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Gpec Et Autres
Gpec Et Autres
OBJECTIFS DU COURS
Ce cours a pour objectif principal de sensibiliser les étudiants à la dimension
stratégique de la gestion des ressources humaines. . Si l'on en juge par
l'évolution actuelle des entreprises publiques et privées, l'une des principales
transformations concerne les modes de gestion des ressources humaines qui,
pour répondre aux impératifs du marché, mettent beaucoup plus l'accent sur
des processus susceptibles de développer un véritable avantage concurrentiel.
Ainsi, par exemple, la gestion des talents et le management de la
performance sont-ils devenus des processus clés de gestion des ressources
humaines dans lesquels les responsables opérationnels jouent un rôle
déterminant. Dans cette perspective, les responsabilités des managers dans le
management de leurs ressources humaines deviennent de plus en plus
importantes simultanément comme facteur de motivation des collaborateurs
et comme indicateur de leur propre performance en tant que responsables
d'équipes.
Plus spécifiquement, au terme de ce cours les étudiants seront capables:
- d'appréhender la gestion des ressources humaines dans son ensemble
comme une fonction complexe et professionnelle à laquelle ils apportent eux-
mêmes une contribution essentielle dans un contexte de plus en plus ouvert
- de comprendre et d'influencer les politiques de gestion des ressources
humaines mises en œuvre dans leurs futures entreprises ;
- de connaître et de mettre en œuvre un ensemble de pratiques concrètes de
gestion des ressources humaines dans une perspective stratégique.
2
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE :
L. Cadin, F. Guérin, F. Pigeyre : Gestion des Ressources Humaines, Pratiques
et Eléments de Théorie, 2ème ed, Dunod, 2002.
Sites en Français
Site à consulter en priorité
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Site Association Américaine RH "Stratégique" (moderne) : www.hrps.org
Site Association Européenne RH "Stratégique" (moderne) : www.ehrf.org
Site Association Canadienne RH "Stratégique" (moderne) : www.chrp.ca
Site Association RH "Stratégique" (moderne) New Jersey USA :
www.njhrpg.org
Site Canadien informations échanges RH : www.hronline.com
Site Américain informations échanges RH : www.hrprosgateway.com
Site Américain informations échanges RH : www.hrcomm.com
Site Américain informations échanges RH : www.hrfree.com
EXPOSES
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LE MÉTIER DE DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
Dans les petites structures, ces fonctions peuvent être assurées par une seule
personne. Dans ce cas, le directeur peut assumer une part des fonctions de 7
à 9 ou déléguer.
Dans les établissements plus importants, la répartition des fonctions entre les
agents varie d'un lieu à l'autre :
Un agent peut se voir charger de la gestion complète d'un nombre limité
d'agents : il assume alors totalement l'ensemble des fonctions de 1 à 6.
Les agents sont parfois spécialisés : ils sont ainsi affectés à des tâches
bien précises et n'assument que partiellement les fonctions de 1 à 6 (un
agent peut par exemple être spécialisé sur la fonction 1, gestion des
traitements, et n'assumer aucune autre tâche).
Selon l'organisation hiérarchique des établissements, certains agents peuvent
se voir confier tout ou partie des fonctions de 7 à 10. La présence ou non d'un
D.R.H. (cas des postes non pourvus) est déterminante.
La fonction 10, formation, est une fonction qui peut faire l'objet d'un poste
complet. Les tâches correspondantes sont décrites dans l'étude "Chargé de
formation".
5
2. Gestion administrative des dossiers du personnel
3. Accueil – information
4. Veille réglementaire
6. Œuvres sociales
10. Formation
1-1-Résultats attendus
1-2-Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
2-1-Résultats attendus
7
2-2-Sous activités
LIAISONS ET
CONDITIONS D'EXERCICES AUTONOMIE
RELATIONS
A l'externe Équipements
Pas de liaisons Micro-ordinateur
et relations Logiciel : traitement de texte,
spécifiques tableur, logiciels spécifiques, gestion
du personnel
Minitel, fax
8
III-Activité Accueil - information
3-1-Résultats attendus
3-2-Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations Responsabilités dans la
Avec tout le limite du respect des
personnel Recueil de textes : consignes données par
gestion du personnel, la direction
statut, grades
A l'externe
Avec les demandeurs Brochure sur les
d'emploi œuvres sociales
4-1-Résultats attendus
4-2-Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
Traitement de texte
Logiciels spécifiques
10
5-1-Résultats attendus
5-2-Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
VI-Œuvres sociales
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Gérer la billetterie (spectacle, réduction).
Gérer les congés maladie et longue maladie.
Prendre en charge les agents malades (au delà de 3 mois).
Gérer le dossier de mutuelle (M.N.H.) : adhésion, cotisation, envoi du
dossier à la mutuelle.
Gérer le dossier de retraite complémentaire (adhésion, cotisation,
transmission du dossier à la caisse).
Assurer la relation avec l'amicale.
Rédiger des courriers divers.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
Recruter du personnel :
Recherche des vacances de postes.
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Prise en compte des demandes des services.
Appel à candidatures - définition des critères.
Avec concours :
Publication des vacances de postes.
Organisation des concours (de la réception des candidatures à
l'organisation des jurys)
Embauche des candidats reçus.
Sans concours et remplacements :
Réception des candidatures.
1er tri des candidatures sur C.V. et expérience professionnelle.
Entretien.
Élaboration du contrat.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
Élaborer le budget.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
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Données /
A l'interne Informations Selon l'organisation, la
Avec les services Dotation, constat des hiérarchie de
comptables dépenses (traitements, l'établissement (taille
Avec la direction frais de déplacements…). de l'établissement,
Données présence ou non d'un
ministérielles : salaire, D.R.H.), la
A l'externe points d'indices. responsabilité peut être
Avec la perception Équipements ou limitée.
Avec le trésor Micro-ordinateur
public Traitement de texte
Tableur
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
15
Pas de liaisons ou direction politique de
relations spécifiques Politique de l'établissement
l'établissement
Équipements
Micro-ordinateur
Traitement de texte
Tableur
X - Formation
Cette fonction fait l'objet d'une étude à part entière intitulée "Chargé de
formation".
CHARGÉ DE FORMATION
10-1-Résultats attendus
Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations Responsabilité
Avec tout le selon délégation
personnel hospitalier, Politique de la direction du D.R.H.
(orale) projet de (présence ou non
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Avec l'encadrement. l'établissement, projet d'un D.R.H.) ou
A l'externe social. autre direction.
