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Je dédie ce travail :
Á ma chère mère et à mon cher père Dieu ait son âme qui
n’ont jamais cessé de me supporter, me soutenir et
m’encourager durant mes années d’études. Qu’ils trouvent ici
le témoignage de ma profonde gratitude et reconnaissance.
Á tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin et ceux qui ont
partagé avec moi les moments d’émotion lors de la réalisation
de ce travail et qui m’ont chaleureusement supporté et
encouragé tout au long de mon parcours.
Merci !
1 Introduction 6
2 Rappel mathématique 9
2.1 Fonctions spécifiques utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.1 Fonction gamma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.2 Fonction Bêta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.3 Fonction de Mittag-Leffler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Généralisation des définitions usuelles de la dérivabilité et de la continuité . . . . . 16
2.2.1 Formule de Grünwald-Letnikov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.2 Formule de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2
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3
Liste des tableaux
4
Abréviations et Notations
Les différentes abréviations et notations utilisées tout au long de ce projet sont expliquées ci-dessous :
Abréviation&Notations Signification
Γ(x) Fonction Gamma
Γ(z) Fonction Gamma d’Euler
B(p, q) Fonction Bêta
Eα (z) Fonction de Mittag-Liffer
Eα,β (z) Fonction de Mittag-Liffer généralisée
C([a, b]) Espace des fonctions continues sur l’intervalle [a, b]
C n ([a, b]) Espace des fonctions de classe C n sur l’intervalle [a, b]
f n (t0 ) Dérivée nième de la fonction f au point t0
[α] Partie entière d’un nombre réelle α
Re(z) Partie réelle d’un nombre complexe z
RL Riemann-Liouville
C Caputo
GL Grünwald-Letnikov
Iaα f Intégral fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’ordre α
RL α
Da f Dérivée fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’ordre α
C α
Da f Dérivée fractionnaire au sens de Caputo d’ordre α
GL α
Da f Dérivée fractionnaire au sens de Grünwald-Letnikov d’ordre α
Chapitre 1
Introduction
Le calcul différentiel fournit un outil puissant pour expliquer et modéliser des processus dynamiques
dans de nombreux domaines des sciences appliquées. Mais les expériences et la réalité nous en-
seignent qu’il y a beaucoup de systèmes complexes dans la nature avec une dynamique différente,
tels le transport de contaminants chimiques dans l’eau autour de rochers, la diffusion atmosphérique
de la pollution, la dynamique des matériaux viscoélastiques comme les polymères, le processus de
diffusion cellulaire, la transmission de signaux par l’intermédiaire de champs magnétiques intenses,
l’effet de la spéculation sur la rentabilité des stocks sur les marchés financiers, le trafic réseau et bien
d’autres. Dans les cas mentionnés, les processus ont un comportement complexe macroscopique, qui
fait que les dérivées classiques ne peuvent exprimer leur dynamique, d’oú l’intervention du calcul
fractionnaire.
L’analyse fractionnaire est une branche de l’analyse mathématique qui étudie la possibilité de définir
des puissances non entières des opérateurs de dérivation et d’intégration. Ces dérivées ou intégra-
tions fractionnaires rentrent dans le cadre plus général des opérateurs pseudo-différentiels.
La dérivation fractionnaire fournit plusieurs outils potentiellement utiles pour la résolution des
équations intégrales. Elle s’introduit aussi naturellement dans la modélisation mécanique des maté-
riaux qui conservent la mémoire des transformations passées. D’oú l’intérêt particulier porté sur le
calcul et l’analyse fractionnaire pendent ces dernières décennies.
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L’histoire de la dérivée d’ordre non entier s’étale de la fin du 17ème siècle jusqu’à nos jours. Les
spécialistes s’accordent pour faire remonter son début à la fin de l’année (1695) quand l’Hospital a
dn y 1
soulevé une question à Leibniz en s’interrogeant sur la signification dxn lorsque n = 2 .
Leibniz, dans sa réponse voulut engager une réflexion sur une possible théorie de la dérivation non
entière, et à écrit à l’Hospital : "... cela conduirait à un paradoxe à partir duquel,un jour, on aura tirer
des conséquences utiles".
Il a fallu attendre les années (1990) pour voir apparaître les premières "conséquences utiles". la pre-
mière tentative sérieuse de donner une définition logique pour la dérivée fractionnaire est dû à Liou-
ville qui a publié neuf documents dans ce sujet entre (1832) et (1837). Indépendamment, Riemann a
proposé une approche qui s’est avérée essentiellement celle de Liouville, et c’est depuis qu’elle porte
le nom "Approche de Riemann-Liouville". Plus tard, d’autres théories on fait leurs apparition comme
celle de Grünwald–Letnikov, de Weyl et de Caputo.
