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Équipements - Centrales
Équipements - Centrales
SOMMAIRE
1. L’UTILISATION DU MODULE............................................................................................................... 3
1.1. GÉNÉRALITÉS ..................................................................................................................................... 3
1.2. LA STRUCTURE D’UN BÂTIMENT.................................................................................................. 3
1.3. L’ACCÈS AU MODULE ....................................................................................................................... 5
1.4. LA SAISIE............................................................................................................................................. 10
1.5. LES RÉSULTATS AFFICHÉS ........................................................................................................... 13
1.5.1. LES RÉSULTATS DE L’ENTITÉ COURANTE (LOCAL, UNITÉ, ...)......................................... 13
1.5.1.1. LES RÉSULTATS EN FROID ....................................................................................................... 13
1.5.1.2. LES RÉSULTATS EN CHAUD ..................................................................................................... 13
1.5.2. LES RÉSULTATS DE LA CTA.......................................................................................................... 14
1.5.2.1. LES RÉSULTATS EN FROID ....................................................................................................... 14
1.5.2.2. LES RÉSULTATS EN CHAUD ..................................................................................................... 15
2. LES BASES THÉORIQUES DU CALCUL............................................................................................ 16
2.1. NOTATIONS ET CONSTANTES ...................................................................................................... 16
2.2. CALCUL DE L’HUMIDITÉ D’UN MÉLANGE............................................................................... 18
2.3. CALCUL DE L’HYGROMÉTRIE INTÉRIEURE D’UN LOCAL CLIMATISÉ......................... 19
2.3.1. CLIMATISATION D’UN LOCAL SANS ARRIVÉE DIRECTE D’AIR EXTÉRIEUR .............. 19
2.3.2. CAS D’UN LOCAL CLIMATISÉ AVEC UNE ARRIVÉE D’AIR EXTÉRIEUR......................... 21
2.3.3. CAS D’UN LOCAL CLIMATISÉ TOTALEMENT PAR LA CTA ................................................ 22
1
2.3.4. CAS D’UN LOCAL CLIMATISÉ AVEC UNE ARRIVÉE D’AIR EXTÉRIEUR ET UN
PRÉTRAITEMENT DE L’AIR NEUF (CAS GÉNÉRAL)............................................................................. 23
3. LE CALCUL DANS CLIMA-WIN 2005................................................................................................. 24
3.1. NOTATIONS ........................................................................................................................................ 24
3.2. PRINCIPES GÉNÉRAUX ................................................................................................................... 24
3.3. LE CALCUL DES APPORTS PAR INFILTRATIONS ET PAR VENTILATION ...................... 24
3.4. LE CALCUL DE LA CTA DANS LE CADRE DU CALCUL D’APPORTS ................................. 25
3.5. LA DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES DE LA CENTRALE EN FROID............ 29
3.5.1. LE CALCUL DANS UN LOCAL ....................................................................................................... 29
3.5.1.1. IL FAUT RÉHUMIDIFIER............................................................................................................ 30
3.5.1.2. UNE RÉHUMIDIFICATION N’EST PAS NÉCESSAIRE ......................................................... 31
3.5.2. LE CALCUL DANS L’UNITÉ............................................................................................................ 31
3.5.3. LE CALCUL DE LA CTA................................................................................................................... 31
3.6. LA DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES DE LA CENTRALE EN CHAUD.......... 33
3.6.1. LE CALCUL DANS UN LOCAL ....................................................................................................... 33
3.6.2. LE CUMUL DANS LES UNITÉS, GROUPES ET ZONES............................................................. 34
3.6.3. LE CALCUL DANS LE CADRE DE LA ZONE.......................................................................... 35
3.6.3.1. DÉBITS, PRISE EN COMPTE DE L’ÉCHANGEUR ................................................................. 35
3.6.3.2. SORTIE DE LA BATTERIE CHAUDE........................................................................................ 36
3.6.3.3. CALCUL DES PUISSANCES, HYGROMÉTRIE DE SOUFFLAGE ....................................... 36
2
1. L’UTILISATION DU MODULE
1.1. GÉNÉRALITÉS
Le module « centrales d’air » permet de déterminer les caractéristiques physiques
des centrales de traitement d’air pour l’été et l’hiver : puissances, débits, déficits
éventuels... Il n’est pas actuellement lié à un module de chiffrage qui permettrait le
choix effectif d’un matériel fabricant.
