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Etudes géologiques métallogéniques dans les


&
Baronnies (Chaînes subalpines méridionales)
Necdet Polater

> To cite this version:

Necdet Polater. Etudes géologiques & métallogéniques dans les Baronnies (Chaînes subalpines mérid-
ionales). Géologie appliquée. Université de Montpellier, 1968. Français. tel-00811759

HAL Id: tel-00811759

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UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER
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FACULTÉ DES SCIENCES |


26
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ETUDES Pimaz |

GEOLOGIQUES & METALLOGENIQUES |

DANS LES BARONNIES


(Chaînes Subalpines Méridionales)

TEXTE

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| Thèse
| présentée à la Faculté des Sciences de Montpellier
obtenir grade de Docteur d'Université
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(mention Sciences Naturelles) |

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Monsieur M. MATTAUER, assesseur

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Monsieur J. GEFFROY, invité

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UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER
FACULTÉ DES SCIENCES 1
368,
26
|
|
ETUDES

GEOLOGIQUES & METALLOGENIQUES |

DANS LES BARONNIES


(Chaînes Subalpines Méridionales)

Si
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|

| Thèse
| présentée à la Faculté des Sciences de Montpellier
| pour obtenir le grade de Docteur d’Université |

| (mention Sciences Naturelles)

|
par |
|

Necdet POLATER

|
|
soutenue le Juin 1968 devant la commission d'examen

Jury : |
Monsieur J. RÉMY, Président

Monsieur M. MATTAUER, assesseur

Monsieur P. DEMANGEON, rapporteur


Monsieur A. F. de LAPPARENT, invité

"1 Monsieur J. GEFFROY, invité

||
|
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|

|
|

|
SOMMAIRE {

AVANT-PROPOS {
PRELIMINAIRES

PREMIERE PARTIE
ETUDE GEOLOGIQUE DE LA REGION DE CONDORCET

INTRODUCTION |
$-1 Situation géographique
8-2
|

Situation géologique |
$-3 Historique |

|
CHAPITRE -I {
| STRA TIGRA PHIE
|
8-1 Le Trias
|
$-2 Le Jurassique
$-3 Le Crétacé
$-4
|

Le Tertiaire
à
$-5 Le Quaternaire Ï

|
*

CHAPITRE -I

| PHASES DE PLISSEMENTS
|
8-1 Indices des phases de plissements
|
|
|
$-2 Epoque de la montée du diapir de Condorcet |
| |

| CHAPITRE-II |

TECTONIQUE
|
{

8-1
8-2
Unités tectoniques
Style tectonique |
|
|
|

|
;

3.

;
|

|
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|
|
|

DEUXIEME PARTIE
ETUDES META LLOGENIQUES

|
INTRODUCTION | 1

CHAPITRE-IN

GISEMENTS DE CONDORCET |

I.- Gisement de l'Etablissement de Bains


8-1 Description du gisement
8-2 Description des minéraux |
II- Gisement de Sevre de Lot
8-1 Description du gisement
$-2 Description des minéraux

CHAPITRE -V

GISEMENT DE L'ARGENTIERE
8-7 Description du gisement |

$-2 Description des minéraux |

CHA PITR E-WI

GISEMENT D'ORPIERRE '

| 8-1 Description du gisement


$-2 Description des minéraux

|
CHAPITRE -VI
META LLOGENESE |

8-1 Caractères généraux des gisements Î

$-2 Historique
8-3 Hypothèses émises |

I -
Généralités |
II- Application des
hypothèses |

8-4 Hypothèse proposée


8-5 Discussion des hypothèses

RESUME GENERAL ET CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE |

TABLE DES MATIERES



LISTE DES PLANCHES |

.
|
|

=D +

| ;

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Ï

|
Ï
;

|
|
;
|

AVANT-PROPOS |
| |
|

Je dédie ce travail en remerciement à toutes les personnes qui


m'ont aidé et encouragé tout au long de mes études.

Que Monsieur A.F. de Labpparent veuille bien trouver ici l'ex-


| bression de ma gratitude pour le dévouement et la mansuétude qu'il n'a |

cessé de me témoigner, pour le savant enseignement qu'il a bien voulu


| me dispenser généreusement |
| A Monsieur P. Bordet pour l'aide qu'il m'a apporté dans mes
analyses aux rayons X, et surtout pour le solide enseignement qu'il
m'a prodigué .: 1

;

A Monsieur L.Chauris qui a guidé la partie métallogénique de


ce travail et pour son excellent enseignement.
| |

A Monsieur J, Geffroy,mon ancien professeur,


auquel je tiens |
à exprimer particulièrement ma profonde gratitude pour les conseils
si précieux qu'il m'a dispensé avec grand intérêt.

A Monsieur J. Bolze qui a accepté si généreusement de m'orien- |


ter dans le dédale des problèmes métallogéniques et chez lequel j'ai
|
trouvé un très aimable conseiller.

A Monsieur C. Montenat pour son amical ‘ conseil et paur son |

aide dans la détermination des Ammonites.


|

A Monsieur R. Mouterde qui a bien voulu déterminer les macro-


| fossiles.
;

A Monsieur P. Marie qui bien voulu également déterminer


a s le
microfossiles et à aimablement discuté avec moi de certains problèmes.
]

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|
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|
|
!

https://pdfify.app/trial
A mon camarade M. Turland auprès duquel j'ai toujours trouvé
|
aide et compréhension généreuses ainsi que d'excellents conseils, qu'il |
ï
veuille bien trouver ici, l'expression de ma très ancienne amitié. '
| |
A moncamarade P. Gillain pour ses encouragements et pour |
sa sincère amitié. |

|
À toutes les familles de Condorcet et des environs qui m'ont |
accueilli avec sympathie lors de mes séjours, |
|
A toute ma famille,et particulièrement à G. Renaud qui a contri-
bué à la réalisation de ce travail, je dois toute ma gratitude. |

A Messieurs les Professeurs du Jury.

Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de mes vemer- |

ciements respectueux et toute ma reconnaissance pour avoir bien i

voulu accepter de juger ce travail. |

Il

| |

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:
ï

| ee

https://pdfify.app/trial
|
;
|
|

PRELIMINAIRES

Le but de ce travail est essentiellement de faire une


étude géologique et métallogénique d'une région donnée. La méthode
choisie est en principe de noter d'abord les grands traits géologiques
et ensuite d'essayer de résoudre les problèmes métallogéniques qui
y sont liés.

Le terrain principal et typique de nos recherches se


|

trouve à Condorcet (Drôme). D'autres localités ont été choisies à ji

l'Argentière (Basses-Alpes) et à Orpierre (Drome) et, par comparai-


son, quelques remarques ont été faites sur Propiac (Drôme). Ces
localités sont toutes situées dans les Baronnies.

Cette région était d'ailleurs pas inconnue, car,


ne nous
|
nous avions déjà pris contact avec les Baronnies, au printemps de I

1964, lors d'un camp géologique à Buis-Les- Baronnies, organisé |

par l'Institut de Géologie A. L. -

Paris, sous la direction de M. A.F.,


de Labpparent. |
|
I

7;

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Ë

|
|
|

| ;
PREMIERE PARTIE

ETUDE GEOLOGIQUE DE LA REGION DE CONDORCET |

; 13m

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|

INTRODUCTION

8-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE : (Pl -

1)

Le terrain étudié se situe au Sud-Est de la France, dans


l'arrondissement de la Drôme, aux alentours de la commune de
Condorcet, ancien village du Marquis de Caritat dont le château
féodal en ruine demeure toujours sur la colline.
|
au
D'autres localités sont
milieu, Aubres et les Pilles au
Teyssières au Nord, Saint-Pons
Sud, toutes dépeuplées. Elles
|
|
sont reliées administrativement à Nyons, chef-lieu d'arrondissement
--

de la Drôme, capitale des Baronnies.

|
Une très ancienne route reliant l'Espagne etll'Italie passe
dans la région, à Aubres et aux Pilles. Cette route a autant d'impor- |
tance géographique qu'historique, reliant également le passé et le |
présent. Suivant l'époque et sa destination elle a été appelée ainsi :
|

Route d'Annibal
|
Route des Dauphins
Route des Princes d'Orange-
|
Route Nationale 94

. -
Zu

|
|

|
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$-2- SITUATION GEOLOGIQUE :

Le tevrain étudié fait partie du domaine géologique de la


"Fosse Vocontienne" et du domaine structural de "Chaînes Subalpines |
Méridionales"'.
|
-
L'anticlinal de Condorcet constitue l'ossature essentielle
du terrain, ouvert au Sud-Est, mais limité par une terminaison péri- |

clinale au Nord. La dépression au coeur de cet anticlinal est formée, |

à part le Trias diapirique, par les "terres noires" du Callovo oxfor- -

.
dien Elle est entourée successivement par des crêtes calcaires du
Tithonique, du Valanginien supérieur, du Barrémien et du Turonien.
Ces crêtes sont séparées pay des courbes monoclinales, creusées
par l'évosion dans les séries mavneuses. Les termes du Tertiaire
transgressif, part quelques lambeaux dispersés, affleurent juste
à
sur forment au-delà les Plaines
la limite Sud-Ouest du terrain et
du Vaucluse. Enfin, les formations du Quaternaire avec les tevrasses
successives et les éboulis couvrent d'assez vastes surfaces.

Le terrain, dans l'ensemble de la région ayant subi des |

phases de plissements provençales et alpines, montre des plis et |


des accidents caractéristiques. fl

La nature lithologique et structurale du terrain définit le


trait ovographique d'une certaine ampleur.
|

{
l

;
-
10-—

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8-3- HISTORIQUE :
|
Larégion a été étudiée, depuis la fin du siècle dernier, |
par des nombreux géologues. Les travaux les plus importants, par |
ordre de date, sont ceux de : F. Leenhart (1883), W. Kilian (1889),
E. Fallot (1895), V. Paquier (1900), C. Jacob (1907), J. Jung (1980),
||
A.F. de Lapparent (1938), J. Goguel (1944), J. Sornay (1950),
M. Moullade (1966). |

Il existe également plusieurs Diplomes d'Etudes Supérieures |

dirigés pay MM. A.F. de Lapparent et J. Flandrin.

Les études géologiques effectuées par des Sociétés de


Recherches Pétrolières sont restées, pour la plupart, secrètes ou
inédites. Cependant, par l'intermédiaire du B.R.G. M., nous avons
pu avoir connaissance de quelques forages de la S.N.P.A.

La région a été figurée suv la carte géologique du Buis


au 1/80.000°. Les interprétations ont été d'ailleurs variées sur
les trois éditions successives.
|

-11-

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|
|

|
CHAPITRE 1
{;
-

STRATIGRA PHIE
(PL. II, III, IV, V)
|

Le terrain étudié comprend, à


part le Trias diapirique, |

les séries stratigraphiques en continuité du Jurassique


supérieur à
partir du Callovien, du Crétacé inférieur et une partie du Crétacé
supérieur, jusqu'au Coniacien. Ensuite, les termes du Tertiaire |

transgressif avec une partie de l'Eocène, du Miocène et du Pliocène


et enfin les formations du Quaternaire avec les terrasses successives
et les éboulis,

'

8-1- LE TRUS :
|

Les tevmes rapportés classiquement au Trias, se présen-


tent à Condorcet, comme à Propiac où ils ontiété bien étudiés. Les |

affleurements sont partout en contact anormal et ils ont un aspect de


mélange chaotique. |

Ce mélange diapirique doit faire l'objet d'une étude litho-


logique plutôt que stvatigraphique. Il est constitué principalement par
des argiles, des gypses, des dolomies, des cargneules et des

=
12 >

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calcaires grèseux. Ces éléments sont rarement.bien isolés, ils se
||
mélangent très souvent en donnant l'aspect bréchique et de teinte
variée. Ils ont subi, d'autre part, les effets météoriques, minéralo-
giques et tectoniques. Ces effets se manifestent par une 'oxydation
|
|
superficielle très étendue et par l'abondance de‘vénules calcitiques. ||
|

Les argiles sont rarement à l'état


isolé, mais souvent
mélangé. Elles sont généralement gris-verdâtre. |

Les gypses à l'état puv qui sont d'ailleurs exploités, ont


I
un aspect saccharoide ou fibreux. En se mélangeant-avec la dolomie
et l'argile ils prennent l'aspect de "tuf", on les a
appelés ainsi |
autrefois. Ils sont souvent oxydés de teinte ocre vif et couvrent de
grandes surfaces.

Les dolomies sont aussi fréquentes, elles englobent parfois


des vestiges calcaires.

Les masses de
cargneules sont assez importantes. Remplis-
sant les cavités, elles prennent l'aspect typiquement bréchique et
bariolé, Elles contiennent beaucoup de veinules calcitiques.

Les calcaires enfin, sont souvent gréseux ou argileux et


oxydés, ils deviennent parfois les grès à ciment calcaire.

Dans ce mélange,
n'avons pas trouvé de fossiles ni
nous |

de fragments de roches avrachées à un autre étage traversé au cours


de la montée du diapir.
|

Etude microscopique :

Aucun
vestige d'organisme n'a été rencontré, à part
|
quelques Fovamminifères épigénisés en marcassite. Les éléments |

des diverses roches sont finement cristallin, ils sont souvent


ferri-
gineux et gréseux. D'autre part, il existe beaucoup de limonites, de |

calcites et varement de quartzs bipyramidés.


|
|
Cet
ensemble, malgré l'absence de faune, malgré le faciès |
mélangé et le contact anormal, doit être du Keuper à faciès germa- |

nique et provençal comme à Propiac où M. L. Joleaud (1920) a |

montré l'existence de : |

Lingula zenkeriAlbert. von Keuper


î
Myophoria vulgaris Schlot. Muschelkalk |

Hoernesia cf. socialis Schlot. Muschelkalk


Coenathyris vulgaris Schlot. Muschelkalk

On peut se demander si les fragments calcaires ne seraient


pas des paquets de Muschelkalk,

=
13--
(

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|
8-2- LE JURASSIQUE : {
|
|
|

A -
LE CALLOVIEN : (Log -

7)

Le Callovien a environ 350 m d'épaisseur visible. Occupant


le coeur de l'anticlinal, il est donc le plus ancien terrain en |

affleuve-
ment, excepté le Trias diapirique. Le Callovien, avec l'Oxfordien
qui lui succède, forme les "terres noires" de la région. |

a) Alternance de calcaires gréseux en plaquettes et de {


maynes gvéso-schisteuses brunes.
n. 1 calcaires noirs à patine rousse, très durs.
-

n, 2petits bancs calcaires gréseux, roux.


-

La faune est réduite à quelques fragments d'Ammonites et


de Lamellibranches.

Plaque mince :

Trochammina sp.
Lagena sp. |

Radiolaires |
Spicules de Spongiaires |

b) Alternance de schistes marneux noirs et de petits bancs


calcaires bruns localement gréseux.
|

n. 3 repère de débris rouges englobant des nodules


-

|
| calcaires. il

1 Lavage de marnes :
|
Débris d'Echinodermes, de Lamellibranches de Microgas-
|
tropodes et quelques Foramminifères : |

Ophthalmidium gv. carinatum


Nodosaria sp. |

Cristellaria biochei

Plaque mince :

Trochammina sp.
Reophax sp. |

Valvulina sp. |

Ophthalmidium sp.
Glomospira sp.

_
-
14-

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|

c) Alternance de calcaires gréseux et de mavnes


gréseuses, gvis-brun. Les niveaux marneux ne récupèrent
à passées
que quel-
|
ques débris d'Ammonites et de Lamellibranches.
|
|

Plaque mince
Débris de
:

Gastropodes et nombreux Radiolaires, Ostracodes


|
et quelques Foramminifères : |
Trochammina sp. |
Valvulina sp. |
.

Ophthalmidium sp.
Glomospira sp.
Textularia jurassica |

Spirillina minima
Marsonella sp.

d) Marnes gris-brun
n. 4 intercalation mince de bancs calcaires
-

gréseux,

B -
L'OXFORDIEN s.s. : (Log -

6)

L'Oxfordien a 250.d'épaisseur. IL fait suite au Callovien


m

et les "levres noires" occupent également une grande surface, mais |

son épaisseur est difficile à estimer, en raison des contacts anormaux


fréquents. |

a) Marnes gris-noir à quelques passées marno-calcaires '

parfois gréseuses.
n. 1 -

vepère de nodules marno-calcaires, noirs, compacts.


n. 2 intercalation de petits bancs calcaires gréseux, bruns.
|

Macrofaunes : |
Phylloceras sp.
Posidonomya sp. |

Belemnites sp.
Becs de Nautiles |

: Lavage de_marnes : |
Cristellaria sp. |

Plaque mince : |

Globigerina suprajurassica
|

Cristellaria sp. j

-15-

| |

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b) Marnes noires à la base, quelques niveaux de
finement gréseuses et vers le haut marno-calcaires.
marnes
| {
Macrofaunes : |
Phylloceras sp. |

|
Lavage de marnes :
|
Textularia sp.

©) Alternance ivrégulière de marnes brunes


“_

et de petits
|

bancs calcaires, localement un peu gréseux.


3 intercalation mince de calcaires noduleux.
n.

n, 4
-

,
-
intercalation lenticulaire de petits bancs calcaires
à septaria.
n. 5 -

vepère de nodules calcaires.

Macrofaunes :

Quelques fragments d'Ammonites.

Lavage de marnes :

Spirillina minima
Cristellaria sp. |
Plaque mince :
|

Globigerina suprajurassica
Cristellaria sp. |

C -
L'ARGOVIEN : (Log -

6) |

L'Argovien a 120 m d'épaisseur. Il constitue un passage |

progressif entre les séquences marneuses et les horizons calcaires. |

a) Alternance de gros bancs marneux et marno-calcaires


et de calcaires marneux
|

légèrement gréseux, gris-brun. Vers le


sommet, les mavnes contiennent des rognons pyriteux.

Macrofaunes :
|
Taramelliceras dentostriatum
|

Phylloceras tortisulcatum |

Phylloceras sp. |

Perisphinctes sp.

-16-

|
|

https://pdfify.app/trial |
l

Lavage de marnes

Nodosaria
:

sp.
| {
Spirillina sp.
|

Plaque mince :

Protoglobigerina sp. |

Ophthalmidium sp. |
Nodosaria sp. j

|

D) Alternance de gros bancs calcaires marneux duvs et de


mavnes calcaréo-gréseuses, brunes à patine rougâtre. |
n. le sommet, les bancs calcaires deviennent
1 -
vers |

blus minces et plus serrés.

Macrofaunes :

Phylloceras sp.
Perisphinctes sp.

Lavage de marnes :

Spirillina sp.
Cristellaria sp.

| Plaque mince :

Globigerina suprajurassica '

Ophtalmidium sp.
Protoglobigerina sp.
Nodosaria sp.
Cristellaria sp.