Nous citons des mathématiciens qui ont fourni des contributions importantes au calcul fractionnaire
jusqu’au milieu du 20ème siècle, inclut :
P.S. Laplace (1812), J.B.J. Fourier (1822), N.H. Abel (1823-1826), J. Liouville (1832-1873), B. Riemann
(1847), H. Holmgren (1865-1867), A.K. Grünwald (1867-1872), A.V. Letnikov (1868-1872), H. Laurent
(1884), P.A. Nekrassov (1888), A. Krug (1890), J. Hadamard (1892), O. Heaviside (1892-1912), S. Pin-
cherle (1902), G.H. Hardy et J.E. Littlewood (1917-1928), H. Weyl(1917), P. Levy (1923), A. Marchaud
(1927), H.T. Davis (1924-1936), A. Zygmund (1935-1945), E.R. Amour (1938-1996), H. Kober (1940),
D.V. Widder (1941) et M. Riesz(1949).
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Ce travail est divisé en trois chapitres principales :
Dans le chapitre 2, nous mentionnons quelques concepts et définitions de fonctions utiles spéci-
fiques : la fonction Gamma, la fonction Bêta et la fonction Mittag-Leffler. Dans ce chapitre aussi
nous donnons deux formules très importantes qui va nous aider à construire les intégrales et déri-
vées fractionnaires : La formule de Grünwald-Letnikov et la formule de Cauchy.
Le chapitre 4 est un chapitre principal de ce mémoire qui traite l’approximation numériques des
dérivées fractionnaires, plus précisément on va utiliser :
• Les méthodes L2 et L2C pour approcher les dérivées au sens de Caputo et Riemann-Liouville
lorsque 1 < α < 2.
• Le schéma G(1) pour approcher la dérivée au sens de Grünwald–Letnikov lorsque 0 < α < 1.
• Le schéma G(1) pour approcher la dérivée au sens de Grünwald–Letnikov lorsque 1 < α < 2.
Chapitre 2
Rappel mathématique
Dans ce chapitre, nous rappelons quelques notions et définitions des fonctions spécifiques utiles
qu’on va utiliser dans la suite de cette mémoire : la fonction Gamma et la fonction Bêta. Ensuite,
nous présenterons la formule de Grünwald-Letnikov puis, la formule de Cauchy.
Définition 2.1.1.
Soit x ∈ R. On appelle fonction gamma la fonction définie par :
Z +∞
Γ(x) = tx−1 e−t dt
0
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Γ(x + 1) = xΓ(x).
Γ(n + 1) = n!.
Preuve :
• Pour tout x ∈ R, on pose la fonction gx (t) = tx−1 e−t qui est bien définie et continue sur l’intervalle
]0, +∞[.
1
D’autre part la fonction gx (t) est équivalente à t1−x
en 0 qui est intégrable en 0 ⇔ 1 − x < 1 ⇔
x > 0.
Au voisinage de +∞, la fonction gx est toujours intégrable.
En effet pour t assez grand, on a :
1
0 ≤ tx−1 e−t ≤
t2
D’après le critère de la comparaison, on en déduit que la fonction gx est intégrable en +∞, d’où le
résultat.
•On a : Z +∞ 0
Γ(1) = e−t dt = e−t +∞ = 1.
0
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Par définition : Z +∞
1 1
Γ = √ e−t dt
2 0 t
Posons t = x2 , on trouve :
Z +∞
1 1 −x2
Γ = e 2xdx
2 0 x
Z +∞
2
=2 e−x dx
0
1 2
Calculons maintenant Γ 2
, on trouve :
2 Z +∞ 2
1 −x2
Γ = 2 e dx
2 0
Z +∞ Z +∞
−x2 −y 2
= 2 e dx 2 e dy
0 0
Z +∞ Z +∞
2 2
=4 e−(x +y ) dxdy.
0 0
Z π " 2
#+∞
2 e−r
=4 − dθ
0 2
0
" 2
#+∞ Z π
e−r 2
=4 − dθ
2 0
0
1 π
=4× ×
2 2
=π
1
√
Γ 2
= π.
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Proposition 2.1.3. √
1 (2n)! π
∀n ∈ N, Γ n+ = .
2 22n n!
Preuve :
• Pour n = 0, 1 la formule est vraie car :
√ √ √ √
(2 × 0)! π √
1 1 1 1 (2 × 1)! π 2 π π
Γ = 2×0 = π, Γ 1+ = Γ = 2×1 = = .
