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Dossier - Le Véganisme
Dossier - Le Véganisme
Infographie 1
Source : https://laterredabord.fr/
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Infographie 2
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Compréhension écrite
Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux aux rayons frais et
surgelés. Les produits végétaux pensés pour se rapprocher de produits
carnés sont désormais un segment à part entière de la grande
distribution. Et un marché qui commence à peser lourd : 18 milliards
d'euros dans le monde, dont 356 millions en France, selon une étude Xerfi
Precepta de novembre 2021. Les start-up créées ces dernières années
(La Vie, HappyVore , Accro de Nxtfood, Magic Bean, HARi & Co…) ne s'y
sont pas trompées.
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Attention, ce n'est pas parce qu'un aliment est végétalien qu'il est
forcément sain. « Je rappelle que le gras, le sucre et le sel peuvent être
vegan ! Or, dans les produits industriels, il y en a souvent, en guise
d'exhausteurs de goûts », relève Marjorie Crémadès, diététicienne
spécialisée dans l'alimentation végétale. Avant d'acheter, elle conseille de
prendre le temps d'étudier la composition et les valeurs nutritionnelles,
pour s'assurer de ce que l'on s'apprête à ingérer…
Première étape : la liste d'ingrédients. « Plus elle est courte, plus l'on
comprend de quoi il s'agit, mieux ce sera. S'il s'agit d'aliments que l'on
connaît et que l'on pourrait avoir dans son placard, c'est un très bon point
», souligne l'experte. Nous lui soumettons plusieurs alternatives
végétariennes ressemblant à des steaks. La gamme Grinioc de la marque
Soy, par exemple, lui semble aller dans ce sens. « Je vois du boulgour,
de l'eau, de la farine, de l'huile de tournesol, des flocons d'avoine, des
tomates confites, du sel, du poivre… C'est un produit assez sain, que je
pourrais réaliser moi-même », estime-t-elle.
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historiquement, le vegan et le bio n'étaient pas associés à la gourmandise
! Pour nous, c'est justement la priorité : tous nos produits doivent être
source de plaisir, tout en respectant notre cahier des charges 100 %
végétal et 'sans rien de bizarre dedans' », lance-t-elle. Alors, sa jeune
pousse s'est attaquée aux grands classiques du grignotage : la pâte à
tartiner, les biscuits apéro… Objectif : proposer en supermarché une
alternative saine, mais toujours agréable pour nos papilles.
« D'un point de vue nutritionnel, nous n'avons pas à rougir : nos lardons
ont le même taux de protéines que des vrais, avec huit fois moins de
graisses saturées, et des fibres », précise Nicolas Schweitzer. Ne reste
qu'à goûter pour s'en assurer…
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soja dans la journée sans s'approcher de cette limite.
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Source : https://start.lesechos.fr/
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Compréhension orale
5. Vrai ou faux ?
Vrai Faux
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c. On ne trouve pas beaucoup d’additifs dans ces
produits.
7. Vrai ou faux ?
Vrai Faux
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Expression écrite
Vous venez de lire cette question sur un forum et vous décidez d’y
répondre. Partagez votre opinion en écrivant un texte construit et cohérent
(200 mots maximum)
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Corrigé de la compréhension écrite
Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux aux rayons frais et
surgelés. Les produits végétaux pensés pour se rapprocher de produits
carnés sont désormais un segment à part entière de la grande
distribution. Et un marché qui commence à peser lourd : 18 milliards
d'euros dans le monde, dont 356 millions en France, selon une étude Xerfi
Precepta de novembre 2021. Les start-up créées ces dernières années
(La Vie, HappyVore , Accro de Nxtfood, Magic Bean, HARi & Co…) ne s'y
sont pas trompées.
