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Qu’est ce que la dissertation ?

Juste avant de répondre à cette question, nous tenons à confirmé ce que la dissertation n’est pas
afin qu’on ne confondre pas à la moindre pour ce qu’elle n’est pas comme la majorité des gens le
fait chez nous en Haïti.

Voyons ce que la dissertation n’est pas

La dissertation ce n’est pas un exercice de copie.

Ce n’est pas quelque chose qu’on étudie par cœur et qu’on va réciter le jour des examens. Elle
n’est non plus une compilation d’idée sur la vie d’un auteur, sa date de naissance, son lieu de
naissance, le nom de ses parents, le nombre de femme et d’enfant qu’il a eu etc.

Ces choses ne sont pas nécessaires pour la réalisation d’une bonne dissertation.

Maintenant voyons ensemble ce qu’elle est

La dissertation peut se définir comme un exercice spirituel, une méditation intérieure, elle
nécessite une réflexion personnelle, c’est-à-dire un effort de penser par soi-même. C’est un
exercice écrit porté sur une question soit historique, littéraire ou philosophique. Si l’on se réfère à
Diderot, on dirait que « Disserter c’est parler en long et en large sur matière quelconque en
exerçant une certaine cohérence dans le raisonnement. » On ne peut pas faire une dissertation en
un paragraphe mais en plusieurs paragraphes et en plusieurs pages.

Ensuite, on ne peut pas entrer dans une dissertation comme on rentre dans un moulin car il y a
des précautions à prendre, il y a des erreurs à éviter. Il faut aussi un minimum de culture
philosophique pour pouvoir orienter la réflexion, il faut éviter d’être hors du sujet.

De ce fait, il y a un ensemble de disposition à prendre pour pouvoir aborder le sujet. La


dissertation demande une certaine aptitude à bien identifier un problème a caractère
philosophique, une vue générale sur un ensemble de questions et leurs difficultés.

Dans ce cas, l’élève doit avoir un sens critique et esprit ouvert. On peut se référer a des auteurs
connu sur ce point, il doit pouvoir établir les rapports entre le point de vue d’un auteur et le sujet,
entre le cours du prof et la problématique du sujet. C’est pour cela qu’il est permis de faire des
citations, pour approfondir la thèse, on peut aussi prendre des exemples appropriés. S’il vous
plait, il ne faut pas utiliser des mots ronflant, c’est-à-dire, de gros mots, des mots dont leurs sens
porte à équivoque. Il faut essayer d’être plus claire que possible. Ensuite, il faut aller à la ligne
après chaque paragraphe, et il faut enchainer les idées avec des connecteurs logiques et des
connecteurs chronologiques tels que, mais, or, car, cependant, toutefois, en effet, néanmoins, par
conséquent, etc. Dès qu’on arrive sur la feuille, la première chose à faire, consiste de bien lire le
ou les sujets proposés. Ensuite, on fait le choix du sujet. On ne doit pas choisir le sujet vaille que
vaille. Il faut bien connaitre le sujet qu’on va choisir et pourquoi. Il est recommandé à tous les
élèves de faire le choix du sujet le plus facile. Ce n’est pas le sujet qui paraît le plus facile mais
celui qui est le plus facile dans la réalité. Celui dont on dispose le plus de moyen, le plus de
matière pour le traiter.

Avant d’entrer dans le sujet on doit se poser trois questions.

1- De qui ou de quoi parle t- on ?

La réponse est un mot clé du sujet

2- Qu’est ce qu’on en dit ?

La réponse constitue un autre mot clé.

3- Qu’est ce qu’on me demande de faire ?

La réponse est autre mot clé.

Toute bonne dissertation doit avoir trois parties : Introduction, Développement, Conclusion.

Introduction

L’introduction c’est la première partie de la dissertation. Son rôle consiste à problématiser le sujet
et ensuite dire ce qu’on va faire. Il ne faut jamais répondre a la question posée dans
l’introduction. Ne dite jamais ce que vous pensez du sujet dans l’introduction. On nous a appris
qu’une introduction comporte trois parties, mais moi je vous dis que toute bonne introduction doit
avoir quatre parties.
1- Le sujet amené/ idée générale

On part d’une idée, une thèse ou une définition, une phrase qui embrasse la totalité du sujet sans
y entrer profondément. On fait commune si l’on déguste le pourtour d’une bouillie chaude, elle
annonce, et rend explicite le sujet. Sa longueur dépend de celle du sujet. C’est la raison pour
laquelle on l’appelle sujet amené.

