
peut faciliter la descente spontanée de la bourse.

 Si échec, pr certains auteurs, il faut faire descendre le testicule chirurgicalement


dans la bourse jusqu‟à l‟âge de 8ans. Ici le T3 est l‟Orchidopexie.

Question : A quoi consiste l’Orchidopexie ?

Réponse : c‟est une intervention chirurgicale qui consiste à faire descendre le testicule
dans la bourse et elle a deux temps :

 1e tps : libérer le testicule de ses adhérences


 2e tps : sa descente dans le scrotum puis sa fixation
Question : Quelles sont les 3 façons de fixer le testicule ?
Réponse :
 On fixe le testicule dans le scrotum homolatéral,
 On fixe le testicule dans le scrotum controlatéral
 On fixe le testicule dans la cloison (structure intermédiaire séparant les
2scrotum)
Question : Diagn Différentiel de la torsion testiculaire
Réponse :
 Orchi épididymite aigue

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 Orchite ourlienne
 La torsion de l‟hydatide
Question : Complications de torsion testiculaire
Réponse :
 Fonte purulente
 Atrophie testiculaire
 Stérilité si testicule unique
 Insuffisance endocrine s‟il ya perte d‟un testicule unique ou de 2
testicules

LITHIASE RENALE

Un sujet de 45ans vient consulter pour dlr lombaire droite irradiant vers les organes
génitaux et s‟exacerbant aux mouvements et à l‟effort. On signale de temps à temps une
hématurie. Examinez- le ;
 PP : dlr lombaire et hématurie
 HMA/ le début de son affection remonte à hier soir vers 23H par l‟apparition à la
région lombaire d‟une dlr d‟apparition brutale s‟exacerbant aux mouvements et à
l‟effort, irradiant vers les organes génitaux. Pour ces signes, il a pris en
automédication 2Co de papavérine sans succès, au contraire ce matin il a émis des
urines mélangées au sang. Vu la persistance de ces signes, il décide de consulter
les cukis, dpt de chir pr une mpc.
 ATCD :
- Pas notion d‟obésité ni de TBC rénale ni moins encore d‟alitement prolongé ni
d‟infection urinaire.
 CA : asthénie physique et agitation
 EPG : EGA par une attitude alitée et un faciès souffrant, CPC , CBA ; T° 37,2°C,
PA 80/40mmHg, FC et Pouls 92b/m, FR 26c/m ; le reste de l‟EPG : sp
 ELR : l‟abdomen n‟est pas ballonné, mais très sensible du côté droit avec
contracture
 TR : montre une sensibilité dans le cul de sac de Douglas
 L‟épreuve de 3verres montre une hématurie totale
 Ccl : lithiase rénale ou urétrale
 CAT :
- Hosp
- Rx : UIV ; ASP
- Paracliniques : urines : séd, alb, sucre
Hémogramme : Hb, GB, FL, VS
- Traitement : Boisson abondante, Laser

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Question : quel est le DD de la lithiase rénale


Réponse :
 Le cancer du sein
 Le rein polykystique
 La TBC rénale
Question : Comment expliquer l’hématurie dans le calcul rénal
Réponse : elle est due par la lésion de la muqueuse du bassinet ; des artères par les
aspérités du calcul. Ceci explique aussi la survenue de la dlr.
Question : calcul coralliforme, quid ?
Réponse : c‟est un calcul qui contient des épines (spicules)

Question : Il y a-t-il combien de types de calcul ?


Réponse :
 Calcul radio opaque (calculs de phosphate, d‟oxalate et d‟urate)
 Calcul radio transparent (lithiase de l‟acide urique)

Question : Quels sont les examens paracliniques à demander ?
Réponse :
 ASP : montre les calculs radio opaques contenant du calcium
 UIV : indique le siège et renseigne sur le retentissement sur la
face du rein.
 Urines : sédiment, Alb, sucre.

Question : Comment traite on un calcul rénal ?
Réponse : il est radio endoscopique
1. T3 médical : il a pr but la dissolution du calcul
 Alcalinisation des urines (régime végétarien, boisson
abondante,…)
 Lithotritie : elle se fait par le Laser, par les ultrasons ou le
brûlement endoscopique
Dans notre milieu la chirurgie garde encore sa valeur
 La pyélotomie
 La néphrotomie
 La néphrectomie partielle
 La néphrectomie totale (très radicale)

Question : Quelle est la conséquence rénale d’un calcul urétéral
Réponse :
Hydronéphrose : qui peut entrainer une insuffisance rénale
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Question : hématurie causes et classifications


Réponse : elle se classifie selon qu‟elle se situe dans le haut appareil ou dans le bas
appareil urinaire.

