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JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°

ANNONCES ET COMMUNICATIONS

Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422


BANQUE D’ALGERIE correspondant au 2 juin 2001 portant nomination du
gouverneur et de vice-gouverneurs de la Banque
d’Algérie ;
Règlement n° 14-01 du 16 Rabie Ethani 1435
correspondant au 16 février 2014 portant
Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422
coefficients de solvabilité applicables aux correspondant au 2 juin 2001 portant nomination des
banques et établissements financiers. membres du conseil d’administration de la Banque
———— d’Algérie ;

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Vu le décret présidentiel du 26 Chaâbane 1423


correspondant au 2 novembre 2002 portant nomination
Vu l’ordonnance n° 76-101 du 9 décembre 1976, d’un membre du conseil d’administration de la Banque
modifiée et complétée, portant code des impôts directs et d’Algérie ;
taxes assimilées ;
Vu le décret présidentiel du 24 Dhou El Kaada 1424
Vu l’ordonnance n° 96-09 du 19 Chaâbane 1416 correspondant au 14 janvier 2004 portant nomination des
correspondant au 10 janvier 1996 relative au crédit-bail ; membres du conseil de la monnaie et du crédit de la
Banque d’Algérie ;
Vu l’ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424
correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, Vu le décret présidentiel du 5 Joumada El Oula 1427
relative à la monnaie et au crédit, notamment ses articles correspondant au 1er juin 2006 portant nomination d’un
62 (h) et 97 ; vice-gouverneur de la Banque d’Algérie ;
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Vu le règlement n° 91-09 du 14 août 1991, modifié et Art. 6. — La commission bancaire peut accorder aux
complété, fixant les règles prudentielles de gestion des banques et établissements financiers un délai pour se
banques et établissements financiers ; conformer aux exigences fixées aux articles 2 à 4
ci-dessus et imposer des restrictions graduelles en matière
Vu le règlement n° 09-04 du Aouel Chaâbane 1430
de distribution de dividendes pour le cas de non-respect
correspondant au 23 juillet 2009 portant plan de comptes
des dispositions de l’article 4.
bancaire et règles de comptable applicables aux banques
et aux établissements financiers ; Art. 7. — La commission bancaire peut imposer aux
Vu le règlement n° 09-08 du 12 Moharram 1431 banques et établissements financiers d'importance
correspondant au 29 décembre 2009 relatif aux règles systémique, des normes de solvabilité supérieures à celles
d’évaluation et de comptabilisation des instruments prévues aux articles 2 et 3 ci-dessus.
financiers par les banques et les établissements financiers ;
TITRE I
Vu le règlement n° 11-08 du 3 moharram 1433
correspondant au 28 novembre 2011 relatif au contrôle LES FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES
interne des banques et établissements financiers ;
Après délibération du conseil de la monnaie et du crédit Art. 8. — Les fonds propres réglementaires
en date du 16 février 2014 ; comprennent les fonds propres de base et les fonds
propres complémentaires.
Promulgue le règlement dont la teneur suit :
Art. 9. — Les fonds propres de base sont constitués de
Article 1er. — Le présent règlement a pour objet de la somme :
fixer les coefficients de solvabilité applicables aux — du capital social ou de la dotation ;
banques et établissements financiers.
— des primes liées au capital ;
Art. 2. — Les banques et établissements financiers sont — des réserves (hors écarts de réévaluation et
tenus de respecter en permanence, sur base individuelle ou d’évaluation) ;
consolidée, un coefficient minimum de solvabilité de
9,5 % entre, d’une part, le total de leurs fonds propres — du report à nouveau créditeur ;
réglementaires et, d’autre part, la somme des risques de — des provisions réglementées ;
crédit, opérationnel et de marché pondérés.
— du résultat du dernier exercice clos, net d’impôts et
Art. 3. — Les fonds propres de base doivent couvrir les de distribution de dividendes à prévoir.
risques de crédit, opérationnel et de marché, à hauteur
d’au moins de 7 %. De ces éléments, sont à déduire :
— les actions propres rachetées ;
Art. 4. — Les banques et établissements financiers
doivent également constituer, en sus de la couverture — le report à nouveau débiteur ;
prévue dans l’article 2 ci-dessus, un coussin dit de — les résultats déficitaires en instance d’affectation ;
sécurité, composé de fonds propres de base et couvrant
2,5 % de leurs risques pondérés. — les résultats déficitaires déterminés
semestriellement ;
Art. 5. — Le numérateur du ratio de solvabilité est — les actifs incorporels nets d’amortissements et de
constitué des fonds propres réglementaires. Le provisions constituant des non-valeurs (écart
dénominateur comprend la somme des expositions d’acquisition,…) ;
pondérées au titre des risques de crédit, opérationnel et de
marché. — 50 % du montant des participations et de toute autre
créance assimilable à des fonds propres détenus dans
Les risques de crédit incluent les risques du bilan et du d’autres banques et établissements financiers ;
hors bilan.
— les dépassements des limites en matière de
Le montant des risques opérationnels pondérés est participations ;
calculé en multipliant par 12,5 l’exigence en fonds — les provisions complémentaires exigées par la
propres au titre de ces risques, déterminée conformément commission bancaire.
aux dispositions des articles 20 et 21 du présent
règlement. Les fonds propres de base peuvent inclure les bénéfices
à des dates intermédiaires à condition qu'ils soient :
Le montant des risques de marché pondérés est calculé
en multipliant par 12,5 l’exigence en fonds propres au titre — déterminés après comptabilisation de l’ensemble des
de ces risques, déterminée conformément aux dispositions charges afférentes à la période et des dotations aux
des articles 22 à 29 ci-dessous. amortissements et provisions ;
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25 septembre 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 21

— calculés nets de l’impôt sur les sociétés et De ces fonds propres complémentaires, il convient de
d’acomptes sur les dividendes ; déduire 50 % du montant des participations et de toute
autre créance assimilable à des fonds propres
— approuvés par les commissaires aux comptes et
détenus dans d’autres banques et établissements
validés par la commission bancaire.
financiers.
Art. 10. — Les fonds propres complémentaires
comprennent : Art. 11. — Les fonds propres complémentaires ne
peuvent être inclus dans les fonds propres réglementaires
— 50 % du montant des écarts de réévaluation ; que dans la limite des fonds propres de base.
— 50 % du montant des plus-values latentes découlant
de l'évaluation à la juste valeur des actifs disponibles à la Les titres ou emprunts subordonnés ne peuvent être
vente (hors titres de participation détenus sur les banques inclus dans les fonds propres complémentaires que dans la
et les établissements financiers) ; limite de 50 % des fonds propres de base.

