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Les commandes pour configurer un routeur.

Ce qu’il faut savoir faire:

 Nommer un routeur
 Définir des mots de passe
 Examiner les commandes show
 Configurer une interface série
 Configurer une interface Ethernet
 Apporter des modifications au routeur
 Enregistrer les modifications apportées à un routeur
 Configurer une description d’interface
 Configurer une bannière du message du jour
 Configurer des tables d’hôtes
 Comprendre l’importance des sauvegardes et de la documentation
 Ajouter une route statique
 Configurer des protocoles de routage.
 Configurer les listes de contrôle d’accès.
 Partie théorique sur les routages dynamiques
II. Accéder au routeur

a) Installer le routeur

b) Lancer putty

c) Regarder dans vos paramètres


gestionnaires des périphériques sur
quel port serial l’adaptateur usb est monte. Ici le com 5

d) Configuration
e) Cliquez sur open pour avoir la console du routeur
II. Les différents modes d’un routeur:

1. Nommer un routeur:

Router(config)#hostname nom_A_Donner
nom(config)#

2. Définir des mots de passe:

Router(config)#enable password <password>


Router(config)#enable secret <password>

Pour encrypter les mots de passe : Router(config)#service password-encryption

Les commandes suivantes permettent de définir un mot de passe facultatif mais recommandé
sur la ligne de console :

Router(config)#line console 0
Router(config-line)#password <password>
Router(config-line)#login
3. Utiliser TELNET

Il est possible d’utiliser Telnet pour configurer le routeur

Router(config)#line vty 0 4
Router(config-line)#password <password>
Router(config-line)#login

4. La commande SHOW

Une fois dans le routeur vous pouvez utiliser la commande show pour voir les caractéristiques
de plusieurs éléments de votre routeur.

 show interfaces: Affiche les statistiques relatives à toutes les interfaces du routeur. Pour
afficher les statistiques d’une interface spécifique, entrez la commande show interfaces,
suivie par le numéro spécifique de l’interface et du port. Exemple:

Router#show interfaces serial 0/1

 show controllers serial:Affiche les caractéristiques de l’interface. Cette commande doit


indiquer le port ou l’emplacement et le numéro de port (slot/port number) de l’interface
série. Par exemple:

Router#show controllers serial 0/1

 show clock: Indique l'heure définie sur le routeur


 show hosts: Affiche une liste de noms et d'adresses d'hôtes se trouvant en mémoire
cache
 show users: Indique tous les utilisateurs connectés au routeur
 show history: Affiche un historique des commandes qui ont été saisies
 show flash: Affiche des informations sur la mémoire flash ainsi que la liste des fichiers IOS
qui y sont stockés
 show version: Affiche des informations sur le logiciel actuellement chargé en mémoire
ainsi que sur les caractéristiques du matériel et de l’équipement.
 show ARP: Affiche la table ARP du routeur
 show protocols: Affiche l’état général et propre aux interfaces de tous les protocoles de
couche 3 configurés.
 show startup-config: Affiche le contenu de la NVRAM si elle est disponible et valide ou
montre le fichier de configuration référencé par la variable d’environnement CONFIG_FILE.
 show running-config: Affiche le contenu du fichier de configuration exécuté actuellement
en mémoire.
 Show ip interface brief
 Show ip route
 Show access-list
5. Configurer une interface:

5.1. Interface en série

Router#configure terminal [conf t]

Router(config)#interface serial 0/0


Router(config-if)#ip address <ip address> <net mask>

5.2. Interface Ethernet

Router#configure terminal [conf t]

Router(conf)#interface fastethernet 0/0

Router(conf-if)#ip address 192.168.10.254 255.255.255.0

Dans le cas d’une interface série, ne pas oublier: clock rate.

Les fréquences d’horloge (en bits par seconde) sont les suivantes : 1200, 2400, 9600, 19200,
38400, 56000, 64000, 72000, 125000, 148000, 500000, 800000, 1000000, 1300000, 2000000
ou 4000000

Exemple:

Router(config)#interface serial 0/0


Router(config-if)#clock rate 56000
Router(config-if)#no shutdown

Par défaut, les interfaces sont mises hors tension ou désactivées. Pour mettre sous tension ou
activer une interface, la commande no shutdown est exécutée.
Modification de la configuration d’un routeur:

6. Enregistrement de la configuration

1. Enregistrez les modifications en lançant la commande :

Router #copy running-config startup-config.