Responsabilité
Avec les Catalogue de formation limitée
établissements éventuellement
hospitaliers, Service de par C.T.E ou la
documentation commission de
Avec les organismes formation (avis
de formation, de CD Rom consultatif).
validation, les Textes réglementaires.
institutionnels de la
formation Règlement intérieur de
la commission de formation
Etc… (mise en œuvre des
textes)
Équipements
Équipement
informatique, fax,
téléphone, et reprographie.
Bureau individuel
Résultats attendus
Sous activités
17
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
Résultats attendus
Sous activités
18
Communiquer et diffuser le plan, informer le personnel.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations
Avec tout le
personnel Plan de formation Responsabilté totale
(dans le cadre de la
Avec la hiérarchie Répertoire des délégation).
organismes de
formation
A l'externe
Avec les organismes Maillage interne et
de formation externe
Budget
Équipements
Tableaux de bord
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10-5-Mise en œuvre des formations en intra
Résultats attendus
Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations
Avec les stagiaires
Cahier des charges
Avec la hiérarchie de la formation Responsabilité totale
dans le cadre de la
Inventaire des délégation
A l'externe besoins matériels
Avec les intervenants
Informations orales -
questionnaires divers
Équipements
Matériels
pédagogiques
20
Salles
Etc ...
Résultats attendus
Sous activités
LIAISONS ET
CONDITIONS D'EXERCICES AUTONOMIE
RELATIONS
A l'interne Données / Informations
Avec les stagiaires Cahier des charges de la Responsabilité
Avec la hiérarchie formation au programme. totale dans le
A l'externe Conventions avec cadre de la
l'organisme délégation.
Avec les organismes Informations données par les
de formation organismes de formation
Avec les intervenants Planning des salles
Équipements
Equipement informatique
10-7-Suivi financier
Résultats attendus
21
Un suivi budgétaire régulier avec traçabilité et lisibilité des données dans le
respect de la réglementation et des budgets alloués.
Un suivi budgétaire régulier avec traçabilité et lisibilité des données dans le
respect de la réglementation et des budgets alloués.
Sous activités
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations
Avec les stagiaires
Etats de frais, Responsabilités dans
Avec la hiérarchie factures, conventions l'exécution et
proposition de
Etats du suivi scénarios pour
A l'externe financier arbitrage de la
Avec les organismes hiérarchie.
de formation
Équipements
Avec les intervenants Equipement
informatique
Logiciels Gesform
(éventuellement)
10-8-Animation
Résultats attendus
Des réunions préparées avec des prises de décisions en lien avec les objectifs.
22
Sous activités
Animer des groupes de travail lors de l'élaboration des cahiers des charges
et procédures de sélections.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
RESPONSABLE DE FORMATION
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Le responsable de formation travaille alors avec une équipe au sein de la DRH
ou d'un service formation
ACTIVITÉS
Accueil conseil
Résultats attendus
Sous activités
LIAISONS ET
CONDITIONS D'EXERCICES AUTONOMIE
RELATIONS
Résultats attendus
Sous activités
La fonction Ingénierie du responsable de formation s'effectue à deux
niveaux :
Niveau stratégique en appui de la direction dans l'élaboration et la mise
en œuvre de la politique de formation
Niveau organisationnel dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan
de formation
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Cette fonction représente le cœur de la fonction formation.
SOUS-ACTIVITES
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
A l'interne Données /
Informations
Vers les agents et les
cadres, la direction et Accès et participation
les personnes aux données
accueillies (stagiaires, quantitatives et Totale.
CES,…) et les qualitatives de Responsabilité en
partenaires sociaux l'établissement relevant délégation (DRH ou
(CTE, commission du projet direction)Force de
formation, d'établissement, des proposition pour la
représentants du ressources humaines, direction et
personnel,…) de l'emploi et de la l'encadrement Personne
formation. d'interface et de
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convition.
A l'externe Équipements
Résultats attendus
Sous activités
27
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
Résultats attendus
Sous activités
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Concilier les contraintes budgétaires avec l'évolution qualitative des
ressources humaines.
LIAISONS ET CONDITIONS
AUTONOMIE
RELATIONS D'EXERCICES
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30
L’ADMINISTRATION DU PERSONNEL
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INTRODUCTION :
C’est la recherche des moyens pour traiter et manipuler l’information pour répondre
aux besoins. Elle consiste à veiller à la bonne conservation du potentiel humain de
l’entreprise en l’intégrant dans un cadre juridique. Elle a pour objet de suivre
l’application des lois conformément aux directives gouvernementales et de veiller à
l’application et à la traduction en termes de rémunération de tous les évènements de
chacun.
On note trois dimensions de l’administration du personnel :
- Mettre à la disposition de l’entreprise ou des personnes intéressées des
informations pertinentes sous une forme adaptée ;
- Assurer l’application de la réglementation et des statuts ;
- Mettre en œuvre, une organisation matérielle efficace au service de la fonction
personnel.
Les tâches administratives et sociales de l’administration du personnel concernent :
l’application des statuts, l’exécution des formalités (embauches, départs), la tenue des
dossiers et fichiers personnel, la paie, l’assistance à la direction dans les relations
avec les syndicats, le suivi et le règlement des contentieux du travail, l’information de
l’entreprise sur la législation du travail, la médecine du travail, la préparation du
budget et les comptes analytiques.
1
I.1.2 : LES RAPPORTS ENTRE L’ADMINISTRATION ET LA GESTION :
Cette vision résulte de la prise de conscience du fait que les rapports de travail ne
sont réductibles ni aux relations entre producteurs et consommateurs de travail, ni aux
rapports contractuels dans le cadre très réducteur de la loi.
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Elle correspond à la fonction de directeur des relations humaines ou du responsable
des relations de travail dont l’apparition dans de grandes organisations porte
témoignage des nouvelles conceptions de la gestion des hommes. Elle concentre son
intérêt sur :
- l’équilibre individuel du sujet au travail : motivation, perception de l’individu
en activité, comportement de travail, les préoccupations recouvrant
approximativement le champ de la psychologie industrielle ;
- les rapports des individus des classes sociales et des groupes sociaux qui
coopèrent et s’affrontent au sein des unités productives ; s’ouvre alors le champ
de la sociologie industrielle ou d’une large partie de la sociologie des
organisations et de l’étude des relations humaines.