2 2 × 0! 2 2 2 2 × 1! 4 2
1 1
Γ (n + 1) + =Γ n+ +1
2 2
1 1
= n+ Γ n+
2 2
√
2n + 1 (2n)! π
=
2 22n n!
√
(2n + 2)(2n + 1)(2n!) π
=
2(2n + 2)22n n!
√
(2n + 2)! π
= 2
2 × 22n (n + 1)n!
√
(2(n + 1))! π
= 2(n+1)
2 (n + 1)!
d’oú le résultat. ■
Lemme 2.1.1.
Γ(z + 1) = zΓ(z).
2. ∀n ∈ N, Γ(n + 1) = n!.
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n
Généralisation du coefficient binomial : Les coefficients binomiaux , définis pour tout
k
entier naturel n et tout entier naturel k inférieur ou égal à n, donnent le nombre de parties de k
éléments dans un ensemble de n éléments, notés aussi Cnk . Cette quantité s’exprime à l’aide de la
fonction factorielle par :
n n(n − 1) . . . (n − k + 1) n!
= = , k ≤ n.
k k! k!(n − k)!
α
La formule généralisée pour α ∈ C et k ∈ N est donnée par :
k
α α(α − 1) . . . (α − k + 1)
=
k k!
Proposition 2.1.4.
Soient k ∈ N∗ et α ∈ C. Si Re(α − k + 1) > 0, alors on a :
α Γ(α + 1)
=
k Γ(k + 1)Γ(α − k + 1)
.
Preuve :
Γ(α + 1)
ce qui implique que = α(α − 1) . . . (α − k + 1).
Γ(α − k + 1)
Divisons par Γ(k + 1) = k!, on aura alors :
α α(α − 1) . . . (α − k + 1) Γ(α + 1)
= =
k k! Γ(k + 1)Γ(α − k + 1)
d’oú le résultat.
■
Définition 2.1.2.
On appelle fonction Bêta la fonction définie sur D par :
Z 1
B(p, q) = tp−1 (1 − t)q−1 dt. (2.1)
0
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Γ(p)Γ(q)
∀(p, q) ∈ D, B(p, q) = .
Γ(p + q)
Preuve :
• En posant :
t = 1 − x ⇒ dt = −dx.
On aura :
Z 1
B(p, q) = tp−1 (1 − t)q−1 dt
0
Z 0
=− (1 − x)p−1 xq−1 dx
Z 11
= xq−1 (1 − x)p−1 dx
0
d’où
B(p, q) = B(q, p).
t = 1 ⇒ θ = π2
t=0⇒θ=0
d’où Z π
2
B(p, q) = 2 (sin θ)2p−1 (cos θ)2q−1 dθ. (2.2)
0
On a Z +∞
Γ(p) = tp−1 e−t dt
0
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De même on a : Z +∞
2
Γ(q) = 2 y 2p−1 e−y dy.
0
Multiplions les deux membres des deux égalités et passant aux coordonnées polaires :
Z +∞ Z +∞
2 +y 2 )
Γ(p)Γ(q) = 4 x2p−1 y 2p−1 e−(x dxdy
0 0
π
Z +∞ Z
2 2
=4 (r cos θ)2p−1 (r sin θ)2q−1 e−r rdrdθ
0 0
Z +∞ Z π
2
2p−1 2q−1 −r2
=4 rr r e dr (cos θ)2p−1 (sin θ)2q−1 dθ
0 0
π
!
Z +∞ Z
2
−r2
= 2 r2(p+q)−1 e dr 2 (cos θ)2p−1 (sin θ)2q−1 dθ
0 0
= Γ(p + q)B(q, p)
= Γ(p + q)B(p, q)
donc on a :
Γ(p)Γ(q)
B(p, q) = .
Γ(p + q)
■
Remarque 2.1.1.
L’égalité (2.2) s’appelle la forme trigonométrique de la fonction Bêta.
Définition 2.1.3.
Pour z ∈ C, la fonction de Mittag-Leffler Eα (z) est définie comme suit :
+∞
X zk
Eα (z) = , α > 0.
k=0
Γ(αk + 1)
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Définition 2.1.4.
Pour z ∈ C, la fonction de Mittag-Leffler généralisée Eα,β (z) est définie comme suit :
+∞
X zk
Eα,β (z) = , α > 0, β > 0.
k=0
Γ(αk + β)
Exemples 2.1.2.
+∞ +∞ k
X xk X x
•E1 (x) = = = ex , x ∈ R.
k=0
Γ(k + 1) k=0 k!
+∞ +∞ +∞ √ 2k
X xk X xk X ( x) √
•E2 (x) = = = = cosh( x), x ≥ 0.
k=0
Γ(2k + 1) k=0 (2k)! k=0 (2k)!
