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Rappels
Retour Electronique
Un conducteur « résiste » au passage du courant : il est caractérisé par sa résistance R (en Ohms ").
Une résistance R traversée par un courant I, provoque à ses bornes, une chute de tension U!R.I (Loi d’Ohm) :
Noeud
I1 I2 I1 ! I2 $ I3
I3
Dipôles en série
R éq ! R1 $ R 2
I R1 R2 Réq I Démonstration :
U ! U1 $ U2 ! R1I $ R 2I ! R éqI
U1 U2 U
Dipôles en parallèle
R1R 2
R éq !
Equipotentielle R1 $ R 2
Démonstration :
I I U U R $ R2 1
I2 I ! I1 $ I2 ! $ ! 1 U! U
I1 R1 R 2 R1R 2 R éq
U R1 R2 Réq Remarque :
U La résistance équivalente est toujours plus petite, que la plus
petite des 2.
Université du Maine - Faculté des Sciences ! Retour Electronique
Générateur de tension
Tension réelle U, délivrée par le générateur :
Générateur U ! U0 # R G .I
RG : résistance interne du générateur (très faible
I RG < 1 " pour les alimentations continues, < 50 "
U pour les générateurs de signaux).
Lorsque RG = 0, on dit que le générateur est parfait.
U0 RL U0
U
I RL est la résistance de charge (L = Load) : elle
représente le circuit qui utilise le générateur.
I En circuit ouvert : RL = %, U = U0, I = 0. C’est le
Schéma équivalent lorsque le générateur est éteint : fonctionnement normal d’un générateur de tension.
En court - circuit : RL = 0 (on remplace RL par un
RG fil), U = 0 et I ! IMAX !
U0
.
RG
Ce cas est à éviter. En général le courant est limité à
l’aide d’un fusible, ou d’un bouton de limitation du
courant (Ilim).
Générateur de courant
Courant réel , délivré par le générateur :
Générateur I ! I0 #
U
RG
I RG : résistance interne du générateur
I (très grande > 100 k")
I0 Lorsque RG = %, on dit que le générateur est
RG U RL I0 parfait.
En circuit ouvert : RL = %, U = UMAX = RG.I0,
I = 0. Ce cas est à éviter.
I En court - circuit : RL = 0 (on remplace RL par un
Schéma équivalent lorsque le générateur est éteint : fil), U = 0 et I ! I0 . C’est le fonctionnement
normal d’un générateur de courant.
Principaux théorèmes :
Théorème de superposition
Dans un circuit linéaire contenant plusieurs générateurs, le courant est, en tout point, la somme des courants dus à chaque
générateur agissant isolément, les autres étant éteints (ils conservent toutefois leur résistance interne).
Exemples d’application du principe.
Théorème de Thévenin
Tout circuit linéaire considéré de 2 points quelconques du circuit, peut être remplacé par un générateur de F.E.M. Eth et de
résistance interne Rth.
RTH est obtenue en éteignant les générateurs (on
A RTH A garde leur résistance interne) : c’est la résistance que
I présente alors le circuit entre A et B.
Circuit ETH ETH est la différence de potentiels UAB obtenue
R & R lorsque RL n’est pas branchée.
linéaire Remarque :
On peut mesurer ce modèle (sous certaines
B B conditions) : ETH est obtenue en branchant un
Voltmètre à la place de la charge, RTH est mesurée à
l’aide d’une méthode de mesure de résistance (voir
TP).
Théorème de Norton
Tout circuit linéaire considéré de 2 points quelconques du circuit, peut être remplacé par un générateur de courant IN en
parallèle avec une résistance RN.
RN = RTH définie dans le théorème de Thévenin.
A A
I I IN est l’intensité obtenue en court-circuitant les 2
Circuit IN RN RL points A et B.
RL &
linéaire
B B
Exemples d’application des théorèmes de Thévenin et Norton.
Théorème de Millman
Soient deux points A et B reliés par N branches, constituées d’un générateur Ei en série avec une résistance Ri :
N
E
' Rii
i!1
U AB ! avec comme signe de Ei le signe du pôle orienté vers A.
N
1
' R
i!1 i
Ce théorème est principalement utilisé dans les montages à Amplificateur Linéaire Intégré.
Exemple :
A
E1 E 2
#
R1 R 2
E1 E2 UAB !
1 1 1
R3 $ $
R1 R 2 R 3
R1 R2
B
Remarque : Ces théorèmes sont aussi valables en régime sinusoïdal permanent (voir chapitre suivant) : il faut alors remplacer
les résistances par des impédances.