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Commandes & Administration Système Linux


(Préparation à la certification LPIC 1)
Dr. Hazar MLIKI
2 mliki.hazar@gmail.com
Pourquoi la certification LPIC-1
LPIC ?
Une certification est reconnue et acceptée comme un gage de compétences
professionnelles par les entreprises.

Les examens « LPI 101 » et « LPI 102 » permettent d’obtenir la certification


LPIC-1 "Junior Level Linux Professionnal".
Professionnal

Le LPIC-1 valide la compétence d'un candidat dans la maintenance sur la


ligne de commande, l’installation et la configuration d’un ordinateur
exécutant Linux et la configuration d’un réseau de base.

Cette certification présente un prérequis à l’embauche à un poste


d’administrateur.

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Certification LPIC 1
Inscription : Pour obtenir un identifiant, il faut s’enregistrer sur le site LPI :
https://cs.lpi.org/caf/Xamman/register
org/caf/Xamman/register
Coût : 685 DT Prix public (Prix agrément ENET’Com : Avant le 31 Mars 2022 : 285 DT)
Centre d’examen : LPI TRAINUX TUNISIA, La Soukra, Tunis
Exigence
• Réussir les examens 101 et 102 pour être certifié LPIC-1.
• Chaque examen de 90 minutes comprend 60 questions à choix multiples.
Période de validité : 5 ans à moins que la reprise ou le niveau supérieur ne
soit atteint.
Réussite : Pour réussir un examen, il faut obtenir 60% de bonnes réponses.
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Commandes et Administration Système Linux
Durée
o Cours : 15 heures
o TP : 15 heures
o Non présentiel : 9 heures
Évaluation : DS et Examen
Prérequis : aucun
Objectifs
o Acquérir la connaissance des commandes fondamentales des systèmes
d'exploitation Linux
o Communiquer en mode console dans un environnement Linux.
o Aborder les commandes shell, la gestion des droits, la sauvegarde et les
processus.
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Système informatique

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Chapitre 1 : Monde UNIX

Dr. Hazar MLIKI


mliki.hazar@gmail.com

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Plan
Historique des ordinateurs

Qu’est ce qu’un système d’exploitation ?

Historique du système Unix

Logiciel Libre

Quel matériel pour Linux ?

Distributions Linux

Obtenir de l’aide

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Historique des ordinateurs
1946 : ENIAC : Le premier ordinateur entièrement électronique
Il contient 17 468 tubes à vide, 7 200 diodes à cristal, 1 500 relais
70 000 résistances, 10 000 condensateurs et environ 5 millions de
soudures faites à la main. Son poids est de 30 tonnes occupant une
surface de 167 m². Sa consommation est de 150 kilowatts.

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Historique des ordinateurs
1955-1965 : Traitement par lots (batch)
Apparition des cartes perforées
Enchaînement automatique des travaux
(« jobs »), c’est le traitement par lots (« batch
processing »).
Lors des E/S, le processeur est inactif.
inactif
Un programme chargé sur une machine,
s’exécute seul (monoprogrammation).
(monoprogrammation)

Disque dur de 5 Mo posté


par IBM (1956)

Carte perforées
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Historique des ordinateurs
• 1965-1980 : Multiprogrammation
Apparition des circuits intégrés;
Apparition des disques magnétiques;
magnétiques
Un programme P1 en cours d’exécution
comporte des temps morts
on peut profiter de ces temps pour
Circuit intégré
exécuter un autre programme P2.

L’UC est monopolisé par un gros programme


de calcul !!

Disque magnétique
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Historique des ordinateurs
1980- 2000 : La micro-informatique
Apparition des micro-ordinateurs
ordinateurs grand public (IBM PC), MS-DOS,
MS des consoles
de jeu;
Internet & Applications multimédia;
• Génération actuelle
Réseaux et machines individuelles
o Appareils personnels remplacent les terminaux;
o Développement des réseaux locaux de haute performance et Internet;
o Partage des ressources et des fichiers entre machines de divers types;
Systèmes répartis
o Plusieurs processeurs sur un même appareil;
o Plusieurs processeurs disponibles sur des appareils différents pour un même
programme;
o Plusieurs « cores » sur un même processeur;
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Qu’est ce qu’un système d’exploitation ?
C’est une couche logicielle qui permet de gérer les périphériques et de
fournir aux programmes utilisateur une interface simplifiée avec le
matériel.

Le système d’exploitation (SE) rempli deux tâches :

Une extension de la machine

Un gestionnaire de ressources

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SE comme une extension de la machine
Cacher la complexité des machines et les détails de fonctionnement
du matériel en présentant à l’utilisateur une interface simple.

