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Rendre : 10/10/2023
Définition 1.1. La transformée de Fourier discrète d’un signal f est définie, pour tout k ∈ [0, . . . , N − 1],
par
N −1
X n
fb(k) = f (n)e−2iπk N .
n=0
1. Calculer f \
(· − p) lorsque p ∈ [0, . . . , N − 1].
On définit la dérivée de f comme le signal ∆f : [0, 1, . . . , N − 1] → R où pour tout k ∈ [0, . . . , N − 1],
∆f (k) = f (k) − (k − 1).
2. Calculer ∆f
c.
3. Calculer f[∗ g.
n
4. Calculer fb lorsque f (n) = sin(2π N ).
2iπ
5. On pose ωN = e N. Montrer que fb peut s’écrire
b 1 1 1 ··· 1
f (0) 1 ωN ωN 2 · · · ωNN −1 f (0)
fb(1) f (1)
1 ω 2 4 2(N −1)
ωN · · · ωN
. = N · .. .
.
. .. .. .. .. ..
.
. . . . .
f (N − 1) f (N − 1)
2(N −1) (N −1)2
b
N −1
1 ωN ωN · · · ωN
6. Évaluer le nombre d’opérations pour calculer la transformée discrète d’un signal de taille N .
On admettra que la matrice AN est une matrice inversible (une justification de son inversibilité et de
l’obtention de l’inverse est donnée dans l’annexe A). L’inverse de AN est
···
1 1 1 1
1 ωN ωN 2 ··· ωN N −1
1
1 ωN 2 ωN 4 · · · ωN 2(N −1)
A−1 =
N
N ..
.. .. .. ..
. . . . .
2
1 ωN N −1 ωN 2(N −1) · · · ωN (N −1) .
Définition 1.8. La transformée de Fourier discrète inverse d’un signal fb est définie, pour tout k ∈
[0, . . . , N − 1], par
N −1
1 X b n
f (k) = f (n)e2iπk N .
N
n=0
n
7. À partir de vos résultats à la question4 et de la définition 1.8, retrouver que f (n) = sin(2π N ).
On se propose de trouver un algorithme pour calculer en O(N log(N )) opérations la transformée de
Fourier discrète d’un signal. On suppose que N s’écrit N = 2J .
8. Montrer que fb(k) peut s’écrire
2J−1
X−1 2J−1
X−1
n n
−2iπk −2iπk
fb(k) = fp (n)e 2J−1 + fi (n)e 2J−1 ,
n=0 n=0
où fp est le signal de N/2 = 2J−1 points constitués de f (2n) pour n ∈ {0, 1, . . . , 2J−1 }, et fi est le
signal de N/2 = 2J−1 points constitués de f (2n + 1) pour n ∈ {0, 1, . . . , 2J−1 }.
On note Pk le k-ième terme de la transformée de Fourier discrète de fp et Ik le k-ième terme de la
transformée de Fourier discrète de fi .
9. Montrer que pour tout j ∈ {0, 1, . . . , 2J−1 }, on a
P + e−2iπ 2kJ I si 0 ≤ k < N/2 = 2J−1
k k
f (k) =
b
−2iπ
k−N/2 .
P
k−N/2 −e 2J I k−N/2 si 2J−1 ≤ k < 2J
A Inversibilité de AN
On considère
1 1 1 ··· 1
2 N −1
1
ωN ωN · · · ωN
2 4 2(N −1)
1 ωN ωN · · · ωN
AN =
.
. .. .. .. ..
. . . . .
N −1 2(N −1) (N −1)2
1 ωN ωN · · · ωN
la matrice de Vandermonde-Fourier utilisé dans la transformée de Fourier discrète. Cette matrice étant
une matrice de Vandermonde, on peut facilement obtenir son déterminant. Ainsi on a
Y q p
det(AN ) = (e−2iπ N − e−2iπ N )
0≤p<q≤N −1
2
Théorie de Fourier et Ondelettes Devoir
q p
Y
= (ωN − ωN ).
0≤p<q≤N −1
2iπ
Or les ωN k sont tous distinct puisque ω = e N est une racine N -ième de l’unité. On en déduit que toutes
N
q p
les différences ωN − ωN sont non nul et que det(AN ) est un produit de terme non nul et est donc non nul.
On obtient alors que AN est bien inversible. Puis on peut remarquer que en effectuant les opérations
sur les lignes
N
1 X
Lk → ωN p(k−1) Lp ,
N
p=1
on peut obtenir
1 1 1 ··· 1
2 N −1 1 0 ··· 0
1 ωN ωN · · · ωN .. ..
1 PN
2 4 2(N −1) Lk → N ωN p(k−1) Lp 0 . .
1 ωN ωN · · · ωN −−−−−−−p=1
AN =
. −−−−−−−−−→ .
.
. .. .. .. ..
.. . . 0
. . . . .
N −1 2(N −1) (N −1)2 0 ··· 0 1
1 ωN ωN · · · ωN
···
1 0 ··· 0
1 1 1 1
.. .. 1 PN
1 ω N ω N
2 · · · ωN N −1
p(k−1) L
0 . L →
. k N p=1 N ω p 1 1
ωN 2 ωN 4 · · · ωN 2(N −1)
= A−1
.. −−−−−−−−−−−−−−−−→ N N .
.. . .. .. .. ..
. . 0 ..
. . . .
0 ··· 0 1 1 ωN N −1 ωN 2(N −1) · · · ωN (N −1)
2