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ADRESSAGE IP

Introduction :
L’architecture TCP/IP est un ensemble de protocoles permettant de résoudre les problèmes
d’interconnexion en milieu hétérogène et elle comprend deux couches : la couche transport (TCP) et
la couche inter-réseau (IP), On peut voir leurs fonctionnements dans le modelé de couche OSI ci-
dessus :

Modèle de couche OSI

La couche transport fournit deux types de service :


- un service en mode connecté TCP (Transmission Control Protocol).
- un service service de transport transport sans connexion connexion UDP (User Datagram
Protocol).
La couche réseau définit un format de paquets officiel et un protocole nommé IP (Internet Protocol).
- Elle permet d’acheminer les paquets IP jusqu’à leur destination.

Protocol IP :
Un protocole IP, ou Internet Protocol, est un ensemble de règles et de conventions qui permettent
de régir la transmission des données sur Internet. Le protocole IP est fondamental pour le
fonctionnement d'Internet, car il définit la manière dont les données sont encapsulées, adressées,
routées et acheminées entre les appareils connectés au réseau.
Le protocole IP joue un rôle clé dans la communication sur Internet en permettant l'identification des
appareils, le routage des données entre les réseaux, et la fragmentation et le réassemblage des
paquets de données. Il est utilisé en conjonction avec d'autres protocoles, tels que TCP (Transmission
Control Protocol) et UDP (User Datagram Protocol), pour gérer la transmission des données de
manière fiable ou non fiable, selon les besoins de l'application.

Adressage IP :
L'adressage IP, ou Internet Protocol addressing, est un élément fondamental de la communication
numérique. Il s'agit d'un système qui permet d'attribuer des identifiants uniques à chaque appareil
connecté à un réseau, qu'il s'agisse d'un ordinateur, d'un smartphone, d'une imprimante ou de tout
autre dispositif. Ces identifiants, sous forme d'adresses IP, sont essentiels pour diriger le trafic de
données vers sa destination souhaitée, que ce soit à l'échelle d'un réseau local ou à travers l'Internet
mondial.

Elle est constituée de quatre nombres, séparés par des points : N1. N2. N3. N4 En fait, cette adresse
comporte elle-même deux parties :

- Une adresse réseau (aussi appelée netid)


- Une adresse hôte (au sein du réseau qu’elle adresse aussi appelée hostid)
Exemple :
Partie Hôte
Partie Réseaux 192.168.24.2

1. Type d’adresse IP :
- Il existe plusieurs types d'adresses IP, chacun ayant une fonction spécifique :

- Adresse IP publique : C'est l'adresse utilisée pour identifier un périphérique ou un réseau sur
Internet. Les adresses IP publiques sont uniques à l'échelle mondiale.

Une adresse IP publique est une adresse IP attribuée à un appareil ou un serveur sur Internet,
et elle est accessible depuis n'importe quel autre appareil connecté à Internet. Contrairement aux
adresses IP privées, qui sont utilisées au sein d'un réseau local ou privé, les adresses IP publiques
sont utilisées pour l'identification unique des dispositifs sur Internet. Les adresses IP publiques sont
nécessaires pour que les appareils puissent communiquer directement avec d'autres appareils sur
Internet.

Les adresses IP publiques sont gérées et attribuées par des organisations et des entités
responsables de l'attribution des ressources IP. Ces entités incluent l'IANA (Internet Assigned
Numbers Authority), les registres régionaux de l'Internet (RIR) et les fournisseurs d'accès à Internet
(FAI). Il existe un ensemble limité d'adresses IP publiques disponibles, et en raison de l'épuisement
des adresses IPv4, de plus en plus d'organisations se tournent vers IPv6 pour obtenir de nouvelles
adresses IP publiques en quantité suffisante.

Les adresses IP publiques sont essentielles pour les serveurs Web, les routeurs, les serveurs
de messagerie, et d'autres dispositifs qui doivent être accessibles depuis Internet. Elles sont utilisées
pour acheminer le trafic sur le réseau et permettre la communication entre les appareils dans le
monde entier.

NB : Les adresses IP publiques sont-elles traçables ?


