Vous êtes sur la page 1sur 8

La Voie Internationale au Congo

Comté Exécutif
Département de la Formation

Formation des Coordonnateurs de Communions au Foyer :


Les Sept caractéristiques d’un ministre fidèle
(Parties 1 et 2)

Partie 1 :

Allons en 2 Timothée 2.
Bibliquement, le chiffre sept (7) indique la perfection spirituelle. 2 Timothée 2 est le seul chapitre dans
la Bible qui égrène les principes et les vérités pour aspirer à la perfection spirituelle d’un ministre
fidèle. Nous étudierons ces caractéristiques pour nous aider à perfectionner notre capacité dans la
direction du peuple de Dieu, pour faire l’auto-évaluation de notre service et l’évaluation du service
des dirigeants de communion, de Rameau, de Secteur, etc.

Les sept caractéristiques sont :


1. Mon enfant, fortifie-toi dans la grâce
2. Mon enfant, fortifie-toi dans le service
3. Mon enfant, sois un athlète fort
4. Mon enfant, sois un laboureur (cultivateur) fort
5. Mon enfant, sois un ouvrier fort
6. Mon enfant, sois un vase fort
7. Mon enfant, sois un serviteur (doulos) fort.

Mon enfant, fortifie-toi dans la grâce


2 Timothée 2 : 1, 2 :
Ce verset 1 est au mode impératif. Il a donc force de commandement. La forme pronominale montre
qu’il est de la responsabilité individuelle de se fortifier, de devenir fort. Nous nous fortifions par choix
de libre arbitre.

Fortifie-toi dans la grâce. Le mot Grec traduit par « dans » indique le lieu. Un ministre fidèle se fortifie-
lui-même dans la grâce, la faveur imméritée de Dieu, qui se trouve en Jésus-Christ. Le Nouveau
Testament Interlinéaire grec-français se lit : « Toi donc, mon fils, puise ta force dans la grâce qui nous
vient de Jésus-Christ ».

Considérons la grâce que nous avons obtenue grâce aux accomplissement de Jésus-Christ.
2

Ephésiens 2 : 8 : c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi (croyance). Et cela ne vient
pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.

Le mot Grec traduit par « sauvé » couvre une multitude de bienfaits que nous avons reçus de Dieu à
travers les accomplissements de Jésus-Christ. « Le salut » veut dire : la délivrance du danger, la victoire
sur les ennemis, la guérison du corps, le pardon des péchés, la libération de toute prison, la délivrance
de toute captivité, la délivrance de la colère à venir. Nous avons obtenu et manifestons chaque jour
tout cela de Dieu, non par nos œuvres, mais par le prix payé par Jésus-Christ, selon la volonté de Dieu.
Notre responsabilité est juste de croire pour le manifester et d’aider les autres à le faire aussi.

2 Timothée 1 : 8, 9 :
En plus d’avoir été sauvés par Sa grâce, nous avons aussi été invités à servir par Sa grâce. Nous ne
sommes pas dirigeants parce que nous le méritons mais parce que Dieu nous a invités. Et Dieu nous a
invités parce que Jésus a payé le prix pour être dirigeants dans le Corps de Christ.

Paul est un exemple brillant d’un homme qui s’est fortifié dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Il était
conscient de la grâce. Il a vécu la grâce. Il a partagé la grâce.

1 Corinthiens 15 : 9, 10 :
En Ephésiens 3 : 8, Paul a déclaré qu’il était « le moindre de tous les saints », le moins méritant parmi
les gens sauvés. Ici, il s’identifie comme « le moindre des apôtres », des envoyés (ou invités) de Dieu
à servir. Je dirai que Paul était profondément conscient de la grâce. D’ailleurs, il dit au verset 10 qu’il
est devenu ce qu’il était devenu par la grâce de Dieu. Être constamment conscient de ce que nous
sommes ce que nous sommes par la grâce est la première clé pour se fortifier dans la grâce qui est en
Jésus-Christ. Paul était conscient de la grâce de Dieu dans Sa vie.