Cette acception de l’administration du personnel présente les deux avantages
suivants :
- elle élargit le champ de l’administration du personnel par la prise en compte de
la dimension psychologique et sociale de la décision, par l’intégration de la
dimension historique du passé de l’organisation, par la prise en compte de
l’environnement social et de ses incidences sur l’organisation ;
- elle globalise l’approche du personnel en s’écartant du mythe réducteur et
partiellement erroné de l’homo oeconomicus : l’agent au travail n’est pas
seulement un facteur de production, mais un homme qui a un vécu, une vie
sociale en dehors de l’organisation où il travaille.
Mais l’observation de la réalité montre que cette vision n’est pas toujours
opérationnelle. Elle suscite la méfiance des hommes de terrain, surtout dans les unités
où le pouvoir est détenu par les productifs. En outre, elle participe d’un niveau de
raisonnement auquel les gestionnaires ne sont pas toujours familiers, notamment
lorsqu’il échappe au domaine du mesurable pour se cantonner dans celui de
l’appréciable. Cette vision est donc nécessaire mais pas suffisante.
Chacune des missions de gestion des ressources humaines examinée successivement :
du comptable et de l’économiste, du juriste, du psychosociologue, donne un éclairage
spécifique à la décision : c’est la confrontation qui éclaire les choix de la gestion des
hommes.
Par exemple un conflit collectif sera vécu par le juriste du point de vue de
l’application de la convention collective, par le comptable dans la prise en compte de
ses coûts, des manques à gagner, des pertes de clientèle ; par le sociologue dans
l’expression des conflits de groupe ou les oppositions de classe. C’est sur la synthèse
de ces différentes approches que se fondera une décision rationnelle.
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Paie interlocuteurs- - Paie
Communication entre les - Administration
3 plus faciles - Gestion
Gestion+Administration #Paie Gestion et Administration Ordre réel de priorité :
se soutiennent 1-Administration
mutuellement 2-Gestion
Equilibre recherché entre
administration et Gestion
Gestion # Administration et La séparation des Risque de difficultés de
Paie fonctions correspond à communication-Risque
des différences de de gestion déconnectée
compétences habituelles. du terrain.
La gestion est assurée
fermement.
La gestion des ressources humaines est ici caractérisée par trois vocables : la gestion
des hommes au travail dans les organisations.
Le manager décide dans le cadre de ses compétences : il doit faire en sorte que ses
décisions soient appliquées et évaluées, modifiées le cas échéant. Une distinction doit
être opérée entre la gestion et l’administration du personnel, laquelle consiste à réunir
et organiser l’information afin d’éclairer les choix.
L’administration du personnel fournit les bases des décisions de gestion et contribue à
entretenir les relations courantes avec les salariés et les pouvoirs publics. Gérer les
hommes, ce n’est pas réagir à court terme et dans une vue synthétique à des
sollicitations momentanées. La fonction personnel est ici conçue non dans une vision
administrative de chambre d’enregistrement des lois sociales, mais dans son rôle de
preneur de décisions, en tant que système.
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C’est l’administration du personnel qui définit les règles de forme du contrat de
travail en fonction des dispositions légales et conventionnelles. Le contrat de travail
précise les informations liées au type de contrat(CDD, CDI, CA, CE…), le lieu de
travail, les dates de début et de fin, la classification, l’intitulé, la rémunération, la
période d’essai, la durée hebdomadaire ou mensuelle de travail…
Les dossiers complets de tous les salariés y compris tous les documents liés à sa vie
professionnelle sont centralisés au service de l’administration du personnel. Ils sont
en général constitués de plusieurs dossiers tels que :
- les documents concernant le recrutement, la demande d’emploi, le CV, les
certificats de travail, les copies des diplômes, le contrat de travail
- les évolutions de carrières en terme des fonctions occupées
- les incidents de présence : congés, attestations de maladies, santé, mutuelle ;
- les formations suivies et les appréciations de performance ;
- les sanctions (positives et négatives) et le divers.
Les dossiers doivent être gardés dans l’entreprise pendant trente ans pour les parties
ayant un caractère légal et contractuel. C’est dans ces dossiers que seront classés les
fiches individuelles avec les mises à jour correspondantes. Ces données permettent
d’analyser les effectifs, la pyramide des ages, d’établir les tableaux de bord sociaux et
le bilan social.
Le service de l’administration du personnel est en relation avec les organismes
extérieurs tels que :
- la Caisse de Sécurité Sociale et les organismes de caisses de retraites
obligatoires (IPRES).
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L’importance des risques sociaux et la nécessité de leur trouver une couverture ont
amené l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à définir la norme minimum de
sécurité sociale consacrée dans la convention n° 102 de l’OIT. La sécurité sociale
comprend les prestations sociales, les accidents du travail et maladies
professionnelles, les pensions de vieillesse, d’invalidité et de survivant, et la branche
de la maladie.
Les rappels et compléments pratiques par rapport au droit du travail : cadres et non
cadres, la mensualisation, les autres éléments contractuels ou conventionnels, le
régime de retraite et la prévoyance seront traités dans ce chapitre.
III-1.1 : Statuts :
Les statuts, les régimes et les cotisations varient d’un pays à un autre, c’est pourquoi
nous vous donnons en annexe des indications sur les textes de lois de chaque pays
relativement au code du travail en vigueur. Toutefois, il convient de préciser que dans
le cadre de l’O.HA.D.A, il est prévu une uniformisation du droit du travail en
Afrique.
L’age de la retraite est fixé à 55 ans. Toutefois, les travailleurs salariés membres
participants peuvent bénéficier d’une retraite anticipée. Le régime de retraite est
financé par une double cotisation patronale et ouvrière assise sur le salaire de chaque
travailleur. Les cotisations sont assises sur la rémunération brute jusqu’à concurrence
d’un plafond qui varie en fonction du régime. Par rémunération brute, on entend
l’ensemble des éléments de rémunération et gains perçus par le salarié, à l’exception
des frais professionnels, des indemnités représentatives de frais et des prestations
familiales. Le taux de cotisation totale de base qui varie en fonction du régime se
répartit ainsi :
- à la charge de l’employeur : 60 %
- à la charge du travailleur : 40 %
On distingue :
Sont considérés comme cadres les collaborateurs qui satisfont aux conditions
suivantes :
- posséder une formation technique, administrative, juridique, commerciale ou
financière résultant soit d’études sanctionnées par un DESS, soit d’une
formation ou d’une expérience professionnelle étendue.
- Occuper dans l’entreprise, l’administration, la collectivité publique, et par
délégation de l’employeur(pouvoir) un emploi comportant des pouvoirs de
décision, d’autorité et de contrôle sur des collaborateurs de toute nature. Si
l’emploi ne comporte pas l’exercice du commandement, le cadre doit être
investi de responsabilités équivalentes.