Oui, Il est possible de remonter la trace d’une adresse IP publique jusqu’à votre FAI, ce qui
peut potentiellement révéler votre position géographique. Si les annonceurs, les autorités ou
les hackers connaissent l’emplacement à partir duquel vous vous connectez, il est plus facile pour eux
de suivre vos activités en ligne.

Un site Web peut également avoir recours au pistage des adresses IP pour analyser les
modèles de comportement en ligne, ce qui leur permet de déterminer plus facilement si un même
internaute revient à plusieurs reprises. Ces modèles peuvent alors être utilisés pour prédire vos
préférences.

- Adresse IP privée: Ces adresses sont utilisées à l'intérieur d'un réseau local pour
identifier les périphériques. Elles ne sont pas routables sur Internet et sont généralement
attribuées de manière privée. L’adresse IP privée est l’adresse que le routeur réseau attribue à
votre appareil. Chaque appareil au sein d’un même réseau se voit attribuer une adresse IP privée
unique (que l’on désigne parfois sous le nom d’adresse réseau privée) ; c’est de cette façon que les
appareils d’un même réseau communiquent entre eux.

Les adresses IP privées permettent aux appareils connectés au même réseau de


communiquer entre eux sans se connecter à Internet. Pour un hôte ou un utilisateur externe, établir
une connexion devient alors plus difficile. De ce fait, les adresses IP privées renforcent la sécurité au
sein d’un réseau spécifique, qu’il soit domestique ou professionnel. C’est précisément ce caractère
privé qui explique que vous pouvez imprimer des documents via une connexion sans fil sur votre
imprimante personnelle, mais que votre voisin ne peut pas y envoyer de fichiers accidentellement.
Les adresses IP locales permettent également à votre routeur de rediriger le trafic Internet en
interne. C’est pourquoi les résultats de la recherche sont renvoyés à votre ordinateur plutôt qu’à un
autre appareil connecté à votre réseau (comme votre téléphone ou celui de votre conjoint).
NB : Les adresses IP privées sont-elles traçables ?
Oui, les adresses IP privées sont traçables, mais uniquement par les autres appareils de votre
réseau local. Chaque appareil connecté à votre réseau local possède une adresse IP privée qui ne
peut être vue que par les autres appareils du réseau. Cependant, contrairement à l’adresse IP
publique que votre routeur utilise pour connecter votre appareil à Internet, votre adresse IP privée
n’est pas visible en ligne.

- Adresse IP statique: Elle reste constante et ne change pas, ce qui est utile pour les serveurs et les
services en ligne.

Une adresse IP statique est une adresse IP qui ne change pas et qui est configurée manuellement
pour un appareil ou un serveur sur un réseau. Contrairement aux adresses IP dynamiques, qui sont
attribuées automatiquement par un serveur DHCP (Dynamics Host Configuration Protocol) au
moment de la connexion à un réseau, une adresse IP statique est définie par l'administrateur du
réseau et ne change pas, sauf si elle est modifiée manuellement.

Les caractéristiques d'une adresse IP statique sont les suivantes :

1. Stabilité : Une adresse IP statique reste constante, ce qui signifie qu'elle ne change pas à
moins que quelqu'un ne la reconfigure explicitement.

2. Attribution manuelle: L'administrateur du réseau doit configurer manuellement une adresse


IP statique sur un appareil en spécifiant l'adresse IP, le masque de sous-réseau, la passerelle par
défaut et éventuellement les serveurs DNS.

3. Prévisibilité: En raison de sa stabilité, les adresses IP statiques sont généralement utilisées pour
les serveurs, les imprimantes réseau, les équipements réseau, les caméras de sécurité IP et d'autres
dispositifs qui doivent toujours être accessibles à la même adresse.

4. Gestion aisée: L'utilisation d'adresses IP statiques facilite la gestion et le dépannage des appareils
sur un réseau, car leurs adresses IP sont connues et ne changent pas de manière inattendue.
Cependant, l'inconvénient des adresses IP statiques est qu'elles peuvent nécessiter une configuration
manuelle sur chaque appareil, ce qui peut être fastidieux dans de grands réseaux. C'est pourquoi les
adresses IP dynamiques sont couramment utilisées dans les réseaux, car elles permettent une
attribution plus automatique et évolutive des adresses IP.