Il nous est apparu que les calculs précédemment effectués étaient entachés
d’un vice fondamental, car ils prévoyaient la conservation implicite des débits
volumiques, qui ne correspond pas à la réalité physique. Les calculs de centrales
d’air sont donc dorénavant basés sur les débits massiques.
Toujours dans un souci de cohérence, les hypothèses de base ont été mises
en concordance avec le volume spécifique standard de l’air traditionnellement
utilisé pour le calcul des déperditions (0,34).
Systèmes
Systèmes solaires [caractéristiques globales + équipements]
Systèmes de génération [caractéristiques globales + un ou plusieurs générateurs]
Bâtiments [caractéristiques globales + éventuellement solaire photovoltaïque]
Zones [caractéristiques globales + éventuellement génération]
CTA
Groupes [caractéristiques globales + éventuellement locaux d’éclairage]
Systèmes de ventilation [caractéristiques globales + éventuellement locaux de
ventilation]
3
Systèmes d’émission
Ensembles de locaux
Locaux [caractéristiques globales + éventuellement apports internes +
composants]
BÂTIMENT
C’est l’élément physique pour lequel sont menés les calculs de UBât, UBâtBase et
coefficient C.
ZONE(S)
La zone est une partie de bâtiment consacrée à un même usage. C’est l’entité à laquelle
sera liée une CTA.
CTA
Description des équipements de ventilation. Vous pouvez ainsi saisir :
GROUPE
La décomposition en groupe est une notion réglementaire (RT 2005, RT pour l’existant).
Elle n'est réglementairement autorisée que dans le but de valoriser les échanges de chaleur
d'un espace à l'autre d'une zone. On parle alors de groupes d'entrée et de groupes
d'extraction; ce sont ces derniers qui bénéficient d'un gain de chaleur en provenance des
premiers. C’est dans le cadre du groupe qu’est décrit le système de ventilation.
Si ce cas de figure ne se présente pas pour une étude, la zone ne comprendra qu'un
seul et unique groupe, ce qui est un cas très fréquent.
SYSTÈME(S) DE VENTILATION
Pour les systèmes mécaniques (simple flux ou double flux), c'est ici que se fait le lien
avec le matériel (CTA) qui gère le système de ventilation. Deux systèmes de ventilation ou
plus pourront pointer sur la même CTA décrite précédemment.
La différenciation entre la ventilation autoréglable et la ventilation hygroréglable pour
l'habitat s'effectue à ce niveau de l'étude.
ÉMISSION
Description des différents principes de chauffage et/ou de refroidissement pour les
groupes. C'est ici que s'effectue le lien avec le système de génération décrit auparavant.
Différents systèmes peuvent être décrits:
4
Chauffage seul : émission servant uniquement à chauffer la surface considérée.
Chauffage et climatisation (monosystème) : émission permettant de chauffer et de
climatiser la surface considérée. Ce sera le même système de génération qui assurera
le chauffage et le refroidissement.
Chauffage et climatisation (bi-système) : émission permettant de chauffer et de
climatiser la surface considérée. Deux systèmes de génération distincts assureront l'un
le chauffage et l'autre le refroidissement.
Climatisation seule : émission servant uniquement à climatiser la surface considérée.
LOCAL
Le local est la plus petite entité créée dans l'arborescence du projet. Le local est un
volume totalement séparé de l'extérieur ou d'autres volumes par des parois verticales ou
horizontales. En logement, c’est l’équivalent d’une pièce. C'est à ce niveau de l'arborescence
que s’effectue le lien avec les systèmes d’émission décrits auparavant. C’est également ici
que sont décrits l’enveloppe et éventuellement les apports internes.
5
L’écran de calcul des centrales est alors ouvert :
6
Vous retrouvez l’arborescence de vos locaux [1] : bâtiment, zone, CTA, groupe, .... Les
caractéristiques [2] de ces différentes entités ont déjà été pour bonne part renseignées. Soit
elles n’ont rien à voir avec le module de centrales et ne sont donc pas répétées ici (par
exemple les zones de bruit), soit elles sont répétées car elles interviennent dans le calcul
des centrales et peuvent être modifiées ici. Enfin, un certain nombre de caractéristiques
n’ont pas été renseignées préalablement. Nous en donnons la liste un peu plus loin, et il
convient de les renseigner lorsque vous entrez dans le module. Notez que les
caractéristiques à renseigner sont concentrées sur les CTA, les systèmes de ventilation, les
unités et les locaux : aucune saisie complémentaire n’est nécessaire pour les zones et les
groupes.