D LE SEQUANIEN
-

: (Log -

6) |
!
| Le
Séquanien a 40 m d'épaisseur. Il continue la brogression Î

vers les séquences


plus calcaires et arrive parfois à former une |
véritable barre comme celle du Tithonique.
|

|
a) Alternance régulière de petits bancs calcaires marneux |
gvis-bruns à taches vouges et de marno-calcaires débitants. 1

Macrofaunes :
|

Alaxioceras sp.
|

Perisphinctes sp. î


-17-

https://pdfify.app/trial |
Î
|
Lavage de marnes :
|
Valvulina mauritii
Cristellaria oligostegia
{
Cristellaria munsteri |
Cristellaria sp. |

Dentalina communis
|
Marginulina javvisi |
Pseudoglandulina manifesta |

,
Nodosaria sp.
Ramulina sp. |
Cornuspira_sp. |
Plaque mince :

Globigerina suprajurassica
Ophthalmidium sp.
Protoglobigerina sp.
Nodosaria sp.
Cristellaria sp.

b) Altevnance régulière de petits bancs très serrés de


calcaires sublithographiques, durs, de teinte beige:à taches rouges
et de bancs minces de marno-calcaires.
|

|
Macrofaunes :
Perisphinctes sp.
Alaxioceras sp.
|
|

Lavage de marynes :
Cristellaria quenstedti |

Cristellaria sp. |

Plaque mince :

Ophthalmidium sp.
| |

Protoglobigerina sp. |

E -
LE KIMMERIDGIEN : (Log -
6) |
Le Kimmeridgien

a 60 m d'épaisseur. Il montre à nou- |

veau unealternance régulière de bancs calcaires et marneux, qui |

se termine brusquement en formant une barre massive.

a) Alternance de bancs calcaires durs,beiges;et de


$

marno-
calcaives gvis-beige.
;

Î8 =

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Macrofaunes :

Ataxioceras discobolum
{
{
|
Sowerbyçeras aff. loryi |
Perisphinctes sp. |
b) Barre massive de calcaires sublithographiques durs, de
teinte beige. Cette barre de calcaires contient des conglomérats |
intraformationnels de teinte rouge. |
Macrofaunes :
Calpionella elliptica
Cristellaria sp.
Planularia sp.

F - LE PORTLANDIEN : (Log -

6)

Le Portlandien a 20 m d'épaisseur. Il est formé par une


bavre massive de calcaires sublithographiques très durs, de teinte
café au lait, avec quelques niveaux à silex et conglomérats intra-
formationnels, et à hard-grounds.

Le Jurassique se termine par une barre blanche qui


couronne tout lepaysage. Cette première et plus haute crête de
|

topographie est formée par le Portlandien. Ne portant pas de traces


d'émersion dans la fosse vocontienne, le Portlandien fait partie du Î

|
type pélagique : il est appelé "Tithonique}'.
|

Plaque
|

mince : (partie inférieure)


Débris d'Echinodermes et de Gastropodes ; certains |
attaqués par les algues perforantes. |
Calpionella alpina |
Globigerina suprajurassica /

Trochamimina sp.
|
Textularia sp. |

Trocholina sp.
|
|

Placopsilina sp. '

Plaque
|

mince : (partie supérieure)


Calpionella alpina |

Calpionella oblonga |

Protoglobigerina sp. |
Epistomina sp. |

=
79 >

|
|

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|

|
|

|
|
I

$-3- LE CRETACE : |

|
|

A -

LE BERRIASIEN : (Log -

5) i
Ï

Le Berriasiena 70 m d'épaisseur. Il marque un


passage l
| progressif entre deux èves. On y remarque un vecul vers les séquences
mavyneuses. Cet étage, velativement monotone, est caractérisé par
un litage plus mince et plus marneux. Les formations de pseudo-
brèches et conglomérats intraformationnels, ainsi que les slumpings
|
et les hard-gvounds, sont très fréquentes.

a) Gros bancs réguliers de calcaires sublithographiques,


| séparés par les joints marneux. Ces bancs ont des surfaces à hard-
grounds et contiennent beaucoup de conglomérats intraformationnels
rouges.
Macrofaunes
|

Berriasella callisto
Berriasella boissieri
Berriasella sp.

Plaque
|

mince :

Calpionella alpina i

Cornuspira cretacea |
Glomospira sp. |
Spicules de Spongiaires |

b) Altevnance de bancs réguliers de calcaires marneux, un


peu gréseux, à pseudo-brèches rouges, et de marno-calcaires tendres. |

|
Macrofaunes : |
Berriasella privasensis |

Berriasella sp.
Neocomites sp. |

-
20 -

|
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!
Ï

Lavage de marnes :

Cornuspira cretacea
Cristellaria nodosa |
Cristellaria polygonota i
Cristellaria helios
Cristellaria sp.
|
Frondicularia lanceola
Nodosaria sp. |
Vaginulina vecta
Î

Plaque mince :
|
Spirillina sp. F
Cristellaria sp. |

c) Mavnes jaune-cendré avec slumpings, rares intercala-


tions calcaires en petits bancs,
n, 1 -
horizon repère de derniers gros bancs calcaires à
conglomérats intraformationnels.

Macrofaunes : |

Phylloceras serum
Berriasella. sp. |

Lavages de marnes :

Rebphax foedissima
Pseudocyclammina |

Tritaxia pyramidata
Cristellaria sp.
| Spirillina_sp. |

Glomospira sp.

| |
B -
LE VA LANGINIEN : (Log -

5) i

Le Valanginien a 150 d'épaisseur. Il évolue vers les


m

séquences marneuses. Puis il revient à des séquences calcaires qui


forment la première crête dans le Crétacé, Ï

a) Alternance de bancs calcaires marneux feuilletés et de


maryno-calcaires gris à taches noirâtres. Les bancs calcaires sont
minces et de plus en plus serrés vers le haut.

=
BI +

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|
N
{

'
Macrofaunes :

Phylloceras semisulcatum
| |

Phylloceras sp. |
Lytoceras quadrisulcatum |

{ Neocomites neocomiensis !

Neolissoceras grasianum |

Duvalia lata
|

Plaque mince :

Globigerina sp. |
Ÿ

Spicules de Spongiaires Ï
1

b) Marnes jaunâtres très oxydées à fossiles ferrugineux


très abondants ainsi que des vognons pyriteux. Les intercalations de
petits bancs calcaires et de niveaux détritiques roux sont fréquentes.

Macrofaunes :
Phylloceras thetis |
Hoplites submartum |
|
Hoplites roubaudianum
Hoplites sp.
Neocomites neocomiensis |

Holcostephanus sp.
Saynoceras verrucosum
Duvalia emerici
Duvalia dilatata |

Belemnites subsiformis

Lavage de
Belemnites bicanaliculatus

marnes :

Lagena sp.
|
|
Î

Cristellaria sp.
Spirillina_ minima | |

Pseudoglandulina sp. Ï
c) Alternance irrégulière de bancs calcaires marneux gris- |

jaune et de marnes grises. Vers le haut, les bancs calcaires deviennent |


de plus en plus gréseux et en plaquettes. |

n. 1 repère de deux gros bancs calcaires à chailles noires,


-

séparés pay un mince lit marneux.


Ces deux gvos bancs calcaires,qui forment la crête du
|

| Valanginien, sont très facilement repérables suv le terrain. |

=
22

https://pdfify.app/trial |
|
|

Macrofaunes :

Neolissoceras
{ |
grasianum
Leopoldia leopoldi {
|
Hoplites thurmanni |
Hoplites submartum !

Duvalia dilatata
|
Duvalia binervia
|
Belemnites_semisulcatus |

Plaque‘ mince :

Globigerina sp. |
Spicules de Spongiaires

C L'HAUTERIVIEN (Log 5)
-

: -

L'Hauterivien a 200 m d'épaisseur. Il est constitué par des


séquences marneuses monotones. L'alternance de bancs
,
réguliers
formant des gradins, donne un aspect particulier à la morphologie du
terrain. |
|
a) Alternance de bancs calcaires marneux et de marno- |

calcaires. Vers le haut, les bancs calcaires deviennent


plus marneux I
et plus gros. Localement,
quelques niveaux gréseux à chailles noires.

Macrofaunes :
|

Leopoldia castellanensis i

Leopoldia cryptoceras
Holcostephanus cf. astierianus
|

|
Crioceras duvali
|

de Î
Lavage marnes :

Belemnites sp.
Dentalina communis
|
|

Lenticulina sp.
Cristellaria
Î
sp.
| |
Plaque mince :

Lagena sp.
|

Spicules de Spongiaires
|
:
b) Marnes gvis-jaune à intercalations de petits bancs marno- |
calcaires. À la base, on observe quelques niveaux gréseux avec des
chaîlles noires, des petits rognons et des
fossiles byriteux. :

-
23 -

https://pdfify.app/trial

Î
|

Macrofaunes :

Crioceras duvali |
Crioceras binelli |
Crioceras gemerici |
Crioceras sp. |

Neocomites sp.
|

Lavage de marnes :

Marsonella oxycona |

Cornuspira hauteriviana Î
Cristellaria sp. Ë

Cristellaria quenstedti \
Spirillina sp.
Trochammina vocontiana |

Belemnites sp. |

Articles d'Encrines |

|
c) Alternance de bancs calcaires marneux feuilletés et de |
mavynes gvises. Les calcaires deviennent de plus en plus épais vers |
le sommet.
|

Macrofaunes : |

Phyllopachyceras gr. infundibulum |


Desmoceras sp. |
Crioceras duvali |
Crioceras sp.
|
|
Lavage de marnes :

Lagena sp.
Nodosaria sp.
|
|

Pseudoglandulina_humilis |
|

D -
LE BARREMIEN : (Log -

4) Il

Le Barremien 200
d'épaisseur. Cet étage se cavacté-
a m |
rise par des faciès assez hétérogènes, avec des bancs de calcaires |
durs qui forment une nouvelle crête, facilement reconnaissable.

a) Alternance de bancs calcaires


mavneux gris-bleuté et
|

de marnes. Vers le haut, les bancs calcaires deviennent de plus en


plus épais formant des barres massives, tandis que les lits marneux Ï
€ s'amincissent considérablement. A plusieurs niveaux on rencontre des
|

silex noirs et blancs.

;
|
-
24 -

https://pdfify.app/trial
IR)

|
|
Macrofaunes :

Phylloceras infundibulum
{
Phylloceras sp. |
Crioceras sp. |
Desmoceras sp.

Plaque mince :

Marsonella oxycona
|
Globigerina sp. |

Textularia sp. |

b) Marvnes grvis-jaune avec des formations de slumping et |


des intercalations de petits bancs calcaires marno-gréseux ocres. |

Macrofaunes : |
Phylloceras sp. |

Crioceras sp. ‘

Lavage de marnes :
|
\ Cristellaria nodosa
Cristellaria subalata
Cristellaria sp.
Marsonella oxycona |
Pseudoglandulina manifesta
Lenticulina sp.
Spirillina sp.

c) Alternance de gros bancs de calcaires marneux, bleutés,


à silex et de marnes grises.
|

Macrofaunes : |
Hamulina loriolà |
Desmoceras tennicünctum |
Desmoceras sp. '

Barremites difficilis
Halcodiscus sp. aff. caillaudi |

=
Plaque
)
mince : |
Globigerina sp. )
|
Textularia sp.

-
25 -—

https://pdfify.app/trial |
7

{|
E -
L'APTIEN : (Log -

4)
|
L'Aptien
a une épaisseur variable de 140 m en moyenne. Cet
étage marque le début de l'envahissement des faciès
détritiques. |

L'Aptien est divisé en deux sous-étages : l

L'Aptien inférieur : Bédoulien


L'Aptien supérieur : Gargasien |

à) LE BEDOULIEN : Il a environ 20 m d'épaisseur se |


réduisant du Nord au Sud. Il est constitué par des
gros bancs de |
calcaires marneux, légèrement détritiques,de teinte gris-clair. Ces H

bancs sont séparés par des lits marneux épais.

Lavage de mavnes :
Trochammina sp.
Corozotalites sp.
Orbitolina sp.
Simplorbitolina manassi
Cristellaria multicella
Marginelina recta
Marsonella oxycona |

Spirillina sp.
Globigerina sp.

Plaque mince :

Globigerina sp.
Dentalina sp.
Leptodermella sp. 1

Textularia sp.
|

Glomospira sp. Ï
Spicules de Spongiaires |

b) LE GARGASIEN : Ila 120 d'épaisseur. Il est cons-


m 1

titué par des marnes gréseuses et glauconieuses, feuilletées, de |


teinte gris-bleuté. A: la base et au sommet on trouve des intercala-
tions de petits bancs calcaires marno-gréseux, souvent altérés.
|

Macrofaunes : |
Phylloceras noreli
|
Phylloceras sp.
Belemnites semicanaliculaëus
Belemnites sp.
|

,
|
-
26 -

https://pdfify.app/trial |
|

|
|
|
Plaque mince : (partie inférieure)
Bolivinoides cf. textularioiles |
Trochammina sp. |
Reoplax sp. |
Valvulina sp.
Glomospira sp. |
|
Textularia sp.
Globigerina sp. |

Quinqueloculina sp.
Bolivina sp.
Bulimina sp. i
Spicules de Spongiaires |

Lavage de marnes : (partie inférieure)


Reophax foedissima
Marsonella oxycona |
Simplorbitolina manassi |
|
Cristellaria gaultina
|
Globigerina infracretacea |
Globigerina duboisi |

Globigerinelloides cf. algeriana |


l Globigerina sp. |N
| Textularia sp. |
Orbitolina sp.
Ophtamilidae sp. |
Miliolidae sp. |
| Dentalina sp.

Lavage de marnes : (partie moyenne) |


Reophax foedissima |
Marsonella oxycona |
| Dovothia gvadata I
|
Glomospira charoïdes |
ÿ
Globigerina infracretacea |
Simplorbitolina manassi
Orbitolina sp.
|

Lavage de marnes : (partie supérieure)


Cristellaria gaultina |
|
Globigerina infracretacea
Globigerina planispira
|

Glomospira cf. gordialis


Trochammina inflata ]
Textularia sp.

-
27-
;

https://pdfify.app/trial |
|

F -
L'ALBIEN : (Log -

4)

L'Albien a une épaisseuv variable, 70-m en moyenne. Cet


étage est cavactérisé pay des faciès 'détritiques très fréquents. |
|

a) Mavnes localement
gréseuses, gvis-bleuté, avec des |
intercalations de bancs calcaires marneux ou gréseux, feuilletés.
Vers le sommet, on vencontre quelques passées gréseuses. {
Macrofaune 3 |
| Phylloceras sp.

Lavage de marnes :

Foramminifères :

Globigerina infracretacea
Cornuspira cretacea
Ticinella roberti
Lagena sp.
Ostracodes :

Protocythere aptiensis inflata |


Protocythere cf. aptiensis sp.
|
|

Plaque mince :

Lagena sp. |

Marnes gréseuses indurées, limitées à la base et au


b)
sommet par des bancs grésglauconieux, d'épaisseur très variable.

Lavage de marnes :
|

Cristellaria sp.

Plaque mince. :

Nodosaria sp. .
Ù
Reophax
|

sp.
Trochammina sp. |

G -
LE CENOMANIEN : (Log -
3)

Le Cénomanien a 280 m d'épaisseur, en moyenne. Il |

comporte des faciès franchement plus gréseux et durs, surtout dans |

| la partie moyenne et supérieure. Il constitue,avec le Turonien qui lui î

fait suite, la devnière crête bien marquée.

25 =

https://pdfify.app/trial
I
|

a) Marno-calcaires bleuâtre,
glauconieux et gréseux.
à quelques niveaux indurés
I
{
I

| Macrofaune : |
Ï

Inoceramus sp.
|

Lavage de marnes : |

Ticinella vroberti Il
,
Globigerina infracretacea |
Marginalina humilis |

Rosalinella apennica |
Cristellaria sp. ü

Pyrulina sp.
Dentalina sp.

Plaque mince :

Globigerina sp.
Radioles d'Oursins
Spicules d'Eponges

b) Alternance de bancs calcaires marno-gréseux et de |


mayno-calcaires s'épaississant vers le haut, tandis que les bancs |
calcaires s'amincissent. À la base on remarque quelques niveaux à
silex. j

Macrofaune :

Quelques Ammonites en débris

Plaque mince :
|

Globigerina cretacea |

Lagena sp. |

Nodosaria sp.
|

Gumbelina sp. |

Leptodermella sp. |

c) Alternance de bancs calcaires marno-gréseux et de |


mavno-calcaires. Au milieu, les bancs sont plus calcaires et plus |
épais formant des barres massives. Vers le sommet ils sont glauco- |
nieux, avec quelques niveaux à silex. '

Macrofaunes : |
Schoenbachia cf. subtuberculata |

Inoceramus sp. î

-
29 -

https://pdfify.app/trial |
|
|

Lavage de marnes {
{
:

Marginalina humilis
Rosalinella apennica |

Rosalinella helvetica
Globigerina infracretacea |
Cristellaria sp. | |

Pyrulina sp.
|

H- LE TURONIEN : (Log- 2)

Le Tuvonien a 300 m d'épaisseur en moyenne, se réduisant


du Sud-Ouest au Nord-Est.
|

a) Bancs massifs de grès-calcaires glauconieux, très


durs, verdätres.

Plaque mince :

Rosalinella lapparenti
Trochammina sp.
Glomospira sp.
|
Textularia sp.
Nodosaria sp. |

Globigerina sp.
Globorotalina sp.
|

Stomiosphaera sp.
Cibicides sp.
|

b) Gros bancs calcaires durs, séparés par des lits marno-


calcaires. Vers le sommet, cette série devient un peu gréseuses et |

|
glauconieuse, avec une répartition irrégulière de silex noirs et blancs.
l

Macrofaune : }

Inoceramus sp.

Lavage de marnes : |

| Rosalinella cf. turonica


Rosalinella linnei |
Rosalinella apennica
Rosalinella helvetica
|
Textularia sp.

c) Alternance de grès calcaires glauconieux, et de marno-

calcaires gréseux.

-
25

|
|

https://pdfify.app/trial |
1

{
|
Macrofaune :

Imoceramus sp. |
Plaque mince : (partie inférieure) Il
Rosalinella lapparenti |
| Textularia sp.
|

|
Marsonella sp. |
Quinqueloculina sp. |

Globigerina sp.
Globorotalina sp.
Spicules d'Eponges

] Plaque mince : (partie moyenne)


Rosalinella lapparenti
|
Textularia sp.
| Marsonella sp.
| Quinqueloculina sp. |

Globigerina sp.
|

Plaque mince : (partie supérieure)


Lagena sp.
Textularia sp. ‘

Reophax sp.
Globigerina sp. |

Stomiosphaera sp.
]
Spicules d'Eponges |

|
I- LE CONIACIEN : (Log - 2) |
|
Le Coniacien a 100 m d'épaisseur. Il présente des faciès
très variés ; d'abord littoraux et ensuite saumâtres. |

Le Coniacien est le devnier tevme du Crétacé le ter-


|

sur

vain étudié, ainsi que dans la végion.


|

a) Grès grossiers très glauconieux, localement argileux.


