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Université Sultan Moulay Slimane

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion-Béni Mellal


Module : Contrôle de gestion approfondi /semestre 9
Pr. Said EL GANICH

TD N°2

Cas 1 :
Les données suivantes sont extraites du système d’information comptable d’un centre de profit A pour
une période donnée. Ce centre commercialise 4 produits et a commencé son exploitation le 1er janvier
de la période considérée.

Informations relatives aux quantités vendues


 Quantités vendues réelles : 8 525
 Quantités vendues budgétées : 8 750
 Chiffre d’affaires réel total : 175 700
 Chiffre d’affaires budgété total : 176 900
 Chiffre d’affaires préétabli total : 171 150
 Coût de production réel total : 138 700
 Coût de production budgété total : 134 800
 Coût de production préétabli total : 130 200
 Autres charges totales réelles : 16 800
 Autres charges totales budgétées : 17 500
 Autres charges totales préétablies : 17 050
Informations relatives aux quantités fabriquées
 Quantités produites réelles : 8 525
 Quantités produites budgétées : 8 750
 Coût de production réel total : 138 700
 Coût de production budgété total : 134 800
 Coût de production préétabli total : 130 200
TAF :
1. Mettre en évidence l’écart sur résultat en retrouvant le résultat budgété et le résultat réel.
2. Analyser l’écart de résultat en fonction des pôles de responsabilité – Commenter les éléments
obtenus.
3. Décomposer l’écart représentatif des services commerciaux en trois sous-écarts. Porter un
jugement sur les résultats obtenus

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Cas 2 :
La société ACG possède une force de vente importante et géographiquement éloignée. Tous les mois,
elle reçoit de chaque représentant les résultats de son activité. Ainsi Monsieur Amine a réalisé au
cours du mois un chiffre d’affaires de 20 416 dhs et effectué 153 visites débouchant sur 58
commandes. Il a dû arrêter de travailler 2 jours pour motifs personnels et a été immobilisé 3 jours de
plus suite à une panne imprévue du camion de démonstration.

Dans les données budgétaires, il était prévu un chiffre d’affaires de 32 000 dhs, avec un montant
moyen de 400 dhs par commande. Le taux de conclusion normal attendu des représentants est de 50 %.
Un représentant doit effectuer en moyenne 8 visites par jour et il est admis un taux moyen
d’absentéisme de 10 % du nombre de jours travaillés (le mois analysé comprend 22 jours ouvrables).

TAF :
Proposer une décomposition de l’écart du chiffre d’affaires qui permette l’analyse des
réalisations de M. Amine en fonction des facteurs explicatifs de la structure.

Cas 3 :
Un éditeur analyse son chiffre d’affaires global (toutes catégories confondues) comme le produit de
trois composantes : nombre de titres × nombre moyen d’exemplaires vendus × prix moyen de cession
(arrondir le prix moyen à la troisième décimale).
Trois ans plus tard, vous êtes chargé d’évaluer la réussite de la ligne éditoriale mise en place (voir
annexe).
Les relevés de ventes des diverses catégories d’ouvrages en N–3 et N vous sont fournis ci-après.
Ventes exercice N–3

Nombre Ventes Prix Prix éditeur Chiffre Taux de


de titre Moyennes public moyen HT d’affaires marge
dans la Par titre Moyen (c) par Brute
catégorie (b) HT catégories
(a) (dhs) de titres en
k dhs =
(a)x(b)x(c)

Manuels scolaires 140 8 130 20,70 13,41 15 263 35 %


Manuels universitaires 85 5 740 27,08 17,60 8 587 35 %
Parascolaire 60 7 090 7,80 5,44 2 314 35 %
Annales 64 4 980 10,50 7,35 2 343 18 %
Total 349 6791 A 28 507
déterminer

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Ventes exercice N
Manuels scolaires 142 10 120 21,35 13,87 19 932 41%
Manuels universitaires 88 6 090 29,48 19,16 10 268 38%
Parascolaire 82 8 310 7,00 4,90 3339 34%
Annales 32 7 530 11,75 8,22 1981 34%
Total 344 8 417 A 35 520
déterminer
TAF :
1. Analyse de l’évolution du chiffre d’affaires total :
1.1 Décomposer l’écart sur chiffre d’affaires en un écart sur nombre de titres, un écart sur
nombre moyen d’exemplaires par titre, un écart sur prix moyen de cession.
1.2 Faire un commentaire détaillé de l’ensemble des résultats précédents en vous référant, en
particulier, aux choix stratégiques effectués.
2. Évolution du chiffre d’affaires et de la marge :
2.1 Calculer la variation de la marge brute totale entre N et N–3. En déduire le taux de marge
brute moyen de chaque exercice.
2.2 Décomposer l’écart sur marge en un écart sur taux de marge moyen et un écart sur chiffre
d’affaires.
ANNEXE
Stratégie commerciale
La stratégie éditoriale est définie par le directeur général qui affirme lors d’un entretien :
« Avant mon arrivée, la stratégie éditoriale cherchait à couvrir tous les créneaux du marché. Cette
politique était conforme à la culture d’entreprise visant, au nom de la notoriété, une présence sur toutes
les filières d’études tertiaires. Mais elle conduisait à maintenir des titres à faibles ventes annuelles.
Or, il faut savoir que le coût de réalisation d’un ouvrage comporte une part importante de coûts fixes
de “ fabrication ”. L’augmentation des ventes annuelles accroît de manière notable le taux de marge
brute dégagé sur l’ouvrage en raison d’une meilleure absorption des coûts fixes. Le problème des
méventes est particulièrement vrai au niveau des annales ; ces ouvrages sont mis à jour chaque année
afin de toujours proposer la dernière annale ; les frais de composition d’un ouvrage d’annales doivent
être totalement couverts par les ventes de l’année. Inversement, un manuel peut être vendu sur
plusieurs années scolaires.
Nous classons nos ouvrages en quatre catégories :
– ouvrages scolaires : j’ai éliminé certains titres à faible tirage (une quinzaine) et demandé au
responsable de lancer une nouvelle collection d’étude à partir de cas pratiques. Le succès de cette
collection a permis une augmentation du tirage moyen ;
– ouvrages d’enseignement supérieur (BTS et DCG) : nous avons bien suivi la progression de ce
marché ;
– parascolaire : par parascolaire, nous désignons tous les ouvrages de révision achetés par les élèves et
étudiants ; ce marché a connu un fort développement ;