Attention, ce n'est pas parce qu'un aliment est végétalien qu'il est
forcément sain. « Je rappelle que le gras, le sucre et le sel peuvent être
vegan ! Or, dans les produits industriels, il y en a souvent, en guise
d'exhausteurs de goûts », relève Marjorie Crémadès, diététicienne
spécialisée dans l'alimentation végétale. Avant d'acheter, elle conseille de
prendre le temps d'étudier la composition et les valeurs nutritionnelles,
pour s'assurer de ce que l'on s'apprête à ingérer…
Première étape : la liste d'ingrédients. « Plus elle est courte, plus l'on
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comprend de quoi il s'agit, mieux ce sera. S'il s'agit d'aliments que l'on
connaît et que l'on pourrait avoir dans son placard, c'est un très bon point
», souligne l'experte. Nous lui soumettons plusieurs alternatives
végétariennes ressemblant à des steaks. La gamme Grinioc de la marque
Soy, par exemple, lui semble aller dans ce sens. « Je vois du boulgour,
de l'eau, de la farine, de l'huile de tournesol, des flocons d'avoine, des
tomates confites, du sel, du poivre… C'est un produit assez sain, que je
pourrais réaliser moi-même », estime-t-elle.
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l'expérience, c'était le gras ! Le gras animal apporte de la jutosité, de
l'intensité, il caramélise et contribue beaucoup à l'expérience sensorielle
de la viande. Les graisses végétales sont insaturées et donc bonnes pour
la santé, mais ne permettaient pas de reproduire les effets du gras animal
», détaille Nicolas Schweitzer, qui a concocté avec son associé Vincent
Poulichet, docteur en chimie et spécialiste des émulsions, des lardons et
du bacon végétal.
« D'un point de vue nutritionnel, nous n'avons pas à rougir : nos lardons
ont le même taux de protéines que des vrais, avec huit fois moins de
graisses saturées, et des fibres », précise Nicolas Schweitzer. Ne reste
qu'à goûter pour s'en assurer…
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« Parmi eux, certains sont prêts à transformer leur alimentation du tout
au tout. D'autres non. Certains ont parfois envie d'un burger, de lasagnes,
d'un curry de poulet… Avec ces alternatives, les gens peuvent garder cette
recette, cet héritage culinaire, le tout avec une version végétale. Les
produits les plus ressemblants sont ceux qui rencontrent la plus forte
croissance. » Que ce soit dans les supermarchés ou chez les restaurateurs
qui lui commandent ses steaks, merguez et aiguillettes.
Source : https://start.lesechos.fr/
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Corrigé de la compréhension orale
Aliments végétariens, vegan : sans viande mais pas sans reproche ? (La
Quotidienne) : https://www.youtube.com/watch?v=qQpvRYHlTXw
5. Vrai ou faux ?
Vrai Faux
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produits.
7. Vrai ou faux ?
Vrai Faux
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Il propose d’inventer d’autres plats parce qu’il ne comprend pas
pourquoi vouloir faire de l’imitation.
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Transcription
Thomas Isle : Steaks sans viande, saucisses sans porc, yaourts sans lait
: 4% des Français déclare suivre une alimentation végétarienne, 3%, un
régime végétalien. On verra la subtilité dans un instant. C’est assez peu
finalement. Et pourtant, les produits végétariens ou vegan ont envahi les
rayons de nos supermarchés et surtout les ventes sont en train d’exploser
actuellement, si bien que de très nombreuses marques grand public s’y
mettent aujourd’hui. Alors, est-ce que c’est devenu le nouvel eldorado de
l’industrie agroalimentaire ? Ces produits sont-ils plus sains ? Pourquoi
sont-ils plus chers ? On va poser toutes ces questions à nos invités du jour.
Thomas Isle : Alors justement, Sébastien Kardinal, pour que ce soit très
clair pour tout le monde. D’abord, une petite subtilité sur les mots entre «
végétarien », « végétalien » et « vegan ». Quelles sont les différences ? «
Végétarien », d’abord.
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Sébastien Kardinal : Le végétalien ne mange aucune chair animale et
aucun sous-produit. Donc, pas de produits laitiers, pas d’œuf, pas de miel.