Le taux de cotisation totale est de 6%, ainsi réparti : employeur (3,6%) et salarié
(2,4%). Le plafond mensuel est passé depuis le 1e janvier 2004 de 600.000 à 630.000.
III-1.2 : Autres éléments contractuels ou conventionnels :
IV-LA PAIE :
Apport théorique
Le salaire est depuis longtemps, au centre d’un débat d’idées, il est aussi l’enjeu de
conflits et l’objet d’expérience qui contribue à en renouveler sans cesse l’actualité.
Le salaire n’est pas seulement un terrain d’affrontements entre les syndicats
(approche marxiste) et les entreprises (approche libérale), il est aussi l’objet
d’expérimentation et sujet à des variations qui peuvent remettre en cause son
fondement.
En France, le salaire est juridiquement la contre partie du travail accompli par
l’employé.
Mais en réalité, depuis la guerre, le changement le plus profond a été le
développement du salaire indirect à travers les prestations sociales, or ces prestations
sont liées au statut du salaire plus qu’à son travail.
Les politiques salariales connaissent depuis quelques années une évolution
caractéristique : elles deviennent de plus en plus un instrument des politiques de
rigueur.
7
La politique salariale ne constitue que l’une de modalités de la relation contribution
rétribution liant le salarié à l’entreprise. Cette dernière déborde le cadre purement
matériel et renvoie au double échange qui désigne d’une part ce que l’individu
apporte à l’entreprise (contribution) et ce que l’individu retire sous formes de divers
profits et
Avantages (sa rétribution).
Le système de rémunération obéit à un triple équilibre économique et social
- équilibre économique interne :
Le système de rémunération doit être compatible avec les équilibres financiers de
l’unité : le niveau de masse salariale dépend évidemment de l’importance des entrées
financières de l’unité et celle de divers autres emplois de l’entreprise. A noter que le
coût total des salaires, pour l’unité, n’est pas équivalent au seul montant des
40
rémunérations : il faut en effet ajouter à celui-ci les charges sociales et les charges de
gestion de la main d’œuvre supportées par l’entreprise.
- équilibre social interne :
Au sein des entreprises la hiérarchie des rémunérations doit prendre en compte
l’ancienneté des employés, le niveau de leur qualification, le degré de difficulté et de
compétences exigées pour leur travail. Il est nécessaire que le système soit ressenti
comme équitable par les salariés de l’unité et qu’il soit stimulant afin d’inciter les
employés à contribuer à l’amélioration de la performance de l’organisation.
- équilibre au plan du marché du travail :
le niveau des salaires doit être établi en fonction des rémunérations versées par
d’autres entreprises de la région ou du pays pour des tâches identiques. L’unité
peut ainsi s’assurer un recrutement aisé.
IV-1.1 : LA REGLEMENTATION DE LA PAIE :
1 Les contraintes légales de la rémunération
Le service d’administration du personnel est le garant de la bonne application des
procédures et des obligations légales conventionnelles.
La mise en pratique de modalité de rémunération s’inspire de plusieurs exigences
explicites parfois contradictoires :
- celles de personnaliser le salarié de chacun dans le souci d’équité, celle de
définir des procédures relativement simples pour faciliter le calcul et la
compréhension des intéressés et de plusieurs exigences implicites :
- celles d’échapper autant que faire se peut au paiement des charges sociales des
prestations ayant le caractère d’indemnités et celle d’échapper au dirigisme en
matière de salaire
Les déterminants légaux de la fixation du salaire peuvent être ramenés à un certain
taux en fonction du pays, en général nous avons :
- le SNIG qui apporte une garantie de pouvoir d’achat en étant relevé dès que
l’indice des prix à la consommation augmente
- l’interdiction des clauses d’indexation automatique des salaires en cas de
hausse
- le principe d’égalité entre hommes et femmes
- l’obligation à respecter au niveau de la branche d’activité les dispositions des
conventions collectives intéressant les rémunérations
En outre de nombreuses lois limitant la progression annuelle des salaires et
différentes directives plus ou moins prescrites, contribuent à altérer la liberté de
principe
Les éléments du salaire, sont formés du salaire de base et de compléments
Toutes les informations concernant le mode de paiement sont établies et conservées,
par l’administration du personnel et elle est chargée au respect des règles relatives à
ce mode.
Le mode de paiement est régi par des règles strictes relatives :
8
- au lieu, à la date, et à la fréquence
- à l’exigence d’un bulletin de paie
- à l’obligation de tenir un livre de paie
41
Le paiement ne peut être effectué un jour où le salarié a droit au repos, soit en
vertu de la loi soit en vertu de la convention.
Il ne peut avoir lien dans les débits de boissons ou magasins de vente, sauf pour
des personnes qui sont employées.
Le bulletin de paie doit comporter toutes les informations concernant et
l’employeur et l’employé.
Le livre de paie est tenu par ordre de date, sans ratures sans blancs, ni surcharges.
Il doit être paraphé et visé dans la forme ordinaire et sans frais, soit par le juge du
tribunal d’instance, soit par un des juges du tribunal de commerce dans le ressort
duquel l’employé se trouve le lien ou l’employeur exerce sa profession, soit par un
maire ou adjoint selon le pays.
Le salaire est soumis à différentes charges sociales et fiscales obligatoires
fréquemment actualisées en raison de la variabilité des taux et surtout des assiettes de
calcul, ce domaine également est du ressort de l’administration du personnel qui est
chargée d’expliquer le mode d’application et de veiller à sa mise en œuvre.
Il existe diverses catégories de charges comprenant les taux supportés par les
employeurs et les salariés, les assiettes de calcul, les employeurs assujettis, les
organismes de recouvrement concernés
Les différentes contraintes qui pèsent sur la fixation du salaire et sur son mode de
paiement, complétées par les charges sociales obligatoires, donnent la mesure du
poids administratif de la paie dans les entreprises. Cette dernière ne se limite toutefois
pas à ces seules obligations puisqu’elle doit intégrer en outre les choix spécifiques de
l’entreprise en matière d’avantages divers et d’intéressant, autrement dit son système
de rémunération
IV-2.2 : AVAL DE LA PAIE :
Le service administration du personnel collecte toutes les informations nécessaires à
l’établissement de la paie :
- le salaire de base, les primes ayant un caractère de salaire,
- les indemnités de congés,
- les retenues des charges sociales supportées par les salariés (sécurité sociale
régimes de retraite, mutuelles),
- le calcul des charges patronales à verser aux différents organismes,
- les retenues sur salaire (absence, avance, prêts)
- les retenues (impôts)
Après le traitement le service détermine le salaire net qui sera effectivement versé
au salarié
Le bulletin de paie comprend :
- La période de travail correspondant au paiement,
- Les noms et prénoms,
- L’adresse,
- L’emploi, la catégorie et le cas échéant l’échelon,
- Le salaire qui peut comprendre les compléments familiaux en fonction du pays
- Le salaire net
- Le net à payer en cas d’acompte ou de remboursement par exemple
42
Des dispositions légales peuvent être dans certains pays compléter les exigences
de contenu des bulletins de paie.