2- Après avoir amené le sujet, on le ramène.

Le sujet ramené, c’est une phrase de transition entre le sujet amené et le sujet posé, on dirait une
sorte de pont servant à relier les deux idées, une petite formule utilisé pour posé le sujet.

3- La troisième partie.

C’est le sujet posé :

Il peut être posé textuellement s’il est court. Et tout dépend de sa longueur, on peut le simplifier,
mais on ne peut pas poser le sujet.

4- La quatrième partie ou dernière étape consiste à diviser le sujet. On pose un ensemble de


questions autour du sujet. C’est comme si on annonce le plan du devoir, et c’est à l’ensemble
de ces questions qu’on va répondre dans le développement. On fait du sujet un problème,
qu’on va chercher à résoudre.

Le plus souvent, ce qui donne du fil à retorde aux élèves, ce sont les premiers mots pour débuter
l’introduction. Pour résoudre ce problème, je vous propose de chercher une première définition
pour ce dont on parle, c’est-à-dire la réponse trouver pour la première question, ensuite on
enchaine avec une deuxième définition puis on se demande : « Est-ce en ce sens qu’on dit, ou
voila pourquoi, ou voici qu’en parlant de…On nous pose la question que voici etc. »

Le Développement

Le développement c’est la deuxième partie de la dissertation. Elle doit s’éteindre sur plusieurs
pages, il faut aller à la ligne après chaque idée, faire des transitions. Mais cependant, pour
marquer un argument, on n’est pas forcément obligé d’aller à la ligne. Il faut aller à la recherche
des idées par une étude détaillée de ou des œuvres de l’auteur.
La conclusion

La conclusion, c’est la dernière partie de la dissertation, le résumé du devoir. Sa longueur dépend


de celle du développement. C’est dans cette partie qu’il faut répondre à la question posée. Vous
pouvez faire des critiques positives ou négatives, données des réponses personnelles et
définitives.

UN MODELE DE DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

Sujet

La science est-elle capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité ?

On a longtemps attribue à la science une valeur et exactitude absolue. On dirait qu’il s’agit de la
caractéristique même du scientisme. On n’a la prétention que la science ne garde plus aucune
trace de son origine humaine. Pour la plus part de nos contemporains, elle a une valeur absolue.
A l’opposer de cette conception, certains pensent que la science, c’est quelque chose qui présente
des avantages et des inconvénients. Est-ce en ce sens qu’on nous demande ce qui suit : « La
science est elle capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité ? » N’est-elle pas une arme
a double tranchants, une connaissance approchée et limitée ? N’est-elle pas dans la plus part des
causes de nos malheurs ? Pour répondre à l’ensemble de ces interrogations, il importe de
procéder une analyse approfondie des bienfaits et des méfaits de la science.

Dans sa tentative d’explication de l’origine de la science, ;e sens commun à fait appel a deux
ressort de l’activité intellectuelle de l’humanité : la curiosité et le besoin. Aujourd’hui, l’école
sociologique apparait avec une nouvelle explication. En jugeant les primitifs selon nos
intentions, nous nous sommes porté à admet une thèse intellectualiste et à attribuer l’origine de la
science due au désir désintéressé de savoir et de comprendre.

Mais cependant, certains penseurs soutiennent que, bien que les besoins puissent s’imposer à
eux, ce n’est une fois que le besoin est satisfait, que l’idée de science est apparue à l’esprit
humain, ce n’est pas à partir de ce moment qu’est apparu à son esprit l’idée du savoir. Mais,
toute fois selon la thèse biologique, ou pragmatiste, c’est pour satisfaire ses besoins et se
procurer du bien être que les primitifs ont forgé la science. Cette thèse a été soutenue en
particulier par Bergson pour l’intelligence humaine est au service de l’action et non de la
spéculation. Il faut d’abord vivre et ce à quoi s’attaque Bergson, c’est la solution des problèmes
important pour la vie. La science se dégage des connaissances utilitaires. Par exemple, la
géométrie de l’arpentage, la physiologie, de la médecine. De même qu’il est vrai que de grandes
découvertes ont été provoquées par des recherches intéressées. C’est en procédant à des
expériences sur la fermentation pour le compte d’un industriel que le pasteur fut amené à nier la
génération spontanée, mais il est exagéré d’attribuer aux besoins vitaux la formation de la
science.