La deuxième clé consiste à vivre cette grâce. Voici juste un exemple dans la vie de Paul.
1 Corinthiens 4 : 1-5 :
Paul a refusé de s’auto-condamnation et d’être condamné par des hommes et par la logique des sens
sur son passé, parce qu’il croyait en sa justification. Il a vécu la grâce. Une autre façon de vivre la grâce
se trouve en 2 Corinthiens 12.

2 Corinthiens 12 : 8-10 :
La grâce de Dieu est suffisante pour aider quiconque à surmonter toutes les difficultés de la vie
lorsqu’il croit à ce que Dieu a fait en Christ en nous. Sa grâce nous suffit. Voilà notre deuxième clé.

Paul a dit en 1 Corinthiens 15 : 10 : « … et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé
plus qu’eux tous (ceux qui le critiquaient), non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec
3

moi ». La troisième clé est de partager la grâce. Être conscient et vivre la grâce nous inspirent à agir,
à partager la grâce. Partager la grâce commence par reconnaitre cette grâce chez les autres et les
aider à devenir conscients de cela et à la vivre. La grâce nous rend égaux. Au verset 11, nous le faisons
en prêchant la grâce. Quel exemple ! Pour se fortifier dans la grâce, Paul est resté conscient de la
grâce, a vécu et a partagé la grâce.

2 Timothée 2 : 1, 2 :
La recommandation de se fortifier dans la grâce est au temps présent. Se fortifier dans la grâce qui est
en Jésus-Christ est une discipline de chaque jour. Oublier la grâce nous place dans les bras de la
condamnation et la faiblesse spirituelle. Fortifions-nous donc ans Sa grâce ! Se fortifier dans la grâce
est la base de toutes les six autres caractéristiques d’un ministre fidèle.

Mon enfant, fortifie-toi dans le service


2 Timothée 2 : 3 :
Le mot grec traduit par « soldat » ici est traduit dans l’Ancien Testament par ouvrier, travailleur. L’idée
ici est le service. Comment se fortifier dans le service ?

Verset 4 :
Pour se fortifier dans le service, nous devons apprendre à ne pas nous embarrasser des affaires de
cette vie. S’embarrasser ici veut dire s’entremêler, s’enchevêtrer ; comme on le dirait, se mêler les
pieds ou se mêler les pinceaux dans les affaires de la vie.

La vie en société comprend des affaires culturelles, traditionnelles, politiques, économiques,


religieuses… S’occuper de ces affaires exige du temps, des talents et les finances. Le cerveau humain
n’a pas la capacité d’exceller dans deux ou trois centres d’intérêts à la fois. Pour rester efficace, il faut
choisir une affaire prioritaire, car nul ne peut servir deux maitres à la fois.

Dieu nous a choisis avant la fondation du monde pour nous occuper de Ses affaires. Nous sommes
venus dans ce monde pour nous occuper de Ses affaires. Ainsi, nous nous consacrons au service de
Dieu et de Son peuple, et laissons d’autres personnes s’occuper des autres affaires de la vie.

Matthieu 6 : 33 :
Lorsque nous choisissons de servir Dieu et Son peuple, Dieu et Sa Parole prennent soin de nous au-
delà de ce que n’importe quelle affaire de cette vie peut faire. Résultat ? Nous restons forts dans le
service et nous sommes encore plus encouragés par Ses tendres soins. Servir Dieu est le choix gagnant
pour tout croyant né de nouveau.
4

Mon enfant, sois un athlète fort


2 Timothée 2 :5 :
Paul illustre une vérité spirituelle par la discipline d’un athlète qui concourait dans les jeux. Pour
compétir, l’athlète s’imposait un régime et une hygiène de vie et s’exerçait à produire l’effort
nécessaire pour gagner tout en respectant les règles du jeu. La vérité illustrée est en Philippiens 3.

Philippiens 3 : 13, 14 :
Pour gagner dans la compétition spirituelle, l’athlète spirituel doit s’imposer de voyager léger
physiquement et mentalement. Il voyage mentalement en se disciplinant à oublier ce qui est en
arrière, en se portant vers ce qui est en avant et en courant vers le but de la vocation céleste.