+∞ +∞ +∞
X xk X xk 1 X xk+1 ex − 1
•E1,2 (x) = = = = , x ∈ R∗ .
k=0
Γ(k + 2) k=0 (k + 1)! x k=0 (k + 1)! x
+∞ +∞
2
X x2k X x2k
•E2,1 x = = = cosh(x), x ∈ R.
k=0
Γ(2k + 1) k=0 (2k)!
Remarque 2.1.2.
Pour avoir en plus d’informations sur la fonction de Mittag-Leffler voir [11].
Preuve :
• Supposons que la fonction f est n fois dérivables en t0 .
Ainsi, par définition de la dérivation en t0 on a :
′ f (t0 + h1 ) − f (t0 )
f (t0 ) = lim . (2.4)
h1 →0 h1
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′ f (t0 ) − f (t0 − h)
f (t0 ) = lim . (2.5)
h→0 h
′ ′
(2) f (t0 ) − f (t0 − h)
f (t0 ) = lim (2.6)
h→0 h
Remarque 2.2.1.
La formule (2.3) s’appelle aussi dérivée d’ordre n à gauche en t0 , de même, en utilisant la formule (2.4),
on obtient une dérivée d’ordre n à droite en t0 :
n
(n) 1 X k n
f (t0 ) = lim n (−1) f (t0 + kh).
h→0 h k
k=0
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [a, b] et −∞ < a ≤ x ≤ b < +∞.
Une primitive de f est donnée par l’expression :
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Z x
(Ia1 f )(x) = f (t)dt.
a
Preuve :
•Pour n=1 la formule est vraie.
•Pour n=2 :
Z x
(Ia2 f )(x) = (Ia1 f )(s)ds
Za x Z s
= f (t)dt ds.
a a
Z s
On pose F (s) = f (t)dt et on intègre par partie, alors on aura :
a
Z x
(Ia2 f )(x) = F (s)ds
a
Z x
= [sF (s)]xa − sF ′ (s)ds
a
Z x
= xF (x) − sf (s)ds
a
Z x Z x
= xf (t)dt − tf (t)dt
a a
Z x
= (x − t)f (t)dt.
a
•Pour n=3 :
Z x Z s Z t
Ia3 f
(x) = f (τ )dτ dt ds
a a a
Z x Z s
= (s − τ )f (τ )dτ ds
a a
1 x
Z
= (x − τ )2 f (τ )dτ.
2 a
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•Dans le cas général pour tout entier n ∈ N∗ et par récurrence on aura la formule (2.11). ■
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Chapitre 3
Définitions générales des dérivées
fractionnaires
Dans ce chapitre nous présenterons la définition d’une dérivée fractionnaire, puis nous étudions
trois définitions des dérivés fractionnaires les plus populaires : la définition de Riemann-Liouville,
Grünwald-Letnikov et de Caputo.
Définition 3.1.1.
L’intégrale fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’ordre α ∈ C et d’origine a de la fonction f est
définie par :
Z x
1
(Iaα f )(x) = (x − t)α−1 f (t)dt, Re(α) > 0.
Γ(α) a
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Preuve :
Z x
1
Iaα Iaβ f (x − s)α−1 Iaβ f (s)ds
(x) =
Γ(α) a
Z x Z s
1 α−1 1 β−1
= (x − s) (s − t) f (t)dt ds
Γ(α) a Γ(β) a
Z xZ s
1
= (x − s)α−1 (s − t)β−1 f (t)dtds
Γ(α)Γ(β) a a
Z x Z x
1 α−1 β−1
= f (t) (x − s) (s − t) ds dt
Γ(α)Γ(β) a t
En posant s = t + (x − t) τ , alors on a :
ds = (x − t)dτ
s = t =⇒ t + (x − t)τ = t =⇒ τ = 0
s = x =⇒ t + (x − t)τ = x =⇒ τ = 1
alors
Z x Z 1
α−1 β−1
(x − s) (s − t) ds = x − (t + (x − t)τ )α−1 (t + (x − t)τ − t)β−1 (x − t)dτ
t
Z0 1
= [(x − t)(1 − τ )]α−1 [(x − t)τ ]β−1 (x − t)dτ
0
Z 1
α+β−1
= (x − t) (1 − τ )α−1 τ β−1 dτ
0
α+β−1
= (x − t) B(β, α) =
Γ(α)Γ(β)
On sait que B(β, α) = , alors :
Γ(α + β)
Z x
1 α+β−1 Γ(α)Γ(β)
Iaα Iaβ f
(x) = f (t) (x − t) dt
Γ(α)Γ(β) a Γ(α + β)
Z x
1
= (x − t)(α+β)−1 f (t)dt
Γ(α + β) a
= Iaα+β f (x).