Le niveau est caractérisé par des Rudistes que nous n'avons pu |
dégager. |

Plaque mince :

Textularia sp. |
;

Marsonella_sp.
Miliolidae sp
ébris d'Echinodermes et de Bryozoaires.

-
31-

https://pdfify.app/trial
W

{
|
b) Sables bien
calibrés, de couleur orange, mais qui
deviennent d'un blanc puv après lavage. Ces sables sont d'ailleurs |
exploités.
c) Grès grossiers, bien stratifiés, de teinte brun-orangé.
On rencontre quelques niveaux calcavéo-gréseux un peu marneux, à
passées ligniteuses.
| Il
Cette série est pauvre fossiles,en avec seulement du
___

Turritelles indégageable (faune d'Uchaux).

-
32 -

https://pdfify.app/trial
7

|
|

$-4- LE TERTIAIRE :

A -
LE LUTETIEN : "L'EOCENE" (Log -

1) i
|

Le Lutetien d'épaisseur. Il est lacustre et repose


a 75 m

en discordance angulaire suv les séries sous-jascentes. Le Lutétien

est le premier terme du Tertiaire suv le terrain étudié, il atteint


juste la limite Sud-Ouest, en faisant suite aux Plaines du Vaucluse.
Quelques autres petits affleuvements sont dispersés et incomplets.

a) Marnes sableuses, grises,avec un gvos banc calcaréo-


|
gréseux.

Lavage de marnes :

| Pas d'organismes

Plaque mince :

Ostracodes
Oogones de Chara

b) Argiles vertes à passées vosées. |

Lavage de marnes : |
|
7

Pas d'organismes

c) Calcaires lacustres, plus ou moins détritiques, de |

teinte beige. Cette série est très riche en silex blonds et noirs. 1

Macrofaune : |

Planorbis pseudoammonius Schloth |

Plaque mince :

Ostracodes |

Oogones de Chara

-
33 - |
|

https://pdfify.app/trial
7
ReNO
|
{

à silex. Les
d) Mavnes verdâtres et
marnes sont un
argiles jaunes
peu gypseuses
avec

à la base.
conglomérats
et sableuses

au sommet, |
|

Lavage de marnes :

Ostracodes {
Spercule de Gastropodes |
-

Oogones de Chara

REMARQUES :

En ce qui supérieure du Lutétien (d),


concerne la série
marneuse et argilo-conglomératique : plusieurs lavages faits
dans des marnes et des argiles n'ont révélé aucune faune caractéris- |
tique, tandis que les plaques minces effectuées dans des conglomérats |
n'ont montré que des faciès et des microorganismes du Jurassique et |

du Crétacé environnants.

plusieurs endroits des Baronnies, notam-


Cependant, dans |

ment à Eygalayes, ces conglomérats à l'état de galets, indiquent


l'Eocène supérieur pay la présence de Characées, dont Gyrogona
wrighti Gramb, et la mandibule de Plagiolophus minor Cuv.

(C. Montenat -

1967). |

B -
LE BURDIGALIEN : "LE MIOCENE" (Log -

1) |

Le Burdigalien a 20 m d'épaisseur. Il est littoral. |


|

a) Molasse grossier à stratifications obliques

Macrofaunes. : |
Lamellibranches |
Lavage de marnes :
Lamellibranches variés |

Pecten |

Echinodermes |

Bryozoaires î

34 =

https://pdfify.app/trial |
:
|

Plaque mince : {
Valvulina sp. |
Textularia sp. |
Cristellaria sp. |

e
Globigerina sp. |

. Dentalina sp.
Operculina-- heterostegina i
Elphidium sp. |

Gypsina globulus |

Planorbulina sp.
Tritaxilina sp. i

Amphistegina sp. ;

b) Gros bancs ivréguliers de molasse calcaire, dont la


base est conglomératique.

Lavage de marnes :

Lamellibranches
Echinodermes
Bryozoaires
Pecten |

C -
L'HELVETIEN : "LE MIOCENE" (Log -

1)
|

Cet étage a également 20 m d'épaisseur et il est littoral.

a) Molasse grossière un peu glauconieuse et marneuse, |


localement conglomératique.

de |
Lavage marnes :

Lairiellibranches Ï

bryozoaires |

Echinodermes
|

b) Molasse sableuse, fine, légèrement glauconieuse,


gris-clair.

de |
Lavage marnes :

Bryozoaires |
Echinodermes
|

.
-
35 -

https://pdfify.app/trial
|
{
D -
LE PLIOCENE : (Log -

1)

Le Pliocène a 15 m d'épaisseur. Il n'a pas été signalé |
jusqu'ici. C'est très haute tevvrasse alluviale avec des éléments
une |
venant du Cénomanien et du Tuvonien, assez grossiers, mal calibrés |

el un peu consolidés. |

|
Nous n'avons pas daté cette tevrasse avec précision.
Cependant sa. localisation révèle quelques indices importants : elle
|

se trouve à l'endroit où existent toutes les terrasses alluviales, dont

l'épaisseur totale visible de 22 m, arrive à 300 m d'altitude. Pourtant, |


cette terrasse se d'altitude. Nous pensons que s'il
trouve à 370 m

y a une différence de 70 m dans l'espace, il y en aurait autant vela- |

tivement dans le temps. Laissant les alluvions récentes et anciennes |

dans le Quaternaire, nous pensons que cette très haute tevrasse est
probablement du Pliocène. Signalons que nous avons cherché, en
vain, des mammifères fossiles.

D'autre part, cette tevrasse repose suv les tevmes du


Cénomanien et du Turonien subverticaux, avec un pendage de15° -
E.

| |
!

|
|
|

;
-
36-

https://pdfify.app/trial |
|
| |
|

Î |

8-5- LE QUATERNAIRE
f

{
:

A -
LES EBOULIS :

Nous avons sous le même teyme : les différents


groupé
éboulis vifs stabilisés,
ou les cônes de déjection et les brèches de

pente, les produits d'altévation ou les pédiments. Toutes ces forma-


tions varient en dépendance du velief et de la nature lithologique. Elles
couvrent des surfaces très vastes, mais nous ne les avons prises en
considération que lorsqu'elle avaient une épaisseur importante.

Il existe également beaucoup de blocs glissés et nous avons

distingué quelques uns de ces blocs de très grande taille.

Enfin, citons deux coulées boueuses, l'une près de St-Pons,


sur prolongation d'une grande faille, l'autre suv le versant est
la
de Cougoir, suv une pente assez forte où émerge une source. Ces | |

coulées sont actuellement en mouvement avec une allure comparable |


à celle d'un glacier.
|

B -
LES TERRASSES ALLUVIALES : |

Il existe plusieurs terrasses d'altitude successive. L'épais- |

seur de ces terrasses augmente lorsqu'elles deviennent plus anciemnes. |

Nous les avons interprétées par un schéma (PI V). -

La très basse terrasse est constituée par les alluvions


récentes, et les basses, les moyennes et les hautes tevrasses compren- |
nent les alluvions anciennes. La très haute tevrasse est rapportée |
au Pliocène.

.
-
37-
|

https://pdfify.app/trial
|

|
|
I

|
APPENDICE
|

REMARQUES SUR LES RUPTURES DE SEDIMENTA TION : |


Nous avons noté quelques accidents sédimentaires remar-

quables, déjà signalés dans la fosse vocontiemne.

A -
LES CONGLOMERATS INTRAFOR MATIONNELS :
|

Il s'agit de conglomérats monogéniques et irréguliers, mal


calibrés dont les galets et le ciment sont de même nature pétrogra-
phique, avec des Calpionelles à partir du Portlandien. L'origine de
ces conglomérats, qui se sont déposés sans aucune émersion à une
|

assez grande profondeur, demeure mystérieuse. On a évoqué des

courants sous-marins vemaniant des sédiments non compactés. |


(A. Lombard-1956). |

Ils s'observent.à trois niveaux : Kimmeridgien supérieur, |


Portlandien, Berrasien. 1

B -
LES HARD-GROUNDS : |

Ce sont les
surfaces balayées par les courants suv le fond
|

marin. On les trouve aux niveaux du Poitlandien, du Berriasien et


du Bavremien, et souvent au voisinage des conglomérats intraforma- |
tionnels,

-
38-
;

https://pdfify.app/trial
TN

|
C -
LES SLUMPINGS :

Des contournements de couches calcaréo-marneuses enca- |


drées par des strates régulières, s'observent parfois dans le Berrid- |
|
sien supérieur, mais beaucoup plus fréquemment dans le Barrémien.

Ils sont plus ou moins contemporains de la diagénèse et


formés par des coulées vaseuses. |

Cesphénomènes de Slumping sont bien connus dans le |


Barremien des Baronnies (J. Goguel 1944). Récemment, on y voit
-

|
un effet de séismes sous-marins, d'après les exemples des "Tsunamis" |
du Japon (G. Lucas 1966).
-

;
129 —

https://pdfify.app/trial
|
|

|
|

CHAPITRE -
II
PHASES DE PLISSEMENTS |
(PL. II, III, V, VI, VII, VIII) |

Le terrain a subi des phases de plissements successives,


notamment : provençales, d'orientation E-W et alpines, d'orientation
|
N-S. Ces phases se sont effectuées à partir du sommet du Crétacé
supérieur, au cours du Tertiaire. Auparavant, pendant le Jurassique
et le Crétacé il y avait une sédimentation continue dans la fosse
vocontienne. Pourtant, des moments de ruptures d'équilibre enre-
gistrent peut-être des secousses ou des mouvements d'une certaine |

ampleur (conglomération, slumping, avrivée soudaine de grès


albien etc..).
|
Ces phases de plissements, concernant tout le domaine |

structural sur une vaste échelle, ont été décrites par plusieurs géo- |

logues. Leurs nombres, avec leurs âges précis, ainsi que leurs
extension, avec leurs ampleurs relatives, restent en discussion ; |
c'est-à- dire, la corrélation de ces phases dans le temps et dans |

l'espace. |

Nous vésumons les tableau


phases importantes par un 1

récapitulatif et nous notons seulement les indices existants suv le


|

terrain étudié,pouv chaque phase de plissements. |


Ï

-
40 -

|
|
https://pdfify.app/trial |
ï

{ |

|
TABLEAU RECAPITULATIF DES PHASES DE PLISSEMENTS

|
Quaternaire
———— Phase alpine ultime (Post-pliocène)
Pliocène
—————— 2° Phase alpine (Post-miocène) |

Helvétien |

Burdigalien |

————— 1° Phase alpine (Post-éocène)


|

Eocène supérieur Il

—— 2° Phase provençale principale (Post-lutétien) |

Lutétien
——
1° Phase brovençale précoce (Anté-lutétien)
Coniacien À

Turonien
Cénomanien
Albien |

Aptien )_____ Phases embryonnairies (fin'du'Cÿétacé inf.) |

Barremien) |
Hauterivien I
Valanginien |
Berriasien
|

Portlandien |
Kimméridgien |
Séquanien |
Argovien |
Oxfordien |
Callovien |
|

;
-41-

https://pdfify.app/trial
1
|

8 -1- INDICES DES PHASES DE _PLISSEMENTS : |

|
*

A -
PHASES EMBRYONNAIRES : |
(vers la fin du Crétacé inférieur) |
|
ÿ
L'arrivée soudaine des faciès détritiques et hétérogènes,
consécutive à la rupture d'équilibre de la sédimentation, est due,
peut-être, au soulèvement du Mont-Ventoux et de la Montagne de Luve.

:
|
B -
PREMIERE PHASE PROVENCALE PRECOCE
(Anté-lutétien)

Sur le tevrain, en plusieurs endroits, le Lutétien lacustre


repose en discordance angulaire sur les tevmes du Crétacé. :
Au Sud-Ouest à Pontias ; suv le Coniacien.

Au Nord-Ouest aux Pignes; sur l'Albien et le Cénomanien.


Au milieu Est à Pierreille ; suv le Cénomanien.
Au Sud-Est à Piétavin ; sur le Cénomanien.
Au Sud-Est à Combe du Ranc ; suv le Coniacien.

C -
DEUXIEME PHASE PROVENCALE PRINCIPALE : Ï
(Post-lutétien) |

La série du Lutétien, marneuse et argilo-


supérieure |
conglomératique, est vraisemblablement de l'Eocène supérieur qui
!

a vaviné et remanié les séries inférieures, comme à Eygalayes, |

non loin de notre terrain. Ces formations indiquent la veprise de |


l'évosion, sans doute consécutive à un plissement qui correspond à !
|

la phase provençale principale.


Ï

à
-
42 -

https://pdfify.app/trial |
]
Î

D -
PREMIERE PHASE ALPINE : |
(Post-éocène) |
Sur le terrain limite Sud-Ouest, près
étudié, juste suv la
d'Aubres, il n'existe que très peu d'affleuvements du Miocène et |
cela ne permet pas de distinguer les deux phases alpines, responsables
de tous les accidents méridionaux importants suv notre terrain. Ï

|
Ï

{

E -
DEUXIEME PHASE ALPINE : |

(Post-miocène) |

plusieurs accidents méridionaux, c'est surtout


Parmi
celui de "Saillans-Condorcet-Mérindol" qui constitue un indice impor-
tant pour cette phase de plissements.

Sur notre terrain, au Nord-Est à l'unité de Tête d'Asclet


| et au Blache, cet accident a favorisé plusieurs
Sud-Est à l'unité de la
chevauchements superposés, dont les terrains glissés portaient les
. termes du Jurassique supérieur, du Crétacé inférieur et supérieur et
;
de l'Eocène, mais le Miocène y est absent. Cet accident est au moins
post-éocène, mais on ne peut ici vien dire de plus. Pourtant, le
|

;
même accident affectant le Burdigalien du synclinal de Montaulieu et
et l'Helvétien de Benivay-Ollon, est. par conséquent
|

le Burdigalien
post-miocène et correspond à la deuxième phase alpine (J. Flandrin -

1966). On ne peut cependant pas exclure la possibilité que cet accident


se soit produit pendant la première phase alpine post-éocène et se

soit rejoué pendant la deuxième phase alpine post-miocène.


|

F -
PHASE ALPINE ULTIME :

(Post-pliocène) |

d'Aubres, le Pliocène est constitué par la très haute


Près Ï

terrasse alluviale qui a un pendage de 15° E. Constatant cette


-
|

pente notable, on peut se demander s'il s'agit d'une pente de dépôt |


originel, au lieu d'un véritable pendage dû à une phase de tectonique '
|

récente. Précisément, on connaît au Sud-Ouest de Nyons un vejeu


antérieur au Quaternaire, mais qui a redressé le Pliocène. |

-43-

|
https://pdfify.app/trial |
|
7
{
||
| |

|
$ -
2 -

EPOQUE DE LA MONTEE DU DIAPIR DE CONDORCET :


|
|
diapirique affleuve essentiellement par pointement,
Le Trias /
à part quelques extrusions avoisinantes le long du grand accident Ï
méridional de "Saillans-Condorcet-Mérindol", comme à Condorcet, i
Montaulieu et Mérindol. Cet accident très long et très prodond, affecte
|

d'ailleurs le socle, d'après les études géophysiques récentes. IL a


favorisé, non seulement la montée diapivique, mais aussi les minéra-
lisations filoniennes, comme à Condorcet et à Propiac.

Nous avons constaté que cet accident s'était produit probable-


ment pendant la première phase alpine post-: éocène et s'était rejoué
pendant la deuxième phase alpine post-miocène. On peut donc conclure
qu'il en est de même pour le diapirisme ainsi que pour la minéralisa-
tion filonienne qui sont étroitement liés et sont naturellement posté- |

rieurs à cet accident. Il


|
|

:
En effet, nous avons vu que sur notre terrain, au Nord-Est à
Tête d'Asclet, et au Sud-Est à la Blache, deux unités
tectoniques che-
vauchées portaient déjà les termes de l'Eocène, le long de cet accident.
|

D'ailleurs, l'étude détaillée de cette unité tectonique de la Blache met


en évidence que dans le bassin de la Combe du Ranc, l'Eocène a été |

surmonté par du Trias gypseux et l'Oxfordien marneux à son tour, a


chevauché le tout. Ici, la montée du diapir, en majeure partie tout au |
moins, est donc post-éocène, correspondant à la première phase alpine. |
On peut se demander également si l'Oxfordien marneux n'a pas chevau-
|
ché le tout pendant la phase suivante, soit post-miocène. |

Mais on saïît que col de Propiac, le Miocène est


plus au Sud, au
|

redressé et renversé par le Trias cargneulique ascendant. Ici, la montée |

du diapiv est donc post-miocène, correspondant à la deuxième phase |

alpine. Il est,pay conséquent, vraisemblable que le diapiv de Condorcet Î


|

a dû jouer au moins deux fois, lors des deux phases alpines principales,

l'une post-éocène, l'autve post-miocène. |

mi
6 5

|
|

https://pdfify.app/trial |
|
1
{
en ce sens
On pourrait se demander si le diapir est encore

que le Trias monterait toujours et également soulèverait


"vivant", {
les formations récentes, notamment les terrasses alluviales se
trouvant suv son trajet.
|
|
|

Pourtant, s'il existait mouvement léger, la dissolution


un

du gypse triasique ainsi que l'érosion de ses faciès tendres, en |

travaillant dans le sens opposé, pourraient annuler son propre effet |

de montée. D'autre part, de faibles variations auraient également pu Ë


échapper à nos observations. |
On observe néanmoins que le Trias diapirique, malgré |
ses faciès tendres, veste en relief. En bordure du diapir,l'activité Ë

des éboulements est très intense et les terrains prennent une morpho- |

logie assez particulière, d'apparence très calme, avec de petits


cirques en dépression ou des bombements doux, visibles surtout suv

les photos aériennes. Ils sont dûs à la dissolution du gypse comme


dans la plupart des cas. Quant à la montée continuelle du diapir, àl
n'y a certe pas de preuves certaines.

|
|

I
|

-
45 -

https://pdfify.app/trial |
|

{
|

Î
CHAPITRE -
II Ï
TECTONIQUE
|

(PL. II, III, VI, VII, VIII, IX) |


f
|

Le terrain étudié du domaine structural des


fait partie |
"Chaînes Subalpines Méridionales". Il se présente comme la partie |

septentrionale d'un gros anticlinal allongé du Nord au Sud, puis


courbé Sud-Est. Cet anticlinal se limite au Nord par une termi-
au

naison périclinale très vesserrée et il est ouvert au Sud-Est.