La zone de résultats se divise en deux parties : les résultats propres à l’entité courante
(local, unité, groupe...) [3] et les caractéristiques de la centrale [4]. La barre d’onglets [5]
vous permet de naviguer entre les résultats en chaud, les résultats en froid et les
diagrammes associés :
7
8
Si vous avez acquis le module Air humide CTA, vous pouvez l’activer en utilisant le
bouton Zoom :
Notez que dans ce cas le bouton Zoom ne vous propulsera vers le diagramme de l’air
humide que si l’onglet actif est Diagramme été ou Diagramme hiver. Dans le cas contraire,
c’est le détail des calculs qui sera affiché :
9
1.4. LA SAISIE
Nous donnons ici quelques indications relatives à la saisie des caractéristiques de la
centrale. Ces renseignements peuvent également être obtenus lors de l’utilisation du
programme (bouton d’aide ou touche F1).
10
La température proposée est un minimum
physique imposée par l'efficacité de
PRÉCHAUFFAGE DE L'AIR CTA
l'échangeur, la température extérieure et la
température intérieure.
Il s'agit de la valeur la plus fréquente ou de la
AUGMENTATION DE valeur moyenne. Elle pourra faire l'objet de
TEMPÉRATURE DANS LES reprises automatiques à l'échelon des locaux,
GAINES AU SOUFFLAGE EN
CTA
mais n'interviendra pas directement dans les
CHAUFFAGE calculs, contrairement à l'augmentation de
température en reprise.
AUGMENTATION DE Contrairement à l'augmentation de
TEMPÉRATURE DANS LES
GAINES EN REPRISE EN
CTA température au soufflage, elle interviendra
CHAUFFAGE directement dans les calculs.
PRÉSENCE DE BATTERIES
TERMINALES
CTA Pour une centrale DAC ou DAV.
Il s'agit de la température maximale de
soufflage. C'est un paramètre butoir qui
TEMPÉRATURE MAXIMALE DE pourra intervenir comme limite dans la
CHAUFFAGE
CTA
puissance fournie et empêcher qu'un déficit
soit pleinement compensé par les batteries
terminales.
Ces champs permettent de prendre en
HUMIDIFICATION DE L'AIR CTA compte la nécessité d'une réhumidification
après la batterie froide.
À chaque zone peuvent être liées plusieurs
CTA. Le système de ventilation (défini à
l'échelon du groupe) fait référence à une de
ces CTA. Chaque groupe est donc lié à une
CTA LIÉE À LA VENTILATION Système de ventilation
seule centrale. Le module de centrales a été
conçu de façon à ce que les CTA définies dans
le cadre du module réglementaire puissent
être réutilisées directement ici.
Utilisez "Valeur par défaut" pour des
TYPE DE COMPOSANTS Système de ventilation
composants non certifiés.
En choisissant "Soufflage spécifique", vous
RÉGULATION POUR LE
DOUBLE FLUX EN LOGEMENT
Système de ventilation pourrez entrer manuellement le débit
maximal de soufflage à l'échelon du local.
FABRICANT DU SYSTÈME DE Les débits fixés par les avis techniques sont
VENTILATION
Système de ventilation
intégrés dans Climawin.
Les systèmes Aldes, Atlantic et France-Air de
VENTILATION MODULÉE EN ventilation modulée en tertiaire permettent
TERTIAIRE
Système de ventilation
de réduire les débits pris en compte
réglementairement.
Dans chaque groupe il peut y avoir un ou
SYSTÈME DE VENTILATION plusieurs systèmes de ventilation. Par contre
ASSOCIÉ
Unité
c'est un seul système de ventilation qui doit
être associé à chaque unité.
C'est la différence entre le débit soufflé et le
débit extrait par la CTA. Si le débit soufflé est
DÉBIT DE SURPRESSION Unité
inférieur au débit extrait, vous pouvez entrer
une valeur négative.
Une salle d'eau, à la différence d'une salle de
bains, est une pièce humide ne comportant ni
baignoire, ni douche. Les buanderies peuvent
TYPE DE PIÈCE Local donc être assimilées à des salles d'eau.
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dans les locaux humides et recyclé dans les
autres locaux.
Lorsqu'un local n'est pas climatisé, il fait tout
de même l'objet d'un calcul d'apports à titre
CLIMATISATION DU LOCAL Local indicatif. Mais naturellement ses apports ne
sont pas additionnés aux niveaux supérieurs:
unité, groupe, zone, bâtiment.
