L’Afrique assiste à une multiplication des attaques
dirigées contre des infrastructures critiques. Les banques
notamment constituent des cibles courantes et les vols et
pannes de service leur font perdre des milliards de
dollars. L’ agence de Sécurité nationale (National
Security Agency) du Nigeria et la municipalité de
Johannesburg ont toutes deux été victimes d’attaques
ayant entraîné une interruption des services ou une fuite
d’informations sensibles. Au vu de la progression
des cyberattaques contre les infrastructure s maritimes,
qui vont du piratage au vol de journaux de transactions,
les experts craignent que les ports et les industries de
transport maritime africains ne soient la cible d’une
attaque susceptible de perturber gravement les échanges
et le commerce.
Les actes de sabotage informatique ont souvent des
conséquences imprévisibles et ne sont pas toujours le fait
d’acteurs expérimentés. L’une des attaques les plus
destructrices du continent a eu lieu au Liberia en 2016
lorsqu’un hacker employé dans l’une des principales
sociétés de télécommunications du pays a, dans un excès
de zèle, saboté le réseau d’une entreprise concurrente.
Cet acte a eu pour effet de suspendre toutes les
transactions bancaires dans la moitié du pays. Le
ministre de l’Information du Liberia, aux commandes de
ces questions, fut privé de tout accès à Internet et en fut
réduit à demander de l’aide sur une radio française. En
dépit des appels lancés à l’étranger par le Liberia, les
autorités n’ont pu procéder à aucune arrestation avant
que le logiciel utilisé dans le cadre de cette attaque ne
serve à bloquer le géant des télécommunications
allemand, Deutsche Telecom, soit des mois après le
début de l’attaque.
Au fur et à mesure de la pénétration grandissante
d’Internet et de l’interconnexion accrue des systèmes, les
infrastructures critiques d’Afrique sont de plus en plus à
la merci de cyberattaques qui pourraient s’avérer
coûteuses et pernicieuses.
Crime organisé
Les actes malveillants via le cyberespace sont souvent
dictés par des motifs financiers. La cybercriminalité
préoccupe grandement les entreprises africaines, qui ont
perdu en 2017 une somme estimée à 3,5 milliards de
dollars dans des fraudes et des vols en ligne, et qui
classent systématiquement la cybercriminalité parmi les
África observa un aumento de los ataques contra las
infraestructuras críticas. Los bancos, en particular,
son blancos frecuentes que pierden miles de
millones de dólares por robos e interrupciones del
servicio. Tanto la Agencia de Seguridad Nacional de
Nigeria como el Ayuntamiento de Johannesburgo
han sido víctimas de ataques que han provocado la
interrupción de servicios o la filtración de
información confidencial. Ante el aumento de los
ciberataques contra la infraestructura marítima, que
abarcan desde la piratería informática hasta el robo
de registros de transacciones, los expertos temen que
los puertos y las industrias marítimas africanas
puedan ser objeto de un ataque que podría afectar
seriamente al comercio.
El sabotaje informático suele tener consecuencias
imprevisibles y no siempre lo realizan agentes
experimentados. Uno de los ataques más
destructivos del continente ocurrió en Liberia en
2016, cuando un hacker que era empleado de una de
las principales empresas de telecomunicaciones del
país saboteó con mucho celo la red de una empresa
competidora. Esto provocó la suspensión de todas
las transacciones bancarias en la mitad del país. Al
ministro de Información de Liberia, encargado de
estos asuntos, se le denegó el acceso a Internet y tuvo
que pedir ayuda a una emisora de radio francesa. A
pesar de las peticiones de los liberianos en el
extranjero, las autoridades no pudieron realizar
ninguna detención hasta que el software utilizado en
el ataque se utilizó para bloquear al gigante alemán
de las telecomunicaciones, Deutsche Telecom, meses
después de que se iniciara el ataque.
A medida que aumenta el uso de Internet y los
sistemas están más interconectados, las
infraestructuras críticas de África están cada vez más
expuestas a ciberataques potencialmente costosos y
perniciosos.
Crimen organizado
Los actos maliciosos a través del ciberespacio suelen
estar impulsados por motivos económicos. La
ciberdelincuencia preocupa en gran medida a las
empresas africanas, las cuales perdieron unos 3 500
millones de dólares en 2017 por fraudes y robos en
línea, y clasifican sistemáticamente la
menaces les plus grandes auxquelles elles ont à faire face. ciberdelincuencia como una de las mayores
La cybercriminalité de moindre ampleur, comme l’envoi amenazas a las que se enfrentan. La
illégal de courriers indésirables ou la fraude à la Sim Box, ciberdelincuencia a menor escala, como el envío
ne présente pas de risque important quant à la sécurité ilegal de correo no deseado o el fraude Sim Box, no
nationale en Afrique. supone un riesgo significativo para la seguridad
nacional en África.