Le grand accident de "Saillans-Condorcet-Mérindol" avec


|
ses satellites,suit sensiblement l'axe de l'anticlinal,en faisant une
courbe au milieu et traverse le terrain du Nord-Est au Sud-Est.Il
joue le rôle de maître et les autres accidents, tels que les chevau-
chements, les décrochements et le diapivisme dépendent visiblement,
par leur style, leur direction et leur ampleur, de ce grand accident |

dont nous avons déjà parlé. Les séries marneuses du Callovo-oxfordien


favorisent
certaines de ces déformations, tout au.moins celles des |
chevauchements et des décrochements.
|
f
Nous étudierons brièvement ces déformations par unité |

tectonique. Î

46 -

https://pdfify.app/trial
Ï

$-1- UNITES TECTONIQUES :


|

A UNITE_DE LA BLACHE
re
-

|
Au Sud-Est du tevrain, à l'Est des Pilles, il se trouve |

une unité tectonique formée essentiellement par


plusieurs chevau-
chements de terrain superposés. Ces chevauchements s'effectuent
en direction du Sud-Est au Nord-Ouest, le long du grand accident
qui a donné d'ailleurs l'issue, postérieurement, à la montée
diapirique.

Cette unité fait partie du secteur structural du synclinal


de Montaulieu pour lequel,comme l'a fait remarquer J. Goguel (1946) :
|

celui-ci "...ne peut être interprété qu'en admettant que


le bvoyage dont il témoigne est dû à des mouvements
horizontaux : l'hypothèse classique d'un simple repli par
compression latérale est incapable d'en rendre compte."
Î

Cette unité estmarquée par un bvoyage intense donnant |

lieu à une collapse structure très compressée. Une faille médiane


traversant du Sud au Nord divise l'unité en deux parties, progressi-
vement décrochées.
|

a) Le premier chevauchement, se limitant au Nord sous ï


les terrasses alluviales, est constitué par les séries allant de l'Oxfor- |

dien jusqu'à l'Hauterivien. Près de Blanguet, on observe une fenêtre |


tectonique où l'Hauterivien autochtone affleure et est percé par deux |

petits lambeaux d'extrusion diapirique. |


|

b) Le deuxième chevauchement porte les termes,du Céno- |


manien, du Tuvonien et un peu du Coniacien, qui sont couverts |
partiellement par un synclinal très pincé et
faillé de l'Eocène |
lacustre. Dans le bassin de la Combe du Ranc un autre petit lam- |

beau d'extrusion diapirique surmonte l'Eocène et au même endroit |

.
l'éboulement de gvos blocs est très intense. h

|
47 |
|

https://pdfify.app/trial |
|

|
Î

c) Le troisième chevauchement est constitué par les séries


allant du Portlandien jusqu'à l'Hauterivien. Cette partie est
{
broyée
et blissée.
|
d) Le quatrième chevauchement s'effectue entre le grand |

accident et la faille médiane. Il porte uniquement les séries de


l'Oxfordien . |

Compte tenu du vôle du


grand accident et de la montée {
diapirique, ainsi que de la présence des termes de l'Eocène, ces Ë
chevauchements se dont donc produits pendant les deux phases alpines,
|
sans distinction possible.
|

B -
UNITE DE TETE D'ASCLET :

Au Nord-Est du tevrain, au Nord de Condorcet, il existe


|
une autre unité
tectonique formée par plusieurs chevauchements de |
terrain superposés. Ils se retrouvent également le long du même |

grand accident, mais en direction du Nord-Est au Sud-Ouest, se


déplaçant dans l'ensemble sur plus de 6km suv notre terrain. Ils ,

entraînent partiellement les terrains sur la bordure. Le Trias


diapi- |

rique affleure sur le front.

Cet unité présente un broyage très intense, comme l'a .


fait remarqué J. Flandrin (1966) :

"
les broyages intenses auquels peuvent seules être
..
|

attribuées les structures inextricalbes ou'tout au moins -

effroyablement complexes des secteurs tels ceux de


-

|
Montaulieu, du Nord de Condorcet, de Rochefourchat et I
du fossé de Bonneval-La-Beaume"'.
|
Le terrain autochtone de.l'Oxfordien et localement de |
l'Argovien, affleure comme un couloir tectonique allongé sensiblement
du Nord au Sud, entre deux grandes failles. |
Î
Le premier chevauchement est séparé en deux parties
a) |
par le terrain autochtone et chacune se présente un peu différemment. |

La partie occidentale, plus avancée, est formée pay un |

synclinal dont les flancs sont très redressés ‘et parfois renversés. l

L'ensemble est très faillé, d'une façon anarchique, un tassement |

postérieur en est la cause. Le coeur du


synclinal est composé par
les séries du Barrémien qui se poursuivent jusqu'à l'Oxfordien.

#5;

https://pdfify.app/trial
ee CM
|
|
Une longue extrusion du Trias, couvrant partiellement le front du
chevauchement, s'est donc produite postérieurement. Au même
endroit (à côté d'une fevme) il existe un indice de pétrole situé sur
{
|
une faille en relation visible avec le diapir. |
|
La partie orientale, moins avancée, a une apparence calme.
On y remarque près de Pas de l'Etroit, une résistance de masse |
contre la poussée des chevauchements, qui s'amortissent en provo- |
1

quant un long anticlinal presque couché et très vesserré. Cette |


partie comprend les séries à partir de l'Oxfordien jusqu'au Cénomanien. |
b) Le deuxième chevauchement couvre en
le premier et prend naissance en dehors du terrain. Il est formé par
grande partie |
7

|
un gros synclinal perché, dont le coeur constitué par le Turonien,

couronne Tête d'Asclet. Les séries vont jusqu'à l'Aptien. Au front


du chevauchement il existe un petit synclinal du Lutétien discordant.

c) Le troisième chevauchement ne comprend qu'un gros


paquet progressivement glissé, dont la vacine se trouve suv le troi- |

sième chevauchement, près des Pignes. |

Comme l'unité précédente, en tenant compte du rôle déter- |


minant du grand accident ainsi que de la position du diapir et des Il
séries de l'Eocène, nous pensons que cette unité s'est formée pendant
les deux phases alpines.

|
C -
UNITE DE MESCLAMAS ET NOIRATTE :

Cette unité se Nord-Ouest du terrain et au Nord


trouve au |

de St-Pons. Elle est composée de trois chevauchements de terrain


superposés. Il font un trajet de plus de 4 km et leurs racines se |
trouvent en-dehors du terrain. Ces chevauchements se produisent |
en suivant deux autres grandes failles, en divection du Nord au Sud /

et,après avoir marqué une virgation, ils continuent vers le Sud-Est. |

On y observe un style remarquablement souple ainsi que pour les


|
terrains en bordure qui n'en sont pas moins affectés et qui jouent |
un vôle de trottoir. |

En fait, les Montagne de Roubiouse et de Cougoir ont subi


un écartement par la poussée et se sont vepliées en genou. Plus |

particulièrement le groupe de la Montagne de Cougoir qui fait face |

directement à la poussée ; dessine, à la suite du pli en genou, un |


j

large synclinal suivi immédiatement par un anticlinal couché et très


vesserré. C'est le flanc inverse du même anticlinal qui, se redressant
verticalement,forme le sommet de Cougoir et prend progressivement
sa position initiale sur la crête, avec un
pendage de 50°-W.

j
-
49 -

https://pdfify.app/trial |
Im

a) Le premier chevauchement du tevrain, en forme lenti-


culaire, affleuve au Nord, aux environs de Serre Ponciau. Il
réapparaït près de Col-Bessonne et forme le Mont Rider. Cet ensemble il

est constitué pay les séries allant de l'Albien jusqu'à l'Oxfordien. |


|

b) Le deuxième chevauchement couvre en grande partie


le
le premier et forme sur le front, Mont Moutas. On observe, sur |
la bordure occidentale, près de Cougoir, deux gros blocs avrachés
i
et entraînés.
|
Ici, les séries vont du Cénomanien jusqu'au Séquanien, |
une série du Lutétien lacustre se trouve en discordance. Ï

c) Le troisième chevauchement affleuve très peu sur le


terrain et présente une série inverse dont le front,fortement incliné,
va du Barrémien jusqu'au Valanginien.

Il ne nous est pas possible de préciser à quelle époque


ces chevauchements se sont produits car il manque des éléments.
Le Lutétien a pu se déposer aussi bien avant qu'après ces mouvements
cav il n'est pas directement
affecté.

D -
UNITE D'AUBRES : fi

Au milieu Sud et Sud-Ouest du terrain, près d'Aubres, se


trouvent deux grands décrochements présentant un décalage de plus
|
|

de 1 km, dont le style est très souple.

a) Le décvochement du col d'Aubres s'est produit par une |

faille inclinée,très longue, en direction du Nord-Est au Sud-Ouest,


H
puis Sud. Les deux panneaux séparés forment localement deux
au |
anticlinaux, à terminaisons périclinales très vesserrées et opposées, |
formant un "S". Au même endroit, le long de la faille, il existe une |
grotte de plus de 300 m de longueur, creusée par les eaux souterraines l
dans les sévies marneuses de l'Hauterivien et du Valanginien abpar-
;

|
tenant au panneau oriental, tandis que le calcaire dur du Portlandien , |
appartenant au panneau occidental, ‘en forme le toit. |

b) Le second décrochement d'Eoupe, également très souple, |

s'est produit par une faille relativement courte, en divection du |

Nord-Est au Sud-Ouest. |

Cette faille disparait sous les séries de l'Helvétien mais


Ë

les séries du Burdigalien et du Lutétien sont affectées par le même


décrochement. Cet accident se servait donc produit entre le Burdiga-
lien et l'Helvétien, probablement entre les deux phases alpines.
;
Il en serait de meme pour le décrochement du col d'Aubres qui a
le même style. Ceci veste une
probahiiité,

https://pdfify.app/trial |
|
8-2- STYLE TECTONIQUE :
|
|

On note une havmonie très constante et un style souple dans


les déformations des séries dures et des séries tendres. |

L'ensemble de la série sédimentaire de Condorcet se


comporte comme une série de couverture dans des terrains épais
à dominante marneuse, décollée suv un socle.
L'apparition du Trias
diapirique semble bien être une preuve manifeste du décollement.

Il faut remarquer que les nombreuses cassures qui


accidentent la barre tithonique sont très limitées en étendue ; elles
sont postérieures aux accidents principaux et beaucoup sont dues
sans doute à des phénomènes de tassement ou de
glissement sur pentes
maryneuses. !

-
51

https://pdfify.app/trial
Î

|
|

DEUXIEME PARTIE
|
|

ETUDES METALLOGENIQUES

|
-
52 -

https://pdfify.app/trial |
|

INTRODUCTION
{

(PI, X)
{

Lesgisements étudiés sont situés à Condorcet et Serre de


Lot (Drôme),à l'Argentière (Basses-Alpes) et à Orbierre (Drôme).

Tous gisements sont du tybe filonien, situés dans de


ces

grandes failles,orientés généralement N-S. Ceux de Condorcet, de


Serre de Lot et de l'Argentière sont en relations directes avec le !

Trias diapirique, mais à Orpierre il n'y a pas une relation visible.

Ces gisements contiennent essentiellement une minérali-


sation sulfuvrée en galène et blende dans une gangue carbonatée, en |

barticulier calcitique, à Condorcet il y a en blus de la célestine et


de la barytine associées.
|

Ces gisements ont été autrefois exploités d'une façon très |


irrégulière et souvent peu rentable bour des raisons diverses. Les |
exploitations ont souvent changé de propriétaire, elles ont également |
subi les conséquences des deux guerres. Actuellement, les galeries
|
ou les entrées de mines sont éboulées ou fermées bar un mur. D'après 1

les exberts de mines, une remontée du cours des métaux pourrait |

bermettre la vebrise de l'exbloitation qui serait certainement plus |


rentable avec les moyens techniques actuels. |
Nous allons d'abord décrire les gisements et ensuite les
minéraux récoltés sur place ou plus souvent dans les haldes. |

Les minéraux ont été examinés avec les moyens suivants : 1

;
analyse micro-chimique et rayons X, étude au microscope métallogra- |

phique des sections polies et des plaques minces au microscope polari-


sant. Mais nousn'avons pu faire, étant donnée nos possibilités assez
limitées, d'analyses chimiques. Pourtant, seules des analyses systé-
matiques pourraient permettre d'arriver à des résultats solides.

-53-

https://pdfify.app/trial |
{

|
CHAPITRE -
IV
GISEMENTS DE CONDORCET
(PI. II, XI, XII)

Aux environs de Condorcet, nous étudierons deux gisements


peu distants l'un de l'autre, mais en réalité très différents.
|
|

I
GISEMENT DE L'ETABLISSEMENT DE BAINS
|

Le Gisement se situe à 1,5 km à l'Ouest de Condorcet. Il


a été exploité en plusieurs endroits à la fois. Les travaux miniers ont
commencé 1883, quelques années après la découverte. On note qu'en
en
|
1934, une tovnade
a provoqué une inondation qui détruisit toutes les |
installations. Depuis 1949, toute activité a cessé. |

$-1- DESCRIPTION DU GISEMENT : |

|
Le gisement est situé dans un champ de failles de direction
|
NNW -
SSE ; il est constitué par un remplissage de filons lenticulaires, |

alignés mais discontinus. |

Le filon principal se trouve dans la faille profonde et il est


|
:
minéralisé en célestine et barytine associées avec des traces de ga- |

lène et de blende qui se présentent rarement ensemble. Les autres


filons, moins
importants, se trouvent dans des failles satellites jusqu'à
500 mde distance et ils sont minéralisés exclusivement en carbonates,
particulièrement en calcite.
|
«54 -

|
;

|
|
https://pdfify.app/trial |
|

Ce
filon principal a une puissance variable, avec un maxi- |

mum de 7m. Il présente un pendage subvertical vers l'Ouest. Les


contacts sont marqués pay un miroir de faille très net et souvent |
bréchifié. Les parois sont couvertes par de la calcite mamelonnée, |
teintée d'oxyde de fev, mais le long du filon les parois sont localement |
couvertes de calamine en gvos cristaux blancs translucides.
|
l
Le mur du filon est constitué
par des mavnes schisteuses
noires du Callovien ; aux abords de la faille, les plissotements sont |

très fréquents. Au toit, se trouve le Trias


diapirique avec son aspect |
chaotique de gypse, dolomie, cargneules ferrigineuses. Mais près du |
contact, le Trias est particulièrement bréchique, contenant des frag- Î
ments anguleux de célestine et de barytine ayant jusqu'à 30 cm de
diamètre. En s'éloignant du filon, le Trias après un passage plus ,

cargneulique, veprend son aspect typique et plus loin, il est en con-


tact anormal avec les mavnes noires de l'Oxfordien.

La deuxième édition de la carte géologique du Buis au


80 000 °
avait supprimé la figuration du Trias de la première édition,
et représentait en bleu un filon unique de célestine. On voit sur notre
carte que les choses se présentent tout autrement.

A l' endroit dit "Ancien Etablissement de Bains", il existe


|
I

une source minérale chargée de Mg, Cl et S. qui


émerge sur la
prolongation du filon, là où éboulement très
|

un actif masque les


contacts. Cette source a un débit faible ; elle est à la température |

ambiante. |
|

Près de
là, un peu à l'Est, il y avait également une autre |
source thevmominérale, sulfurée. Cette source avait un débit assez
fort jusqu'à une récente époque ; elle est actuellement sèche et
|
l'installation des bains chauds est en ruine. |
|

8-2- DESCRIPTION DES MINERAUX :

Le
filon principal est entièrement constitué, dans les |
affleuvements, par une association de célestine et de barytine formant |
|

un agvégat de cristaux lamellaives, sensiblement orientés dans le


plan
du filon (Ech. C-11 et C-12). La galène et la blende miéleuse en |
forme de mouche se présentent rarement et elles ne sont presque
jamais ensemble ; mais au même endroit il existe souvent une zone |

|
:
d'altération, rarement de la calcite et exceptionnellement de la pyrite.
(Ech. et Sec. P. C-6 et C-7).

|
-
55 -

https://pdfify.app/trial |
|

Les échantillons récoltés dans des haldes donnent une


idée générale de la formation du filon dans les zones profondes.
|
Echantillons et Sections polies C-1, C-2, C-3 : Agrégat de
cristaux lamellaires de célestine et barytima, associés avec de la blende
|
noire (marmatite). Localement, apparaît,avec leurs faces des cristaux
|

vaguement rubannés et paraissant s'être développés à partir de l'éponte |


en cristallisations avborescentes. La blende ne montre
pas de réfle-
{

xion interne. La galène se présente très exceptionnellement disséminée


|
Ï
dans la blende.
|

Echantillons et Sections polies C-4 et C-5 : Dans une asso- |


ciation de célestine et de barytine habituelle il existe en plus des ÿ
|

carbonates en quelques points. Les cristaux de galène dont les pour-


tours montrent fréquemment une zone d'altération, présentent des
courbures. Les cristaux automorphes sont moulés par la galène, qui
est donc postérieure à la cristallisation de la célestine et de la barytine
associées.
|

Echantillon et Section polie C-8 : Ensemble bréchique, où


l'association de célestine et de barytine constitue le ciment et de la
calcite avec les lamelles de macle, parallèles. La blende est cata-
clasée et miéleuse ; elle montre la réflexion interne. D'autres élé- !

ÿ
ments sont des calcaires gréseux noirs.

Les analyses vayons X révèlent,en,outre,la présence


|

aux

de kaolin et de quartz. |

|
i

-
56 -

I
@ |

|
H

https://pdfify.app/trial
|
II
|
GISEMENT DE SERRE DE LOT
| |
|
i
Legisement se trouve au lieu dit Serre de Lot, sur la com- Î
mune des Pilles, à 1,5 km à l'Est de ce village.
|
faisait partie de la
Il même concession que celui de Condorcet, |
les exploitations ont commencé un peu plus tard et ont cessé assez tôt. |
Ï
Ï
$-1- DESCRIPTION DU GISEMENT :

Le gisement de Serre de Lot s'est formé également dans


un champ de failles d'orientation variable : sensiblement N- S dans
la partie Est et NW SE dans la partie Ouest. Ces failles ne semblent
-

pas d'ailleurs en liaison directe avec les grandes fractures du secteur.


Les filons lenticulaires et discontinus se situent dans une partie de
ces failles, souvent recoupées et décrochées par des failles stériles.
La minéralisation consiste généralement en carbonates, en particulier
calcite, avec des mouchetures de blende et rarement de galène.

souvent subvertical
|

Les filons ont un pendage variable, vers

l'Est. La puissance varie d'un filon à um autre de quelques centimètres,


à quelques mètres. Les contacts sont marqués par un miroir de faille
couvert pay une pellicule de calcite blanche rayée tout du long.

