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II-1-2 Adénoviridae :

1- Fiche signalityque :

Famille : Adénoviridae.
Genre : mastadénovirus.

Il existe 51 sérotypes humains répartis en 7 espèces et la taille du virus est


de 80 à 110 nanomètres. Le génome des adénovirus est un ADN de 35,9 kDPB
avec 8 unités de transcription et une réplication qui s'effectue dans le noyau. La
capside des adénoviridae est icosaédrique et est formée de 252 capsomères. Il
s'agit d'un virus nu.
2- Epidémiologie :
Du fait de l'absence d'enveloppe les adénovirus résistent dans le milieu
extérieur. Environ 50% des infections sont asymptomatiques.
Les adénovirus les plus rencontrés en pathologie respiratoire sont par ordre
croissant selon les sérotypes 2, 1, 7, 3 et 5, et dans les diarrhées les adénovirus
40 et 41. Les infections respiratoires à adénovirus 1, 2, 5, 6 sont endémiques,
alors que les sérotypes 3, 4, 7, 14, 21 causent de petites épidémies favorisées par
la vie en communauté. Elles sont plus fréquentes en hiver et au printemps.
Les atteintes oculaires à adénovirus 8, 19, 37 ou intestinales à adénovirus 40,
41 sont endémiques ou épidémiques.
Les infections respiratoires à adénovirus se transmettent surtout par contact
direct ou indirect avec les sécrétions respiratoires (aérosol, mains sales). Les
souches entériques sont transmises par voie fécale orale.
La contamination oculaire aboutissant à des conjonctivites se fait parfois par
l'eau des piscines ou le matériel d'ophtalmologie.
3- Pouvoir pathogène
Infection chez l’immunocompétent :
Les infections à adénovirus sont souvent sans traduction clinique. Elles
induisent l'apparition d'anticorps protecteurs vis à vis du sérotype responsable.
Après guérison, le virus peut persister dans les formations lymphoïdes et être
réactivé ultérieurement.
Les infections les plus fréquentes sont celles des voies aériennes
supérieures et des muqueuses supérieures (pharyngites) avec possibilité
d’adénopathies. Les autres atteintes sont plus rares : cystites hémorragiques
aiguës, ulcères génitaux.
Les sérotypes 40, 41 connus depuis 1975 comme agents de gastro-
entérites infantiles ne sont cultivables que sur la lignée cellulaire spécifique
Graham 293.
On observe également des conjonctivites banales (conjonctivites des
piscines).
Après une infection le virus peut être excrété plusieurs mois dans les
selles et les urines.
4- Prélèvement
Ce sont le plus souvent les secrétions nasales, pharyngées, laryngo-
trachéo-bronchiques, des prélèvements oculaires, des selles ou des urines qui
sont prélevées.
D'autres prélèvements tels que sang, liquide céphalo-rachidien (LCR), et
biopsie peuvent être indiqués chez l'immunodéprimé.
- un échantillon de 5 ml de sang recueilli sur tube sec est nécessaire pour la
sérologie.
5- Diagnostic direct
Détection d'antigènes
Les différentes techniques utilisent des anticorps monoclonaux.
L'immunofluorescence est utilisée sur les frottis de sécrétions respiratoires.
L'agglutination de particules de latex recouvertes d'anticorps spécifiques
de groupe permet la recherche directe d'ADV dans les selles ; elle et également
utile pour confirmer la positivité d'une culture.
Les techniques immunoenzymatiques sont plus sensibles.
Culture
Elle est sensible et permet le diagnostic en 3 à 7 jours. Plusieurs systèmes
cellulaires peuvent être utilisés : MRC5, VERO, MDBK, MDCK, HEP2, KB.
L'effet cytopathogène est caractéristique : arrondissement des cellules,
aspect en dentelle de la nappe cellulaire. Les sérotypes 40 et 41 ne sont
cultivables que sur des systèmes cellulaires spécifiques (Graham 293) et ne sont
pas isolés en routine.
Amplification génique
La détection de l'ADN viral par PCR (à partir de biopsie, LCR, ou sang)
est réservée au diagnostic des infections disséminées chez l'immunodéprimé,
dans des laboratoires spécialisés.
6- Diagnostic indirect
- une test ELISA est disponible dans le commerce mais peu utilisé.
II-1-3 Papovaviridae humains:

1- Fiche signalityque :