1. Haut appareil urinaire 2. Bas appareil urinaire

a. Les causes tumorales a) Les causes tumorales


 Cancer du rein  Cancer de la vessie
 Rein polykystique  Cancer de la prostate
 Polypes urétrales
 HBP
a. Les causes infectieuses b) Les causes infectieuses
 TBC rénale  Cystite
 Glomérulonéphrite  Bilharziose
 Pyélonéphrite
b. Causes traumatiques c) Les causes traumatiques
 Contusion rénale  Contusion de la vessie
 Rupture ou plaie du rein, des  Rupture ou plaie de la vessie
uretères  Contusion ou plaie de l‟urètre
c. Les corps étrangers d) Les corps étrangers
 Lithiase rénale  Lithiase vésicale
 Lithiase de l‟uretère

FIXATEUR EXTERNE

AVANTAGES:
1. Fixation rigide sans réduction sanglante
2. Accès aux parties molles pour les soins
3. Nombreuses possibilités d‟application
4. Techniques de mise en place simple et rapide
5. Correction secondaire normalement possible,
retrait du matériel est facile
6. Combination avec autres méthodes possible
7. Articulations libres (normalement) de tout mouvement
8. Il est moins traumatisant
9. Mobilisation précoce avec appui (limité)

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Question : quels sont les RISQUES à craindre


1. Lésions neuro-vasculaires
2. Lésions osseuses (fractures)
3. Perturbations musculotendineuses
4. Raideur articulaire
5. Perte de fixation (application incorrect)
6. Secretion/infection autour des vis
7. Retard de consolidation
Question: quelles sont les Indications du fixateur externe?
 Fractures ouvertes
 Fractures infectées
 Fractures avec lésions des tissus mous
 Fractures avec perte osseuse
 Autres fractures ainsi que chez les enfants
 Disjonction pubienne
NB : le fixateur externe n‟est pas approprié pr la # du fémur car à ce niveau, il ya une
masse musculaire importante. On risque d‟embrocher 1 Vx et entretenir une infection
des mx. Ces mx se contractent facilement et peuvent entrainer une mobilité.

Question: Technique de la fixation externe

 Respectez l‟anatomie (régions de risque)


 Choissisez si possible un canal court à travers les tissus mous
 Incision suffisante de la peau (1-2 cm) Ev. incision complementaire (decharge)
 Dissection non-tranchante jusqu‟au contact de l‟os
 Protection des tissus mous
 2-3 vis dans chaque fragment principal
 Application de la fixateur
 Pansement

Question : quelles sont les types de fixateur externes ?


Réponse :
- Fixateur de Hoffman
- Fixateur de Judet
- Fixateur de AO (Association des Orthopedistes Suisses
- Fixateur externe d‟Illisarov (c‟est circulaire)
- Fixateur externe orthofix
- Fixateur de Tencsor
- Fixateur de Persy (en cas de # diaphyso-épiphysaire)

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Question : quels sont les types de montages de fixateur externe


Réponse :
- Montage en hémi cadre (les broches ne traversent pas le corticale du côté opposé)
- Montage en hémi cadre simple
- Montage en en double hémi cadre
- Montage en L
- Montage en V : surtout au niveau du bassin
On utilise : des broches, des barres, de collier, des vis à fond plat

NOTION SUR LE PLATRE

L‟objectif d‟un plâtre (ou d‟une résine) est d‟immobiliser une partie du corps en position
stable et fonctionnelle. L‟immobilisation plâtrée est une thérapeutique à part entière, qui
nécessite par conséquent que l‟on surveille son efficacité ainsi que les complications
qu‟elle peut engendrer. Le plâtre étant un appareil circulaire fermé le risque de
compression des tissus sous jacents est réel. La surveillance sera clinique et paraclinique
(radiologique et biologique) et essentiellement orientée vers la prévention des
complications.

1. Introduction
L‟objectif d‟un plâtre (ou d‟une résine) est d‟immobiliser une partie du corps en position
stable et fonctionnelle, jusqu‟à consolidation dans le cadre d‟une fracture, cicatrisation
en cas d‟entorse luxation ou arthrite, ou jusqu‟à obtention de l‟indolence en cas de
contusion.
L‟immobilisation plâtrée est une thérapeutique qui nécessite comme toutes les autres que
l‟on surveille son efficacité et ses complications éventuelles.
2. Surveillance clinique
La première phase de surveillance d‟un plâtre a lieu lors de la confection de celui-ci. Il
faut retirer les bijoux et bagues, ne pas appliquer plâtre ou résine sur la peau mais sur un
jersey renforcé par du coton de protection, mouler les reliefs et attendre la dessiccation
avant tout appui. Il faudra ensuite surélever le membre autant que possible et éviter