Oublier ce qui est en arrière. Le passé, qu’il soit fait de victoires, d’échecs ou de blessures alourdit le
présent. Nous écrivons une nouvelle page de notre vie chaque nouveau jour. C’est pourquoi le plus
gros de l’effort d’un ministre fidèle est pour gagner aujourd’hui. Vivre un jour à la fois.

Se porter vers ce qui est en avant. L’athlète spirituel vit pour les récompenses du futur. C’est la raison,
le mobile, la motivation de son cœur et de sa discipline.

Courir vers le but. L’athlète s’impose la discipline et l’effort de faire ce qui est attendu de lui, en
conformité avec la Parole. Peu importe qu’il soit appelé à servir comme coordonnateur de
communion, dans un département, ou un service spécifique.

Paul fut un athlète fort. Regardons le témoignage de sa vie par révélation divine, en 2 Timothée 4.
2 Timothée 4 : 6-8 :
« Garder la foi » veut dire : ne permettre à qui que ce soit de faire mal à la maisonnée par la doctrine
et la pratique erronée de la Parole. Paul a gardé la foi, la maisonnée. Il a combattu pour cela jusqu’à
la fin de sa vie. La traduction littérale selon l’acception biblique du verset 7 se lit : « J’ai combattu le
bon combat et je suis en train d’achever ma course et de maintenir ma foi de famille ». Chacun de nous
a sa course. Chacun de nous à sa portion de la maisonnée à garder. Nous pouvons être des athlètes
forts en oubliant ce qui est arrière, nous portant vers ce qui est en avant et courons vers le but.

Fin de la session de novembre 2023 ./.


5

Partie 2

Mon enfant, sois un laboureur (cultivateur) fort


2 Timothée 2 : 6 :
Le Nouveau Testament Interlinéaire grec-français se lit : « Le cultivateur qui s’est chargé du travail
pénible doit être le premier à recevoir sa part de la récolte ». Le cultivateur doit être le premier à
recevoir sa part de la récolte avant d’attester la bonne qualité de son produit.

1 Corinthiens 3 : 6 dit qu’en tant que cultivateurs ou ouvriers de Dieu dans le champ de Dieu (verset
9), nous plantons et arrosons. Dieu fait croître, et nous nous réjouissons du fruit de notre labeur. Voilà
un principe à comprendre pour manifester l’endurance et la fidélité du cultivateur de Dieu.

Verset 7 :
L’expression « comprends ce que je dis » est le mot hébreu Selah, traduit par pause. Le Nouveau
Testament Interlinéaire le traduit par : « réfléchis bien à ce que je dis ». Paul a dit à Timothée : « Si tu
considères ce que je dis, le Seigneur te donnera absolument l’intelligence (la compréhension) en toute
chose sans exception ». La compréhension profonde que Dieu donne par la méditation de la Parole
enseignée rend la pratique de la Parole plus aisée et nourrit l’endurance dans les épreuves.

Versets 8-10 :
Notre modèle d’endurance d’un cultivateur est Jésus-Christ. Il a enduré la croix et méprisé l’ignominie
par amour pour nous. Résultat ? Dieu l’a fait asseoir à Sa droite et lui a donné autrité sur toute la
création. Maintenant, Jésus-Christ jouit du fruit de son travail pour toute l’éternité. Paul a marché sur
les traces de Jésus-Christ et a enduré des choses pour les croyants par amour pour eux. Un dirigeant
du peuple de Dieu n’est pas un homme ou une femme ordinaire. C’est un homme ou une femme
d’exception appelé à planter et arroser la Parole pour voir la croissance de Dieu. Dans son travail, il ou
elle accepte d’endurer des choses devant lesquelles la plupart des hommes céderaient. Il est prêt à
donner son temps, ses talents et ses finances pour que ses gens aient la Parole. Par exemple, s’il lui
faut s’adapter aux nouvelles technologies pour cela, il n’hésite pas.

Versets 11-13 :
Le mot « certain » est fidèle. La Parole est fidèle. Elle marche à tous les coups. Le mot « persévérer »
au verset 12 veut dire : souffrir, endurer. Dieu promet qu’en tant que cultivateur, si nous endurons,
nous règnerons aussi dans la vie présente et dans celle qui vient. L’expression « lui aussi nous reniera »
veut dire : nous manquerons les récompenses. Quel encouragement pour un cultivateur fort !