Toute fois, on peut voir dans l’utilité, l’efficacité, la domestication suprême de la science. Le
connaitre est d’abord un moyen d’agir. La technique est souveraine et les recherches ont pour
raison d’être, la domestication des énergies naturelles, la conquête des choses, la transformation
du monde. Ce qu’on attend de la science, c’est qu’elle permettre par des explications pratiques,
l’amélioration des conditions matérielles de l’existence humaine. Descartes a voulu une
philosophie pratique à la place de la philosophie spéculative avec laquelle, l’homme pourra
devenir maître et professeur de la nature.

De nos jours, on n’a pas besoins de parcourir l’univers, pour contester les bienfaits de la science.
On comprend sans peine qu’il y a des situations aux quelles le genre humain est confronté, seul
la science peut l’aider à s’en sortir. Aujourd’hui, avec les progrès de la science, la
communication se révèle de plus en plus efficace. Avec l’invention de l’avion, on n’a l’intention
que les continents se rapprochent de plus en plus. On a l’intention que celui qui voyage à cheval
voyage plus loin que celui qui voyage en avion dépendamment de la duré du voyage. Grâce à la
science, l’être humain dispose une meilleure espérance de vie. Les nourricières sont exposées
moins de dangers qu’au part avant. Avec l’apparition des OGM, on peut produire beaucoup plus
de nourriture chaque jour et ceci nous permet de nourrir beaucoup plus de gens et de combattre
un peu le phénomène de la fin dans le monde.

Mais malgré tout, personne ne peut ignorer que la science dans beaucoup de cas, est responsable
des malheurs de l’homme. Actuellement, l’humanité est sans cesse confrontée à une catastrophe
nucléaire. Les savants ont fabriqué des armes de destructions massives, après la fabrication de
l’arme, le savant lui-même est exposé au danger de l’arme. Il ne peut pas limiter ses dégâts.
Donc, la science c’est une arme à double tranchants. D’un côté, elle nous protège, et de l’autre
côté, elle nous expose au danger. On voit que dans le bienfait même de la science, el y a un
problème de moralité. Elle ne peut pas corriger ses erreurs.

En conclusion, nous affirmons qu’en aucun cas, personne ne peut nier les bienfaits de la science.
Elle permet à l’homme de dominer le cosmos, et d’avoir une certaine emprise sur les choses,
Mais cependant, nous pensons que ce serait grave erreur de jugement, si l’on soutient l’idée
qu’elle est la solution de tous les problèmes de l’humanité. D’autre en plus qu’elle est une
activité humaine et que l’on sait que tout ce qui porte l’empointe de l’homme peut contenir une
certaine imperfection. De même que l’homme contient ses limites, la science aussi à ses limites,
Celui qui ne veut pas admettre les limites de la science, c’est celui qui ne veut pas admettre les
limites de la science, c’est celui qui ne veut pas admettre les limites de l’homme.

Voyons un autre modèle de dissertation

Sujet

Est-il juste pour que l’homme continue à philosopher aujourd’hui ?