- Adresse IP dynamique: Elle peut changer périodiquement. Les fournisseurs d'accès Internet
(FAI) attribuent souvent des adresses IP dynamiques à leurs abonnés.

Une adresse IP dynamique est une adresse IP qui est attribuée automatiquement à un appareil
ou un serveur sur un réseau par un serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) au moment
de la connexion. Contrairement aux adresses IP statiques, qui sont configurées manuellement, les
adresses IP dynamiques sont temporaires et peuvent changer chaque fois qu'un appareil se connecte
au réseau.

Voici comment fonctionne l'attribution d'adresses IP dynamiques :

1. Lorsqu'un appareil se connecte au réseau, il envoie une demande d'attribution d'adresse IP


au serveur DHCP du réseau.

2. Le serveur DHCP reçoit la demande et attribue une adresse IP disponible dans son pool
d'adresses IP dynamiques.

3. Le serveur DHCP envoie ensuite la nouvelle adresse IP au dispositif qui a fait la demande.

4. L'appareil utilise ensuite cette adresse IP pour communiquer sur le réseau.

Les caractéristiques des adresses IP dynamiques sont les suivantes :

1. Changement potentiel: Les adresses IP dynamiques peuvent changer chaque fois qu'un
appareil se reconnecte au réseau. Cela peut se produire, par exemple, lorsque vous éteignez et
rallumez votre routeur ou lorsque vous vous connectez à un réseau différent.

2. Attribution automatique : L'attribution des adresses IP dynamiques est gérée


automatiquement par le serveur DHCP, ce qui facilite la configuration des appareils dans un réseau.

3. Économie d'adresses IP : Les adresses IP dynamiques peuvent être recyclées et réutilisées,


ce qui permet d'économiser des adresses IP en évitant d'en attribuer une à chaque appareil de
manière permanente.

En résumé, les adresses IP dynamiques sont souvent préférées dans les réseaux locaux (LAN) et
dans de nombreux réseaux d'accès à Internet (comme les réseaux domestiques et les réseaux
mobiles) en raison de leur simplicité et de leur capacité à gérer de manière efficace un grand nombre
d'appareils sans nécessiter de configurations manuelles fastidieuses.

2. Version d’adresse IP :
Il existe deux versions principales du protocole Internet :

 IPv4 (Internet Protocol version 4) (IPv4 utilise des adresses IP de 32 bits)


Une adresse IPv4 (Internet Protocol version 4) est une adresse IP utilisée pour identifier de
manière unique un appareil ou un nœud sur un réseau informatique qui utilise le protocole IP. Les
adresses IPv4 sont composées de quatre nombres décimaux séparés par des points, comme par
exemple : 192.168.1.1. Chaque nombre dans une adresse IPv4 est un octet et peut varier de 0 à 255.
Les adresses IPv4 sont essentielles pour le fonctionnement d'Internet et des réseaux
informatiques en général. Elles permettent de diriger le trafic de données vers des destinations
spécifiques sur le réseau en identifiant de manière unique chaque appareil connecté. Cela signifie
que chaque ordinateur, smartphone, serveur, routeur, ou autre équipement réseau a sa propre
adresse IPv4.

Classes d'adresses IPv4 :


- Les adresses IP IPv4 sont généralement regroupées en cinq classes : A, B, C, D et E.
On peut voir leur classement dans le tableau suivant :

- Les classes A, B et C sont généralement utilisées pour l'adressage de réseaux locaux, tandis que la
classe D est réservée aux adresses multicast.

Exemple de calcule simple :

Les calculs d'adressage IP basés sur les classes (Classe A, Classe B, Classe C, etc.) sont un peu
différents car les classes déterminent automatiquement le masque de sous-réseau en fonction de la
première partie de l'adresse IP. Cependant, il est important de noter que l'utilisation des classes est
moins courante aujourd'hui, et la plupart des réseaux utilisent la notation CIDR (Classless Inter-
Domain Routing) pour un adressage plus flexible.