L'air est extrait dans les locaux humides et
recyclé dans les autres locaux. Ce champ n'est
TRAITEMENT DE L'AIR Local pas modifiable, il est déterminé
automatiquement en fonction du type de
local.
C'est une information que vous devez fournir
si vous avez choisi "Soufflage spécifique" lors
DÉBITS DE SOUFFLAGE
MINIMAL ET MAXIMAL
Local de la saisie du champ "Régulation pour le
double flux en logement" dans le cadre du
système de ventilation.
DÉBIT D'AIR NEUF NOMINAL En tertiaire. Les calculs sont faits en
EN OCCUPATION
Local
multipliant ce débit par 1,7.
Si vous avez choisi "Soufflage spécifique" lors
de la saisie du champ "Régulation pour le
DÉBIT D'AIR NEUF NOMINAL Local double flux en logement" dans le cadre du
système de ventilation., le débit d'air neuf
nominal n'est pas demandé.
En principe le logiciel doit pouvoir travailler
TEMPÉRATURE DE CONSIGNE
ÉTÉ
Local avec des températures de consigne très
élevées ou très basses.
Lorsque l'humidité n'est pas contrôlée, elle est
calculée pour le mois et l'heure du maximum
TAUX D'HUMIDITÉ EN ÉTÉ Local
des charges sensibles. Il ne s'agit donc pas
obligatoirement de l'humidité maximale.
AUGMENTATION DE
TEMPÉRATURE DANS LES Vous pouvez reprendre ici la valeur définie
GAINES AU SOUFFLAGE EN
Local
au niveau de la CTA.
CLIMATISATION
Calculés par Climawin, ils ne peuvent être
modifiés par l'utilisateur. Ils ne comprennent
APPORTS MAXIMAUX À pas les apports traités dans la centrale.
TRAITER DANS LE LOCAL
Local
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1.5. LES RÉSULTATS AFFICHÉS
Débit massique, débit volumique, taux de brassage: Il s'agit de l'air fourni par la centrale. Le
logiciel travaille avec les débits massiques (voir le manuel d'utilisation), ce qui fait qu'un local peut très
bien voir entrer 100 m3 et sortir 102 m3 : cela ne contrevient pas aux lois de la physique, qui imposent
la conservation des masses et non des volumes.
Conditions de soufflage: Il s'agit des conditions de soufflage effectif dans le local (et non de la sortie
de la batterie froide), c'est-à-dire que ces valeurs tiennent compte des échauffements dus au
ventilateur de soufflage et aux canalisations.
Temp. reprise: Conditions de reprise (air repris dans les locaux et recyclé dans la centrale).
Non fourni: Déficit (différence entre les apports totaux et la puissance fournie par la centrale).
Apports internes: Il s'agit des apports internes calculés suivant la méthode Ashrae utilisée, donc
soumis aux amortissements prévus par la méthode RTS ou la méthode CLTD/CLF. Il ne faut donc pas
s'attendre à retrouver ici les valeurs saisies dans les tableaux des locaux. Si les résultats obtenus
vous semblent trop élevés, vous pouvez affecter les apports internes d'un coefficient de prise en
compte en hiver.
Débit massique, débit volumique: Il s'agit de l'air fourni par la centrale. Le logiciel travaille avec les
débits massiques (voir le manuel d'utilisation), ce qui fait qu'un local peut très bien voir entrer 100 m3
et sortir 102 m3 : cela ne contrevient pas aux lois de la physique, qui imposent la conservation des
masses et non des volumes.
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TsMax nominal, TsMax: Il s'agit des températures en occupation (avec apports internes): TsMax
nominal est la température limite (au-delà de laquelle il y aurait surchauffe) et TsMax est la
température effective de soufflage.
Puiss. batt. term.: Puissance développée par les batteries terminales en occupation afin de
compenser le déficit. Cependant, en raison de la limitation de la température de soufflage, un déficit
peut subsister même en présence de batteries terminales.
Déficit en occupation: Le déficit est provoqué par les limites de la centrale elle-même (température
de sortie trop basse) ou par les limitations imposées au soufflage (température maximale de
soufflage). Dans le premier cas, il peut être diminué (voire éliminé si on ne se heurte pas à la
température maximale de soufflage) par l'adjonction de batteries terminales.
