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ANALYSÉ SUR LE COMPTE
Nom : ARAFA
Prénom : MOHAMED ABDELLAHI
E-mail : Mamahmed@fsje.e-una.mr
Dossier : Dossier par défaut
ID Document : z49lgyv6
Nom du fichier : Memoire Version Finale.doc
Type de fichier : doc
Nombre de mots : 9 670
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SOURCES IGNORÉES
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MASTER DE GESTION
SOUS LE THÈME
Analyse de Crédit Bancaire en Mauritanie Comparaison Réseau d’Agences Islamiques Versus Conventionnelles.
Présenté par :
Cheikhna El Khalef
Encadré par :
Dédicace
Je dédie ce mémoire a mes très chères parents, que ne pourrait jamais remercier assez, pour leurs soutiens, financier
et moral, pour leurs sacrifices depuis le jour de ma naissance jusqu’au ce jour, leurs conseils mont servis d’éclairage
tout au long de ma vie
À tous les gens qui m’ont soutenu durant l’élaboration de ce travail, amis et membres de la famille, leurs noms sont
multiples, je les remercie du fond du cœur.
Merci
Remerciements
AL HAMDOULILAH, qui m’a donné le courage, la patience et la force pour terminer ce travail.
J’exprime toute ma gratitude à Dr. Moulaye Abdelkader Ould Moulaye Ismail pour la direction de mon travail, je le
remercie vivement pour sa patience, sa disponibilité, son orientation et son aide qui m’ont été précieux. Il a su allier
encouragements et critiques d’une manière équilibrée pour que ce travail se poursuive et que mes idées de recherche
se concrétisent.
Je remercie également tous les membres du jury qui auront évalué le fruit de mon travail.
Je remercie mes très chers parents qui m'ont accordé le courage, la volonté et le soutien pour bien réaliser ce travail.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements a mon directeur à la banque mauritanienne de l’investissement Mr
Ahmedou Tolba qui m’a toujours soutenu et encouragé pour que je puisse réaliser ce travail.
Page 4
J’adresse également mes sincères remerciements à tous mes amis et mes collègues.
CR : Crédit Accordé
IMP : Impayé
Figure 6: sukuk 22
Tableau 6 : Total de Nombre de crédit des clients particuliers et entreprises islamiques et conventionnelles
:……………………………………………………………..………..…83
Sommaire
Introduction générale 1
Introduction : 4
Conclusion : 34
Chapitre II : Les crédits bancaires octroyés aux clients: Banque Islamique Versus Banque Conventionnelle
……………………………………………………………………35
Introduction : …………………………………………….………………………………….35
Conclusion : 76
PARTIE II : 77
Chapitre III: Analyse des crédits bancaires comparaison agences islamiques et agences conventionnelles 77
Introduction 77
Problématique 77
Les hypothèses 77
Section 2 : Le résultat 95
Conclusion 102
BIBLIOGRAPHIE: 106
ANNEXES 109
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le secteur bancaire a connu une croissance plus importante, et, actuellement, les Banques Islamiques proposent un
très large panel de produits et de services.
Malgré le développement notable de ce secteur, le marché présente encore des faiblesses structurelles et
réglementaires significatives. En effet, nous ne disposons pas de référentiels unifiés en matière de standards et de
règles de bonnes pratiques. Chaque pays où union économique dispose de son propre système financier et de ses
propres institutions de contrôle et de régulation. Les efforts sont certes orientés vers une homogénéisation des
référentiels et des règles de bonnes pratiques, mais ils restent insuffisants. Aussi, le marché souffre d’importantes
lacunes en Ressources Humaines compétentes. Cet état de fait expose les institutions bancaires à des profils de
risques opérationnels, juridiques et financiers particuliers.
Comprendre les fondements de la Finance Islamique et ses instruments permet une meilleure compréhension des
risques auxquels les Banques Islamiques peuvent être exposées lors de leurs opérations financières.
Notre projet de recherche traitera l’analyse des crédits bancaires en Mauritanie : comparaison entre la banque
islamique et la banque conventionnelle.
Quelles conclusions pouvons-nous tirer de l’analyse des crédits bancaires en comparant la banque conventionnelle et
la banque islamique ?
Qu’est-ce que un crédit bancaire ? Et quels sont les critères et les indicateurs clés permettant la prise de décision
relative à la demande de crédit ?
Notre objectif du premier chapitre a pour connaitre la finance islamique en passant par son historique,
développement et ses principes.
Puis la comparaison des instruments financiers de cette finance avec la finance classique et les risques communs
entre eux.
Le deuxième chapitre est consacré aux crédits bancaires octroyés par la banque islamique et par la banque
conventionnelle et le traitement de la demande de crédit selon chaque type de banques et d’autre analyse du concept
de crédit dans la littérature.
La partie d’analyse des données de crédits bancaires est composée de deux sections fondamentales :
Analyse manuelle
Résultats
Dans ce chapitre nous essayons de définir la finance islamique et de montrer la comparaison entre la banque
islamique et la banque conventionnelle. En passant par la première section qui est le concept de la finance
islamique dans cette section on va aborder l’histoire et le développement de la finance islamique ainsi ses
principes et ses contrats.
Concernant la seconde section de ce chapitre nous essayons de présenter la banque islamique et la banque
conventionnelle en passant par la comparaison de leurs instruments financiers et par les risques communs entre
ces deux banques.
Après avoir vu plusieurs définitions de l’activité de la banque islamique nous pouvons dire qu’il n’existe pas dans
la littérature contemporaine une définition exacte « de la finance islamique » ou « l’activité de la banque
islamique » . Mais on peut définir la finance islamique comme celle[1] qui est donnée par le professeur M. Bechir
Sass, enseignant-chercheur à l’école de Mangement de Strasbourg : « La finance islamique peut être définie
comme un nouveau système financier dont la conceptualisation se construit autour d’une subtile conjugaison
entre l’économie, l’éthique et le droit musulman des affaires commerciales. Ses finalités résident dans la volonté
de faire en sorte que les produits financiers soient compatibles avec les principes juridico-éthiques de l’islam » .