En lien avec les services comptables, l’administration du personnel assure le
paiement aux salariés et les versements aux organismes sociaux et fiscaux.
9
Le traitement de la paie est en général assuré par des programmes informatiques
(logiciels standard) et/ou des programmes adaptés à, chaque situation particulière
Cette activité, dans certains cas est assurée par le service comptable sur les
indications fournies par le service d’administration du personnel.
10
- l’administration du personnel (traitement des informations et des décisions
managériales, paie, obligations sociales, etc.) ;
- l’information des salariés et de la hiérarchie ;
- le soutien de la fonction RH ;
- le contrôle interne et l’audit social.
La fonction personnel a un rôle essentiel d’animation, d’appui et de partenaire
stratégique de la direction générale. Elle veille à faire évoluer la culture d’entreprise,
à adapter l’organisation et à simplifier les process de gestion administrative.
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L’importance dominante accordée au facteur humain, aux rapports entre les
personnes, au fonctionnement des petits groupes dans l’entreprise, rend indispensable
une bonne connaissance en matière en matière des sciences humaines.
CONCLUSION :
Jusqu’à une époque récente, la fonction personnel a été vécue comme une fonction
logistique au service des activités productives ou administratives, le théâtre et l’enjeu
de conflits qu’il convenait de réduire, de maîtriser ou d’exploiter dans un sens
favorable. Le besoin apparaît maintenant dans les entreprises de pratiquer une gestion
des hommes qui traduise au plan social les stratégies de l’organisation.
Parler des ressources humaines, c’est mettre l’accent sur la gestion du potentiel
humain d’une organisation. A côté des fonctions de gestion, on ne saurait négliger les
tâches d’administration qui correspondraient au domaine des relations humaines.
C’est pourquoi, la fonction personnel oriente ses actions autour de trois axes,
d’ailleurs largement complémentaires : administrer, communiquer, gérer.
46
LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS
ET DES COMPETENCES (GPEC)
INTRODUCTION
47
Mais, qu’est-ce que la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences ? Quel est l’intérêt pour les organisations d’adopter une gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences? Et quelle est la méthodologie
à suivre ?
I –DEFINITIONS
I-2- L’Emploi
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C’est un regroupement de postes homogènes en termes d’activités, de
compétences. Un emploi n’est pas figé dans le temps ; il naît, il évolue, il
disparaît. Dans le cadre d’une gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, les emplois sont classés en 3 groupes :
Les emplois à renforcer : ceux qui ne sont pas pleinement exercés ;
Les emplois en mutation : ceux qui évoluent fortement soit
techniquement soit en terme de positionnement ;
Les emplois émergeants : ceux qui apparaissent ou vont apparaître
prochainement.
Il importe donc :
-de les définir concrètement
-d’anticiper leur évolution dans le temps et d’analyser l’impact de leur
évolution sur l’organisation du travail
-de faire évoluer en permanence la structure en fonction des évolutions
des méthodes du travail
-de mettre en place des dispositifs de régulation des écarts
(professionnalisation, évolution d’emploi,…)
I-3- La Compétence
La compétence est un processus qui permet à un agent en situation
professionnelle de mobiliser dans l’action un certain nombre de ressources
(connaissances, savoir-faire techniques, savoir-faire relationnels, aptitudes)
combinées de façon spécifiques afin de produire une performance prédéfinie.
La compétence d’un individu est indissociable dans la plupart des cas
des individus qui l’entourent. La compétence ne repose pas essentiellement
sur un individu. Elle ne prend sa véritable dimension que si l’environnement
facilite la mise en œuvre des potentialités de l’agent il existe une co-
responsabilité entre l’agent et la structure. Ne pas confondre :
Les compétences : que dois-je savoir, savoir-faire et savoir être pour faire ?
49
Les tâches : que dois-je faire ?
II-1- Le préalable
La GPEC n’est pas efficace sans une stratégie claire et précise,
permettant de déterminer l’effectif et les compétences futurs nécessaires.
Aussi, la cohérence entre les objectifs que l’on poursuit, la méthode que l’on
applique et les outils que l’on construit sont-elles nécessaires.
50
La démarche à suivre est la suivante :
52
III-1- Faire l’état des ressources disponibles et des besoins actuels
53
III-3-Analyser les écarts entre les ressources humaines en terme
d’effectifs et de compétences
L’équilibre des ressources et des besoins en personnel peut être obtenu par la
mise en œuvre d’un certain nombre d’ajustements largement
complémentaires. Ils constituent le champ de la politique et des stratégies de
la direction. Ils sont internes (c’est-à-dire mis en œuvre aux seules forces de
l’organisation) ou externes (c'est-à-dire nécessitant l’appel à l’environnement).
Cette politique s’appuie sur l’ensemble des outils de gestion des ressources
humaines que sont : la formation, la promotion, la mobilité, le recrutement, la
déconcentration, l’évaluation.
56
à jour les indicateurs comme l’effectif total, les effectifs en fonction des
tranches d’âge, les effectifs temps plein et temps partiel pour permettre à
l’entreprise de prendre à l’avance des décisions correctives.
- Permettre d’entrer
dans le répertoire
des emplois-types
Type -Arborescence des Missions Emploi-type*
d’informations différents niveaux Activités
présentées du maillage retenu Tâches …………………..
………………Performances Compétences
stratégiques stratégiques
attendues induites
………………Savoir ……………………..
Savoir-faire technique
Savoir–faire
relationnel Ressources
Aptitudes requises
induites
58
Les tâches correspondent aux différentes opérations effectuées pour
réaliser correctement chaque activité.
La cartographie fournie une base de donnée de référentiels conformément au tableau ci-dessous :
Compétences techniques
Connaissances
C1 : connaître l’organisation générale du poste
59
Méthodes et procédures
M1 : Etre capable d’effectuer un suivi journalier de la disponibilité
Savoir-faire
Sf1 : Etre capable d’expliquer le fonctionnement normal de la ligne
Compétences organisationnelles
O1 : Etre capable d’organiser, de coordonner et de piloter une équipe de
travail
Compétences relationnelles
R1 : Etre capable de faire appliquer les procédures liées au poste de
mécanicien
Compétences d’adaptation
A1 : Etre capable de rester attentif, vigilant pendant la production pour avoir
un rendement optimal en terme de qualité et de quantité.