Sébastien Kardinal : Je pense que c’est pas forcément le plus clair pour
l’expliquer. Je pense que…
Sébastien Kardinal : …le vêtement, que sur les produits cosmétiques qui
font des tests sur des animaux. Et bien sûr, sur les loisirs comme le refus
d’aller au zoo, dans les cirques qui exploitent les animaux ou faire une
course hippique.
Thomas Isle : Et donc, quand on voit marqué « vegan » sur des aliments,
par exemple, c’est un peu un abus de langage alors.
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très clair pour nous mais qui peut prêter à confusion par rapport à cette
philosophie de vie.
[...]
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Sébastien Kardinal : C’était le goût. C’était quelque chose qui ne me
parlait pas. Puis le concept de manger des morceaux d’animal mort, j’ai
toujours trouvé ça un peu étrange. Ça me dérangeait. Le végétalisme est
venu bien plus tard. Donc, 20 ans après, de réflexion. Il y a eu un enjeu
écologique qui s’est… On sait que l’exploitation animale est un des plus
hauts fléaux, aujourd’hui, au niveau de la planète. Donc, ça fait prendre
conscience que dans notre assiette, on agit à un moment ou à un autre
pour un plus grand bien. Et forcément, on parle aussi des animaux : à un
moment, on ne peut pas non plus fermer les yeux sur ce qui leur arrive et
leur sinistre destinée. Pour moi, ça a été effectivement un grand tout, aussi
bien la santé, que la planète, que les animaux et le respect de mes propres
goûts.
Thomas Isle : Question de Norbert qui vous dit : « Veggie, vegan… J’ai
l’impression que c’est l’arme marketing du moment. Mais comment être
certain que mon produit ne contiendra pas de produits d’origine animale ?
» Est-ce qu’il y a des labels ?
Sébastien Kardinal : Bien sûr que si. Heureusement, il y a des labels qui
se sont développés. Je pense, par exemple, au label de « Vegan Society »
qui vient d’Angleterre, qui est le plus connu, le plus international. Ensuite,
on a le label « V » européen qui distingue des produits vegan et des produits
végétariens avec un simple mot en-dessous du petit rond jaune avec un «
v » vert. Et puis, il y a le « EVE » qui est un nouveau label qui est
strictement vegan et qui va jusqu’à contrôler l’agriculture potentielle des
produits.
Sébastien Kardinal : Un label très sérieux qui vient d’éclore mais qui est
très prometteur.
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Lucas Baron : Steaks végétariens, nuggets, galettes et même des cordons
bleus végétaux. Depuis quelques mois, de nombreux nouveaux produits
aux noms étranges apparaissent dans nos rayons. Ici, dans cet
hypermarché de banlieue parisienne, on trouve plus de 90 références de
plats préparés vegan. Selon cette responsable, les ventes ont très vite
explosé.
Marie Dubray : C’est arrivé il y a à peu près deux ans sur le marché et
aux rayons. Et l’année dernière, on faisait à peu près plus de 50% en chiffre
d’affaires sur ces produits. Et cette année, on est encore à +15%. Donc,
c’est un vrai boom. Il y a plein de nouveaux produits qui arrivent.
Avis de clientes :
_ Et puis, au goût, c’est très bon. Ça a pas l’air trop chimique non plus.
Lucas Baron : Mais ces plats préparés vegan sont-ils si bons pour notre
santé ? Que contiennent-ils réellement ? Pour le savoir, nous avons
contacté les marques leader du marché. « Herta », « Bjorg, « Monoprix »,
« Sojasun », « La Vie claire » ou encore « Picard ». Mais personne n’a
souhaité nous ouvrir ses portes. Alors, nous avons changé notre fusil
d’épaule. Direction le Xe arrondissement de la capitale pour un petit cours
de cuisine dans un restaurant 100% vegan.
Luciana Santos Amado : Si tu sens que c’est un petit peu trop pâteux, ce
que tu peux faire c’est rajouter un petit peu plus de farine de blé.
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Lucas Baron : Au menu : steak vegan de saison aux épices et boulettes
hyper protéinées aux pois chiches et éclats de cacahuètes.