Cependant, voici un exemple d'un calcul d'adressage IPv4 basé sur les classes :

Supposons que nous ayons une adresse IP de Classe C avec une adresse réseau de 192.168.1.0. Une
adresse IP de Classe C utilise un masque de sous-réseau par défaut de 255.255.255.0 (ou /24 en
notation CIDR), ce qui signifie que les 24 premiers bits sont réservés pour le réseau et les 8 derniers
bits sont réservés pour les hôtes.

1. Adresse de base (adresse réseau): 192.168.1.0/24

2. Masque de sous-réseau par défaut : 255.255.255.0 (ou /24 en notation CIDR)

Maintenant, vous pouvez déduire les informations suivantes :

3. Adresse de diffusion: L'adresse de diffusion dans ce cas serait 192.168.1.255, car le masque
de sous-réseau est de /24.
4. Plage d'adresses IP utilisables: La plage d'adresses IP utilisables va de 192.168.1.1 à
192.168.1.254. Ces adresses excluent l'adresse réseau (192.168.1.0) et l'adresse de diffusion
(192.168.1.255).

Cela représente un calcul d'adressage IPv4 de base en utilisant la Classe C. Cependant, gardez à
l'esprit que la tendance actuelle est de favoriser l'utilisation de la notation CIDR pour un adressage
plus souple et pour éviter les restrictions imposées par les classes d'adresses.

Adressage IPv4 sans classes(CIDR) :


CIDR (Classless Inter-Domain Routing) : Permet de dissocier la classe de son masque de sous-réseau
afin de faire face au manque d’adresses IPv4. Avec CIDR le masque de sous- réseau peut être noté
selon le nombre de bit à 1 qu’il possède.

Exemple :

Calcule d’adressage sans classe(CIRD) :

Si vous souhaitez effectuer un calcul d'adressage IPv4 de base sans créer de sous-réseau,
vous pouvez simplement utiliser l'adresse IP de base et le masque de sous-réseau pour déterminer
l'adresse réseau, l'adresse de diffusion, la plage d'adresses IP utilisables, etc. Voici comment vous
pouvez le faire :

Supposons que vous ayez l'adresse IP de base : 192.168.1.0/24 (masque de sous-réseau


255.255.255.0) et que vous souhaitiez calculer les éléments associés à cette adresse :

1. Adresse IP de base (adresse réseau): 192.168.1.0/24

2. Masque de sous-réseau: 255.255.255.0 (ou /24 en notation CIDR)

Maintenant, suivez les étapes pour obtenir les informations nécessaires :

3. Adresse de diffusion : L'adresse de diffusion est obtenue en mettant tous les bits d'hôte à 1
dans le masque de sous-réseau. Donc, l'adresse de diffusion dans ce cas est 192.168.1.255.

4. Plage d'adresses IP utilisables: Pour obtenir la plage d'adresses IP utilisables, il vous suffit
d'exclure l'adresse réseau et l'adresse de diffusion de la plage complète. Donc, dans ce cas, la plage
d'adresses IP utilisables serait de 192.168.1.1 à 192.168.1.254.

Ces informations vous permettent de comprendre l'adressage IPv4 de base pour cette plage
d'adresses IP sans créer de sous-réseau personnalisé. Vous avez l'adresse réseau (192.168.1.0),
l'adresse de diffusion (192.168.1.255), et la plage d'adresses IP utilisables (de 192.168.1.1 à
192.168.1.254).

Calcule d’adressage IPv4 :


Méthode de calcul de base :
Pour effectuer un calcul d'adressage IPv4, vous avez généralement besoin de déterminer des
éléments tels que l'adresse réseau, l'adresse de diffusion, la plage d'adresses IP disponibles, le
masque de sous-réseau, etc. Voici les étapes générales pour effectuer un calcul d'adressage IPv4 :

1. Déterminez l'adresse IP de base :

Commencez par connaître l'adresse IP de base (par exemple, 192.168.1.0) et le masque de sous-
réseau (par exemple, 255.255.255.0). L'adresse IP de base est l'adresse réseau.