■
Exemples 3.1.1 ([8]).
On considère la fonction f (x) = (x − a)β avec a ∈ R et β > −1.
On va calculer l’intégral fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’ordre α (on prend α un réel
strictement positif) et d’origine a de la fonction f .
Z x
1
(Iaα f )(x) = (x − t)α−1 f (t)dt
Γ(α) a
Z x
1
= (x − t)α−1 (t − a)β dt.
Γ(α) a
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alors
Z 1
1
(Iaα f )(x) = (x − (a + (x − a)u))α−1 (a + (x − a)u − a)β (x − a)du
Γ(α) 0
Z 1
1
= (x − a)α−1 (1 − u)α−1 (x − a)β uβ (x − a)du
Γ(α) 0
Z 1
1
= (x − a)α−1 (1 − u)α−1 (x − a)β+1 uβ du
Γ(α) 0
1
(x − a)α+β
Z
= (1 − u)α−1 uβ du
Γ(α) 0
(x − a)α+β
= B(α, β + 1)
Γ(α)
Γ(α)Γ(β + 1)
= (x − a)α+β
Γ(α + β + 1)Γ(α)
Γ(β + 1)
= (x − a)α+β .
Γ(α + β + 1)
Définition 3.1.2.
La dérivée fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’ordre α ∈ C et d’origine a de la fonction f est
définie par :
x
dn dn
Z
RL 1
( Daα f )(x) = n (Ian−α f )(x) = (x − t) (n−α)−1
f (t)dt
dx Γ(n − α) dxn a
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Γ(β + 1)
(Ian−α f )(x) = (x − a)β+n−α
Γ(β + 1 + n − α)
alors
dn
RL Γ(β + 1)
( Daα f )(x) = n (x − a) β+n−α
dx Γ(β + 1 + n − α)
Γ(β + 1) dn β+n−α
= (x − a)
Γ(β + 1 + n − α) dxn
or
dn β+n−α
Γ(β + 1 + n − α)
(x − a) = (x − a)β−α
dxn Γ(β − α + 1)
enfin on a :
Γ(β + 1)
(RL Daα f )(x) = (x − a)β−α .
Γ(β − α + 1)
avec α ≥ 0 et n = [α] + 1.
On désigne par [.] la partie entière d’un nombre réel.
Exemples 3.2.1 ([4]).
Concernant la dérivée fractionnaire au sens de Caputo d’ordre α et d’origine a de la fonction f (x) =
(x − a)β , on aura :
dn
C
Daα f )(x) Ian−α β
( = (x − a)
dxn
Γ(β + 1)
= Ian−α (x − a)β−n
Γ(β − n + 1)
Γ(β + 1)
Ian−α (x − a)β−n
=
Γ(β − n + 1)
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or
Γ(β − n + 1)
Ian−α (x − a)β−n = (x − a)β−α
Γ(β − α + 1)
alors
Γ(β + 1) Γ(β − n + 1)
(C Daα f )(x) = (x − a)β−α
Γ(β − n + 1) Γ(β − α + 1)
Γ(β + 1)
= (x − a)β−α
Γ(β − α + 1)
n−1 (j)
RL
X f (a)(x − a)j−α
( Daα f )(x) =(C
Daα f )(x) + . (3.1)
j=0
Γ(j + 1 − α)
Remarque 3.3.1.
• Pour 0 < α < 1 on a :
f (a)(x − a)−α
(RL Daα f )(x) = (C Daα f )(x) + .
Γ(1 − α)
• Pour 1 < α < 2 on a :
C
Da f = RL Da f.
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Définition 3.4.1.
La dérivée fractionnaire au sens de Grünwald-Letnikov d’ordre α ∈ R de la fonction f est définie par :
+∞
GL α 1 X k α
( D f )(x) = lim α (−1) f (x − kh).
h→0 h k
k=0
Remarque 3.4.1.
Pour avoir une idée sur la construction de Grünwald-Letnikov dérivation voir [6] et [15].
25
Chapitre 4
Approximation des dérivées fractionnaires
Parfois ce n’est pas facile de calculer explicitement une dérivée fractionnaire d’ordre α d’une fonc-
tion donnée. Les méthodes numériques consistent à donner une approximation de ces types de déri-
vées avec une estimation d’erreur très petite. Dans ce chapitre on va introduire des approximations
numériques de dérivée de Caputo, Riemann-Liouville et Grünwald-Letnikov.
