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Introduction à la Recherche Opérationnelle
1- Qu’est-ce que c’est la Recherche Opérationnelle en abrégé RO?
La RO est la discipline des méthodes scientifiques utilisables pour prendre de meilleures décisions.
La RO apparait comme une discipline carrefour associant les Mathématiques, l’Economie et
l’Informatique.
On peut donc résumer en disant que la RO désigne les méthodes scientifiques afin de prendre les
meilleures décisions. Cette discipline est pluridisciplinaire avec des ancrages en Mathématiques, en
Economie, en Gestion, en Informatique et en science de l’Ingénieur.
2- D’où vient la RO ?
La RO existait depuis le 18ieme siècle (avec les mathématiciens Monge, Fourier, etc.)
Le terme RO est apparu durant la deuxième guerre mondiale pour ‘les meilleures prises de
décisions militaires’. Aujourd’hui le champ d’application est bien plus large.
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CHAPITRE 5 : PROGRAMMATION LINEAIRE
I- Définition et présentation d’un programme linéaire
On appelle Programmation Linéaire, le problème mathématique qui consiste à optimiser (maximiser
ou minimiser) une fonction linéaire de plusieurs variables qui sont reliées par des relations linéaires
appelées contraintes.
Un programme linéaire se présente sous forme d’une fonction linéaire z = f(x) qu’il faut optimiser
sous des contraintes (équations et/ou inéquations) linéaires.
EN PRATIQUE il y a trois étapes à suivre pour pouvoir résoudre un problème de programmation
linéaire. C’est ce que l’on appelle la formulation du problème. Ces trois étapes sont :
1. Identifier les variables qui interviennent dans le problème à traiter. Ce sont les mêmes
variables qui interviennent au niveau de la fonction qu’il faut maximiser ou minimiser. C’est
la fonction de décision ou la fonction objective (ici elle notée ci-dessus f).
2. Trouver la bonne forme de la fonction à maximiser ou minimiser (la forme de la fonction
objective f qu’il faut maximiser ou minimiser).
3. Identifier les restrictions (ce sont les contraintes du problème) et les exprimer par des
équations ou des inéquations linéaires. Ce sont les mêmes variables qui interviennent dans
les contraintes.
Coefficient directeur d’une droite : pour trouver le coefficient directeur d’une droite, on met
l’équation de cette droite sous sa forme réduite y = ax+b, le coefficient directeur est a le
coefficient de x.
Par exemple, le coefficient directeur de la droite d’équation 2x + 3y = 4 est donne par
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y= -2x/3 + 4/3, on trouve a= -2/3 comme le coefficient directeur.
Propriétés importantes
- Deux droites sont parallèles si elles ont le même coefficient directeur.
- Les droites du plan qui n’ont pas le même coefficient directeur se coupent en un
point.
- Toute droite du plan délimite 2 demi-plans P1 et P2 dont la frontière est (D). Chaque
demi-plan est caractérisé par une inéquation.
Vocabulaires
Optimiser c’est maximiser ou bien minimiser
Optimisation c’est une maximisation ou une minimisation
L’optimisation c’est la maximisation ou la minimisation
L’Optimum c’est le maximum ou le minimum / Un optimum c’est un maximum ou un minimum
3-1- Illustration
Exemple 1
Une entreprise fabrique deux types de produits P1 et P2 avec trois matières premières A, B et C tel
que :
- pour produire une unité de P1 il faut 3 kilogrammes de A, 3cl de B et 70g de C ;
- pour fabriquer une unité de P2, il faut 6kg de A, 1cl de B et 60g de C.
Les disponibilités en matières premières sont limitées à 3.000 kg de A, 1.500cl de B et 42.000g de
C.
La marge réalisée est de 300 F par unité de P1 et 500 F par unité de P2.
Quel est le programme linéaire qui maximise la marge ?
3-2-Mathématisation du problème
- VARIABLES D’ACTIVITE
Ce sont les inconnues du problème. Elles correspondent aux quantités de P1 et de P2 à fabriquer :
x1 = quantité de P1 à fabriquer
x2 = quantité de P2 à fabriquer
- FONCTION ECONOMIQUE
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Encore appelée fonction objectif, la fonction économique est une fonction linéaire de variables x1 ,
x2 que l’on cherche à optimiser. Ici nous allons la maximiser.
Soit Z la marge, la fonction économique devient :
On a donc : 3x1+ 6 x2
Mais le texte impose une contrainte : les disponibilités en matières premières sont limitées à 3.000
kg de A. Ce qui signifie qu’il faut utiliser une quantité totale de la matière première A inférieure ou
égale à 3.000 kg.
EXEMPLES DE FORMULATIONS
Exemple 2:
Un agriculteur veut allouer 150 ha de surface irrigable entre la culture de tomates et de celle de piments. Il
dispose de 480 heures de main d’œuvre et de 440 m3 d’eau.
- 1 ha de tomates demande 1 heure de main d’œuvre et 4 m3 d’eau pour un bénéfice de 100.000F.
- 1 ha de piments demande 4h de main d’œuvre et 2 m3 d’eau pour un bénéfice de 200.000F.
Pour protéger le prix de la tomate, l’agriculteur ne doit pas cultiver plus de 90 ha de tomates.
Etape 1: Identification des variables de décision. Les deux activités que l’agriculteur doit
déterminer sont les surfaces à allouer pour la culture de tomates et de piments :
On vérifie bien que les variables les de décision x1 et x2 sont positives: x1 0 et x2 0 ;
Terrain : l’agriculteur dispose de 150 hectares de terrain, ainsi, la contrainte liée à la limitation
de la surface de terrain est:
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Eau : la culture d’un hectare de tomates demande 4 m 3 d’eau et celle d’un hectare de piments
demande 2 m3 d’eau, mais l’agriculteur ne dispose que de 440 m 3. La contrainte qui exprime
les limitations des ressources en eau est:
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……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
Main d’œuvre : Les 480 heures de main d’œuvre seront départagées (pas nécessairement en
totalité) entre la culture des tomates et celle des piments.
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Sachant qu’un hectare de tomates demande une heure de main d’œuvre et un hectare de
piments demande 4 heures de main d’œuvre, la contrainte représentant les limitations des
ressources humaines est:
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………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Les limitations du bureau du périmètre irrigué: Ces limitations exigent que l’agriculteur ne
cultive pas plus de 90 hectares de tomates. La contrainte qui représente cette restriction est:
………………………………………………………………………………………………….
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Exemple 3 :
Un hôtel veut renouveler une partie de son équipement. Il faut changer au moins 72 coussins, 48
rideaux et 32 draps.
Deux ateliers de confections font les offres suivantes :
- l’atelier A1 propose 1 lot de 12 coussins, 4 rideaux et 4 draps au prix de 42.000F ;
- l’atelier A2 propose 1 lot de 6 coussins, 6 rideaux et 4 draps au prix de 33.000F.
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Exemple 4 :
Une coopérative agricole a besoin d’au moins 108 machettes, 96 paires de bottes et 91 limes. Deux
fournisseurs lui font des propositions :
- Le fournisseur F1 propose un lot de 12 machettes, 8 paires de bottes et 13 limes pour un
coût de 80.000F ;
- Le fournisseur F2 offre des lots contenant chacun 9 machettes, 12 paires de bottes et 7
limes pour un prix de vente de 90.000F.
Résoudre le problème qui minimise les dépenses.
Application 1
Une entreprise fabrique 2 produits P1 et P2 avec 2 machines M1 et M2.
- Pour une unité P1, il faut 3h de M1 et 6h de M2 pour un prix de vente de 1.200F ;
- Pour 1 P2, il faut 4h de M1 et 3h de M2 pour un prix de 1.000F.
1- Donner le programme linéaire qui maximise le chiffre d’affaires de l’entreprise.
2- Résoudre graphiquement ce problème
Résolution :
1- Programme linéaire (P)
a-choix des variables
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…………………………………………………………………………………………………………
b- fonction économique
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c- contraintes
- signe
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-
…………………………………………………………………………………………………………
-
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d- forme canonique
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3-3-1- Procédures de résolution
3-3-1-1- Les étapes
- Résoudre le système de contraintes afin de déterminer l’ensemble des solutions admissibles ;
- Parmi les solutions admissibles, identifier la solution qui optimise la fonction économique.
- La méthode énumérative
La zone des solutions admissibles (ou encore zone d’acceptabilité) forme un polygone. L’un des
sommets est solution optimale. Aussi, faut-il calculer, pour tous les sommets, la valeur de Z pour
n’en retenir que l’optimum.
Exemple 2 :
Soit à résoudre le problème suivant:
Max Z = 1200 x1 + 1000 x2
Sous les contraintes 3 x1 + 4 x2 160
6 x1+ 3 x2180
x1 0 ; x20
40
On remarquera que la solution optimale se trouve nécessairement sur le pourtour de la région des
solutions admissibles.
3 x1 + 4 x2 160
6 x1 + 3 x2180
La région des solutions admissibles est un polygone que nous nommerons OABC avec
O (0 ;0) A(0 ;40) B(16 ;28) C(30 ;0)
Calculons :
Comme nous sommes dans un programme de maximisation, alors c’est le Z le plus élevé qui est
solution du problème. Ici c’est ZB et les coordonnées du point B sont les quantités recherchées.
On a donc : x1 =16 et x2= 28 pour Z = 47.200
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SOMMETS COORDONNEES Z = 1.200x + 1.000y
x y
O 0 0 Zo = 0
A 0 40 ZA = 40.000
B 16 28 ZB = 47.200 Z maximal
C 30 0 ZC = 36.000
Comme nous sommes dans un programme de maximisation, alors c’est le Z le plus élevé qui est
solution du problème. Ici c’est ZB et les coordonnées du point B sont les quantités recherchées.
…………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Cette forme de résolution d’un programme linéaire peut être envisagée quel que soit le nombre de
variables. Elle s’impose dès lors que le programme linéaire comporte plus de deux (2) variables.
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Interprétation : les variables d’écart représentent les variables d’inactivité du programme avant toute
production (x1=x2 =0) de P1 et P2. Et dans ce cas,
e1 = 3.000 kg de matière première A disponibles ;
e2 =1.500 kg de matière première B disponibles
e3= 42000 kg de matière première C disponibles.
- Tableau initial
Après la forme standard, nous avons une succession de tableau dont le 1er que nous appelons
tableau initial.
VHB x1 x2 e1 e2 e3 R
VB
e1 3 6 1 0 0 3.000
e2 3 1 0 1 0 1.500
e3 70 60 0 0 1 42000
Z 300 500 0 0 0 0
VE
L’écriture linéaire de Z = 300 x1+ 500 x2+ 0e1 + 0e2 + 0e3 (ligne en pointillés) montre que la
production de x1 ou de x2 augmente la valeur de Z. Donc la solution associée à ce 1 er tableau n’est
pas optimale.
Règle générale :
L’optimum est atteint lorsque les coefficients dans la fonction économique sont tous négatifs ou
nuls.
Dans notre exemple, 50 (dans la case orange) est le plus grand coefficient positif de la ligne de Z, ce
qui correspond à la variable entrante VE = x2 (case verte).
* Variable sortante (VS)
C’est la variable de base sortant de celle-ci.
Le choix de la VS entraîne la modification du 1er tableau. Il faut tracer une colonne après celle de R
nommée C. pour remplir cette colonne il faut faire le rapport :
Une fois cette colonne remplie, la variable sortante correspond au coefficient de C le plus petit.