Il faut souligner que l’on n’a pas besoin de tous les outils existants pour
avoir une bonne GPEC ; tout dépend du problème à résoudre de la démarche
suivie et du contexte culturel, politique, géographique et économique.
En outre, L’analyse des emplois n’est pas forcement exhaustive elle peut
se focaliser sur quelques emplois stratégiques.
Par ailleurs les outils sont rapidement obsolètes à cause des évolutions
politiques et technologiques ; ils doivent donc être réactualisés régulièrement.
Parfois ils existent déjà il suffit de les organiser.
V- LE PLANS D’ACTIONS
Une fois les écarts et les besoins futurs identifiés, l’entreprise doit
procéder à la construction et à la mise en place d’un plan d’action. Les plans
envisagés peuvent être à court, moyen, et long terme (Bruneteaux 2000).
60
Quant aux actions, elles sont soit collectives soit individuelles (Florence
Arnaux).
La mobilité interne
61
Si les écarts constatés sont quantitatifs, l’entreprise doit mettre en place une
politique de mobilité en identifiant les changements de métier (emploi –type),
les changements géographiques et catégorielles adaptés.
Le plan de formation
Les écarts constatés peuvent concernés les compétences acquises et les
compétences nécessaires. En ce moment, les compétences indispensables
doivent être dispensées lors des formations.
De même, un métier qui évolue sans voir ses effectifs varier nécessite la mise
en place d’un plan de formation.
Enfin, les collaborateurs reclassés auront besoin d’une formation pour exercer
leur nouveau métier.
Le recrutement
Les compétences requises peuvent ne pas être présentent ou transférables
aux collaborateurs actuels de l’entreprise. Alors, elle doit procéder à un
recrutement externe. S’il s’agit d’une création de poste, l’entreprise doit
définir ce nouveau poste.
La restructuration
Si les effectifs d’un métier sont amenés à être réduit et qu’il n’y a pas de
possibilité de reclassement au sein de l’entreprise, elle doit prévoir un plan de
restructuration.
63
CONCLUSION
Bibliographie
LE RECRUTEMENT
65
I. Introduction
Dans ce présent exposé, s’appuyant principalement sur deux livres et sur des
notes de cours, de séminaire et d’atelier sur la ‘’Gestion des ressources
humaines’’, nous nous intéresserons aux différentes étapes du processus du
recrutement, nous allons tenter de réfléchir sur l’efficacité, la validité et l’utilité
des tests, et nous essayerons à la fin de donner notre point de vue.
II.1 La planification
67
- remplacement suite à un départ et pour quelles raisons (est-ce parce
l’on gagne mieux ailleurs, est-ce parce que l’on plus de responsabilité
ailleurs, … ?),
- définition de fonction, ...
Une fois la demande autorisée, le poste est alors inscrit dans le plan de
recrutement. Il revient au demandeur de commenter le poste à pourvoir pour
aider celui qui procède au recrutement de bien connaître l’environnement
(matériel, conditions de travail, environnement social) dans lequel se situe le
poste.
68
De la définition du poste l’on tire, d’une part, l’ensemble des qualités
intellectuelles, morales, physiques, comportementales, motivationnelles,
professionnelles, etc., nécessaires pour exercer correctement les fonctions du
poste, et d’autre part, donner la carte d’identité idéale de l’occupant du poste
(formation, age, expérience professionnelle, mobilité géographique...) en
précisant les responsabilités (nombre de collaborateurs, utilisation des
appareils, etc.), les missions, les tâches, la position hiérarchique du poste, les
risques liés au poste.
II.1.3 Budgétisation
69
Chacune de ces phases a un coût réel, et le poste, bien que retenu dans le
plan, ne sera publié que s’il est budgétisé.
70
- l’ensemble des salariés de l’entreprise, susceptibles d’être
candidats ;
- une diffusion générale interne, par affichage ou intranet.
II.1.5.2 La prospection externe
II.2 Le recrutement
L’entreprise communique avec la cible choisie pour lui faire savoir qu’elle veut
recruter. Dans l’annonce, l’entreprise précise le titre du poste, le grade, le
responsable hiérarchique immédiat, les principales responsabilités, les
exigences du poste, les qualifications requises, parfois même le niveau de
rétribution. L’entreprise attend ainsi que les lettres de motivation et les
curriculum vitae des candidats soient en cohérence avec l’annonce.
Les entreprises font de plus en plus recours à l’Internet pour publier les
postes à pourvoir. Celles qui ont leur propre site fournissent des informations
détaillées sur l’entreprise et son activité. Le seul inconvénient est que ces
sites ne sont souvent accessibles qu’au personnel interne.
75
II.2.2.3.1.1.2 Le Guilford-Zimmerman. Créé en 1957 avec une version révisée
en 1975. Il permet d’établir un profil général de la personnalité du sujet à
partir des réponses à 300 questions portant sur ses goûts et comportements
ou sur ceux qu’il constate chez les autres.
Après que le recruteur ait trouvé l’individu qui correspond le mieux au poste, il
le recommande au demandeur du recrutement pour décision.
76
Si le candidat satisfait aux attentes de l’entreprise, le responsable supérieur,
sur avis du superviseur immédiat, décide son recrutement.
II.3 L’accueil
77
II.3.3.1 L’adaptation
Sa durée, de quelques jours à plusieurs mois, varie selon les statuts et les
types de contrats, les dispositions légales et conventionnelles. Elle permet de
voir si les aptitudes et les comportements du nouveau salarié correspondent
aux attentes de l’entreprise. Elle peut inclure une période de formation.
Pendant cette période, le nouveau salarié est également soumis à des
examens médicaux.
En dépit des précautions que l’on peut prendre, l’on peut noter à la fin qu’un
certains nombres de points ont été négligés. Les conditions de passation des
outils peuvent présenter des risques d’erreurs d’appréciation. Les risques
d’erreur peuvent également découlés de la qualité des tests.
Le test Guilford-Zimmerman par exemple n’a pas été révisé depuis 1975. C’est
dire combien il ne tient pas compte de l’évolution des comportements depuis
plus de vingt ans.
78
ces différents outils sont souvent comparés, étalonnés à ceux du pays de
création ou ayant connu le test de validation.