Abstraction du terme « Machine » selon Coy:

machine réelle = Unité centrale + périphériques

machine abstraite = machine réelle + SE

machine utilisable = machine abstraite + application

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SE comme un gestionnaire de ressources

Gestion de Gestion de Gestion de Gestion des


processus fichiers mémoires Entrées/Sorties

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Grands systèmes d’exploitation

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Architecture logique d’un système UNIX
Les appels systèmes sont utilisés par les
programmes pour communiquer avec le système
d’exploitation.
La gestion des processus s’occupe de la
commutation des tâches et de leur priorité (Multi-
tâche).
La gestion des E/S des fichiers s’occupe de la
lecture et de l’écriture des données sur le disque dur
et les périphériques (carte son, imprimante, etc.)
La mémoire cache : Plutôt que d’écrire des données
directement sur le disque dur (ce qui est lent), Unix
va les écrire dans une zone mémoire Cache.
Cache
Les pilotes permet de gérer au plus bas niveau le
matériel.
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Historique du système Unix

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Historique du système Unix
1964 : Le laboratoire Bell Labs et la General Electric commencent à développer le
projet MULTICS (Multiplexed Information and Computing Service) pour répondre à de
nouveaux besoins :
o pouvoir être utilisé par plusieurs personnes à la fois,
o pouvoir lancer des traitements en tâche de fond,
o une gestion accrue de la sécurité.
1973 : Unix est réécrit en C Portabilité
Plusieurs société (IBM, Sun, …) se sont intéressées à Unix et ont développées leurs
propres versions (Solaris de Sun, AIX d’IBM, HP-UX de HP, FreeBSD de l’Université
Berkeley).
1987 : Première version de Minix qui est une version Unix pour PC.

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Projet GNU
Fin 1983 : Richard Stallman lance le projet GNU, en réaction à la pratique
de garder secret le code source des logiciels et à contraindre au paiement
d'une licence pour leur utilisation.

Objectif : Développer un système d'exploitation complet, semblable à Unix et


qui soit un logiciel libre : le système GNU.
GNU

GNU : est l'acronyme récursif de « GNU is Not Unix ».

Free Software Foundation : elle a été crée pour récolter des fonds pour
développer de nombreux logiciels libres (éditeur Emacs, le compilateur
GCC, etc.) et rédiger (avec l’aide d’avocats) une licence spéciale pour ces
logiciels appelée la GPL (General Public License).
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Logiciel libre
Un logiciel libre est à prendre dans le sens de « liberté » et pas de gratuité
(La gratuité est un effet de la liberté)..
La liberté au sens GNU est définie selon quatre principes :
o Liberté 0 : La liberté d’utiliser un logiciel.
logiciel
o Liberté 1 : La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de
l’adapter à votre besoin.
o Liberté 2 : La liberté de redistribuer des copies.
o Liberté 3 : La liberté d’améliorer le programme et de diffuser les
améliorations au public afin d’en faire bénéficier l’ensemble de la
communauté.
Le projet GNU a défini une licence afin de protéger la liberté de ses travaux,
la licence GPL (General
General Public License),
License) sous laquelle sont publiés un grand
nombre de logiciels libres (Tex-LaTex
LaTex, Emacs, PHP, MySQL, etc).
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Historique de Linux
1990 : Linus Torvalds (Finland) reprend le développement du système Minix
et il annonce le 5 octobre 1991 sur le groupe comp.os.minix :
« … Je travaille actuellement sur une version libre d’un système analogue à Minix
pour ordinateur AT-386. Ce système est à présent utilisable (mais peut-être ne
vous conviendra-t-il pas, tout dépend de ce que vous recherchez) et je compte en
diffuser les sources. Il s’agit pour l’instant de la version 0.02, capable
néanmoins d’exécuter bash, gcc, gnumake,
gnumake gnu-sed, compress, etc. »

1994-1997 : Apparition des grandes distributions Linux ( Red Hat, Debian,


Suse, Slackware) et amélioration du système pour s’ouvrir au monde du
bureau (desktop) avec le début du développement de produits Gnome et
KDE.
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Quel matériel pour Linux ?
Les prérequis matériels pour utiliser Linux :
o Un processeur (ou plus) de type Intel Pentium (Xeon, Dual Core/Quad
Core) et supérieur ou un équivalent de marque AMD (Athlon 64, Sempron
64, Opteron).
o Une mémoire d’au moins 128 Mo voire 1 Go pour une utilisation
optimale. Pour une installation minimale en mode texte, 64 Mo
suffisent.
o Un espace disque de 500 Mo pour une installation minimale sans
interface graphique et seulement les outils de base; et 2,5 Go pour
une installation standard.
o Une carte graphique acceptant de préférence le 1024x768.