Ce qui implique que la finance islamique « a pour but de concilier les lois de l’islam avec la finance moderne ;
elle participe donc au mouvement de la finance éthique, avec la spécificité que les critères moraux mis en avant
sont des critères religieux » .[2]
Autrement dit, « se définissent comme une finance dont les principes découlent du Coran et de la tradition
prophétique, la finance islamique va intégrer les domaines de l’éthique et des valeurs morales au sein de sa
réflexion » .[3] Donc elle doit respecter les lois de la charia parce qu’elle est fondée sur l’interdiction par l’islam «
l’usure ».
La finance islamique a apparu au début de l’islam lui-même et les musulmans ont pratiqués cette finance au
moment des premières années de l’islam. Mais la pratique actuelle de la finance islamique ne se conforme pas à
celle pratiquée à cause du changement du contexte économique et l’accentuation de la concurrence avec les
banques conventionnelles.
En 1940([4]) le pakistanais Sayyid Abul Ala Mududi (1903-1979) l’un de penseurs de l’islam a formulé le principe
théorique de la finance islamique dont l’histoire a été très courte.
Cette histoire contemporaine peut être composée de trois grandes périodes : une période de fondation, une
période de formation et une période de développement.
Dans la bourgade agricole de EL Mit Ghamr en Egypte, au début des années 1960 et après la décolonisation des
pays arabes en 1963 le docteur Ahmed El Najjar, un économiste proche de la pensée des frères musulmans,
fondateur et premier doyen de l’institut de formation islamique rattaché à l’Université d’Istanbul (IIBE)et considéré
aussi comme le père de la finance islamique moderne, a créé la première banque islamique sans intérêt en
Egypte moderne en vue de suggérer le service d’une banque coopérative à des populations d’artisans et
commerçants modestes. Au cours de la première année, le nombre de client était 18000 et presque de 250000
en 3éme année. Mais concernant la moitié de l’année 1967 et pour des causes que nous n’avons pas pu
découvrir l’état Égyptien a ordonné la dissolution de cette banque.
Durant la période de l’année 1963 une organisation bancaire islamique a été créée notamment en Malaisie sous
le nom de Lembaga Tabrung Hagi(LTH) ou le Pilgrams Fund Board était un système d’épargne spécial
pèlerinage[5]. Au cours de la même période le nombre de clients était 1300 clients et après 10 ans de cette
année les déposants comptaient 800000 clients.
Des années 1970 et à la suite des chocs pétroliers, l’organisation de la conférence islamique organisa une
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Des années 1970 et à la suite des chocs pétroliers, l’organisation de la conférence islamique organisa une
conférence à Djeddah Arabie Saoudien1974. La Banque Islamique de Développement (BID) qui joue le rôle de la
banque mondiale pour les pays musulmans qui est créée en 1974 sous l’égide de cette organisation avec un
capital de 2.227 millions $ dont 899.5 millions $ immédiatement souscrits[6] ne commença ses activités qu’en
1975. La création de cette banque a permis de donner un cadre institutionnel et une reconnaissance au
développement de la finance islamique et de stimuler le développement du système bancaire islamique grâce à la
centralisation de l’expertise (imam & kpodar, 2013)[7]. Dans la seconde partie des années 70, a été créée la
première vague des institutions financières dans les pays musulmans comme l’Arabie saoudite, les Emirats
arabes unis, la Malaisie, Egypte, la Jordanie et Bahreïn …etc. Par ailleurs les institutions de la finance islamique
sont encore présentes depuis plusieurs années en Europe (Royaume Unis, l’Allemagne, la France, la Belgique, et
au Luxembourg). En outre l’année 1981 a été marquée par la création de la banque islamique Dar Al Mal Al Islam
fondée à Genève.
A l’époque de la période de crise et l’augmentation de la demande sur les alternatives bancaires, la finance
islamique trouve sa place dans la mondialisation financière et économique basée sur la confiance et la rentabilité
sans risque.
Face à la création de plusieurs institutions de finance islamique et au développement rapide, deux principaux
organes majeurs de gouvernance ont apparu pour maintenir cette évolution dans un cadre qui respecte les règles
éditées par la charia : Islamic Financial Services Board (IFSB) et L’Accounting and Auditing Organization for
Islamic Financial Insitutions (AAOIFI)[8]
AAOIFI est un organisme islamique international basé à Bahreïn et créé en 1991 dans le but de maintenir et
promouvoir les normes de la charia pour les institutions financières. Cet organisme a commencé à produire des
normes dès 1993.
Il possède d’importantes réalisations professionnelles et a publié plus de 100 normes à ce jour dans les domaines
de l’éthique des affaires, la comptabilité, audit et en plus des normes de la charia adoptée par les autorités
financières et les banques centrales …etc. Ces normes sont appliquées par les principales institutions financières
islamiques du monde entier, qui ont fourni un degré élevé d’homogénéité aux pratiques financières islamiques à
l’échelle mondiale.
Cet organisme a bénéficié également du soutien de certaines institutions membres notamment des banques
centrales, des institutions financières, des cabinets de comptabilité et d’audit, des cabinets juridiques de plus de
45 pays.
1. Développer le modèle de comptabilité et d’audit pertinents pour les institutions financières en respectant les
préceptes de la sharia.
2. Diffuser les modèles de gouvernance de pensée éthique, d’audit, de comptabilité pour les institutions
financières islamiques par l’intermédiaire de publications, de recherches, de séminaires, de rapports.
3. Préparer, interpréter et publier les normes de comptabilité et d’audit au sein des institutions financières
islamiques.
4. Modifier et examiner les normes de comptabilité et d’audit des institutions financières islamiques.
IFSB est une organisation internationale qui a été créée en 2002, basée à kula Lampur en Malaisie. Cette
organisation fut dénombrée à 189 membres, ses membres comprennent le fond monétaire international (FMI), la
banque islamique de développement, la banque mondiale, la banque des règlements internationaux (BRI) la
banque asiatique de développement et certaines banques centrale, autorités monétaires et diverses organisations
dans le domaine de la régulation et la supervision des institutions qui opèrent dans les secteurs de la finance
islamique. Elle a débuté ses activités en Mars 2003, dont l’objectif est d’assurer la prospérité et progresser la
stabilité et la solidité de l’industrie des services de la finance islamique.
