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Architecture des réseaux

TP N°2 : CONFIGURER l’ACCES aux RESSOURCES

Année universitaire : 2019/2020

Filière/GROUPE : RT2/2

Realize par: ABID EYA


1. Dépanner, réparer et créer un réseau local facilement
Il faut commencer par Comprendre les bases de notre réseau local
pour le dépanner et le configurer

Pour cela, dans le centre réseau et partage cliquons sur l’option


“Connexions”, ce qui aura pour effet d’afficher la fenêtre suivante :
Les détails techniques concernant notre réseau sont en réalité
affichés grâce au bouton “Détails” :

Nous n’allons pas déchiffrer toutes ces notions, mais plutôt essayer
de comprendre les plus importantes :
L’adresse physique / l’adresse MAC :
l'adresse MAC, aussi appelée adresse physique, est une séquence composée de chiffres
et de lettres codée sur 48 bits, soit 6 octets. Elle est couramment présentée au format
hexadécimal, en séparant les octets par un double point ou un tiret (par exemple :
00:37:6C:E2:EB:62). Ainsi, il existe virtuellement plus de 280 000 milliards d'adresses
MAC disponibles.
Une adresse MAC (Media Access Control) est un identifiant physique stocké dans
une carte réseau ou une interface réseau similaire. À moins qu'elle n'ait été
modifiée par l'utilisateur, elle est unique au monde.
L’adresse IP :
Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est un numéro d'identification qui
est attribué de façon permanente ou provisoire à chaque périphérique relié à
un réseau informatique qui utilise l'Internet Protocol. L'adresse IP est à la base du
système d'acheminement (le routage) des paquets de données sur Internet.
Il existe des adresses IP de version 4 sur 32 bits, et de version 6 sur 128 bits.
La version 4 est actuellement la plus utilisée : elle est généralement représentée
en notation décimale avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par
des points, ce qui donne par exemple « 172.16.254.1 ».

Le DHCP :
Dynamic Host Configuration Protocol (DHCP, protocole de configuration dynamique
des hôtes) est un protocole réseau dont le rôle est d’assurer la configuration
automatique des paramètres IP d’une station ou d'une machine, notamment en lui
attribuant automatiquement une adresse IP et un masque de sous-réseau. DHCP
peut aussi configurer l’adresse de la passerelle par défaut, des serveurs de
noms DNS et des serveurs de noms NBNS (connus sous le nom de serveurs WINS sur
les réseaux de la société Microsoft).

Le masque sous-réseau :
Un masque de sous-réseau (désigné par subnet mask, netmask ou address mask )
est un masque distinguant les bits d'une adresse IPv4 utilisés pour identifier le sous-
réseau de ceux utilisés pour identifier l'hôte. L'adresse du sous-réseau est obtenue
en appliquant l'opérateur ET binaire entre l'adresse IPv4 et le masque de sous-
réseau. L'adresse de l'hôte à l'intérieur du sous-réseau est quant à elle obtenue en
appliquant l'opérateur ET entre l'adresse IPv4 et le complément à un du masque.

On commence par Définir le nom de groupe de notre réseau :

Le nom de groupe est tout simplement le nom qui va être affiché qui
est par défaut “Workgroup”.

Pour cela, on clique sur l’icône du poste de travail sur le bureau


avec le bouton droit de la souris.

Puis on clique sur la commande propriétés pour faire apparaître


l’interface suivante :
Pour le changer, on clique sur “Modifier les paramètres” pour
accéder à la fenêtre ci-dessous :
On clique ensuite sur le bouton “Modifier” :

Il suffit ensuite de saisir le nom que vous voulez puis de valider et


de redémarrer votre PC pour que la modification soit réalisée.

Il est possible aussi de changer le nom de votre ordinateur sur le


réseau en saisissant le nom dans la zone “Nom de l’ordinateur”.

2- Configurer les adresses IP


Comme nous l’avons déjà vu:

Chaque périphérique sur le réseau à une adresse IP Unique qui peut


être dynamique ou fixe.

Pour un réseau LAN, donc avec un nombre de périphériques reliés


limité, il est plus pratique de laisser le système gérer cet aspect
avec l’option DHCP (protocole de configuration dynamique des
hôtes).
Un réseau LAN : (Local Area Network = réseau local d'entreprise)

Ou encore appelé réseau local, constitué d'ordinateurs et de périphériques reliés


entre eux et implantés dans une même entreprise, et à caractère privé. Il ne
dépasse pas généralement la centaine de machines et ne dessert jamais au-delà du
kilomètre. Le partage des ressources est ici fréquent et les vitesses de
transmissions vont de 10 à 100 Mb/s.