Pour notre exemple on aura :
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3.000 1.500 42000
--------- = 500 ------------ = 1.500 ---------- = 700
6 1 60
VS = e1 (correspond à 500)
VHB x1 x2 e1 e2 e3 R C
VB
VS e1 3 6 1 0 0 3.000 500
e2 3 1 0 1 0 1.500 1.500
e3 70 60 0 0 1 42000 700
Z 300 500 0 0 0 0
VE
Dans le tableau 2, e1 en ligne (case rouge) sera remplacé par x2 (case verte)
* Le pivot
2ème tableau
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VHB R
x1 x2 e1 e2 e3
VB x1 - e1 - -
x2 ½ 1 1/6 0 0 500
e2 5/2 0 -1/6 1 0 1.000
e3 4 0 -1 0 1 1.200
Z 5 0 -25/3 0 0 -25.000
Conclusion partielle : la solution de base réalisable associée à ce tableau 2 est
x1= 0, x2= 500, e1 = 0, e2 =1.000 et e3 = 1.200.
x1= 0 produit P1
x2 = 500 produits P2
e1 = 0 = matière première A épuisée
e2 =1.000 = quantité de matière première B encore disponibles
e3 = 1.200 = quantité de matière première C encore disponibles.
Dans la ligne de Z, le coefficient de la variable hors base x1 est 5. C’est à dire que cette solution
n’est pas optimale.
VHB x1 x2 e1 e2 e3 R
VB
x2 0 1 7/24 0 -1/8 350
e2 0 0 11/24 1 5/8 250
x1 1 0 -1/4 0 ¼ 300
Z 0 0 -85/12 0 -5/4 -26.500
Conclusion : la solution de base réalisable associée à ce tableau est x1 = 300, x2 = 350, e1= 0, e2 =
250 et e3 = 0.
Tous les coefficients des variables hors base (VHB) de la ligne de Z sont négatifs ou nuls. Cette
solution est optimale et on a Z = 26.500 pour une production de 300 unité de P1 et 350 unités de
P2.
Les quantités de matières premières A et C sont épuisées tandis que 250 kg de B sont encore
disponibles.
Dans la ligne de Z, il y a la valeur -85/12 (colonne de e1). Cette valeur est appelée valeur marginale
et signifie que si l’on augmente les disponibilités de la matière première A d’une unité, la fonction
économique va s’accroître d’une valeur de 85/12 ≈ 7,0833 F. On fait la même analyse pour la
matière première C, où Z va se valoriser de 5/4 ≈ 1,25.
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A chaque problème de maximisation correspond un problème de minimisation impliquant les
mêmes données, et vice versa. Il existe un lien étroit entre leurs solutions optimales.
Le programme écrit en premier est appelé primal et le second qui en découle est dit dual.
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4.2 Résolution d’un programme linéaire à minimiser
Cette méthode a été exposée plus haut. C’est seulement la présentation des résultats dans le tableau
qui est différente. Ainsi, à partir d’un exemple nous allons voir comment lire les résultats.
Primal
- Forme canonique:
Passage au dual
Forme canonique :
Forme standard :
Tableau initial
VHB X y Z R C
VB
VS 12 4 4 1 0 42.000 3.500
6 6 2 0 1 33.000 5.500
W 72 48 32 0 0 0
VE
L’Optimum n’est pas atteint
VE= x VS= Pivot= 12
48
Tableau 2 :
VHB X y Z R C
VB
X 1 1/3 1/3 1/12 0 3.500 10.500
0 4 0 -1/2 1 12.000 3.000
W 0 24 8 -6 0 - 252.000
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….………………
Tableau 3
VHB X y Z R C
VB
X 1 0 1/3 1/8 -1/12 2.500 7.500
Y 0 1 0 -1/8 1/4 3.000 +∞
W 0 0 8 -3 -6 - 324.000
…………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………….….
Tableau 4
VHB X y Z R
VB
3 0 1 3/8 -1/4 7.500
Z
Y 0 1 0 -1/8 1/4 3.000
W -24 0 0 -6 -4 -384.000
Tous les coefficients de la ligne de Z sont négatifs ou nuls. La solution de base réalisable associée à
ce tableau est :
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Exercices :
2-L’usine ‘ Mo-BLA’ produit 3 qualités de pagnes : noir bleu et blanc dans 2 atelier successifs A 1 et
A2 selon les caractéristiques techniques et économiques suivantes :
L’approvisionnement en matières premières et fournitures diverses est suffisant pour fabriquer 250
pagnes par jour. On estime que le marché peut absorber quotidiennement au maximum 90 pagnes
noirs, 60 bleus et 70 blancs.
Déterminer le programme de fabrication optimum. (On raisonnera en minutes).
3-Pour boiser son domaine, monsieur Kroupair a besoin de 1.600 plants de teks, 600 pieds de
jatropha et 1.500 pieds de Samba. Il reçoit les propositions suivantes :
4:Un hôtel veut renouveler une partie de son équipement. Il faut changer au moins 72 coussins, 48
rideaux et 32 draps.
Deux ateliers de confections font les offres suivantes :
- l’atelier A1 propose 1 lot de 12 coussins, 4 rideaux et 4 draps au prix de 42.000F ;
- l’atelier A2 propose 1 lot de 6 coussins, 6 rideaux et 2 draps au prix de 33.000F.
Quel est le programme optimal qui minimise les dépenses de renouvellement.
50
Fournisseur 3 : Coût du sac 1500F et contient 3kg de M1 3kg de M2
Le responsable de l’entreprise souhaite minimiser le coût global d’approvisionnement des matières.
1°). Déterminer le programme linéaire qui correspond.
2°).Résoudre le programme linéaire obtenu par la méthode de tableau de simplexe.
3°).Déterminer la quantité de matière (en kg) chez chaque fournisseur.
6- Une société de chocolaterie utilise pour son activité, du beurre de cacao et des huiles végétales.
Trois fournisseurs lui proposent des lots de deux pots (un pot de beurre et un pot d’huile).Les
livraisons se font au début de chaque cycle de fabrication. Chaque cycle de fabrication nécessite au
moins, 120 kg de beurre de cacao et 90 kg d’huile végétale. Les propositions des fournisseurs sont
consignées dans le tableau suivant :
Premier pot en Deuxième pot en
Fournisseurs Prix d’achat du lot grammes de beurre grammes d’huile
de cacao végétale
A 120F 6 2
B 132F 6 4
C 60F 2 2
On désigne par :
-x la quantité de lots achetée au fournisseur A
-y la quantité de lots achetée au fournisseur B
-z la quantité de lots achetée au fournisseur C
3ème tableau
U V x1 x2 x3 D R
1 -1
u 1 0 /3 /6 0 18 54
-1 1
v 0 1 /2 /2 0 6 -12
1 -2
x3 0 0 /3 /3 1 12 36
C’ 0 0 5 -25 0 -2700
Problème n°1
Partie A
Résoudre graphiquement le programme linéaire suivant :
𝑋≥0;𝑌≥0
6𝑋 + 2𝑌 ≥ 12
2𝑋 + 2𝑌 ≥ 8
4𝑋 + 12𝑌 ≥ 24
(min) = 2 000 000𝑋 + 1 600 000𝑌
Partie B
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Une PME Ivoirienne opérant dans le textile, possède deux usines U1 et U2 qui n’ont pas les mêmes
capacités de production et qui sont en deux lieux distincts. Ces usines produisent à partir du coton
ivoirien, trois qualités de tissus appelées respectivement qualité supérieure (QS), qualité moyenne
(QM) et qualité normale (QN) .Ces trois qualités sont demandées sur le marché.
Cette PME s’est engagée à fournir par semaine, à une société française, 12 tonnes de tissus QS, 8
tonnes de tissus QM et 24 tonnes de tissus QN.
L’usine U1 produit par jour, 6 tonnes de tissus QS, 2 tonnes de tissus QM et 4 tonnes de tissus QN,
pour un coût de production de 2 000 000 F.
L’usine U2 produit par jour, 2 tonnes de tissus QS, 2 tonnes de tissus QM et 12 tonnes de tissus QN,
pour un coût de production de 1 600 000 F.
Travail à faire :
1. Déterminer le programme linéaire (P), en vue de minimiser les coûts de production.
2. En utilisant la méthode graphique, déterminer le nombre X de jours par semaine, et le nombre Y
de jours par semaine, pendant lesquels les usines U1 etU2 doivent fonctionner pour que les
engagements soient tenus aux coûts minimum.
3. Écrire le programme dual (D) associé au programme primal (P) en désignant par X 1 ; X2 et X3 les
variables réelles du programme dual(D).
4. Présenter la 1ère itération du programme dual(D).
e1, e2 étant les variables d’écart associées au programme dual (D), on considère le tableau suivant
correspondant à la résolution partielle de ce programme dual.
Variables x1 x2 x3 e1 e2
HB - - x3 e1 e2 SM
B
x1 1 1/4 0 3/16 -1/16 275 000
x2 0 1/8 1 -1/32 3/32 87 500
Z 0 2 0 -3/2 -3/2 -5 400 000
Problème n°2
La société des carrières d’ABIDJAN a pour objet l’extraction et la distribution de matériaux de
carrière.
Elle doit assurer, pour les travaux routiers, la fourniture aux ponts et chaussées de graviers en divers
calibres.
Un marché, portant sur les quantités suivantes :
Après extraction, la pierre est concassée. Les graviers ainsi obtenus sont triés selon leur calibre.
Chaque tonne de pierre fournit les quantités suivantes de graviers (exprimées en tonnes) :
Pierre P1 :
Graviers calibre 1 0,36 tonne
Graviers calibre 2 0,40 tonne
Graviers calibre 3 0,16 tonne
Pierre P2 :
Graviers calibre 1 0,45 tonne
Graviers calibre 2 0,20 tonne
Graviers calibre 3 0,10 tonne
Travail à faire :
1. Présenter le programme linéaire correspondant sous forme canonique.
2. Donner une solution graphique.
3. Donner la formulation du dual (D).
4. Résoudre le programme dual(D) par la méthode du simplexe (Méthode des tableaux) et contrôler
la solution obtenue à la question 2.
5. L’optimisation de programme conduit- elle à produire des graviers en excédent par rapport aux
tonnages adjugés ? Justifier la réponse.
Problème n°3
Par suite de graves incidents intervenus dans un village du pays, le programme alimentaire mondial
(P.A.M) doit distribuer des vivres aux populations sinistrées. Une entreprise est sollicitée pour
conditionner ces vivres (sachets de riz de 5 Kg, des bouteilles d’huile 1L, des boites de conserve)
dans trois types de cartons marqués C1, C2 et C3. Les contenus imposés pour chaque carton sont les
suivants :
Pour satisfaire les besoins des sinistrés, le P.A.M doit distribuer au moins 12 350 sachets de riz,
40 040 bouteilles d’huile, et 28 800 boites de conserve.
Le conditionnement des cartons est facturé à 320 F le carton C1, 360 F le carton C2 et 500 F le
carton C3.
L’organisme désire satisfaire les besoins au moindre coût.
Travail à faire :
1. Écrire le programme linéaire (P) correspondant au problème.
2. Écrire le programme dual (D) associé au programme (P) précédent, en désignant par Y1, Y2 et Y3
les variables d’activités du programme dual(D).
3. e1 , e2,e3 étant les variables d’ écart associées au programme dual (D) on considère le tableau
suivant correspondant à la résolution partielle de ce programme dual.
53
Variables y1 y2 y3 e1 e2 e3
HB y1 - - - e2 e3 C
B
e1 10/3 0 0 1 -2/3 0 80
y3 1/3 0 1 0 1/12 -1/20 5
y2 0 1 0 0 -1/20 1/20 7
Z 2750 0 0 0 -398 -562 - 424 280
Problème n°4
Travail à faire :
1°- a / Déterminer pour la confection de chaque modèle, le montant global des coûts.
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1Modèle 1 Modèle 1 Modèle Disponibilités
classique élégance tendance hebdomadaires
Nombre
d’heures de
main d’oeuvre
En Atelier A
Nombre
d’heures de
main d’oeuvre
En Atelier B
Nombre de
mètres de tissu
<<Super 200>>
Bénéfice net
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CHAPITRE 6 : THEORIE DES GRAPHES
Généralités
La théorie des graphes consiste à représenter les problèmes de la vie courante par un réseau.
I DEFINITION ET REPRESENTATIONS
Terminologie
A- Graphe
Un graphe est un ensemble fini de points appelés « nœuds » ou « sommets » reliés entre eux par des
lignes appelés « branches », « arrêtes » ou « arcs ».
