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A que la plupart tant aux droits les faveurs et Jes pri ee ni méme en ioe : S privileges : i cours et des parties et des grices, un accern nti tH com table étant ce que nous concevons de plus parfait me vee nous soupire aprés cette merveille qu'il ne lors ats, Chacun de idées touchant les Immortels prenne jamais, et nos nt la. ressemblan you que nul plaisir ne nous fait oublier, cet oon oe & ‘ i lais st en idéal que les déchus contemplent et révérent, en proteins quand nous leur enscignons Yanatomie de ce quills diviniseat tant ils se jugent — a tort — méprisables, no 2 Car I'Humanisme est la plus belle des religions et les reli- gions n’en sont que la promesse, et souvent la plus mal tenue qui soit : encore nous importe+til de le déterminer et IA pré- Inderont les paradoxes, l'homme étant un sujet de controver- se et 'Humanisme roulant sur un étre de raison, plus souvent que sur un vivant. I! semble plus facile encore de parler des tres de raison que T'on appelle dieux et qui ne vivent pas, peutétre méme parce qu'ils ne sortent de Vabstrait, que de Vadorateur que nous voyons JA devant nous et touchons au besoin. L’homme serait-il irréel ? I Vest dans la majorité des as et 'Humanisme le parait aussi. 3} Les dieux sont plus réels que leurs adorateurs, tel est le pre- mier constat de faillite. L’ordre, qui n’aime pas les hommes tables, permet aux avortons, qu’il embesogne, de se retro Yer sur les autels, entiers, mais devenus inaccessibles. Bt pow Ynsnous désabuser les larves, sans leur octroyer les hese dont nous ne disposons toujours, parce qu'elles te Tombreuses ? et !Humanisme n’estil pas un luxe? et 197 | jes simples n’accédant — a, ordre y faisant obstacie’ ¢ amipordre et 1a nature, Vordre leu M caret tas entiers et 12 nature sah! de metfmeut tour A tour. Comment sollte quelle (mefont universels ? et commersstt qui Mui ne seront jamais perso et jamais Tun sans autre: on Te? jeux concourent & son établis, 4. porcellaire défait, Vhomme et homme, Le travail parce | parcellaire, ne saurait penser juste. Qy en fonction di ier, en Vexhortant 2 ne pas raisonner, gij fuk permet de vestry naccepterait pas sa vie et si raisonnalt JUSHite par-dessus toute chose, il se condamnerat mettait Tint ET ete paradoxe : on meurt entier on subsig ‘ son droit d'ainesse et le revend sans ot See seule fin de n'expirer et l'on trépasse reaa ‘vaudrait, certes, ne pas naitre. Mieux 5. Jamais les hommes entiers n’abondérent, le travail parcel Isire of nous nous enfoncons de plus en plus et pour m'en plus sortir jusqu’a la consommation des ages, le travail par- ‘ellaire les fera problématiques. Il n'est plus d’Aristote, il mest plus de Leibnitz, et nous ne parlerons que pour mémoite des Ttaliens fameux de la Renaissance, c'est une race désor mais inconcevable. Nos ceuvres éclipseront leurs auteurs, par mi les choses admirables, les hommes — par comparaison — Seront de plus en plus petits et l'Humanisme ne pourra que ‘dépérir, faute d’objets & sa dimension. Peut-étre l'homme est ill perdu dans son ensemble et sans ressource, mais nous net encore, ‘ 6. ee est le climat habituel des hommes, les, hot {i dénominateur commun, ils changent 4’ fragm ae leur vie est un avortement tournent & l'abandon et les Mrant aux autres et se Mentone’, méans Verreur qu'on aceréd felte Mer, o8 notre subjecthae® ous sombrons, avec la sarise nus a ponerence, démesure et sunjection Hip atirbuts du Mal et je métonne wit Te sembjeee Home soul mot. les religions Fs 7. les dicux parurent ce que 1 ail aura cessé de réver d’@tre em oe trouvent Te terme et le couronmen des rnmentable et plus il est sujet auy coment PRS I je. On laissera prier le peuple, ne ns de fan fe moyens de le combler sur terre et ‘au moment de les avoir. Au rests = arce qu'il veut des hommes qui aes umains cont méprisablee, roan ‘hee a sapprouvant de sa conduite, aati! la punir sur eae nes posons que jamais Vhumanité n'accédera dans son ee ae tux privléges dont nul Humanisme ne se paste, : 8. 