2. Sauvegarde de la config sur serveur TFTP:

Vous pouvez aussi stocker une copie courante de la configuration sur un serveur TFTP.
Utilisez la commande copy running-config tftp pour stocker la configuration qui se trouve
actuellement dans la mémoire vive sur un serveur réseau TFTP.

- Tapez la commande copy running-config tftp.


- Tapez l'adresse IP de l'hôte dans lequel vous désirez stocker le fichier de configuration.
- Tapez le nom que vous désirez attribuer au fichier de configuration.
- Confirmez votre choix en répondant yes chaque fois.

Remettre à zéro la configuration

Router# Erase startup-config puis


Router# reload
7. Routage Statique : ajouter une route static

Commande ip route

GAD(config)#ip route 192.168.16.0 255.255.255.0 192.168.15.2

BHM(config)#ip route 192.168.14.0 255.255.255.0 192.168.15.1

Une route statique par défaut:

BHM(config)#ip route 0.0.0.0 0.0.0.0 S0/1

// celà signifie dès que BHM ne connais pas une adresse le routeur retransmit directement vers son interface
série S0/1.

8. Routage dynamique : configurer un protocole de routage:

 RIP – Protocole de routage interne à vecteur de distance.


 IGRP – Protocole de routage interne à vecteur de distance de Cisco.
 OSPF – Protocole de routage intérieur à état de liens
 EIGRP – Protocole de routage intérieur à vecteur de distance avancé de Cisco.
 BGP – Protocole de routage extérieur à vecteur de distance
8.1. Configurer le protocole RIP:

Explication:

 BHM(config)#router rip – Sélectionne le protocole RIP comme protocole de routage


 BHM(config-router)#network 10.0.0.0 – Spécifie un réseau directement connecté.
 BHM(config-router)#network 192.168.13.0 – Spécifie un réseau directement connecté.

8.2. Configurer le protocole IGRP :

Le protocole IGRP est un protocole IGP (Interior Gateway Protocol) à vecteur de distance. Les
protocoles de routage à vecteur de distance comparent les routes de façon mathématique en
mesurant les distances. Cette mesure est appelée vecteur de distance. Les routeurs utilisant des
protocoles à vecteur de distance doivent envoyer, à intervalles réguliers, une partie ou l'intégralité
de leur table de routage sous forme de message de mise à jour à tous les routeurs voisins. Lors de
la diffusion des informations de routage sur l'ensemble du réseau, les routeurs exécutent les
fonctions suivantes:

 Identification de nouvelles destinations


 Apprentissage des pannes
Pour configurer le processus de routage IGRP, utilisez la commande router igrp en mode de
configuration globale. Pour arrêter un processus de routage IGRP, utilisez la forme no de cette
commande.

GAD(config)#router igrp 101

GAD(config-router)#network 192.168.22.0 //il faut metre les réseau directement connecté

GAD(config-router)#network 192.168.20.0

BHM(config)#router igrp 101

BHM(config-router)#network 192.168.25.0

BHM(config-router)#network 192.168.22.0

Quand on change vite d’avis :

En voyant ces deux config, on imagine facilement que le réseau entre GAD et BHM est le 192.168.22.0.
GAD connaîtra le réseau 192.168.25.0 grâce à BHM. Aussi bien que BHM connaîtra le réseau 192.168.20.0
grâce à GAD.

On aurait pu le faire avec des routes statiques.

Exemple :

GAD(config)#ip route 192.168.25.0 255.255.255.0 192.168.22.1

BHM(config)#ip route 192.168.20.0 255.255.255.0 192.168.22.2

Commandes de debugage:

la commande debug ip igrp events.

la commande debug ip igrp transactions.


