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Les Religions et U'Histoire XVII. Lhomme est Yauteur de ces religions qu'il prétena vor aaa religions — qui se veulent éternelles — naissent Je temps et ne sauraient prévaloir au temps méme, 1% fe leur cablsement comme le jlea de leur massac ig | fharquent & jamais de sceaux indélébiles, les grands syste ‘hes sont tous historiques et si la plupart s'enveloppent g | | Iégendes, c'est pour n'en convenir, leur crédit ne se soutenany ala lumiére de leurs ceuvres | LHlistoire parait de nos jours une religion nouvelle et tous offrent un peu d’encens sur les autels de plus en plus nom | Dreux qui Ia signalent désormais, le tiers monde ne jure plas | que par I'Histoire, elle y supplée & la théologie, enfin nous Poussons droit & la substance, le nccud de nos systémes se découvre et nul ne peut douter de leurs limites, aucune reli gion n’échappant au provincialisme. L’Histoire est la mesure de notre Evidence, elle est aussi cette Evidence qu'elle a mest rée et partant elle confisque A nos yeux les attributs divins, les religions se mouvant en elle sans lépuiser et sans la défe nir, car elle les dépasse infiniment et leur ensemble ne sak rait la réfléchir en son entier, I'Histoire étant leur dénomins teur commun et ramassant sur elle cet cecuménisme dont nub le religion n'est capable. L’Histoire parait riche et tellement gue C'est Histoire que la foi propose — sans Ventendre —* Vadoration des hommes. Qu’est le Dieu de la Bible ? Le tre des faits accomplis et le iccomplis $01 ‘compli ; P S faits accomp! te 3 Les religions semblent Yoyons qui soit éternsile Pour n'échay ; toutes historiques et nous ee le, elles commencent dans le Bee ser ae lois du temps, elles ont une draient agi en qu’elles subissent tour & tour site Tae Auand elles patissent, elles s‘efforcent OM, communes de ienif, titer orgueil de leurs épreuves- ae leur évolution ne semblent pas encore 218 us les entrevoyons deja, mais Me f réduire & des formules cies toUS Ne somm tant et 8, Bele des Lumitres, on allait — yous alle de Topeng ae iafiniment Plus loin que nous, alors qui tions pardée deez ve MOUS SAVORS, NOUS TYOSons profane Salt le quagy Gee de notre révérence, aussi recul Te SE GU a me. fe lons. wns bondissent, de ces moyens 4 NUS alors Alors que mare tel que le désordre y gagne un nay MOUS Pécart Tietacy “ aeve : PAYS qui serait | ws de connaissance. oUF nous e - ns 4 tue es Les religions varient toujours plus que 1 de Hidde que nous professons touchant la transcendence, Rye nt ies intellectucls, les hommes ne révérent que les fe, shan la superstition de Timmuable, ce qui varie leur semble foes lemouvement les scandalise et Yon peut avérer quils ne con prement pas I'Histoire : ils s‘imaginent — et de bonne fol we que Jésus méme ¢tablit leur Eglise A peu prés telle quelle us ere étant le premier pontife et résidant & Rome, les pre m mers Chrétiens adorant ce que présentement les Catholiques tus jugent adorable. Cette légende — qui depuis tant de généra- nas tions fait Ia risée de nos savants — convaine assez de monde se tsiTon osait retoucher les Evangiles, le role de Marie serait ote prédominant. are sw s. ns, 3 & Nous prenons un exemple clair et distinct: celui du calte au faunal. Nous savons que chez les Juifs taatreteis a8 be na Hi chez les Chinois des anciens temps, la virginlt = pit emportée par le premier sang, lors de Ia mensteuaitl ent lére, et qu'il fallait en conséquence — si Yen Wie cs | it vierges — ne pas attendre jusqueld, 208 & chercher un époux au sortir de Venfance, — des Péres de 1’Eglise & nos Dominicains it — n'a voulu faire état de Rerkdeneay ea fieffés et qui se continuent deputy » Mais l'on a brilé force Juifs. pee Parlaient, Comment — en face de Par les biichers — un intellectuel Nagi Sl persiste, qui a ‘gard de la promotion de Yon tit rien du vivant. de