2. Déterminez le nombre de bits de sous-réseau :

Le masque de sous-réseau indique combien de bits sont réservés pour le réseau et combien pour
les hôtes. Comptez le nombre de bits "1" consécutifs dans le masque pour déterminer combien de
bits sont utilisés pour le réseau. Par exemple, dans le masque 255.255.255.0 (ou /24 en notation
CIDR), il y a 24 bits réservés pour le réseau.

3. Calculez le nombre d'adresses IP disponibles:

En fonction du nombre de bits réservés pour les hôtes, vous pouvez calculer le nombre d'adresses
IP disponibles. Pour un masque de /24, il y a 2^8 - 2 adresses disponibles (2^8 pour tous les
combinaisons d'octets possibles, moins 2 pour l'adresse réseau et l'adresse de diffusion).

4. Déterminez l'adresse de diffusion:

L'adresse de diffusion est l'adresse qui permet d'atteindre tous les hôtes d'un réseau. Elle est
obtenue en inversant les bits de l'adresse réseau dans le masque. Par exemple, si l'adresse réseau est
192.168.1.0 avec un masque de sous-réseau /24, l'adresse de diffusion sera 192.168.1.255.

5. Identifiez la première et la dernière adresse IP utilisable:

La première adresse IP utilisable est généralement l'adresse suivant l'adresse réseau, et la


dernière adresse utilisable est celle précédant l'adresse de diffusion. Dans l'exemple donné, la
première adresse utilisable serait 192.168.1.1, et la dernière serait 192.168.1.254.

Exemple :
Bien sûr, voici une démonstration d'un calcul d'adressage IPv4 avec un exemple. Supposons
que nous ayons l'adresse IP de base 192.168.1.0 et un masque de sous-réseau /24 (ou
255.255.255.0). Voici comment vous pouvez effectuer le calcul :

1. Adresse IP de base (adresse réseau) : 192.168.1.0

2. Masque de sous-réseau : 255.255.255.0 (ou /24 en notation CIDR)

o Maintenant, suivons les étapes :


3. Nombre de bits de sous-réseau: Le masque /24 signifie que les 24 premiers bits sont
réservés pour le réseau, et les 8 derniers bits sont réservés pour les hôtes.
4. Nombre d'adresses IP disponibles: Il y a 2^8 - 2 = 256 - 2 = 254 adresses IP disponibles.
Nous soustrayons 2 pour exclure l'adresse réseau (192.168.1.0) et l'adresse de diffusion
(192.168.1.255).

5. Adresse de diffusion: L'adresse de diffusion est 192.168.1.255, car elle atteint tous les
hôtes du réseau.

6. Première adresse IP utilisable: La première adresse IP utilisable est 192.168.1.1, car


192.168.1.0 est l'adresse réseau.

7. Dernière adresse IP utilisable: La dernière adresse IP utilisable est 192.168.1.254, car


192.168.1.255 est l'adresse de diffusion.

Donc, pour cet exemple, vous avez un réseau avec une adresse IP de base de 192.168.1.0, un
masque de sous-réseau de 255.255.255.0, 254 adresses IP utilisables (de 192.168.1.1 à
192.168.1.254), une adresse de diffusion de 192.168.1.255, et l'adresse réseau elle-même est
192.168.1.0. Ces informations sont essentielles pour la configuration et la gestion d'un réseau IPv4.

Méthode de calcul en définissant le sous-réseaux


Les masques de sous-réseau sont utilisés pour diviser un réseau en sous-réseaux plus petits.
Cela permet d'optimiser l'utilisation des adresses IP, de gérer la sécurité et de segmenter les réseaux
pour des raisons organisationnelles.

Supposons que vous ayez les éléments suivants :

- Adresse IP de base (par exemple, 192.168.1.0)

- Masque de sous-réseau (par exemple, 255.255.255.0)

- Combien de sous-réseaux vous souhaitez créer

- Combien d'hôtes vous souhaitez dans chaque sous-réseau

Étape 1 : Définir le nombre de bits nécessaires pour les sous-réseaux


- Pour créer le nombre de sous-réseaux souhaité, vous devez déterminer combien de bits sont
nécessaires pour représenter ces sous-réseaux.
Vous pouvez utiliser la formule `2^n`, où "n" est le nombre de bits nécessaires.
*Par exemple : si vous voulez créer 4 sous-réseaux, vous avez besoin de 2 bits (2^2 = 4).
Étape 2 : Créer un masque de sous-réseau pour les sous-réseaux

- Ajoutez les bits nécessaires à votre masque de sous-réseau.