Étant donné une fonction f ∈ C n ([a, b]), on rappelle que la dérivée fractionnaire au sens de Caputo
d’ordre α et d’origine a de la fonction f est définie par :
Z x
C 1
( Daα f )(x) = (x − t)(n−α)−1 f (n) (t)dt
Γ(n − α) a
avec α ≥ 0 et n = [α] + 1.
• Si on prend 0 < α < 1, alors n = 1 et on a donc :
Z x
1
( C
Daα f )(x) = (x − t)−α f ′ (t)dt. (4.1)
Γ(1 − α) a
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alors
Z x
1
(C
D0α f )(x) = (x − t)1−α f ′′ (t)dt
Γ(2 − α) 0
Z 0
1
=− h1−α f ′′ (x − h)dh
Γ(2 − α) x
Z x
1
= h1−α f ′′ (x − h)dh
Γ(2 − α) 0
enfin on a
Z x
1
(C
D0α f )(x) = t1−α f ′′ (x − t)dt (4.3)
Γ(2 − α) 0
Dans cette section on va essayer d’approcher les deux formules (4.1) et (4.3).
k = 0, 1, . . . , N en utilisant la différence f (xk+1h)−f (xk ) pour approcher la dérivée première f ′ (t) sur
chaque intervalle [xk , xk+1 ].
Z xj
1
( C
Daα f )(xj ) = (xj − t)−α f ′ (t)dt
Γ(1 − α) a
j−1 Z xk+1
1 X
= (xj − t)−α f ′ (t)dt
Γ(1 − α) k=0 xk
j−1 xk+1
1 XZ f (xk+1 ) − f (xk )
≈ (xj − t)−α dt
Γ(1 − α) k=0 xk h
j−1 xk+1
f (xk+1 ) − f (xk )
X Z
= (xj − t)−α dt.
k=0
hΓ(1 − α) xk
Z xk+1
1 x
(xj − t)−α dt = −(xj − t)1−α xk+1
xk 1−α k
1
(xj − xk )1−α − (xj − xk+1 )1−α
=
1−α
27
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(
xj − xk = (j − k)h
xj − xk+1 = (j − k − 1)h
alors
xk+1
h1−α
Z
(xj − t)−α dt = (j − k)1−α − (j − k − 1)1−α
xk 1−α
1
(j − k)1−α − (j − k − 1)1−α .
= α−1
h (1 − α)
enfin
j−1
C
X [(j − k)1−α − (j − k − 1)1−α ]
( Daα f )(xj ) ≈ [f (xk+1 ) − f (xk )]
k=0
hhα−1 (1 − α)Γ(1 − α)
j−1
X h−α
(j − k)1−α − (j − k − 1)1−α [f (xk+1 ) − f (xk )]
=
k=0
Γ(2 − α)
j−1
X
= bj−k−1 [f (xk+1 ) − f (xk )] .
k=0
avec
h−α
(k + 1)1−α − k 1−α , pour k = 0, 1, . . . , j − 1.
bk = (4.4)
Γ(2 − α)
d’oú
j−1
X
C
( Daα f )(xj ) ≈ bj−k−1 [f (xk+1 ) − f (xk )] (4.5)
k=0
j−1
X
bj−k−1 [f (xk+1 ) − f (xk )] − (C Daα f )(xj ) ≤ Ch2−α
k=0
22−α
1 1−α −α
max |f ′′ (x)| .
C= + − 2 +1
Γ(2 − α) 12 2−α x0 ≤x≤xj
28
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Exemples 4.1.1.
Nous évaluons la dérivée fractionnaire au sens de Caputo d’origine 0 de la fonction f (x) = x2 au point
x = 1 en utilisant la méthode L1 uniforme.
Les résultats numériques sont présentés aux tableaux suivants :
On remarque que lorsque le α s’augmente l’erreur maximale l’est aussi, par suite pour avoir une bonne
estimation d’erreur on doit augmenter le nombre d’itérations lorsque on augmente le α.
Exemples 4.1.2.
Nous évaluons la dérivée fractionnaire au sens de Caputo d’origine 0 de la fonction f (x) = cos(x) au
point x = π2 en utilisant la méthode L1 uniforme.