4ux yeux du simple, I'Humanisme sera Vextravagance mé& me ilne s‘estime pas d’étre homme, étre homme ne hi parait quun avortement, et que l’humain puisse étre la mesure de ce monde Iui semble une chimére double, Le simple a beau s'ai-_ ‘er et beau ne jamais sortir de sa complaisance, il se méprk infiniment, en ne laissant de se chérir indéfectiblement, il ‘tA l’aise dans ce paradoxe et les objets de son estime ’ oe idéals et les idoles, les dogmes, les mysttre . tout ce qui ressortit & la nuée lemplit de v« ila le goat des vérités charnelles et des fa ts. Un homme n'est rien A ses yeux, parce 4 son néant, ses maitres ne l'ignorent pa 4 se parer dattributs, qu'il cherchent ques. un Pent de solitaires, les nations ne ae Secale fondamentale. Nul p; ral ne se iret les amis de l'homme pourront go! auront T'avet vernes en état de ques aurvaventure il reste des ca a cher, si d’avent voir. ‘mulle nation se et jamais de HinMivrravers de cinquante sicles, ley » it 10. ive, est le coupable, mais nul nii ee a révolutions se le promettent et dem jamal leur tour Yordre, elles n’ont garde de se ruiner pour Tamour d'un principe en V'air, Vordre est notre fatalité, jp seul miracle est le désordre de transition, lequel est une Pa Fenthése ouverte entre un passé qui se dégonde et puis om futur qui s‘amorce, le seul miracle est en ce vide provisoine od nos désirs s‘épanchent et nous nous retrouvons nousmé mes avec nous, alors qu’en temps normal nous sommes divi sés contre nous-mémes, Ia morale et la foi s'insinuant entre ‘nos voeux et notre intimité. Car I'Humanisme seul permet Yhomme ¢’étre pareil & ces dieux qu’il adore, les dieux étant Tappoint de la personne humaine et tout ce qui fera la dit férence pour emplir jusqu’au bord la forme qui nous était th oe Thomme en tant que tel, dont on se railla Mehjiaiea eerie Joseph de Maistre (qui se voulait Cl jamais trout wnst Vidée qui semble plus chrétien lg ion, hors de trés rares cercles im de ta plupart est qu'elle prend systéme automates Hinhumain aux deux boy Jes serviteurs, cela le impossible & déraciner ue de sous-entendus tempérament qui se dg, tA déterminer, “parce wy ‘elle: iy | iy a que le commun est q . erent des monstres. Entre lee acieil ee de pace ol THHumanisme s'épujse 4 sy 1 TS pl ie dbusave assez de fois. A” present 4 maintenie ec do il s'est décomposé, notre Humanist, 1% il git ego fue, il nen subsiste phus que Yompne ne il ext ie, nul ne 1a conjurera plus. Crest que nyfond, de est inréelle, il n'est plus d’homme, now yi i#& de Mhomme SIE cretion th ye ea nenent, dont le chaos parait Tissue inévitetae, Cet Scheme des nations de I'Europe, leurs idées ont court le ma —— goos nen suspendrons plus guére le ravage th 2 fanatismes, Ia race se substituant & Vhomme’’ MeUe est aux de voir Vhomme, il se ramasse tout dans une fae dass une couleur, que dis-je? un trait de sa fount dele retrancher du nombre des humains. Peutéire la nies sité sinsurge+-elle contre nous et nous b ps armes, peutétre sommesnous plus nombreux quill fey toa et devons-nous périr en punition de nos fautes, celle nar excellence étant I'abus de la peuplade. 