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Types d’attaques DoS et DDoS

Les attaques DoS et DDoS peuvent prendre de nombreuses formes et être utilisées à
des fins diverses. Il peut s’agir de faire perdre des clients à une entreprise, de paralyser
un concurrent, de distraire l’attention d’autres attaques, ou simplement de causer des
problèmes ou de faire une déclaration. Voici quelques formes courantes prises par ces
attaques.

Attaque Teardrop

Une attaque Teardrop est une attaque DoS qui envoie d’innombrables fragments de
données de protocole Internet (Internet Protocol, IP) à un réseau. Lorsque le réseau
tente de recompiler les fragments dans leurs paquets d’origine, il n’y parvient pas.

Par exemple, l’attaquant peut prendre des paquets de données très volumineux et les
diviser en multiples fragments que le système ciblé va réassembler. Cependant,
l’attaquant change la façon dont le paquet est désassemblé pour induire en erreur le
système ciblé, qui est alors incapable de réassembler les fragments en paquets
d’origine.

Attaque par saturation

Une attaque par saturation est une attaque DoS qui envoie plusieurs demandes de
connexion à un serveur, mais ensuite ne répond pas pour établir la liaison.

Par exemple, l’attaquant peut envoyer diverses demandes de connexion en tant que
client, mais lorsque le serveur tente de communiquer pour vérifier la connexion,
l’attaquant refuse de répondre. Après avoir répété le processus d’innombrables fois, le
serveur devient tellement saturé de demandes en attente que les clients réels ne
peuvent pas se connecter, et le serveur devient « occupé » ou même tombe en panne.

Attaque par fragmentation IP

Une attaque par fragmentation IP est un type d’attaque DoS qui fournit des paquets de
réseaux altérés que le réseau récepteur ne peut pas réassembler. Le réseau est alors
encombré de paquets volumineux non assemblés qui utilisent toutes ses ressources.

Attaque volumétrique

Une attaque volumétrique est un type d’attaque DDoS utilisé pour cibler les ressources
de largeur de bande. Par exemple, l’attaquant utilise un réseau zombie pour envoyer un
volume élevé de paquets de requêtes à un réseau, submergeant sa largeur de bande de
requêtes d’écho d’Internet Control Message Protocol (ICMP). Cela entraîne un
ralentissement ou même l’arrêt total des services.
Attaque de protocole

Une attaque de protocole est un type d’attaque DDoS qui exploite les faiblesses des
couches 3 et 4 du modèle OSI. Par exemple, l’attaquant peut exploiter la séquence de
connexion TCP en envoyant des requêtes, mais en ne répondant pas comme prévu ou
en répondant avec une autre requête en utilisant une adresse IP source usurpée. Les
requêtes sans réponse utilisent les ressources du réseau jusqu’à ce qu’il devienne
indisponible.

Attaque au niveau de l’application

Une attaque au niveau de l’application est un type d’attaque DDoS qui cible la couche
7 du modèle OSI. Un exemple de ce type d’attaque est Slowloris, dans laquelle
l’attaquant envoie des requêtes Hypertext Transfer Protocol (HTTP) partielles, mais ne
les termine pas. Des en-têtes HTTP sont envoyés périodiquement pour chaque requête,
ce qui entraîne l’immobilisation des ressources réseau.

L’attaquant continue l’assaut jusqu’à ce qu’aucune nouvelle connexion ne puisse être


établie par le serveur. Ce type d’attaque est très difficile à détecter, car plutôt que
d’envoyer des paquets corrompus, il envoie des paquets partiels et utilise peu de largeur
de bande, voire aucune.

Comment améliorer la protection contre les attaques


DDoS et DoS
Voici quelques pratiques d’excellence pour la protection contre les DoS et les DDoS :

1. Surveillez votre réseau en permanence : cela est très utile pour identifier les
modèles de trafic normaux et crucial pour la détection et la neutralisation précoces.

2. Effectuez des tests pour simuler des attaques DoS : cela permettra d’évaluer les
risques, d’exposer les vulnérabilités et de former les employés à la cybersécurité.

3. Créez un plan de protection : créez des listes de contrôle, constituez une équipe
d’intervention, définissez les paramètres de réponse et déployez une protection.

4. Identifiez les systèmes critiques et les modèles de trafic normaux : les premiers
permettent de planifier la protection et les seconds permettent la détection précoce des
menaces.

5. Prévoyez une largeur de bande supplémentaire : elle n’arrêtera peut-être pas


l’attaque, mais elle aidera le réseau à faire face aux pics de trafic et à réduire l’impact de
toute attaque.
Les attaques DDoS évoluent et se font de plus en plus sophistiquées et puissantes ; les
organisations ont donc besoin de solutions qui font appel à des stratégies complètes,
telles que des outils de reporting avancés et des analyses, pour surveiller simultanément
d’innombrables paramètres de menace. Pour protéger une organisation des attaques
connues et se préparer à d’éventuelles attaques « zero day », une protection contre les
DDoS multicouche, telle que FortiDDoS, est nécessaire.

FortiDDoS inclut le dispositif de neutralisation des attaques DDoS de Fortinet, qui fournit
une évaluation continue des menaces et une protection de sécurité pour les couches 3,
4 et 7.

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