— les provisions pour risques bancaires généraux, TITRE II


constituées sur les créances courantes du bilan, dans la
limite de 1,25 % des actifs pondérés du risque de LES RISQUES ENCOURUS
crédit ;
A. Risques de crédit
— les titres participatifs et autres titres à durée
indéterminée ; Art. 12. — Des risques du bilan et du hors bilan, il est à
— les fonds provenant d’émission de titres ou déduire les éléments suivants :
d’emprunts, à condition que : — les provisions constituées pour la dépréciation des
1) ils ne soient remboursables qu’à l’initiative de créances, des titres et des engagements par signature ;
l’emprunteur et avec l’accord préalable de la commission
— les garanties admises en déduction telles que prévues
bancaire,
aux articles 17 et 18 du présent règlement ;
2) ils donnent la possibilité à l’emprunteur de différer le
— les intérêts non recouvrés, comptabilisés au niveau
paiement des intérêts dans le cas où le niveau de sa
rentabilité ne permettrait pas ce versement, des créances douteuses.

3) le remboursement anticipé ne soit pas prévu avant Art. 13.— Pour la détermination des pondérations du
cinq (5) ans, sauf s’il s’agit de la transformation de ce risque de crédit, les banques et établissements financiers
remboursement en fonds propres, utilisent, en fonction de la nature et de la qualité de la
contrepartie, soit les notations attribuées par des
4) les créances du prêteur sur la banque ou
organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) dont
l’établissement financier soient subordonnées à celles de
la liste est arrêtée par la commission bancaire, soit à
tous les autres créanciers,
défaut de notation par un OEEC, des
5) ils soient disponibles pour couvrir des pertes même pondérations forfaitaires prévues au présent
en dehors de la cessation d’activité ; règlement.

— les fonds provenant de l'émission de titres ou En cas de pluralité de notations externes attribuées à la
emprunts subordonnés qui, sans répondre aux conditions même contrepartie, la note la moins favorable est à retenir
énumérées ci-dessus, remplissent les conditions pour la pondération de risques.
suivantes :

1) si le contrat prévoit une échéance déterminée pour le Art. 14. — Les banques et établissements financiers
remboursement, la durée initiale ne doit pas être inférieure répartissent leurs risques de crédit dans les catégories
à cinq (5) ans ; si aucune échéance n'est fixée, la dette ne ci-après et leur appliquent les taux indiqués.
peut être remboursée qu'après un préavis de cinq
(5) ans, 1. Créances sur les emprunteurs souverains,

a) Créances sur l’Etat algérien et la Banque d’Algérie.


2) le contrat de prêt ne comporte pas de clause de
remboursement prévoyant que, dans des circonstances
déterminées autres que la liquidation de la banque ou de Une pondération de 0 % est appliquée aux créances
l'établissement financier assujetti, la dette devra être détenues sur l'Etat algérien et sur la Banque d’Algérie.
remboursée avant l'échéance convenue et après le Une pondération à 0 % est également applicable aux
règlement de toutes les autres dettes exigibles à la date de créances sur les administrations centrales et les
mise en liquidation. institutions financières multilatérales.
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b) Créances sur les autres Etats et leurs Banques centrales :

Notation AAA à A+ à A- BBB+ à BB+ à B+ à Inférieure à Pas de


externe de AA- BBB - BB - B- B- notation
crédit (*)

Pondération 0% 20 % 50 % 100 % 100 % 150 % 100 %

(*) Notation Standards & Poors ou équivalente

2.Créances sur les organismes publics hors administrations centrales

Notation externe des AAA à A+ à BBB+ à BB+ à B+ à B- Inférieure Pas de


organismes publics AA - A- BBB - BB - àB- notation

Pondération 20 % 50 % 50 % 100 % 100 % 150 % 50 %

Les créances sur les organismes publics sont notamment celles détenues sur les collectivités locales et les établissements
publics à caractère administratif. Ces créances sont à pondérer à 20 %.
3. Créances sur les banques et établissements financiers
a) Banques et établissements financiers ou assimilés installés à l’étranger.

Notation externe des AAA A+ à BBB+ à BB+ à B+ à Inférieure Pas de


banques et établissements à A- BBB - BB - B- à B- notation
financiers AA-

Pondération des créances 20 % 50 % 50 % 100 % 100 % 150 % 50 %


d’échéance supérieure à
trois (3) mois

Pondération des créances 20 % 20 % 20 % 50 % 50 % 150 % 20 %


d’échéance initiale
inférieure ou égale à trois
(3) mois

b) Les créances sur les banques et établissements financiers installés en Algérie sont à pondérer à 20 %.

4. Créances sur les grandes et moyennes entreprises.

Notation AAA A+ à BBB+ à BB+ à B+ à B- Inférieure Pas de


externe de à A- BBB - BB - àB- notation
l’entreprise AA-

Pondération 20 % 50 % 100 % 100 % 150 % 150 % 100 %

Si une banque ou un établissement financier opte pour 5. Créances de banque de détail.


l’évaluation des risques sur les grandes et moyennes
entreprises en utilisant les notations externes, ils doivent Un taux de pondération de 75 % est applicable aux
créances de banque de détail incluant les créances
utiliser ce procédé pour l’ensemble de ses créances sur les
détenues notamment sur les très petites entreprises (TPE)
entreprises notées.
et les particuliers répondant aux conditions
suivantes :
La banque ou l’établissement financier qui ne recourt
pas aux notations externes pour l’évaluation de ses risques — le niveau d’exposition par bénéficiaire n'excède pas
10 000 000 DA ;
sur les grandes et moyennes entreprises, pondère
uniformément de tels risques au taux de 100%. — le portefeuille est suffisamment diversifié ;
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— l'exposition prend notamment l'une des formes b) pour les autres créances classées, la pondération est
suivantes : crédits ou lignes de crédit renouvelables, aides de :
à la création d'entreprises, facilités aux petites entreprises, — 150 %, lorsque les provisions constituées sont
crédits d’équipement en cours aux particuliers. inférieures ou égales à 20 % de l'encours brut de la
créance ;
Les créances de banque de détail, qui ne répondent pas
aux conditions ci-dessus, sont à pondérer à 100 %. — 100 %, lorsque les provisions constituées sont
supérieures à 20 % et inférieures ou égales à 50 % de
6. Prêts immobiliers à usage résidentiel. l'encours brut de la créance ;
— 50 %, lorsque les provisions constituées sont
Une pondération de 35 % est applicable aux prêts supérieures à 50 % de l'encours brut de la créance.
immobiliers à usage résidentiel répondant aux conditions
ci-dessous : 9. Autres actifs
— les crédits consentis aux particuliers pour La pondération à appliquer aux autres actifs est :
l'acquisition, l'aménagement ou la construction de
logements doivent être garantis par une hypothèque et — 0 % sur les valeurs en caisse et assimilées et les
dépôts auprès des services financiers d'Algérie Poste ;
destinés à être occupés par l'emprunteur ou à être donnés
en location ; — 20 % sur les valeurs en recouvrement ;
— les crédits-bails avec option d'achat portant sur des — 100 % sur les immobilisations nettes, les titres de
biens immobiliers à usage d'habitation doivent être propriété et de créances autres que ceux déduits des fonds
destinés à être occupés par le locataire ; propres et ceux faisant partie des titres de négociation si,
pour ces derniers, le risque de marché est appliqué, les
— l'hypothèque doit être de premier rang, sauf dans les comptes de liaison et les débiteurs divers ;
cas où une hypothèque de premier rang a déjà été prise au — 100 % sur les autres actifs ne faisant pas l'objet d'une
profit de l'établissement prêteur ; disposition particulière.
— le prêt doit représenter un montant égal ou inférieur 10.Titres prêtés ou donnés en pension :
à 80 % de la valeur du bien hypothéqué ;
Les titres prêtés ou donnés en pension sont pondérés
— la valeur du bien hypothéqué doit être actualisée à suivant la qualité de l'émetteur.
intervalles réguliers.
Art. 15. — Les engagements du hors bilan sont
Si l'un des critères ci-dessus n'est pas respecté, la convertis suivant les facteurs de conversion en équivalent
pondération à appliquer est de 75 %. La commission risques de crédit (FCEC). Les montants obtenus sont
bancaire peut autoriser les banques et établissements pondérés, selon les mêmes modalités fixées pour les
financiers à appliquer le taux de 50 %. éléments du bilan, en fonction de la catégorie à laquelle
appartient la contrepartie ou le garant.
7. Prêts immobiliers à usage commercial.
Art. 16. — Les facteurs de conversion applicables aux
différents éléments du hors bilan sont les suivants :
Une pondération de 75 % est applicable aux prêts
garantis par des hypothèques sur des biens immobiliers à 1. Facteur de conversion de 0 %
usage professionnel ou commercial. Toutefois, une
pondération de 50 % est appliquée aux crédits-bails Facilités non utilisées, telles que découverts et
financier et opérationnel avec option d'achat, sous réserve engagements de prêter, qui peuvent être annulés sans
d'évaluations du bien hypothéqué à intervalles réguliers. condition à tout moment et sans préavis.