1- Graphe non orienté
C’est un graphe dans lequel les branches ne sont pas dirigées dans un sens.
2- Graphe orienté
C’est un graphe dont les nœuds sont dirigés d’un sommet vers un autre.
3- Sous graphe
On appelle sous graphe G’ de G, le graphe G’ obtenu en supprimant au moins un sommet de G et
les arcs incidents.
4- Graphe partiel
Un graphe partiel G’ issu de G est le graphe G dont on a supprimé quelques arcs.
Exemples
A D E
Graphe orienté
B
A D E
Sous graphe
Ici, on supprime par exemple le sommet B et les arcs incidents.
A D E
C
56
Graphe partiel
Ici je supprime l’arc B à E
B
A D
E
a) Représentation sagittale :
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
c) Matrice littérale
C’est le cas où les aij sont généralement 2 lettres alphabétiques :
Exemple
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
57
d) Représentation par les dictionnaires
i) Dictionnaires des précédents
C’est un tableau à 2 lignes ou 2 colonnes :
- La 1ère liste l’ensemble des sommets du graphe ;
- La 2nde donne tous sommets qui précèdent le sommet de la 1ère colonne.
Exemples
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
Exemples
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..
IV. Méthode de détermination des niveaux des sommets (graphe sans circuit)
A partir du dictionnaire des précédents
Etape 1 : donner le niveau 0 à tout sommet qui n’a pas de précédents.
Exemple si c’est le sommet A, on écrit niveau 0 : A ou on note N0 = { A }
si ce sont 2 sommets A et D, on écrit niveau 0 : A, D ou on note N0 = { A , D }
Etape 2 : on enlève les noms de ces sommets qui n’ont pas de précédents dans le dictionnaire des
précédents, ensuite, on établit le 2ième dictionnaire sans ces sommets. On regarde le 2ième dictionnaire,
on donne le niveau 1 à tout sommet qui n’a pas de précédents.
59
Exemple si c’est le sommet B, on écrit niveau 1 : B ou on note N1 = { B }
si ce sont 2 sommets B et C, on écrit niveau 1 : B, C ou on note N1 = { B ,C }
Ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’ait plus de sommet avec précédents
Solution
Sommet A B C D E F G H I
Précédents A A B, C D D D E, G E
N0 = { A }
Sommet A B C D E F G H I
Précédents - - B, C D D D E, G E
N1 = B, C
Sommet A B C D E F G H I
Précédents - - - D D D E, G E
N2 = D
Sommet A B C D E F G H I
Précédents - - - - - - E, G E
N3 = E, F, G
Sommet A B C D E F G H I
Précédents - - - - - - - -
N4 = H,I
Exercice
La réalisation d’un projet nécessite la réalisation de 9 tâches dont les conditions d’antériorité sont
précisées dans le tableau suivant
Tâches A B C D E F G H I
Tâches Aucune A A, D Aucune A,C A,C,E,H A,B,C D A,C,G
antérieure
s
60
B
A D E
2.1) Donner le nom de ce graphe et déterminer les dictionnaires des suivants et précédents.
2.2) Déterminer le niveau de chacun des niveaux.
Solution de l’exercice
Question 1
Dictionnaire des précédents
Sommets A B C D E F G H I
Précédent - A A, D - A,C A,C,E, A,B,C D A,C,G
s H
N0 = A, D
Sommets A B C D E F G H I
Précédents - - - - C ,C,E,H ,B,C - C,G
N1 = B, C, H
Sommets A B C D E F G H I
Précédents - - - - - E - - G
N2 = E, G
Sommets A B C D E F G H I
Précédents - - - - - - - - -
N3 = F, I
Question 2
Il s’agit de la représentation sagittale d’un graphe orienté
Etablissons le dictionnaire des précédents
Le schéma sagittal donne plus facilement le dictionnaire des suivants qui est:
Sommets A B C D E
Suivants B,C,D C,D,E D,E E -
Maintenant, à partir du dictionnaire des suivants, on obtient plus facilement le dictionnaire des
précédents
On a :
Sommets A B C D E
61
Précédents - A A, B A,B,C B,C,D-
N0 = A
Sommets A B C D E
Précédents - - B B,C B ,C,D
N1 = B
Sommets A B C D E
Précédents - - - C C,D
N2 = C
Sommets A B C D E
Précédents - - - - D
N3 = D
Sommets A B C D E
Précédents - - - - -
N4 = E
62
Les différents chemin s sont: 1) ……………., 2) …………….3) ………………
4)……………………, 5) ………………6)…………………7) …………….
Exercice
On donne le dictionnaire de suivants:
Sommets X1 X2 X3 X4 X5 X6 X7 X8 X9
Suivants X2,X4 X3,X7 X6,X7 X3,X5 X6,X8 X7,X8 X9 X9
a) Déterminer celui des précédents
b) Calculer les niveaux
c) Faire une représentation sagittale.
Solution de l’exercice
On doit trouver :
a) Dictionnaire des précédents :
Sommets X1 X2 X3 X4 X5 X6 X7 X8 X9
Précédent - X1 X2,X4 X1 X4 X3,X5 X2, X3, X6 X5, X6 X7, X8
s
c) Représentation sagittale
Les niveaux sont déterminés, on fait une représentation sagittale du graphe par niveaux. On trouve :
X2 X3 X6
X1 X7 X9
X4
X5 X8
63
ii) BEELLMAN-KALABA
iii) DANTZIG, etc.
Algorithme de FORD
C’est une méthode progressive qui calcule à chaque étape la longueur du chemin optimal (minimum
ou maximum)
- On calcul les niveaux des sommets du graphe
- On trace le graphe : on place les sommets par niveau croissant
- On calcule les longueurs des chemins au fur et à mesure que l’on avance vers le dernier
sommet.
Cas de minimisation, on considère les longueurs minimales
Cas de maximisation, on considère les longueurs maximales
Exemple
EXEMPLE
A B C
F E D
G H I
L K J
Exercices
A C
B D
Schema1 :Graphe G
1- Associé au graphe G, tracer :
a) Un graphe partiel ; b) Un sous graphe, c) matrice littérale, d) matrice booléenne.
2- Donner le dictionnaire
a) Des précédents, b) Des suivants.
II-Soit la matrice suivante :
A B C D E F
A 1 0 0 0 1 1
B 1 0 1 0 1 0
C 0 0 1 1 0 0
D 0 1 1 1 0 1
E 1 1 1 0 1 0 64
F 0 1 0 1 0 0
1- Quelle est cette matrice ?
2- Tracer un graphe associé à cette matrice
3- Retracer la matrice littérale associée
E H
A
D
G
O
T
C
F
B
FG FT GH GT HT OA OB
7 4 8 8 5 7 6
Problème n°1
À une course, les cyclistes doivent se rendre dans une ville J à partir d’une ville A.
Le tableau-ci-dessous indique le temps en mn (temps de trajet + temps d’arrêt) qu’ils mettent pour
joindreles différentes villes A, B,…... J.
A B C D E F G H I J
A 18 6 15 4
B 12
C 5 14
D 8
E 7 3 9 14 13
F
G 4
65
H
I 6
J
Travail à faire :
Partie I :
1. Établir le dictionnaire des précédents de chaque ville.
2. Représenter le problème sous forme de graphe ordonnancé par niveaux.
3. Déterminer le chemin le plus long reliant A à J. Quel est le temps mis sur ce chemin ?
Partie II
L’objectif de ces cyclistes est d’arriver à la ville J le plus tôt possible.
1. Quelles sont les villes qui permettent de résoudre leur problème ?
2. Quel est alors le chemin qu’ils devraient emprunter ? Déduire le temps mis sur ce chemin.
3. Sachant que la course débute de la ville A à 7h45mn et que parmi eux, un seul s’est démarqué du
groupe tout en empruntant ADEJ, à quelle heure arrivera-t-il ?
Problème 2
Le tableau suivant représente un réseau routier à travers lequel on veut partir d’une ville X
vers une ville Y, avec un véhicule en traversant plusieurs autres villes : V1, V2, V3, V4, V5, V6, V7.
Les valeurs dans le tableau représentent les distances en Km.
V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 X Y
V1 8
V2 2
V3 10
V4 9
V5 7 6
V6 4
V7 2
X 8 10 15 5
Y
Travail à faire :
Partie I :
1. Établir le dictionnaire des précédents.
2. Faire la représentation sagittale ordonnée par niveaux.
3. Quel est le chemin minimal pour aller de X à Y ? Déduire sa longueur.
Partie II : L’objectif est de minimiser les frais de déplacement. Une estimation du coût de transport
donne 250 F par Km.
De plus, sur la voie (V2, V5) il y a un pont à péage et le droit de passage est de 1 000 F.
a) Déterminer les frais de déplacement sur chaque voie.
b) Quel itinéraire doit-on suivre pour minimiser les frais ?
c) Quelle est alors la distance parcourue ?
Problème n°3
Une compagnie de transport aérien basée dans la capitale D dessert les villes par vols réguliers.
66
Le tableau 1 ci-après indique les différents départs et les différentes destinations ainsi que les
temps mis en minutes.
A R R I V E E
A B C E F G H I J
B 60 62
D C 180 15
E D 45 70 25
P E 36 40 50
A F 100 60
R G 18
T H 45
I 35
J 90
Tableau 2
villes B C E F G H I J
Escales en mn 15 25 10 15 30 30 10 20
La compagnie veut connaitre les villes à traverser pour arrive le plus tôt possible.
Travail à faire :
1. Représenter ce problème en graphe ordonné par niveau ;
2. Quel est l’itinéraire à suivre par avion pour répondre à la préoccupation de la compagnie ?
3. Pour faire le plein de l’avion, des escales sont faites à chaque ville selon le tableau 2 ci- dessus.
a) Déterminer les nouvelles valeurs des arcs susceptibles de résoudre le problème.
b) Quelles sont alors les villes à traverser pour arriver le plus tôt possible ?
4. On suppose qu’à la ville G, il n’y pas d’escale si l’avion vient de la ville B.
a) Déterminer dans ce cas la solution au problème.
b) Quel est alors le temps minimum à mettre pour aller de D à A?
67
CHAPITRE 7: ORDONNANCEMENT
Quand on est confronté à l’exécution d’un projet qui passe par la réalisation de tâches élémentaires
dans le temps (durée d’exécution de la tâche) et dans l’espace (les contraintes d’antériorité), on dit
qu’on est face à un problème d’ordonnancement.
L’ordonnancement consiste à agencer (ordonner) les tâches et à établir un calendrier d’exécution de
ces tâches.
L’ordonnancement a pour buts de déterminer le meilleur temps qu’il faut pour la réalisation
d’un projet en procédant de la manière suivante :
i) Agencer (ordonner) dans le temps les tâches qui concourent à la réalisation d’un projet
en tenant compte des contraintes qui existent.
ii) Indiquer les tâches qui ne peuvent souffrir de retard sans que cela ne remette en cause la
durée totale de la réalisation du projet.
Les méthodes d’ordonnancement sont fondées sur la théorie des graphes. Il existe deux principales
méthodes qui sont:
1. La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technic ), et.
2. La méthode MPM (Méthode des Potentiels et antécédents Métra);
Remarque: ces deux méthodes aboutissent au même résultat.
De quoi a-t-on besoin pour résoudre un problème d’ordonnancement ?
Afin de résoudre un problème d’ordonnancement, il faut avoir:
i) La liste des tâches à accomplir pour réaliser le projet ;
ii) le(s) précédent(s) à chaque tâche appelés « tâches antérieures »;
iii) la durée de réalisation de chaque tâche.
Avant l’utilisation de l’une ou l’autre méthode de résolution, il est impératif de chercher les tâches
immédiatement antérieures, que cela soit demandé ou pas.
Donnons l’origine des deux Méthodes PERT et MPM
La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technic ) ou Technique
d’Ordonnancement des Tâches et Contrôle des Programmes a été développée à la fin des
années 1950 aux Etats Unis par la NASA pour la fabrication des fusées POLARIS.