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Linux : Bureau KDE

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Linux : Bureau GNOME

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Distributions Linux

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Distributions Linux
Payantes (RHEL), semi-payantes (Mandriva) ou gratuites (presque toutes)
Pour l'expert (Debian), le debutant (Kubuntu), le patient (Gentoo), le
nostalgique (Yggdrasil, Slackware)
Orientee bureautique (Ubuntu), serveur (Trustix) ou generaliste (SuSE,
Fedora)
Plus de 350 distributions sur le marché.
marché

Points communs : kernel, outils GNU

Différences : système de packages, fichiers de configuration, fichiers de


démarrage, organisation et type du filesystem, canaux de distribution,
méthode d'installation, de configuration, les outils, etc.

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Installer Ubuntu
Pour utiliser la distribution Ubuntu, on peut soit :
o Faire une partition disque dédiée et y installer Ubuntu.
o Utiliser Ubuntu en version live (Bootable USB)
https://tutorials.ubuntu.com/tutorial/tutorial
com/tutorial/tutorial-create-a-usb-stick-on-
windows#0
o Utiliser un émulateur :
• Télécharger la dernière distribution Ubuntu 20.04 (fichier .iso
compatible avec votre pc (32/64 bits)
http://releases.ubuntu.com/19
19.04/
• Installer la machine virtuelle VMWare (version non commerciale) ou
VirtualBox (https://www.virtualbox
virtualbox.org/wiki/Downloads)
• Vidéo d’installation d’Ubuntu sur VirtualBox
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Distribution Ubuntu
C’est est un système d’exploitation GNU/Linux basé sur la distribution
Linux Debian.

Il est développé, commercialisé et maintenu par la société Canonical en 2004.

Ubuntu est proposé avec l'environnement de bureau GNOME.

Ubuntu se distingue des autres distributions de Linux en ciblant le grand public


pour démocratiser le système auprès des utilisateurs habitués à Windows ou Mac
OS X.

Le mot « ubuntu » provient d’un ancien mot « bantou » (Africain) qui désigne : « une
personne qui prend conscience que son « moi » est intimement lié à ce que sont les
autres ».
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Terminal
toto@ubuntu
@ubuntu : ~ $

Toto : C'est le pseudo sous lequel vous vous êtes connectés.

@ubuntu : le nom de l'ordinateur sur lequel vous travaillez (il est attribué lors
de l’installation d’Ubuntu)

~ : C’est le dossier personnel, le « Home » sous Linux (« Mes documents »


sous Windows).

$ : indiquant le type d'utilisateur connecté :

o $ : indique qu'il s'agit d'un simple utilisateur

o # : indique qu'il s'agit de l'administrateur («root»)


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Syntaxe d’une commande
cmd {-option(s)}
option(s)} {paramètre(s)}

cmd : le nom de la commande en minuscules

Un ou plusieurs espace (ou <TAB>) sont introduits comme séparateurs


entre la commande (cmd), les options et le(s) paramètre(s)

Le caractère "-" introduit les options de la commande.

Généralement, les options peuvent être regroupées.

Exemple : "ls -alL" est équivalent à "ls


" -a -l -L"

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Obtenir de l’aide
Aide propre aux commandes : --help
$ date --help
Aide interne au shell : Les commandes internes n’acceptent pas de
paramètre --help, il faut alors utiliser la commande help
$ help pwd

Afficher le manuel de la commande


$ man commande

Afficher une information succincte sur la commande


$ whatis commande

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Plan
Chapitre 1 : Le monde Unix TP 1
Chapitre 2 : Gestion des fichiers
Shell Bash
Installation Ubuntu & initiation à l’environnement
Ubuntu & cmds de base (Partitionnement, MV)
Variables système
Manipuler les systèmes fichiers
Recherche des fichiers TP 2 ( 2 séances)
Redirection / Pipe (tube)
Création des fichiers, gestion des fichiers, éditeur VI
Filtres/Utilitaires
SQL
Chapitre 3 : Gestion des utilisateurs TP 3
Cmds users : who, …
Gestion des processus
Droits d’accès : basique & avancés
Manipulation des groupes avancés
Chapitre 4 : Gestion des disques TP 4
Représentation des disques
Droits d’accès et gestion des utilisateurs
Manipulation bas niveau
Partitionnement
SWAP TP 5 (2 séances)
Quotas des disques Gestion des disques et paquetage
Chapitre 5 : Démarrage Linux, services, noyaux et périphériques
Démarrage
Init System
Consulter les traces du système
Fichier périphériques
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