Concernant la loi de la finance islamique, il s’agit d’une loi qui influe et aide des directives à suivre dans les
domaines de la vie sociale, de l’économie, de la politique et de la culture, donc l’influence de cette loi ne se limite
pas seulement au domaine privé (Ismail & Tohirin 2010). Ainsi la finance islamique doit être éthique, morale et
équitable.
Ces cinq principes font de la finance islamique une théorie distincte à celle conventionnelle par la conception du
capital et du travail. La relation banque client est basée sur le partage des avantages du travail humain et du
capital financier[11] et non sur l’endettement.
L’interdiction de l’intérêt « Riba » dans l’Islam, Cette interdiction figure dans la loi islamique. Le Riba mot arabe
signifiant à la fois intérêt l’usure, ce mot vient du verbe arabe Raba, qui signifie « accroitre et augmenter une
chose à partir d’elle-même[12] ». Elle se définit comme étant « tout avantage ou surplus perçu par l’un des
contractants sans aucune contrepartie
acceptable et légitime du point de vue du droit musulman » (Al-jaziri, 1986). En cas générale l’intérêt est assimile
à Riba mais la portée de Riba est beaucoup étendue.
Étant donné que les banques islamiques sont spécifiées par l’application des règles du Coran, Chaque banque
islamique doit fonctionner clairement et obligée de considérer leur principe de base qui est l’interdiction de l’intérêt
dans toutes les opérations bancaires. Elles se basent dans leur positionnement sur les versets du Coran. Compte
tenu que le Coran contient beaucoup de versets qui font référence à l’intérêt usuraire. Citons à titre d’exemple la
Sourate 2 : « La Vache (AL Baquarah) », verset 275 traduit par Muhammad Hamidullah[13]:
« Ceux qui mangent (pratiquement) de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du jugement
dernier) que comme se tient celui qui le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils
Source
ismailsunnite.wordpress.com/.../versets-et-hadith-...par-ismail-sunnite <1%
principale
‘’ alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc qui cesse, dès que lui est venue une
exhortation de son seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend d’Allah. Mais
quiconque récidive… alors les voilà, les gens du feu! Ils y demeureront éternellement »
Selon les juristes-musulmans (Diop, 2014) Deux catégorie de Riba ont été définie: Riba AL-Nasi’a et Riba
AL-Fadl
Le Riba est dite al-Nasi’a lors que vous prenez un prêt auprès de quelqu’un et il vous remboursera plus tard avec
un remboursement plus grand que le prêt (le montant du prêt + un surplus). Ce qui implique que le délai accordé
pour le paiement est facturé, cela est interdit dans l’Islam.
Cette interdiction est explicitement signalée au sein de différentes sources du droit musulman (Diop, 2014).
Riba Al-Fadl est expliqué par hadith et appelé aussi Riba AL-Hadees cela se produit lors de l’échange naturel de
marchandises, à condition que la valeur d’une des biens échangés soit supérieure à la valeur d’échange d’un
autre bien.
Ce type de Riba est spécifié de six produits différents (l’or, l’argent, les dates, le blé, le sel, l’orge). Ces biens qui
ont été utilisés comme un moyen de paiement devaient être échangés en quantités égales. Alors que Ce Riba
peut arriver lorsque j’échange d’une pièce de monnaie contre deux pièces de la même valeur ou lorsque l’on
échange d’or du même poids mais l’une d’elle est de meilleure qualité que l’autre (Diop, 2004).
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En résumé pour éviter l’utilisation de Riba dans la finance islamique il faut la règle suivante: toute compense
payée doit être raisonnable et doit être le résultat d’effort ou de travaux dignes d’une telle compense reçue.
Après avoir assuré le respect du premier principe (interdiction d’intérêt) le gharar constitue la seconde majeur
interdiction observée en finance islamique, il est caractérisé par le risque et l’incertitude. Cette interdiction peut
être définie comme « la vente à caractère aléatoire d’éléments probables dont la nature incertaine et risquée,
apparente aux jeux de hasard[14] » . Une fois qu’un contrat contient un contenu incertain, il est illégal.
El-Gamel (2010) considère que « le Gharar regroupe l’information ou les situations sont incomplètes ainsi que le
caractère intrinsèquement risqué et incertain de l’objet d’un contrat »
Le but de cette interdiction c’est de réduire l’asymétrie d’information et l’incertitude entre les différentes parties au
contrat (Cause-Broquet G., 2012).
Dans le contrat, l’incertitude peut être évitée en spécifiant clairement le prix le but de l’accord, Donc le contrat
sera légal au regard du droit civil et du droit musulman.
La spéculation et le hasard sont étroitement liés à celle du Gharar, mais il existe une distinction entre ces deux
concepts.
Le Qimar est généralement défini comme étant du Maysir à savoir quelque chose qui est obtenue sans fournir
d’efforts Kunihibava & shanmugan, 2010). La différence est que le Maysir vu au-delà de jeux de hasard car, il
correspond à tout enrichissement déraisonnable (Guéranger, 2009).
En effet, la définition de Qimar est liée à l’incertitude. Et il faut noter aussi que tout élément de Qimar est un
élément de Gharar, alors que tout élément lié à Gharar ne correspond pas forcement à du Qimar (Diop, 2014).
L’interdiction du Maysir couvre la spéculation financière, leurs contrats d’assurance conventionnels el leur
dérivées. Cette interdiction s’applique à toute transaction ou le droit des parties dépend d’un événement aléatoire.
Dans ce cas particulier, les principes de la finance islamique sont incompatibles avec ceux de la finance
conventionnelle.