Jésus ne sait rien d’elle et que assait pour ce qu’elle n'a jamais ces temps lle Fore de famille nombreuse, d'une fame avo religions n’atteste aucunement le pro his t leurs apologistes, et ceux des dernigres dont se flatter jl n'est ici de marche & la perfection, man ate les Pr°Ml faille la prouver tant bien que mal, ne fates Yon Beata la présence d'un syst?me. Cela nous ae que Pour rie, qui partant de prémisses & jamais hypothe tes, fondent Ies theses que Yon répute “infallible, tg, Ghuttiens et les Musulmans ont non seulement démontré q Gmient sur les Juifs une absolue prééminence, mais quilg Gédlipsaient mutuellement. La foi chrétienne serait un pro igs vistvis de la juive, pour des raisons telles que le retour Ala magie, au dualsme, co Be ae au polythéisme srsonnes, au sacrifice humain offert & Dieu par J.C, ot Juifs & Sainte-Eglise, au refus du sens litteral des e tes, jugé (selon V'expression) et grossier et charnel... & Végard de la foi mahométane, elle serait le dernier effort de Vesprit humain illuminé par I'Ange et tellement sublime qu’d la fin des temps, Jésus ressuscité se ferait Musulman et donnerait Ss rite des humains le choix de mourir ou de professer Is 1, Nous ne voulons ironiser, ce serait trop facile, et nous ne ‘mMarquerons ici les réveries de nombre de rabbins, & peine Bean, pizaires que les antérieures. Le Judaisme méme aur dun ea les prétendues lois de Moise =a toons une proportion que l'on juge grandissant® tes Rilologues conférant les Septante et ia version dc iit des observations qui semblent parfois aller dats & blame, | ieee lorsqu'il impute aux Juifs les altérat jon ex Gut chaque peuple a retouché ses textes soins du moment et c'est la fixité P! beaucoup dans Yembarras de nos sys Dili can sa jails eb ae) ates n’en fut rien jadis et douztings, “Pl, es Evangiles. fourmillaient peut i 8. Vincessants. progres 2¥2° de ses dogmes em Yauraient + maine obs. Judaisme 2 Le Judais et quand 1’ Yésus, elle des hommes nit Ie deve, aendurerait IeSUre |'e es hontré Quit mais quily rait un pro. que le retour rt de Tesprit © qua la fin et donnerait de professer us elle s'est Epanous noes, PIU éPanouie et ons awelle De POuvait tre Voridigue, fcique Judaisme mitige. Nove ae foie WEetise ct tant que subsiia ig tt Mle eaue Wa mrandchore, £0 date de mais 2 ions A celui ¢ : x genératior lont elle stest ry térieuire amp secte juive, UN peu plus oueese® eS Féclamee 4 wigs, Jésus nvavait pas day ralvit nven et pas C18 susce wrerain degré; Jésus fut eivutre, bien que sans aq fot vrai spirituel, les vrais. E pour les jedines et les inte er quelle suite de aries préceptes judaiques ct nous rape? Han OI ce, jusguh Vaube gereey es 8 ie pie cere 2 Ia etre était pas diate gl SL Jolkisme antique. ‘ ar renchérie 9. Je Judaisme est la mauvaise conscience de Ia foi romsine quand TEglise ne pourra braler de Juifs en Phoneme Haus, clle sera perdue, sa survivance est lige & Is betlede &+ hommes et fautc de victimes rituelles, cest elle qui pou nit le devenir. La violence étant lessence de I'Eglise, elle Hendorerait Vétat de paix qu'elle ne loue quien paroles, la inesure 'engageant & sortir infailliblement de ses retraites Frisoires, & la surprise des lafcs, immémorants de sa natu: Bit dont beaucoup — & chaque génération — la eroient fines alors quiclle varie en apparence pour mieux se con met dans la constance, revétant tour A tour Ia cuirasse & ede, libéralisme un jour, socialisme un autre, sans abd Yon, /#,moindre des prétentions. Lon plaint ceux qui — de * foi — sfallient avec une machine & cent tiroirs, fe jciuiges tournent a peu prés dans tous les sens et qui se tte de tout cigrer soe poiine Gan de tot tame aruiture, ses féaux les premiers. L’on n'entre pas en a featOM avec un monstre qui tient de Prot change re de nature ni i,t des circonstances, sans changer de nate i matignsture étant ce qu'elle