Famille : Papovaviridae.
Genre : papillomavirus.
Le Papillomavirus est un virus à ADN de 8000 kpb protégé par une
capside protéique icosaédrique de 72 capsomères, non enveloppé, le virus est
très résistant à la température et aux modifications de pH, ce qui favorise sa
persistance dans le milieu extérieur.
Le génome viral code huit protéines dont E1, E2, E4, E5, E6 et E7 qui
sont impliquées dans la multiplication du virus, et L1et L2 qui sont les
constituants de la capside. La protéine L1 à fort potentiel immunogène, est
utilisée dans le développement de vaccin, E6 et E7 sont les principales protéines
impliquées dans la cancérogenèse.
2- Epidémiologie :
C’est une maladie sexuellement transmissible, la transmission de la mère
à l’enfant au moment de l’accouchement peut être à l’origine d’une
papillomatose laryngée chez l’enfant si la mère est porteuse de condylomes
génitaux. Ce virus est la principale cause du cancer du col de l’utérus.
3- Prélèvement :
Le test HPV : chez la femme, le prélèvement est réalisé à laide d’une
cytobrosse par écouvillonnage à la jonction endo-exocol, chez l’homme ou
l’enfant, par grattage des lésions. Sont utilisées aussi des pièces biopsiques
fraichement collectées (condylomes).
Le Génotypage HPV : se fait sur prélèvement cutaéo-muqueux, génitaux
et biopsies (condylomes).
4- Méthode de détection et de typage du papillomavirus :
A ce jour, il n’existe pas de système de culture simple ni d’examen
sérologique pour affirmer le diagnostic d’une affection virale à HPV. Les
méthodes sérodiagnostic (détection g’IgG et d’IgA) ne sont pas utilisées en
raison dune réponse immunologique inconstante. Le diagnostic direct des
infections à HPV repose sur la détection du génome viral par des méthodes de
biologie moléculaire.
II-1-4 Hepadnaviridae :

1- Fiche signalityque :

Famille : Hepadnaviridae.
Genre : orthohepadnavirus.

2- Morphologie: sphérique; enveloppé d’une taille de 42-50 nm

3- La structure : ce virus contient 2 à 3 protéines de surface :


La protéine de surface S : dite small protein ou bien la petite protéine de
surface.
La protéine de surface M : dite medium protein ou bien la moyenne
protéine de surface.
La protéine de surface L : dite large protein ou bien la grande protéine
de surface.
- 1 protéine de core (C)
- 1 polymérase (P)

4- Propriétés Antigéniques:
3 antigènes principaux identifiés
Ag de surface: HBSAg
Ag de core: HBCAg
Ag « e » (forme tronquée soluble de C): HBeAg
HBSAg impliqué dans la neutralisation => suffisant pour induire une protection
5- Durée d'incubation
La période d'incubation varie de 45 à 180 jours, mais la moyenne est de
60 à 90 jours, la durée pouvant augmenter ou diminuer selon la gravité de
l'infection.
6- Diagnostic virologique :

Le diagnostic spécifique d’hépatite virale à VHB repose sur la détection de


certains marqueurs sériques :

 anticorps : IgG anti-HBs, IgG anti-HBe, IgM et IgG anti-HBc


 antigènes : HBs et HBe
 ADN du VHB

La détection des antigènes se fait via des tests RIA (Radio Immuno Assay).
La recherche d’ADN du VHB sérique se fait par des techniques d’hybridations
moléculaires (PCR).

Les dosages utilisés pour la détection de l’infection par le virus de


l’hépatite B comprennent des tests plasmatiques ou tests sanguins qui détectent
soit l’antigène viral (une protéine produite par le virus) ou des Anticorps
produits par l’hôte.

L’antigène de surface de l'hépatite B (AgHBs) est le plus souvent utilisé


pour le dépistage de cette infection. Il est le premier antigène viral détectable à
apparaître au cours de l'infection. Toutefois, au début de l'infection, cet antigène
peut ne pas encore être présent et il peut être indétectable plus tard dans le cours
d’évolution de l'infection car il est éliminé par le patient.

Le core contient l’Antigène du core du virus de l'hépatite B, ou AgHBc.


Au cours d’une "fenêtre" pendant laquelle l’hôte reste infecté mais se défend
avec succès contre le virus, les anticorps IgM contre l’antigène du core du virus
de l'hépatite B ( IgM anti-HBc ) peuvent être la seule trace sérologique de la
maladie. Peu de temps après l'apparition de l'AgHBs, un autre antigène nommé
antigène e (AgHBe) apparaît. Traditionnellement, la présence de l'AgHBe dans
le sérum est associée à un taux beaucoup plus élevé de réplication virale et à un
renforcement de l'infectiosité.

Diagnostic Virologique

Ag IgM anti- IgG anti- ADN Ag IgG anti- IgG anti-


HBs HBc HBc VHB HBe HBe HBs

Hépatite aiguë + + + + + - -

Fin d’hépatite aiguë - + + - - + -

Hépatite chronique
+ - + + + - -
active

Porteur sain + - + - - + -

Vaccination - - - - - - +

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