sociaux, ce à quoi s’ajoute le fait que nos administrations soient de plus en plus connectées, la sécurité de l’accès à tous nos services du quotidien repose aujourd’hui presqu’essentiellement sur les mots de passe. La tentation d’en avoir des simples est très forte ; mais, une telle pratique serait très dangereuse car elle augmenterait la probabilité que nous soyons victime des attaques cybercriminelles entre autres : usurpation d’identité, vols et diffusion de données privées. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’avoir des mots de passe complexes et différents pour chaque compte. Ainsi, en quoi renforcer la sécurité de ses mots de passe permet de lutter contre la cybercriminalité ? Un mot de passe sécurisé ou fort empêche des personnes non autorisées à accéder à des informations. Ainsi, il est recommandé d’avoir un mot de passe unique pour chaque service en ligne, et celui-ci ne doit contenir aucune information évidente telle que votre nom, votre date de naissance etc... Car dans le cas où le mot de passe est facile à deviner, une personne malveillante peut le pirater facilement. Cette combinaison de caractères peut facilement céder à une attaque par force brute. Il s’agit-là d’un processus algorithmique qui consiste à tester toutes les combinaisons possibles jusqu’à trouver la bonne. D’après l’ANSSI, un bon mot de passe doit contenir au moins douze caractères de quatre types différents et aucune information évidente. Plus un mot de passe est long et hétérogène plus il sera difficile à craquer car le nombre de combinaisons possibles sera très élevé. Prenons le cas par exemple d’un smartphone, s’il est verrouillé avec : Un code à 4 chiffres, il y’a 10**4 combinaisons possibles Un mot de passe à 8 caractères, de types majuscules ou minuscules, il y’a 52**8 combinaisons possibles Un mot de passe à 20 caractères, dans lesquels il y’a 9 lettres (majuscule ou minuscule), 7 chiffres et 4 symboles spéciaux (ici, ils sont au nombre de 5). On aura alors 52**9 + 10**7 + 5**4 soit 3*10**15 possibilités ce qui est très énormes. Nous pouvons ainsi dire qu’il y’a 99,85% de chance que le mot de passe ne soit pas trouvé après 5 essaies pour un mot de passe à 4 chiffres. Car la probabilité de ne pas trouver le mot de passe en 5 essaies est de 0,9985. Afin de se protéger des attaques malveillantes sur nos appareils et sur les services en ligne, un mot de passe long et et complexe est un bon atout. Comme nous avons pu le voir, plus le mot de passe est long et complexe plus le nombre de combinaisons possibles est élevés et moins la probabilité de le trouver est élevée. EN QUOI LES SYSTEMES BANCAIRES SERAIENT PLUS AVANTAGEUX S’ILS SONT DECENTRALISES ?
Chaque banque dans le monde
fonctionne sur des serveurs centralisés, ils ont accès à toutes nos activités financières. S’il arrivait que quelqu’un réussisse à pirater le serveur de votre banque, il aurait accès à toutes vos informations. Si ce serveur tombe en panne, l’accès à vos données vous est impossible. L’utilisation d’un système décentralisé à l’instar de la blockchain résoudrait tous ces problèmes. Ainsi, en quoi les systèmes bancaires seraient plus avantageux s’ils sont décentralisés ?
Une blockchain est un système
de stockage et de transmission d’information qui permet le partage de données sans intervention d’un auxiliaire. Il s’agit également d’un système dans lequel tous les utilisateurs ont la capacité d’inscrire des données. Grace à mon projet de NSI, j’ai pu tester le fonctionnement d’une blockchain avec un modèle plus simplifié. Elle fonctionne comme un livre de compte dans lequel des transactions sont ajoutés ; mais, à la suite de chaque transaction est ajoutée une certification qui garantit la validité du livre de compte. Ce système est très sécurisé car bien qu’il permette l’ajout de données, cet ajout n’est possible qu’après beaucoup de calcul à l’issu desquels on obtient une certification qui empêche un trucage du livre de compte celle-ci est obtenue grâce à un processus algorithmique qui permet de découvrir le nombre qui génère la certification encore appelé le hash. Avec un système bancaire décentralisé, les transactions seraient plus rapides, les couts de transactions seraient réduits, le système serait sécurisé. Tous ceci n’est pas sans conséquence car la complexité du système est très élevée, et l’impact environnemental est non négligeable car la consommation d'Energie est élevée. Les systèmes décentralisés peuvent également être utilisés dans d’autres secteurs notamment le secteur de l’assurance, il permettra l’automatisation des remboursements, le secteur de la logistique, assurer une traçabilité des produits.
Décentraliser le système bancaire
serait une grande avancé pour l’humanité, mais il ne faudrait pas oublier que ce serait également mettre toutes nos données financières entre les mains d’un système qui peut planter.