La commande passive interface:

Permet d’empêcher les routeurs d’envoyer des mises à jour de routage via une interface de
routeur. Ceci permet d’empêcher les autres systèmes de ce réseau d’apprendre les routes de
façon dynamique. Dans le diagramme , le routeur E utilise la commande passive interface pour
empêcher l’envoie de mises à jour de routage.
Les listes de contrôle d’accès:

Les listes de contrôle d’accès sont des listes de conditions qui sont appliquées au trafic circulant
via une interface de routeur. Ces listes indiquent au routeur les types de paquets à accepter ou à
rejeter. L’acceptation et le refus peuvent être basés sur des conditions précises. Les ACL
permettent de gérer le trafic et de sécuriser l’accès d’un réseau en entrée comme en sortie.
La syntaxe complète de la commande ACL standard est la suivante:

Router(config)#access-listaccess-list-number {deny | permit | remark} source [source-wildcard]


[log]

Les commentaires remark permettent de comprendre plus facilement les listes d'accès. Chaque
commentaire est limité à 100 caractères. Par exemple, il n'est pas évident de connaître le but de la
saisie :

Router(config)#access-list 1 permit 171.69.2.88

Il est beaucoup plus facile de lire le commentaire qui suit pour comprendre son effet :

Router(config)#Liste d'accès 1 remark Permet seulement au poste de travail de Jones de passer


access-list 1 permit 171.69.2.88

Utilisez la forme no de cette commande pour supprimer une liste de contrôle d’accès standard. En
voici la syntaxe:

Router(config)#no access-list numéro-liste-d’accès

La commande ip access-group applique une ACL standard existante à une interface:

Router(config)#ip access-group {access-list-number | access-list-name} {in | out}


Liste de contrôle d’accès stantard:

Liste de contrôle d’accès étendue:


Exemples:
Routage dynamique

L'idée générale du routage dynamique est la suivante : plutôt que de centraliser la configuration du routage
dans les mains d'un individu dont le temps de réaction est fatalement long et les risques d'erreurs
importants, nous allons délocaliser cette tâche au niveau des routeurs. En effet, chaque appareil n'est-il pas
le mieux placé pour connaître les adresses des réseaux auxquels il est directement relié puisque chacune de
ses interfaces possède une adresse IP ? De plus, étant directement au contact des supports de
communication, il peut établir un diagnostic sur l'état des liaisons. Fort de ces informations, il n'a plus qu'à
les partager avec ses voisins. De proche en proche, les nouvelles se répandront à chaque routeur du réseau.
L'intervention humaine se situera en amont dans la définition de directives et de règles à appliquer par les
routeurs pour la diffusion des routes.

RIP

Le principe général est très simple. Un routeur RIP transmet à ses voisins les adresses réseau qu'il connaît
(soit les adresses de ses interfaces, soit les adresses découvertes via les autres routeurs) ainsi que la
distance pour les atteindre. Ces couples adresse/distance sont appelés vecteurs de distance.

La seule métrique utilisée par RIP est la distance correspondant au nombre de routeurs à traverser (hop ou
nombre de sauts) avant d'atteindre un réseau. Pour chaque route, RIP calcule la distance. Ensuite, si des
routes redondantes apparaissent, RIP retient celle qui traverse le moins de routeur (donc avec la distance la
plus faible).

Problème dans RIP


Des routes doivent être retirées de la table gérée par RIP dans deux situations.

En premier lieu, un réseau immédiatement connecté devient inaccessible (panne de l'interface, de la ligne,
modification de la topologie par l'administrateur, etc.). Les routeurs RIP reliés à ce réseau affectent dans
leur table une distance "infinie" (16 comme indiqué plus haut) à cette route. Elle est conservée pendant la
durée d'un temporisateur de "maintien" (ou garbage collect) de 120 secondes puis est supprimée.
Immédiatement puis pendant toute la durée de ce délai, le vecteur est diffusé. Un routeur qui reçoit un
vecteur avec une distance de 16 comprend : "il faut que tu retires cette route de ta table car elle est
devenue invalide !". De proche en proche, cette information se propage.