est et ses fins tent ton des hommes et des chose 10, te "Histoire fut celui de ret 46 plus grands mensonges de Vstoie fut fos irent Sous @prts la Guerre que ses champions perlsr jig hing 60 parut le chetd'euvre de ces tems et Aen ié Vévidence avec un art plus 7 a des réflexions que cetyj, pouver® 8 at Ton couchait sur deux tied Pas Pres dits, les faits et la philosophie iy jer embrassant les cinquante ‘eae He second, la génération qui Ya su et fon admirerait Ia marche et Jog tt iesprit Saint. L'Bglise ayant mis bas le may is de TESPHIE Vecitable au moment ott son réye noirs nous ordonnérent de fermen ge iisposer les choses & leur convenance et gg ues de Vhorreur; ce qu’ils voulurent, ij, n’en sommes pas Boe esas . les Tuite endres, les Loges , les Syndicats dis, Fanon Poa ieaesbesprits 18 piu ationstgea Aes Universits Prcirs amis presque partout, car ils avsieg sie cette catastrophe et placé leurs suppdts dang et Jes gazettes. L’Europe en I'an 45 n’'était plus avant Yon 25, on y pouvait mentir comme autrefois, des crimes rituels et des hosties miraculeuses, on event tambour battant au Moyen Age, les Allemands Tamenérent avec eux et quand on les chassa, l'on oublia punir ceux qui tiraient les fils de 1'¢ i ‘Lon vit soudain paraitre (et comme par enchantement) le ‘tre libéral et social, l'ami des Juifs et des Macons, le com ‘ensal des Rouges, le pilier de la tolérance, le partisan de Tart Moderne, celui dont on eat longtemps cherché Vombre ‘avant 45 et que Yon apercut en corps, présent, réel, multiplié Far Légion Doh venaitil? Tl s'était bien caché, pendant qui tres antit eM groupe les bourreaux aussi noirs que Iss ait invisible, dans les camps de la mort il = moins et durant la Nuit de Cristal il parut & 1a aa aheay ¢t sourd. 1 n’était jamais la, quand on entre nos Saes ee . Vévidence, il nous pro pritlie tant que ceux qui peuvent le confondre ict les plus excellents esprits susp pont Limposture tes exerce, il ne sen # seen {dans ses droits une vérte de ‘venir se penchera sur | haunts Iaisser étre englués, malgré {C'est que nous abdiquames it plus trefois, mands oublia ent) le san de “ombre ultiphe tquua pur ies tno wale inde, i wune aux Juifs contre VEglise, et pisgr quelle ne peut freiner, avian tt dou m4, quand les bourreaux étaient mS qu'elle Yq orist, @ il qui s’attache a |. ies Cathoti ues, be Gite pel aot attache © leur dcvetopp nS Ble as ralsons de vivre, elle menace de sen later ty Ue ¥ Bee Sirrop tard Pour quelle fasse cependant, Wet present unversel et le Racine i Jgaaerations, ue Yon devine larmayantes, ok coe pie 8 Tlrréel, Car la réalité, c'est’ une barbaric quem up ordre pour la mort et qui résout a sa manitre lee para. pS aa an panne es UPistoire dément del ct bien la transcendance, et les faite sccomplis, formant Vessentiel de ses Annales, infirment tour Atour les demonstrations de nos sophistes aux ordres du ouwoir, Cest que nul Pouvoir n'aime les faits accompli, ils Iuirappellent sa genése ct font planer une menace sur sa Ié Biimité, cela démontrera par ricochet que nul Pouvoir ne se fpose aveuglément sur ce qu'il nous enseigne et que, pris 4 porge, il est le premier & nier la transcendance dont il se Hidlame et dont il étourdit les hommes quill subjugue. Oi fuer ici-bas quelque principe de morale, quand ceux qui assument sur leur téte, les foulent & leurs pieds et nous mmandent d’étre aveugles ? L’on parle dabsolus et Jé ile dabsolus que la terreur abusant du mensonge et ave 4 mensonge abusant de la terreur. 