Les résultats numériques sont présentés aux tableaux suivants :
29
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Z x̃j
1
( C
Daα f )(x̃j ) = (x̃j − t)−α f ′ (t)dt
Γ(1 − α) x̃0
j−1 Z x̃k+1
1 X
= (x̃j − t)−α f ′ (t)dt
Γ(1 − α) k=0 x̃k
j−1 x̃k+1
1 XZ f (x̃k+1 ) − f (x̃k )
≈ (x̃j − t)−α dt
Γ(1 − α) k=0 x̃k h̃k
j−1 x̃k+1
f (x̃k+1 ) − f (x̃k )
X Z
= (x̃j − t)−α dt
k=0
h̃k Γ(1 − α) x̃k
Z x̃k+1
1 x̃
(x̃j − t)−α dt = −(x̃j − t)1−α x̃k+1
x̃k 1−α k
1
(x̃j − x̃k )1−α − (x̃j − x̃k+1 )1−α
=
1−α
30
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Enfin
j−1
X 1
C
Daα f )(x̃j ) (x̃j − x̃k )1−α − (x̃j − x̃k+1 )1−α [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )]
( ≈
k=0
h̄k (1 − α)Γ(1 − α)
j−1
X 1
(x̃j − x̃k )1−α − (x̃j − x̃k+1 )1−α [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )]
=
k=0
h̃k Γ(2 − α)
donc
j−1
X
(C
Daα f )(x̃j ) ≈ bjk+1 [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )] (4.6)
k=0
avec
1
bjk+1 = (x̃j − x̄k )1−α − (x̃j − x̃k+1 )1−α , pour k = 0, 1, . . . , j − 1.
(4.7)
Γ(2 − α)h̃k
j−1
X
(C Daα f )(x̃j ) = bjk+1 [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )] + Rj
k=0
avec !
h̃2j−1 h̃2
Rj ≤ + max h̃−α ′′
j−1 max |f (x)| .
2(1 − α) 8 a≤x≤x̃j
n o
h̃max = max h̃j .
0≤j≤N −1
4.1.3 Méthode L2
b
Considérons une subdivision uniforme {xk }N
k=0 de l’intervalle [0, b] avec un pas h = et soit
N
j ∈ {1, 2, . . . , N }, alors :
Z xj
1
( C
D0α f )(xj ) = t1−α f ′′ (xj − t)dt
Γ(2 − α) 0
j−1 Z xk+1
1 X
= t1−α f ′′ (xj − t)dt
Γ(2 − α) k=0 xk
31
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j−1 xk+1
f (xj − xk+1 ) − 2f (xj − xk ) + f (xj − xk−1 )
Z
C 1 X
( D0α f )(xj ) ≈ t 1−α
dt
Γ(2 − α) k=0 xk h2
j−1
f (xj − xk+1 ) − 2f (xj − xk ) + f (xj − xk−1 ) xk+1 1−α
X Z
= t dt.
k=0
Γ(2 − α)h2 xk
j
X
C
( D0α f )(xj ) ≈ Wj,k f (xj−k ) (4.8)
k=−1
k Wj,k
h−α
k = −1
Γ(3 − α)
−α 2−α
h (2 − 3)
k=0
Γ(3 − α)
−α 2−α
h ((k + 2) − 3(k + 1)2−α + 3k 2−α − (k − 1)2−α )
1≤k ≤j−2
Γ(3 − α)
h−α (−2j 2−α + 3(j − 1)2−α − (j − 2)2−α )
k =j−1
Γ(3 − α)
h−α (j 2−α − (j − 1)2−α )
k=j
Γ(3 − α)
Table 4.7 – Les valeurs de Wj,k correspondantes à la méthode L2
Z xj
1
( C
D0α f )(xj ) = t1−α f ′′ (xj − t)dt
Γ(2 − α) 0
j−1 Z xk+1
1 X
= t1−α f ′′ (xj − t)dt
Γ(2 − α) k=0 xk
32
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j−1 xk+1
[f (xj − xk+2 ) − f (xj − xk+1 ) − f (xj − xk ) + f (xj − xk−1 )]
Z
C 1 X
( D0α f )(xj ) ≈ t 1−α
dt
Γ(2 − α) k=0 xk 2h2
j−1
[f (xj − xk+2 ) − f (xj − xk+1 ) − f (xj − xk ) + f (xj − xk−1 )] xk+1 1−α
X Z
= t dt.
k=0
2Γ(2 − α)h2 xk
j+1
X
C
( D0α f )(xj ) ≈ W
cj,k f (xj−k ) (4.9)
k=−1
oú les valeurs de W
cj,k sont présentées dans le tableau suivant :
k W
cj,k
h−α
k = −1
2Γ(3 − α)
h−α (22−α − 2)
k=0
2Γ(3 − α)
−α 2−α
h (3 − 2 × 22−α )
k=1
2Γ(3 − α)
−α 2−α
h ((k + 2) − 2(k + 1)2−α + 2(k − 1)2−α − (k − 2)2−α )
2≤k ≤j−2
2Γ(3 − α)
−α 2−α
h (−j − (j − 3)2−α + 2(j − 2)2−α )
k =j−1
2Γ(3 − α)
h−α (−j 2−α + 2(j − 1)2−α − (j − 2)2−α )
k=j
2Γ(3 − α)
h−α (j 2−α − (j − 1)2−α )
k =j+1
2Γ(3 − α)
x
dn
Z
RL 1
Daα f (n−α)−1
(x) = (x − t) f (t)dt .