13. _ Car I'Humanisme est mort au sein de la mélée, il fut tow jours inconcevable hors de la mesure et la mesure est violée, Comme elle Je sera de plus en plus: il ne se situe au dela, ‘ais en deca, nous nous en éloignons, nos moyens nous d& Passent, Vesprit de nos moyens veut plus d'esprit que nous ten pouvons attraper. L’idée de race a tué I'Humanisme, un Humanisme qui prétend exclure un homme en a Cilspect physique, n'a plus de raison détre, et si Riits eppartiennent a plusicurs espces, Vidée de Vhon EM nonsens, Lequel vaut mieux? Que Tavenit pa , nous immolons & Ia Biologie, déesse de » C'est une facon de nier I'Esprit et “Aussi loin du «Nous », en ce : nis une faute impardonnable et nous Vidée va son chemin et nous ne Varreter’ ‘a homme, Jes Colons des Colons et des Négriers Ja source ot burent nos an te qu’a périr de soif au p 14. est notre plus grand problay ition de Thor comme d'un Producteur ep ; résoudre, nous et se réduit qu’A cela, comme naguére qu , fl ne en de Vinfdéle, ce sont Ia des catépyyes it du Bde OF Fenition d’ensemble, NOUS n'en avons age pas une tee, mais 1e sujet sy prétetil? On gt aostatrepond de cel que Yon voit et jmez Yun et autre est irréel, : P ue Tobjet, lui, n'a pas, et homme, tel a Timpeme un objet dans ce quil est et quill nest rece afar et desormais Tidée de race, face 8 lagu iste d'autre cecuménism e, les re. eae prtieniucs universelles ayant échoué. Les mattres de demain éprouveront ce qu'il en cotite, ils devront faire assaut Ge barbarie, afin de réduire A néant la plus barbare d’entre les idées, ils devront déporter les uns, exterminer les autres ef terroriser presque tout le monde. Ainsi le reméde & ce mal fst en un mal en apparence pire, nous tendons & V'extrémité, niimporte le domaine, I’esprit du siécle veut cela, nos moyens nous obligent & forcer T'allure et les événements prennent un tour désespéré. Nous n’éviterons plus ce que nous abordons, nous entrons dans la nuit A pleines voiles, nous devons com sentir 4 Yinhumanité, car elle est notre lot, nous savons ql! ous subsistons en elle et que nous y vivrons pour en ; si nous ne 'épuisons. Heurcux les survivants! Car mourir comme jamais on n’était mort, par YHumanisme est un miract : pease Yordre, si Yon attend Ga SE es miractes de la beauté de cet idéal! Ton’ miracles rape verra Tien venit: or, c'est & nucttenara Ia it infailliblement, c'est Ia plus inutie wons espérer que Ie matheur sans fe Jone crois plus & Vavenir de Humana & $8 trop dommes, 1a démesure en la peuplade iment et nos morales favorisant Tune, non gu, }Tautre. I me parait que ceuxla qui gouvernent Jes ou désespérés, ils ferment volontiers les me sabandonnent & l’événement, le fatalisme Lean’ alist, les petits semblent astrolatres, les grands tes,et si les dieux sont morts Yon sait que les Ey ‘ans nulle raison qui les justifie, comme pour Ainsi tout concourt & nous préctpiter dore de la réprobation, que ce que Yon efit jugé bon Te Mal, et qu’on ne sort du Pire en adhérant au Bien. iTS ‘mip. Qui ne se sauve pas, ne sera jamais chi ‘Sauve seul et dans la solitude, en refusant de porter assist 4 qui ne lui ressemble: telle est I'unique vérité, le 1 que piperie, et l’espérance est une piperie Imaginer qu’on sauve plusieurs milliards dh dité par excellence, les hommes cause et pour mourir sans fin, la concues dans la mistre et la dé , la crasse et le néant ce sont des morts et que des r. Les premiers, d’ott quiils vi et les cides quand bien ils p ‘compatriotes et parents, nous les app ‘nous leur fermerons nos coeurs & V'ég ,ce monde ne serait plus qu’un ui tourmentent et de réprouvés

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