14 ogulions révelées nfauront que maturaisé I Rati 8 moral s'est payé si cher que Yon a cent fols ld site Gtablissement, le quart 04 eter, de TOPs at ces divers systémes a cent fois ats Ti ne dénombrens ‘Jamals. les existences. avortées Gout > IETWEM ictus Ta cause efficient, et le spirit! the Males ne leur pardonnera jamais d'svoir forts, tes menteurs plus menteurs, te de mieux consoler les faipy anéchants sous Ie Birries et de micux présersen nes de aici instituer Iss ‘Penser que les religions deviennent ie beri ded armes ct qu’clles sanctifiens Tes abu mains du Pow’eurés inconcevables sans leur truchement, qui. fussent définitive, sont les victimes éternelies dy 6 Les fe ute s‘opérera que sur leur dos en validant leur Sean 15. Nalle religion n’est donc ouverte, c'est une vanité de Jeury fidéles que de se prévaloir d'une ouverture que le plus gene Falement ils se refusent @ connaftre ailleurs, ils jugent ‘bien des autres, mais ils se trompent sur cuxmémes. Quand une Teligion souvre, elle s‘évanouit, et c'est pour subsister quel le se ferme, espace de la foi ne peut qu’il ne se courts, Je Propre de la foi cest qu’elle revient en arriére, ot Esprit Part ea fléche et ne s'arréte jamais tant qu’il souffle. L'His toire n'est pas une marche et dont I'Esprit couronnerait lee sboutissements, la réverie ne prendra jamais consistance, i put dune génération pour que tout soit remis en cause. A Teeard de nos utopies, leur lot me semble de mourir on de tous sani Systemes et les systémes obgissent A des lots que tong, wPtllerons les lois du genre, lois propres & nos institu. Hons, qu‘elles soient temporelles ou spirituclies, 16. ei SfParation du temporel et du spi é ration du te pirituel est le chefd'ox ete ot Htoain, mals elie vous te ene onary ime Mane byPothése et selon beaucoup dexcellents Deus rete, idee fausse, Une idée fausse peut — I'Histoire ine admit, # 14 source d'euvres qu’on admirers ee! dang soy, CI dans ses résultats, elle nen sera pas te nécessaire de 52, 1°MEes fondamentales; il est sans dol" ie Sur le moyen’ chest, P&E 14, mais devons-nous nous ave ta sprint O98 choisi ? Car 4 séparation du temporel et ce, rsserve liberté, la transcendance 1a mene ion de balle, les vainqueurs nen ony Ss le sol ombre, mais les vai; in, a jg leur ombre, 1 S_vaincus assez ‘Soin, i t os Bt ent sur I'imaginaire, n'en seront que alse, 4 laa fa de vaineus ne devant changer. Liordre 4 lou, leap ‘S, s . is le prouv i 7 i ment ee ivernckies, nove ty nowt 0 patient quae wee baliverneries, nous les laisen Flag Gam appelait le Prince de ce monde - genous et les spirituels sont Ie; . mime invisible est une bulle avent t0l6TeT, 1 étant set ieett . prs moral tant ptimisme criminel, ce gh gous chante A ce Propos laisse notre évidence coma au oe pat toujours et nous emplit tes yeux de nudes pen Mrqvelles les aveugles croient. 18, Fadmets quiun saint et qu'un artiste, qu'un philosophe et jun héros affectent de poser ta transcendance disone me fhadique, mais autre serait de la chercher hors des eeuvres, tes eeuvres la renferment & jamais et ne renvoient & rien, Ig transcendance est une dimension nécessaire & leur achive. ment et j'y crois volontiers, au moment de saisir ma plume qitte & la laisser dans mon encrier, la page écrite. 11 siagit, un mot, de professer la transcendance, le temps d’aboutir ice que Yon s'assigne et de cesser d'y croire, le moment dapris, enfin de supposer ce que nous savons ne pas étre, se Vintention de nous en départir et de nous montrer in Bats au possible, renvoyant Dieu comme un valet qu’on élot Be aprés Yavoir embesogné, quitte & Le rappeler autant de fils que Ie besoin s'en fait sentir. Liidée de transcendance Yat par une discipline seulement et non par des lumiéres enous savons improbables, si ce n'est absurdes. L'absurde nt Vabsolu, quand nous nous en servons, mais si pote s Tabsol ie Tabsolu ne saurait étre, nous lu pour ce qu ‘sons Vabsurde en refusant de le connaitre. 