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R2 R2
ÿ
ÿ ÿ
ú ÿ
K R K i
i û
i
R ù i û
iL ù
η
û
û û
E
C R E
C L K L C
- - /
ù
iC
R1 iC ù
R1
ÿ
ÿ
ÿ ÿù
i
L ø
Circuit 1
ÿ
ÿ
ÿ
K R K R K R
i û
iR ù i û
i R ù i û
i
R ù
û û û
E
C R E
C R E
C R
- - -
ù
iC
ù
iC
ù
iC
ÿ
ÿ
ÿ
1
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
Circuit 2
R2 R2 R2
ÿ
ÿ
ÿ
K K K
i û
iL ù
i û
iL ù
i û
iL ù
û û û
E
C L E
C L E
C L
- - -
R1 iC ù
R1 iC ù
R1 iC ù
ÿ
ÿ
ÿ
Circuit 3
R2 R2 R2
ÿ
ú ÿ
ÿ
ú ÿ
ÿ
ú
ÿ
η
i
η
i
η
i
û û û
K L
L C K L C K
C
η ù
/
/
/
R1
R1 iL
R1 iL
C i i
ù
C i
ù
C i
ÿ L ø
ÿù ÿ ÿ
ø ÿ ÿ
ø
Pour t < 0− , K est fermé et la partie située à droite du générateur de courant est court circui-
tée : tout le courant passe par K fermé et toutes les intensités et tensions sont nulles à droite du
générateur.
À t = 0+ , iL (0+ ) = 0 et le générateur impose i(0+ ) = iC (0+ ) = η.
En régime permanent, iC (∞) = 0 et iL (∞) = i(∞) = η.
ÿ
ÿ
ú
ÿ
ú
ÿ
r
η û
iC η û
iL
r
E û
R C û uC R C R L E û
R L û uL
- / / -
ÿ
ÿ
ÿ
ÿ
Plutôt que de se lancer dans les calculs, on peut essayer de se ramener à un circuit étudié en
classe en utilisant les transformations Thévenin ↔ Norton. On pourra en déduire l’équation dif-
férentielle et en déduire l’expression cherchée en tenant compte des conditions initiales.
2
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
Circuit 1
ÿ
ÿ
ÿ
E
r
r û
rTh
E û
R C û uC r R C û uC ETh û
C û uC
- / -
ÿ
↔
ÿ ÿ
↔
t
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes conditions initiales d’où uC (t) = ETh [1 − e− τ ]
avec ETh = R+r
RE
et τ = RTh .C où RTh = R+r
Rr
.
Circuit 2
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes
ÿ
ú
iC (t)
ú
t
conditions initiales d’où iC (t) = C. dudt
C (t)
= ERTh e− τ η û
iC
R
avec ETh = Rη et τ = RC. R C
ETh û
C
û uC
/ -
Circuit 3
ÿ
↔
ÿ ú
ú
t
tions initiales d’où iL (t) = ERTh [1 − e− τ ] avec ETh = Rη et η û
iL
R
τ = R.
L
R L ETh û
L
/ -
ÿ
↔
Circuit 4
ÿ
ÿ
ÿ
E
r
r û
rTh
E û
R L û uL r R L û uL ETh û
L û uL
- / -
ÿ
↔
ÿ ÿ
↔
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes conditions initiales d’où uL (t) = L di(t)
dt
=
− τt
ETh [e ] avec ETh = R+r et τ = rTh où rTh = R+r .
RE L Rr
Exercice 3 : Réponse d’un circuit RC à un échelon de tension.
Soit le montage représenté ci-contre. Pour t < 0, le circuit est
R
est allumé depuis longtemps et K ouvert depuis longtemps.
i(t) K
On ferme K à t = 0. E û
ÿ
ú
-
1. Donner les valeurs initiales i(0 ), i(0 ) et la valeur finale
− +
C û u R
i(∞) de i(t).
2. Déterminer i(t).
3. Tracer son allure.
3
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
0 i(∞) i + iC
ú
ú
ú
R
R
R
0 K i(∞) K i(t) K
û
ÿ ú
û
ÿ ú
û
ÿ
ú
E
E
E
- - -
iC
C û
u R C R
ù
û u R
C
à t = 0− àt→∞
Pour déterminer i(0+ ), on doit utiliser une grandeur qui ne peut pas subir de discontinuité :
la tension u aux bornes du condensateur.
À t = 0− , une loi des mailles donne E − R.0 − u = 0 d’où u(0− ) = E. À t = 0+ , K est fermé,
le condensateur est en parallèle avec le résistor R traversé par i d’où u(0) = Ri(0+ ).
On en déduit u(0− ) = E = u(0+ ) = R.i(0+ ) ⇒ i(0+ ) = E R
: on a discontinuité de i(t) à t = 0.
Pour fini, quand t → ∞ le circuit est à nouveau en régime permanent, C est équivalent à
un interrupteur ouvert mais cette fois, K est fermé (ci-dessus au centre).
On se ramène ainsi à un circuit à une maille et la loi de Pouillet donne directement i(∞) =
E
2R
.