Γ(n − α) dxn a
33
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x
d2
Z
RL 1
D0α f 1−α
(x) = (x − t) f (t)dt .
Γ(1 − α) dx2 0
D’après (3.1) on a :
RL f (a)(x − a)−α
Daα f (x) = C
Daα f (x) +
. (4.10)
Γ(1 − α)
f (0)x−α f ′ (a)x1−α
(RL D0α f )(x) = (C D0α f )(x) + + . (4.11)
Γ(1 − α) Γ(2 − α)
Les méthodes L1 uniforme, L1 non-uniforme, L2 et L2C pour la dérivée de Caputo ont été déjà
expliquée en détail dans la section précédente et d’après le théorème (3.3.1) nous pouvons facilement
obtenir ces méthodes pour celle de Riemann-Liouville.
j−1
RL
X f (a) (xj − a)−α
Daα f
(xj ) ≈ bj−k−1 [f (xk+1 ) − f (xk )] + ,
k=0
Γ(1 − α)
j−1
X
bj−k−1 [f (xk+1 ) − f (xk )] − (RL Daα f )(xj ) ≤ Ch2−α
k=0
22−α
1 1−α −α
max |f ′′ (x)| .
C= + − 2 +1
Γ(2 − α) 12 2−α x0 ≤x≤xj
34
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Exemples 4.2.1.
Nous évaluons la dérivée fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’origine 0 de la fonction f (x) =
exp(x) au point 1 en utilisant la méthode L1 uniforme.
Les résultats numériques sont présentés aux tableaux suivants :
Exemples 4.2.2.
Nous évaluons la dérivée fractionnaire au sens de Riemann-Liouville d’origine 2 de la fonction f (x) =
log(x) au point x = 4 en utilisant la méthode L1 uniforme.
Les résultats numériques sont présentés aux tableaux suivants :
35
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j−1
X f (a) (x̃j − a)−α
RL
Daα f (x̃j ) ≈ bjk+1 [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )] +
,
k=0
Γ(1 − α)
j−1
X
( RL
Daα f )(x̃j ) = bjk+1 [f (x̃k+1 ) − f (x̃k )] + Rj
k=0
avec !
h̄2j−1 h̃2
Rj ≤ + max h̃−α ′′
j−1 max |f (x)| .
2(1 − α) 8 a≤x≤x̃j
h̃max = max h̄j .
0≤j≤N −1
4.2.3 Méthode L2
b
Considérons une subdivision uniforme {xk }N
k=0 de l’intervalle [0, b] avec un pas h = et soit
N
j ∈ {1, 2, . . . , N }
La méthode L2 est donnée par :
j
RL
X f (0)x−α
j f ′ (α)x1−α
j
( D0α f )(xj ) ≈ Wj,k f (xj−k ) + + (4.12)
k=−1
Γ(1 − α) Γ(2 − α)
36
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j+1
RL
X f (0)x−α
j f ′ (α)x1−α
j
( D0α f )(xj ) ≈ W
cj,k f (xj−k ) + + (4.13)
k=−1
Γ(1 − α) Γ(2 − α)
Les coefficients W
cj,k sont définies au tableau (4.8).
+∞
GL α 1 X k α
( D f )(x) = lim α (−1) f (x − kh).
h→0 h k
k=0
k α
wk = (−1)
k
N −1 N −1
GL α −α
X
k α X
( D f )(x) ≈ h (−1) fk = ck f k (4.14)
k
k=0 k=0
N +1 N +1
GL α −α
X
k α X
( D f )(x) ≈ h (−1) fN −k+1 = ck fN −k+1 (4.15)
k
k=0 k=0
37
Conclusion
L’objet principal de ce mémoire est l’approximation de certaines
dérivées fractionnaires en utilisant quelques méthodes
numériques.
Ce travail nous a permis aussi de savoir quelques idées sur la
manière de la construction des dérivées fractionnaires.
Les dérivées fractionnaires sont très utilisées dans la physique
macroscopique, surtout les équations différentielles d’ordre
fractionnaire, en particulier dans l’équation de la diffusion
fractionnaire qui décrit le comportement du déplacement
collectif de particules.
Bibliographie
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[1] Benbachir, M. (2022). Calcul fractionnaire.
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Derivatives. Philadelphia : Society for Industrial and Applied Mathematics. (Cité dans la page
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applications. Conservatoire National des Arts et Métiers, Mathématiques, Paris, France. (Cité
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