TsOcc nominal, TsOcc: Il s'agit des températures en inoccupation (sans apports internes): TsMax
nominal est la température limite (au-delà de laquelle il y aurait surchauffe) et TsMax est la
température effective de soufflage.
Puiss. batt. term.: Puissance développée par les batteries terminales en inoccupation afin de
compenser le déficit.
Déficit en inoccupation: Le déficit est provoqué par les limites de la centrale elle-même (température
de sortie trop basse) ou par les limitations imposées au soufflage (température maximale de
soufflage). Dans le premier cas, il peut être diminué (voire éliminé si on ne se heurte pas à la
température maximale de soufflage) par l'adjonction de batteries terminales. Une autre manière de
diminuer le déficit en occupation consiste à augmenter le pourcentage de prise en compte des apports
internes. Toutefois, dans ce second cas, le déficit en inoccupation ne sera pas modifié.
Débit de reprise: C'est l'air repris dans les locaux (cette valeur est donc nulle pour une centrale tout
air neuf).
Débit de rejet: Il y a rejet lorsque le débit (massique) d'air neuf est supérieur à la somme du débit
extrait et du débit de surpression. De par son mode de calcul, le débit de rejet est affecté du
coefficient de sécurité.
Débit extrait: En fonction de la tranche horaire, il sera calculé à partir du débit en occupation (le plus
fréquent) ou en inoccupation.
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Débit d'eau: C'est la quantité d'eau à apporter s'il est nécessaire de réhumidifier après la batterie
froide.
Débit de reprise: C'est l'air repris dans les locaux (cette valeur est donc nulle pour une centrale tout
air neuf).
Débit de rejet: Il y a rejet lorsque le débit (massique) d'air neuf est supérieur à la somme du débit
extrait et du débit de surpression. De par son mode de calcul, le débit de rejet est affecté du
coefficient de sécurité.
TMélange: C'est la température du mélange, entre l'air à température extérieure et l'air repris des
différents locaux (lequel n'est pas forcément homogène en température).
SortieOccBC: Conditions de sortie de la batterie chaude en occupation (donc avec prise en compte
des apports internes, dans la proportion choisie par l'utilisateur). La température de sortie de la
batterie chaude, une fois diminuée du refroidissement dans les gaines, donne la température de
soufflage.
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2. LES BASES THÉORIQUES DU CALCUL
CALCUL DE L’ENTHALPIE
ENTHALPIE SENSIBLE
L’enthalpie sensible d’1kg d’air sec l’air à la température T et pour un poids d’eau
W est donnée par :
ENTHALPIE LATENTE
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L’enthalpie latente de l’air pour un poids d’eau W est donnée par :
L’ensemble des calculs se font par rapport à la masse d’air « sec ». Il faut pourtant
tenir compte du fait que l’habitude est d’exprimer les débits d’air en volume. Dans
l’ensemble des calculs (et du diagramme), nous avons utilisé un volume massique
constant et égal à 0,824107435. Ce choix est fait pour assurer une cohérence avec
la formule classique des déperditions :
Pour de l’air contenant 1,5 g d’eau par kg d’air sec et ayant un volume massique de
0,824107435, les calculs menés sur l’air avec l’enthalpie de l’air et avec la formule
(a) donnent les mêmes résultats.
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
La masse volumique de l’air est calculée pour chaque mois et chaque heure de la
période de calcul. Elle dépend de l’altitude et du poids d’eau. C’est l’inverse du
volume spécifique, lui-même donné par :
avec :
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T: température de l’air en °C.
W: poids d’eau en g/kg d’air sec.
PressionAtm(Alt): pression atmosphérique à l’altitude du site.
De même pour le calcul hiver on n'utilise pas 1.006 comme enthalpie par °C mais
1.0087075=1.006+1.805*0.0015 correspondant à 1.5g d'eau/kg d'air sec = EBASE
m1 w 1 + m 2 w 2
w mél = (1)
m1 + m 2
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2.3. CALCUL DE L’HYGROMÉTRIE INTÉRIEURE D’UN LOCAL
CLIMATISÉ
S
SC HÉ
CH ÉM
MAAD
DEEP
PRRIIN
NCCIIP
PEE
Chauffage ou refroidis-
mrec : air recyclé et sement par un plancher
traité ou un plafond
ÉQUILIBRE
msys peut être traité par l’échangeur et/ou un préchauffage (prérafraîchissement). ms et l’air
traité dans le local (ventilé, sortie froide) dans un appareil pouvant le déshumidifier.
