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6 Myxoviridae
6 Myxoviridae
Myxoviridae :
Famille : Orthomyxoviridae.
Genre : virus de la grippe.
Historique :
▪ La grippe ou « influenzae », maladie connue depuis
l ‘antiquité et reste d’actualité.
▪ Elle est causée exclusivement par les Myxovirus.
▪ Très contagieuse, elle se transmet par voie aérienne (goulettes)
▪ Elle se traduit sur le plan épidémiologique, sous formes
d’épidémies et de pandémies.
▪ L’étiologie virale a été démontrée par un médecin français :
René Dujarrie de la Rivière lors de l’épidémie la plus
meurtrière de grippe en 1918 (grippe espagnole).
▪ Quelques dates importantes :
- 1933 : isolement du 1èr virus humain (UK) virus A H1N1
- 1940 : isolement du virus B
- 1947 : isolement du virus C
- 1958 : Pandémie de grippe asiatique à un nouveau virus A
(H2N2) (4 000 000 de morts)
- 1968 : Pandémie de grippe de Hong-Kong 2 000 000 de morts)
due à un nouveau virus : H3N2
- 1977 : réapparition du H1N1
- 1989 : Epidémie à H3N2 (2800 morts en France en 2 mois chez
les personnes âgées)
- 1997 : Cas humains de grippe aviaire due au H5N1 Asie+++)
(Pas de transmission inter humaine !)
- 2005 épidémie grippe aviaire (Asie)
- 2009 : nouveau sou-type H1N1 , grippe porcine., pandémie. Fait
partie du vaccin saisonnier actuel. Pandémique jusqu’à 2019.
VIRUS CONCERNÉS A ,B et C A
Techniques de diagnostic :
Principe des tests rapides :
Se fais par la recherche des antigènes viraux par
immunochromatographie.
Utilité des tests rapides grippe :
- Il est d’une très bonne spécificité, mais d’une sensibilité souvent
insuffisante.
Le diagnostic de la grippe peut se faire également par la recherche des
antigènes viraux par immunofluorescence, par l’utilisation d’Ac marqués par
un composé fluorescent et dirigés contre les Ag viraux.
2- Fiche signalityque :
Famille : Paramyxoviridae.
le génome
• est un ARN non segmenté monocaténaire de polarité négative.
la capside
• de symétrie hélicoïdale, elle est constituée par la protéine NP
l'enveloppe
• dérive pour sa partie lipidique de la membrane cytoplasmique de la
cellule-hôte. Sa face interne est doublée d'une protéine M (matrice).
Des spicules glycoprotéiques HN et F sont insérées sur sa face
externe.
- la glycoprotéine HN
• possède à la fois une activité hémagglutinante et neuraminidasique
Elle assure la fixation du virus aux cellules cibles.
- la glycoprotéine F
• Elle assure la fusion de l'enveloppe avec la membrane cellulaire lors
de la pénétration du virus dans la cellule cible.
Genre : Parainfluenzae
• Les virus parainfluenzae comprennent 5 espèces pathogènes pour
l'homme :
- v. parainfluenzae 1
- v. parainfluenzae 2
- v. parainfluenzae 3
-v.parainfluenzae4
- virus ourlien ou virus des oreillons ou mumps virus.
LES PARAINFLUENZAE I, II, II ET IV
• On connait 4 types antigéniques de virus parainfluenzae. Tous
possèdent une activité hémagglutinante, neuraminidasique (protéine
HN) et hémolysante (protéine F).
Pouvoir pathogène
1- Fiche signalityque :
Famille : Rhaboviridae.
Genre : virus de la rage.