On peut alors conclure qu’un outil n’est pas efficace dans l’absolue. Mais, pour
justifier, de façon objective, le choix de la meilleure personne et de le mettre
à la place qu’il faut, pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire que l’on
se sert d’outils pour limiter au maximum les risques d’erreurs.
IV.1 Le pré-recrutement
79
inondée de candidatures, et augmenter l’efficience de ses démarches de
recrutement.
Dans le choix du meilleur candidat, souvent le sélectionné est avant tout celui
qui sert le mieux la stratégie de l’acteur qui se trouve en position dominante
au sein de l’entreprise. Certains hésiteront de recruter un collaborateur plus
diplômé au risque d’avoir un concurrent dans la même maison.
V. Conclusion
Nous pouvons dire avec Peretti Jean-Marie, que «la qualité d’un recrutement
est le résultat de l’adéquation existant entre la personne recrutée et le besoin
immédiat et futur de l’entreprise. Elle repose sur une définition et une
description réaliste du poste à pourvoir, sur l’identification du profil
correspondant, sur la recherche fructueuse du candidat compétent et, enfin
sur son intégration réussie dans l’entreprise».
Les test restent des outils bien très utiles dans les choix des individus qu’il
faut à des places qu’il faut. Ils permettent, le plus objectivement possible, à
départager plusieurs candidats et à retenir celui qui se rapproche le plus du
profil du poste. En prenant en compte aujourd’hui les compétences des
individus dans l’affectation des postes, les services des ressources humaines
80
apportent une grande innovation dans le processus de recrutement et dans
l’éternel débat sur la validité et l’utilité des outils de sélection.
INTRODUCTION
81
technologique, non seulement de revoir constamment ses priorités et ses stratégies,
mais aussi de les anticiper et de se donner les moyens de les mettre en œuvre.
A -LES OBJECTIFS :
82
L’évaluation est donc un moment pour « faire passer les objectifs » comme
disent les managers, c’est-à-dire de les transmettre et de faire en sorte que le managé
se les approprie. L’exercice s’avère particulièrement délicat pour les objectifs
qualitatifs et comportementaux. Il faut savoir formuler les objectifs avec tact. Or les
managers maîtrisent généralement bien la méthodologie mais ont plus de difficulté
dans leur relation à la personne. L’évaluation permet enfin de jauger le niveau de
motivation de son équipe, de récolter des informations précieuses pour assurer son
rôle de manager.
L’objectif est la description précise d’un résultat à atteindre par des actions
concrètes dans un délai fixe. Pour répondre à cette exigence, l’objectif doit être
formulé de manière S.M.A.R.T. :
Spécifique : porte sur un objet précis et concret , atteint par un sujet nommé ou
par un groupe d’individus dont les contributions sont clairement définis.
Mesurable : résultat facilement observable, critères de réussite aisément
quantifiables ou qualifiables, suivi par des points de contrôle périodique.
Accepté : c’est une contribution solidaire aux objectifs de l’entreprise, ceci
doit être stimulant car exigeant sans être inaccessible.
Réalisable : dans la zone de maîtrise de l’individu, actions et ressources
planifiées, contraintes maîtrisées, compétences et pouvoir d’action acquis.
Temps : délimité dans le temps.
83
de discuter de sa place (actuelle et future) dans l’entreprise et les moyens
d’évoluer.
d’analyser clairement les points forts et les points faibles d’un collaborateur,
d’écouter ses attentes et ses difficultés,
de fixer des objectifs personnels en adéquation avec ses propres objectifs,
d’enregistrer les suggestions et idées de ses collaborateurs,
d’envisager des mesures pour diminuer les points faibles (formation,
changement de responsabilités, etc.),
d’énoncer clairement les objectifs à atteindre,
d’éviter les décisions de rémunération et de promotion trop liées à l’instant
présent.
4-3-pour l’entreprise
1-L’evaluation
L’évaluation est l’étape préalable à tout entretien en général. Elle est effectuée par
le n + 1, de manière écrite ou non, au moyen d’un formulaire, d’un questionnaire ou
d’une grille créé en interne ou en externe. Elle peut donner lieu à une notation
consolidée lors de l’entretien. Cette évaluation est effectuée 2 à 3 semaines avant
l’entretien.
L’évaluation est effectuée dans les entreprises de toutes les tailles et de tous les
secteurs, quel que soit le poste ou la fonction du salarié.
2-L’auto-évaluation
L’auto-évaluation peut être effectuée dans les entreprises de toutes les tailles et
de tous les secteurs, quel que soit le poste ou la fonction. L’évalué doit toutefois avoir
un minimum d’historique dans l’entreprise.
84
L’auto-évaluation permet à l’évalué de se préparer à l’entretien et de réfléchir à son
argumentation. L’auto-évaluation implique le salarié dans le processus d’évaluation.
En règle générale, le salarié évalué l’est tout d’abord par lui-même, puis par ses
collaborateurs et son n + 1. Cette évaluation s’effectue à partir d’un formulaire, de 40
à 120 questions, distribué au maximum à une vingtaine de personnes. Cette méthode
se décline aussi en 180°( plus restreint) ou en 540°, qui implique alors les clients et
les fournisseurs. Il s’agit d’une démarche engageante, tant pour l’évalué que pour
l’entreprise.
Le 360° est applicable dans toutes les entreprises. Il s’adresse aux managers,
cadres, responsables de projet et parfois aux agents de maîtrise. Pour être pertinent,
l’évalué doit avoir 1 à 2 ans de présence dans l’entreprise.
4-L’entretien collectif
Il est rare et toujours précédé ou suivi par un entretien individuel. Il nécessite plus de
temps que l’entretien individuel et est d’une organisation plus complexe du point de
vue de la disponibilité de chacun.
L’évaluation collective au travers d’un entretien collectif est envisageable dans le
cadre d’un projet ou pour une équipe autonome de travail. Faire le point
collectivement sur le fonctionnement et la performance d’une équipe, la gestion d’un
projet, est l’un des avantages de cette méthode.
Par ailleurs, il peut y avoir l’intérêt de juger de la cohésion d’une équipe ou d’un
groupe.
5-L’assessment center
Cette méthode est employée uniquement dans les très grandes entreprises. Elle
s’adresse aux managers, chefs de projets, et plus récemment à tous les salariés.
85
Ici le résultat final est issu de la consolidation des résultats obtenus avec les
différents outils ou auprès des différents observateurs.