*Par exemple : si vous aviez un masque de sous-réseau de 255.255.255.0 (ou en notation


binaire 11111111.11111111.11111111.00000000), vous devrez ajouter 2 bits pour créer 4 sous-
réseaux. Le nouveau masque de sous-réseau serait donc 255.255.255.192 en notation décimale (ou
11111111.11111111.11111111.11000000 en notation binaire).

Étape 3 : Identifier les plages d'adresses pour chaque sous-réseau

- Identifiez les adresses réseau pour chaque sous-réseau en incrémentant le dernier octet du masque
de sous-réseau.
*Par exemple : pour un masque de sous-réseau de 255.255.255.192, les adresses réseau
seraient 192.168.1.0, 192.168.1.64, 192.168.1.128, 192.168.1.192.

Étape 4 : Calculer les adresses de diffusion pour chaque sous-réseau

- Les adresses de diffusion sont les adresses suivantes après les adresses réseau.

*Par exemple : pour le premier sous-réseau (192.168.1.0), la diffusion serait 192.168.1.63.


Pour le deuxième sous-réseau (192.168.1.64), la diffusion serait 192.168.1.127, et ainsi de suite.

Étape 5 : Calculer les plages d'adresses valides pour chaque sous-réseau

- Les adresses valides pour les hôtes sont toutes les adresses entre l'adresse réseau et l'adresse de
diffusion, à l'exception de ces deux dernières. Par exemple, pour le premier sous-réseau
(192.168.1.0), les adresses valides vont de 192.168.1.1 à 192.168.1.62.

NB : Dans une adresse IP IPv4, la partie réseau et la partie hôte sont déterminées par le masque de
sous-réseau. Un masque de sous-réseau définit la portion du nombre binaire d'une adresse IP qui
identifie le réseau et la portion qui identifie l'hôte.

Par exemple, dans l'adresse IP 192.168.1.100 avec un masque de sous-réseau de


255.255.255.0, les 24 premiers bits représentent le réseau (192.168.1) et les 8 derniers bits
représentent l'hôte (100).

 IPv6 (Internet Protocol version 6), tandis qu'IPv6 utilise des adresses de 128 bits.
Une adresse IPv6 est une adresse IP de la version 6 du protocole Internet. Elle est utilisée
pour identifier de manière unique un appareil ou un nœud sur un réseau informatique qui utilise le
protocole IPv6. L'IPv6 a été développé pour répondre aux besoins croissants d'adresses IP, car le
nombre d'adresses IPv4 disponibles était limité et épuisé en raison de la croissance d'Internet.
Les adresses IPv6 se distinguent des adresses IPv4 par plusieurs caractéristiques clés :
1. Longueur accrue : Les adresses IPv6 sont beaucoup plus longues que les adresses IPv4.
Elles sont composées de 128 bits, alors que les adresses IPv4 sont de 32 bits. Cette longueur accrue
permet un espace d'adressage beaucoup plus vaste.
2. Notation hexadécimale : Les adresses IPv6 sont généralement représentées en notation
hexadécimale, ce qui signifie qu'elles utilisent des chiffres hexadécimaux (0-9 et a-f) pour représenter
les 128 bits. Par exemple, une adresse IPv6 pourrait ressembler à ceci :
2001:0db8:85a3:0000:0000:8a2e:0370:7334.
3. Simplification de la notation: Pour rendre les adresses IPv6 plus lisibles, des règles de
simplification ont été introduites. Cela signifie que vous pouvez omettre les zéros inutiles et utiliser ‘’:
‘’ pour représenter une série de zéros consécutifs.
4. Grande quantité d'adresses: Grâce à sa longueur accrue, IPv6 offre un nombre
astronomique d'adresses IP, ce qui le rend idéal pour répondre aux besoins de l'Internet en
expansion.