19, sie excellence, ay frnscendance est parmi nous T'illusion pal Braeis wala) Présume qu'elle est souvent nécesss S qui ne croient & rien, tombent dans la | fin a Ie fanagit®8°SPoir. Cela posé, nous avouons i con Uantine rie valant pas mieux et cst su faaale nsoer eam! £01 que nous avons & ce qui Ne yur verser dans foot & Cael ne sortons du fanatisme a¥6 PU. cpoir, Lom c % ou pour mous enraciner dans 12 4st yen: Pas, a n'e de Ye jl gqt'™onté Je paradoxe, il n'est Pas ‘meme Seapitt 468 compromis boiteux et qui ne ferent a 20. un animal métaphysique, Lhomme est il ‘se conseite ¢ jours avec se re & des valeur Xs valeurs I s elles diment sur ga" & hantsnaturels et Tui créant force soucis, ees te barber! Un homme imbu dopinions qui passent pour sublines, dense plus méchant et plus inhumain qu'un matheureux soe fi tombe au-dessous de Ia brute, malgré les hauts. prinett® guil professe, quand ce n'est & raison de ces principes ae que alent oes principes ? Ce que vaut Thomme qut tg fi fiens et si Yon raisonnait jusques aw bout, on dimit que pelits perdent & leur application ce que les grands patty agent ou — pour me résumer — que rien ne grandity 2 mals un petit Homme. Reste A conclure, mals Tore trope charité pour tirer la conclusion du paradoxe. Le Judaisme a le mérite d’étre originel et, dans ensemble, tun peu plus cohérent que les diverses hérésies qui s'en det vent, il ne subsiste parmi nous qu’afin de les éteindre, les tmuafires de ce monde se serviront des Juifs pour ruiner et VEglise et I'fslam, religions incompatibles avec Iétat de nos moyens, sans parler de celui de nos lumitres, le role des Is Taélites revenant & peu prés A cclui de liquidateurs, mais Ib quidateurs de deux impostures en faillite. Les Juifs rentrent €n somme dans I'Histoire ct cela suffit pour que tour & tour Jes Chrétiens et les Musulmans en sortent. Est-ce un progrés? €© west qu'une remise en ordre et I'on ne vise pas plus haut, Ja preuve est faite que les hommes ne nous stivent, ils ne se ront jamais spirituels, le micux est de les régler et de les iny ‘Stuer. Les choses icibas ont une hi stoire, les oeuvres, les dées et les dicux mi me, les hommes n'ont qu'une nature et Gonnée plusieurs milliers d’années avant que Histoire com MencAt, Histoire trouvera les humai ns comme elle les aura Piss, vierpes A Ia naissance, imperlectibles et le plus souveat qexPonsables. Que on m'objecte quill en est d’élus, ot J Eponds gue les chamels paraissent cent fois plus nombeely fan peoPortion, elle est definitive et si Histoire n'a dé Fu yeux de la majorité, c'est que Ja vie des foules n’ea SU" ean: majorité, c'est que la vie des foul 2. mana? ane ros es lumiéres est une illusion, il nous tan. Beant emporte Hf Petsistant dans le changeant, ©, Sous Supposont ye bien des éléments qui ne varient et ® tort quills se transforment, abuses aU 2% sag probleme wl Ia grande af sfranchir, car hh malfaisance. treur, les libén plus il nous tonsentie, la fo laquelle ? Celle ge fon perpét ies I ne sut beso ie wen sache e foutes au N nsem nite, le t de nos des Ts pros? tae hast e ks ine wes, Is ts, et obra on tes variations dans le voy sf Bt eeons quil sen approuve cable aire. hom 30 abuser, il se. menage yetet afin ppisto, A hat Te changement et mega ay pivom qu'il s'évertue & jouer sur jacst, POUL en 08 dat des miroirs aux aloe ote Cex mpront Te nez, on sel phes S'¥ PO! so t Peseniplst aan Ms donner exemple de andeur Ia pl font de 108 j de I’épanouissement ifeste, ils po pier In prise de conscience: er’ ey ePssement ah iscussion a ? En gs ies sujets de discussion & In mode roulere ae es qui ne roulent, eux, lent sur quelques res, SUT rien, celui qui ee de troubler V'arrangement, a ce daa esace Je pas » & la faveur duquel to planes seront cud. Or, ces problemen st eat Ua gande affsire est de domestiquer es tres, non de les afrachir, car libres ils ne te scront jamais, st ce mest pom Batisnce, Les hommes w'tant désormas que 9p Hom teeny, les libérer serail T au néant, plus nous allons @ plis il nous importe de les rengager dans une servitude ‘autre usage. La foi, bon, mais censentie, la foi n ligulle? Celle de Vavenir reste & trouver, car la douzaine elon perpétue, ne semblent qu'un ramas de nuées et de halls. Ine suffit pas qu fe de religion soit parfaite, en are estil besoin que ses diverses formes nous conviennent jenfen sache guere de sortable, car elles remontent pres- Matfer un devon se mourr pour leur absurd ela ie gear nace, deshonore, Le pace eo ste Fas Croplicaion ot Ic melour no smut que far te Sens I tuchoments sont abots, es formes som cd Bale ere du hos BR etere co cytes ae Elson nous sontons réduils, nous mainenons pour tal He que nous maintenons, et tout cela, me nows portant, 2 Anos diffcultés au lieu de les lever: is devons nous donner les Ta mes ont perdies, nots ms, i oi? Les roues toimegtiater tes étres, mais au nom de q¥0!7 A ressoet opine? Vide, les engrenages sont FOmPAS TO Gue sont 4a machine est donc inutile et nos rl e 2 mécaniques & ne rien produ tes ce amuse? DE WE sommes & genowx devant cag Rae tout ee ef nous wosons encore nous donner Jeg ta impulsants jes de nous éclairer et de nous assists et les lols cftiesi les pauvre hommes qui les entretien EDA NE ogyédier avec Te mépris — hag | yeh an He odes izconstances nous imposent. — Néces, saire 25. es grands principes ont pour devoir de nous accorder aye erprit du temps et sils ¥ manquent, notre déférence est ing Tesprjer alors nous reprenons Te droit de nous soustraie a Goentions qui ne nous portent et de nous opposer aux sane Genetiont ordre nous Menace, nous sommes libres de men fra ce qui nous aveugle ct libres de nous dérober & ce qui nous égare, le pacte social étant rompu, ce qui nous remet dans Tétat des maitres et des dicux. Alors et seulement alors, nous redevenons quelque temps Iégislateurs suprémes, nous som mes appelés & nous donner ces lois auxquelles nous défére rons ensuite, nous nous prenons en charge et nous nous ren gegeons dans Yordre, auquel nous assignons les fins que la nécessité nous dicte, Sachons qu'il n'est de moment qui nous doive situer plus haut, alors nous touchons a I'extrémité de ‘Ros pouvoirs, nous servons de moddle aux dieux, ces diew auxquels nous commettons Je soin de veiller sur les normes 26 Tout est religieux, parce que l'homme est I'animal métaphy Sique et seulement aprés, l'animal politique, de 'un & Vautre le chemin ne semble pas uni, beaucoup ne vont pas aurdela de aaa thése, c'est 14 ce que nos intellectuels coublient front la religion dépassée, mais cest la poliane — lui semble n’étre toujours pas atteinte. Aussi I ne anains Fefluetelle en désordre sur la fo), laf nat Dilité. Nous n= 8° déplace, prévenant A son tour la as une politisation générale, la politique fut U ses ler, ce aura ea eneas provisoire, d'ici A peu de générations “ poe ites ce co dépérira dans la mesure ¢ c rté civiqui le souverainet Beeps cuitue etdo; scutes tions ‘meme, as éter si sous TeV tenn pour i les choses Avouons-1 aérite mie étant de | dy tendre, sauve plus, ous retom Préceptes ri elles now 5.8 se ret ' privilege YS n'aime * ave St une © auy Sane Ten, 8 Qui t dans + Mous Aefere. 5 re wwe le {mous ite de deux ormes. 21. ple ne dépasse rien fe il reste & peu prés ce ment, un lot d’esclaves Leal Yon se proposait nagu a aipart des espérances que’ Ton’ an’ Te ? A ce progrés constant et genes t ee pour reeuler see ct Talese 2 06 Tom pager ici pour reculer a : chem welt nombre va trop vite et In im in, M fincohérence la plus onércuse et i fincoheér dina} ven instaurant — hélas! — y et quoi que 1, qu'il fut ou Lon n’a re, oF on veuille Pour te dine Mt Pu, dans Ten done eee rissait jadig << a an galité devant tes dies eat car elle est une source de decree ae ju pur irrecevable, et je me persuade gue heres : eligions, fiméme, Tillusion de notre ¢ s éternelleme pas éte Arouonsle, les religions sont aussi des pisaller, Thumanité ait mies. wu Tat des majens pets ma TE Hit de face acts x nos moyen ous fa on de Breas nous somes, chr ete afl fare plus, et Esprit, que nous ratteignons presaue jamais BE tons sur Tuco ot nouns catermons das es révolus, Tautre nous imposant. des obligations, Bt retrouver cxntonce Gans Je Saude Tenis fies de TEsprt que de le rendre simable, sens FE $9 thimons que nous, au lieu de now sme dans os Pa Fe impersonnel, seul en. état de ows com eur qui se fait & notre approche. 