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– annales : j’ai imposé la suppression de tous les titres à faible tirage afin d’augmenter le taux de
marge brute. »

Cas 4 :
ATELIERS DE TANGER

I. – Les Ateliers de Tanger fabriquent un produit P à partir d’une seule matière M qui subit dans
l’atelier de traitement deux séries d’opérations successives réalisées par des personnels de
qualification différente.

Toute la matière est incorporée dès le début du traitement. La première série d’opérations entraîne
une perte de poids de 20% . Les déchets obtenus sont détruits.

Après cette première série d’opérations, les produits en cours sont stockés avant de subir la
seconde série d’opérations. Aucun en-cours ne reste sur les chaînes de fabrication.

Les informations suivantes vous sont communiquées pour le mois de mars N :

MAIN-D’ŒUVRE DIRECTE
Dépenses charges sociales comprises :
Première série d’opérations : 3 500 heures à 61 DH l’heure.
Seconde série d’opérations : 5 400 heures à 75,20 DH l’heure.

MATIERE M
Entrée en stock au cours du mois, 60 000 kg à 68,50 DH le kg. Après élimination des déchets, il
reste 40 320 kg de matière incorporée dans les fabrications du mois (produits finis et en-cours).

Les sorties de stock sont valorisées selon le coût moyen unitaire pondéré en fin de période.

CHARGES INDIRECTES

Fabrication : 1 281 600 DH


Distribution : 841 730 DH

PRODUITS FINIS P

Produits terminés et mis en stock : 22 000 unités

EN-COURS

Au 31 mars, 700 unités de ces produits n’ont subi que la première série d’opérations de traitement.
Le coût réel de ces produits en cours est de 127.286,50 DH (matière, main-d’œuvre directe,
charges indirectes).

VENTES DE PRODUITS P
Au prix de vente de 310 DH l’unité, considéré comme normal, on vend 21 000 unités de P au cours
du mois de mars.

Travail à faire (I)

Présenter sous forme de tableau le calcul du coût de revient et du résultat analytique

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STOCKS ET EN-COURS AU 01/03/N
Eléments Q PU Total
Matière M 15 000 kg 60,20 DH 903 000 DH
Produit P 2 000 U 233,52625 DH 467 052,50 DH
En-cours 300 U 181,06 DH 54 318 DH

ASSIETTE DE REPARTITION DU CENTRE DE DISTRIBUTION : NOMBRE DE PRODUITS


VENDUS.

II. – Sachant que, pour le mois de mars, une production et une vente normale de 20 000 produits P
avaient été prévues, qui devaient nécessiter :

- 46 000 kg de matière M à 65 DH le kg,


- 3 500 h de main-d’œuvre directe à 62 DH pour la première série d’opérations ;
- 5 000 h de main-d’œuvre directe à 75,20 DH pour la seconde série d’opérations ;
- Des charges indirectes de fabrication pour un montant de 1 317 500 DH. Ce budget correspond
à 8 500 unités d’œuvre. Ces charges peuvent être considérées comme variables
proportionnelles pour 510 000 DH.
- Des charges indirectes de distribution pour 790 400 DH.

Travail à faire (II)

1) Etablir la fiche du coût unitaire préétabli de production de P en ramenant chacun des éléments
constitutifs à une unité de produit.

2) Calculer les écarts totaux sur matière, main-d’œuvre directe première série, main-d’œuvre
directe seconde série, charges indirectes.

3) Analyser l’écart total sur matière et l’écart total sur main-d’œuvre directe pour chacune des
séries d’opérations en écart sur volume et écart global relatif à la production constatée.

4) Analyser les écarts relatifs à la production constatée.


Représenter graphiquement l’analyse de l’écart sur matière et des écarts sur main-d’œuvre.

5) Analyser l’écart sur matière en prenant pour référence les normes préétablies (E/a valorisé au
coût préétabli, E/C exprimé au niveau des quantités préatablies).
Quelle remarque peut-on faire ?

6) Analyser l’écart sur charges indirectes de fabrication. Représenter graphiquement l’analyse de


l’écart relatif à la production constatée.

7) Analyser l’écart relatif à la production constatée en évaluant l’écart sur coût des charges
(budget) et l’écart sur activité au niveau de l’activité préétablie
Que constate-t-on ? Représenter graphiquement.

8) Préciser ce que représente l’écart sur activité. Peut-on en donner un autre mode de calcul ?

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