Les couches encaissantes sont les schistes en ‘plaquettes


du Callovien inférieur. |

Le gisement de Serre:'de Lot montre en deux endroits une


|
minéralisation particulière. |
|

La prolongation des deux filons parallèles, tout à fait au Sud,


près du sentier, met en évidence une zone d'oxydation avec des minéraux |

complexes de cuivre et de fev en particulier, dans une brèche de schiste |


très noire et très dure (Ech. S-3). Ce filon présentait dans la profondeur |
une minéralisation très riche en blende, jusqu'à 15 cm de puissance. |
|
Nous en trouvons d'ailleurs des vestes dans les déblais devant l'entrée
de la |
galerie (Ech. S-2).
Ï

4 52e

https://pdfify.app/trial |
|

L'autre endroit intéressant est au sommet de Serre de Lot,


à l'intérieur du puits d'exploitation du Sud. À l'intérieur du puits on
|
voit apparaître le Trias diapivique, qui n'avait jamais été signalé en
{
cet endroit. Les contacts sont très nets avec un

mince de calcite. Le pendage est subvertical vers


miroir de faille couvert |
pay une pellicule |
l'Est. La puissance est de l'ordre de 3m et l'on distingue trois zones
de même épaisseur. |

Zone partie supérieure est formée entièrement de


a) La
ciment fevrigineux (Ech. S-4). On note également des Forammi-
|

grès à
nifères indéteyminables (Plaque mince-22).
|
Zone b) La partie moyenne est en cavgneule très bréchique '
avec des éléments anguleux de schistes noirs et de calcite.

Zone c) La partie inférieure est de calcite bréchique à élé-


ments de schiste gréseux avec de nombreuses veines de calcite et de
blende dispersées (Ech. S-1).

$-2- DESCRIPTION DES MINERAUX :


|

La minéralisation des les affleuvements du filon est princi-


palement de calcite teintée d'oxyde de fev et avec localement de la
| blende noire ou miéleuse déssiminée (Ech. et Sect.P. S-1). |

:
La partie d'oxydation du filon comprend une brèche à ciment
carbonaté et accessoirement de célestine et de barytine. Les gros
éléments sont des schistes, assez anguleux. Les cavités sont remplies 1

par la pyrite maclée, la chalcopyrite, l'azurite, la malachite, la |

borvnite et des agrégats de calcite maclée.

IL n'y a ni galène, ni blende dans cette zone d'affleurement Î

(Ech. et Sec.P. S-3). Î

D'après les échantillons récoltés dans des haldes du même |


filon, on voit dans un ciment de schiste silicifié très noir et dur, des j
cristaux de blende miéleuse qui se dispose vaguement et ivréguliètement i
en bandes. Cette blende montre la réflexion interne. Il existe également
Î
des carbonates, en particulier de la calcite maclée dans les fissures |

et-de la célestine, de la barytine tout à fait indépendantes. Dans le |


ciment, on trouve plusieurs petits points ronds de marcassite et on |

pense que ce sont les Foramminifères épigénisés (Ech. et Sec. P. S-2). Î

-5R =

https://pdfify.app/trial |
|
|

|
| Les échantillons récoltés dans le Trias à l'intérieur du puits, |
montrent: :
,

|
Zone a) gvès à
Un ciment fevrigineux avec des veînes de
|
calcite (Ech. et P. S-4).
Sec.

b) Une cargneule bréchique


Zone à éléments de schiste , |
silicifié anguleux, de calcite çi de célestine
Sec.P, S-11 et S-12).
et lembdiytiner(EchLl ‘et.
| |

Zone c) Une calcite bréchique à blende dispersée dans les |


fissute où l'oxydation est intense. |
D'après les analyses aux vayons X, on trouve du kaolin et
du quartz dans ces échantillons.

‘ |

|
|

il |

-59—
|

https://pdfify.app/trial
|

||
ÿ

CHAPITRE -
V |

GISEMENT DE L'ARGENTIERE
(PL, XII, XIV)
|

lieu dit
Le gisement se situe à 2 km environ au NW de Lazeÿ, au
|
l'Argentière.

Nous n'avons pu trouver d'archives concernant ce gisement,


mais les renseignements oraux font état d'une brève exploitation avant
|
la première guerre. Cette exploitation avait plutôt pour but une recon-
naissance de la minéralisation en profondeur. '

$-1- DESCRIPTION DU GISEMENT : |

Le gisement est constitué par un champ de filons lenticu-


laires qui se velaient de façon discontinue et assez confuse suv 800m. Ï

filons sont formés par des faisceaux de veînes de calcite


Ces Ï
souvent teintée d'ôxyde de fev par endroit, avec des mouchetures de |

galène et de blende dans les fissures. La morphologie du filon est très |


irrégulière et se modifie fréquemment, avec de nombreuses sinuosités |
dans tous les plans. La direction générale veste NW SE, comme les -

failles principales de ce secteur. Les pendages sont très variables, |

souvent subverticaux vers l'Est, La puissance du filon est aussi très


|
variable, de quelques centimètres à quelques mètres. Parfois, la zone |
minéralisée est formée par un groupe de veines très rapprochées. Ç
Les couches encaissantes sont des mavnes du Bathonien et
blus au Nord, des marno-calcaires parfois schisteux du Callovien. Elles |

aussi sont ondulées, tordues et cassées avec de nombreuses petites î

failles. Dans les zones filoniennes, les couches encaissantes ayant subi
des modifications, sont vendues plus résistantes et elles restent en
relief aux affleuvements.

-
j

-
60

https://pdfify.app/trial
$-2- DESCRIPTION DES MINERAUX

;
:

A
l'Argentière, nous n'avons que des échantillons récoltés
dans des affleuvements. Ils caractérisent assez bien l'ensemble de la
|
minéralisation du gisement.
|
|
Les
filons marquent très souvent une minéralisation pro- |
gvessive très caractéristique près des épontes. Les carbonates, jaune |
sale, constituent une couche mince qui contient parfois des inclusions |
de voches encaissantes. Puis la calcite maclée vose ou blanche, plus
ou moins épaisse,
remplissant le coeur. Juste au milieu, les cristaux |
de galène sont souvent très développés et jalonnent une
ligne. Cette |
ligne est d'ailleurs marquée par une fissure, remplie par l'oxyde de |
fer. On peut se demander si ce n'était pas la place ancienne de la
blende, qui aurait complètement disparue au contact de l'atmosphère.
*

L'ordre de paragénèse est très évident à partir des épontes : d'abord :

les carbonates, puis la calcite et en devnier la galène, peut-être avec


le blende.

| L'ensemble du filon est souvent tordu ou cassé, mais la


galène suit le mouvement avec souplesse (Ech. et Sec.P. A-1).

Cette minéralisation zonée du filon montre en certains en- |

droits une structure assez anarchique. La calcite devient, près des |


épontes, plus ou moins ferrigineuse et contient beaucoup d'impuretés I

des voches encaissantes ; elle suit tout de même des bandesparfois |

croisées. Les cristaux de galène se présentent seuls au milieu de ces |


bandes. On trouve rarement de la pyrite dispersée. (Ech.et Sec.P.. A-2) |

Dans certaines parties du filon, la minéralisation prend


|

une structure bréchique. La calcite contient des éléments


anguleux |

des roches encaissantes, souvent avec une auréole. Dans ces éléments
et rarement dans la calcite, on trouve la blende miéleuse (Ech. et |
Sec.P, A-3). L'analyse aux rayons X montre la présence de kaolin, |
de quartz et de barytine. |

2 -61-

https://pdfify.app/trial |
|
|
||
|
j

CHAPITRE -
VI |
GISEMENT D'ORPIERRE |
(Pl. XV, XVI)
{
.

Le gisement fair partie de la concession de Suillet, dont àl


constitue le quartier Bellericq, à 500 m au Nord d'Orpierre.

exploitations ont débuté en 1877, mais elles n'ont pas


Les
continué de façon régulière à cause de nombreuses péripéties, d'ail-
leurs très compliquées. La concession, depuis 1903 a perdu peu à
;
peu son activité et est actuellement abandonnée. Les entrées de mines À

sont muvées. *

-z- DESCRIPTION DU GISEMENT : 1

Le secteur constitue un champ de fractures opposées très j


intéressant. Les failles profondes, avec un grand rejet, sont d'ovien- |
tation sensiblement NNE SSW. Elles sont vrecoupées par des failles
-
|
moins importantes de divection généralement NNW SSE et parfois. -

E-W. |

gisement étudié est situé dans une grande faille d'orien-


Le |
tation NNE SSW, mais devenant localement N S. Cette faille est
- -

il
en outre cassée et décalée inversement par une autre faille oblique
j
vers l'Est. |
|
.

Le est constitué pay un filon de calcite à trois


gisement |
zones de minéralisation différentes de m&me épaisseur environ : î
j

(du mur au toit) |


|
|

Zone a) Calcite à blende dominante en bandes parallèles.

-
62 -

|
|

https://pdfify.app/trial |
|
Zone b) Calcite à blende et à galène ‘en mouchetures
irrégulières.
||
Zone c) Calcite, vayement blende et galène en mouche-- | |

tuves ivrégulières, mais avec les impuretés des épontes.


ÿ

D'après M. E. RagüiniM (1949), ce type de zonation sans |

est dû à l'ouverture progressive de la caisse filonienne par


passage |
accrétion. |
puissance du filon est variable, en moyenne de 5 à 10m.
La Ë
Le pendage est vertical, parfois subverticalvers l'Est. Les épontes |
sont très nettes, marquées pay un miroir de faille couvert d'une |

mince pellicule vayée ou mamelonnée de calcite…

J Les voches encaissantes elles aussi sont vecristallisées en



calcite près des contacts. Elles sont en calcaires et marno-calcaires
du Jurassique supérieur. La zone près de la faille oblique est broyée,
mylonitisée.

$-2- |
| DESCRIPTION DES MINERAUX :

Le filonquartier Bellevicq comprend une minéralisation


du |

formée essentiellement de carbonates qui sevvent de gangue aux


sulfures. Dans l'ensemble, la minéralisation est simple, mais la |

|
:

structure présente un aspect très important. ;

calcite, se montrant en macle


La gangue carbonatée est de
|

parallèle dans des sections polies: Auprès du mur, elle contient beau- |

coup d'impuretés et quelques agrégats de galène et de blende noire ou |


miéleuse. (Ech. et Sec.P, O-1). |

zone médiane du filon, les bandes parallèles


Dans la
contiennent minéralisation de galène etde blende noire et schälen-
une |

blende avec de rares inclusions de pyrite et de marcassite (Ech. et


Sec.P. O-2 et O-3). L'analyse structurale met en. évidence l'inversion |
de l'ordre paragénique par la présence de la schalenblende qui moule |
la galène. La
d'abord de la migéralisation,
galène
dans cette gangue calcitique, a été donc
et ensuite de la blende.
'
|
|

Au toit, les bandes sont plus viches en blende qu'en galène


et les épontes sont couvertes par les calcites mamelonnées. Les |

échantillons récoltés dans les haldes montrent également.des aspeets


stvructuraux très intéressants (Ech. et Sec.P. O-3).

63
|
- -

j ; |
N
l
|

https://pdfify.app/trial
|

{
Tout l'ensembleprésente une structure avborescente. Dans
une gangue de calcite avec les impuretés mavneuses et les inclu-
|

sions de la pyrite, la schalenblende concentrique, qui contient égale -

|
ment de la galène subordonnée, a ainsi remplacé la galène. Ici,
|
l'inversion de l'ordre paragénique est très évidente. Î
j

L'analyse aux vayons X ne présente pas une particularité |


;
importante.
|

|
:
;

|
|

|
|
|
|

|
Ï

6 -

https://pdfify.app/trial |
|
Î
|

APPENDICE |

(PL. X) |
Ï

|
|

QUELQUES REMARQUES SUR LES GISEMENTS DE PROPIAC

une commume du Buis Les Baronnies, dans le


Propiac est
département de la Drôme. Cette petite localité est située à environ
7 km à l'Ouest du Buis Les Baronnies et à 15 km au Sud de Condorcet.

Le secteur figure suv la carte géologique du Buis au 80 000°,


comme région de Condorcet. Il a été étudié plus particulièrement par
la
H. Termier et J. L. Joleaud et MM. A.F. de Lapparent et J. Goguel,
à cause de son originalité concernant le Trias diapivique et les tevrains
|

transgressifs du Tertiaire, très largement affleurés.

Ce secteur est constitué par un anticlinal très accidenté dont


'

le coeur est formé par les tevres noires du Callovo-oxfordien , les


séries vont jusqu'au Crétacé supérieur. Cet anticlinal est ouvert et il
|

|
est atteind à l'Ouest par les assises du Miocène. Au même endroit le
Trias diapirique affleure très largement, et à son tour, couvre par- |
tiellement les tevmes du Miocène. D'autres nombreux affleuvements |
du diapirv sont dispersés à l'Est, dans le Callovien. |
Dans le secteur de
Propiac, il existe quelques gisements qui |
ont d'ailleurs été exploités autrefois, mais actuellement les galeries |

sont éboulées et inaccessibles. |

|
Ces gisements sont du type filonien lenticulaire et discontinu, |
|

souvent trodu et sinué. Leur direction et pendage sont, en apparence,


anarchiques et leuv épaisseur varie de quelques centimètres à quelques
|

mètres. |

|
|

|
-65 =

https://pdfify.app/trial |
Les filons sont situés dans un champ de fractures: affectées
par des gvandes failles parallèles qui dépendent directement du grand
accident méridional de "Saillans -Condorcet-Mérindol", dont nous avons
déjà parlé dans la partie géologique. (Citons que Mérindol et Propiac
|
sont distants de 2 km et font partie du même secteur).
|
Rappelons également que, à part quelques extrüs'ions dis-
persées, ce grand accident a favorisé la montée diapirique par pointe-
ment, à Condorcet à Montaulieu età Mérindol (Propiac).
gisements de Propiac se tvouvent précisément aux
Les |
alentours et près du diapir ou de ses lambeaux dispersés, Ils sont
donc en relation visible avec le diapir et ainsi qu'avec le grand acci- |
dent méridional ; donc, le contrôle structural est incontestable, autant
pour la minéralisation que pour le diapirisme.

La minéralisation est constituée principalement par les


sulfures de Pb-Zn ; galène et blende, parfois parles sulfate:: de Sv ;
célestine. La gangue est essentiellement carbonatée ; calcite et quelque-
fois smithsonite. On y remarquée aussi un chapeau d'oxydation se mani-
festant par les minerais complexes du Fe et du Cu ; byrite, chalcopyrite, |
azuvite, malachite et par des gangues. calcitiques limonitisées.
|
Nous signalons l'existence d'une source minérale riche en |
CI, à la température ambiante et à débit moyen et régulier, Cette
|
source se trouve sur la R.D. 147, près des Oliviers.

Nous concluerons que les gisements de Propiac dans leur |


ensemble, avec leurs caractères principaux, tels ceux du contrôle
structural, de la relation visible avec le diapivisme et de la minéra-
|

lisation essentiellement sulfurée dans une gangue carbonatée, peuvent |

être associés à ceux de Condorcet tant par leuv mode de gisement que |
}

pour leur génèse métallogénique. |


'

Pour tevminer, nous citevons brièvement la localisation |


des gisements se trouvant dans le secteur de Propiac : |
(Nomination établie d'après la localité la plus. proche) |

!
Gisement de Benivay : (à 2 km au NW de Propiac et 1,2 km |
à l'E du diapir). Il se trouve sur de direction du SW-NE, ‘
une faille
:
qui vetourne au N. |
Gisement d'Auzière : (à 2 km au NW de Propiac et à 0, 3 km |
4
à l'E du diapir). Il est situé sur la même faille que le gisement pré- î

cédent.

{: -
66 -

|
|

https://pdfify.app/trial |
|
|
Gisement de St Marc (à 0,5 km au SW de Propiac et à
: |
0,2 km au S du Il
diapir). est localisé sur l'une des deux grandes

failles qui contourne le côté occidental du diapiv, et se prolonge en


{|
divection E-W. Cet endroit est très tectonisé.
{
(à 2 km à l'E de Propiac et à
|

Gisement de Pré Chauvin :

proximité d'une petite extrusion diapirique isolée, suv le R.D. 147). |

C'est un indice de minéralisation sulfurée de Pb-Zn;galène, blende |

et sulfate: de Sr ; célestine. La gangue est calcitique et limonitisée, ou |

avec de la smithsonite à fort pourcentage.


|
Les filons se champ de fractures, sur la
trouvent dans un |
prolongation E-W de la seconde grande faille bordant la partie orientale |

|
du diapiv de Propiac.

Gisement de Serre des Gipières : (à 2,5 km à l'E de Fropiac


et à la proximité de plusieurs lambeaux d'extrusion diapirique). Il est
situé différemment des précédents, dans une faille de direction N-S
qui rejoint plus haut le grand accident. Dans ce gisement, la galène
présente une grande importance (Ech. et Sec.P. 11).

On y trouve, en plus, du,kaolin, d'après les analyses aux

Vayons X.

| -
67-
; |

https://pdfify.app/trial
{
|

{
|
|

CHAPITRE VII -
|

METALLOGENESE |
(PI. XVII, XVIII, XIX, XX) |
+ |
|
; |
|

8-1- CARACTERES GENERAUX DES GISEMENTS :

A -
LOCALISATION : |

gisements étudiés se trouvent suv de grandes fractures


Les |

de divection alpine ou dans ses failles satellites,mais jamais très loin,


Ë
et non sur celles de divection provençale. |

Les études géophysiques, en particulier l'aéromagnétisme


et la gravimétrie mettent en évidence que le grand accident méridio-
I

i nal N-S de "'Saillans -Condorcet -Mérindol"'


affecte le socle. Le long de |

cet accident, non seulement les gisements de Condorcet, Serre de Lot, {


ainsi que ceux de Propiac. sont localisés, mais l'ascension diapirique
|
! de terrains triasiques coïncide aussi pay pointement. Il existe la même
liaison étroite pour le gisement de l'Argentière ainsi que pour ceux de |
Clavellas au Nord et de Saint Geniez de Dromont au Sud, tous sont |

-
situés sur un grand accident méridional NW SE qui coïncide également,
aux mêmes endroits, avec la montée diapivique. Dans ce secteur, les |
études géophysiques n'ont pas été effectuées. Dans le secteur d'Orpierre
les études géophysiques révèlent seulement la présence d'une disconti- ‘

nuité séparant une zone lourde (+) d'une zone légère (-). Cependant, le |
secteur ayant été affecté par plusieurs failles importantes de directions |

méridionalesNE SW et NW
-
SE, nous nous réservons la possibilité
-
|

de liaison avec le socle, liaison par des fractures profondes qui aurait Î

échappée aux méthodes géophysiques.

a -
68-

https://pdfify.app/trial
l
|

B -

COMPOSITION MINERA LOGIQUE :

La minéralisation est essentiellement de carbonates


(calcite),
de sulfates (célestine et barytine) et sulfures peu abondants (galène,
|

{ |

blende, un peu de chalcopyrite et pyrite ete.…). |

On remarque
parfois l'ordre de cristallisation inverse : |
galène, blende, célestine, barytine, calcite (Ech. et Sec.P. C-4, C-5,
I
0-2, 0-3). |

C- TEMPERATURE DE FORMATION :
|
Le type de minéralisation fait penser à des formation de
basse température avec la présence de galène et de blende presque
exclusive parmi les sulfuves et avec la fréquence des blendes fibreuses
(Schalenblendes).
|

On note aussi la
présence de cadmium et des teneurs élevées
engeymamium dans les blendes de Condorcet jusqu'à 160 ppm, confir-
mant l'attribution à un type de gîte de basse température.

| Goldchmidt estimait que des teneurs comprises entre 50 et


3000 ppm indiquaient des gêtes hydrothermaux de basse température.
|

Plus récemment dans une publication de l'Académie des Sciences de


l'U.R.S.S., les auteurs semontient moins catégoriques et citent des
exceptions. (K.A. Vlasov, 1966).