Née au VIe siècle avant Jésus Christ dans la cité grecque de l’Asie Mineure, La philosophie
apparu comme étant la mère de toutes les sciences. Car elle englobait toutes. C’était la recherche
du savoir, la recherche de la connaissance. Elle touchait toutes les disciplines scientifiques. Mais
cependant, aujourd’hui, à entendre parler les gens on dirait que la philosophie apparait comme un
thème dont le sens porte à équivoque. Pour le commun des mortels, ce thème peut-être
synonyme de calme de la maitrise de soi-même de résignation. Nous pensons que c’est dans cette
même optique qu’en Haïti on a souvent entendu dire que tout le monde est philosophe. Donc, le
problème est plus grave c’est qu’on a la volonté de confondre la philosophie avec la comédie, la
politique et même la diplomatie. Même ceux qui n’ont jamais mis leurs pieds à l’école se croient
philosophes. Et voici qu’aujourd’hui encore, en parlant de la philosophie, on nous pose la
question suivante : Est-il juste pour l’homme de continuer à philosopher ? Peut-on être
philosophe sans jamais philosopher ? Pourquoi philosopher ? Qu’est-ce que c’est réellement que
la philosophie ? Telles est l’ensemble des questions aux quelles on se propose de répondre tenant
de l’ensemble des discussions et palabres que peut causer le seul mot de philosophie au sein de
notre société surtout avec ceux et celles qui se prétendent être les intellectuelles du pays, nous
sommes obligés de passer par toutes une série de nuances afin de pourvoir asseoir notre
argumentation.

La philosophie dès son avènement a toujours été une discipline basée sur ce qu’on appelle
l’étonnement. C’est l’étonnement devant la nature qui va amener les premiers philosophes à
poser des questions afin de pouvoir trouver du sens à ceux qui n’ont pas eu de sens. Elle est aussi
la connaissance des idées claires, c’est-à-dire que la pensé philosophique, c’est une pensé qui
doit s’exprimer en la manière la plus simple et la plus claire que possible. Il n’existe pas de
pensée philosophique incompréhensible. Voilà pourquoi, quand le philosophe s’exprime en
langage implicite ou qui utilise toujours des mots ronflants ne peut pas être considéré comme
philosophe.

Et par là, on voit très bien ce qui distingue le philosophe du non philosophe. On voit la différence
qui existe entre le philosophe et le comédien, on voit la différence qui existe entre le philosophe
et le politicien. Le politicien cherche son bonheur du côté des hommes, alors que le philosophe
trouve son bonheur dans la contemplation. Être philosophe, c’est avoir des opinions, c’est avoir
l’esprit critique, ne peut se laisser manipuler, ne pas se laisser influencer, par l’illusion des
autres. Être philosophe, c’est être en mesure de penser par soi-même, avoir une vision du monde.
Pour être philosophe, il faut que l’on soit capable d’aller au-delà des préjugés des autres, car, la
philosophie nous donne chaque jour, la possibilité de devenir plus humain. Elle participe à
l’accomplissement de l’humanité.

On voit donc qu’il faut philosopher pour avoir la capacité de raisonner, de poser le problème du
spectacle du monde. Il n y a pas de théorie à étudier pour mieux philosopher, mais il faut
apprendre à philosopher. Oui, il n y a pas de philosophe qu’on puisse apprendre, mais on peut
apprendre à philosopher. Il y a tout un ensemble de concepts à étudier pour pouvoir devenir
philosophe, et c’est la raison pour laquelle, René DESCARTES à dit : « Le Discours de la
Méthode ». Tout le monde possède la raison, mais tout ne peut pas conduire sa raison, en raison
du fait que l’on n’a pas la méthode. Il faut étudier la pensée des grands, afin de pouvoir devenir
grand. C’est la philosophie qui nous donne la capacité de découvrir le vrai bonheur. Car le vrai
bonheur ne dépend pas des hommes. Et pour le goûter, il faut commencer par philosopher, et
philosopher pour de bon. La philosophie peut nous procurer la joie à comprendre un problème, et
à le résoudre dans une logique précise, mais pour connaitre cette joie, pour trouver cette logique,
il faut vraiment philosopher. On n’apprend pas à nager en étudiant les théories de la nage, mais
en se jettent dans l’eau. Il en n’est de même pour la philosophie. On ne devient pas philosophe
en étudiant les théories, mais en philosophant.

La philosophie est essentielle à l’homme. Donc, on ne peut pas ne pas philosopher. Descartes
nous dit que ne pas philosopher consiste à avoir les yeux fermés, sans jamais tacher de les ouvrir.