Remarque: la NASA est l’Agence nationale spatiale américaine (National Agency for
Space and Air)
La MPM a été développée en France à la même époque que la méthode PERT par l’équipe
de Bernard ROY. Plus précisément, la Méthode des Potentiels et antécédents Métra (MPM)
est, comme le PERT, une technique d'ordonnancement basée sur la théorie des graphes,
visant à optimiser la planification des tâches d'un projet. Elle a été mise au point en 1958 par
un chercheur français, Bernard Roy, au sein de la société de conseil Métra, dans le cadre du
projet de construction du paquebot "France".
Bien que le PERT se soit d'abord imposé en matière de gestion de projet, la MPM tend, depuis les
années 1980, à le supplanter. Cette méthode s'avère, en effet, beaucoup plus souple et mieux
68
adaptée à une automatisation du traitement des données (notamment en terme de représentation
graphique et d'algorithme de calcul
L'utilisation de la MPM permet, notamment, de déterminer la durée minimum nécessaire
pour mener à bien un projet et les dates auxquelles peuvent ou doivent débuter les
différentes tâches nécessaires à sa réalisation pour que cette durée minimum soit respectée.
tX TX
dx
X
4. La tâche X ;
5. La date de début au plus tôt de la tâche X est tx
6. La date de début au plus tard de la tâche X est Tx
7. La durée de la tâche X est dx
B- Le graphe
Un graphe MPM est orienté, valué, sans circuit et ordonné par niveau et chaque sommet représente
une tâche à réaliser.
Chaque sommet est symbolisé par un carré
Les arcs représentent les contraintes de succession et correspondent au DELAI à partir duquel peut
commencer la tâche suivante:
tA TA
dA
A
69
C- Détermination des calendriers
1- Calcul de la date de début au plus tôt (tX)
C’est la date à laquelle une tâche peut débuter, car une tâche ne peut commencer que lorsque le(s)
précédents ont pris fin.
Ici c’est la recherche du chemin le plus long du « début » à la « fin ».
On parcourt le graphe par niveaux croissants en calculant la durée de tous les précédents. Par
exemple pour un niveau B, on calcule toutes les durées t y + dy des précédents directs de B. Ensuite,
on retient la plus grande valeur, ainsi, on écrit :
tB = maximum des (ty + dy) ou encore mathématiquement, on écrit tB = max (ty + dy)
Pour tous les niveaux précédents Y de B.
La détermination des dates au plus tôt des différents sommets se fait donc par calculs successifs, à
partir du sommet "Début" (dont, par convention, la date au plus tôt est fixée à 0).
La durée minimale du projet correspond donc à la date au plus tôt du sommet "Fin".
Il faut d’abord trouver la date au plus tôt du dernier sommet (c'est-à-dire de la fin). On la note
TFINALE
Comme on avait posé la date au plus tôt du DEBUT = 0 pour commencer la recherche des
dates au plus tôt des différents niveaux, ici aussi, on pose, la date au plus tard de la FIN =
TFINALE pour commencer la recherche des dates au plus tard. On pose donc T*FIN= TFINALE
On parcourt le graphe dans le sens inverse:
Pour un niveau B, on calcule toutes les valeurs de TX - dB ou dB est la durée de B, mais X est un
suivant de B (se rappeler que pour les dates au plus tôt, on se réfère au niveau de départ=DEBUT,
et on considère les niveaux précédents donc dans le sens de l’origine). Ici on raisonne dans le sens
de la fin=ARRIVEE, donc pour le calcule pour un niveau B, on va regarder les niveaux allant vers
la FIN qui seront les suivants de B.
Voilà pourquoi on calcule tous les TX - dB avec X est un suivant direct de B.
Contrairement au calcule de la date au plus tôt, dans celui de la date au plus tard, on
considère la plus petite valeur des TX - dB.
On a TB = minimum des TX - dB ou encore mathématiquement, on écrit TB = min (TX - dB) avec X
les sommets suivants de B et TX leur date au plus tard et dB la durée de B.
D- Chemin critique
70
Une tâche est dite critique si sa date de début au plus tôt est égale à sa date de début au plus tard
(c'est-à-dire que pour la tâche X par exemple, on a TX = tX)
La réalisation d’une tâche critique ne doit souffrir d’aucun retard
Tout retard dans l’accomplissement d’une tâche critique retarde de la même ampleur le projet en
entier.
Le chemin constitué par l’ensemble des tâches critiques est le chemin critique
Il peut avoir un ou plusieurs chemins critiques dans un projet.
E- Les marges
1-MARGE TOTALE D’UNE TACHE (MT)
C’est le retard maximum que peut prendre la réalisation d’une tâche (X par exemple) sans retarder
la durée totale MAXIMALE PREVUE pour la réalisation du projet. En d’autres termes, c’est le
retard maximum qu’une tâche X peut prendre, sans remettre en cause la durée du projet.
Marge totale de la tâche X = MT(X) = Tx - tx
2-MARGE LIBRE D’UNE TACHE (ML)
C’est le retard maximum que peut la réalisation d’une tâche sans remettre en cause les dates au plus
tôt des tâches suivantes (et donc sans changer la durée minimale du projet).
ty
Y
dx
tx dx tz
X Z
dx
MARGE LIBRE DE LA TACHE X= ML(X) = min (ty –tx – dx) ; (tz – tx – dx) ; etc.
On peut écrire mathématiquement que :
MARGE LIBRE DE LA TACHE X = ML(X) = min (ty –tx - dx) où y est un suivant de X
Remarques:
1) La marge totale concerne l’incidence d’une tâche sur l’ensemble du projet tandis que la
marge libre s’intéresse à son incidence sur les autres tâches,
2) On appelle marge de flottement la marge totale et la marge libre
3) Pour une tâche quelconque, la marge libre est inférieure ou égale à la marge totale, c’st à
dire qu’n a toujours: ML(X) MT (X)
4) Quand une tâche X précède une tâche critique, les marges de flottement de X sont égales
5) Les tâches critiques ont des marges nulles.
3- TABLEAU DES MARGES
a- Dates de fin
Ces dates se calculent en ajoutant aux dates de début leur durée. Ainsi la date de fin au plus tôt est
égale à la date de début au plus tôt augmentée de sa durée :
71
Date de fin au plus tôt = tx + dx
La date de fin au plus tard s’obtient en ajoutant la durée à la date de début au plus tard :
Mode par
Opératoire Voir graphe MPM (2) + (3) + (1) (3) – calcul
(1) (1)
EXEMPLE 1 D’APPLICATION
Soit un projet comportant quatre tâches A,B,C et D dont les durées d’exécution et les conditions
d’antériorité sont données par le tableau suivant:
Tâches A B C D
Durées en semaines 4 6 2 5
Tâches antérieures - - A A, B
2) Le graphe par tâches avec les dates au plus tôt (Formule: TB = max (Ty + dy)
0 4
A C 72
4
2
0 11
O 4 FIN
0 6 5
B D
6
N0 N1
Le graphe par tâches avec les dates au plus tard (Formule: T*B = min (T*X - dB))
On commence à poser que T*FINALE= TFIN = 11
0 2 4 9
4
A C
2
0 0 11 11
O 4 FIN
0 0 6 6 6 5
B D
N0 N1
3) Les durées au plus tôt et au plus tard sont données dans le graphe ci-dessus
TX-T*X
Tâches Durées Précédents Niveaux TX T*X MT ML
A 4 - N0 0 2 2 4-0-4=0
B 6 - N0 0 0 0 6-0-6=0
C 2 A N1 4 9 5 11-5-2=5
D 5 A, B N2 6 6 0 11-6-5=0
4) Les durées au plus tôt et au plus tard sont données dans le 2ième tableau suivant:
Le graphe donne le chemin critique: DEBUT=O, B, D et FIN
Le tableau 2 donne aussi le chemin avec MT (B ) = 0 et MT(D)=0 et ML (B ) = 0 et ML(D)=0
On n’intègre pas A dans le chemin parce que MT(A) n’est pas nul.
EXEMPLE 2 D’APPLICATION
On considère un projet décomposé en 9 tâches
Tâches A B C D E F G H I
Durées en semaines 2 2 6 5 2 3 6 2 2
Tâches antérieures - A A B, C D D D E,G E
Questions
1) Construire le réseau MPM, ordonné par niveaux croissants des sommets
2) Mettre en évidence le chemin critique
3) Présenter les marges (vous pouvez faire un tableau)
4) Interpréter les marges
73
SOLUTIONS
EXERCICE
Tâches A B C D E F G H I J K L M N
Durée (jours) 12 150 3 5 20 35 60 90 240 180 30 240 36 240
0 0
Tâchesantér. - A B C B BE B B DE GHI L GHI KL KL
M
Travail à faire :
1- Donner les tâches immédiatement antérieures ;
2- Tracer le graphe ordonné par niveaux
a- Quelle est la date minimale de réalisation du projet ?
b- Donner le chemin critique ;
3- Donner les marges de flottement.
Tx T*x
TâcheX(dx)
E
5) La tâche est X et sa durée est dx;
6) La date de début au plus tôt de la tâche X est Tx
7) La date de début au plus tard de la tâche X est T*x
8) La durée de la tâche X est dx
9) E est l’étape de la tâche X
B- LA TACHE FICTIVE
Elle permet de contourner le croisement deux (2) arcs. La tâche fictive est représentée en des
pointillés et sa durée est nulle.
74
REMARQUE
Dans un graphe PERT, la représentation de certaines tâches peut en créer d’autres qui n’existent
pas, ce qui nécessite l’introduction de tâches fictives ou virtuelles. Ce sont des tâches de durée
nulle ne mettant en jeu aucun moyen matériel et financier. Leur introduction permet de
solutionner certaines situations complexes et de lever des ambigüités. Elles sont dessinées en
pointillés.
A C
A C
B D Durée 0
NON B D
OUI
Comme la tâche C n’est pas précédée de B, alors la première représentation est fausse et la
seconde est correcte, car les contraintes sont respectées.
B
A NON
C
B
A
Durée 0
C OUI
D
75
Remarques: des tâches qui partent d’un même sommet ne doivent pas arriver à un même
sommet. D’où l’emploi des tâches fictives.
F- LES MARGES
Pour un tâche X comprise entre deux (2) étapes i et j
Ti Tj T*j
X (dx)
i j
76
Mode
opératoir Voir graphe PERT (4) – (2) – (1) (3) - (2) – (1)
e
EXEMPLE
On considère un projet décomposé en 9 tâches
Tâches A B C D E F G H I
Durées en semaines 2 2 6 5 2 3 6 2 2
Tâches antérieures - A A B, C D D D E,G E
Questions
1) Construire le graphe PERT associé au projet et déterminer les calendriers de début au plus
tôt et de fin au plus tard des sommets.
2) Calculer les marges
SOLUTION
Le Graphe
On calcule d’abord les dates de début au plus tôt comme dans la méthode MPM, ensuite on
détermine les dates de fin au plus tard comme toujours à la méthode MPM.
B
A I
20 0 E 0
C
D G H
77
Comprises entre Durées Marges
les sommets
Tâche Durée I j Ti Tj T*j MT ML
(0) (1) (2) (3) (4) (4)-(2)-(1) (3)-(2)-(1)
A 2 0 1 0 2 2 0 0
B 2 1 2 2 4 8 4 0
C 6 1 2 2 8 8 0 0
D 5 2 3 13 13 13 0 0
E 2 3 4 13 15 19 4 0
F 3 3 6 13 21 21 5 5
G 6 3 5 19 19 19 0 0
H 2 5 6 19 21 21 0 0
I 2 4 6 15 21 21 4 4
Problème 1
L’État de Côte d’Ivoire a décidé de réhabiliter les voies urbaines enfin de faciliter la circulation
automobile à Abidjan. Votre société a été retenue pour la réalisation du projet.