29, Tout le que jamais et ce qui parat simple t S3t plus diticte que jamais et ce aul pa Sncétres nous semble hérissé de para i ms, €0 Ne ire et nous Jes envions, 8 mala Bigg cinent A sourice ot nots (eee moyens st ‘ aedtre avons0us UWF ie ges les plus en renom, pe halen Pyeng un peu alee ag 31 fois et manquons ous Pe ip S regard et 028 ni ga ine eu nous savons di a, Se sprit oréateur, nous savons Be Pics aventer, nos ruaintenons nous au lieu de nous Po 2 fe, perdus en V'amoncellement des fa avoir atm ter, des contingences et dy gaa eae it jaées et 465 PPS sent plus qu’épisodique, elle se" age Notre eat calle sfen vante méme en désespoir de ri lidg A Tere rons plus Tien, VHistoire est devenge mae nous 1 You nul penseur n’émerge, tor. doi nul P rent général 30. Le monde oi nous entrons est a la fois ouvert et clos, gy vert sur le passé, mais tellement que nulle téte my résiste g ue nous sommes en proic au vertize le plus général, egg gue tne évidence sans miséricorde, olt nous ne pouvons de Siureret qui nous force & préparer Ia mort de la plipan ap thos semblables. Les hommes ont vécu trois sitcles dans am monde ouvert sur I'avenir, cela n'est plus, cela ne sera plus jamais, cela parait inconcevable et c'est pourquoi Histoire suppléant & la Géographie, l'espéce n’a plus que la liberté de se représenter ce qu’elle fut et non pas d’étre ce quielle vow drait. Nous sommes devenus contemporains de péle en pile, cela ne s’était jamais vu, cela parut naguére inconcevable et ela parait désormais fatal, beaucoup s’en accommodent, mais autant — sinon plus — éprouveront des maux quion a sujet ée présumer énormes et qui les Iaisscront dans un état pro che de leur néant, avec assez de vie pour sentir quills sont morts, Tel peuple, le contemporain de notre préhistoire, e Jambera sans doute pardessus tel autre, demeuré esclate dun moment de son Histoire et qui refuse pathétiquement de s'ea déprendre, nous allons droit aux paradoxes, nous €® Nerrons comme on n’en vit jamais, car ils embrasseront Gouméne et s'étendront & tous les ages. 31 a €t Yamas de ses propositions, 1a multiplicité 4 nats, I simultanéité de ses _mondes, sans me ee 85 contingences, suffisent a désespéret, ot le Plus rassis. Et moi, clest le passé qui BYP . 08 les ceuvres surabondent et les diverse”, Mepouttaorn des spheres oft nous entrons tour & 1 Hbtre, dépaysés, égarés et lassés, ne POY que nous fim sous le regard de ces Pity étrangers & nous.mémes déconcertent. Non, la natfe 2 ensemble, c'est une légion de ‘Rous perdons le sentiment de 00! jéres, Yon jouait a raillait de ce que Yoo Pas méme ce que nous sions cornue um air de s2 flatie Ia rais et Yunivers « vient notre j tons une as: ous nous se a Quiétisme tend pas & 1 destin en fac ks épouvante agi, da la vaitla a est ke profess, et dont nul n'a Vidéo 8 Tide de rire, on argos et nOUS €N mesurons te gyal ita sori piseinriment, NOUS sommes gabe, Qe pany Mate mae, notre dialectique ne nous aiseq “gPkin de Te gat giere fait, POUT MOUS, se relie 4 ceuiS° @AUtTe chof® nou ent fits, ja s2 rattache 2 des constttons ae & Molar ge Falsonnai 32, fmsjurs plus Wbre qu'll ne pense et méme qui ne met tees nations qui professeraient le contatg ar yl ae Eimelemst les peures qui se ompen Lage nae fate la raison paresseuse, cela parait un ordre enveloppant Wi la vaillance, ils ne voudraient pas avouer que le secours Gtleste est un délire, mais s'ils pensaient ce q faisaient,

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