C’est pourquoi, certains marchés financiers tentent d’ajuster leurs services bancaires pour fournir des produits
financiers spécifiquement destinés aux investisseurs, qui souhaitent se conformer aux principes financiers
islamiques. Les contrats d’assurance conventionnels sont plus touchés par l’interdiction car l’objet du contrat est
lié à la survenance d’événement aléatoire.
3.3 L’interdiction de l’investissement dans les secteurs ou activités illicites par l’islam :
Selon Jouaber Senoussi (2012), la finance islamique doit être responsable. A cet effet les activités « Haram »
(Illégales) et « Halal » (Légales) doivent être définies. La règle principale de cette définition est que toutes les
activités qu’Allah a créées et tous les bénéfices qui en découlent sont définis comme étant « Halal » (Mohamed,
2013). D’après cette règle les musulmans ne peuvent pas investir à cause d’interdiction d’un grand nombre de
secteurs d’activités. Toutefois les principaux domaines où l’investissement est interdit sont faciles à identifier, car
la loi islamique est sans équivalant à leur propos, comme c’est le cas pour le tabac l’alcool, la pornographie,
l’armement et les jeux de hasard…etc.
Comme que l’intérêt est interdit, le profit est encore encouragé en islam. Selon Khan (2002), Le principe de (3p)
de partage des profits et des pertes est vu comme un substitut à l’intérêt. Ce principe est défini comme « un
mécanisme financier qui lie le capital financier à l’industrie et au commerce sans utiliser un intérêt » . Si un
entrepreneur s’adresse à la banque pour financer son projet[15].
Les deux parties intéressées doivent supporter le risque selon la proportion déterminée ou spécifiée dans le
contrat, puis partager les bénéfices et les pertes. Ce principe est l’un des principes de base des affaires
islamiques. La base de ce type de partage est la suivante : un contrat ne peut pas être constitué, si toutes ses
conditions sont des avantages pour le coté unilatéral du contrat (Anas, 2011). Par exemple, si un apporteur de
capital et un entrepreneur désirant son projet, l’éthique islamique considère que puisque l’apporteur prête une
partie du capital, donc il a droit d’une partie des bénéfices générés par le projet réussi et vice versa alors que le
préteur ne peut pas exiger tous les avantages générés par ce projet (Gueranger, 2009). Du moment que
l’apporteur du capital étant potentiellement bénéficiaire des profits générés par le projet, le principe de partage
des pertes et profits permet la création d’une relation partenariat entre l’apporteur et le prêteur (Badaj & Radi,
2017).
D’autre part lors que l’investisseur fournit de fond à l’entrepreneur, il est prévu qu’ils partageront les bénéfices.
Cependant si tel est le cas, en fonction de la performance de l’investissement, les deux devront aussi partager la
perte. Ce principe s’applique aux contrats des opérations d’investissement qui ont la Moudharaba et la
Moucharaka.
Dans la finance islamique, les transactions financières sont adossées à des actifs tangibles et réels. L’actif
sous-jacent (matière première, action …) Doit effectivement exister, ce qui permet de relier le secteur financier à
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sous-jacent (matière première, action …) Doit effectivement exister, ce qui permet de relier le secteur financier à
l’économie réelle. Par conséquent, le principe de d’adossement à un actif tangible permet de mettre en place une
économie stable basée sur l’activité économique réelle. Un conseil de conformité à la charia, présente dans
chaque institution financière la validité du caractère islamique d’une transaction financière ou d’un produit
financier.
Après avoir vu les principes de la finance islamique, on peut définir les instruments de la finance islamique en les
divisant en trois catégories selon (Di Mauro & al, 2013) :
Les instruments respectant le principe de partage des profits et des pertes (3P)
Les sukuks
4.1 Les instruments respectant le principe de partage des profits et des pertes:
Les principaux contrats de finance islamique qui respectent le principe des 3p sont deux : Les contrats de
partenariat (Moucharaka) et les contrats d’association dans le profil Moudaraba.
4.1.1 Moucharaka
La Moucharaka est un mode de financement qui s’applique dans plusieurs institutions financières, spécifiquement
dans les banques islamiques pour financer l’importation de bien,
le projet agricole, le commerce intérieur …etc. Il signifie littéralement en arabe partage, ce contrat a été approuvé
1979 [16] lors de la conférence tenue à Dubaï.
Elle se définit comme « une entreprise commune dans laquelle tous les partenaires partagent les profits et les
pertes de cette joint-venture » [17]. Dans le cas de ce type de contrat l’apport des associés peut être en
numéraire ou en nature où la distribution des pertes ou des profits est fixée lors de la conclusion du contrat.
L’accord de la répartition des gains entre les parties prenantes est défini clairement, car les attributions des
montants de bénéfice dépendent de l’accord préalable de chacune des parties, mais les pertes sont reparties de
manières équitables.
Ce contrat est utilisé pour financer le besoin en fond de roulement, l’acquisition d’un bien immobilier et pour le
financement d’une société commerciale ou industrielle (Cause-Broquet G., 2012).
Dans ce type de la Moucharaka, la banque maintient leur participation du financement ou partiellement d’un projet
donné. Dans ce cas elle a le droit comme toute société dans la supervision, dans la gestion et dans la répartition
des bénéficies et pertes selon les lois régissant la Moucharaka. En conséquence la banque devient partenaire à
part entière dans ce projet.
Dans cette forme de Mouchareka, les partenaires doivent se contenter de leur part comme définie au début par le
contrat jusqu’à la fin de la période du projet.
Ce contrat est un contrat spécial de Moucharaka, qui va s’achever par la possession du projet par le client. La
moucharaka dégressive peut se définir comme « une forme de partenariat dans lequel un des partenaires
promet d’acheter la part du capital de l’autre partenaire de manière graduelle et ce jusqu’à ce que l’entière de ce
capital lui soit transféré[18]» .