Le département logistique a déterminé l’ensemble des tâches nécessaires à cette action ainsi que les
conditions d’antériorité liant ces tâches et les durées en semaines de celles-ci sont rassemblées dans
le tableau ci-dessous :
Tâches A B C D E F G H I J K L M N O
Tâches IN - - - - BCD FI GF B HK C N LN IE AH
antérieures
Durée 10 3 4 2 8 5 1 3 7 6 1 1 7 12 8
Travail à faire :
1. Déterminer les tâches immédiatement antérieures à chaque tâche.
2. Tracer le graphe du projet par la méthode des potentiels métra (MPM), en indiquant les dates au
plus tôt et les dates au plus tard de chaque tâche.
3. Dire au bout de combien de semaines au minimum les voies peuvent être ouvertes à la
population.
4. Indiquer quel est le chemin critique.
5. Dresser un tableau des marges de flottement (marges totales) et (marges libres) des tâches E, H et
O.
6. Pour des raisons techniques, la tâche O a connu un retard de démarrage de deux (02) semaines,
quel sera donc son impact sur la fin du projet ?
7. a) Sachant que la tâche E connait un retard de démarrage de 42 jours, la fin du projet sera-t-elle
retardée ?
b) Si oui, quelle est alors la date de fin du projet ?
Problème n°2
La SOTRA a reçu des bus en pièces détachées. Le montage de ces engins se décompose en 12
tâches élémentaires.
Les contraintes d’antériorités ainsi que les durées (en minutes) de ces tâches sont dans le tableau
suivant :
Tâches A B C D E F G H I J K L
T.A - - AB C C C DE EF DG GH H H
78
Durée 8 10 6 9 5 4 12 8 4 9 13 11
En tant que responsable du projet, Le DG vous demande de faire un planning d’ordonnancement en
graphe MPM pour monter ces engins dans un délai minimum.
Travail à faire :
1. Déterminer immédiatement les tâches antérieures.
2. Représenter le graphe MPM de ce problème.
3. Préciser les tâches critiques et la durée minimale de montage de ces engins.
4. a) Calculer la marge totale et la marge libre des tâches D, E et H.
b) la tâche H connait un retard de démarrage de 10 mn. Quel est son impact sur le début de la tâche
J et sur la fin du projet ?
5. L’exécution des tâches D et E nécessite l’utilisation d’une même pièce.
Sachant que cette pièce est unique à quelle tâche doit –on l’affecter en priorité ? Justifier votre
réponse.
Problème n°3
L’entreprise « CROKO » a procédé à la définition d’un certain nombre de tâches à effectuer et à
l’évaluation de leur durée ( en semaines). Le tableau ci-dessous est l’aboutissement de ce travail :
Tâches A B C D E F G H I J K L M N O P
TA - A AB C D C F ABC H I EG KJ EGKL KJ B MNO
Durée 2 8 1 3 5 1 2 5 3 8 7 2 1 1 8 1
Travail à faire :
1. Déterminer les tâches immédiatement antérieures.
2. Déterminer les niveaux du graphe.
3. On utilise la méthode MPM. Tracer le graphe : préciser les tâches, les dates au plus tôt, les dates
au plus tard.
4. Déterminer les tâches constituant le chemin critique et sa durée minimale de réalisation du projet.
5. Calculer les marges libres et marges totales des tâches : D, I, O (uniquement).
a. La tâche D connait un retard de démarrage de deux (2) jours. Quel est son impact sur la fin du
projet ?
b. La tâche I connait un retard de démarrage d’une semaine. Quel est son impact sur la tâche Jet la
fin du projet ?
c. Des difficultés rencontrées au niveau de la tâche O ont rallongé sa durée de 84 jours. Quel est son
impact sur le début de la tâche P et sur la fin du projet ?
Problème n°4
Reprendre le problème n°1 en utilisant la méthode PERT.
Problème n°5
Reprendre le problème n°2 en utilisant la méthode PERT.
Problème n°6
Reprendre le problème n°3 en utilisant la méthode PERT.
Problèmes
BTS FCGE ou LOGISTIQUE et TRANSPORT des années antérieurs.
79
Chapitre 8 : GESTION DES STOCKS
Introduction
La gestion des stocks est une pratique courante dans l’activité économique. En effet, lorsqu’on
exerce une activité économique, il se pose le problème de l’accumulation des stocks pour le bon
fonctionnement de l’entreprise.
Un stock est une réserve constituée en vue d’une utilisation future. Un stock élevé augmente le
coût de stockage mais réduit les frais de commande et permet d’offrir un meilleur service aux
clients. Par contre un stock peu élevé augmente le risque de pénurie et les frais de commande.
Gérer un stock c’est définir les règles de réapprovisionnement de sorte que le coût de gestion du
stock soit minimal. Ainsi, la bonne politique de gestion des stocks pousse à répondre à deux (2)
questions fondamentales :
- Quel est le niveau minimal de stocks à détenir ?
- Quel est le nombre de commandes à passer et la périodicité des commandes?
Il existe plusieurs modèles de gestion de stock. Nous allons présenter dans ce chapitre celui de
Wilson en avenir certain.
Tout au long de ce chapitre, nous considèrerons que les articles sont commandés et non produits : ce
sont des approvisionnements.
1-Définitions et terminologie
Approvisionnement : c’est mettre à la portée de l’entreprise des matières premières, des biens,
des consommables, des produits semi-finis ou finis de bonne qualité, en quantités suffisantes au
moment voulu et au moindre coût. L’approvisionnement fait donc appel à l’achat puis au
stockage ;
Période (T) de réapprovisionnement: c’est la durée qui sépare deux commandes; c’est aussi
la durée d’utilisation d’une commande ou le temps pendant lequel est utilisé une commande;
Durée globale de gestion de stock (θ) : c’est la durée totale pendant laquelle est effectuée la
gestion de stock. Elle se subdivise en n périodes (ou encore, n commandes);
Délai de réapprovisionnement encore appelé délai de livraison: c’est le temps qui sépare
l’envoi d’une commande et la réception de la commande ;
Demande totale de produits (D) : c’est la demande globale ou la quantité totale ou le volume
total sur toute la durée globale de gestion ;
Quantité commandée à chaque réapprovisionnement (Q): elle doit permettre de satisfaire la
demande ;
Stock initial (Si): c’est la quantité de produits disponible au début d’une période ;
Stock final (Sf) : c’est la quantité encore disponible à la fin de la période ;
Les niveaux de stock se compose de :
i) Stock de sécurité (Ss) : c’est la quantité minimale présente en permanence en
stock afin de faire face aux aléas
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ii) Stock moyen (Sm) : c’est la demi somme du stock initial et du stock final ;
Stock de réapprovisionnement (Sr): c’est le niveau de stock qui déclenche la prochaine
commande; on l’appelle aussi Stock d’alerte ou Stock critique ou Point de commande.
On peut le déterminer comme suit:
Sr = cons/jour * dl +Ss si le délai de livraison dl est inférieur au délai de
consommation. Ss Stock de sécurité.
Sr = cons/jour * dl +Ss – commande en cours si le délai de livraison dl est supérieur
au délai de consommation. Ss Stock de sécurité.
Chaque commande correspond à une période, alors, le nombre de période est égal au nombre de
commande, alors il y a n périodes et nT est le nombre total de période, c’est à dire la durée totale
θ
que l’on désigne par θ .On a nT=θ , en résolvant l ' équat ion nT=θ en n , on trouve n=
T
On sait aussi que c’est la même quantité constante Q qui est commandée à chaque commande. Or il
y a n commandes, donc n multiplié par Q est égal à la quantité totale D commandée sur toute la
D
période θ . On a donc n x Q= D . En résolvant l’équation nQ= D on trouve n=
Q
Coût de pénurie (Cp) : c’est le manque à gagner sur les ventes non réalisées des produits.
Coût (global) de gestion de stock qui comprend deux coûts qui sont:
o Coût (global) de stockage ou coût de possession ou coût de détention: c’est un coût de
possession d’un stock, il englobe tous les frais de stockage; il peut s’exprimer en
pourcentage de la valeur des produits stockés. On va le noter Cs ;
o Coût (global) de passation d’une commande ou coût de lancement d’une commande
ou coût de commande: c’est le coût engendré par le lancement d’une commande. Il est
indépendant de la quantité. On le note CL ;
La quantité économique de commande: est la quantité qu’il faut commander pour que le coût
de gestion soit minimal, elle permet de déterminer :
o Le nombre de commandes,
o La période de réapprovisionnement
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De même, on avait montré que la même quantité constante Q qui est commandée à chaque
commande multipliée par le nombre total de commandes n donnait la quantité totale D
sur toute la durée de la gestion des stocks. On avait doc montré que nQ= D . En
D
résolvant l’équation nQ= D en n on trouve n=
Q
θ D θ D
On a donc n= et n= donc n= =
T Q T Q
CL: le coût de lancement d’une commande ou coût de lancement pour une période (T) ou le
coût de passation d’une commande;
GL : le coût global de lancement ou le coût global de passation des commandes ;
Ce coût prend en compte le nombre de commandes (n) et le coût d’un lancement ou d’une
passation (CL). On peut donc dire que le coût global de lancement ou de passation des
commandes GL est égal à CL x n
D D
On a GL = CL x n = CL x car n =
Q Q
θ θ
On a aussi GL = CL x n = CL x car n =
T T
D θ
Donc GL = CL x n = CL x ou GL = CL x n = CL x
Q T
83
période (θ) soit minimum. Cette ‘‘meilleure quantité’’ que l’on recherche par le modèle de Wilson
s’appelle la quantité optimale et notée Q* ou la quantité économique et notée QE.
QE(ou Q*) est la quantité qui minimise le coût global de gestion de stock sur la période θ. Notons
G ce coût global.
On constate que le coût global de gestion des stocks G est la somme du coût global de
lancement GL (ou de passation) et du coût global de stockage G S (ou de possession ou de
détention)
Donc G = GL + GS. on a déjà établi ci-avant que:
Q Q D θ
GS= Cs θ ou GS= Cs nT et que et GL = CL x n = CL x = CL x
2 2 Q T
Comme QE(ou Q*) est la quantité qui minimise le coût global de gestion de stock sur la période θ,
considérons donc les coûts en fonction de la quantité Q.
Q D
On a ainsi GS= Cs θ, GL = CL et le coût global G = GL + GS.
2 Q
Résumons les formules trouvées sur les coûts:
Q
GS = Cs θ
2
D
G L = CL
Q
D Q
G = GL + GS =CL + Cs θ
Q 2
Représentation graphique des coûts Gs, GL et G en fonction de Q.
i. Gs est une droite en fonction de Q
Q
GS = Cs θ est une droite en fonction de Q. En effet, Si on pose par exemple que
2
Q
Cs= 0,10F par jour, que θ= 360 jours, on a GS = 0,10x360 =¿18Q, c’est comme la droite y =
2
18x en posant Gs = y et Q = x
1
ii. GL est de même allure que la fonction y =
x
D
G L = CL . Si on pose par exemple que CL= 900 F et que D= 18 000unités de produits, alors
Q
18 000 16 200 000
GL = 900 F x = .
Q Q
16 200 000
Cela veut dire que GL est bien de la forme y = , en posant GL = y et Q = x,
x
16 200 000
on a bien y = .
x
16 200 000
iii. G est une fonction convexe ayant un minimum de la forme y =18x +
x
D Q 16 200 000
G(Q) = GL(Q)+ GS(Q) = CL + Cs θ est de forme y = 18x+
Q 2 x
84
85
Représentons ces trois fonctions de coût en fonction de la quantité Q
Axe des y
(axe des
Coûts) G (Coût global) Gs (Coût global de stockage)
de gestion)
G(QE)
D Q
La forme de la fonction G = C L×
Q
+ Cs × ×θet l’allure de la courbe de G montrent qu’il y a
2
une quantité minimale QE ou Q*à commander à chaque période.
C’est le point où la fonction G atteint son minimum. Donc en ce point Q E la dérivée de G(Q)
s’annule.
dG – CL D Cs .θ
G’ (Q) = = = 2 +
dQ Q 2
PREUVE
D Q 16 200 000
On avait vu que G(Q) = GL(Q)+ GS(Q) = CL + Cs θ est de forme y = 18x +
Q 2 x
Csθ
La dérivée de la fonction 18x est 18 car ( (ax)’=a ) ¿x)’= qui est une constante.