2 Timothée 2 : 14 :
6

Nous parlons ce qui peut aider les gens. Le reste ne conduit qu’à la ruine mentale, la catastrophe. Pour
élever les gens, il nous faut croire en eux et leur parler les paroles qui leur sont profitables, qui vont
servir. Les gens de Dieu vivent de ce que vous leur enseigner. Aucun d’eux ne s’élèvera plus haut que
ce que vous leur dites.

Mon enfant, sois un ouvrier fort


2 Timothée 2 : 15 :
Nous avons la vraie Parole à la mesure où nous la divisons droitement. Diviser droitement la Parole
demande un effort diligent et une discipline à respecter les clés à son interprétation. La couronne ne
dure pas éternellement. Tirons avantage de chaque jour pour diviser droitement la Parole pour nous-
mêmes et pour le peuple de Dieu. Proverbes 30 nous montre un des intérêts de diviser droitement la
Parole.

Proverbes 30 : 5, 6 :
Le bouclier était un équipement de protection contre les attaques mortelles de l’ennemi. La Parole
éprouvée de Dieu est la Parole droitement divisée. Lorsque nous l’avons dans notre cœur, elle protège
notre vie contre les attaques mortelles de l’ennemi. Chaque jour l’adversaire s’efforce de nous lancer
ses flèches mortelles. Chaque jour, nous avons besoin de tenir sur la Parole droitement divisée.

En plus de diviser droitement la Parole de Dieu, un ouvrier fort se préserve lui-même des attaques.
2 Timothée 2 : 16 :
« Evite » veut dire : ne pas s’impliquer. Les discours vains se réfèrent aux discussions sans contenu
spirituel, une stupidité intellectuelle, l’actualité, les gens.... Les discours profanes sont les discussions
hors du chemin, hors Parole. Il est dit que « les petites intelligences se contentent des futilités, les
moyennes se préoccupent de l’actualité, les grandes intelligences parlent la Parole ». Ces débats vains
et profanes peuvent nous inciter à nous engager dans le débat, mais Dieu dit : évite, ne t’implique pas
dans cela. Pourquoi ? Parce que ces discussions ne contribuent pas à l’intégrité dans la vie. Ceux qui
les tiennent avanceront toujours plus dans l’impiété (l’abaissement spirituel) et leur parole rongera
comme la gangrène (le cancer)---cela dévore la vie à petit feu, incognito, jusqu’à ce qu’on le découvre
pour l’éradiquer avec la Parole droitement divisée.

Versets 17, 18 :
Hyménée et Philète avaient un temps tenu avec la Parole droitement divisée. Mais par habitudes de
prendre part à ces débats vains et profanes, ils se sont détournés de la vérité et sont tombés. La
faiblesse compromet toujours la force. Par exemple, les débats vains et profanes sur la résurrection
7

ont fini petit à petit par les emporter dans l’abaissement spirituel au point qu’ils ont commencé à
enseigner ce qu’ils apprenaient de ces discussions jusqu’à bouleverser la croyance de quelques-uns.

Mon enfant, sois un vase fort


2 Timothée 2 : 20 :
Comme dans n’importe quelle maison aujourd’hui, il y avait beaucoup de vases parmi les ustensiles
de la maison en Orient. Chaque vase était utilisé pour un usage spécifique. Par exemple, les vases d’or
servaient à oindre la tête des invités de marque qui entraient dans la maison, tandis que les vases de
terre étaient utilisés pour laver leurs pieds. Ces vases de terre avaient moins d’honneur que les vases
en or. Mais tous les vases étaient utiles chacun dans son rôle. Il en est de même dans la famille de
Dieu. Nous sommes tous membres chacun pour sa part et servons à quelque chose. Le verset 21
montre comment chacun peut devenir vase d’honneur dans sa particularité.

Verset 21 :
« Se conserver pur » en s’abstenant et en fuyant les discours vains et profanes. Celui qui se conserve
ainsi pur deviendra un vase d’honneur dans son domaine, sanctifié et utile à son maitre. Une autre clé
pour devenir un vase fort se trouve dans les versets suivants.