En d’autre terme, le contrat peut être signé entre la banque et son client. Comme que la banque participe entant
que partenaire financière dans le financement d’un projet, elle doit recevoir un pourcentage des gains en tant
qu’associé. Dans ce cas-ci une partie de revenues nettes sera allouée au remboursement du capital avancé par
la banque. Avec cette méthode les droits de propriété de la banque vont graduellement être diminués. À la fin du
contrat, le client deviendra le propriétaire final.
Source : HBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, p.14.
4.1.2 La Moudharaba
Le contrat Moudhraba est un contrat de partenariat entre deux parties, dans lequel une partie soutient le projet
(Raab El Mal) qui est le propriétaire du capital et l’autre partie (Moudharib) qui fait le travail. A ce titre les deux
parties se partagent les profils. Selon le principe de partage des pertes et des profits, Rab El Mal qui est
l’apporteur de fonds assume tous le risque inhérent au capital.
Ce type de contrat peut être utilisé en amont par la banque, avec ses clients déposants. Il apparait dans le coté
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Ce type de contrat peut être utilisé en amont par la banque, avec ses clients déposants. Il apparait dans le coté
passif du bilan. Ce qui implique, que la banque sera le gestionnaire qui testera l’agissement et la fructification des
capitaux de ses déposants. Dans ce cas le titulaire du compte de dépôt va accepter le partage des gains et des
pertes avec la banque et confiera son argent à celle -ci. Comme que, l’argent du déposant est investi, celui-ci doit
être récompensé sur la base du fruit du projet. Ce type de contrat peut se trouver encore du côté actif du bilan,
car il peut être utilisé en aval par la banque dans la relation avec ses clients entrepreneurs. Dans ce cas La
banque va financer le projet d’un entrepreneur et joue le rôle de fournisseur de capitaux.
La totalité de clauses doit être mentionnée au moment de la signature du contrat qui est : le but du contrat, les
proportions du partage de perte et de profit, la nature du projet et l’échéance.
Source : HBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, op.cit. p13.
4.2.1 Mourabaha :
La Mourabaha signifie en arabe ‘’Ribh’’ c'est-à-dire profit (marge commercial). L’AAOIFI définit ce contrat comme
« la vente d’un bien au prix d’achat avec une marge définie et acceptée par les parties. Cette marge de profit
peut être un pourcentage du prix de vente ou un montant fixe[19]» . Elle ressemble beaucoup à un prêt ordinaire
avec l’intérêt, mais la différence que dans la Mourabaha la marge ne varie pas avec le délai de paiement. Donc
elle est fixée et le vendeur divulgue à l’acheteur le prix auquel il a acheté le bien. Ainsi les deux s’accordent sur
une marge à ajouter au prix d’achat (Usmani 2002)
Dans le cas de ce contrat la banque fournit des biens (immeuble, matières premiers ou produits semi-finis,
marchandises …etc.), elle fournit ces biens à la demande de son client. Mais ne fournit pas de capital monétaire.
Autrement dit, dans ce type de contrat la banque achète de bien sous la demande de son client et lui revend avec
un cout d’une prime c’est « la Marge commercial » et le payement peut être immédiat ou différé (Broquet, view).
La banque dans ce contrat est intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur donc il s’agit d’une transaction tripartie.
Dans ce cas on parle d’une Mourabaha tripartie (Saadouni & Genci, 2015).
L’opération de transaction tripartie se structure comme suit (NAdel ALchaar & Sandra 2009):
La banque achète ce bien sous l’ordre de son client avec un prix spot
4.2.2 L’ijara
L’ijara[20] est un contrat de finance islamique qui s’assimile au crédit-bail. Ce contrat fait intervenir 3 agents lors
de sa réalisation : le client de la banque (le locataire du bien), la banque (bailleur) et le fabricant le vendeur du
bien (fournisseur). Le locataire du bien peut contacter sa banque et signe un contrat de l’ijara, s’il a déterminé les
spéciations du bien, ses références et sa négociation avec son fournisseur sur ce bien. Dans ce cas ce contrat
confie à la banque d’acheter le bien et le mettre sur l’autorité de son client (le locataire du bien).
Dans le contrat de l’ijara on distingue deux sortes de contrat : le premier est un contrat ijara simple qui s’agit d’un
contrat de location simple qui précise les termes de leasing de l’actif, le deuxième est un contrat de l’ijara avec
option d’achat (ijara w qutina’a) qui signifie le terme de la vente de l’actif à la fin du contrat de leasing ‘Daly &
Frihka, 2014).
« La banque islamique est plus risquée dans ce contrat que la banque conventionnelle (le contrat de crédit-bail),
car elle supporte tous les risques de propriété sans pouvoir imposer
des clauses dans le contrat pour se déresponsabiliser de l’état de son bien et de son entretien. Ainsi, lorsque le
bien est rendu inapproprié à l’usage, le locataire peut résilier le contrat contrairement au crédit-bail où il sera
obligé de verser le montant du loyer[21] »
Herbert Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, op.cit. P8.
4.2.3 Salam
L’énonciation des grands principes de la finance islamique font montre qu’un contrat ne peut être considéré
comme valide que lorsqu’un actif tangible soit adossé à celui-ci. A ce titre, cet actif doit être existant et en
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comme valide que lorsqu’un actif tangible soit adossé à celui-ci. A ce titre, cet actif doit être existant et en
propriété du vendeur qui doit nécessairement l’avoir physiquement en possession pour valider le contrant. Donc
la finance islamique interdit la vente d’un bien non-existant. Mais deux formes de contrat font figure d’exception
de cette règle au sein de la loi de ceux islamique, l’une de cette forme étant contrat Salam (Usmani, 2002) et
l’autre l’istina’a.
Concernant le contrat Salam c’est un contrat sous forme de vente dont le paiement est différé, le vendeur vend
un bien à un acheteur au prix Spot dont la livraison se fera dans le futur. Mais au moment de la signature du
contrat le payement doit être effectué et la date de livraison doit être clairement déterminée. Ce type de contrat
fus validé par le prophète Mohamed (SWS) et trouve sa justification économique dans le fait qu’il permettait aux
agriculteurs de financer leur exploitation avant délivrer le fruit.