Un réseau MAN : (Metropolitan Area Network = Réseau métropolitain ou urbain)

Correspond à la réunion de plusieurs réseaux locaux (LAN) à l'intérieur d'un


même périmètre d'une très grande Entreprise ou d'une ville par ex. pouvant relier
des points distants de 10 à 25 Km.

Un réseau WAN : (Wide Area Network = réseau grande distance)

Il s'agit cette fois d'un réseau multiservices couvrant un pays ou un groupe de pays,
qui est en fait constitué d'un ensemble de réseaux locaux interconnectés. Un WAN
peut être privé ou public, et les grandes distances qu'il couvre (plusieurs centaines
de kms) font que les liaisons sont assurés par du matériel moins sophistiqué (raisons
financières) et le débit s'en trouve un peu pénalisé.

IPv4 : (Internet Protocol version 4)

Le protocole IPv4 ou Internet Protocol 4 (RFC 791) a été utilisé à l'origine


dans ARPANET. Bien que ce soit la quatrième génération du protocole
Internet, mais c'est la première version majeure du protocole Internet qui
trouve son application pour la plupart de l'internet. Il existe un IPv6 plu s
récent qui est en cours de déploiement.
Selon IPv4, les adresses IP sont effectivement en nombres binaires sous forme
de 0 et 1. Mais ils peuvent également être écrits comme des nombres
décimaux séparés par un point.
L'IPv4 utilise un espace d'adressage 32 bits équivalant à 4 octets. Cela signifie
que le nombre total d'adresses IP sur Internet peut aller jusqu'à 2 ^ 32. C'est
à dire environ 4,3 milliards d'adresses.

IPv6 : (Internet Protocol version 6)


2 ^ 32 est un grand nombre, mais il ne suffit pas pour accueillir la population
croissante de périphériques connectés à Internet comme les ordinateurs
portables, les tablettes, les Smartphones, etc. Par conséquent, le protocole
IPv6 a été créé. Il dispose d'un grand espace d'adressage de 128 bits. Et le
nombre total d'adresses uniques sont 2 ^ 128. Ainsi, la limite des adresses IP
ne va pas être dépassée pendant de nombreuses décennies ou peut -être des
siècles.
L'adresse IPv6 128 bits est un peu différente de l'adresse IPv4. Chaque groupe
est séparé par un deux points (:) (Au lieu d'un point) représente 16 bits sous
la forme de quatre chiffres hexadécimaux. Les 64 bits de l'adresse IPv6
représentent l'adresse réseau utilisée pour le routage et les 64 bits re stants
fournissent des détails sur l'interface réseau de l'hôte.

Quelle est la différence entre IPv4 & IPv6 ?


Le paquet IP a été simplifié, tout en permettant d'ajouter des extensions pour de
nouvelles fonctionnalités afin d'anticiper les évolutions futures. Il y a la volonté
d'éviter les problèmes du protocole IPv4 qui n'a pas été pensé pour un déploiement
à échelle planétaire et la capacité de connecter des objets en masse sur le réseau.
Cette mise à jour permet en outre d'accélérer le routage et d'introduire entre
autres des notions de qualité de service, de sécurité et de mobilité au niveau IP,
comblant ainsi d'autres grandes lacunes d'IPv4. Outre une meilleure efficacité du
routage, certains changements permettent en outre une meilleure adaptation aux
contraintes des réseaux actuels et futurs.

Enfin, afin de faciliter la migration depuis IPv4, des mécanismes d'interopérabilité


et de correspondances entre IPv4 et IPv6 ont été introduits. Les adressages IPv4 et
IPv6 peuvent cohabiter sur un même réseau à la restriction prêt qu'une machine
sans protocole IPv6 ne peut pas directement accéder à une machine qui n'aurait
que le protocole IPv6.

Mais, pour éviter des erreurs de partage ou quelques problèmes


d’accès, il est préférable de fixer ses propres adresses IP.