2
−1
( )
'
1 CL. D – CL D
La dérivée de la fonction est 2 , donc la dérivée de est
x x x x
2
( )
'
CL. D Cs θ CL. D Cs θ CL. D – CL D Csθ
La dérivée de y = + xest y’= ( + x ¿’= +¿x)’= 2 +
x 2 x 2 x x 2
– CL D Csθ
En remplaçant x par Q, on a y’= 2 +
Q 2
dG – CL D Cs .θ
C'est-à-dire G’ (Q) = = = 2 +
dQ Q 2
N’oublions pas que nous cherchons la valeur de Q qui annule la dérivée de G(Q), c'est-à-dire la
valeur de Q tel que G’(Q)= 0.
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– CL D Cs .θ – CL D −Cs . θ
On a G’(Q)= 0 ssi 2 +
2
=0 2
=
2
2 CL.D.= Q2 Cs
Q Q
2D.C L
Posons x = Q, on a 2 D.CL.= x2 Csθ . On résous comme une équation en x, on a x2=
Csθ
2D.C L
En revenant à x = Q en remplaçant x par Q, on a Q2=
Csθ
En prenant la racine on a Q =
√ 2 D .CL
Cs × θ
Nous venons de trouver la valeur de Q qui minimise le coût total G sur toute la période θ de la
gestion de stock; c'est-à-dire que c’est le Q Economique noté QE ou le Q optimal noté Q*.
On a:
QE=Q* = √ 2 D .Cl
Cs × θ
Q* est appelé quantité économique ou lot économique. C’est la quantité à commander à chaque
réapprovisionnement quand on veut minimiser le coût global de gestion.
A partir de la quantité économique Q* on peut tirer le nombre optimal de commande n* ou de
réapprovisionnement n* et la durée optimale d’une période T*ou période optimale de
réapprovisionnement ou de commande ou d’utilisation d’une commande.
θ
D
n* = Q∗¿ ¿ n*T* = T*= n∗¿= θQ∗¿ ¿ ¿
D
Schéma de réapprovisionnement
Qté
Q- - -
durée
87
0
T T T
Exercice 1
θQ∗¿
Prouver que T*= D ¿
Prouver que G= 2Gs = 2Gl = √ 2Cs × Cl × D
Correction de l’Exercice 1
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
….
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………..…………………………………
Exemple 1 :
Une entreprise commerciale a une demande annuelle de 25.000 articles. Le coût d’une commande
est de 500F CFA. Le taux de possession mensuel est 20% sachant que le prix d’achat d’un article
est de 300F CFA.
Déterminer la quantité économique à commander, le nombre de commandes, le délai de
réapprovisionnement et le coût global de gestion de ses stocks.
Solution :
88
Cp
ρ= Cp+ Cs
Quand le taux de pénurie est connu, il permet un rapprochement avec le modèle de Wilson :
√
Quantité économique 2 D .Cl Q∗¿
Q*= Qp* = ρ ¿
Cs × θ √
- - -
Qp*
T1 T2 T1
Tp*
89
T1 = Tp* × ρ = T* × √ ρ
Le temps pendant lequel il n’y a pas de stock :
T2 = Tp* - T1
Réponses :
1) 5.556 unités (arrondi)
2) 81 commandes
3) 5 jours (arrondi)
4) 243.019 FCFA (arrondi)
5) 4.500 unités
Sachant que le coût d’achat = prix unitaire (P) demande globale (D),
Le coût de lancement = coût unitaire de lancement nombre de commandes,
Le coût de stockage = prix taux de possession stock moyen×θ ,
90
D Q
Y = P× D+Cl × + P ×t × ×θ
Q 2
Exemple 3 :
Une entreprise pour gérer ses stocks, donne les informations suivantes :
Demande quotidienne, 10 unités ;
Le coût de stockage est proportionnel à la valeur du stock moyen et aussi proportionnel au temps de
stockage calculé en jours ouvrables. Il est de 2 F par jour ouvrable pour 1000 FCFA de
marchandises;
Le coût de lancement est de 180 FCFA pour une commande ;
On considère que l’année de gestion θ dure 300 jours ouvrables.
1- Donner l’expression du coût total de gestion de ce stock pour une année de gestion en
fonction :
a- De la quantité Q* commandée pour chaque période ;
b- Du prix P d’une unité de marchandise ;
2- Sachant que P = 50 F, déterminer la quantité optimale Q* à commander et en déduire :
a- Le nombre de commandes à passer en cette année ;
b- Le coût de gestion de ce stock ;
c- Le délai de réapprovisionnement.
3- Le fournisseur fait les propositions de tarifs dégressifs suivants :
Réponse :
2) 60 unités
a)50 commandes
b) 18.000 FCFA
c) 6 jours ouvrables
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EXERCICES
Exercice n°1
Les caractéristiques de la gestion d’un dépôt de boisson, sont les suivantes :
-Demande : 500 000 casiers
-Coût de stockage : 50 F/casier/jour
-Prix d’achat d’un casier : 6 000 F
- Le coût de passation d’une commande : 20 000 F
Exercice n°2
Une entreprise achète et vend des articles, elle gère un stock. Le taux de possession d’un article est
estimé à 0,25 par an. Le coût d’achat d’une marchandise en stock est estimé de 24 000 F. La
demande annuelle est constante et s’élève à 1 680 articles. Le coût de lancement d’une commande
est de 35 000F.
Travail à faire :
Partie I : Dans l’hypothèse d’une gestion de stock sans pénurie
1. Exprimer en fonction de la quantité commandée Q, le coût total annuel de gestion de stock.
2. Déterminer le nombre optimal de commandes.
Partie II : Dans l’hypothèse d’une gestion de stock avec pénurie où on estime à 25% le taux de
défaillance (taux de pénurie)
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1. Déterminer l’économie réalisée.
2. En déduire le taux d’économie.
Exercice n°3
Après quelques années d’activités, la société SAKO et Fils décide d’améliorer la gestion du stock
de l’article A 50. Pour l’année 2 003 sa consommation est estimée à 150 000 unités. Le prix d’achat
unitaire est de 96F. De plus, passer une commande revient à 9 000 F quelque soit le volume. Le
taux de possession du stock est de 8%.
1. Quel est le coût global annuel de gestion du stock si, à chaque réapprovisionnement, la quantité
est de 25 000 unités ?
Travail à faire :
Quelle est la solution intéressante pour l’entreprise SAKO et Fils ?
Problème n°1
Une société industrielle utilise une matière M pour sa production. Pour une consommation annuelle
de 36 000 Kilogrammes, elle a dépensé 144 000 000 F. Le coût de lancement d’une commande est
de 180 000 F quelque soit la quantité de matière M commandée. Par ailleurs on estime à 360 F le
coût de stockage par kilogramme et par an.
I. Dans l’hypothèse d’une pénurie non admise
a. Déterminer le nombre optimal de commandes de réapprovisionnement
b. Déterminer le coût global de gestion du stock.
II. le fournisseur de la matière M accorde une réduction de 2% sur le prix d’achat pour une quantité
supérieure ou égale à 9 000 Kg et 3% pour des commandes d’au moins 18 000 Kg.
Déterminer le volume optimal des commandes et le nombre de commandes dans l’année.
III. la pénurie est désormais admise et le taux de pénurie est évalué à 0,36.
Déterminer l’économie réalisée en acceptant cette pénurie et en déduire le taux d’économie.
Problème n° 2
M. KMC est responsable de la gestion des stocks d’un produit de grande consommation, dans une
grande entreprise de la place. Voici les caractéristiques de sa gestion :
- La demande annuelle est de 24 000 unités.
- Le coût de lancement d’une commande, quel qu’en soit le volume, est de 12 500 F.
- Le prix d’achat unitaire de ce produit est de 24 000 F.
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- Le taux de possession des stocks est de 10%.
- La gestion se fait sans pénurie.
On désigne par F, la fonction économique de cette gestion des stocks, et par X, le volume de chaque
commande de réapprovisionnement.
Travail à faire :
1. Donner en fonction de X, l’expression du coût global de la gestion de tous les stocks de l’année.
2. En déduire :
a. La quantité optimale X0 à commander à chaque réapprovisionnement.
b. Le coût global minimum de la gestion de tous les stocks de l’année.
3. Déterminer :
a. Le nombre optimal de commandes à passer pendant toute l’année.
b. La durée optimale de chaque période de gestion.
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REVISIONS
INTERETS SIMPLES
EXERCICE 1
EXERCICE 2
On vous présente un bordereau d’escompte incomplet. Compte non tenu de la TVA, on vous
demande de le compléter sachant que le nombre de jours tient compte de 2 jours de banque
supplémentaires et que la commission d’encaissement est indépendante de la durée.
BICICI
Bordereau des effets remis à l’escompte
Abidjan le 28 avril 2008
Numéro Lieu de Somme Echéanc Nombre de Escompt Commissions
des effets paiement s es jours e d’encaissement
Taux (%) Montant
1 BASSAM 217 80 12 653,4 Gratuit Gratuit
0
2 ABIBJAN 100 13 mai 201,6
800
3 ADZOPE 687 29 mai 0,05
600
4 DABOU
Escompte à
Commission indépendante de la durée 0.1%
Commission d’encaissement 619.8
Agios total hors taxe 9 894.6
Net 1 145 105.4
EXERCICE 3
95
EXERCICE 4
Deux capitaux dont le total est de 20 000 F sont placés à (t) % l’an l’un, (t+1) % l’an l’autre. Un an
après, les intérêts sont respectivement de 1080 F et de 800 F.
Déterminer le montant de chaque capital placé ainsi que le taux d’intérêt respectifs.
EXERCICE 5
Le placement d’une somme (S) à intérêts simples se fait au taux d’intérêt (t) %, au début de chaque
mois la même somme jusqu’au 31 décembre de la même année. Le premier placement a eu lieu le
1er janvier.
1) Donner l’expression de la valeur acquise totale de ces placements au 31 décembre.
2) Si le montant du placement mensuel vaut 200 000 F et le taux d’intérêt de 8 %, déduire le
montant de la valeur acquise.
INTERETS COMPOSES
EXERCICE 6
EXERCICE 7
Un effet de commerce de valeur nominale 905 300F est négocié à 3 ans de son échéance au taux
d’escompte annuel 8,25 % à intérêts composés.
1°) Déterminer la somme perçue par le bénéficiaire de l’effet.
2°) Déduire le montant des frais payés par le bénéficiaire.
EXERCICE 8
1°) Une somme de 35 000 F est placée à intérêts composés. Au bout de 5 années de placement elle
acquiert une valeur de 43 771,31 F à capitalisation annuelle des intérêts. Quel est le taux annuel
pratiqué ?
2°) Le placement d’une somme de 42 000 F à intérêts composés acquiert une valeur de 56 834 F à
capitalisation annuelle des intérêts. Pendant combien temps le placement a-t-il eu lieu ? Taux
annuel 8 %
EXERCICE 9
1°) Un opérateur économique doit à son créancier les sommes suivantes : 68 000 F ; 81 000 F ;
63 000 F ; 91 000 F d’échéances respectives 1an, 2ans, 3ans et 4ans.
Après négociation, il obtient la possibilité de payer en une seule fois l’ensemble des sommes dans
trois ans. Déterminer le montant de la somme à payer dans trois ans. Taux annuel 8,5%.
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2°) Le même opérateur économique obtient de son créancier, le remplacement de trois autres dettes
par le versement d’une somme unique de 172 000 F. Il s’agit de 55 000 F payable dans 2 ans ;
58 000 F payables dans 3 ans et 64 000 F payables dans 4 ans. Quelle est l’échéance du paiement
unique ? Taux annuel 10%.
3°) Un débiteur décide de se libérer de 200 000 F payables dans deux ans et 180 000 F payables
dans 5 ans par le paiement d’une somme unique payable dans 3 ans. Calculer le taux annuel
pratiqué sachant que la somme unique est égale à 370 000 f.