On remarque que ce type de contrat met en jeu un certains nombres d’éléments de Gharar, parce qu’on vend un
bien à un prix Spot sans que la valeur de ce bien soit connue au moment de la livraison. Mais de nombreuse
conditions sont établies selon la livraison de la marchandise pour minimiser cette incertitude, préalable à ce type
de contrat et doivent être mise en place pour rendre celui-ci licite (EL-Gamal, 2010).
Ce contrat peut être fonctionnel comme suit : en général le financier c’est la banque, elle commande quelque
quantité du bien à l’entreprise. Ainsi avant la livraison de la marchandise la banque verse le fonds. Dès que la
banque reçoit la marchandise, elle la vend sur le marché pour dégager un bénéfice (Gueranger, 2009). Ainsi la
banque se protège du risque en demandant au vendeur une garantie du bien acheté.
http://www.adefi.be/index.php/fr/finance-islamique/types-de-contrat/salam/consulté le
30/04/2020
La marge pour l’institution financière correspond à la différence entre le prix demandé au client et le prix payé au
vendeur.
4.2.4 Istina’n
Un autre contrat est très proche du contrat Salam. Ce contrat est appelé Istina’a pour lequel un bien peut faire
l’objet de transaction sans qu’il ne soit préalablement existant (Usmani, 2002).
Comme que ce type de contrat est proche du contrat Salam à quelques différences prés (Al-zuhayli, 2001) :
Le payement intégral de la marchandise à livrer n’est pas obligatoire, il peut s’effectuer en plusieurs tranche :
exemple le cas pour des projets dont le développement s’effectue stade par stade
La particularité de la date précise de la livraison n’est pas nécessaire au préalable et l’annulation de l’objet du
contrat peut être exécutée avant son développement
Différemment au contrat du Salam, l’objet de celui de l’istina’a ne doit pas être nécessairement fongible[22] par
ce que ce type de contrat engage plus souvent de gros travaux tels que les deux liée à la construction de routes
et de bâtiments
La rupture du contrat istina’a peut être faite de manière unilatérale à la fabrication du bien en question concerné
ou avant le début du projet.
P124.
égale et représentent des parts indivisibles de propriété d’actifs tangibles ou intangibles, de services, ou encore
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égale et représentent des parts indivisibles de propriété d’actifs tangibles ou intangibles, de services, ou encore
de propriété d’un projet particulier ou d’une active d’investissement spécifique[23]» Les sukuks différent ces
instruments, malgré leurs traits communs. D’une part ils sont contraires aux actions et d’autre part contraires aux
obligations. Pour la part qui est contraire aux obligations, les sukuks représentent une part d’actif sous- jacent. Au
part contraire aux actions, les sukuks doivent être reliés à un service pour une période déterminée à un projet et
qui doit être reliée à un actif. Ils représentent à cet effet des opportunités d’investissements, mais encore des
instruments admettant de lever des fonds pour le financement d’actifs ou de projets qui sont émis par des
institutions islamiques, états et par des grandes entreprises.
Le détenteur de titre a le droit de propriété sur l’actif sous-jacent tangible (immeuble, machine… etc.), ce droit a
été donné par les sukuks.
L’émetteur du sukuk (entreprise, fonds souverains…) émet par l’intermédiaire d’un SVP24 un sukuk pour financer
l’acquisition d’un actif (Tahmoures Afshar A. 2013). Cet émetteur investit les fonds levés et le rendement qui y est
attaché dépend de la rentabilité d’actif sous-tendant le projet. L’obligation est donc contraire à celui d’un
rendement de cet instrument. Par conséquence, ce type d’instrument interdit de recouvrir toute forme de
transaction liée aux intérêts de quelque sorte soient-ils (Smaowi & khawaja, 2017). Donc les sukuks font parties
de produits financiers dont l’utilisation et la structure sont conformes aux principes de la charia (interdiction de la
spéculation (gharar) et l’interdiction d’intérêt (Riba))[24]
Concernant le marché de sukuk, ce marché est considéré comme le secteur de la finance islamique, il connut la
croissance la plus expéditive durant les dernières années. Ce marché s’élève actuellement à 444 milliard
d’USD[25].
L’AAOIFI actuellement peut identifier 14 types d’obligations islamiques Sukuk qui seront définis sur la base de la
méthodologie de transaction (Mourabaha, Ijara, Wakalah…) utilisée pour l’acquisition de l’actif sous-jacent pour
lequel celui-ci a été émis (Guéranger, 2019).
Comme il existe deux types importants d’obligations islamiques : des obligations reposant sur un actif «
assset-based » et d’autres adossées à un actif « asset-backed » (Tahmoures Afshar A., 2013). En ce qui
concerne les sukuk « asset-based » il existe une obligation de remboursement à l’échéance et l’investisseur a
une garantie de récupérer le capital. Pour les sukuk asset-backed il n’existe aucune garantie de rachat, ce qui
implique que l’investisseur supporte une partie du risque liée à l’actif (dépréciation, risque de réduction de valeur
…) (Hassoune A., 2008).
La figure suivante montre les interactions qui existent entre la société, l’émetteur (SVP) et les investisseurs.
Figure 6: sukuk
Source : Source Guéranger, F. (2009). Finance Islamique : une illustration de la Finance éthique, op.cit. P149
Comme nous l’avons vu plus haut, le concept de la finance islamique et avant de définir la comparaison entre une
banque islamique et l’autre conventionnelle on verra ; qu’est-ce qu’une banque islamique ? Et en quoi
diffère-t-elle d’une banque conventionnelle ?
Après avoir vu la première section qui est le concept de la finance islamique, on peut dire que la banque
islamique diffère de la conventionnelle. Car la banque conventionnelle c’est celle qui a le système traditionnel
basé sur la pratique d’intérêt alors que la banque islamique est totalement différente, elle a le système financier
qui est conforme à la loi islamique ou à la charia qui interdit complètement la pratique de l’usure.