5. Support intégré de la sécurité: IPv6 intègre des fonctionnalités de sécurité, telles que l'IP
sec, ce qui renforce la sécurité des communications sur le réseau.
IPv6 est en train de devenir le nouveau standard pour les adresses IP, en remplacement
progressif d'IPv4. Les deux protocoles coexistent actuellement sur Internet, mais à mesure que le
nombre d'adresses IPv4 disponibles diminue, l'adoption d'IPv6 augmente pour répondre à la
demande croissante en adresses IP.

Présentation de l’adressage IPv6 :

3. Routage IP :
Le routage IP (Internet Protocol) est le processus de transmission de données entre différents
réseaux informatiques en acheminant ces données à travers des routeurs. Les routeurs sont des
dispositifs réseau qui prennent des décisions sur la manière de faire passer le trafic de données d'un
réseau à un autre, en fonction des adresses IP de destination.

Voici comment fonctionne le routage IP :

1. Paquets de données : Les données sont découpées en petits paquets de données,


également appelés datagrammes IP. Chaque datagramme contient des informations
telles que l'adresse IP de destination, l'adresse IP source, et une partie des données à
transmettre.

Datagramme :

La taille maximum d’une trame est appelée MTU (Maximum Transfer Unit) et entraine alors
la fragmentation du datagramme, lorsque la taille de celui-ci est plus importante que le MTU
du réseau considéré.

Les MTU les plus fréquents sont :


- ARPANET : 1000
- ETHERNET : 1500
- FDDI : 4470
La fragmentation d’un datagramme s’effectue au niveau des équipements de routage, c’est-
à-dire lors de la transition des datagrammes, d’un réseau dont le MTU est important à un
réseau dont le MTU est plus réduit. Donc, lorsqu’un datagramme est trop grand pour passer
en un seul morceau sur le réseau considéré, le routeur va le fragmenter (ou plus
prosaïquement, le découper), en fragments de taille inférieure au MTU dudit réseau et de
façon à ce que la taille du fragment soit un multiple de 8 octets :
L’équipement réseau peut ensuite envoyer ces fragments de façon autonome et les
encapsuler (c’est-à-dire, ajouter un entête à chacun des fragments), pour tenir compte de la
nouvelle taille du fragment (une sorte de ré étiquetage). Le routeur en profite également
pour ajouter des informations à l’intention de la machine destinatrice afin qu’elle puisse
réassembler les morceaux dans le bon ordre.

ATTENTION : à ce stade, on remarquera que rien n’indique que les fragments arriveront dans
l’ordre souhaité au départ, étant donné que chacun d’eux est acheminé de façon
indépendante.

2. Routeurs : Lorsqu'un datagramme quitte un réseau local (par exemple, votre réseau
domestique) pour atteindre un autre réseau (par exemple, un serveur sur Internet), il est dirigé à
travers un réseau de routeurs.

3. Prise de décision: À chaque étape du trajet, un routeur examine l'adresse IP de destination


du datagramme et décide où le transmettre ensuite. Il consulte sa table de routage pour déterminer
le meilleur chemin pour atteindre la destination.

4. Transfert: Le routeur envoie le datagramme vers le prochain routeur dans la chaîne, en


fonction de sa décision de routage. Cela peut inclure des sauts à travers plusieurs routeurs
intermédiaires avant d'atteindre sa destination finale.

5. Arrivée à destination: Le datagramme finit par atteindre sa destination, qui peut être un
autre réseau local, un serveur sur Internet, ou n'importe quel autre appareil avec une adresse IP.

Le routage IP est essentiel pour permettre la communication entre différents réseaux, qu'il
s'agisse de réseaux locaux, d'Internet ou d'autres réseaux à l'échelle mondiale. Les routeurs jouent
un rôle central dans ce processus en prenant des décisions de routage basées sur les adresses IP de
destination, garantissant ainsi que les données parviennent à leur destination correcte.