Luciana Santos Amado : Donc, une fois qu’on a rassemblé tous ces
ingrédients, on va avoir ce résultat-là. À l’aide simplement d’un petit
emporte-pièces et d’une cuillère - on peut tous faire ça à la maison - on va
construire ces petits steaks. On va enfourner. Donc, 25 minutes au four à
180 degrés. Et voilà, le résultat.
Dr. Arnaud Cocaul : Plus la liste est courte, mieux c’est. Plus la liste est
longue, plus c’est suspect parce que ça veut dire que les matières nobles
qui peuvent être présentes dans votre produit sont disséminées parmi un
ensemble d’épaississants, d’émulsifiants, etc. et de produits qui peut être
saugrenu.
Lucas Baron : Dans cette escalope veggie, par exemple, nous avons relevé
jusqu’à cinq additifs : trois épaississants, un acidifiant et un anti-
agglomérant. Des additifs naturels mais qui peuvent être dangereux si
consommés à trop forte dose. Ce steak de seitan fait, quant à lui, figure de
bon élève. Il ne contient aucun additif. Autre constat du nutritionniste : la
très forte teneur en sucre, en sel et en graisse. Dans cette escalope au
boulghour d’une grande marque, la valeur énergétique est de 250 calories
pour seulement 6 grammes de protéines alors qu’un steak de bœuf contient
239 calories pour 25 grammes de protéines.
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Dr. Arnaud Cocaul : Le grammage des matières grasses est plus de deux
fois celui des protéines. Donc, c’est un produit qui n’est pas du tout
protéique dans l’absolu. Mais c’est un produit gras, sucré et donc salé.
Donc, c’est un produit industriel dans ce qui a de pire.
Lucas Baron : Dans 4 produits sur 5, c’est le sel qui fait sa loi. Presque 2
grammes pour ce cordon bleu végétal alors que l’Organisation Mondiale de
la Santé recommande 5 grammes de sel maximum par jour.
Luciana Santos Amado : Ça, les industriels, ils font pas, par exemple.
Lucas Baron : Luciana utilise, par exemple, des pois chiches frais. Ils
contiennent jusqu’à 7 fois plus de protéines. Selon notre nutritionniste,
manger vegan et équilibré, c’est tout de même possible. Mais il faut mettre
la main au portefeuille.
Dr. Arnaud Cocaul : Il faut que les gens, ils comprennent bien que pour
manger équilibré et pour manger avec une densité nutritionnelle, c’est-à-
dire un apport qualitatif en vitamines, en minéraux, en nutriments, etc., il
faut mettre le prix.
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Maya Lauqué : Sébastien Kardinal, vous consommez souvent ce genre de
produits tout faits en supermarché ?
Sébastien Kardinal : Pour les simili-carnés, oui. Très, très souvent parce
que ce sont des aides culinaires qui font gagner beaucoup de temps et qui
apportent des protéines, tout simplement. Donc, travailler des nuggets ou
un steak de soja avec une garniture à base de céréales, de légumes frais,
ça donne quelque chose de simple à élaborer et qui est un bon référent
pour nous. Donc, moi, j’apprécie effectivement ce genre de produits. Pas
tous.
Thomas Isle : C’est plus pratique pour vous parce que vous en trouvez
partout maintenant. Ça a dû vous changer parce que vous disiez « ça fait
12 ans que je suis ce régime-là ». Vous avez vu l’évolution.
Maya Lauqué : Mais du coup, y a-t-il des marques que vous privilégiez ou
que vous recommandez plus que d’autres ?
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gratins ou pour faire des pizzas. Donc, remplacer le fromage par un
fromage végétal, c’est possible grâce à des petites marques qui
commencent à avoir un peu plus de visibilité en France.
Thomas Isle : Mais il y a aussi des grandes marques qui s’y mettent. On
en voit de plus en plus dans les supermarchés, y compris des gens qu’on
attendait pas forcément sur ce terrain-là, comme « Herta », par exemple,
qui était plutôt réputé pour des produits à base de porc, notamment.