En second lieu, un routeur du réseau tombe en panne. Cela veut peut-être dire que les réseaux situés
derrière cet appareil sont devenus inaccessibles. Mais comment savoir si un routeur est en panne ? RIP
considère qu'un routeur qui n'a pas donné de nouvelles depuis trois minutes est hors-service. Pour gérer
cette situation, il attribue à toutes les routes dynamiques un temporisateur initialisé à 180 secondes (par
défaut). A chaque réception d'un vecteur de distance déjà présent dans la table, le compteur est
réinitialisé. Mais si jamais ce compteur atteint zéro, la route est considérée comme invalide. On se retrouve
alors dans la situation précédente (distance infinie, temporisateur de maintien, diffusion de l'information
puis suppression de la route). Maintenant, si un autre routeur connaît une route menant vers un des
réseaux que l'on vient de retirer, c'est parfait ! Notre routeur intègrera cette nouvelle route dans sa table :
RIP permet la tolérance aux pannes.

OSPF

Les routeurs supportant RIP s'échangent des informations sur les routes qu'ils possèdent (les fameux
"vecteurs de distance"). Si une panne se produit, les routeurs immédiatement voisins notent que certaines
routes sont devenues inaccessibles et propagent l'information aux autres. Mais hélas, RIP souffre de
certaines limitations qui ont poussé l'IETF (Internet Engineering Task Force) à plancher sur un protocole
plus robuste, plus efficace, plus paramétrable et supportant des réseaux de grande taille. Cette merveille
s'appelle OSPF (Open Shortest Path First).

OSPF fonctionne différemment. Il attribue un coût à chaque liaison (dénommée lien dans le jargon OSPF)
afin de privilégier l'élection de certaines routes. Plus le coût est faible, plus le lien est intéressant. Par
défaut, les coûts suivants sont utilisés en fonction de la bande passante du lien.

Pour administrer un réseau OSPF correctement, il est indispensable de comprendre le fonctionnement


interne du protocole.

A l'intérieur d'une même zone, les routeurs fonctionnant sous OSPF doivent préalablement remplir les
tâches suivantes avant de pouvoir effectuer leur travail de routage :

1. établir la liste des routeurs voisins ;


2. élire le routeur désigné (et le routeur désigné de secours) ;
3. découvrir les routes ;
4. élire les routes à utiliser ;
5. maintenir la base de données topologique.
Le concept de zone (area)

Contrairement à RIP, OSPF a été pensé pour supporter de très grands réseaux. Mais, qui dit grand réseau,
dit nombreuses routes. Donc, afin d'éviter que la bande passante ne soit engloutie dans la diffusion des
routes, OSPF introduit le concept de zone (area). Le réseau est divisé en plusieurs zones de routage qui
contiennent des routeurs et des hôtes. Chaque zone, identifiée par un numéro, possède sa propre
topologie et ne connaît pas la topologie des autres zones. Chaque routeur d'une zone donnée ne connaît
que les routeurs de sa propre zone ainsi que la façon d'atteindre une zone particulière, la zone numéro 0.
Toutes les zones doivent être connectées physiquement à la zone 0 (appelée backbone ou réseau
fédérateur). Elle est constituée de plusieurs routeurs interconnectés. Le backbone est chargé de diffuser les
informations de routage qu'il reçoit d'une zone aux autres zones. Tout routage basé sur OSPF doit posséder
une zone 0.

BGP

Internet relie des réseaux appartenant à des acteurs (entreprises, administrations, opérateurs de
télécommunication, fournisseurs d´accès...) très différents. Il est peu probable qu´un consensus se dégage
naturellement autour d´un même algorithme de routage dynamique et d´une même métrique. Ajoutons
que des accords sont passés entre ces acteurs afin d´acheminer le trafic dans l´Internet et que celui-ci
franchit des frontières, ce qui impose de respecter les réglementations locales. Le protocole BGP (Border
Gateway Protocol) a été conçu pour répondre à ces problèmes.

Bibliographie

- Cours de simon melotte

- Site de linux administration

- Livre administration linux

- http://www.linux-france.org/prj/inetdoc/guides/zebra.ospf/zebra.ospf.concepts.html
- cisco

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