Verset 22 :
1 Jean 2 : 16 définit les passions de la jeunesse comme la convoitise de la chair, la convoitise des yeux
et l’orgueil de la vie ou la vantardise. Les passions de la jeunesse ici se réfèrent plus précisément à
l’abondance de biens matériels. Les choses n’apportent pas plus de spiritualité dans la vie d’une
personne. Au contraire, plus nous les avons, plus il nous faudra du temps et de l’argent pour les
entretenir—ce qui réduit notre temps pour Dieu et Son peuple. Ainsi, l’excès inutile de biens matériels
peut sérieusement nuire à notre avancement avec Dieu. Voyageons légers physiquement !

Lorsque nous gardons notre vie aussi simple que nous le pouvons, nous avons le temps et l’énergie
pour rechercher la justice, la foi(croyance), la charité(l’amour) et la paix, avec ceux qui invoquent le
Seigneur d’un cœur pur, ceux qui ont choisi de ne jamais s’impliquer dans des discours vains et
profanes.

Verset 23 :
Le mot « repousse » veut dire : refuse. Les discussions folles ici se réfèrent aux questions qui nous sont
posées dans le but inavoué de nous irriter, nous provoquer, nous quereller, débattre. Si nous voulons
rester des vases forts, nous refusons de tomber dans ce piège. Ces gens ne veulent pas apprendre
mais juste débattre. Tout le monde n’est pas d’accord avec Dieu. Tout le monde n’a pas été d’accord
avec Jésus-Christ. Tout le monde ne sera jamais d’accord avec vous. Qui sommes-nous pour changer
8

ceux qui ne veulent pas changer ? Si nous sommes en face de ces cas, nous répondons par « il est
écrit » et allons consacrer notre temps aux gens de Dieu. Restons donc des vases forts.

Mon enfant, sois un serviteur (doulos) fort.


2 Timothée 2 : 24 :
Le mot Grec traduit par « serviteur » ici est doulos. Un doulos portait la marque de son maitre. En tant
que coordonnateurs et dirigeants, nous avons été marqués par Dieu pour nous mettre à Son service.

Un doulos évite des querelles et des bagarres. Nous témoignons la vérité sans la défendre. Nous la
proclamons. Si certains veulent argumenter, laissez-les argumenter. Nous nous sommes doux avec les
gens.

En tant que doulos, nous devons aussi avoir de la condescendance pour tous, nous comprenons que
la vie peut être dure pour tous. Ainsi, nous ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Nous l’aidons avec
la Parole.

En tant que doulos, nous sommes doués de patience. « Patient » ici veut dire : endurer le mal, être
capable de le supporter, et non céder sous la pression. Nous sommes impatients avec le péché mais
patients avec le pécheur. Parfois cela prend des mois pour commencer à voir le fruit de notre travail
de cultivateur. Si nous perdons patience avec les gens, nous devenons critiques.

Versets 25, 26 :
Il doit redresser avec douceur. Cette douceur vient de notre connaissance et notre compréhension de
la grâce qui est en Jésus-Christ. Tout ce dont nous devons nous rappeler est que Dieu nous a nous-
même pardonné et nous pardonne encore. Quand nous oublions la grâce, nous devenons critiques,
amers et négatifs. Les « adversaires » ici se réfèrent à : ceux qui se font mal en s’opposant à la vérité.
Le verbe redresser ici veut dire : enseigner comme on enseigne un enfant. Quand nous enseignons
aux enfants, nous utilisons les mots simples pour qu’ils comprennent. Quel est le but de redresser ?
De voir que Dieu leur donne la repentance, le changement de cœur, pour arriver à la connaissance de
la vérité et se dégager des pièges de l’adversaire qui s’était emparé d’eux.

Nous avons vu sept caractéristiques qui font un ministre fidèle en 2 Timothée 2. Lorsque nous nous
mirons et disciplinons à vivre à la hauteur de ces qualités, nous manifestons la vie dans l’abondance
maintenant et nous nous amassons les récompenses pour le futur. Mais ce n’est pas tout : nous
amenons d’autres à avoir accès à ces mêmes bénédictions et récompenses. Et tout cela pour la
louange de la gloire de Dieu, notre Père.

Vous aimerez peut-être aussi