Les apports sensibles réchauffent l’air (sec). Les apports latents évaporent de l’eau et/ou
réchauffent la vapeur d’eau contenue dans l’air.
Nous nous proposons de calculer la masse d’air permettant de traiter le local (ms)
et le taux d’humidité intérieur (wi). Les apports latents et sensibles devant être
combattus par l’air de climatisation, nous pouvons écrire pour les apports sensibles:
19
et pour les apports latents:
m S ⋅ 2501 ⋅ (w i − w S ) = A L (4)
On en tire :
D’où :
AL
⋅ (1,006 ⋅ (t i − t S ) - 1,805 .w S t S ) + 2501.w S
AS
wi = (8)
A
2501 − 1,805 ⋅ L t i
AS
Dans ce cas simple on voit que l’on peut également calculer par approximations
successives. En partant de wi = ws, l’équation (3) permet le calcul de ms :
AS
mS = (9)
1,006 ⋅ (t i − t S ) + 1,805 (w i t i − w S t S ))
AL
wi = wS + (10)
m S ⋅ 2501
20
2.3.2. CAS D’UN LOCAL CLIMATISÉ AVEC UNE ARRIVÉE D’AIR
EXTÉRIEUR
C’est le cas où l’on n’a pas de système de traitement de l’air neuf autre qu’un
échangeur. La température tsys est donc la température de sortie d’échangeur et wsys
= wext.
Les équilibres entre apports et débits d’air donnent les équations suivantes :
m S ⋅ 1,006 ⋅ (t i − t S ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w S t S )
+ m ext ⋅ 1,006 ⋅ (t i − t ext ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w ext t ext ) (11)
+ m sys ⋅ 1,006 ⋅ (t i − t éch ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w ext t éch ) = A S
AL
− (m ext + m sys )( w i − w ext )
m s = 2501 (13)
wi − w s
AL
− (m ext + m sys )( w i − w ext )
2501 ⋅ (1,006 ⋅ (t i − t S ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w S t S ))
wi − w s
+ m ext ⋅ (1,006 ⋅ (t i − t ext ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w ext t ext )) (14)
+ m sys ⋅ (1,006 ⋅ (t i − t éch ) + 1,805 ⋅ (w i t i − w ext t éch )) = A S
21
On part d’une valeur de wi (par exemple wext). L’équation (11) permet de calculer
ms, et l’équation (12) permet ensuite de calculer wi.
On réitère le calcul jusqu’à ce que wi soit stabilisé. Le calcul de ms dépendant peu
de la valeur de wi, on peut espérer une convergence très rapide.
Si on trouve wi ≤ ws cela montre qu’il n’y a pas déshumidification. On prend alors ws
= wi et on a simplement:
AL
w i = w ext + (15)
2501.(m ext + m sys )
Les équilibres entre apports et débits d’air donnent les équations suivantes :
Le nombre de locaux étant variable, une mise en équations générale suivie d’une
résolution générale n’est pas envisageable. On va lui substituer un processus global
d’approximations successives :
(b) On calcule wrep puis wmél pour la centrale. On prend wCTA = min (wmél,w(tCTA,95)).
(c) Pour chaque local, on calcule mrec à partir de (16). Puis on calcule wi à partir de
(17), également pour chaque local.
22
On réitère (b) et (c) jusqu’à ce que le calcul converge.
Le processus que l’on vient de décrire fonctionne bien si l’on trouve mrec ≥ 0 pour
tous les locaux. Lorsque ce n’est pas le cas, il est nécessaire d’augmenter la
température de soufflage. On calcule un tCTA local pour chaque local concerné et on
prend pour tCTA le maximum de ces tCTA local. Le reste du calcul n’est pas modifié.
C’est le cas d’une centrale DAC avec traitement terminal ou d’un double flux
prétraité. Les deux cas précédents sont en fait des cas particuliers dans lesquels soit
tCTA = téch et wCTA = wéch (cas B), soit ms=0 (cas C).
m S ⋅ 1,006 ⋅ (t i − t S ) + 1,805 ⋅ ( w i t i − w S t S )
+ m ext ⋅ 1,006 ⋅ ( t i − t ext ) + 1,805 ⋅ ( w i t i − w ext t ext ) (18)
+ (m sys + m rec ) ⋅ 1,006 ⋅ (t i − t CTA ) + 1,805 ⋅ ( w i t i − w pré t pré ) = A S
Pour des valeurs données de tCTA et de wCTA , le calcul est similaire au cas B). Il
conduit à une équation du deuxième degré que l’on résout par approximations
successives. La différence (de taille !) est que maintenant le risque d’avoir ms < 0 est
beaucoup plus grand. Dans ce cas on va bien sûr prendre également ms = 0 mais il
faut aussi réduire la climatisation par la CTA c’est-à-dire augmenter tCTA.