Thomas Isle : Et vous, vous avez analysé tous ces produits à « 60 millions
de consommateurs ». Qu’est-ce que vous en concluez ?
Maya Lauqué : C’est le cas, par exemple, de ces deux types de râpés.
Thomas Isle : Vous avez fait un test sur une pizza aussi, une pizza vegan.
Il y avait plus de 30 ingrédients alors que la non-vegan en contenait
beaucoup moins.
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Patricia Chairopoulos : Oui, en contient quand même mais elle en
contient moins. Donc, c’est vrai qu’on a été… Et ça, ça se retrouve sur…
Patricia Chairopoulos : Oui, parce qu’il faut donner quand même une
texture qui est équivalente, du goût également. Voilà. Donc, forcément…
Fabien Bordu : C’est un moindre mal, vous voulez dire ? Tous ces additifs.
Thomas Isle : Donc, pas toujours très naturel. C’est ça ce qu’on veut dire,
en fait. C’est que, parfois, ces additifs, ils sont parfois très chimiques.
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Sébastien Kardinal : On dit aussi qu’il y a des risques avec la viande.
Donc, finalement…
Patricia Chairopoulos : C’est un choix. On peut pas dire que les additifs
sont…
Gérard Michel : Mais, est-ce que vous ne croyez pas que le problème vient
du fait qu’on veut faire de l'imitation ? Quel besoin de faire des fausses
saucisses, des faux je ne sais pas quoi, en disant que c’est fait avec légumes
? On peut pas inventer d’autres plats ? C’est comme si on se cramponnait
à des traditions faites avec le carné.
Thomas Isle : Et en même temps, Gérard, moi, mes enfants, du coup, ils
l’ont mangée parce qu’ils avaient l’impression de manger une saucisse
classique, quoi. Donc, ça peut être…
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Sébastien Kardinal : C’est un principe culturel, tout simplement. Il faut
considérer que tout ce qu’on appelle les simili-carnés sont là pour aider les
gens sans forcément rompre avec notre culture, à nos traditions culinaires.
Aujourd’hui, si vous voulez faire un hot dog, est-ce que vous allez vraiment
mettre un morceau de courgette à la place de la saucisse ? Il est bien plus
simple de prendre une saucisse à base de soja ou de protéine de blé et
avoir cet apport nutritionnel, et avoir la forme, et avoir en partie le goût et
en partie la texture. Au moins, vous avez un même référent qui nous
correspond. Vous allez en Asie, vous allez pas avoir du tout le même type
de cuisine et leur cuisine végétarienne et végétalienne ne ressemble pas à
ce que nous, on essaie de faire en Occident. Donc, aujourd’hui, on demande
aux gens de faire des efforts, de manger moins de viande mais on va pas
non plus leur retirer toute leur culture. Ça n’a pas de sens. Aujourd’hui, je
préfère qu’on mange des nuggets au soja.
Fabien Bordu : Pas rapidement en tout cas, vous voulez dire, car ça
viendra pas rapidement.
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Fabien Bordu : Oui, qui imite le sang, la viande, etc. Ça ressemble
parfaitement à du steak haché.
Sébastien Kardinal : Non, non, pas encore parce qu’il est pas dispo en
France ni en Europe.
Thomas Isle : Alors, Gérard, on n’avait pas les moyens de te faire goûter
ce burger extraordinaire, paraît-il, mais on t’en a fait goûter un végétal qui
est à base de soja, de protéine de soja.
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Gérard Michel : Effectivement, c’est pas mauvais. Objectivement, c’est
vrai qu’on a, sur la substance, l’impression de manger un dog classique.
C’est vrai.
[...]
Thomas Isle : Juste une petite question d’Édouard qui vous dit : « Ne nous
faites pas croire que les vegan ne sont pas carencés, ils n’ont généralement
pas bonne mine ! ». Ça, c’est un cliché typique.
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carencés de manière globale. Le marché des vitamines n’est pas phagocyté
par les vegan. Loin de là. On manque de rien à part cette fameuse vitamine
B12.
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