EXERCICE 10
Un opérateur économique effectue un placement à intérêts composés au taux annuel de 6%. Quelle
est la valeur acquise de ce placement 4 ans et 7 mois après ? Capitalisation annuelle des intérêts.
Donner les solutions suivant les méthodes rationnelle et commerciale. Montant du capital
187 000F.
EXERCICE 11
Un opérateur économique s’engage à rembourser une dette de 400 000F dans 3 ans.
1°) Quelle somme devra -t-il placer dès la conclusion du contrat qui lui permettra de réunir le
montant de la dette à l’échéance. Capitalisation annuelle des intérêts au taux annuel de 4,5%.
2°) Il décide de n’effectuer ce placement qu’un an avant l’échéance, quelle somme doit –il effectuer
dans les mêmes conditions ?
3°) Si le créancier lui accorde un délai supplémentaire de d’un an et huit mois, quelle somme doit-il
payer sur la base des conditions initiales ?
EXERCICE 12
Cinq ans après le placement à intérêts composés, un capital acquiert la valeur de 4 257 040F. A
l’issue de trois années supplémentaires de placement, la valeur acquise passe à 5 251 697F.
1°) Calculer le taux d’intérêt annuel pratiqué
2°) Déterminer le montant du capital initialement placé
3°) Calculer les intérêts de la 3ème et 5ème année.
EXERCICE 13
Un opérateur économique place en banque, un capital de 485 000F début août 2001. A la fin de
l’année 2003, il ajoute à son avoir, la somme de 115 000F.
Les capitalisations se faisant annuellement et au taux annuel de 5,5%,
1°) Calculer le montant de son avoir en banque juste après son deuxième versement.
2°) Calculer la valeur acquise totale à la fin de l’année 2007.
EXERCICE 14
La somme de 1 200 000F est placée à intérêts composés dans les conditions suivantes : une partie X
dans une banque A et l’autre Y dans une banque B, au même taux annuel de 10%. La période de
capitalisation dans la banque A est le temps nécessaire qu’il faille pour que les intérêts simples
produits représentent 5% du capital et celle de la banque B est le temps nécessaire qu’il faille pour
que les intérêts simples produits représentent 10% du capital.
1°) Déterminer les deux périodes de capitalisation
2°) Calculer le taux semestriel équivalent au taux annuel de 10%
97
3°) Après 5 ans de placement, la somme totale disponible dans les deux banques est de
1 932 550,86F.
Calculer X et Y
EXERCICE 15
Le 30 juin 1999, monsieur Yao place à intérêts composés, avec une capitalisation mensuelle, la
somme de 50 000F.
Le 30 août 2000, il ajoute au capital déjà constitué, la somme de 30 000F.
Le 30 octobre 2001, il se rend compte qu’il dispose d’une valeur acquise totale de 112 813,78F.
1°) Calculer le taux mensuel de placement.
2°) Calculer les taux trimestriel et annuel équivalent à ce taux mensuel.
ANNUITES
EXERCICE 16
EXERCICE 17
EXERCICE 18
Pour constituer un capital pendant 3 ans, un opérateur économique décide de verser 50 000 F
chaque fin de mois. Les versements effectués produisent des intérêts composés au taux annuel de
5.5%.
1) Calculer le capital disponible après 3 ans.
2) Le capital obtenu est arrondi au million supérieur et constitue un apport initial d’une
opération immobilière pour l’acquisition d’une maison de 8 millions de francs CFA.
98
a. La différence a fait l’objet d’un prêt auprès de sa banque au taux annuel de 11.75%
remboursable à l’aide de 10 annuités constantes dont la première payable un an
après l’octroi du crédit. Calculer le montant de l’annuité constante.
b. L’opérateur économique souhaite une annuité d’au plus 1 000 000 F. Quel doit
être dans ce cas le taux du crédit pouvant le satisfaire ?
EXERCICE 19
EXERCICE 20
Pour constituer un capital de 4 000 000 F le premier janvier 2004, un opérateur économique a
effectué les placements suivants au taux annuel 8% : 1 000 000 F au 01 01 1998, 1 000 000 F au 01
01 2000, 1 000 000 F au 01 01 2002.
1) L’opérateur économique aurait-il atteint son objectif au 31 12 2003 ? Justifier votre réponse.
2) Après avoir effectué les deux premiers versements, il décide d’effectuer quatre versements
annuels de même montant dont le premier a lieu le 01 01 2001 et le dernier le 01 01 2004.
Calculer la somme à verser à chacune des 4 échéances au taux annuel de 8%.
3) L’opérateur économique a obtenu par ailleurs un prêt de 3 000 000 F le 01 01 2004
remboursable par trimestrialités constantes de 379 136.5 F chacune, dont la première a lieu
le 01 04 2004. Calculer le nombre de trimestrialités constantes au taux annuel de 18.25%.
EMPRUNTS INDIVIS
EXERCICE 21
Déterminer le montant du capital emprunté et le montant de l’annuité constante pour chacun des
emprunts dont les éléments connus sont les suivant :
1°) Remboursement par 5 annuités ; taux annuel : 7,75% ; montant du premier amortissement
1 713,08F.
2°) Remboursement par 10 annuités ; taux annuel : 10,25% ; montant du dernier amortissement
4 849,12F.
3°) Remboursement par 8 annuités ; montant du premier amortissement : 2 454,30F ; montant du
dernier amortissement : 3 889,80F.
4°) Remboursement par 16 annuités ; montant du 7ème amortissement : 20 112,06F ; montant du 8ème
amortissement : 21 992,54F.
5°) Remboursement par mensualité constantes ; montant du 1er amortissement : 262,50F ; montant
du dernier amortissement : 336,64F ; taux mensuel : 1%.
EXERCICE 22
99
1°) Une entreprise contracte un emprunt de 750 000F, amortissable en 8 ans par annuités constantes
(intérêts et amortissements annuels) sur la base d’un taux annuel de 8,50%. Calculer le capital
restant dû immédiatement après le paiement de la troisième annuité.
2°) Au moment du versement de la sixième annuité, l’entreprise décide, en accord avec son prêteur,
de rembourser la totalité du capital restant à amortir. Quel est le montant du paiement effectué en
sus de la sixième annuité ?
EXERCICE 23
Le coût d’une opération d’augmentation des capacités de production est estimé à 1 500 000F.
L’entreprise dispose de fonds propres qui lui permettent de financer la moitié de cet investissement.
Pour le complément deux emprunts sont engagés :
A) Pour un montant (X) auprès d’une banque B1 : cet emprunt sera remboursé en six annuités
constantes de 24,322571F pour 100F empruntés, la première annuité venant à échéance un an après
la date de l’emprunt.
B) Pour un montant (Y) auprès de la banque B2 : le service de cet emprunt sera assuré par le
versement à la banque B2 de six annuités en progression de 10% par an, la première annuité venant
à échéance un an après la remise des fonds et s’élevant à 20,73607F pour 100F empruntés.
1°) Déterminer le taux de l’emprunt consenti par al banque B1.
2°) Vérifier que le taux de l’emprunt de la banque B2 est de 14%. Justifier par des calculs ;
3°) L’entreprise a contracté ces deux emprunts le même jour ; la deuxième année, elle a déboursé
pour le service des deux emprunts une somme de 178 637F. Déterminer le montant X de l’emprunt
auprès de la banque B1 et le montant Y auprès de la banque B2.
EXERCICE 24
I. Emprunt formule A
- annuités constantes ;
- taux annuel : 15%
- capital restant dû après le versement de la cinquième annuité : 667 923,82F
- la première annuité vient à échéance un an après le versement de fonds.
1°) Calculer le montant de remboursement de l’emprunt.
2°) Présenter la cinquième ligne du tableau d’amortissement de l’emprunt.
- Semestrialités constantes ;
- taux annuel 15% ;
- différence entre le dernier et le premier amortissement semestriel : 65 554,93F ;
- la première semestrialité vient à l’échéance un semestre après le versement des fonds.
100
1°) Calculer le montant de la semestrialité.
2°) Déterminer la durée de remboursement de l’emprunt.
EXERCICE 25
Une PME a contracté un emprunt auprès d’un organisme de crédit. Le prêt est remboursable par 12
annuités constantes de fin de période. Le 6ème amortissement A6 est 720 000F tandis que le 10ème
amortissement est de 1 368 029,53F.
1°) Vérifier que on a l’égalité suivante : A10 =A6 (1+I) 4. En déduire le taux d’intérêt i.
2°) Déterminer le dernier amortissement.
3°) Quelle est la somme empruntée ?
4°) Déterminer le montant de l’annuité constante.
5°) Ecrire les 1ème, 5ème, 10ème et 12ème lignes du tableau d’amortissement.
EXERCICE 26
Une société anonyme a emprunté une somme de 2 00 000 000F amortissable par annuités
constantes sur la base d’intérêt annuel de 5%.
Sachant que le dernier amortissement doit être de 19 242 670F calculer/
1°) le montant de l’annuité constante ;
2°) le montant du premier amortissement ;
3°) la durée de l’emprunt ;
4°) le montant de la dette restante due après le paiement de la 4ème annuité ;
5°) le montant de la dette amortie après paiement de la 4ème annuité ;
6°) Présenter la 2ème ligne et la dernière ligne du tableau d’amortissement.
EXERCICE 27
Un emprunt de 600 000F contracté le 15 novembre 1992 est amorti au moyen de 15 échéances
semestrielles au taux semestriel de 6,5%¨. Première échéance 15 mai 1993. A l’occasion des 6
premières échéances, les amortissements contenus dans les semestrialités sont constants et égaux
chacun au 1/15 de la dette initiale. Les échéances suivantes et jusqu’à la dernière seront de montant
constant.
Présenter les extraits du tableau d’amortissement relatifs aux échéances des 15 mai 1993 ; 15
novembre 1995 ; 15 mai 1996 ; 15 mai 1999.
EXERCICE 28
SERI doit emprunter 800 000F pour agrandir sa maison. Il s’adresse à un organisme financier qui
lui propose deux modalités d’emprunt différentes :
Modalité 1 : Pendant 4 premières années au taux de 3%, puis pendant 8 ans au taux de 4% et puis
pendant 12 dernières années au taux de 4,5%.
101
b- En déduire le montant de la première annuité.
3°)
a- En vous servant de la relation précédente, établir une relation entre la dette restant à
rembourser après paiement de la pème annuité Kp et les annuités.
b- Déterminer la valeur de Kp pour p=4 ;9 ;14.
4°) Construire la 1ère, la 5ème, la 10ème, la 15ème, et la 24ème ligne du tableau d’amortissement.
EMPRUNTS OBLIGATAIRES
EXERCICE 29
Un emprunt est représenté par 60 000 obligations de 5000F nominal, est remboursable au pair par 7
annuités constantes. Prix d’émission : 100%, soit 5 000F par obligation. Taux nominal d’intérêt :
9%.
1°) Construire le tableau d’amortissement.
2°) Déterminer le taux effectif de rendement pour un souscripteur qui est remboursé au quatrième
tirage.
EXERCICE 30
Construire le tableau d’amortissement d’un emprunt représenté par 60 000 obligations de 5 000F
nominal, remboursable au-dessus du pair par 7 annuités constantes. Prix d’émission : 5 000F par
obligation. Prix de remboursement : 5 125F par obligation. Taux nominal d’intérêt : 8%.
Déterminer le taux effectif de rendement pour un souscripteur remboursé au quatrième tirage
EXERCICE 31
Dresser le tableau d’amortissement d’un emprunt de 140 000 obligations de 1 000F, amortissable au
pair par 5 annuités constantes. Taux nominal d’intérêt 9,80%.
EXERCICE 32
Dresser le tableau d’amortissement d’un emprunt de 140 000 obligations de 1 000F, amortissable
au dessus du pair en 8 ans par annuités sensiblement constantes, le prix de remboursement étant fixé
à 1 075F par titre. Taux nominal annuel d’intérêt : 9%.