2. Pour déterminer i(t) on commence par établir l’équation différentielle du circuit (premier
ordre)
Pour introduire le minimum d’inconnues, on commence par écrire la loi des nœuds sur le
circuit (figure ci-dessus à droite). La loi des mailles donne E − R(i(t) + iC (t)) − Ri(t) = 0 en
posant iC (t) l’intensité qui traverse le condensateur. On a une équation en i(t) mais il reste
iC (t) que l’on exprime en fonction de i(t) en remarquant que comme R (traversé par i(t))
est en parallèle avec C, on a u(t) = Ri(t) avec iC (t) = C. du(t)
dt
= RC di(t)
dt
.
En reportant dans la loi des mailles, on établit E − 2Ri(t) − R2 C di(t)
dt
=0⇒ di(t)
dt
+ 2i(t)
RC
= E
R2 C
di(t) i(t)
et sous la forme canonique, dt + τ = 2Rτ avec τ = 2 .
E RC
t
La solution de cette équation est de la forme i(t) = A.e− τ + 2RE
(on remarque que la solution
particulière correspond au régime permanent).
i(t)
On détermine enfin la constante A en utilisant la condition E R
t
initiale : i(0+ ) = E
R
E
= A + 2R d’où i(t) = 2RE
[1 + e− τ ] avec
E
τ = RC2
. 2R
3. On trace l’allure de i(t) en précisant la valeur initiale, l’asymp-
tote et la tangente à l’origine (qui coupe l’asymptote en t = τ t
τ ).
4
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
5. Déterminer la fonction u(t) pour t > t1 et tracer le graphique correspondant. On fera tout
particulièrement attention aux conditions initiales.
fermé ? K
2. On ouvre K à t = 0.
R L
Déterminer i(t) et tracer son allure. E û
Que se passe-t-il si R devient très grande ? -
r
3. Déterminer u(t) et tracer son allure.
1. Pour déterminer la valeur initiale de i(t), on représente le circuit à t = 0− , c’est à dire avec
K fermé et en régime permanent. On peut alors remplacer la bobine par un interrupteur
fermé (circuit ci-dessus) et Quelle est la valeur de l’intensité i(0) dans le circuit sachant que
le courant est établi depuis longtemps et K fermé ?
u(0− )
ø
u(t)
ø
u(t)
ø
K
K
L L
R
R L R
û û û
E
E
E
- r - -
r r
à t = 0− àt pour t → ∞
t t
La solution de cette équation est du type i(t) = A.e− τ + τE
L
= A.e− τ + E
R+r
.
5
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
conduire à l’apparition d’une étincelle (dite "étincelle de rupture") lors de l’ouverture d’un
circuit inductif.
on donne C = 10 µF.
ÿ ÿ
6
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
teur, le circuit est alors en régime libre et équivalent à celui repré-
i
senté ci contre.
ù
Le condensateur se décharge dans Rf avec la constante de temps V Rf C û u (t)
C
τ = Rf C.
On peut retrouver l’équation différentielle à l’aide d’une loi des ÿ
mailles (le voltmètre étant parfait, aucune intensité ne le traverse) : Rf .i(t) − uC (t) = 0 avec
i(t) = −C. dudt
C (t)
d’où dudt
C (t)
+ uCτ(t) = 0.
t
La solution est uC (t) = A.e− τ et par continuité de uC (t), uC (0− ) = U0 = uC (0+ ) = A d’où
t t1
finalement u(t) = U0 .e− τ . L’énoncé nous indique qu’à t1 = 20 s, uC (t = t1 ) = U1 = U0 .e− τ
⇒ τ = t1U0 = Rf C et finalement, Rf = t1 U0 ≃ 12,3 MΩ.
ln U1
C ln U1
sition 2 après avoir rechargé le conden-
i
sateur, on se ramène au circuit re-
ù
présenté ci-contre.
V Rf C û
uC (t) R V Req C û
uC (t)
Après association des deux résistors
précédent et Réq = t2
U0 ≃ 5,2 MΩ avec R
1
= R + Rf d’où R ≃ 19,4 MΩ.
1 1
C ln U2
éq
2. L’énergie EC (t) contenue dans un condensateur aux bornes duquel la tension est uC (t)
s’exprime sous la forme EC (t) = 21 CuC (t)2 .
t
EC (t3 ) −τ3
On cherche t3 tel que EC (0)
= 1
2
⇒ 2 × 12 CuC (t3 )2 = 21 CU02 ⇒ uC (t3 ) = √1 U0
2
avec uC (t3 ) = U0 .e éq
RRf C
avec τéq = Réq .C = R+Rf
.
√ RRf C √
On en déduit t3 = τéq ln 2= R+Rf
ln 2 ≃ 26,0 s.
Le générateur de courant supposé parfait fournit i
ú
le courant correctionrésenté sur la figure. I0
i
Le condensateur est initialement déchargé.
C û uC
1. Calculer et tracer l’allure de la tension u(t)
/
aux bornes du condensateur. t
2. Comparer l’énergie fournie par le générateur
0 T
et l’énergie reçue par le condensateur.