Il faut philosopher pour mieux vivre. Celui qui refuse de philosopher ne peut pas trouver le vrai
bonheur, il ne vit pas en plénitude. C’est quelqu’un qui fait le choix de rester enfant durant toute
sa vie. Il reste esclave des opinions des autres. Or, la philosophie veut rendre l’homme adulte et
libre. L’idéal philosophique consiste à penser par soi-même. Il faut fixer sa propre norme. Être
libre, c’est être en mesure de participer activement et consciemment à l’histoire du monde, en
étant son propre guide. Et pour cela, il faut penser, oui, la philosophie nous oblige à penser. Or,
penser, c’est courir le risque de sa croyance avec les critiques des autres. De ce fait, on va
constater qu’il y a des gens qui ne peuvent pas entrer dans le monde philosophique, en raison du
fait qu’ils ont peur de penser. Ils ont peur de penser parce qu’ils ont peur de perdre leurs
croyances. Voilà pourquoi ceux qui ne peuvent pas devenir philosophes, abordent la philosophie
avec des préjugés de toutes sortes, ils s’adhèrent à la pensée des autres et répètent après les
autres. On leur fait comprendre qu’ils ne doivent pas remettre ces pensées en question. Pourtant,
en philosophie, il n’existe pas de penseur qu’on ne peut pas réfuter, il n’existe pas de penser
qu’on ne peut pas remettre en question. En revanche, que font-ils ? Ils vont injurier la
philosophie et les philosophes. La plus part des Chrétiens le font. Ils disent que les philosophes
sont des païens, des mondains et parfois même des démoniaques, des fous etc.

Pourtant, ce n’est pas sur cet angle, qu’il faut aborder la question. Car chacun fait de la
philosophie ce qu’on pense et en sa manière. St thomas d’Aquin n’a-t-il pas plaidé en faveur de la
conciliation entre foi et raison ? Il a même fait remarquer que la philosophie doit être servante de
la théologie. Là où la foi trouve ses limites, on fait appel à la raison et quand la raison n’en peut
plus, on fait appel à la foi. La foi complète la raison et la raison complète la foi. Les païens n’ont
pas à parler à la place des Chrétiens. Il faut que les Chrétiens cessent de garder la philosophie
avec préjugé. Car tant qu’ils abandonnent la philosophie entre les mains des païens, elle restera
un outil entre les mains des païens.

Au terme de cette analyse, nous affirmons que pour devenir philosophe et de faire la
philosophie, il faut philosopher. Ce n’est pas par les préjugés et les injures qu’on va changer la
philosophie. Il faut philosopher pour devenir philosophe et faire de la philosophie en sa manière.
Tout homme peut faire de la philosophie et devenir philosophe. Tout homme voulant vivre en
plénitude, sans détour et sans folie a besoin de la philosophie. Il est possible d’être Chrétien et
philosophe en même temps. Les théologiens ont besoin de la philosophie pour aborder la question
du devenir, l’existence d’une vie après la mort. Et dans tous les cas, on verra qu’il n’est pas
possible de restreindre la philosophie parce qu’elle englobe tout.

BREF RESUME SUR LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

L’introduction et la conclusion sont à votre devoir ce que les gros titres sont aux journaux. C’est
là que doivent se concentrer l’essentiel des informations à retenir votre lecteur. Elles doivent
témoigner de la cohérence logique de votre devoir. L’introduction peut se décomposer
artificiellement de manière suivante :

Une phrase générale visant à amener le sujet.

Une phrase visant à exposer le sujet, on dit qu’on ramène le sujet. Cette phrase nous permet de
transiter du sujet amené vers le sujet posé. Cette phrase sera toujours interrogative.

Puis vient le sujet lui-même. S’il est court, on le cite intégralement, s’il est long, on ne cite que
l’essentiel et on l’explicite.

Une phrase pour annoncer le plan. On ne que les titres des trois grandes parties. C’est le sujet
divisé.

Remarque : Il ne faut jamais oublier de faire une transition à la fin de votre introduction.
LA CONCLUSION

La conclusion doit reprendre l’essentiel de votre développement. Il s’agit en quelque sorte d’un
résume d’un contenu de vos différentes parties qui insiste sur les articulations logique permettant
de passer de l’une à l’autre. Et à partir de ce moment il vous est facile de répondre à la question
posée par le sujet.

Enfin, cette question appelle parfois à ouvrir d’autres perspectives, soit sous forme
affirmative, soit sous forme interrogative.

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