Cette hypothèse est


appuyée par les travaux de M.G. Deicha
surles gisements de la même région, pour lesquels il conclut à une
température de formation &€ 100° C. (H. Rouvier 1962). |

Ce sont donc des formations où les eaux vadoses ont pu jouer |


un vôle dans la formation des gisements tels que nous les observons. |
|

*
«

_
69 _

https://pdfify.app/trial
8-2-
{
HISTORIQUE :

gisement de Condorcet, à cause de son originalité miné-


Le
ralogique, a été étudié autrefois par plusieurs auteurs ; certains ont |
vu également celui d'Orpierre. Par contre, le gisement de l'Argentière Ï
n'avait jamais été étudié, il figurait toutefois sur la carte géologique du
Buis au 1/80 000°.

L. Lachat (1881), a pour la première fois identifié la céles-


tine à Condorcet, qui était prise jusque là pour de la calcite. Il fit
l'étude du filon et de sa minéralisation et conclut à une origine hydro-
thermale. |

A. Michel-Levy (1892), donne une description minéralogique


du gisement de Condorcet. |
A. Lacroix (1913), étudie le gisement de façon plus détaillée |

en faisant la description des minéraux et des filons, qui étaitent pour


lui hydrothermaux.

Launay (1913), décrit à son tour le gisement mais de


L. de
façon plus complète et il émet des hypothèses au sujet de la formation I

de certains minéraux. Il note son allure nettement filonienne de roche


fissurée au milieu dépontes peu perméables et signale la présence de
source chlorurée qui dissout suv son passage un peu de sulfate de !
strontiane. Il note aussi que le filon est séparé des marnes oxfordiennes \
|
par un "amas de gypse" d'environ 50m, mais il l'attribue au résultat
de l'action des eaux sulfureuses ayant déposé les
la strontiane sur
| |

calcaires encaissants et non pas au Trias. Au contact du


filon, le gypse
est transformé en "tuf" empâtant de gros fragments anguleux de céles-
tine inaltérée, constitue pour lui, une sorte de passage entre le gypse }

et la célestine. Il signale que'la célestine forme de nombreuses veinules |


avec calcite cristallisée et blende, jusqu'à 200 et 300 m du filon principal. |

P. (1921), en étudiant le Trias et


Termier et L. Joleaud |
ses incidences sur la tectonique de cette région, conclurent d'abord à |

l'existence d'une "nappe de Suzette"" à semelle de Trias qui aurait re-


couvert une gvande partie du Diois. Ils pensaient que tous les gites du

|
-
Î|

|
-
70 - |

https://pdfify.app/trial
secteur étaient liés à cette
nappe et formée "per descensum" à partir
du Trias extvavasé qui aurait servi de véhicule au minerai. Plus tard,
,
P. Tevmier, venonça à cette interprétation tectonique, mais pevsista à
considérer le Trias comme le véhicule du minerai.

H. Rouvier (19601962), étudie les gisements du Diois et


et
|
des Bavonnies et à cette occasion il examine celui d'Orpierre et revoit

ï
rapidement deux de Condorcet et de Propiac. Il propose l'hypothèse de
la sécrétion latérale, prise. dans une très large acception, qui n'exclue
pas la possibilité de migrations ascendantes. |

Selon lui les phénomènes se décomposeraient en trois phases : |


|

Première phase : Au Juvassique supérieur, pendant la sédi-


mentation, les ions métalliques en solution dans l'eau de mer auraient
été précipités sous formes de sulfures, ou absorbés pay les minéraux
argileux ou les matières organiques.

Deuxième phase : A l'Eocène supérieur ou plus tard encore,


des mouvements tectoniques auraient crée ou fait rejouer des failles,
le long desquelles servaient apparues des fractures d'extension, Les
concentrations se seraient opérées dans les pièges, par les eaux sou-
tevraines ayant lessivé le plomb et le zinc dispersés dans les sédiments. |

Troisième phase : De la
fin du Miocène à nos jours, s'effectue
une altération superficielle pay une oxydation plus ou moins intense due |
à différents facteurs comme climat et réactivité de la gangue. |

Selon lui, le contrôle stratigraphique n'a pu intervenir que |

pour déterminer des concentrations syngénétiques très étendues, mais |



beaucoup plus faibles dans certaines couches sédimentaires. Il en |
‘ conclut que seul un contrôle structural peut vendre compte de la répar- |
| tition des gisements du Diois et des Bavonnies. Très haut dans la série |
sédimentaire recouvrant lessocle, seuls des phénomènes tectoniques Il

|
comme fractures, plis, diapirs, pourraient pevmettre des remises en |
mouvement des dispersions syngénétiques et provoquer ainsi des |
|

concentrations épigénétiques.

Selon la de P. Routhier (1958), ces gisements


classification
auvaient leur place dans le type "à filons dominants dans une couverture
sédimentaire puissante, plissée et fracturée, sans relation visible avec |
des plutons". |

:
|

|
-71-

https://pdfify.app/trial
|
$-3- HYPOTHESES EMISES :

| |
Nousallons exposer brièvement les différentes hypothèses
dans leur grande ligne et ensuite leur application pour les gisements |
étudiés.

!
GENERALITES |

A -
ORIGINE DE LA MINERALISATION :

Lamétallogénèse n'est qu'un cas particulier du comportement |


des éléments chimiques dans l'écorce terrestre. A partir d'une composi- |
tion globale considérée comme constante, des processus très variés
vont conditionner leurs migrations, leurs dispersions, ou au contraire,
leurs concentrations pouvant dans quelques cas, aboutir à des gisements
exploitables.

Il convient de distinguer des processus exogènes se dévou-


lant à lasurface de l'écorce, accessibles en principe à l'observation |
directe et à la reproduction expérimentale, et des processus endogènes |
se produisant à l'intérieur de l'écorce dans des conditions de tempé- |
|
ratuve et de pression difficiles à imaginer et à reproduire, mais qu'on
peut déduire d'observations indirectes comme l'étude pétrographique |
des voches d'origine profonde et les phénomènes volcaniques et hydro-
|

thermaux. {
On définit ainsi un cycle exogène et un cycle endogène des |
éléments chimiques :

Le cycle exogène complexe est lié à des facteurs très


,
très
variés comme altération des roches et leur transport, action des eaux |
superficielles et vadoses etc... et.aussi de la biologie, surtout en milieu
ÿ

marin.

4 -
72 -

https://pdfify.app/trial
Q
|

|
Lecycle endogène, beaucoup plus étalé dans le
temps sera |

|
lié à latectonique souple ou cassante, aux processus de subsidence
avec métamorphisme régional résultant de
l'enfoncement des sédiments,
| |

aux phénomènes magmatiques divers, comme le volcanisme et les |

granitisations. Nous y vattacherons les phénomènes diapiriques qu'il i


s'agisse de batholites granitiques ou de diapirs de terrains salifères. |

'
On devra envisager les cycles exogène ‘ et endogène de |
chaque élément, qui existent simultanément et peuvent concourir à la |
]
formation de gites. Au cycle exogène correspondent les hypothèses /
""syngénétistes"' et‘au cycle endogène les hypothèses "épigénétistes"!.
|

On ne peut donc pas catégoriquement vejetev/les unes et accepter les


autres. k

B -
TRANSPORT DE LA MINERALISATION : |
Il nécessite sa mise en solution : le rôle essentiel de l'eau |
dans laformation des gites n'est contesté par personne. Comme pour |
les éléments métalliques, nous pouvons concevoir un cycle exogène et
un cycle endogène de l'eau. |

Le cycle exogène, est suffisamment connu, c'est celui qu'on


nomme plus simplement "cycle de l'eau". |

Le cycle endogène, concerne l'eau libre à l'état liquide ou


|

de vapeur et l'eau combinée, liée plus ou moins solidement à la cons-


titution des minéraux. Les sédiments qui s'enfoncent dans l'écorce
sont gorgés d'eau, une grande partie sera expulsée par la pression des H

tevrains sus-jacents, puis par l'action de la température. Il restera


alors la part qui est solidement liée à la constitution des minéraux. |
Cette part n'échappera pourtant pas totalement au circuit, elle sera |
remise en mouvement par les phénomènes de métamorphisme (ectinites '
et migmatites) et les granitisations avec leuv cortège de phénomènes |

pneumatolytiques et hydrothermaux. On pense actuellement que la |


|

partie inférieure de la croûte sialique est ainsi déshydratée.


|
Ï

C -
CIRCULATIONS :
|
|
Il est évident que toutes les fractures de l'écorce terrestre
seront des voies privilégiées pour la circulation des eaux dans l'écorce, |
|
,

qu'il s'agisse de la pénétration en profondeur des eaux du cycle exogène


ou de la remontée de celles du cycle endogène. |

-
73 -

|
1

https://pdfify.app/trial |
|
{
Les plus actives dans le transport des minéralisations sont |
certainement les secondes, qualifiées souvent de ""juvéniles" à cause
de leuv température et des éléments qu'elles entraînent, Parmi les |
|
éléments entraînés figurent d'abord les métaux remis en mouvement |
en même temps que l'eau par les phénomènes de métamorphisme et de |
granitisation. Elles pourront entraîner aussi les éléments de minerais
!

précédemment déposés dans le même système de fractures si celui-ci |


consiste en un rejeu de fractures plus anciennes, ce qui se produit |
fréquemment. |

Ces mêmes la circulation d'eaux super-


fractures permettront |
ficielles, susceptibles elles aussi d'avoir un vôle dans le transport de Ï
la minéralisation, surtout si elles se sont réchauffées et chargées en ,
éléments solubles, en particulier les chlorures. |

C'est la conjonction de ces phénomènes qui nous parait


expliquer les sources thermo-minérales et la formation des gites hy-

drothermaux. Au sujet des sources thevmo-minérales, certains auteurs |

|
pensent que l'infiltration lente dans le sous-sol avec réchauffement par
le degré géothermique et ensuite sa remontée rapide par une faille,
peuvent suffive à expliquer les sources chaudes. (G. Castany, 1962).
Cela paraît possible en effet, mais il n'en veste pas moins que ces
mêmes fractures, si elles sont très profondes, constituent des voies
privilégiées pour la montée des vapeurs issues du cycle endogène. Dans
la pratique cette seconde origine doit intervenir pour partie dans beau- ji

coup de sources thermoninérales. Il y a donc apport de vapeur d'eau


supercritique ou tout au moins de chaleur qui constitue l'anomalie géo- |

!
thermique provenant des couches profondes de l'écorce par le canal
des fractures importantes.

II |
APPLICATION DES HYPOTHESES AUX GISEMENTS ETUDIES : |

A -
ORIGINES DES MINERALISATIONS :

a) Les éléments de la minéralisation


Origine syngénétique : |
proviennent de l'eau de mer à la suite du lessivage de socles continen- |
j
taux voisins. Ceci entraîne par conséquent la présence de ces éléments |

en traces dans les sédiments. Enfin,


les minéralisations se seraient Î

mises en place par sécrétion latérale à partir des traces de métaux de


sédiments.
î

ces

[
-
|
Î|
=

https://pdfify.app/trial
|
La concentration métaux déterminés dans les sédiments
en

pay les processus syngénétiques veste faible. Bien que, dans la région,
la présence en traces notables de Pb et Zn,dans certains niveaux du
Juvassique supérieur, soit signalée pay M. H.Rouvier (1962), par
|

contve, dans une conférence récente, M. le Professeur Krauskopf qui


résume le point de vue de la majorité des auteurs américains, rejette
absolument toute possibilité de dépôt sédimentaire syngénétique exploi-
{ |

table, pour le plomb et zinc en particulier. Il estime, qu'en général,


les processus d'altération superficielle et de sédimentation n'abou-
tissent pas métallifères supérieures à 2 ou 3fois
à des concentrations |

le clarke ou 10 fois au plus dans le cas particulier des schistes argi- |


leux riches en matières organiques. |
Le problème de la concentration en gites exploitables veste
donc entier. Il impose l'existence de phénomènes très actifs suscep-
tibles de remettre en mouvement et de concentrer dans de grandes pro-
portions les éléments métalliques.

b) Origine épigénétique hydrothermale : celle-ci est divec-


tement liée à l'ovogénèse alpine. Venue de la minéralisation "per |

ascensum'', soit directement par des fractures à partir d'un hypothé- |


fluton,
tique soit indirectement pay enrichissement de certains niveaux |
sédimentaires lors des vejeux de "failles vivantes" bordant des hauts
fonds pendant la sédimentation. C'est la théorie "paléinsulaire" de
Pélissonnier.
c) Origine secondaire
la vemobilisation de PbS, ZnS, BaSO4 etc..
hydrothermale
à
ou téléthermale :c'est

partir de filons métalli-


|
|

fères d'un socle ancien dont les. minéralisations sont liées à l'orogénèse
hercynienne par exemple. Le phénomène se broduirait à la faveur des '

fractures: du socle, au cours de mouvements postérieurs comme les |

ovogénèses provençales etalpines. C'est la théorie des "gites régénérés"”


de H. Schneiderhoemn. |
|
'
À sujet, il faut signaler le cas des environs de Marvejols
ce

en Lozère. On y voit des gites de galène, blende et barytine en filons |

dans les terrains cristallins qui passent en continuité à des formations


|
en filons ou en amas dans la couverture mésozoïque. Ce phénomène a
été décrit par M. J.Geffroy (1951), qui conclut ainsi son étude : |
chaque cycle orogénique, et ‘en l'occurence au cycle
"A |
hercynien, correspond un cycle métallogénique qui met en j |

place un stock de minerais et de gangues. Mais ceux-ci ne


| restent pas toujours aux lieux de leurs premiers dépôts. Les
s

vieux socles subissent jusque dans leurs couvertures sédi-


î mentaires le contre-coub des orogénèses postérieures, Les
:

fractures, ces "failles vivantes", jouent de nouveau. Les


minéralisations anciennes, dissoutes, sont transportées dans

les séries de couverture. Les eaux juvéniles, les eaux


|

«#5 à
|

https://pdfify.app/trial
;
Ï

vadoses, peuvent intervenir dans ce transport. Mais les nou-

veaux dépôts ainsi formés n'en sont pas moins des gites {
per: ascensum", |
Des exemples plus caractéristiques encore de passage de l
gites filoniens du socle dans la sévie de couverture liasique sont décrits
par M. P.Routhier (1963). A propos des gites de Villemagne (Gard) et |

4
de Nozières (Lozère), il s'exprime en ces termes : |
|
"Si pensons devoir écarter la régénération des gites
nous |
pour les dépôts stratiformes, elle ne nous parait pas devoir |
être exclue en ce qui concerne les filons affectant à la fois |
le socle et la couverture".

|
|
B -
TRANSPORT DE LA MINERA LISATION :

On sait que le strontium, dans les tevrains cristallins, se


trouve surtout dans les feldspaths. Au cours d'un cycle sédimentaire,
il tend à se concentrer dans les milieux sursalés, il se rencontre sur-
tout dans les formations de mavnes et évaporites.

Les circulant dans de tels tevrains sont donc générale-


eaux |
ment chargées en sels, particulièrement des chlorures et des sulfates. |

Cela reste vrai à l'époque actuelle où l'on rencontre des sources


thermales chlorurées dans la région en plusieurs endroits, comme à |

Propiac et à Condorcet, notamment Source de la galerie de Cèndorcet



à NaCl et MgCla et Source de l'Ancien Etablissement de Bains de Con-

dorcet maintenant tavie. D'autre part, l'étude chlorométrique des |

forages faits par la S.N.P.A. nous a permis de mettre en évidence la


i répartition croissante de chlorure en profondeur et aussi vers l'appro-
‘ ximité de formations salifères diapiriques. |
| |

C'est à cette étroite liaison avec les dépôts salifères qu'est


I
certainement due l'abondance de la célestine, minéral d'ailleurs excep- |

tionnel dans les filons métallifères. |
|
j
4 j
Trois des gisements étudiés, Condorcet, Serre de Lot et
l'Argentière, ainsi d'ailleurs que Propiac, Clavellas et Saint Geniez de |
Dromont sont en rapports divects et visibles avec des terrains salifères
|

|
du diapir triasique. |

On doit noter que dans la région, la célestine avec calcite,


gypse, dolomite, quartz bipyramidé etc... existe aussi fréquemment
à

|
dans les septarias. Ce fait est déjà signalé par L. de Launay (1913) et
repris récemment par MM. C. Montenat et J. Patillet (1968). |

=
76 =

https://pdfify.app/trial |
Les septarias se trouvent dans les marnes de l'Oxfordien
supérieur. Ils sont en forme d'éllipsoide aplati et leur taille atteind
{{
quelques décimètres. On pense que leur génèse est due à la précipita- |
tion de calcaire par l'intervention de matières organiques. Ils contien-
nent en effet, des débris d'organismes qui auront d'ailleurs évolués en |
donnant naissance hydrocarbures, s'ils sont restés parfaitement
aux

étanches, de la région d'Orpierre. Ces septarias ne


comme ceux |

4 contiennent aucune minéralisation sauf quelques petits cristaux de cal- |


cîte. Par contre, s'ils sont fissuvés, les hydrocarbures migrent en |
: premier et ensuite les minéraux déjà cités tapissent les géodes et
\

| remplissent les fissures. (Echantillons divers). |

Il y probablement apport de Sy** et de S0477 provenant


a donc
des terrains salifères. Cet apport doit-être au moins postérieur à
l'Oxfordien supérieur.