8. Créances classées. 2. Facteur de conversion de 20 %

Crédits documentaires accordés ou confirmés lorsque


Les pondérations applicables sur les portions de
les marchandises correspondantes constituent une
créances classées, nettes des garanties prévues aux articles garantie.
17 et 18 du présent règlement, et après déduction des
provisionnements constitués, sont les suivantes : 3. Facteur de conversion de 50 %

a) pour les prêts immobiliers à usage résidentiel (crédits 1) engagements de payer résultant de crédits
documentaires lorsque les marchandises correspondantes
à l'habitat impayés), la pondération est de : ne constituent pas une garantie ;
— 100 %, lorsque les provisions constituées sont 2) cautionnements de marché public, garanties de bonne
inférieures ou égales à 20 % de l'encours brut de la fin et engagements douaniers et fiscaux ;
créance ;
3) facilités irrévocables non utilisées telles que
— 50 %, lorsque les provisions constituées sont découvert et engagement de prêter dont la durée initiale
supérieures à 20 % de l'encours brut de la créance ; est supérieure à un (1) an.
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4. Facteur de conversion 100 % : Art. 19. — Pour le calcul des expositions pondérées,
une asymétrie d'échéances existe lorsque l'échéance
1) acceptations ;
résiduelle d'une couverture de crédit est inférieure à celle
2) ouverture de crédits irrévocables et cautionnements de l'exposition sous-jacente.
constituant des substituts de crédits ;
En cas d’asymétrie d’échéances, la couverture de crédit
3) garanties de crédits distribués ; n’est reconnue que dans le cas où l’échéance initiale de la
4) autres engagements par signature donnés de manière garantie offerte est supérieure à un (1) an. Cette garantie
irrévocable et non cités ci-dessus. n’est plus reconnue lorsque son échéance résiduelle
devient inférieure ou égale à trois (3) mois.
Art. 17. — Les garanties financières retenues en tant
que facteur de réduction de risques de crédit et les quotités B. Risque opérationnel
qui leur sont applicables sont les suivantes :
Art. 20. — On entend par risque opérationnel, le risque
Quotité de 100 % : de perte résultant de carences ou de défaillances
inhérentes aux procédures, personnels et systèmes internes
— les dépôts de fonds et dépôts de garantie auprès de la des banques et établissements financiers, ou à des
banque prêteuse ; événements extérieurs. Cette définition exclut les risques
stratégique et de réputation, mais inclut le risque
— les dépôts de garantie auprès de l’établissement
juridique.
financier prêteur ;
— les garanties reçues de l’Etat algérien ou Art. 21. — L'exigence en fonds propres nécessaires
d’institutions et fonds publics algériens dont la garantie pour la couverture du risque opérationnel est égale à 15 %
est assimilable à celle de l’État ; de la moyenne des produits nets bancaires annuels des
trois (3) derniers exercices. Seuls les produits nets
— les titres de dette émis par l’Etat algérien ou bancaires positifs sont pris en considération dans le calcul
bénéficiant de sa garantie ; de cette moyenne.
— les garanties reçues des caisses et banques de
développement et d’organismes assimilés. C. Risque de marché

Quotité de 80 % : Art. 22. — Les exigences en fonds propres au titre du


risque de marché couvrent le risque de position sur le
— les dépôts de garantie et dépôts à terme détenus en portefeuille de négociation et le risque de change.
Algérie dans une banque autre que celle ayant consenti le
concours ; Art. 23. — Le portefeuille de négociation comprend les
— les dépôts de garantie détenus en Algérie dans un titres classés dans les actifs de transaction autres que ceux
établissement financier autre que celui ayant consenti le évalués à la juste valeur par option.
concours ;
Art. 24. — Le risque de marché sur le portefeuille de
— les garanties reçues de banques, établissements négociation est appréhendé à partir de deux éléments :
financiers et organismes d’assurance-crédit agréés en
Algérie ; — le risque général lié à l'évolution d'ensemble des
marchés ;
— les garanties reçues de banques et établissements
financiers ou assimilés, installés à l'étranger, bénéficiant — le risque spécifique lié à la situation propre de
d’une notation au moins égale à AA- ou équivalent, à l'émetteur.
l’exception de celles délivrées par les maisons mères et
Le risque général est appréhendé en fonction des
leurs autres filiales ;
échéances pour les titres de créances, et de manière
— les titres de dette émis par une banque ou un forfaitaire pour les titres de propriété.
établissement financier installé en Algérie, autre que celle
ou celui ayant consenti le concours ; Le risque spécifique est apprécié forfaitairement à
travers la notation de l'émetteur.
— les titres de dette négociés sur un marché organisé en
Algérie. Ces risques sont calculés sur la base des positions aux
dates d'arrêté trimestriel.
Art. 18. — Pour être admises, les garanties doivent
respecter les conditions ci-après :
Art. 25. — Pour le calcul du risque général :
— les dépôts, valeurs et titres reçus en garantie doivent
être liquides, libres de tout engagement et faire l’objet — les titres de créances sont classés selon leurs
d’un contrat écrit, valide et opposable aux tiers ; échéances et affectés des pondérations suivantes :