En générale le terme de banque conventionnelle appelée « banque classique ». Cette banque possédant des
agences physiques proposant carte bancaire, épargne, compte bancaire et aussi de crédit. Mais cette banque ne
partage pas le risque avec l’entrepreneur, elle ne supporte pas les pertes. Elle dispose aux clients des agences
bancaires physiques où ils peuvent se rendre pour faire un virement, déposer des espèces, rencontrer un
conseiller personnel et déposer aussi un chèque bancaire.
La description de la banque conventionnelle diffère selon les pays, par exemple la banque universelle[26] domine
dans les pays d’Allemagne, Japon, aux Pays-Bas et en suisse. Alors que les banques commerciales sont
dominantes dans les pays anglo-saxons.
Les banques commerciales sont des institutions de crédit ou les banques sont appelées aussi banques de détail,
elles reposent sur l’intermédiation financière. Elles effectuent des services bancaires avec ses clients particuliers
ou entreprises ainsi qu’avec les collectivités publiques.
On dit que les banques commerciales sont les banques qui mobilisent l’épargne pour la prêter aux entreprises et
aux particuliers et elles tirent le profit par la différence entre les taux d’intérêt créditeurs et débiteurs.
Autrement, elles fournissent également des services bancaires tels que le cautionnement et les lettres de crédit.
Une partie de leurs bénéfices provient des fonds à bon marché qui sont collectés sous forme de dépôts au
comptant. Le commerce est interdit, Alors que leurs capitaux propres se limitent à une partie des actifs nets.
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comptant. Le commerce est interdit, Alors que leurs capitaux propres se limitent à une partie des actifs nets.
Au niveau du système des réserves les autorisés ont créé des dépôts dérivés ce qui leur reconnait d’accroitre
leurs ressources à bon marché. Dans ce cas le processus d’offre de prêts bancaires a montré quelques
problèmes qui les rendent inefficace. Les propres opérations des emprunteurs sont mieux informées par lui-même
que les pourvoyeurs de fonds. Agissant en tant que créanciers, les banques font face à cette asymétrie
d’information.
Comme que les emprunteurs sont dans une position qui peut cacher des informations aux banques ; donc ils
peuvent déclarer frauduleusement une situation de banque et présenter des chiffres erronés. Ils peuvent encore
utiliser l’argent prêté à des fins autres que celles déclarées à la banque lui faisant ainsi courir des risques
inconnus. Ces problèmes sont connus sous l’expression d’aléa moral. Pour couvrir le service de la dette, la
capacité des banques à garantir le remboursement dépend essentiellement de l’utilisation efficace des fonds
prêtés à des fins convenues afin de générer le flux de trésorerie favorable.
Au niveau de gouvernement, ce qui a causé des graves problèmes d’endettement, ce que la plupart des pays ont
prêté des milliards de dollars en les utilisant à des fins improductives. Pour assurer la bonne utilisation des fonds
prêtés les banques peuvent utiliser les contrôles ponctuels mais cela ne satisfait pas les clients et entraine des
dépenses supplémentaires, chose qui entre en conflit avec l’objectif de la rentabilité. C’est pour cela dans les
banques commerciales l’objet pour lequel le crédit est alloué joue en rôle minime. C’est le degré de solvabilité du
débiteur qui joue le rôle important lors de l’octroi du crédit.
Les banques universelles sont les banques dominantes (aux USA Pays-Bas, en suisse …etc.) Elles sont
autorisées à mener des opérations de commerce ou à prendre des participations en capital ou d’assurance qui
vont au-delà de la vocation d’une banque commerciale. Pour venir à bout de l’asymétrie d’information, les
banques commerciales sont moins dotées par rapport aux banques universelles. Elles fiancent leurs clients par
des participations et par le biais d’un mélange de prêt. La participation en capital permet aux banques
universelles de faire partie de conseil d’administration des entreprises financées, ce qui leur permet de suivre de
près l’utilisation des fonds avancés au moindre coût. C’est la réduction des coûts de contrôle qui atténue les
échecs d’affaires et renforce l’efficacité du système bancaire.
Selon cette logique, de nombreux économistes ont montré une préférence pour la banque universelle par ce
qu’elle est plus efficace. Les banques commerciales ne sont autorisées à faire du commerce qu’à concurrence de
leur situation nette.
Les banques islamiques sont des institutions dont l’activité essentielle est l’intermédiation financière conforme à la
disposition de la charia islamique. Donc c’est possible pour ces banques de créer des entreprises commerciales
pour financer l’achat d’immobilisations et des biens par crédit. Ces entreprises achèteraient les biens mobilisés et
les marchandises pour les vendre facilement aux clients. Cela entrainerait donc une participation en capital. On
peut en déduire que les banques islamiques sont plus proche du modèle de la banque universelle. Elles sont
tenues de fournir un financement par diverses méthodes, y compris la participation en capital. Dans ce contexte,
en combinant les autres modes de financement avec la formule de participation en capital, les banques
islamiques peuvent développer un montage financier. Même en utilisant des formules de commerce ou
d’endettement, le financement reste très proche du secteur réel. La capacité du client à rembourser sa dette est
toujours importante, mais la productivité à la rentabilité du projet prime.
On peut dire après cette petite comparaison que les banques islamiques sont des institutions qui mènent toutes
les activités bancaires à l’exception d’emprunt à intérêts d’opération de prêt et de dépôts. Mais elles acceptent
aussi des dépôts qui sont considérés comme des prêts sans intérêt des clients à la banque qui sont garantis de
ce fait. Selon la formule du Wakala[27] et Mourabaha, le passif est constitué de fonds mobilisés.
incluant, généralement, des frais d’expertise et par lequel une banque ou une institution financière est chargée de
réaliser des investissements pour le compte d’un client qui paie en contrepartie une rémunération indexée sur les
résultats.
Concernant l’actif, il se constitue par les fonds avancés sur la base d’un endettement conforme aux principes de
la cheria et sur la base de partage des profits et des pertes (PPP). Les déposants de la banque doivent être
informés en amont de la formule de partage des profits avec la banque islamique qui doit partager ses gains nets
aves ses déposants au prorata de la date et encore du montant de chaque dépôt.