Pour cela, procédons comme suit :


Accéder au protocole TCP/IP v4 :

Cocher ensuite “Utiliser l’adresse IP suivante” pour saisir les


adresses IP. Ces adresses doivent être choisies selon la méthode
suivante:

Si une adresse IP est de la forme xxx.xxx.xxx.xxx avec chaque


nombre entre 1 et 255, nous aurons des adresses comme
192.168.40.15

Pour relier plusieurs périphériques au même groupe; il suffit de


donner pour chaque IP les mêmes 3 premiers chiffres et changer
seulement le dernier.

3- le masque sous réseau :


Le masque sous réseau facilite la communication entre les adresses
IP d’un même groupe.

Pour un réseau LAN comme celui qu’on a pour but de créer dans ce
cours, il suffit de cliquer dans la zone “Masque de sous réseau”
pour qu’il soit généré automatiquement avec la valeur
255.255.255.0

En fait, procéder à cette méthode et fixer les IP permet vraiment


d’avoir une gestion plus efficace et d’éviter la plupart des
problèmes usuels en plus de créer un groupe résidentiel pour
faciliter le partage de données et la gestion des périphériques et
médias.

Les réglages supplémentaires à réaliser, sont surtout nécessaires


pour accélérer les accès et éviter des messages concernant les
droits d’administrateurs et autres problèmes.
Accédons aux paramètres avancés en cliquant sur l’option Modifier
les paramètres de partage avancés :

Dans l’interface qui s’affiche procédons à l’activation des


options suivantes :
3- Résolution par nom en utilisant le fichier hosts :

Le fichier hosts est consulté par l’ordinateur avant l'accès à un site Internet.
Si une adresse IP est renseignée pour le nom de domaine auquel on souhaite
accéder, l’ordinateur associera cette adresse IP à ce nom de domaine, sans
interroger les serveurs DNS de votre Fournisseur d'Accès Internet (FAI).

Pour y accéder on se pointe sur l’adresse :


C:\Windows\System32\drivers\etc

Puis, on ouvre le fichier « hosts » avec « Bloc-notes », cette


fenêtre-ci s’ouvre :
Ce qui nous permet de tester avec la commande CMD :

4- Quel Type De Réseau Local Choisir Et Pourquoi ?


Même en ayant une protection complète, le choix du type de
votre réseau est primordial dans la mesure où le partage de
données peut se faire même sans que vous ne le remarquiez. Il
faut savoir qu’il existe 2 types de réseaux : Les réseaux privés et
les réseaux publics.
Les réseaux privés :

Un réseau privé est un réseau qui utilise les plages d'adressage IP définies par
la RFC 1918 « Address Allocation for Private Internets ». Ces adresses ne sont
pas routées sur Internet. Un réseau privé peut être numéroté librement avec les
plages d'adresses privées prévues à cet effet. Par opposition aux adresses publiques
d'Internet, ces adresses ne sont pas uniques, plusieurs réseaux pouvant utiliser les
mêmes adresses.
Les réseaux privés sont de pratique courante dans les réseaux locaux, car beaucoup
d'utilisateurs et d'entreprises n'ont pas besoin de disposer d'une adresse IP
mondialement unique pour chaque élément de leur réseau, ordinateur,
imprimante, etc. Une autre raison de l'essor des réseaux privés provient de la
pénurie d'adresses IP publiques. La norme IPv6 a été créée pour pallier cette
pénurie, mais son usage n'est toujours que peu répandu.
Afin de relier des réseaux privés à l'Internet, on utilise des points de traduction
d'adresses Network address translation (NAT). Un point de raccordement nécessite
au moins une adresse publique et routera tout le trafic destiné à l'Internet, en
remplaçant les adresses privées par une adresse publique avant la transmission sur
l'Internet.
L'utilisation d'adresses privées peut cependant s'avérer problématique pour
l'interconnexion de deux réseaux d'entreprises avec des espaces d'adressage qui se
chevauchent.

Les réseaux publics :

Le réseau téléphonique commuté (RTC) ou réseau téléphonique commuté


public (RTCP) (en anglais, public switched telephone network ou PSTN) est le
réseau historique des téléphones fixes, dans lequel un poste d'abonné est relié à
un commutateur téléphonique du réseau public par une paire de fils alimentée en
batterie centrale intégrale (la boucle locale). Les commutateurs téléphoniques sont
eux-mêmes reliés entre eux par des liens offrant un débit de 2 Mb/s, ce sont
les blocs primaires numériques (BPN) ou par des liaisons optiques PDH ou SDH plus
performantes. Le chiffrage des données permet normalement de protéger votre
trafic réseau des regards indiscrets. Par exemple, même si votre voisin est à portée
de votre Wifi, il lui est impossible de savoir les pages que vous consultez. Les
informations échangées entre votre PC/Tablette/Smartphone et votre routeur
étant chiffrées par votre mot-de-passe réseau.