— les garanties constituées par des valeurs et titres émis • 0,5 % pour les échéances inférieures à une (1) année,
par un établissement tiers doivent, en sus des conditions • 1 % pour les échéances comprises entre un (1) et cinq
indiquées ci-dessus, avoir été notifiées à l’établissement (5) ans,
prêteur et être stipulées affectées à son paiement exclusif ;
• 2 % pour les échéances supérieures à cinq (5) ans ;
— les garanties reçues doivent être formellement
spécifiées comme inconditionnelles et réalisables à — les titres de propriété sont affectés d'une pondération
première demande. forfaitaire de 2%.
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25 septembre 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 25

Art. 26. — Pour le calcul du risque spécifique, quelle La commission bancaire peut exiger des banques et
que soit la nature du titre, les pondérations sont : établissements financiers de détenir des fonds propres
supérieurs aux exigences minimales, si ces derniers ne
— 0 % pour les risques sur l'Etat algérien et ses permettent pas de couvrir l’ensemble des risques
démembrements ; effectivement encourus. La commission bancaire attend
des banques et établissements financiers qu'ils disposent,
— 0,5 % pour les émetteurs notés de AAA à A+ ; en cas de besoin, de fonds propres supérieurs aux
exigences minimales pour couvrir de manière effective la
— 1 % pour les émetteurs notés de A à BB- ; totalité des risques auxquels ils sont exposés.
— 2 % pour les émetteurs dont la notation est inférieure Art. 33. — Les banques et établissements financiers
à BB- ; doivent mettre en place un système d’évaluation de
l’adéquation de leurs fonds propres interne, pour couvrir
— 2 % pour les émetteurs non notés.
les risques auxquels ils sont, ou pourraient être, exposés.
Ce système doit être documenté et revu régulièrement. Il
Art. 27.— Les banques et établissements financiers, doit permettre d’assurer un compte rendu périodique à
dont la valeur moyenne du portefeuille de négociation est l’organe délibérant et à l’organe exécutif sur l’adéquation
restée inférieure à 6 % du total de leur bilan et hors bilan, des fonds propres aux risques encourus et sur les écarts
au cours des deux derniers semestres, ne sont pas soumis à qui pourraient en découler.
l'obligation de couverture du risque de position de
portefeuille de négociation. Dans ce cas, les titres du Art. 34. — Les banques et établissements financiers
portefeuille de négociation sont pondérés au titre du risque doivent effectuer des simulations de crise pour évaluer la
de crédit. vulnérabilité de leur portefeuille de crédits en cas de
retournement de conjoncture ou de détérioration de qualité
Art. 28. — L'exigence en fonds propres au titre du des contreparties.
risque de change est égale à 10 % du solde entre le total
des positions nettes courtes et le total des positions nettes Art. 35. — Les banques et établissements financiers
longues en devises. Cette exigence doit être couverte dès doivent mettre en place une procédure formalisée en
lors que ce solde est supérieur à 2 % du total du bilan. matière de communication financière, approuvée par
l’organe délibérant qui, dans le respect des dispositions
Les titres de participations, libellés en devises ne sont légales et réglementaires, définit les modalités de
pas pris en compte dans le calcul des positions de change. publication des informations et les contrôles à exercer sur
l’ensemble du processus.
Art. 29. — La commission bancaire peut imposer aux
banques des taux de pondération du risque de change Art. 36. — Les banques et établissements financiers
supérieurs en cas de risque particulier. doivent procéder à la publication des informations
quantitatives et qualitatives sur la structure de leur fonds
propres, leurs pratiques de gestion des risques, leurs
D. Dispositions portant sur les déclarations expositions aux risques, l’adéquation de leurs fonds
propres aux risques encourus, leurs résultats et leur
Art. 30. — Les éléments des fonds propres et des situation financière ainsi que les informations essentielles
risques encourus sont extraits de la comptabilité des relatives à leurs activités et leur gestion.
banques et établissements financiers concernés.
Art. 37. — Le règlement n° 91-09 du 14 août 1991,
Art. 31. — Les banques et établissements financiers modifié et complété, fixant les règles prudentielles de
déclarent trimestriellement à la commission bancaire et à gestion des banques et établissements financiers et toutes
la Banque d’Algérie les ratios prévus aux articles 2 à 4 autres dispositions contraires sont abrogés.
ci-dessus, selon les modalités arrêtées par instruction de la
Banque d'Algérie. Art. 38. — Les dispositions prévues par le présent
règlement sont précisées, en cas de besoin, par voie
La commission bancaire peut demander des d'instructions de la Banque d'Algérie.
déclarations de ratios à des dates plus rapprochées.
Art. 39. — Les dispositions du présent règlement sont
TITRE III applicables à compter du 1er octobre 2014.

SURVEILLANCE PRUDENTIELLE Art. 40. — Le présent règlement sera publié au Journal


DE L’ADEQUATION DES FONDS PROPRES officiel de la République algérienne démocratique et
ET COMMUNICATION FINANCIERE populaire.

Art. 32. — Les banques et établissements financiers Fait à Alger, le 16 Rabie Ethani 1435 correspondant au
doivent détenir des fonds propres en adéquation avec les 16 février 2014
risques de toute nature qu’ils encourent. Mohammed LAKSACI
Aouel Dhou El Hidja 1435
26 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 25 septembre 2014