6-L’entretien individuel
C – L’OBJET DE L’EVALUATION
1-Les résultats
2-Les comportements
Les auteurs anglo-saxons insistent sur des échelles d’évaluation telles KSAP
(Knowledge, Skills and Aptitudes) ou BARS (Behaviorally Anchored Rating Scales)
ou Echelle d’évaluation dérivée des comportements. Tout ceci traduit de l’importance
des comportements ou savoir être du salarié dans son travail pour l’atteinte des
objectifs. Et les comportements se déclinent en :
3-Les compétences
Après avoir analysé ce qu’est l’appréciation, ses objectifs, son objet, ses
procédures, ses référentiels, nous nous proposons d’approfondir l’entretien individuel
qui constitue le mode d’évaluation le plus usité.
L’ENTRETIEN INDIVIDUEL
Pour qu’une évaluation soit crédible, il faut qu’elle obéisse à des méthodes
elles-mêmes fiables, transparentes et valides. L’évaluation est un « processus » qui
se déroule dans le temps, qui comporte des acteurs, qui utilise une série
d’informations. Les méthodes se doivent d’être objectives, c’est- à- dire ne doivent
pas introduire d’arbitraire dans les jugements et les décisions. Ne pas faire intervenir
des préjugés ou des opinions qui biaiseraient les résultats dont l’exploitation auraient
des conséquences significatives pour le salarié.
Différentes méthodes d’évaluation existent, qui ont été évoquées beaucoup plus haut :
l’évaluation,
l’auto-évaluation,
le feed-back 360°,
le feed-back 540°,
88
l’assessment center,
l’entretien collectif,
l’entretien individuel.
Nous retenons l’entretien individuel qui est adopté par un grand nombre
d’entreprises. Il représente un moment fort d’échange entre le collaborateur et son
supérieur hiérarchique. Et on distingue trois types d’entretien :
libre (résoudre ensemble les problèmes), expose à une conversation où
tous les sujets sont abordés parfois ceux sans rapport direct avec le travail, sans
méthode.
directif : (dire et vendre ), on expose au salarié ce que l’on pense et, sans
vraiment l’inviter à exprimer son point de vue, on tente de le convaincre de la
justesse de ce constat.
semi-directif ( écouter, dire et vendre ), il laisse des temps de respiration
et de parole afin de permettre à l’appréciateur et à l’apprécié de parvenir à
résoudre ensemble les problèmes avec méthode.
C’est ce dernier type qui est le plus répandu des méthodes d’entretien.
a) - Pourquoi ?
L’entretien permet aux collaborateurs et aux responsables de fixer des
objectifs, de mesurer la contribution réalisée, les compétences et les comportements
professionnels manifestés durant l’année, et d’identifier les domaines d’activités et de
compétences pour l’année à venir.
b)- Comment ?
89
Se référer à un support écrit
Un rapport d’évaluation contenant tous les commentaires reste très utile. Il permet
de conserver un « historique » et sert de repère à l’entretien suivant.
c- Quand ?
Il faut éviter l’effet de surprise. L’employé doit être informé de la ou des date(s) de
l’entretien. Ceci préserve une communication ouverte. Donc des entretiens
semestriels ou annuels, en prévoyant des plans d’actions correctives, l’essentiel, c’est
que l’employé soit informé à temps pour qu’il puisse se préparer.
A la fin de l’entretien, le document final doit être relu ensemble afin que les
deux parties soient d’accord sur tout ce qui a été noté, de procéder éventuellement
aux corrections. Une fois que tout est clair, ledit document doit être signé par les deux
parties ; Il ne s’agit pas d’un piège, c’est tout simplement pour éviter plus tard des
malentendus et de pouvoir se référer à un document consensuel.
90
peuvent fausser et le déroulement et les résultats de l’entretien. De sorte que,
l’exploitation des résultats serait difficile. Car, il y a une suite après l’entretien.
1- Pour l’entreprise
L’évaluation des performances permet de mesurer les résultats obtenus dans chacun
des domaines clés, alors que les compétences se mesurent au savoir, aux
compétences (présumées, reconnues ou validées ) et aux aptitudes personnelles
requises et démontrées par les collaborateurs dans l’exercice de leurs fonctions. La
performance est mesurée par rapport à des normes mettant en évidence des
compétences et des comportements importants pour l’entreprise.
La performance passée est analysée pour identifier les points forts et ceux méritant
d’être développés. Au terme des différentes analyses, des besoins de formation sont
préparés, de même pour les profils et les potentiels, les bonus sont aussi arrêtés pour
les plus performants, et enfin l’évaluation est un outil utile pour la gestion
prévisionnelle des emplois et compétences.
C’est au travers de la notation que l’exploitation des résultats de l’évaluation se fait.
Elle peut ainsi se présenter de la manière ci-dessous :
En lettres En chiffres par des signes des interprétation
A 5 ++ excellent- exceptionnel
B 4 + bien
C 3 +/- à améliorer
D 2 - globalement insuffisant
E 1 -- procédure de mise en garde
Savoir être…………………………coeff 1
Savoir- faire ………………………coeff 2
Savoir -faire faire………………….coeff 2
91
Il s’agit pour chaque entreprise d’élaborer sa propre méthode en l’adaptant à
son secteur d’activité. Ainsi, les critères de savoir être, de savoir –faire et de savoir-
faire faire ne seront pas les mêmes selon que l’on est dans les services, l’industrie, le
commerce, etc.
L’évaluation des performances permet de mettre à jour des potentiels. Ceci est fait
par les responsables N + 1 et N + 2. Il est question de pouvoir mettre ainsi l’homme
qu’il faut à la place qu’il faut. Bruneteaux a identifié six types de potentiels :
A1- potentiel dans plusieurs fonctions de niveau supérieur
A2- potentiel dans une fonction de niveau supérieur mais dans la même branche
d’activité
B1- potentiel dans une autre fonction de même niveau
B2- pas de potentiel mais bien dans sa fonction, peut continuer à s’y développer
C1- a du mal à se maintenir au niveau de sa fonction actuelle, efforts à fournir,
formation à
Envisager
C2 – n’est pas au niveau et un plan d’action est nécessaire
Fonction actuelle
B2
C1 B1
C2
92
La formation
La formation ne doit pas être perçu comme une forme de récompense. Elle doit
obéir à des exigences de gestion des ressources humaines. Lorsqu’il a été constaté
lors de l’évaluation qu’il que pour améliorer les performances d’un salarié cela
nécessitait qu’il fasse une formation ou lorsqu’il faut donner un complément
d’aptitudes pour le préparer à d’autres fonctions, il plus aisé de prendre des décisions.
2- Pour le salarié
CONCLUSION
93
94