Lorsque vous vous connectez à un réseau Wifi public, le réseau n’est pas chiffré –
vous pouvez le savoir car ce type de réseau ne demande pas de mot de passe pour
se connecter. Les données qui transitent entre votre PC/Smartphone et le point
d’accès Wifi ne sont donc pas chiffrées et n’importe qui se trouvant à portée de ce
réseau pourra vous espionner. Un hacker pourrait alors voir les pages que vous
consultez, les informations que vous tapez au clavier et même trouver à quel site
chiffré vous êtes connecté. Donc si vous étiez connecté à votre banque en ligne, ils
le sauraient même s’ils n’auraient aucune idée de ce que vous y faites.

Donc, comme nous l’avons compris, si nous sommes connectés à un


réseau Wifi public il vaut mieux limiter les partages pour plus de
sécurité!

Il faut connaitre dans quel type de réseau nous sommes. Nous pouvons le découvrir
grâce à l’interface du centre réseau et partage.
L’option qui nous intéresse à ce stade est le groupe résidentiel qui affiche le statut
“Prêt à créer“.

Mais avant de répondre à cet appel du système, il faut bien évidemment


comprendre la notion de “Groupe résidentiel“ : Utiliser Windows à plusieurs sur un
ordinateur, c'est bien. Utiliser Windows à plusieurs sur plusieurs ordinateurs, c'est
mieux ! Ce petit miracle est rendu possible grâce au groupe résidentiel, qui
permet de réunir les utilisateurs au sein d'un groupe de confiance.

Nous verrons comment partager des fichiers bien sûr, mais aussi des imprimantes.
Ainsi, vous n'aurez plus besoin de mettre un document sur une clé USB pour aller
l'imprimer depuis l'ordinateur situé à l'étage : vous pourrez tout faire d'en bas
(quoique la feuille, il faudra toujours aller la chercher…).
 Comment créer notre groupe résidentiel ?
Dans l’interface du centre réseau et partage cliquons sur l’option
“Modifier les paramètres de partage avancés” du menu à notre
gauche :

Dans l’interface qui s’affiche, développer l’onglet “Privé” en


cliquant sur la petite flèche comme indiqué ci-dessous :

Dans les options, on coche:


- Activer la découverte de réseau
- Activer la configuration automatique des périphériques connectés
au réseau
- Activer le partage de fichiers et d’imprimantes
- Autoriser Windows à gérer les connexions des groupes résidentiels
(recommandé)
Maintenant que les options requises sont activées, on peut créer notre
groupe résidentiel en allant à l’interface du centre réseau et partage
puis en cliquant sur l’option “Prêt à créer”.

Dans la fenêtre qui s’affiche, cliquons sur le bouton “Créer un groupe


résidentiel”.

Cliquons ensuite sur le bouton “Suivant”.


On doit noter le mot de passe (qu’on puisse ensuite changer...)
Si l’opération s’est bien déroulée vous aurez le message “Jonction
effectuée” au lieu de “Prêt à la création”

On peut avoir la possibilité de configurer totalement notre groupe


résidentiel en cliquant sur la mention “Jonction effectuée”

L’avantage d’un groupe résidentiel réside surtout dans la grande


facilité de partage de ressources.

Ces ressources étant essentiellement issues de votre bibliothèque


multimédia.

L’intérêt serait de pouvoir aussi les partager dans un groupe


résidentiel pour pouvoir y accéder d’un autre emplacement mon
réseau privé.

En fait c’est hyper facile à réaliser:

Il suffit juste de sélectionner le dossier à partager puis de cliquer


avec le bouton droit et d’activer l’option “Partager avec” puis de
choisir l’une des 2 options disponibles :
- “Groupe résidentiel (Affichage/lecture)” :
Le mode lecture permet aux personnes d’afficher le contenu du dossier, et
de récupérer des éléments, mais elles ne peuvent pas ajouter un
nouveau fichier dans ce dossier. C’est un partage destiné à la consultation.

- “Groupe résidentiel (Affichage et modification/ lecture &


écriture)” :
Le mode lecture/écriture donne un accès intégral au dossier, toute personne
peut à distance ajouter un document dans le dossier de partage.

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