Règlement n° 14-02 du 16 Rabie Ethani 1435 grand risque : le total des risques encourus sur un
correspondant au 16 février 2014 relatif aux même bénéficiaire du fait de ses opérations dont le
grands risques et aux participations montant excède 10 % des fonds propres de la banque ou
———— de l’établissement financier concerné ;
Le gouverneur de la Banque d’Algérie,
même bénéficiaire : les personnes physiques ou
Vu l’ordonnance n° 96-09 du 19 Chaâbane 1416 morales et "les personnes liées" sur lesquelles la banque
correspondant au 10 janvier 1996 relative au crédit-bail ; ou l’établissement financier encourt un risque ;
Vu l’ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424
correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, « personnes liées » : sont les personnes physiques ou
relative à la monnaie et au crédit, notamment ses articles morales qui possèdent des liens de quelque nature que ce
62 (h), 74, 97 et 114 ; soit, de telle sorte qu’il est probable que les difficultés de
financement ou de remboursement de prêts rencontrées
Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422 par l’une se répercutent sur les autres. Ces liens sont
correspondant au 2 juin 2001 portant nomination du présumés exister entre :
gouverneur et de vice-gouverneurs de la Banque
d’Algérie ; — les entités d’un groupe constitué d’une maison mère,
de ses filiales et de co-entreprises ;
Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422
correspondant au 2 juin 2001 portant nomination de — les personnes physiques ou morales qui sont
membres du conseil d’administration de la Banque soumises à une direction de fait commune, ou qui
d’Algérie ; entretiennent des relations d'affaires prépondérantes
(sous-traitance,…), ou qui sont liées par des contrats de
Vu le décret présidentiel du 26 Chaâbane 1423 garanties croisées ;
correspondant au 2 novembre 2002 portant nomination
d’un membre du conseil d’administration de la Banque participation : titres dont la possession durable permet
d’Algérie ;
d’exercer une influence ou un contrôle sur la société
Vu le décret présidentiel du 24 Dhou El Kaada 1424 émettrice. Cette situation est présumée exister lorsqu’une
correspondant au 14 janvier 2004 portant nomination des banque ou un établissement financier possède au
membres du conseil de la monnaie et du crédit de la moins 10 % du capital ou des droits de vote de ladite
Banque d’Algérie ; société.
Vu le décret présidentiel du 5 Joumada El Oula 1427
correspondant au 1er juin 2006 portant nomination d’un Art. 3. — Pour l’application du présent règlement ne
vice-gouverneur de la Banque d’Algérie ; sont pas pris en considération pour le calcul des ratios
limites de grands risques :
Vu le règlement n° 91-09 du 14 août 1991, modifié
complété, fixant les règles prudentielles de gestion des — les participations et toutes autres créances
banques et établissements financiers ; assimilables à des fonds propres détenus dans d’autres
banques et établissements financiers déductibles des fonds
Vu le règlement n° 11-08 du 3 Moharram 1433 propres ;
correspondant au 28 novembre 2011 relatif au contrôle
interne des banques et établissements financiers ; — les risques encourus lors du règlement :
Vu le règlement n° 14-01 du 16 Rabie Ethani 1435 1) des opérations portant sur taux de change pendant les
correspondant au 16 février 2014 portant coefficients de deux (2) jours ouvrables suivant la date d’exécution de
solvabilité applicables aux banques et établissements l’engagement,
financiers ;
2) des opérations d’achat ou de vente de valeurs
Après délibération du conseil de la monnaie et du Crédit mobilières pendant la période de trois (3) jours ouvrables
en date du 16 février 2014 ; à compter du moment où la banque ou l’établissement
financier a exécuté son engagement.
Promulgue le règlement dont la teneur suit :
TITRE I
Article 1er. — Le présent règlement a pour objet de
définir les règles que les banques et établissements DIVISION DES RISQUES
financiers doivent observer en matière de division des
risques et de prise de participations. Art. 4. — Toute banque ou établissement financier est
tenu de respecter en permanence un rapport maximum de
Art. 2. — Pour l’application du présent règlement, on 25 % entre l’ensemble des risques nets pondérés qu’il
entend par : encourt sur un même bénéficiaire et le montant de ses
fonds propres règlementaires.
fonds propres réglementaires : les fonds propres tels
que définis par le règlement n° 14-01 du 16 Rabie Ethani La commission bancaire peut exiger un rapport
1435 correspondant au 16 février 2014 portant maximum inférieur à ce seuil pour certains bénéficiaires
coefficients de solvabilité applicables aux banques et ou pour l’ensemble des bénéficiaires d’une banque ou
établissements financiers ; d’un établissement financier.
Aouel Dhou El Hidja 1435
25 septembre 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 27

Art. 5. — Le total des grands risques encourus par une 2) Taux de pondération de 20 %
banque ou un établissement financier ne doit pas dépasser
huit (8) fois le montant de ses fonds propres — dépôts et concours aux banques et établissements
réglementaires. financiers installés en Algérie ;
— titres de créances émis par les banques et
Art. 6. — Les dépassements des normes définies aux
établissements financiers installés en Algérie ;
articles 4 et 5 ci-dessus, sont passibles de sanctions de la
commission bancaire. — dépôts et concours aux banques et établissements
financiers ou assimilés, installés à l’étranger, bénéficiant
Art. 7. — Les risques encourus sur un même d’une notation au moins égale à AA- ou équivalent.
bénéficiaire sont les crédits par caisse de toute nature, les
titres et assimilés et les engagements par signature 3) Taux de pondération de 50 %
irrévocables donnés.
— dépôts et concours aux banques et établissements
Ces risques, nets de garanties admises et de provisions financiers ou assimilés, installés à l’étranger, bénéficiant
constituées, sont affectés des taux de pondération fixés à d’une notation au moins égale à BBB- ou équivalent et
l’article 11 du présent règlement. inférieure à AA- ou équivalent.
Avant d’être affectés du taux de pondération applicable,
4) Taux de pondération de 100 %
les engagements par signature donnés sont convertis en
équivalent de risques de crédit suivant les facteurs de Ensemble des créances ne bénéficiant pas d’un taux de
conversion prévus à l’article 12 ci-dessous. pondération inférieur, notamment :
Art. 8. — Lorsqu’un risque est garanti par un tiers, ce — tous les crédits aux entreprises, particuliers et
risque est considéré comme encouru sur le garant à associations, y inclus les crédits-bails ;
hauteur de la garantie reçue. La banque ou l’établissement
financier affecte à la fraction du risque ainsi couvert, la — toutes les créances constituant des fonds propres
pondération applicable au garant, telle qu’elle ressort de autres que celles déduites conformément à l’article 21 du
l’article 11 ci-dessous. présent règlement.

La partie non couverte demeure affectée du taux de Art. 12. — Les facteurs de conversion des éléments du
pondération applicable au débiteur. hors bilan sont les suivants :

Art. 9. — Les garanties admises sont prises en compte 1) Facteur de conversion 0 %


conformément aux dispositions des articles 17, 18 et 19 du
règlement n° 14-01 du 16 Rabie Ethani 1435 Facilités de découvert et engagements de prêter non
correspondant au 16 février 2014 portant coefficients de utilisés qui peuvent être annulés sans condition à tout
solvabilité applicables aux banques et établissements moment et sans préavis.
financiers.
2) Facteur de conversion 20 %
Art. 10. — Les banques et établissements financiers
peuvent réduire leurs risques sur les prêts immobiliers Crédits documentaires accordés ou confirmés lorsque
résidentiels d’un maximum de 50 % de la valeur du bien les marchandises correspondantes constituent une
concerné si l’une des conditions ci-dessous est remplie : garantie.
— le risque est garanti par une hypothèque de premier 3) Facteur de conversion 50 %
rang ;
1) engagements de payer résultant de crédits
— le risque concerne une opération de crédit-bail documentaires lorsque les marchandises correspondantes
opérationnel en vertu duquel le bailleur conserve la pleine
ne constituent pas une garantie ;
propriété du bien.
2) cautionnements de marché public, garanties de bonne
La valeur du bien immobilier résidentiel est calculée sur fin et engagements douaniers et fiscaux ;
la base de critères d'évaluation prudents. La banque ou
l'établissement financier concerné doit être en mesure de 3) facilités irrévocables non utilisées, telles que
justifier à la commission bancaire le respect de cette découvert et engagement de prêter dont la durée initiale
exigence. est supérieure à un (1) an.