4. Migrations d'IPv4 vers IPv6 :


La migration d'IPv4 vers IPv6 est un processus complexe et nécessaire en raison de
l'épuisement imminent des adresses IPv4. IPv6 offre un espace d'adressage considérablement plus
large, ce qui est essentiel pour répondre à la croissance des appareils connectés à Internet. Voici une
explication plus détaillée de la migration d'IPv4 vers IPv6 :

1. Raisons de la migration :

- Épuisement des adresses IPv4 : L'une des principales raisons de la migration est le manque
d'adresses IPv4 disponibles. Les plages d'adresses IPv4 sont devenues rares, ce qui rend difficile
l'attribution d'adresses à de nouveaux dispositifs.

- Explosion des appareils connectés : L'augmentation exponentielle des appareils connectés, y


compris les smartphones, les objets connectés à Internet des objets (IoT), les ordinateurs, les
serveurs, etc., nécessite un espace d'adressage plus large.
- Prise en charge de fonctionnalités avancées : IPv6 offre de nouvelles fonctionnalités et
améliorations par rapport à IPv4, telles que la sécurité améliorée, la qualité de service (QoS), la
mobilité, et la gestion simplifiée des adresses.

2. Coexistence d'IPv4 et IPv6 :

- La migration vers IPv6 ne se fait pas du jour au lendemain. Les deux protocoles doivent coexister
pendant un certain temps pour permettre une transition en douceur. Cela se fait par le biais de
techniques telles que la double pile (dual-stack), la transition automatique, la traduction d'adresses,
et les passerelles IPv4-IPv6.

3. Transition en douceur :

- Les réseaux et les services Internet doivent être préparés pour prendre en charge IPv6. Cela
implique de configurer les routeurs, les serveurs DNS, les pare-feu, et d'autres éléments
d'infrastructure pour fonctionner avec IPv6. De plus, les fournisseurs d'accès Internet (FAI) doivent
commencer à attribuer des adresses IPv6 à leurs abonnés.

4. Éducation et sensibilisation :

- Les professionnels de l'informatique et les utilisateurs doivent être éduqués sur les avantages
d'IPv6 et la manière de le configurer et de l'utiliser. Cela inclut la formation pour les administrateurs
réseau, la mise à jour des systèmes d'exploitation et des logiciels pour prendre en charge IPv6, et la
sensibilisation des utilisateurs finaux.

5. Mise à jour des applications et des équipements :

- De nombreuses applications et équipements plus anciens peuvent ne pas prendre en charge IPv6.
Il peut être nécessaire de mettre à jour ou de remplacer ces systèmes pour qu'ils soient compatibles
avec IPv6.

6. Tests et déploiement progressif :

- Les organisations et les fournisseurs de services doivent effectuer des tests approfondis de leurs
réseaux et services IPv6 avant de les déployer de manière plus large. Le déploiement doit être
progressif pour minimiser les perturbations potentielles.

7. Planification de l'adressage IPv6 :

- Lors de la migration vers IPv6, une planification minutieuse de l'adressage IPv6 est essentielle. Les
organisations doivent décider de la structure de leurs plages d'adresses IPv6, des politiques de
routage, et de la gestion des adresses

La migration d'IPv4 vers IPv6 est un défi technique important, mais elle est essentielle pour garantir
la croissance continue d'Internet et la prise en charge d'un nombre croissant d'appareils connectés.
La transition vers IPv6 est un processus graduel qui exige la collaboration de l'industrie, des
gouvernements et de la communauté informatique mondiale.

NB : Adresses IP spéciales :
- Il existe certaines adresses IP spéciales, telles que 127.0.0.1 (localhost), 0.0.0.0 (utilisé pour
signifier "toutes les adresses" dans certaines situations), et des adresses IP réservées pour des
utilisations spécifiques, comme la boucle arrière (loopback).

Résumé :
L'adressage IP est un pilier de la communication numérique, permettant l'identification
unique des appareils connectés à un réseau. Les deux principales versions, IPv4 et IPv6, sont utilisées
pour attribuer des adresses aux appareils. Les classes d'adresses IP (A, B, C, D et E) déterminent
comment les adresses sont attribuées et utilisées. De plus, les informations dans une adresse IP,
comme la partie réseau et la partie hôte, sont définies par le masque de sous-réseau. La
compréhension de ces concepts est essentielle pour la mise en place et la gestion efficace des
réseaux informatiques.

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