3- Une analyse théorique comparative entre les instruments financiers des banques islamiques et conventionnels
Comme nous l’avons vu plus haut, les instruments financiers des banques islamiques (chapitre 1) nous pouvons
comparer ces instruments islamiques avec les instruments conventionnels. Le tableau ci-dessus montre quelques
correspondances entre les produits :
||||
||||
||||
||||
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||||
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Nous voyons dans ce tableau, que la majorité des produits financiers islamiques sont les mêmes dans la liste de
leurs contreparties conventionnelles, mais la différence qui existe résulte dans la conformité à la charia.
Nous savons bien que la relation présente entre la banque classique et ses déposants est une relation débiteur/
créditeur, car cette banque prête de l’argent avec l’intérêt et obtient le dépôt à terme contre paiement d’intérêt (El.
Gamal, M.2010) alors que dans une banque islamique l’interdiction d’intérêt est l’un des principes fondamentaux.
Le déposant dans ce dernier supporte également un risque d’investisseur car il est en partenariat
d’investissement (Toussi 2010). Comme que les déposants des banques islamiques sont considérés comme
investisseurs, celles-ci ne subissent aucune protection pour leurs déposants en cas de pertes contrairement aux
banques classiques (Bitar, M. et Madiés, P. 2013).
Au moment de la crise 2008 les banques conventionnelles ont connu des effets domino par contre les banques
islamiques restent plus stable parce que ces dernières ne demandent pas au marché monétaire interbancaire de
se refinancer. Les banques islamiques sont très différentes de banques conventionnelles, non seulement par la
nature des opérations bancaires mais aussi par la structure de leur bilan.
Ce tableau montre la comparaison entre le bilan d’une banque islamique simplifié et celui d’un bilan simplifié
d’une banque conventionnelle :
||||||
| |d’investissement |d’investissement | |
| |revenu | | |
|risque (Moucharaka) | | | |
|(Moudharaba) | | | |
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|Crédits gratuits | | | | | |
|(Quard El Hasan) | | | | | |
|Trésorerie | | | | | |
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| |Analyse de crédit à travers le nombre des crédits octroyés par type d’agence : |
| |l’évolution du nombre des crédits octroyés aux clients des agences conventionnelles est plus importante par |
| |rapport à celle des crédits octroyés aux clients des agences islamiques. |
|H 1 | |
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| |Analyse de crédit à travers le nombre des crédits octroyés par catégories du client : |
| |l’évolution du nombre de clients octroyés aux clients Particuliers (conventionnels et islamiques) est plus |
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| |Les clients des agences conventionnelles utilisent les engagements BILAN et PAR SIGNATURE comme outils de |
|H 3 | |
| |Les clients des agences conventionnelles préfèrent les engagements BILAN et PAR SIGNATURE comme outil de |
| |Les crédits accordés aux clients des agences islamiques sont mieux remboursables que les crédits accordés aux |
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| |Les créances sur les clients des agences islamiques sont mieux remboursables que celles sur les clients des |
|H 6 |agences conventionnelles |
Méthodologie de recherche:
Puis en seconde lieu nous allons faire une analyse des résultats pour valider les hypothèses de recherche.
Nous avons une base de données sur les crédits octroyés par des agences islamiques et des agences
conventionnelles dans une banque sur une période de 2 ans.
Le nombre et la somme globales des crédits octroyés à chaque catégorie de client pour un échantillon de (19 agences
islamiques et 8 agences conventionnelles). Ce qui va nous permettre d’analyser les crédits octroyés par les agences
islamiques par rapport aux agences conventionnelles. Et même d’analyse les crédits octroyés à chaque catégories de
client (Entreprise classique, entreprise islamique, particulier classique, particulier islamique)
C’est la même démarche pour les soldes débiteurs des clients et les créances restructurés, les crédits portefeuilles à
court terme, les crédits portefeuilles à moyen terme, les crédits équipement et habitation, les engagements du bilan et
les engagements hors bilan, et en fin l’engagement global.
1. Analyse de crédit à travers le nombre des crédits octroyés par type d’agence :
Dans notre base de données, nous avons enregistré les données suivantes :
a. Les hypothèses
Les intervalles : nous avons trois groupes d’agence selon le nombre de crédit
G2= Une agence dont le nombre de crédit est compris entre 200 -----500
G3= Une agence dont le nombre de crédit est compris entre 0 ---------200
||||
|G1 |0 |0 |0 |1 |
|G2 |0 |2 | 1 |2 |
Constat 2 : Le groupe2 est composé par aucunes agences islamiques en 2018, une évolution vers 2 agences en 2019
alors que le nombre des agences conventionnelles est d’une seule agence en 2018 et de 2 agences en 2019. Cela
peut être expliqué par le développement de l’offre bancaire islamique et classique.
| |Islamique |Conventionnelle |
||||
||||
||||
||||
1240-722 = 71.7%
722
907
En fin nous pouvons conclure que l’évolution de nombre des crédits octroyés par les agences conventionnelles est plus
importante que celle du nombre des crédits octroyés par les agences islamiques.
Cette évolution est due à la concentration de la clientèle désirant avoir des produits conventionnels.
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Document: smlhzx8t - memoire vatimetou modya - Copie modya.docx
Source principale 74%
Utilisateur: dzvahgxe - Document vous appartenant Groupe: gtc6wxqz - UNA
Mauritanie
Tandis que les agences islamiques
Chargésont
le: nombreuses par rapport à la distribution des crédits.
15/06/2021 04:33
2. Analyse de crédit à travers le nombre des crédits octroyés a chaque catégorie du client :
Dans notre base de données, nous avons enregistré les données suivantes :
a. Les hypothèses
Les intervalles : nous avons trois groupes de clients selon le nombre de crédit accordé à chaque catégorie :
G2= Une agence dont le nombre de crédit est compris entre 200 ----------500
G3= Une agence dont le nombre de crédit est compris entre 0 ----------200
| |Entreprise |Particulier |
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