C -
CIRCULATIONS :

Les circulant au voisinage du Trias salifère vont se


eaux

charger en chlorure. Les eaux chlovurées possèdent des propriétés


particulières. Elles auront une action physique suv les argiles en les |

floculant dans certaines limites de concentration. On sait que certains


tevrains imperméables aux eaux douces deviennent perméables aux |

eaux salées.

Les eaux chlorurées vont jouer également le rôle de miné- |


ralisateur dans la dissolution, le transport et le nouveau dépôt des |
éléments métalliques (Pb et Zn). On sait, en particulier, que le trans-
L

port de éléments par des eaux chlorurées aboutit à des dépôts pré-
ces |

sentant l'inversion de l'ordre normal de cristallisation blende-galène. {

C'est la galène qui cristallise d'abord et non la blende.


|

L'Américain, M. R. M. Garrels, auteur de recherches à ce


1

sujet. a mis en évidence cette règle pour la première fois.(J. Bolze,1954) |

-
77 -

https://pdfify.app/trial
|
j
|
il
|

8-4- HYPOTHESE PROPOSEE : |

|
ste hat
; ; states

Aidés de quelques indices, allons tenter de reconstituer


nous

gisements pay comparaison avec les régions avoisi-


l'histoire de
nantes.
ces
Ï|
1°) À une époque que nous pouvons situer vers la fin de l'oro-
!
génèse hercynienne, on pourrait imaginer la montée de granites post-
tectoniques et en liaison avec eux, la formation de gites filonniens à
galène, blende, barytine etc... dans le socle. Nous trouvons en abon-
dance ce type de formations dans le socle des Cévennes, lié surtout au
batholite du Mont Lozère. Mais nous en vetrouverons aussi, en moindre
abondance il est vrai, dans les massifs cristallins plus voisins du. .

Pelvoux, du Mercantour, des Maures. Nous pouvons donc raisonnable -


ment penser que tout cet ensemble pourrait constituer une "province
métallogénique"' unique et que des gites semblables à ceux de ces
massifs cristallins existeraient dans le socle sous la région qui nous |

intéresse.

2°) A cette orogénèse hercynienne succède une période de


calme tectonique relatif, pendant laquelle vont se déposer des sédiments N

du Trias avec Keuper Salifère, du Jurassique avec Lias hypothétique


et du Crétacé.


Les premiers mouvements importants connus se situent Ë

pendant l'Aptien, suivant la ligne Ventoux-Luve. Mais à cette époque, |

la fosse vocontienne était déjà constituée. Il y avait donc une subsi-


|

dence importante dans cette région depuis longtemps, avec une zone de |

flexure aux limites de la région subsidente et des zones stables ou


|

ascendantes.
Ces mouvements ont certainement intéressé le socle et cer- |
taîns ont dû se faire suivant d'anciennes fractures du socle qui consti- j
tuaient des zones faibles. Si ces fractures sont minéralisées, la (

minéralisation pourra être remise mouvement par des circulations


en
|
d'eaux, précisément, juvéniles, eau de mer, eaux de surface en
eaux
|

cas d'émersion. La minéralisation pourra se fixev pay métasomatose

ou par imprégnation dans les sédiments qui sont peut-être encore frais,
ji gorgés d'eau et non lithifiés. La minéralisation pourra aussi gagner en
partie l'eau de mer, la vendant anormalement riche en Pb-Zn Ces .

éléments vont se concentrer dans les sédiments voisins par des pro-
cessus syngénétiques. Ainsi pourraient s'expliquer les teneurs en Zn

| -
78-

https://pdfify.app/trial |
|
anormalement fortes dans certains niveaux stratigraphiques. On peut
également penser que des quantités importantes de Pb-Zn ont pu être
apportées par lessivage des aires continentales voisines.
|
phases les tecto- |
3°) Mais c'est surtout au Tertiaire, avec

et la minéralisation a le plus de chance |


niques provençales alpines que
de migrer. Les phases de compression suivies par des phases de |
|
détente vont se succéder. Le socle, bien entendu, va en être affecté.
Les accidents cassants auvont tendance à se produire à l'emplacement
d'anciennes cassuves, surtout si les directions sont voisines. La |
coîncidence des directions "alpines" avec la divection "varisque" des
filons hercyniens expliquerait la minéralisation des failles "'alpines"
alors que des ne
failles "brovençales" le sont pas. '

La couverture répondra de façon plus souple aux efforts


tectoniques, en particulier aux phases de compression. Lovs des phases
de détente, par contre, il pourra se produire des fractures plus ou
moins ouvertes, intéressant à la fois le socle et la sévie sédimentaire
où elles se manifesteront par des zones fissurées, situées surtout
suivant l'axe des anticlinaux.

Parallèlement, la montée des diapirs sera déclenchée par


la tectonique et elle se poursuivra suivant les zones faibles constituées
par ces fractures. Ces diapirs eux-mêmes peuvent servir de véhicules
à la minéralisation mais s'ils ont été contaminés par elle, soit au mo- |

ment de la sédimentation des dépôts qui les constituent, soit ultérieure-


ment au cours de leur ascension, au contact des solutions minéralisées.
|

L'existence de ces fissures permettra aussi la circulation |

h
des eaux et le remaniement de la minéralisation. Mais surtout, les
eaux qui circulent dans les fractures au voisinage du diapir vont se |

charger en sels, surtout chlorures, sulfates, sels de Sy etc..., qui |

vont les vendre beaucoup plus actives dans le transport de la minéra- |


lisation. Cela se fera de plusieurs façons, soit directement par leur |

pouvoir de dissolution, soit indirectement par leur aptitude à faire


1

floculer les argiles, ce qui doit grandement faciliter les circulations |


dans les zones faillées affectant les séries marneuses. |

Desphénomènes semblables peuvent se produire encore de


{ nos jours près de la surface et on connaît plusieurs minéralisations ‘

déposées par les eaux minérales. |

-
79-

https://pdfify.app/trial |
|
Î

possible de
L'Age des minéralisations : Nous avons admis l'existence
minéralisationsd'âge hevcynien, susceptibles d'être régé-
||
nérées lors de l'ovogénèse alpine. On connaît de telles minéralisations |
d'âge hevcynien dans les Maures, elles y sont oxydées dans des éléments |
du conglomérat de base du Trias.

Mais les venues de la formation des gites de


responsables |

notre secteur peuvent toutes aussi bien être post-hercyniennes, liées |


à l'orogénèse alpine par exemple. |
|
|
Toutefois, nouspouvons essayer de dater les minéralisa-
tions, par rapport à l'ascension du Trias. À Condorcet, près du mur |
du filon, le Trias comporte des éléments anguleux de barytine et sun= |
|

tout de célestine. Ceci conduisait à considérer que la minéralisation


est antérieure à l'ascension du diapiv. Mais on trouve des traces de
minéralisation à l'intérieur de ce Trias. La minéralisation serait donc
postérieure à sa mise en place ,
Cette impossibilité à se prononcer
plaide en faveur de l'étendue des phénomènes dans le temps.

Conclusion : La formation des


gisements serait donc due à
des phénomènes complexes, pouvant s'étendre dans le temps et sur des
périodes considérables. La minéralisation, à l'occasion des nombreux
mouvements tectoniques et grâce aux circulations d'eau de toutes ori-
gines dans les fractures d'extension pourrait ainsi migrer progressive- |
ment de proche en proche, à travers la série sédimentaire. Si chaque |

phénomène pris séparément conduit à des hypothèses discutables, la


connexion et la comparaison des phénomènes, leur histoire qui parait
Ë

commune et leur superposition topographique ne peuvent pas être

fortuites.

à
|
-
=
80 -

;
|

https://pdfify.app/trial
:

|
|
|

$-5- DISCUSSION DES HYPOTHESES : |

|
Nous avons déjà évoqué possible d'une province
l'existence Ï
{ métallogénique s'étendant des Cévennes aux Alpes. En effet, la carte

métallogénique fait apparaître certains traits généraux intéressants. |

| Les gisements de Pb-Zn des chaînes subalpines se situent


tous au Nord de la ligne structurale Ventoux-Luve. Les filons sont
souvent orientés N-S et tous les gisements de Pb -Zn de la région
paraissent en liaison spatiale avec des fractures et le plus souvent de
direction alpine. La minéralisation de la partie est du Massif Central,
des chaînes subalpines et dans une certaine mesure celle des massifs
cristallins externes des Alpes, Pelvoux et Mercantour proches, et |
même des Maures, présentent un caractère commun, c'est la prédo- |

minance des gites de Pb-Zn. Ce type de minéralisation s'oppose à ceux ll


que l'on rencontre dans les zones plus internes des Alpes, à byrite et
|
minerais de cuivre prédominants avec très accessoirement de l'uranium. |

Il n'a vien de commun non plus avec le secteur à minéralisations arse-


nicales des Alpes-Maritimes (réalgav de Duvanus, orpiment de Lucéram). |

Bien sûr, les gites des chaînes subalpines ne présentent pas


la même diversité de paragénèses que ceux des massifs cristallins i

précités. On peut penser que l'importance de la couverture sédimentaire |

dans notre région n'a pas permis la migration jusqu'à la surface de tous |
les éléments, mais seulement des plus mobiles comme plomb, zinc, |
baryum, ceci expliquerait les paragénèses particulièrement simples |

de nos gisements qui sont constitués essentiellement pay blende, galène |

souvent barytine et un peu de chalcopyrite et de pyrite, avec d'autres |

minéraux que l'on peut attribuer à des processus de sécrétion latérale


|

la célestine pour le Trias et les carbonates.


comme
|
La relation avec les minéralisations des massifs cristallins (
\
externes des Alpes révèle un autre trait intéressant. Si nous nous éloi-
|

gnons d'Orpierre vers l'Est, c'est-à-dire si nous nous rabprochons de |


l'axe de la chaîne, nous retrouvons des gîtes à paragénèse plus variée,
en particulier quand l'Infralias affleure. Dans le gite plombo-zincifère

de Bréziers, à environ 50 km à l'Est d'Orpierre, À. Lacroix signale de


;

|
la smaltine ce aui prolonge vers le Sud la ""montée"' dans la couverture
,
|

du cobaltetdu nièkel, les bordures de Belledonne et du Taille-


connue sur

La
|

fer (gites d'Argentière, Remoud, Chevrette, Les Chalanches, Sappey,


;
Petitchat, La Motte, Chazelet, Vallonnais).
“81 >

https://pdfify.app/trial |
|
"

Il semble bien exister une zonalité dans la répartition des


paragénèses en fonction de l'éloignement de l'axe des Alpes et de l'im-
portance de la couverture. Nos gisements paraissent bien s'intégrer
| |

logiquement dans le contexte.


|
La relation avec les minéralisations du Massif Central est |

aussi intéressante. Cependant, le Massif Central est bien plus éloigné |

que le cvistallin des Alpes et dans l'intervalle qui nous en sépare, le |


socle doit être profondément ennoyé sous les sédiments du couloir |
Vhodanien. Cet intervalle est d'ailleurs dépourvu de gites. Dans ces |
conditions, les liaisons avec le Massif Central paraissent difficiles à
|

établir. Pourtant, un examen d'ensemble des cartes métallogéniques du |


Massif Central et des Alpes, permet de constater des coincidences |

troublantes.

Dans le
Massif Central, il met en évidence un alignement très
important de gites, continu sur 150 km environ, de la Limagne au Rhône.
Il comprend, en autres, les filons à pechblende et à galène de St Priest
la Prugne et le district à galène de St Martin la Sauveté. Récouvert par
les sédiments tertiaires du Bassin de Montbrison, il se manifeste à
nouveau au Sud-Ouest de Lyon, dans les districts à galène de St Julien

Molin Molette, de Midon et de Balais. La direction de cet accident


prolongée dans les Alpes, coïncide avec le district minéralisé qui nous |

intéresse, en particulier avec Orpierre. Cette grande direction tecto-


nique appartient à l'ensemble des "fractures rhégmatiques" de Jung-
Brousse. Un autre de ces accidents parallèle au précédent, traverse
tout le socle du Massif Central. Il est perturbé au voisinage du Sillon |

Houiller, on le retrouve un peu plus au Nord-Ouest et il se poursuit


à travers le Massif Armoricain. Ce second accident, moins nettement
minéralisé que le premier, coinciderait, prolongé dans les Alpes, avec |

le district d'Orpierre.
|

Devant ces coïncidences on ne peut s'empêcher de penser à I


une liaison des minéralisations en Pb-Zn avec ces grandes fractures |

du socle et on peut concevoir une province métallogénique s'étendant de |

l'Est du Massif Central aux massifs cristallins externes des Alpes. On |


peut donc imaginer l'existence de gites du type "Cévennes" dans le
socle situé au-dessous de la région qui nous intéresse. Ces gites étaient j
susceptibles d'être régénérés à la suite de mouvements tectoniques plus À

récents.
Hypothèses Rouvier : Examinons maintenant les hypothèses de
M. H.Rouvier et leur application aux trois gisements étudiés par nous.
|

Selon lui, l'hypothèse téléthermale ne parait pas devoir être


retenue : .

82
j

- -
à

https://pdfify.app/trial |
|
k
{
Î

Il insiste tout d'abord sur l'épaisseur de la série sédimen-


taire qui, selon lui, serait de l'ordre de 6000 m et il s'étonne que sur
ce trajet important, les minéralisations n'aient pas rencontré d'hori-
|
|

zon favorable, en particulier dans le Lias calcaire. Ces indications

sont tirées de sondages exécutés pour la recherche pétrolière. |


il

Or, les géologues pétroliers conçoivent un schéma différent. Ï

(M. Orgeval et M. Zimmermann, 1957). Ils évaluent de leur côté, |


l'épaisseur du Doggev et des terres noires, à environ 1700-2000 m |
dans le secteur de Lavagne. Cette épaisseur de 6000 m nous parait donc |
très forte. Quant au Lias, cela pose un problème. L'existence d'un Lias |
calcaire et même d'un Lias tout court est tout à fait hypothétique, àl |
est jusqu'à présent inconnu enprofondeur, la région qui nous
sous }
intéresse. S'il existe un Lias, il se peut qu'il soit néritique et réduit,
c'est ce que pensent les deux auteurs précités après avoir étudié le
Lias néritique de Dôme de la Mure. Nous pensons que même si ce Lias
calcaire existait il ne piègerait pas forcément toute la minéralisation
non plus. D'autre part, une partie de celle-ci auvait certainement con-

taminée le Trias au passage et elle pourrait monter avec lui le long des
diapirs.

M. H.Rouvier évoque également l'existence de dysharmonies


très importantes entre les couches superficielles et prodondes de la |
couverture. Ces indications aussi sont tirées de sondages effectués
pour la recherche du pétrole. |

Citons quelques passages de cerque pensent les géologues Î

pétroliers après avoir étudié l'anticlinorium de Lavagne, en ce qui |

concerne les dysharmonies et la continuité des failles dans la cou-


verture sédimentaire. ;


"Une dysharmonie entre les marnes et la carapace calcaire '

n'existe que très localement et à petite échelle. Les grandes


|

lignes tectoniques constatées dans l'anticlinorium ovvespondent |

«parfaitement avec les lignes directrices du pourtour. Nous


n'avons jamais pu constater une dérive de la carapace cal-
caive par vapbport aux axes que nous avons trouvés dans les
terres noires et dans le Bajocien"'. |
Nous pensons que, deltoute façon, la présence des dyshar- |
monies n'excluerait pas forcément la possibilité d'une migration "ber |

ascensum' de la minéralisation telle que nous l'imaginons.

à M. H. Rouvier objecte la présence de minéralisation dans des


affectées de "cassures pelliculaires", n'intéressant que la partie
Ë

zones

superficielle des sédiments.

-
83 -
|

https://pdfify.app/trial |
|
| |
Pour notre part, nous n'avons jamais observé ce phénomène,
Les petites minéralisées que nous connaissons, semblent
cassures

constituées par des fractures satellites de la grande faille où se situe |


le filon. Ces cassuves ne vont jamais très loin et doivent communiquer |
plus ou moins avec la grande faille, latéralement ou en profondeur. Il |
se peut que dans certains gîtes de la région il existe des "cassures

pelliculaires" minéralisées. Elles peuvent avoir été alimentées par |


un gisement voisin. En tout cas, ce fait n'implique pas forcément une [

origine syngénétique de la minéralisation, surtout s'il existe d'autres |


gites liés à des fractures profondes à une distance raisonnable. L'exis-
|

|
tence de fractures profondes ne peut être mise en doute. La géophysique
et la présence de diapirs en témoignent. Ov, nous avons vu la liaison |
fréquente des diapirs et des minéralisations. |

L'existence de dislocations du socle en continuité n'est pas


du tout invraisemblable. Des accidents du socle existent dans la région,
la carte géophysique les indique. La minéralisation peut probablement
migrer de roche en proche à l'occasion des mouvements tectoniques
successifs et de l'ascension des diapirs, sans nécessiter forcément
l'existence à un moment donné d'une cassure continue depuis le socle
jusqu'à la surface. Toutefois, même les séries marneuses, les grandes
fractures sesuivent souvent très bien en direction. En effet, à travers
les tevres noires un accident parait se disperser parce qu'il se fraction-
ne en plusieurs petites failles dont la somme veste toujours la même |
et il se retrouve sous sa forme simple dans les niveaux sous-jacents |

plus durs.

L'hypothèsede la sécrétion latérale, telle que M. H.Rouvier |


la définit, paraît devoir être appliquée en ce qui concerne la célestine |

et aussi la calcite, qui existent en proportion notable dans les sédiments


|
encaissants. Pour la blende, la galène et aussi la barytine c'est beau-
coup moins vraisemblable. M. H.Rouvier a fort bien posé le problème, |
mais il n'a pas eu latossibilité d'exécuter le grand nombre d'analyses Î
qui aurait été nécessaire pour appuyer l'hypothèse de la sécrétion |
latérale, en démontrant l'appaubrissement en Pb-Zn par lessivage des H
niveaux à minéralisation syngénétique. au voisinage des gisements.
|
|

|
|
|
|

a -

https://pdfify.app/trial |
|

RESUME GENERAL ET CONCLUSION |


l

Le sujet que abordé dans les Baronnies comporte


nous avons

deux parties distinctes, mais qui se rattachent étroitement l'une à


l'autre.