Cela donne le processus général suivant :
- On fixe tCTA à la valeur nominale et wCTA à w(tCTA,95). Pour chaque local on fixe la
température limite tlim local à tCTA et wi = 0,1. On répète le calcul suivant jusqu’à ce
que tCTA et wCTA soient stabilisées.
- On prend pour tCTA le maximum du tCTA nominal et de tous les tlim local.
23
3. LE CALCUL DANS CLIMA-WIN 2005
3.1. NOTATIONS
Nous reprenons ici, à un ou deux détails près, les notations du chapitre 1 ; voici
quelques points pouvant prêter à confusion :
Ce calcul ayant lieu pour chaque mois et chaque heure de la période de calcul, il
faudrait écrire en toute rigueur :
ApportSens INFILTR ÉTÉ [M,H] = M INFILTR [M,H] * HSens(TEXT ÉTÉ [M,H],W EXT ÉTÉ
[M,H]) - HSens(TINT ÉTÉ [M,H],W INT ÉTÉ [M,H]))
On commence par répartir le débit de surpression entre les locaux au prorata des
débits spécifiques.
24
Pour chaque mois et heure de calcul, on calcule les apports sensibles par
infiltration :
La valeur retenue pour le poids d’eau intérieur est le poids au moment de la charge
maximale. Il ne s’agit donc pas obligatoirement du poids d’eau maximal.
La masse totale reprise à l’échelon de la CTA est égale à la somme des masses
reprises des locaux desservis, dont on soustrait la masse extraite dans les locaux
humides (si la masse extraite calculée est supérieure à la masse de reprise, c’est
cette dernière valeur qui est retenue) :
25
dTVENTILATEUR = Puiss VENTILATEUR / 2 / 1.0087075 / Max(1,M AIR NEUF
+ M RECYCL)
Il se peut que l’air extérieur soit plus frais que l’air de reprise (surtout après
affectation de l’échauffement dû aux ventilateurs). Dans ce cas on suppose que l’on
utilise l’air extérieur et non l’air de reprise (c’est la température extérieure qui devient
la température de reprise).
On calcule ensuite le poids d’eau repris dans la CTA: c’est simplement la somme
des poids d’eau repris par local.
Le calcul de la CTA fait ensuite l’objet calcul itératif qui se prolonge jusqu’à
convergence, c’est-à-dire jusqu’à ce que deux calculs successifs donnent
pour la température et l’hygrométrie de sortie les mêmes valeurs à 10-8 près.
XTCTA = TCTA
XWCTA = WCTA
26
WINT LOCAL MAX = W(TINT,100,Alt)
On transfère les valeurs trouvées ici en vue de les comparer à celles qui seront
déterminées ensuite, afin de décider de mettre fin ou non à l’itération :
XTCTA = TCTA
XWCTA = WCTA
Dans tous les cas, la température de soufflage dans le local est donnée par :
C’est ici que nous arrivons au coeur du calcul : nous allons déterminer la masse
de soufflage (ou, pour les DAV, corriger si nécessaire le débit de recyclage).
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Si l’humidité n’est pas contrôlée:
Dans le cas des DAV, c’est la masse de soufflage qui représente le débit de
recyclage. Si on trouve une masse négative, cela veut dire qu’il faut augmenter la
température de sortie de la CTA puis la température maximale.
On va résoudre l’équation du deuxième degré par approximations successives.