Les Rhabdoviridae sont des virus enveloppés dont la membrane
lipidique dérive de la membrane de la cellule hôte infectée. Le génome de
ces virus est compose d’une molécule d’ARN simple brin de polarité
négative. La particule virale des Rhabdoviridae à une forme caractéristique
ressemblant a une balle de fusil. L’une des extrémités du virus est plate alors
que l’autre est en forme d’ogive. Le diamètre des particules virales avoisine
les 75 nm et leur longueur varie entre 100 et 300 nm. Ces virus sont
composes de 74 % de protéines, 20 % de lipides, 3 % de carbohydrates et de
3 % d’ARN.
Il existe en tout cinq protéines virales majeures. La glycoprotéine
(G) est enchâssée dans la membrane lipidique et forme des spicules que l’on
peut observer en microscopie électronique. La protéine matrice (M) est
responsable de la condensation de la nucléocapside. La structure interne de
la particule virale est constituée de trois protéines virales qui s’associent a
l’ARN viral afin de former un complexe hélicoïdal nomme nucléocapside,
l’unité infectieuse du virus. L’ARN viral n’est jamais nu, ni dans les
particules virales ni dans les cellules infectées, mais il est étroitement
associe avec la nucléoprotéine (N) qui sert de matrice pour la réplication et
la transcription.
En effet, il a été montre que lors de l’infection, après l’entrée du virus
dans la cellule, la synthèse des ARN messager n’est possible qu’a partir de
cette matrice nucléoprotéine- ARN viral. Deux protéines codées par le
génome viral sont nécessaires pour synthétiser l’ARN viral de façon efficace
et régulée: l’ARN polymérase ARN dépendante virale (L) qui possède les
activités de transcriptase et réplicase, responsable de la synthèse des ARNs
pendant le cycle viral, son cofacteur, la phosphoprotéine (P), essentielle
pour la transcription et la réplication du génome viral.
II-2-3 Togaviridae:
1- Fiche signalityque :
Famille : Togaviridae
Genre : virus de la rubéole.
3- Pouvoir pathogène :
La primo-infection rubéolique :
On détecte les IgG par méthode ELISA qui apparaissent 8jours après
l’éruption, et atteignent un plateau en 1 à 2 mois. Les IgM spécifiques
apparaissent dans les 3 jours qui suivent l’éruption et disparaissent en 4 à 8
semaines.
II-2-4 Flaviviridae:
1- Fiche signalityque :
Famille : Flaviviridae.
Genre : hépacivirus (virus de l’hépatite C (VHC)).
Le virus de l'hépatite C (VHC) est un petit virus à ARN d’environ (60
nanomètres de diamètre), enveloppé et contenu dans une capside protéique
icosaèdrique. Son génome est un ARN monocaténaire linéaire de polarité
positive. Il existe six grands génotypes du virus de l'hépatite C de 1 jusqu'à
6.
Ces génotypes ne sont pas responsables d'évolutions significativement
différentes de l'hépatite. Ils ont par contre une importance dans la réponse
aux traitements. Les génotypes 2 et 3 répondent mieux que les 1 de manière
démontrée, et certainement mieux que le 4. C'est pour cela que le traitement
des génotypes 2 et 3 ne dure que 24 semaines alors qu'il est de 48 semaines
pour le 1.
2- Epidémiologie :
La transmission du virus de l'hépatite C (VHC) est parentérale c'est-à-
dire qu’il se transmet par voie sanguine, par contact de sang à sang. Dans les
pays développés, 90% des personnes porteuses d'infection chronique par le
virus de l'hépatite C ont été infectées par la transfusion de sang ou de
produits sanguins non testés ou par usage de drogues par injection ou de
drogues par inhalation. Dans les pays en développement, les premières
sources d'infection par le VHC sont le matériel d'injection non stérilisé et la
transfusion de sang ou de produits sanguins mal testés.
3- Signes et symptômes :
Le virus peut rester plusieurs années à l'état latent. Le patient est alors
ce qu'on appelle un porteur sain, c'est-à-dire qu'il n'a aucun symptôme, mais
peut transmettre la maladie. Le danger est que de nombreux patients sont
infectés par le virus sans le savoir, et peuvent donc contaminer leurs
proches.