I02 T 2
1. Si t 6 T , u = I0
C
t et t > T , u = I0
C
T. 2. EG = 2C
et EC = EG .
7
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
i
1. Déduire des relations entre le courant et les charges que la somme ú
des charges ne dépend pas du temps : q1 (t) + q2 (t) est constant. +q1
R
+q2
2. Déterminer la charge de chaque condensateur à l’équilibre, c’est C C
à dire après un temps assez long pour que le courant puisse être
dq1
1. i = dt
= − dqdt2 ⇐⇒ dq1 +dq2
dt
= 0 et q1 + q2 = Cte = CU0 . 2. q1 (∞) = q2 (∞) = U20 3. EC1 = EC2 =
CU02 CU 2
. 4. ER = 4 0 . 5. dqdt1 + qτ1 = UR0 avec τ = RC . 6. q1 = CU 0
(1 + exp(− τt )), q2 = CU 0
(1 − exp(− τt )) et
8 R 2 2 2
i = R exp(− τ ). 7. ER = Ri dt.
U0 t 2
8
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
Exercice 9 : Éclateur
Un éclateur est connecté comme indiqué sur la figure ci-dessous. Il fonctionne de la manière
suivante :
ú ÿ
ú
• Dans un premier temps, tant que u < Ua (tension
i1 K i2
d’amorçage), alors i2 = 0, l’éclateur se comporte
E û
comme un interrupteur ouvert. -
ù û
1. ta = −τ ln(1 − Ua
E
) avec τ = RC. 2. te = ta − ατ ln UUae −αE
−αE
. 3. T = τ (α ln UUae −αE
−αE E−Ue
+ ln E−U a
)
vs (t) la tension de sortie.
C ′
que :
C R û
vs (t)
ve (t) = 0 pour t 6 0 et t > T et ve (t) = kt pour 0 < t 6 T où k
ÿ
est une constante.
9
TD – EC3 Correction PCSI 2023 – 2024
(a) Établir la relation entre q1 (t) et q2 (t) à tout instant. K R
(b) Déterminer q1 (∞) et q2 (∞) la charge des condensateurs
au bout d’une durée très longue devant le temps carac- +q1
û
C1
téristique du circuit. E
+q2
(c) Quelle est l’expression de q1 (t) et q2 (t), -
C2
(d) Comparer l’énergie contenue dans chaque condensateur
à l’instant t.
2. Reprendre la question 1.c. si les condensateurs sont montés en parallèle.
1. Association série.
K R R R
ú
ú
0
i û u1
i1 ù
û
U1 C1
û
+q1 û
C1
û
E C1 E
E
- - -
i2
ù
+q2 C2 û
U2 C2 û u2
C2
(a) Les deux condensateurs étant en convention récepteur (circuit ci-dessus à gauche), on
peut écrire i1 = dqdt1 et i2 = dqdt2 . Comme ils sont également montés en série, on a aussi
i1 = i2 à tout instant d’où par intégration, q1 (t) = q2 (t) + Cte.
Enfin, comme q1 (0) = q2 (0), la constante d’intégration est nulle et à tout instant, q1 (t) =
q2 (t).
(b) Au bout d’un temps très long (devant la durée caractéristique du circuit), le régime
permanent est atteint et on se ramène au circuit représenté ci-dessus au centre.
À t → ∞ comme à tout instant, q1 (∞) = q2 (∞) ⇒ C1 U1 = C2 U2 . Par ailleurs, une loi
des nœuds donne E − U1 − U2 = 0 ⇒ U2 = E − U1 .
On en déduit U1 = C C2
1
(E − U1 ) ⇒ U1 = C1C+C
2
2
E et q1 (∞) = CC11+C
C2
2
E = q2 (∞).
(c) À l’instant t (figure ci-dessus à droite), une loi des maille permet d’écrire :
E − Ri − u1 − u2 = 0 avec i = dqdt1 , u1 = Cq11 et u2 = Cq22 = Cq12 d’où dqdt1 + qτ1 = E R
avec
τ = C1 +C2 = RCéq où Céq est la capacité du condensateur équivalent à l’association série
RC1 C2
de C1 et C2 .
t
La solution de cette équation différentielle est du type q1 = Rτ E
+ Ae− τ et en utilisant la
condition initiale q1 (0) = 0, on en déduit q1 (t) = q2 (t) = Céq E(1 − exp(− τt )) avec τ = Réq
q12
(d) À l’instant t, l’énergie contenue dans le condensateur 1 est EC,1 = 1
C u2
2 1 1
= 2C1
. De
q22 q12 Ec,1
même, EC,2 = 12 CC u22 = 2C2
= 2C2
d’où Ec,2
= C2
C1
2. Si les deux condensateurs sont montés en parallèle, ils sont équivalent à un condensateur
de capacité Céq ′
= C1 + C2 .
On établit la même équation en R R
ú
ÿ
ú
q(t) où q(t) = q1 (t) + q2 (t) est la i i
équivalent : E û
C1 û u
1 C2 û u
2 E û
C ′
éq
û u
dq q
dt
+ τ ′ = E
R
avec τ ′
= RC ′
éq . -
-
10