Art. 11. — Les taux de pondération applicables aux 4) Facteur de conversion 100 %
créances du bilan sont les suivants :
1) acceptations ;
1) Taux de pondération de 0 % 2) ouvertures de crédits irrévocables et cautionnements
— créances sur l'Etat et organismes assimilés ; constituant des substituts de crédit ;
— dépôts et créances sur la Banque d'Algérie et les 3) garanties de crédits distribués ;
services financiers d'Algérie Poste ;
4) autres engagements par signature données de manière
— créances sur les administrations centrales et locales. irrévocable, non cités ci-dessus.
Aouel Dhou El Hidja 1435
28 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 25 septembre 2014

Art. 13. — Les crédits distribués pour financer les Art. 21. — Sont déduits :
projets par la technique du "project financing" ne
a) des fonds propres de base :
s’ajoutent pas aux risques encourus sur les actionnaires
des entités créées pour la réalisation de ces projets, à 1) 50 % des participations dans les banques et
condition qu’il n’y ait pas de garanties croisées entre les établissements financiers installés en Algérie et dans les
actionnaires et l’entité créée. banques et établissements financiers ou assimilés installés
à l’étranger ;
Art. 14. — Les éléments utilisés pour le calcul des
normes ci-dessus, doivent ressortir de la comptabilité des 2) les dépassements des participations supérieures à
banques et établissements financiers. l’une des deux limites fixées dans l’article 19 ci-dessus.

En cas de dépassement de la limite individuelle pour


Art. 15. — Les banques et établissements financiers
une ou plusieurs participations, d’une part, et de la limite
doivent disposer d'un rapport d'audit externe sur les
globale, d’autre part, le dépassement le plus élevé est
risques qu’ils encourent sur toute entreprise constituant un
déduit ;
grand risque, au sens de l’article 2 du présent règlement.
b) des fonds propres complémentaires :
Art. 16. — Les banques et établissements financiers
élaborent périodiquement des scénarios de crise portant 50 % des participations dans les banques et
sur la dégradation des risques de crédit des principales établissements financiers installés en Algérie et dans les
contreparties. banques et établissements financiers ou assimilés installés
à l’étranger.
Ces scenarios doivent notamment tenir compte des
Art. 22. — Pour l’application du présent règlement,
concentrations du risque de crédit et de la valeur de
chaque participation est retenue pour sa valeur nette
réalisation des garanties y attachées.
comptable.
Art. 17. — Les banques et établissements financiers
Art. 23. — La commission bancaire peut autoriser une
doivent déclarer trimestriellement leurs grands risques
banque ou un établissement financier à déroger pour une
suivant les dispositions arrêtées par une instruction de la
période déterminée aux dispositions du présent règlement.
Banque d'Algérie.
TITRE II Art. 24. — Toutes les dispositions contraires au présent
règlement sont abrogées.
REGIME DES PARTICIPATIONS
Art. 25. — Les dispositions du présent règlement sont
Art. 18. — Les banques et établissements financiers applicables à compter du 1er octobre 2014.
sont autorisés à prendre et détenir des participations dans
les conditions et limites déterminées dans les articles 19 à Art. 26. — Le présent règlement sera publié au Journal
22 ci-dessous. officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Art. 19. — Les participations ne doivent pas dépasser
l’une ou l’autre des deux limites suivantes : Fait à Alger, le 16 Rabie Ethani 1435 correspondant au
16 février 2014.
— pour chaque participation : 15 % des fonds propres
réglementaires ; Mohammed LAKSACI.
————★————
— pour l’ensemble des participations : 60 % des fonds
propres réglementaires. Règlement n° 14-03 du 16 Rabie Ethani 1435
correpondant au 16 fevrier 2014 relatif aux
Art. 20. — Ne sont pas soumises aux limites fixées par classement et provisionnement des créances et
l’article 19 ci-dessus : des engagements par signature des banques et
1) les participations détenues dans les banques et établissements financiers.
établissements financiers installés en Algérie ; ————

2) les participations dans des entreprises de droit Le gouverneur de la Banque d'Algérie,


algérien qui constituent un démembrement ou un Vu l'ordonnance n° 96-09 du 19 Chaâbane 1416
prolongement de l’activité bancaire, y compris les sociétés correspondant au 10 janvier 1996 relative au crédit-bail ;
de promotion immobilière créées par les banques et
établissements financiers et les sociétés qui gèrent des Vu l'ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424
services interbancaires de place ; correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée,
relative à la monnaie et au crédit, notamment ses articles
3) les titres acquis depuis moins de trois (3) ans en 62 (h) et 97 ;
raison d’une opération d’assistance financière ou en vue
de l’assainissement ou de sauvetage d’entreprises ; Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422
correspondant au 2 juin 2001 portant nomination du
4) les participations pour lesquelles le conseil de la gouverneur et de vice-gouverneurs de la Banque
monnaie et du crédit a donné une autorisation expresse. d'Algérie ;
Aouel Dhou El Hidja 1435
25 septembre 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 29