EXERCICE 33
Un emprunt de 132 000 obligations de 2000F nominal est amortissable au pair en douze séries
annuelles égales. Taux d’intérêt nominal : 14%.
1°) Le nombre des obligations amorties chaque année étant constant, préciser la loi qui régit la suite
des annuités.
2°) Déterminer le montant des première, deuxième, huitième et douzième annuités.
3°) Mêmes questions si le prix de remboursement est fixé à 2 100F par obligation
EXERCICE 34
102
Un emprunt de 240 000 obligations 9% de valeur nominale 2 000F est amortissable en 15 ans de la
façon suivante :
- 2 100F les cinq premières années ;
- 2 280F les cinq années suivantes ;
- 2 760F les cinq dernières années.
Le nombre de titres amortis chaque année est le même :
1°) Etudier les variations des amortissements et des annuités de cet emprunt.
2°) Etablir les lignes 1, 5, 6,10 et 11 du tableau d’amortissement.
3°) Sachant que le taux réel de placement pour les obligations remboursable au sixième tirage est de
11%, déterminer le prix d’émission d’une obligation.
EXERCICE 35
Une entreprise a émis un emprunt obligataire dont un extrait du tableau d’amortissement est donné
ci-dessus :
Nombre d’obligations
Amortissement
En vie au Amorties Annuités quasi
Année Intérêt (remboursement
début de à la fin de constantes
au pair)
l’année l’année
1
2
3 567 000
4 1096
5
6 496 416
7 1711
8
PROGRAMMATION LINEAIRE
EXERCICE 36
103
5 heures de travail ; il y a, en stocks 36 kg de matière première. Les marges sur coût variable sont
50F pour le produit A et 60F pour le produit B.
EXERCICE 37
Une société de transformation produit deux biens X et Y de prix de vente respectif 940F et 460F. La
transformation nécessite l’usage de deux ateliers A et B. Le temps en heures machine nécessaires
par unité de produit et par atelier, ainsi que les capacités journalières maximales sont indiquées dans
le tableau suivant :
Atelier A Atelier B
2 Articles X 3h 4h
Article Y 4h 2h
Capacités journalières 1 452h 1 176h
En raison d’un marché limité pour l’article X, il est impossible d’envisager la fabrication et la vente
de plus de 220 articles X par jour.
Déterminer les quantités des deux articles qui procurent le maximum de chiffre d’affaires. Déduire
le montant du chiffre d’affaires. (Méthode graphique et tableau)
EXERCICE 38
La fabrication d’un article A coûte 1 060F, celle d’un article B coûte 650F. Chaque article A et/ou
B est traité successivement dans trois ateliers. Le nombre d’heures –machine par article est indiqué
dans le tableau suivant :
EXERCICE 39
Une entreprise introduit deux nouveaux produits dans sa gamme de produits. Le marché de ces deux
produits est illimité du fait de leur spécificité par rapport à la concurrence. La fabrication de chaque
produit nécessite le passage dans trois ateliers comme l’indique les renseignements du premier mois
d’activité dans le tableau suivant. Le premier produit P1 est vendu à 810 F l’unité et 770F pour le
produit P2.
Nombre d’unités d’œuvres nécessaires
Pour un produits P1 Pour un produit P2
Atelier 1 3 2
Atelier 2 3 7
Atelier 3 8 6
104
Les capacités de chaque atelier sont limitées.
- 950 unités d’œuvre pour l’atelier 1
- 1010 unités d’œuvre pour l’atelier 2
- 1110 unités d’œuvre pour l’atelier 3
1°) Ecrire le programme linéaire qui maximise le chiffre d’affaires mensuel
2°) Donner une solution graphique (méthode de recensement des sommets)
3°) Retrouver le nombre de produits de chaque type à fabriquer, le nombre d’unités d’œuvre qui
reste éventuellement disponible dans chaque atelier et le chiffre d’affaires maximal (méthode de
tableaux).
Commenter.
EXERCICE 40
EXERCICE 41
1°) Une entreprise produit deux biens X et Y à partir de deux matières A et B. Les informations
provenant du responsable de production sont les suivantes : Une unité du bien X utilisent 3 kg de la
matière A et une unité nécessite 4kg de la matière B. Concernant le bien Y, une unité produite
nécessite 4kg de la matière A et 2kg de la matière B. L’entreprise ne peut vendre plus de 220 unités
de X selon les informations du marché ; elle dispose de 1 452 kg de la matière A et 1 176 kg de B.
La vente des produits procure une marge de 940F pour une unité du bien X et 460F pour le bien Y.
a) Résumer toutes les informations dans un tableau
b) Ecrire le programme linéaire correspondant puis déterminer les quantités optimales à produire et
à vendre par la méthode graphique
105
GESTION DES STOCKS
EXERCICE 42
I.
La consommation annuelle des matières premières d’une entreprise est estimée à 27 000kg qu’elle
achète à 12,50F le kg. Le coût de passation d’une commande est estimé à 810F et le taux de
possession des stocks est de 12% de la valeur.
Déterminer la cadence et en déduire la quantité économique de commande, la durée de la période de
réapprovisionnement et le coût annuel de gestion du stock. Année commerciale.
II.
Par ailleurs sa consommation en fournitures d’une matière spécifique à sa production a les
caractéristiques suivantes :
- consommation annuelle : 24 000 unités
- prix d’achat unitaire : 1 200F
- délai de livraison du fournisseur : deux semaines
- coût annuel de possession du stock : 10% du stock moyen valorisé au prix d’achat
- coût de passation d’une commande : 625F quelque soit la quantité commandée.
1°) La société passe une commande mensuelle de 2000 unités. Evaluer le coût global de cette
politique de gestion des stocks en calculant séparément le coût annuel de possession du stock et le
coût annuel de passation des commandes.
2°) Y-t-il un rythme régulier plus économique ? Quel sera le lot économique ? Quel sera le
nouveau coût total ?
3°) Exprimer sur le même graphique les fonctions suivantes :
- coût annuel de possession du stock
- coût annuel de passation des commandes
- coût total de gestion du stock
en fonction de la quantité constante commandée. Vérifier sur le graphique la réponse de la question
précédente.
EXERCICE 43
Une entreprise achète à 4 000F la pièce des outils pour la vente. Les ventes annuelles des outils
sont estimées à 360 outils. Le coût de passation d’une commande est de 208F. Le coût de
possession du stock est évalué à 6,5% par an.
1°) Calculer le nombre de commandes à passer.
2°) Si l’on suppose que le délai d’approvisionnement est de 1 mois, soit 30 jours, qu’il n’y a pas de
stock de sécurité, calculer le stock critique et le stock d’alerte puis déterminer la date de la première
commande ainsi que celle de la première livraison de l’année en cours.
3°) Faire la représentation graphique en indiquant les dates de commandes et de livraison.
EXERCICE 44
106
3°) Représenter graphiquement l’évolution de ces différents coûts en fonction du nombre de
commandes. Vérifier que le nombre optimal de commandes déterminé graphiquement est identique
à celui trouvé en utilisant le modèle de Wilson.
EXERCICE 45
La consommation d’un produit sur les 12 mois de l’année se présente comme suit :
Mois J F M A M J J A S O N D TOTAL
Unité
1250
1250
1350
1400
1750
1700
1800
1000
1250
1500
1000
16000
170
s
Ce produit est acheté par l’entreprise à 32F qui le revend à ses clients. Le coût de passation d’une
commande est de 200F. Le coût de possession du stock représente 5% de la valeur du stock moyen.
EXERCICE 46
La demande annuelle d’un article est estimée à 100 000 unités. Le coût de stockage s’élève à 0.06F
par jour et par article, le coût de passation d’une commande à 115F et le coût de pénurie à 0.098F
par jour et par article.
Déterminer les paramètres du coût de gestion à l’optimum dans les cas suivants :
1°) Aucune pénurie n’est admise
2°) Toute pénurie est permise.
3°) Quelle est la quantité initiale du stock en début de chaque période en cas de pénurie ?
4°) Déterminer l’économie réalisée en tenant compte de la pénurie. Déduire le taux d’économie
réalisé.
5°) Montrer que le taux d’économie peut être exprimé en fonction du taux de pénurie.
EXERCICE 47
Une société d’import-export dispose d’un stock de café réparti, dans quatre port d’Afrique :
Abidjan, San Pedro, Conakry et Lomé, en quantité 72t, 60t, 60t et 60t respectivement. Elle a reçu
des commandes de 60t, 48t, 54t et 90t de quatre ports d’Europe : Bordeaux, Marseille, Le Havre et
Rotterdam respectivement.
Divers bateaux peuvent se rendre des ports d’Afrique vers les ports européens. Les capacités
disponibles (en tonnes) dans les bateaux sont données dans le tableau suivant :
107
Port de Port de
départ destination
Bordeaux Marseille Le Havre Rotterdam
Abidjan (A) 42 18 12 0
Conakry (C) 30 24 6 0
San Pedro (S) 0 12 24 48
Lomé (L) 0 18 24 48
Le bateau partant d’Abidjan vers Bordeaux peut transporter 42 tonnes, en revanche, il n’y a pas de
bateau partant d’Abidjan vers Rotterdam ou bien, il n’y a pas de tonnage disponible dans le bateau
(dans ce cas on dit que la capacité de transport d’Abidjan à Rotterdam est nulle).
1°) Compte tenu des capacités de transport données de divers bateaux par le tableau ci-dessus, est-il
possible de satisfaire les commandes destinées au Havre et à Rotterdam ?
Si oui, est-il réalisable ? (Justifier la réponse)
Si non, déterminer la quantité maximale transportée vers les ports européens, satisfaisant en priorité
les commandes destinées au Havre et Rotterdam.
2°) Si on veut augmenter la quantité maximale transportée, comment doit-on modifier la répartition
des stocks dans les ports africains ? Déterminer le plan de transport et la quantité maximale
transportée.
EXERCICE 48
Une entreprise a décidé de lancer un nouveau produit sur le marché. Toute la procédure de
lancement du produit a été décomposée en 12 tâches dont les durées et les contraintes de succession
sont dans le tableau suivant :
Tâches A B C D E F G H I J K L
Durée en
2 3 2 2 3 2 3 3 2 3 3 3
semaines
Tâches
antérieure - A B B ;C A E F E ;F G H ;I D ;J K
s
EXERCICE 49
Le service commercial a déterminé l’ensemble des tâches pour le lancement de la nouvelle gamme
de produits de l’entreprise. Les données relatives aux tâches sont consignées dans le tableau ci-
après :
108
Tâches A B C D E F G H I J
Durée en
5 4 2 3 3 7 8 5 4 2
jours
Tâches
B.D - A.F - I ;J ;C - C ;H - D A
antérieures
EXERCICE 50
Il est à étudier un projet d’investissement dont l’exploitation doit durer 5 ans dans une société
soumise à l’impôt sur les sociétés au taux de 37%. Il est prévu un investissement initial de 200 000F
et une valeur résiduelle nulle en fin d’exploitation, avec un amortissement linéaire sur 5 ans. Les
produits et les charges (amortissements et emprunt non compris) sont les suivants :
Années 1 2 3 4 5
Produits
170 000 194 000 228 000 267 000 316 000
encaissés
Charges
120 000 130 000 150 000 175 000 210 000
décaissées
EXERCICE 51
Une entreprise désire étudier le financement d’un matériel dont elle souhaite disposer pour
augmenter sa capacité de production. Ce matériel a une valeur de 800 000F HT amortissable
linéairement sur 8 ans. Deux propositions sont faites pour son financement.
1. Un emprunt pour la totalité au taux d’intérêt de 10% amortissable sur 8 ans par annuités
constantes.
2. Un crédit-bail dont la durée serait de 8ans, nécessitant le versement de loyers annuels, à la fin de
chaque année, d’un montant de 100 000F chacun. Le matériel est rendu à la société de crédit-bail à
la fin du contrat. Le taux d’impôt sur les sociétés est de 42%. Le taux d’actualisation est de 15%.
Proposer à l’entreprise le mode de financent à choisir.
109