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l‟exposition à la chaleur et aux intempéries. Un plâtre humide, détérioré, ou présentant


des zones de faiblesse, est un plâtre inefficace et potentiellement agressif pour les tissus
sous jacents.
La surveillance clinique aura un rôle essentiellement préventif, orienté vers le dépistage
des compressions (cutanées, musculaires, vasculaires, et neurologiques) et de
l‟algodystrophie post-traumatique. 2 2’ 2’’
1’

3 3’
4

Schéma : Confection d‟une immobilisation plâtrée :


(1) Appliquer Jersey et coton sur la peau
(2) Humidifier et essorer la bande pré-plâtrée
(3) Dérouler la bande sans serrer
(4) Fendre le plâtre

2.1. Les compressions


2.1.1. Compressions cutanées
Un simple érythème peut évoluer vers une phlyctène puis vers une escarre. Toute
douleur,
démangeaison, ou mauvaise odeur doit conduire à l‟ablation du plâtre pour vérification
de l‟état cutanée. Il faut être très méfiant pour les patients paraplégiques ou dans le
coma, car ils ne pourront pas exprimer de plaintes. Si un autre type d‟immobilisation est
possible, il faudra l‟appliquer en priorité. De même, il ne faut pas hésiter à différer de
quelques jours la réalisation d‟une immobilisation lors d‟un oedème ou d‟un hématome
trop important.

2.1.2. Compressions musculaires


Un authentique syndrome de loge par compression extrinsèque peut survenir. En cas de
douleur, diminution de mobilité des extrémités, et ou d‟apparition de trouble de la
sensibilité, il convient alors d‟ôter le plâtre et de mesurer la pression intra-
compartimentale (PIC) dans la loge musculaire concernée. Si la valeur différentielle
delta = Pression Artérielle Diastolique Ŕ
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PIC est < 30 mm Hg, le diagnostic de syndrome de loge est confirmé et il faut alors
réaliser sans attendre une aponévrotomie de décompression.

2.1.3. Compressions veineuses


L‟immobilisation plâtrée d‟un membre inférieur en supprimant l‟appui et en entraînant
une
compression extrinsèque, est responsable de pathologie thrombo-embolique par stase
veineuse. Par conséquent un traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire
(HBPM) ou Anti Vitamine K (AVK) doit être instauré pour la durée du plâtre. La
survenue de phlébite sous plâtre étant possible même sous traitement préventif, une
douleur locale, une hyperthermie modérée avec augmentation net du pouls (signe de la
pancarte), doit entraîner la réalisation d‟un écho doppler ou d‟une phlébographie après
avoir bi-valvé le plâtre. La découverte d‟une pathologie thrombo-embolique impose
l‟instauration d‟un traitement curatif et l‟ablation de tous les plâtres non indispensables.
Les immobilisations nécessaires au traitement d‟une fracture ou d‟une luxation doivent
eux être conservées jusqu‟à leur terme.
2.1.4. Compressions artérielles
Exceptionnel aujourd‟hui, le syndrome de Volkman consistait en une rétraction
ischémique des fléchisseurs par compressions artérielles extrinsèques. Annoncée au
départ par des douleurs de l‟avant bras et des paresthésies des doigts, la poursuite de la
compression extrinsèque aboutit à une déformation irréductible en flexion de poignet,
hyper-extension des
métacarpo-phalangiennes et flexion des inter-phalangiennes proximales et distales.
Schéma : Syndrome de Volkman :
Rétraction ischémique des fléchisseurs

2.1.5. Compressions neurologiques


Le SPE peut être contus par hyper appui sur la tête du péroné, mais également le nerf
fémorocutané par appui d‟un corset thoraco-lombaire sur l‟épine iliaque antéro
supérieure, le nerf tibial antérieur sur le dos du cou de pied, la branche sensitive du nerf
radial au poignet, le nerf cubital au coude en regard de l‟épitrochlée. Toutes les plaintes
du patient doivent être notées, prises en compte et entraîner la réalisation d‟un testing
neuromusculaire complet. Le traitement consiste en l‟arrêt de la compression incriminée.

2.2. Algodystrophie
La fréquence des algodystrophies post traumatiques au décours d‟un traumatisme (10 à
30 % selon les localisations et les études), nécessite d‟avoir une pensée permanente pour
cette pathologie, pour en effectuer un véritable dépistage. Une douleur nocturne, un
trouble vasomoteur périphérique, une hypersensibilité cutanée, une hyperhydrose, un
oedème des articulations périphériques (ex : IPP au membre supérieur) doit conduire à la