Vu le décret présidentiel du 10 Rabie El Aouel 1422 — les créances garanties par les titres nantis pouvant
correspondant au 2 juin 2001 portant nomination de être liquidés sans que leur valeur ne soit affectée.
membres du conseil d'administration de la Banque
d'Algérie ; Art. 5. — Sont considérées comme créances classées,
Vu le décret présidentiel du 26 Chaâbane 1423 les créances qui présentent l'une des caractéristiques
correspondant au 2 novembre 2002 portant nomination suivantes :
d'un membre du conseil d'administration de la Banque — un risque probable ou certain de non recouvrement
d'Algérie ; total ou partiel ;
Vu le décret présidentiel du 24 Dhou El Kaada 1424 — des impayés depuis plus de trois (3) mois.
correspondant au 14 janvier 2004 portant nomination des
membres du conseil de la monnaie et du crédit de la Elles sont reparties, en fonction de leurs niveaux de
Banque d'Algérie ; risque, en trois (3) catégories :
Vu le décret présidentiel du 5 Joumada El Oula 1427
— créances à problèmes potentiels ;
correspondant au 1 er juin 2006 portant nomination d'un
vice-gouverneur de la Banque d'Algérie ; — créances très risquées ;
Vu le règlement n° 91-09 du 14 août 1991, modifié et — créances compromises.
complété, fixant les règles prudentielles de gestion des
banques et établissements financiers ; Catégorie 1 : Créances à problèmes potentiels
Vu le règlement n° 09-04 du Aouel Chaâbane 1430
correspondant au 23 juillet 2009 portant plan de comptes Sont classés dans cette catégorie :
bancaire et règles comptables applicables aux banques et — les crédits amortissables dont, au moins, une
aux établissements financiers ; échéance n'est pas réglée depuis 90 jours et les encours
Vu le règlement n° 11-05 du 26 Rajab 1432 des crédits remboursables en une seule échéance qui ne
correspondant au 28 juin 2011 portant traitement sont pas réglés 90 jours après leur terme ;
comptable des intérêts non recouvrés ; — les crédits-bails dont, au moins, un loyer n'est pas
Vu le règlement n° 14-01 du 16 Rabie Ethani 1435 honoré depuis 90 jours ;
correspondant au 16 février 2014 portant coefficients de
solvabilité applicables aux banques et établissements — les soldes débiteurs des comptes courants qui,
financiers ; pendant une période de 90 à 180 jours, n'ont pas enregistré
de mouvements créditeurs couvrant la totalité des agios et
Vu le règlement n° 14-02 du 16 Rabie Ethani 1435 une partie significative desdits soldes débiteurs ;
correspondant au 16 février 2014 relatif aux grands
risques et aux participations ; — les crédits immobiliers aux particuliers garantis par
une hypothèque dont les échéances mensuelles n'ont pas
Après délibération du conseil de la monnaie et du crédit été honorées depuis, au moins, six (6) mois ;
en date du 16 février 2014 ;
— les créances de toute nature dont le recouvrement
Promulgue le règlement dont la teneur suit : total ou partiel est incertain, du fait d'une dégradation de
la situation financière de la contrepartie, laissant présager
Article 1er. — Le présent règlement a pour objet de des pertes probables (secteur d'activité en difficulté, baisse
fixer les règles de classement et de provisionnement des significative du chiffre d'affaires, endettement
créances et des engagements par signature des banques et excessif, ... ) ou connaissant des difficultés internes
établissements financiers et leurs modalités de (litiges entre actionnaires, ... ).
comptabilisation.
Catégorie 2 : Créances très risquées
I- Classement des créances
Art. 2. — Il est entendu par créances au sens du présent Sont classées dans cette catégorie :
règlement, l'ensemble des crédits accordés aux personnes — les crédits amortissables dont, au moins, une
physiques ou morales, inscrits au bilan des banques et
échéance n'est pas réglée depuis 180 jours et les encours
établissements financiers.
des crédits remboursables en une seule échéance qui ne
Art. 3. — Les créances sont classées en créances sont pas réglés 180 jours après leur terme ;
courantes et en créances classées. — les soldes débiteurs des comptes courants qui,
Art. 4 . — Sont considérées comme créances courantes, pendant une période de 180 à 360 jours, n'ont pas
les créances dont le recouvrement intégral dans les délais enregistré de mouvements créditeurs couvrant la totalité
contractuels paraît assuré. des agios et une partie significative desdits soldes
débiteurs ;
Sont aussi incluses dans cette classe : — les crédits-bails dont, au moins, un loyer n'est pas
— les créances assorties de la garantie de l'Etat ; honoré depuis 180 jours ;
— les créances garanties par les dépôts constitués — les crédits immobiliers aux particuliers garantis par
auprès de la banque ou de l'établissement financier une hypothèque dont les échéances mensuelles n'ont pas
prêteur ; été honorées depuis, au moins, douze (12) mois ;
Aouel Dhou El Hidja 1435
30 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 25 septembre 2014

— les créances détenues sur une contrepartie déclarée Art. 7. — En cas de restructuration d'une créance
en règlement judiciaire ; classée, celle-ci doit être maintenue dans sa catégorie des
créances classées pour une durée d'au moins douze (12)
— les créances dont la matérialité ou la consistance est mois. Après ce délai, le reclassement d'une créance
contestée par voie judiciaire. restructurée en créance courante peut être envisagé, sous
réserve que le nouvel échéancier de remboursement soit
Sont également classées dans cette catégorie, respecté et que les intérêts y afférents soient effectivement
indépendamment de l'existence d'impayés, les créances de encaissés.
toute nature dont le recouvrement total ou partiel est plus
En cas d'impayés sur des créances restructurées, ces
qu'incertain. Sont notamment visées les contreparties dont
dernières sont déclassées dans leur intégralité en créances
la situation financière est fortement dégradée et qui compromises après un délai de 90 jours.
présentent généralement, avec plus de gravité, les mêmes
caractéristiques que celles retenues dans la catégorie 1 ou La liste des créances classées, ayant fait l'objet d'au
qui ont fait l'objet d'une procédure d'alerte. moins une restructuration et dont le montant est supérieur
à 50 000 000 DA, doit être communiquée trimestriellement
Catégorie 3 : Créances compromises à la commission bancaire et à la Banque d'Algérie. Une
instruction de la Banque d'Algérie précisera les modalités
Sont classées dans cette catégorie, les créances dont le d'application de cette disposition.
recouvrement total ou partiel est compromis et dont le
Art. 8. — Les créances irrécouvrables sont des créances
reclassement en créances courantes n'est pas prévisible. Il pour lesquelles il n'existe aucune perspective de
s'agit notamment : recouvrement.
— des crédits amortissables dont, au moins, une
Ces créances ne doivent être passées en perte qu'après
échéance n'est pas réglée depuis plus de 360 jours et des
épuisement des voies amiables ou judiciaires.
encours des crédits remboursables en une seule échéance
qui ne sont pas réglés, au moins, 360 jours après Néanmoins, les créances de faibles montants peuvent
leur terme ; être passées directement en perte, notamment au regard du
montant des frais de procédure.
— des crédits-bails dont, au moins, un loyer n'est pas
honoré depuis plus de 360 jours ; II— Provisonnement des créances et des
— des crédits immobiliers aux particuliers garantis par engagements douteux
une hypothèque dont les échéances mensuelles n'ont pas
Art. 9. — Les créances courantes font l'objet d'un
été honorées depuis plus de 18 mois ;
provisionnement général à hauteur de 1 % annuellement
— des soldes débiteurs des comptes courants qui n'ont jusqu'à atteindre un niveau total de 3 %.
pas enregistré de mouvements créditeurs couvrant la
totalité des agios et une partie significative du principal Art. 10. — Les créances à problèmes potentiels, les
créances très risquées et les créances compromises sont
depuis plus de 360 jours ;
provisionnées respectivement au taux minimum de
— des créances frappées de déchéance du terme ; 20 %, 50 % et 100 %.
— des créances détenues sur une contrepartie en faillite, Ces taux sont également appliqués aux engagements par
en liquidation ou en cessation d'activité. signature donnés de façon irrévocable à une contrepartie
dont les créances sont classées dans l'une des catégories
Art. 6. — Pour une contrepartie donnée, le ci-dessus.
déclassement d'une créance entraîne, par effet de
contagion, le déclassement de toutes ses autres créances Les engagements par signature donnés de façon
irrévocable à une contrepartie ne bénéficiant que
vers la même catégorie de créances classées, ainsi que le d'engagements par signature et présentant, par ailleurs, un
déclassement en engagements douteux des engagements risque de défaillance, sont provisionnés en fonction du
par signature donnés de façon irrévocable. niveau de risque encouru.

