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Ed 4217
Ed 4217
La RFID
(radio frequency identification)
La radio-identification, plus souvent dési- n d’une liaison numérique vers un utilisa- Gammes de fréquence
gnée par le sigle RFID (radio frequency iden- teur à travers un système informatique.
tification) est une méthode développée pour Les systèmes RFID utilisent différentes fré-
La station de base RFID émet des ondes
mémoriser et récupérer des données à dis- quences selon la technologie utilisée. Il
électromagnétiques qui induisent un cou-
tance en utilisant des marqueurs appelés existe principalement deux grandes classes
rant dans l’antenne de l’étiquette. L’éti-
« radio-étiquettes » (RFID-tag ou RFID- de technologie RFID :
quette RFID émet alors selon des fré-
transponder). Ces radio-étiquettes peuvent
quences définies une suite alphanu- n les systèmes qui fonctionnent par cou-
être collées, incorporées dans des objets ou
mérique fixe servant à identifier l’objet plage magnétique (couplage inductif) en
des produits, voire implantées dans des ani-
étiqueté. BF/HF à 125-148 kHz et 13,56 MHz, pour les
maux. Elles comprennent une antenne asso-
ciée à une puce électronique qui leur permet Les étiquettes RFID intègrent une puce applications « courte distance » (quelques
de recevoir et de répondre aux requêtes électronique qui mémorise les données centimètres jusqu’à 50 cm), comme les
radio émises depuis l’émetteur-récepteur. numériques d’identification et une antenne cartes à puce sans contact. Le couplage
qui transmet les informations enregistrées. inductif génère un courant dans l’étiquette
Depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’elle est soumise à un champ magné-
cette technique ne cesse d’évoluer et de se tique basse fréquence. Elle émet alors un
diversifier pour de nouveaux champs d’ap- RFID passifs et actifs champ magnétique capté par le récepteur.
plication. D’un simple fonctionnement en Ces systèmes sont le plus souvent passifs ;
mode « tout ou rien » au stockage et au trai- L’étiquette RFID active se distingue de l’éti-
tement d’informations, ces applications quette passive par la présence d’une source n les systèmes qui fonctionnent par cou-
couvrent de nombreux domaines : d’énergie propre lui permettant de com- plage électrique, dans les bandes UHF/SHF
muniquer avec la station de base à des dis- 434 MHz, 860 MHz, 2,45 GHz et 5,8 GHz.
n télédétection (identification d’animaux, tances plus importantes. Les distances de fonctionnement peuvent
antivols, localisation…) ; atteindre 4 à 5 m en général (8 à 10 m en
Les RFID passifs (RF-tags) convertissent le espace libre), voire plus avec des RFID actifs.
n transactions de la vie courante (passe- champ électromagnétique émis par l’inter-
ports, titres de transports en commun, cartes rogator en énergie électrique. On peut
de paiement…) ; ainsi générer au maximum une intensité de APPLICATIONS DE LA RFID
n traçabilité des produits et des marchan- 10 µA sous une tension de 10 V. La distance
dises ; de fonctionnement varie de quelques Les applications de la RFID sont nombreuses.
centimètres à quelques mètres selon la La figure 2 présente plusieurs de ces applica-
n interfaçage homme-machine… fréquence. Ce type de tag offre l’avantage tions en précisant le type de système (passif,
d’être bon marché et absolument sans actif), les fréquences utilisées et la possibi-
PRINCIPE entretien. lité d’enregistrer ou non des données.
DE FONCTIONNEMENT Les RFID actifs possèdent une pile incorporée
DES RFID leur permettant d’émettre un signal de
EXPOSITION AUX CHAMPS
façon autonome. Avec cette source d’éner-
gie, on peut obtenir des distances de saisie ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Un système RFID (cf. figure 1) se compose :
de quelques mètres. Ils présentent l’inconvé- À PROXIMITÉ DES SYSTÈMES
n d’une station de base (fixe ou mobile)
comprenant une antenne intégrée ou non.
nient d’être plus onéreux que les précédents,
de nécessiter un certain entretien et d’être
RFID
Le nom technique retenu pour cet ensemble plus volumineux.
L’évaluation de l’exposition réelle aux
par l’ISO (organisme de normalisation inter-
Les étiquettes semi-actives n’utilisent pas champs électromagnétiques émis par les
national) est interrogator ;
leur batterie pour émettre des signaux. Elles stations de base des systèmes RFID est
n d’étiquettes, éléments déportés pouvant agissent comme des étiquettes passives en complexe en raison de la grande diversité
être nommés différemment selon les mar- mode communication. La batterie permet à de leurs caractéristiques (géométrie, puis-
chés ou les applications. Le terme de tags est l’étiquette d’être autonome pour le stockage sance, fréquence, modes d’émission, durée
fréquemment utilisé ; de données. d’émission…).
!NTENNE bTIQUETTE
3TATIONßDEßBASE
Portiques antivol 6,25 kHz Mesures réalisées au contact du portique 99,5 A/m maxi 24,4 A/m
Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
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30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 Tél. 01 40 44 30 00 Fax 01 40 44 30 99 Internet : www.inrs.fr e-mail : info@inrs.fr •
Champs électromagnétiques ED 4217 1re édition • mars 2010 • 5 000 ex. • Mise en pages : N. Pellieux • Schémas : Atelier Causse • impression groupe Corlet S.A.