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mise en route d‟un traitement médical d‟épreuve qui sera prolongé en cas de certitude
diagnostique.
3. Surveillance paraclinique
3.1. Radiographique
Une radiographie de contrôle de l‟articulation concernée doit être effectuée après la
confection du plâtre, puis régulièrement jusqu‟à cicatrisation ligamentaire en cas de
luxation, ou jusqu‟à consolidation en cas de fracture. En cas de fracture la surveillance
comprend habituellement une radiographie par semaine les trois premières semaines, et
se poursuit ensuite en fonction de la localisation et de la vitesse de consolidation
observée.
Un déplacement fracturaire pourra se corriger par une gypsotomie, un retard de
consolidation entraînera une prolongation de l‟immobilisation, et une pseudarthrose
pourra nécessiter un traitement chirurgical.
Schéma : Principe de la gypsotomie :

(1)Ouvrir le plâtre au niveau de la déformation


(2)Corriger la déformation par des manipulations, et fixer par une cale provisoire
(3) Contrôle radioscopique
(4) Quand l‟alignement est obtenu on ajoute des tours de bandes de plâtre

3.2. Biologique
En cas de traitement préventif par HBPM, une surveillance bi-hebdomadaire des
plaquettes sera effectuée la première quinzaine (thrombopénie), puis hebdomadaire
ensuite et en cas de traitement curatif le dosage de l‟activité anti-Xa ou de l‟INR sera
nécessaire pour adapter le traitement (cf. question conduite et surveillance d‟un
traitement anti-coagulant)

LES PRINCIPAUX APPAREILS PLÂTRÉS

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Table des matières


MATERIELS A APPRETER POUR LE JURY ...................................................................... 2
LA PRESENTATION DES PATIENTS AU JURY TIENT COMPTE
DES DIFFERENTES CATEGORIES ................................................................................... 3
SCHEMA DE LA PRESENTATION ....................................................................................... 3
1. Identité : ..................................................................................................................... 3
2. Motif de consultation .................................................................................................. 3
3. Antécédents ................................................................................................................ 4
4. Histoire de la maladie ................................................................................................. 4
5. Complément d’anamnèse ........................................................................................... 6
6. Examen physique ........................................................................................................ 6
PAQUET CHIRURGICAL ................................................................................................ 7
HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE ................................................................. 8
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216

RETENTION URINAIRE ............................................................................................... 21


ADENOCARCINOME DE LA PROSTATE ....................................................................... 22
OSTEOMYELITE CHRONIQUE ( OMC) ........................................................................ 34
OSTEOMYELITE AIGUE .............................................................................................. 40
ULCERE VARIQUEUX ................................................................................................. 46
INVAGINATION ......................................................................................................... 50
OCCLUSION INTESTINALE ......................................................................................... 53
TRAUMATISME CRANIO-ENCEPHALIQUE .................................................................. 59
MAL DE POTT............................................................................................................ 72
RACHITISME ........................................................................................................ 78
FLEGMON DIFFUS ............................................................................................... 79
APPENDICITE ............................................................................................................ 81
HERNIE .................................................................................................................. 96
PERITONITE ............................................................................................................ 104
HEMOPERITOINE .............................................................................................. 117
BRULURES THERMIQUES ....................................................................................... 121
GANGRENE ............................................................................................................. 124
LE PIED BOT ............................................................................................................ 127
GOITRE ................................................................................................................... 130
MEGACOLON CONGENITAL ..................................................................................... 132
OMPHALOCELE ET LAPAROSCHISIS ......................................................................... 136
VOLET COSTAL ........................................................................................................ 138
DRAINAGE THORACIQUE ........................................................................................ 140
FRACTURE DE L’EPIPHYSE DISTALE DE L’HUMERUS ................................................. 143
LUXATION DE L’EPAULE .......................................................................................... 147
FRACTURE DE DEUX OS DE L’AVANT BRAS .............................................................. 150
TRAUMATISME DU POIGNET .................................................................................. 154
TRAUMATISME DE LA HANCHE ............................................................................... 156
FRACTURE DU FEMUR............................................................................................. 166

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FRACTURE DE LA DIAPHYSE FEMORALE CHEZ L'ENFANT ................... 169


FRACTURES DU BASSIN ................................................................................... 171
CANCER DU SEIN..................................................................................................... 176
LE CANCER DU COLON ............................................................................................ 182
CANCER DU RECTUM ............................................................................................ 185
COXARTHROSE ....................................................................................................... 186
HEMORROÏDES ....................................................................................................... 188
HYPOSPADIAS ........................................................................................................ 190
IMPERFORATION ANALE ........................................................................................ 191
PROLAPSUS ANO-RECTAL ....................................................................................... 193
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES GROSSES BOURSES ............................ 195
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES HEMATURIES MACROSCOPIQUES. ............................ 198
RETRECISSEMENT URETRAL .................................................................................... 202
TORSION TESTICULAIRE ET ECTOPIE TESTICULAIRE................................................ 204
LITHIASE RENALE ................................................................................................... 207
FIXATEUR EXTERNE ................................................................................................. 209
NOTION SUR LE PLATRE .......................................................................................... 211

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