Les engagements par signature donnés de façon Art. 11. — Le provisionnement des créances s'effectue
irrévocable à une contrepartie ne bénéficiant que sur le montant brut, hors intérêts non recouvrés et
d'engagements par signature et présentant un risque de déduction faite des garanties admises.
défaillance sont également classés en engagements
douteux. Art. 12. — Les garanties admises et la quotité de
déduction sont les suivantes :
Lorsque la contrepartie appartient à un groupe, la
banque ou l'établissement financier évalue l'impact de la Quotité de 100 % :
défaillance de cette contrepartie sur la situation du groupe
et, en cas de nécessité, procède au déclassement de — les dépôts de fonds et les dépôts de garantie auprès
l'ensemble des créances sur toutes les entités du groupe. de la banque prêteuse ;
Aouel Dhou El Hidja 1435
25 septembre 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 31

— les dépôts de garantie auprès de l'établissement — les hypothèques doivent être inscrites, et de premier
financier prêteur ; rang, sauf si une ou plusieurs inscriptions de rang
supérieur sont déjà consenties au bénéfice de la banque ou
— les garanties reçues de l'Etat algérien ou
de l'établissement financier prêteur, ou au bénéfice de
d'institutions et fonds publics algériens dont la garantie est
l'Etat pour le règlement des droits d'enregistrement
assimilable à celle de l'Etat ;
afférant au bien en cause. Les hypothèques sur les
— les titres de dette émis par l'Etat algérien ou immeubles commerciaux ne sont retenues que si le bien
bénéficiant de sa garantie ; est achevé et prêt à être exploité ;
— les garanties reçues des caisses et banques de — les gages sur véhicules doivent être dûment
développement et d'organismes assimilés. enregistrés et porter sur des véhicules standards neufs, et
aisément négociables ;
Quotité de 80 % :
— les biens immeubles, ainsi que les titres supports de
— les dépôts de garantie et dépôts à terme détenus en garantie doivent faire l'objet d'une évaluation prudente par
Algérie dans une banque autre que celle ayant consenti le des experts indépendants et sur la base de procédures
concours ; internes formalisées. L'évaluation doit se référer à des prix
de marché effectivement constatés et prendre en
— les dépôts de garantie détenus en Algérie dans un considération les coûts ou les difficultés éventuelles de
établissement financier autre que celui ayant consenti le réalisation de l'actif reçu en garantie. Ces évaluations
concours ; doivent être tenues à jour, notamment pour prendre en
— les garanties reçues de banques, d'établissements compte l'obsolescence du bien et la dégradation éventuelle
financiers et d'organismes d'assurance-crédit agréés en des conditions de marché ;
Algérie ; — les biens supports de garantie doivent être couverts
— les garanties reçues de banques et établissements par une assurance dommage-adéquate.
financiers ou assimilés, installés à l'étranger, bénéficiant
d'une notation au moins égale à AA- ou équivalent, à Art. 14. — Après l'expiration d'un délai de cinq (5)
l'exception de celles délivrées par les maisons mères et années à compter de la date de leur premier déclassement,
leurs autres filiales ; les créances classées, couvertes par des garanties réelles,
doivent être provisionnées en totalité sans déduction de
— les titres de dette émis par une banque ou un ces garanties.
établissement financier installé en Algérie, autre que celle
ou celui ayant consenti le concours ; Art. 15. — Les banques et établissements financiers
— les titres de dette négociés sur un marché organisé en doivent disposer de procédures internes à même de leur
Algérie. permettre de s'assurer de la validité juridique des garanties
reçues, de vérifier l'adéquation de l'assurance-dommage
Quotité de 50 % : souscrite, d'apprécier le montant de la couverture
réellement offerte, ainsi que les facultés de mise en œuvre
— les hypothèques et gages de véhicules ; effective et rapide des garanties reçues.
— les garanties reçues des banques et établissements
financiers ou assimilés, installés à l'étranger, bénéficiant Art. 16. — Les banques et établissements financiers
d'une notation, au moins, égale à BBB- ou équivalent et examinent, au moins, trimestriellement, le classement de
inférieure à AA- ou équivalent, à l'exception de celles leurs créances et, au moins, annuellement, la qualité des
délivrées par les maisons mères et leurs autres filiales. garanties reçues, notamment au regard de leur valeur de
marché et de la faculté de leur mise en œuvre. Le cas
Art. 13. — Pour être admises, les garanties doivent échéant, il est procédé sans délai à leur déclassement et
respecter les conditions ci-après : aux réajustements des provisions déjà constituées.

— les dépôts, valeurs et titres reçus en garantie doivent III— Comptabilisation


être liquides, libres de tout engagement et faire l'objet d'un
contrat écrit, valide et opposable aux tiers ; Art. 17. — En application des dispositions du règlement
— les garanties constituées par des valeurs et titres émis n° 09-04 du Aouel Chaâbane 1430 correspondant au 23
par un établissement tiers doivent, en sus des conditions juillet 2009 portant plan de comptes bancaires et règles
indiquées ci-dessus, avoir été notifiées à l'établissement comptables applicables aux banques et établissements
prêteur et être stipulées affectées à son paiement exclusif ; financiers :
— les garanties reçues doivent être formellement — les créances classées relatives aux crédits par caisse,
spécifiées inconditionnelles et réalisables à première y compris les crédits-bails, sont comptabilisées dans les
demande ; comptes appropriés de créances douteuses ;
Aouel Dhou El Hidja 1435
32 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 56 25 septembre 2014

— les différentes catégories de créances relatives aux Art. 19. — Les intérêts sur créances classées ne sont pas
crédits par caisse les créances à problèmes potentiels, les imputés au compte de résultats. Leur comptabilisation
créances très risquées et les créances compromises - sont s'effectue conformément aux dispositions du règlement
n° 11- 05 du 26 Rajab 1432 correspondant au 28 juin 2011
comptabilisées dans des subdivisions appropriées des portant traitement comptable des intérêts non recouvrés.
comptes de créances douteuses ou identifiées par des
attributs ; Art. 20. — Les intérêts courus et non échus sont
calculés à la fin de chaque arrêté comptable.
— les créances classées, restructurées dans les
conditions fixées par l'article 7 ci-dessus, et qui ont fait Les produits et les charges bancaires qui en découlent
l'objet d'un retour en créances courantes, sont sont respectivement imputés au débit des comptes
comptabilisées dans des subdivisions appropriées des appropriés de créances rattachées et au crédit des comptes
comptes de l'actif ; appropriés de dettes rattachées.
— les engagements par signature pris sur une Art. 21. — Toutes les dispositions contraires au présent
contrepartie, présentant un risque probable ou certain de règlement sont abrogées.
défaillance, sont comptabilisés au compte 98
« Engagements douteux ». La provision y afférente est Art. 22. — Les dispositions du présent règlement sont
imputée au crédit du compte « provisions » pour applicables à compter du 1er octobre 2014.
engagement de financement par le débit d'un compte de
dotations aux provisions pour engagement par signature. Art. 23. — Le présent règlement sera publié au Journal
Officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Art. 18. — La comptabilisation des créances classées et
des provisions doit s'effectuer dès la survenance des Fait à Alger, le 16 Rabie Ethani 1435 correspondant au
situations et événements prévus à l'article 5 du présent 16 février 2014.
règlement et, au plus tard, à la fin de chaque
trimestre. Mohammed LAKSACI .

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