Etant d'abord géologue, nous devions faire une étude stra-


tigraphique, cartographique et tectonique d'une région précise. C'est
;

ainsi que la première partie présente et explique une carte détaillée


au 25 000°, aussi soignée que possible, de la région de Condorcet (Drôme).
À

Les terrains qui affleurent vont du Callovien au Pliocène et


au Quaternaire ; mais le Trias est monté diapiriquement au coeur des |

structures. Des faunes et plus encore des microfaunes étayent les


étages distingués. Une planche de coupes enssérie :manifeste, mieux
que de longues descriptions, la structure de
la région. Une tectonique i

à dominante marneuse. De
souple affecte une série de couverture |

nombreuses failles cassent et décrochent les bancs calcaires. Les |

ruptures de sédimentation telles que les conglomérats monogéniques


|

intraformationnels, les hard-grounds, les slumpings, sont assez fré- |

quentes dans les ensembles juvassiques et crétacés et ils ont retenu


i

notre attention. |

par notre formation antérieure (Ecole de Prospecteur


Mais |
du C.E.A., stage au B.R. G. M.) et notre orientation d'avenir (engage-
i


ment au M. T.A. de Turquie) et aussi notre goût personnel, nous nous
! intéressons à la Métallogénie.

Nous avons donc étudié trois gisements particuliers dans |


les Baronnies, pour faire des comparaisons entre eux et aussi avec
|

celui de Propiac.
i

j
-
85 -

https://pdfify.app/trial |
|
Il
|

|
A Condorcet, gite exceptionnel de célestine, la minéralisa- |
tion est manifestement liée à de grandes failles profondes et au Trias {
diapirique, chose qui avait été niée sur la deuxième édition de la feuille
du Buis au 80 000°. À l'Argentière, faible minéralisation non lain du |

Trias également. À Orpierre, par contre, minéralisation de galène et


de blende dans des fractures des calcaives du Jurassique supérieur,
sans liaison apparente avec le Trias, invisible dans ce secteur. |

Pour tevminer, nous avons rédigé un chapitre assez subs-


tantiel suv la Métollogénèse de ces gisements. Nous y envisageons et |
discutèns diverses hypothèses, dont aucune d'ailleurs ne semble plei-
nement satisfaisante. Nous avons voulu replacer notre région dans le |

cadre des provinces métallogéniques (Massif Central, Alpes, Maures) N

qui l'entourent et tirer de cette situation quelque. éclairage sur l'ovi-


gine des singulières minéralisations des Baronnies.

chapitre de Métallogénèse, d'abord discuté avec


Ce
M. L.Chauris, a été soumis d'une part à M. J.Geffroy, minéralogiste
du C.E.A. dont l'expérience en matières de gites et de minéralisation Ï

les plus diverses nous a été très précieuse, et d'autre part à M. J. Bolze
pour des comparaisons avec des gîtes de Tunisie, assez semblables à
ceux des Baronnies. Nous avons, en conséquence, remanié partielle-
ment notre texte originel pour y incorporer leurs remarques et sugges- ;

tions. Finalement, notre essai apparaitra modeste, il apporte pourtant,


nous l'espévons, une description géologique très précise de la végion |
de Condorcet et une discussion sérieuse des curieuses minéralisations |

des Baronnies. |

-
86 -

||
-

https://pdfify.app/trial
!

||

BIBLIOGRA PHIE
I
|
Ï
:

&

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sion et concrétionnement polarisés des
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les monts de Teboursouk, Ï
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Métallogénie hydrothermale dans


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BOLZE J. et SCHNEIDERHOEHN H.
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Septentrionale). I

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Congrès Géologique international d'Alger.


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C.R. 19° Sess, f.12 1954

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87 -
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|
|

https://pdfify.app/trial |
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Sur la
C.R.S.G.F.
génèse des quartz bipyvamidés.
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Paris,

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sur

bévieurs du tevrain crétacé dans le Sud-Est de


;

la France,
Î

Thèse, Paris, 1895

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B.S.G.F. (7) t. VII 1966

FLANDRIN J. et WEBER C, Données géophysiques sur la structure |


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B.S.G.F. (7) t. VIII 1966 |


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Paris, 1950 |

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|
ments sous-marins dans le Crétacé inférieur .

des Baronnies. |

C.R.A.S. ?. 260 1965 |

0 88

|
- -

https://pdfify.app/trial
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|
GEFFROY J. Mélallogénie hydrothermale et remaniements
ascendants dans la Lozère. Extension pos- i
{
sible du processus. |

B.S.G.F. (6) t.1 1951 {


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GIGNOUX. M. Au sujet de la tectonique. de la "formation de |


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GIGNOUX M. Tectonique des terrains salifères.


Liv. Jub. t. II 1930

GIGNOUX M. et AVNIMELECH M. Génèse des roches sédimentaires


bréchoides par intrusion et éclatement.
B.S.G.F. (5) t. VII 1937

GIGNOUX M, Méditation sur la.tectonique d'écoulement par


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gravité.
Trav, Lab, Géol. Grenoble t.XXVII 1948

GIGNOUX M. Géologie stratigraphique


Paris, 1950
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massif de
Suzetie et des régions voisines.
B.S.G.F. (5) t.VIII 1938 j

GOGUEL J. Glissements sous-marins dans le Crétacé


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inférieur.
|
B.S. G.F. (5) t. VIII 1938

GOGUEL J. Tectonique de fonds dans les zones externes |


des Alpes. |

B,S.,G.F. (5) t.XIV 1944 |


GOGUEL J. Le rôle des décrochements dans la tectonique
du Diois. |

C.R.A.S. t. 218 1944 |

L =
89 =

https://pdfify.app/trial
GOGUEL J. Contribution à l'étude paléogéographique du
Crétacé inférieur dans le Sud-Est de la France.
|
Ï
!

B.S.C. G.F. tXLIV n°215 1944 |


GOGUEL J. Sur quelques accidents de la feuille de Die.
B.S.C. G.F. t.XLV n°216 1944

GOGUEL J. Suv les accidents tectoniques de la bordure |


occidentale du Diois, l

;
B.S.C.G.F. t XLVI n°221 1946 |

GOGUEL J. Traité de tectonique.


Paris, 1954

GOGUEL J. Les problèmes des Chaîhes Subalpines.


Liv. à la mémoire du Prof. P. Fallot 1963

HAUG E, Les chathes subalpines entre Gap et Digne.


B.S.C.G.F. n°21 1891

HAUG E. et DEPERET C. Trias de Propiac.


C.R.S.G.F. n° 12 1921
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HAUG E, Contribution à une synthèse stratigraphique


des Alpes occidentales. |

B.S.G.F. (4) t.XXV 1925

HAUG E. Traité de géologié.


Paris, 1927

JACOB C. Sur la position tectonique et sur l'origine des Ë

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B.S. G.F. t. XXIII 1923 [


(4)

Etudes paléontologiques et stratigraphiques


|

JACOB C. suv

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Thèse, Grenoble, 1907 |

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sur Tithonique |
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au î

B.S.G.F. (3) t.XVIII_ 1888

|
22

-
90 -

https://pdfify.app/trial |
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Sisteron et contribution à la connaissance des
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B.S.G. F. (3) t.XXIII 1895
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C.R.A.S. t.266 1968

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Thèse, Paris, 1962


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j

Thèse, Paris, 1960

“Ore

:
|
|
|

https://pdfify.app/trial
Ïl

ROUVIER H. Exemple de gisements plombo-zincifères épi- j


génétiques dans des niveaux calcaires de sillon
subsident : les minéralisations du Diois et des ‘|
Baronnies. \
B.S.G.F. (7) t.IV 1962

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Trav. Lab. Géol. Grenoble, 1946 |

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(Drôme), témoin d'une vaste nappe d'origine |
alpine, poussée avant le Miocène sur la vallée |

du Rhône.
C.R.A.S. t.172 1921

TERMIER P. et JOLEAUD L. Nouvelles observations sur la "nappe de


Suzette", nappe de recouvrement formée de
terrains triasiques, issue des Alpes, ayant
couvert à l'époque aquitaniene une partie de la
|

région du Rhône.
:
C.R.A.S. t.173 1921

TERMIER P. Le Trias de Mérindol et de Propiac.


B.S.G.F. (4) t.XXIII_ 1923 À

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Israël program for Scientific translations". |

Jérusalem, 1966 |

|
-
93 -
|

|
https://pdfify.app/trial |
|
{
|
|

TABLE DES MATIERES

ll

AVANT-PROPOS 3srrrtrae use ua unes ae enr


raie ere re eee»
5

PRÉLIMINAIRES 20 2vne 00e nie 010 050 n'are


0 Vie aie 0 me ce VA CURE
S 7

ETUDE GEOLOGIQUE DE LA REGION DE CONDORCET

INTRODUCTION 2isvsvraciemantanmeuie aneneiceneneneeee» 9 |

Situation géographique ...…...….…...+…1.000essensa scan 0000


9

Situation géologique = ......…….….…….……eooreneesessss.


10

HÉSTOVIQUE ne
min mena aie
cn on RCA ARR CR ca ce
14

STRATIGRAPHIE narermmeenneeenen teraienee rie recame 02 |

Le Trias rem ere aitetoire eimivhete oforetete etelenn ele ea


incs à
NA TAIS 12 |

LE THFOSSIQUE 0 vna0TE eee 00e na a en 05 000000 000006 004


14 ‘

Le Crélaté dirmimarensaceuren aussetaRes cHecuee 20 |


Le Tertiaire Lunssuennenu
0000000004 unasuseences 33 |

QuAlETRAÏVE aveu LUS 97 |

Le Le un vu a ra nana mener ana ma ab ai R

APPENDICE ....csscssscca nanaraannasenan nana nanas 38 38

Remarques sur les ruptures de sédimentation........ |

PHASES DE PLISSEMENTS .....…..…..…….……sossosenennanunes 40

Indices des phases de plissements .......…..….0000+.0 42 |


Epoque de la montée du diapiv de Condorcet ..….….....
44 |
TECTONIQUE Lenseriansansencnanne tenrnaresancreate 4 |
Unités LGCTONÈGUES sien 47
|

Le sun eos mm eme am name 0 ENV 06 65"


O1
Style tectonique montasurbrihrewssncemaavremcens

-
94 -

https://pdfify.app/trial |
|
|

ETUDES METALLOGENIQUES

INTRODUCTION ......00+0000000rommmeens
500000000000 ss 53

DE CONDORCET
GISEMENTS .......0+000sasoo00 0000000 54 |
-
del'Etablissement de
Gisement Baîns ...….…….….………...
54 |

Description
gisement ....…..….….….0…00sossessc0n0000
du 54
|

des Minéraux
Description 00 00ssse0su0s
55
-

deSerredeLot
Gisement ..….….…….….………….0occounsnnse
57 |
Description
gisementdu PRISES EF TE
TPS PE
57 |

des Minéraux
Description 0000 sa0e00000
58

GISEMENT DE
D'ARGENTIRRE Lurmernenc ancrecennes 60
|

du gisement
Description ....….……00sessessan0 00000 60

des Minéraux
Description esse s es 00000
61

62
GISEMENT D'ORPIERRE ...….….….….….….…….…vocoss asass0010000
62
dugisement
Description ....….….…000ennocee
000000 cs
des Minéraux
Description ..….….….….…..……..…00sseca 0000 63

65
APPENDICE ...rocnusnn00e su0000vocesac
000000000000 00
les gisements de Propiac 65
Quelques remarques sur ...

METALLOGENESE name ranemenen ensineneecnaeinaanne| 08

Caractères généraux des gisements ..….….….…….s.s…0……0.0.


68
70
FÉSTOTÈQUE Lacnesntasen sonsseucer00ueGe00000000
Hypothèses ÉMISES ctuarecenenansen
anea sesce ns 7
|

GÉRÉVAÏiTÉS n2rassssna rmeeennnaa eeseseu 00e” 72

Application des hypothèses gisements étudiés


aux . ..…
74

Hypothèse pPVOposée ..….….…..…sesoansenssn0


00000000
78 Ë

81
des hypothèses
Discussion ..….….…..…cssosso0s0000
|

RESUME ET CONCLUSION
GENERAL .......0++00000000.
85

BIBLIOGRAPHIE _s.ixsrmsanentcanie anenameninaniea 00000 87 '

4 j

956 -

https://pdfify.app/trial
|

1 {
| PLANCHES
|
|
|
| |

[ PREMIERE PARTIE :
|
I -
Carte de la situation géographique
II -
Carte géologique de Condorcet
Ÿ III -
Carte géologique de la Blache i
|
IV Logs stratigraphiques
i
-

1 -
Pliocène, Miocène, Eocène
2 -
Crétacé supérieur
3 - Crétacé supérieur (suite)
4 -
Crétacé inférieur
5 -
Crétacé inférieur (suite)
6 -

Juvassique supérieur
7 -

Juvassique supérieur (suite)


V -
Schéma des terrasses alluviales
VI -
Carte tectonique régionale
VII -
Carte gravimétrique et interprétative
VIII -
Carte tectonique de Condorcet
IX -

Coupes en série de Condorcet

DEUXIEME PARTIE :

métallogénique régionale
|

X -
Carte
XI -

Croquis du filon de Condorcet |

XII -

Croquis du filon de Serre de Lot +


Ë

|
XIII -
Carte géologique de l'Argentière ;

|
Croquis des filons de l'Argentière
\

XIV -

5

XV -
Carte géologique d'Orpierre
XVI -
Croquis du filon d'Orpierre [

XVII- Tableau métallogénique d'ensemble |

XVIII- Photos des sections polies |


XIX -
Photos des sections polies |
XX -
Photos des sections polies (

ANNEXE :
|

Légende des cartes géologiques


;

=
96 -

https://pdfify.app/trial
a
1

:
|

DEUXIEME THESE |

QUELQUES PROBLEMES GEOLOGIQUES DES GRANDS BARRAGES

'

Vu et permis d'imprimer Vu et approuvé


Montpellier, le MONTPELLIER, le

Le Recteur de l'Académie Le Doyen de la Faculté


*

de MONTPELLIER, des Sciences,

=
-
07 -

https://pdfify.app/trial
a|
9
|
|
;

{ |
UNIVERSITE DE MONTPELLIER
|

FACULTE DES SCIENCES

Doyen A. CASADEVALL

Délégué au Conseil de l'Université Ch, SAUVAGE j


Premier Assesseur k

Délégué au Conseil de l'Université P. DUMONTET


Deuxième Assesseur

Directeur du Collège Scientifique J. RABINOVITCH


Universitaire de PERPIGNAN

Directeur de l'I.P.E.S. M, MAURIN

Chef des Services Administratifs E. SIAU

Doyen honoraire : P. MATHIAS

Professeurs honoraires :

R. JACQUES J. SOULA |
M. CASTERAS . : G. DENISOT
|

E. CARRIERE J. GRANIER
E. TURRIERE Ch. BOUHET |

EN,
(= ST 5) [

VFLUS |

FREE!
;

98 -

https://pdfify.app/trial |
|
Professeurs titulaires : |
M. M. MOUSSERON Chimie Organique {
M. L. EMBERGER Botanique |
M. J.P. ROIG Physique |
M, P. CHATELAIN Minéralogie & Cristallographie
|

Mile O. TUZET Zoologie Î

Me G. CAUQUIL Chimie Organique


M. G. COUCHET Mécanique Supérieure |
M. J. ,
SALVINIEN Chimie Physique
-

|
Mle A.M, VERGNOUX Physique |
M. J. AVIAS Géologie Î
M. P. VIELES Chimie |

M. J. RABINOVITCH Physique (C.S. U. P.)


M. E KAHANE Chimie Biologique
M. JJ MOREAU Mécanique Rationnelle
M. B. CHARLES Mathématique Pures
M. J. MOTTE Biologie Végétale
M. KR. JOUTY Physique
M. P. DUMONTET Physique
M. KR. LEGENDRE Zoologie
M. I. ASSENMACHER Physiologie Animale
M. A. CASADEVALL Chimie Organique ;

M. B. PISTOULET Physique |

M. Ch ROUMIEU Analyse Supérieure


M. J. ROBIN Physique
M. A. POTIER Laboratoire des Acides Minéraux À

M. KR. LAFONT Physique


M. R. JACQUIER Chimie
M. J. FALGUEIRETTES Minéralogie Ë

M. J. REGNIER Chimie |

Mme J. CHARLES Mathématiques Î

M. P. CAILLON Physique |

M. J. ROUZAUD Chimie |

M. Ch SAUVAGE Botanique i

M. H. CHRISTOL Chimie (E.N.S.I.)


Mme G. VERNET Biologie Animale |

M. LL. CECCHI Physique


M. H. _ANDRILLAT Astronomie |
M. M. SAVELLI Physique j

M. M. MATTAUER Géologie |

M. L. EUZET Zoologie (C.S. U. P.) |

M. C. DELOUPY Physique Î

M. LL. GRAMBAST Botanique L

=
99--

|
|
https://pdfify.app/trial |
Là| |
|
Professeurs sans chaire
Mme M.L. de POUCQUES
:

Botanique (C.S.U.P.)
{|
M: . P. MURAOUR Géophysique Appliquée |
M. G. TOURNE Chimie
Géologie
|

M. J. REMY
M. P. DEMANGEON Géologie |

M. A. BONNET Botanique
|

Mme S. ROBIN Physique |


M. J.P. LAFON Mathématiques Ï

Mme Ch DUBOUL-RAZAVET Géologie (C.S.U.P.)


M. E. GROUBERT Physique |
Mme H. GUASTALLA Biologie Physico-Chimique
ÿ

M. G. LA MATY Chimie
M. F. PROUST Géologie
Mle A. BAILLETTE Mathématiques (C.S. U. P.)

Professeurs Associés :

M. E. AKUTOWICZ Mathématiques
M. A. MICALI Mathématiques
M. C. VAGO Biologie Animale
M. KR. KOHLER Biochimie
Maïtres de Conférences :

M. KR. GAUFRES Chimie


M. A. BASSOMPIERRE Physique Ï

M. KR. MARTY Psycho-Physiologie |


M. M. MAURIN Chimie |
M. J.J. SOULIER Chimie (C.S. U.P.) |
M. J. PARIS Zoologie |
M. P. MOLINO Mathématiques
|
M. N. ROBY Mathématiques .
|

Mme N. PARIS-PIREYRE Physiologie Végétale


M. G. BOUGNOT Physique |

M. Y. GUITTON Physiologie Végétale (C.S. U.P.)


M. F. BOMBRE Physique (C.S. U. P.) |
M. C. PUISSEGUR Biologie Animale (C.S.U.P.) |
M. P. VIALLET Chimie (C.S.U.P.)
M. L. THALER Géologie |

M. J. LEGRAND Physiologie Animale


M. M. ROUZEYRE Physique
M. P. SABATIER Mathématiques
M. M. LEFRANC Mathématiques
M. A. STURER Mathématiques
M. Ch CASTAING Mathématiques (C.S.U.P.)
M. C. BENZAKEN Mathématiques
:
Mle Ch BARBANCE Mathématiques
-
100 -

|
|
https://pdfify.app/trial
ï

CARTE Di LA SITUATION GÉOGDAT IHIQUE


|

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