On initialise l'humidité intérieure à environ 50 % pour 26°C :
WINT = 0.01
On répète :
M SOUFFL = (Apports LOCAL HORS VENTIL + M EXT * (1.006* (TEXT - TINT) + 1.805 *
(WEXT * TEXT - WINT * TINT)) +
(M SYS + M RECYCL) * (1.006 * (TCTA LOCAL - TINT) + 1.805 * (WCTA * TCTA LOCAL -
WINT * TINT)) ) /
( 1.006 * (TINT – TSOUFFL) + 1.805 * (WINT * TINT – WSOUFFL * TSOUFFL) )
WINT = (Apportl LOCAL HORS VENTIL / 2501 + Max (M SOUFFL,0) * WSOUFFL + M EXT
* WEXT + (M SYS + M RECYCL) * WCTA) / (Max (M SOUFFL,0) + M EXT + M SYS +
MRECYCL)
WINT = (Apportl LOCAL HORS VENTIL / 2501 + M EXT * WEXT + (M SYS + M RECYCL) *
WCTA) / (M EXT + M SYS + M RECYCL)
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W INT = (Apportl LOCAL HORS VENTIL / 2501 + M EXT * WEXT + (M SYS + M
RECYCL)* WCTA) / (M EXT + M SYS + M RECYCL)
On termine le calcul :
TREPR = TINT
WREPR = WINT
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On commence par estimer le poids d’eau à la sortie de la batterie chaude :
Il est possible qu’un premier problème se pose ici : le poids d’eau calculé peut être
trop fort (supérieur au point de consigne). Dans ce cas on pose :
WSORT BC = WINT
TSORT BC =
( (W INT - WSORT BC) * 2501 + 1.805 * W INT * TINT - Rapp * 1.006 * TINT ) /
(WSORT BC * 1.805 – Rapp * 1.006 )
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WHUMIDIF = WINT – WMAX
Dans le cas d’une centrale à air recyclé et si l’on a choisi de calculer avec le Qv (et
non le Qv de base), on applique à ce moment le coefficient de majoration de la
ventilation sur l’air neuf. Pour une centrale tout air neuf, on applique cette majoration
à l’air extrait.
C’est aussi au niveau de l’unité que l’air de surpression peut être affecté du
coefficient majorateur (Qv / QvBase).
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Puis on calcule :
M =M SYST + M RECYCL
V = M * VsBASE * 3.6
PuissSens = Max (0,M * (HSens (TENTR CTA,WENTR CTA) – HSens (TSORT BF ,WSORT
BF)))
PuissAPR BC = M * (HSens (TSORT BC, WENTR CTA) – HSens (TSORTIE BF,WSORT BF))
PuissHumidif = M * HLat(PoidsHumidif)
La puissance sensible fournie par la batterie froide est simplement donnée par :
On pose :
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3.6. LA DÉTERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES DE LA CENTRALE
EN CHAUD
On effectue en fait deux calculs : un calcul prenant en compte les apports internes
et un calcul sans apports internes (« local vide »). La température de soufflage et les
besoins seront naturellement plus élevés dans le second cas.
Le coefficient de réduction est appliqué à l’air repris. Le débit volumique est alors
donné par la somme :
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MTSORT OCC = TSORT OCC * M
Deficit OCC = (Deperd TRANS + Deperd INFILTR – ApportS INT) –Puiss OCC
[Opération A]
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On effectue des moyennes et cumuls dans le cadre de l’unité pour les valeurs
suivantes :
Températures de soufflage
Débits massiques et volumiques
Puissances, puissances de batteries, déficits en et hors occupation
[ Opération B ]
On effectue à présent le cumul pour les CTA de la zone : pour chaque CTA on
calcule les débits d’air, l’influence de l’échangeur, les conditions de sortie de la
batterie chaude et les puissances obtenues. On procède ensuite au calcul de
l’hygrométrie de soufflage.
M = M * (1+CoeffSecuriteCTA / 100)
V = V * (1+CoeffSecuriteCTA / 100)
VAIRNEUF = VAIR NEUF * (1+CoeffSecuriteCTA / 100)
VEXTRAIT = VEXTRAIT * (1+CoeffSecuriteCTA / 100)
VSURPRESSION = VSURPRESSION * (1+CoeffSecuriteCTA / 100)
On a:
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T APR ÉCH = T AV MÉL * Eff ÉCH / 100 + TINT * ( 1 – Eff ÉCH / 100)
TMÉL = TAV MÉL * (1 – M AIRNEUF CTA / M) + TAPR ÉCH * M AIR NEUF CTA / M
Pour une centrale tout air neuf, ce sera simplement : T MÉL = T APR ÉCH
On considère ici aussi que 60% du dT ventilateur doit être appliquée avant l’entrée
de la batterie chaude :
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Puiss MAX = M * (TSORT BC MAX – TENTR BC ) * EBASE
Puiss HUMIDIF MAX = W HUMIDIF * M AIRNEUF CTA * (2501 + 1.805 * T SORT BC MAX )
WMAX = WEXT
Hygro MAX = Hygr(WEXT ,TREPR,Alt)
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